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La honte n'est pas là où elle devrait être ! [PV Lullaby] +18

Elsy Lullaby
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Elsy Lullaby
Ven 20 Oct - 18:58

Victoria Beaumont
J'ai 30 ans et je vis à Dijon, France. Dans la vie, je suis courtier en assurance et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.

TW violences conjugales physiques/psychologiques

Née à Lyon, elle est fille unique. • Passionnée par la danse, elle a 5 ans quand elle prend ses premières leçons de classique. • Elle découvre l'acrobatique ensuite. • Elle s'y consacre alors exclusivement mais apprend également le violon. • Elle a dix-sept ans quand elle tombe amoureuse de Paul, sur les bancs de l'école. • Un jour, Paul a donné un premier coup à sa partenaire. Il s'est excusé. Elle a pardonné. Il a recommencé. • Elle espère toujours que ça ira mieux, cachant ses hématomes avec du maquillage, des manches longues, tout ce qui lui permet de ne pas dévoiler la véritable nature de son compagnon. • Il l'a éloigné de ses amis et s'il pouvait lui faire quitter son job, il ne dirait pas non.
Elle a bien dormi et il n’en est pas particulièrement étonné commé son lit est normalement plutôt confortable, remarque-t-il, se disant heureux qu’il lui convienne. Elle rougit légèrement, désolée de lui avoir volé ce qui lui revenait de droit, supposant qu’il avait dormi, alors, sur un canapé duquel elle aurait aussi très bien pu se contenter, plutôt que lui. Elle aurait pu lui laisser sa chambre, son matelas, et dormir elle-même là où il avait dormi, ça n’aurait pas été un problème. Il n’était pas obligé de lui laisser sa couche. Elle aurait très bien dormi sur un canapé aussi il n’avait pas besoin d’être aussi gentil.

"- Oui mais avec du rhum donc… Du sucre, de l’alcool…" elle garde un air contrarié. "J’espère qu’il n’y aura pas d’auréole délavée sur le tissu, que ça n’aura pas attaqué la couleur…"

Il lui sert une tasse fumante de café et elle le remercie, pressant ses mains autour de celle-ci comme pour les réchauffer tandis qu’il reprend la parole, faisant remarquer qu’ils ont oublié de faire sécher ses affaires. Il s’en est occupé ce matin, du coup, mais ce n’est pas suffisant. Elle se mordille la lèvre inférieure. Effectivement, si rien n’est sec, c’est relativement embêtant. Comme il le remarque, elle n’a rien d’autre que ce qu’ils ont lavé et ce qu’elle porte dans l’immédiat n’est pas vraiment adapté pour aller au travail. Il trouve que ça lui va bien, lui, mais ce n’est pas vraiment adapté à l’agence.

"- Oh !?"

La cheffe a accepté qu’ils restent en télétravail. Elle hoche la tête, comprenant ses mots, espérant toutefois que personne ne se méprendra, au boulot, sur la relation qu’ils entretiennent. Elle imagine que les rumeurs pourraient aller vite si l’on apprenait qu’ils avait été ensemble hier soir, bien qu’ils aient dormi séparément. Si aujourd’hui il gérait ses affaires… Elle rougit légèrement.
Edward
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Edward
Lun 23 Oct - 17:17

Michael Durand
J'ai 34 ans et je vis à Dijon, France. Dans la vie, je suis courtier en assurances et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt pas bien.

Né au Havre, j’ai fait mes études à Paris avant d’enchainer quelques contrats pour finalement être embauché à Dijon. Sportif, je pratique diverses activités comme le footing, la box, l’escalade et je passe pas mal de temps à la salle avec quelques potes. J’ai eu quelques copines, mais nous ne sommes jamais allés bien loin. Ces derniers temps, je suis seul et la seule qui m’attire est, malheureusement, prise.

Au pire, ce n’est jamais qu’une housse de canapé bas de gamme Vicky… Dis-je en souriant tout en lui versant une tasse de café. On aura endommagé mon salon télé, je serais hystérique, mais ce canapé là… C’est vraiment un truc pas cher qui est fait pour meubler le salon et accueillir des gens en soirée. Honnêtement, cela fait déjà deux fois que je change les housses de celui-ci, pour dire ! Pouffais-je.

Une fois installé en face d’elle, je fais un topo sur le linge et, notamment, sur ses vêtements. Devant son incapacité à se rendre au bureau, j’ai négocié avec notre responsable pour que l’on puisse rester en télétravail tous les deux et ma demande a été validée.
Si cette perspective semble la soulager, je la vois tout de même un brin inquiète.

Si cela peut te rassurer, je n’ai jamais dit que nous étions chez-moi. Pour l’agence, tu as passé la nuit chez-toi. Tu passes la journée en télétravail chez-moi afin de ne pas être seule et c’est tout. Comme promis, je n’ai rien dit.
Une fois le petit déjeuner avalé, je m’habille pour faire l’aller-retour au bureau, récupérer nos ordinateurs et nos dossiers.

****

J’étais en train de débrancher mon ordi, celui de Victoria étant déjà dans sa sacoche avec ses papiers, lorsque des cris me parviennent de l’open-space voisin. Abandonnant ce que je suis en train de faire, je me rends dans les bureaux pour tomber sur un Paul complètement dingue. Ma responsable lui fait fasse et tente de le raisonner pendant qu’une collègue, à distance, film la scène.

“Où elle ma pute de femme connasse ?”

“Monsieur ! Pour la troisième fois, calmez-vous et sortez avant que je n’appels la police !”

“Ta gueule, salope !” Beugle-t-il avant d’envoyer un revers à ma chef d’agence, l’envoyant voler contre un bureau.
Immédiatement, je vois rouge et bondit pour me planter devant lui.
Il est complètement débraillé, sa tenue est sale et il empeste l’alcool. Mon coeur se sert quand je remarque l’absence d’alliance et, surtout, lorsque je vois ses phalanges, violacées à force de cogner sur tout et tout le monde.

Paul ! Calmez-vous ! Vous ne faites qu’aggraver votre cas ! Elle va devoir porter plainte et c’est mauvais pour vous ! Je…

“‘Tain ! Mais t’es l’enfoiré du téléphone d’hier ! C’est toi qu’a piqué ma femme ! Tu l’as baisé c’te pouffiasse !”

Non Paul, on voulait juste… Celui-ci, je ne le voyais pas venir. Je me pris une méchante droite dans la tronche qui me fit reculer. Le gaillard était costaud et l’alcool désinhibait complètement sa force. Malheureusement pour lui… Je faisais de la boxe. Se sentant probablement pousser des ailes de guerrier, il voulut m’enchainer. Les trois coups suivants finir dans le vide, car je les esquivais sans difficulté. Je réussis sans mal à passer dans son dos et à le maitriser en lui coinçant un bras dans le dos et avec une clé à la gorge.
C’est ainsi que, manu-militari, je le raccompagnais à la sortie. Juste avant d’arriver à la porte des bureaux, il m’écrasa le pied avant de me balancer l’arrière de son crâne en pleine face, manquant de peu de me casser le nez. Il détala alors, hurlant des insanités aussi variées que dégoutantes, promettant de “foutre le feu à c’t’agence de pétasses !” Il se mangea la porte vitrée dans sa fuite avant de m’envoyer gracieusement des menaces de morts. Il prévoyait de me retrouver pour, je cite : “me crever comme un goret”.

Après son départ, la directrice nous demanda à tous de rentrer chez-nous, ordonnant le télétravail jusqu’à nouvel ordre. Il était évident qu’elle porterait plainte au nom de l’agence et, probablement, en son nom à elle.

****

Je passais la porte de mon appartement avec le nez rougit et la pommette violacée, ignorant complètement que la collègue qui avait tout filmé avait envoyé la vidéo à Victoria.

Vicky ! Je suis là… Hum ! Ça ne c’est pas très bien passé à l’agence… Paul est venu…

Elsy Lullaby
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Elsy Lullaby
Mar 24 Oct - 2:05

Victoria Beaumont
J'ai 30 ans et je vis à Dijon, France. Dans la vie, je suis courtier en assurance et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.

TW violences conjugales physiques/psychologiques

Née à Lyon, elle est fille unique. • Passionnée par la danse, elle a 5 ans quand elle prend ses premières leçons de classique. • Elle découvre l'acrobatique ensuite. • Elle s'y consacre alors exclusivement mais apprend également le violon. • Elle a dix-sept ans quand elle tombe amoureuse de Paul, sur les bancs de l'école. • Un jour, Paul a donné un premier coup à sa partenaire. Il s'est excusé. Elle a pardonné. Il a recommencé. • Elle espère toujours que ça ira mieux, cachant ses hématomes avec du maquillage, des manches longues, tout ce qui lui permet de ne pas dévoiler la véritable nature de son compagnon. • Il l'a éloigné de ses amis et s'il pouvait lui faire quitter son job, il ne dirait pas non.
Michael est parti depuis un moment maintenant et, alors qu’elle s’attend à ce qu’il revienne d’un instant à l’autre, comme cela doit faire une bonne heure qu’elle est sans nouvelle, même plus, une notification sur son téléphone vient la distraire, alors qu’elle achevait de s’occuper d’étendre la housse du canapé, après son cycle de lavage. Fronçant les sourcils en remarquant la notification au nom d’une collègue, elle ouvre rapidement le message et une vidéo se lance, montrant Paul à l’agence, rougit par la colère, vociférant contre sa supérieure et ses collègues, proférant des insanités à son encontre. Il avait l’air d’avoir but. Elle était sûre que c’était bien le cas. Sûre qu’il avait bu toute la nuit en attendant le moment où elle passerait la porte pour pouvoir lui en coller une. Mais jamais encore il n’avait eu la stupidité d’étaler leurs problèmes devant témoins. S’il s’était toujours débrouiller pour ne frapper que son corps et non sa tête, s’il s’était toujours efforcé de présenter la figure d’un compagnon attentionné, cette image cette fois en prenait un sacré coup.

Elle pâlit en voyant la scène, Michael qui s’interpose, qui excite sans le savoir l’agitation de son interlocuteur et finit par recevoir un coup. C’était évident qu’il allait frapper. Dans un tel état d’énervement… Elle savait, elle, que c’était exactement le moment où les choses dérapaient. Que c’était quand il était dans cet état, justement. Cet état qui permet cependant à son collègue de prendre l’avantage et traîner Paul dehors, bien qu’il se débatte et hurle encore.

Elle est choquée, dévastée, son coeur battant la chamade dans sa cage thoracique, en réalisant tout ce que cette vidéo impliqué. Au vu du coup qu’il a donné, tant à Michael qu’à leur supérieure, il est évident qu’au moins l’un des deux va porter plainte. Peut-être pas Michael, encore qu’elle ne peut pas l’affirmer. Mais probablement la directrice de l’agence, en revanche, en son nom propre comme en celui de l’enseigne. Victoria pâlie. Paul ne se rend pas compte de ce qu’il fait et l’alcool l’a rendu fou, l’a aveuglé, mais il est allé bien trop loin cette fois, en agissant devant tant de témoins. Bien plus loin qu’il n’a jamais été, comme s’il ne se rendait plus compte de tout ce qu’il risquait.

Quand elle entend la porte d’entrée s’ouvrir elle ne bouge pas, restant pelotonnée dans le canapé, les genoux repliés contre sa poitrine, tournant une mine dévastée dans la direction de l’homme qui vient de la rejoindre et qui annonce qu’il y a eu un problème au boulot. Mais ses larmes parlent pour elle, alors qu’elle montre vaguement l’écran de son téléphone, confirmant qu’elle est déjà au courant des raisons de ces tâches violacées qui commencent à apparaître sur le visage de Michael.

Elle savait que ne pas rentrer serait terrible, mais elle ne savait pas à quel point. Elle ne savait pas comme ce serait difficile. Comme Paul en serait fou, au point de venir menacer ses collègues de travail, d’exposer ses problèmes devant tout le monde et certainement, aussi, de saccager tout ce qui lui appartenait dans l’appartement.
Edward
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Edward
Mar 24 Oct - 11:31

Michael Durand
J'ai 34 ans et je vis à Dijon, France. Dans la vie, je suis courtier en assurances et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt pas bien.

Né au Havre, j’ai fait mes études à Paris avant d’enchainer quelques contrats pour finalement être embauché à Dijon. Sportif, je pratique diverses activités comme le footing, la box, l’escalade et je passe pas mal de temps à la salle avec quelques potes. J’ai eu quelques copines, mais nous ne sommes jamais allés bien loin. Ces derniers temps, je suis seul et la seule qui m’attire est, malheureusement, prise.

Ma collègue ne bougeait pas du canapé, déhoussé, complètement apathique, les genoux ramenés contre elle. Je posais les sacoches d’ordinateurs dans l’entrée et me déchaussais avant d’avancer lentement vers elle, fronçant les sourcils alors qu’elle me montre son téléphone, le visage rougit de larmes.

Oh ! Je ne savais pas qu’elle te l’avait envoyé… Dis-je, particulièrement mal à l’aise. Je ne savais pas par quel bout prendre cette histoire. Par quelle extrémité entamer cette sale affaire ?

Je pris doucement place à côté de la jeune femme et, après un moment d’hésitation, je passais un bras autour de ses épaules pour l’amener à moi.

Il est arrivé comme une furie et a demandé où j’habitais. Personne ne lui a répondu et il a pété un plomb. Je ne l’ai pas frappé, je me suis contenté de le maitriser pour le mettre dehors, mais…
J’étais complètement bancal dans cette affaire. Partagé entre la tournure que prenait cette affaire pour Paul et, de l’autre côté, soulagé, car il ne pourrait bientôt plus faire de mal à Vicky.
Je ne porterais pas plainte pour les coups qu’il m’a donné. La directrice, elle, va le faire… Vicky, elle à compris ce qui n’allait pas pour toi… Elle a entendu comment il parlait de toi, tout le monde à vu ses mains… Je n’ai pas abordé le sujet avec toi plus que ça pour te laisser te reposer, mais j’ai vu un certain nombre de marques… Paul doit être pris en charge, il doit être tenu loin de toi, sans quoi… Je n’arrivais pas à dire qu’elle risquait d’y passer. L’agence est fermée jusqu’à nouvel ordre, la directrice ne veut prendre aucun risque.

Je poussais un soupir, resserrant un peu ma prise sur elle.

Tu as entendu, dans la vidéo, les propos qu’il a tenus… Il n’avait plus son alliance, il nous cherchait pour nous faire mal Vicky. La directrice a contacté les services sociaux avant d’aller au commissariat et quand ils ont demandé où tu étais, j’ai déclaré t’héberger par mesure de précaution. Évidemment, tu fais comme tu veux, mais les services sociaux, la directrice et moi, on pense qu’il vaut mieux que tu restes ici pour le moment.

Je posais alors un sac en papier sur la table basse, portant l’enseigne d’un magasin de prêt-à-porter. À l’intérieur, quelques sous-vêtements, deux joggings, deux sweats et quatre t-shirts. Il y avait un soutien-gorge que j’avais pris un peu au feeling niveau taille, mais, maintenant que j’étais rentré, je savais qu’il était bien trop grand.

Je…Je t’ai pris ça en rentrant… Annonçais-je, sans plus trop savoir ni que dire, ni que faire.

Elsy Lullaby
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Mer 25 Oct - 17:50

Victoria Beaumont
J'ai 30 ans et je vis à Dijon, France. Dans la vie, je suis courtier en assurance et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.

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Il ne savait pas que leur collègue avait envoyé la vidéo à Victoria, dit-il, et cette dernière ne répond rien, ne bouge pas, encore dévastée, profondément affectée, par les images qu’elle a vu. Bien sûr, dans le fond, rien du contenu de celle-ci ne la surprend, que ce soit la colère de son compagnon ou ses mots. Tout ça, elle aurait pu s’y attendre. Elle sait qu’il est comme a, qu’il l’est de plus en plus souvent. Cette vidéo ne lui apprend rien de plus, sinon que Paul ne se cache même plus, qu’il est prêt à prendre des risques, devant tout le monde, pour montrer l’homme qu’il est vraiment. Qu’il ne réfléchit plus, qu’il agit en totale impulsivité. Que ça pourrait vraiment dégénérer. Que ça aurait pu, si elle avait été au travail aujourd’hui.

Il voulait savoir où elle était, connaître l’adresse de Michael pour venir la chercher chez lui et, à vrai dire, sûrement pas uniquement la récupérer. Elle n’a aucun mal à imaginer qu’il était déterminé à la corriger dès qu’il l’aurait trouvé, au vu de sa colère dans la vidéo. Aucun mal à imaginer que s’il était parvenu jusqu’ici, elle aurait pris la plus grande correction de toute son existence, plus forte encore que toutes celles qu’il avait pu lui administrer jusqu’à maintenant.

Installé dans le canapé à côté d’elle, son bras passé sur ses épaules, l’homme raconte, explique, donne les faits. Il ne portera pas plainte lui-même, mais elle doit bien penser que la directrice, elle, en revanche, va le faire. Et qu’elle ne peut rien faire contre ça, parce que sa supérieure a bien compris ce qu’elle traverse, bien compris ce qui se trame. Elle aura essayé de protéger Paul de lui-même, elle l’aura vraiment fait mais… Il a probablement eu la folie de trop, aujourd’hui. Au point que tout le monde a très bien compris ce qu’il se passe, ce qu’il fait, quel genre d’homme il est. Au point que tout le monde, à l’agence, a parfaitement compris ce qui lui arrive, vu les traces sur ses mains, entendu la manière qu’il a de parler d’elle.

Il resserre sa prise sur elle, lui montre sa présence en même temps qu’il pousse un soupir et, alors, elle laisse couler les larmes qu’elle retient depuis un moment, les laissant dévaler ses jours en silence. Oui, elle a entendu les propos qu’il tenait à son sujet, entendu la manière dont il parlait d’elle. Elle a entendu la haine et le dégoût dans sa voix, l’irrespect et le manque de considération. Et c’est difficile. C’est violent. Ça fait mal. Terriblement mal. Et cette angoisse d’ignorer de quoi l’avenir va être fait, maintenant, de sentir sa vie vaciller…

Elle renifle et, comme il évoque les services sociaux, ses larmes redoublent immédiatement, comprenant la gravité de la situation, si bien qu’elle fait à peine attention au sac en papier qu’il lui présente, affirmant l’avoir acheté pour elle. Elle se contente de plonger la tête dans un coussin qu’elle tenait contre elle, y cachant son visage, ses larmes, sa douleur.
Edward
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Mer 25 Oct - 19:31

Michael Durand
J'ai 34 ans et je vis à Dijon, France. Dans la vie, je suis courtier en assurances et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt pas bien.

Né au Havre, j’ai fait mes études à Paris avant d’enchainer quelques contrats pour finalement être embauché à Dijon. Sportif, je pratique diverses activités comme le footing, la box, l’escalade et je passe pas mal de temps à la salle avec quelques potes. J’ai eu quelques copines, mais nous ne sommes jamais allés bien loin. Ces derniers temps, je suis seul et la seule qui m’attire est, malheureusement, prise.

Je me tenais là, le bras autour d’elle pour tenter de la réconforter par ma présence. J’imaginais qu’elle devait se sentir très seule en cet instant, terriblement seule. Alors, je tentais de lui montrer que j’étais là, à ses côtés et que non, elle n’était pas seule.
Finalement, elle éclate en sanglots, laissant ses larmes se déverser le long de ses joues et jusqu’à mon épaule. Aussi, je raffermis ma prise, cherchant à l’entourer de chaleur et de douceur.

Il n’était pas bien difficile d’imaginer que, face à cette vidéo, son monde s’écroulait. Elle avait lutté, jusqu’à ce matin, pour tenter d’épargner cet homme. Hélas, devant la réalité brutale de cette vidéo, l’évidence ne pouvait que s’imposer à elle.
Naturellement, mes paroles n’aidaient pas mais elles étaient obligatoires. Notre directrice avait fait ce que la loi lui ordonnait pour la santé et la sécurité de ses salariés et, nul doute qu’elle en toucherait deux mots aux policiers.
En attendant, la vie de Victoria s’étiolait.
Vicky venait de se prendre un putain de coup de sabot dans le cœur, gratuitement offert par la vie !

Dans une maigre tentative de lui changer les idées, je poussais mon petit sac vers elle, mais, naturellement, cela reste sans effet. Je ne savais même pas à quoi m’attendre, ni même si je m’étais réellement attendu à une réaction. Elle ramène un coussin qu’elle sert contre elle avec la rage du désespoir avant d’y enfouir son visage.
De mon côté, je me tais, me contentant de l’enlacer tendrement.
En cet instant, je ressens une peine immense pour cette femme que j’estime et que j'apprécie. Je ne peux qu’espérer que ma présence apaise un peu son cœur et sa douleur, qu’elle la rassure un brin, qu’elle se sache en sécurité.

Dans mon esprit, il était évident que si Paul l’avait retrouvé, la jeune femme serait actuellement dans un état grave, si ce n’est définitif.

Elsy Lullaby
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Elsy Lullaby
Mer 25 Oct - 20:57

Victoria Beaumont
J'ai 30 ans et je vis à Dijon, France. Dans la vie, je suis courtier en assurance et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.

TW violences conjugales physiques/psychologiques

Née à Lyon, elle est fille unique. • Passionnée par la danse, elle a 5 ans quand elle prend ses premières leçons de classique. • Elle découvre l'acrobatique ensuite. • Elle s'y consacre alors exclusivement mais apprend également le violon. • Elle a dix-sept ans quand elle tombe amoureuse de Paul, sur les bancs de l'école. • Un jour, Paul a donné un premier coup à sa partenaire. Il s'est excusé. Elle a pardonné. Il a recommencé. • Elle espère toujours que ça ira mieux, cachant ses hématomes avec du maquillage, des manches longues, tout ce qui lui permet de ne pas dévoiler la véritable nature de son compagnon. • Il l'a éloigné de ses amis et s'il pouvait lui faire quitter son job, il ne dirait pas non.
Elle hoquette, pleure, réalise petit à petit tout ce que cette journée implique, tout ce que les mots de son interlocuteur veulent dire et ce constat la rend muette, incapable de parler, coemme elle se rend compte du poids qui pèse sur ses épaules et qui ne fera que croître dans les prochaines semaines, les prochains mois, peut-être même les prochaines années. Après tout ça, il est évident que la justice sera saisie et qu’ils vont devoir aller au tribunal. Cela veut dire qu’elle va devoir subir l’enquête. Les interrogatoires des avocats, le sien comme celui de Paul… Cela veut dire un parcours du combattant qui commence et l’assurance que plus jamais ils ne seront heureux, ni Paul ni elle. Et ce constat la brise, lui fait réaliser plus encore l’ampleur de tout ça, de tout ce qu’elle a traversé, de tout ce qu’elle va encore traverser.

Sa directrice n’avait pas le choix, au vu de l’importance des événements et elle sait qu’elle ne peut pas lui en vouloir, elle sait que tout ce qui se passe est normal, que ce n’est que le résultat des mauvaises décisions que Paul a pris ces dernières années, mais ça n’en est pas moins difficile, ça n’en est pas moins douloureux. Et son cœur voudrait pouvoir espérer une autre issue, qu’il soit possible que tout ça se passe autrement. Mais non. Non et elle le sait pertinemment. Non et ça fait mal. Non et ça la brise. Ça la brise et la fait pleurer sur l’épaule de son collègue et ami qui la serre contre lui, qui essaie de lui prouver sa présence, de lui montrer qu’il est là pour elle.

Elle hoquette, ne dit pas un mot, continue de pleurer dans ce coussin qu’elle presse contre elle, comme si elle pouvait, ainsi, dans celui-ci, ne plus rien voir et alors oublier tous les tourments du monde. Tous les tourments qui donnaient l'impression de la submerger.
Edward
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Mer 25 Oct - 23:03

Michael Durand
J'ai 34 ans et je vis à Dijon, France. Dans la vie, je suis courtier en assurances et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt pas bien.

Né au Havre, j’ai fait mes études à Paris avant d’enchainer quelques contrats pour finalement être embauché à Dijon. Sportif, je pratique diverses activités comme le footing, la box, l’escalade et je passe pas mal de temps à la salle avec quelques potes. J’ai eu quelques copines, mais nous ne sommes jamais allés bien loin. Ces derniers temps, je suis seul et la seule qui m’attire est, malheureusement, prise.

Cela dure un long, un très long moment.
Mais je m’en fous !
Cela me donne presque l’impression de ne pas être là.
Mais je m’en fous !
Mon coussin sera bon à laver.
Mais je m’en fous !

Là, il n’y a qu’une seule chose qui m’importe, c’est que le magistral coup de poing que Victoria se prend termine de déverser sa fureur. C’est qu’elle réalise véritablement qu’à partir de maintenant, sa vie va changer. C’est qu’elle prend définitivement conscience de l’homme dangereux et incontrôlable qu’est devenu celui qui fut son époux.
Elle l’a compris, c’est la raison pour laquelle elle écrase ainsi ce malheureux coussin. C’est la cause de ces larmes intarissables.
Elle réalise qu’elle doit à jamais sortir de la vie de celui que, jusqu’à ce matin, elle aimait, car il est devenu une menace sérieuse pour sa vie.

Une part de moi hurle de rage. Je m’en veux d’être le porteur de mauvaises nouvelles, l’annonciateur des difficultés à venir.
Mais je me détesterai de la laisser seule dans la tourmente.
Alors, je me contente de la serrer contre moi, sentant ses larmes traverser ma chemise pour s’inviter sur mon épaule. Je prendrai le temps qu’il lui faudra.

****

Au bout de près d’une heure, je sens ses hoquets ralentir, ses sanglots qui s’apaisent. Elle n’a pas bougé et forme toujours une boule contre moi, sa tête sur mon épaule mouillée, le coussin complètement écrabouillé et tordu entre ses bras.

Il risque de créer le Front de Libération des Coussins, tu ne crois pas ? Murmurais-je en une petite tentative de plaisanterie. Nous sommes en milieu de matinée et il me vient une idée pour lui permettre de se vider la tête. Je plonge le bras dans le sac en papier pour en sortir un jogging.

Tu viens à la box avec moi ! Dis-je avec un sourire assuré. Ce n’est pas un ordre, mais, une fois de plus, un brin de manipulation. Si elle reste ainsi prostrée, il va lui falloir des jours, voir des semaines, si ce n’est plus encore, pour se relever. Or, pour affronter les tempêtes qui approchent, il faut qu’elle soit au mieux de sa forme.
Pour cela, je sais qu’il faut lui permettre d’évacuer les émotions et les tensions nerveuses.
Je ne connais pas mieux que la box où l’on peut frapper et crier sans crainte.
Dans tous les cas, il ne faut surtout pas lui laisser le temps de s’effondrer sur elle-même, sans quoi, il sera presque impossible de recoller les morceaux.

Aller, zou ! Va te changer, sinon c’est moi qui t’habille ! Lançais-je en me redressant doucement, posant dans ses yeux un regard bienveillant, amical et profondément touché par ce qu’elle traverse..
Elsy Lullaby
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Elsy Lullaby
Jeu 26 Oct - 18:32

Victoria Beaumont
J'ai 30 ans et je vis à Dijon, France. Dans la vie, je suis courtier en assurance et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.

TW violences conjugales physiques/psychologiques

Née à Lyon, elle est fille unique. • Passionnée par la danse, elle a 5 ans quand elle prend ses premières leçons de classique. • Elle découvre l'acrobatique ensuite. • Elle s'y consacre alors exclusivement mais apprend également le violon. • Elle a dix-sept ans quand elle tombe amoureuse de Paul, sur les bancs de l'école. • Un jour, Paul a donné un premier coup à sa partenaire. Il s'est excusé. Elle a pardonné. Il a recommencé. • Elle espère toujours que ça ira mieux, cachant ses hématomes avec du maquillage, des manches longues, tout ce qui lui permet de ne pas dévoiler la véritable nature de son compagnon. • Il l'a éloigné de ses amis et s'il pouvait lui faire quitter son job, il ne dirait pas non.
Il s’écoule un certain temps dans le silence, pendant lequel elle se contente de pleurer tandis qu’il lui laisse l’espace et le temps pour, restant simplement là, avec elle, à ses côtés, la soutenant tant bien que mal, un peu comme il peut, en lui faisant savoir qu’il est là, en lui faisant ressentir sa présence avec elle, à ses côtés. Elle lui en est reconnaissante, à vrai dire, ne se sentant ni la capacité de parler ni celle de faire semblant que tout va bien, quand tout va mal, si mal. Elle ne peut tout simplement pas nier ce qu’elle ressent ou se calmer aussi rapidement, quand tout son monde s’effondre, quand toute son existence est en ruine, quand elle réalise la portée de tout ce qui arrive comme de tout ce qui s’est passé.

Enfin, au bout de longues minutes, d’un moment qu’elle ne saurait quantifier, l’homme brise le silence tandis qu’elle se calme légèrement, n’ayant plus suffisamment de larmes en réserve pour continuer de pleurer. Non pas que son cœur n’en ai pas l’envie, mais son corps, lui, n’est plus capable de produire la moindre larme alors que ses yeux sont encore rougis de celles qu’elle a déjà si longuement versées.

Il fait un peu d’humour et elle ne répond pas, se contentant de hausser les épaules en pressant encore le coussin contre elle, juste pour combler le vide entre ses bras, oublier de vide dans son âme. Un maigre réconfort dont elle n’est pas certaine qu’il aura la moindre efficacité. Pourtant, elle continue de le presser contre elle comme si sa vie dépendait de ce coussin, comme si elle risquait de s’effondrer en le lâchant, alors que l’homme se lève pour sa part, affirmant qu’elle allait venir à la boxe avec lui. Elle lève un sourcil. La boxe ? Non. Jamais. Aller taper sur des gens et s’faire taper dessus ? Mauvaise idée. Elle secoue la tête alors qu’il lui propose quelques vêtements en lui demandant de s’habiller, sinon il s’en occupe.

"- Pas la boxe." Elle plisse le nez, fronce les sourcils, secoue la tête encore. "Veux pas."

Elle presse le coussin d’autant plus fort, s’enfonçant dans le canapé de son hôte, tout en ayant conscience qu’elle ne peut pas vraiment prendre le risque qu’il s’agace et la doute dehors. Rien ne lui garantit qu’il aura de la patience, même dans ces conditions. Elle ne sait pas jusqu'où elle peut aller. Pas comme si Paul n’avait pas complètement déglingué sa perception des choses, à ce niveau-là.

"- Télé ?"

Enfin, ils sont supposés travailler mais… Comment pourrait-elle seulement mettre la tête dans un dossier, quand elle la sent si vide ?
Edward
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Edward
Mar 31 Oct - 23:51

Michael Durand
J'ai 34 ans et je vis à Dijon, France. Dans la vie, je suis courtier en assurances et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt pas bien.

Né au Havre, j’ai fait mes études à Paris avant d’enchainer quelques contrats pour finalement être embauché à Dijon. Sportif, je pratique diverses activités comme le footing, la box, l’escalade et je passe pas mal de temps à la salle avec quelques potes. J’ai eu quelques copines, mais nous ne sommes jamais allés bien loin. Ces derniers temps, je suis seul et la seule qui m’attire est, malheureusement, prise.

Comme je pouvais m’en douter, elle refusait de bouger. Aussi, je rangeais le jogging dans le sac avant de poser ce dernier à côté du canapé. Tout de même, vous n’espériez pas que j’allais mettre ma menace de l’habiller moi-même à exécution, si ? Pfff.
Ainsi, comme elle le demandait, nous avons rejoint le salon télé pour regarder des trucs. Elle choisissait, zappait, au final, elle se vidait la tête et, dans un premier temps, ma foi, c’était très bien comme ça.

La nuit suivante fut terrible. Je pouvais l’entendre geindre dans ma chambre, ce qui m’empêchait de trouver le sommeil moi-même. Ca me faisait tellement mal au cœur d’entendre sa douleur et sa tristesse sans pouvoir faire quoi que ce soit. Cela n’allait pas beaucoup mieux les nuits suivantes et, à plusieurs reprises, j’hésitais à aller la voir pour essayer de la calmer sans jamais réussir à frapper à la porte.
J’étais tiraillé entre lui laisser son intimité et venir la soutenir, ce qui, pour moi, était difficile. Je résistais, craignant qu’apprendre que je l’entendais ne la mette trop mal à l’aise.

****

Vicky était chez-moi depuis une semaine maintenant. Elle était devenue plus vivante en ma présence, parlant beaucoup plus, donnant l’impression d’être en coloc, comme pendant les années de la Fac. Elle avait été soulagée de voir que les housses de mon canapé n’avaient pas gardé traces de l’incident du premier soir et elle avait une étagère de mon armoire avec des fringues que j’étais allé lui acheter.
Les services sociaux avaient fortement insisté pour qu’elle reste dans l’appartement, Paul étant cloitré chez-eux, assigné à résidence en attendant son procès suite aux plaintes de notre directrice. Malheureusement, la procédure était longue et il fallait encore que Vicky décide que faire de son côté. Je ne lui en parlais pas, la laissant à son rythme et n’outrepassant pas mon rôle de collègue/ami/coloc.

Devant les nombreux sacs que j’avais rapportés, elle avait râlé et pesté puis avait insisté pour me rembourser. J’avais cédé et elle avait même fini par sourire en me voyant rosir légèrement. Ouai, ben, il avait bien fallu que je lui prenne des sous-vêtements ! J’y étais allé au jugé pour la taille, n’étant pas un expert, et j’avais opté pour des trucs sympas sans être…”trop sympa”...
Bordel ! Mais vous n’imaginez pas la mission que c’est de trouver des soutiens-gorge pour une femme qui est une amie, que vous appréciez… particulièrement et que vous ne voulez surtout pas que cela se sache !

Bref, j’avais tenté de compenser en lui prenant aussi un pyjama bien doux, imaginant bêtement que c’était bien moins sexy… Quelle erreur monumentale !

Hum ! Bon…

Cette nuit-là, à l’instar des précédentes, je l’entendais pleurer. Sauf que, cette fois, je n’en pouvais plus de vivre son désarroi en restant à ne rien faire. Je crois que, instinctivement, les sentiments que j’ai pour elle venaient de prendre le dessus.
J’avais donc quitté mon canapé, vêtu de mon caleçon et d’un t-shirt, pour ouvrir doucement la porte et venir m’asseoir sur le bord du lit.

Hey ! Vicky…! Avais-je murmuré en lui caressant tendrement la tempe. Ça va aller ma belle ! Dis-je tendrement sans savoir que faire ou que dire maintenant que j’étais là.

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