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La honte n'est pas là où elle devrait être ! [PV Lullaby] +18

Elsy Lullaby
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Elsy Lullaby
Jeu 31 Aoû - 18:28

Victoria Beaumont
J'ai 30 ans et je vis à Dijon, France. Dans la vie, je suis courtier en assurance et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.

TW violences conjugales physiques/psychologiques

Née à Lyon, elle est fille unique. • Passionnée par la danse, elle a 5 ans quand elle prend ses premières leçons de classique. • Elle découvre l'acrobatique ensuite. • Elle s'y consacre alors exclusivement mais apprend également le violon. • Elle a dix-sept ans quand elle tombe amoureuse de Paul, sur les bancs de l'école. • Un jour, Paul a donné un premier coup à sa partenaire. Il s'est excusé. Elle a pardonné. Il a recommencé. • Elle espère toujours que ça ira mieux, cachant ses hématomes avec du maquillage, des manches longues, tout ce qui lui permet de ne pas dévoiler la véritable nature de son compagnon. • Il l'a éloigné de ses amis et s'il pouvait lui faire quitter son job, il ne dirait pas non.
Pendant tout le trajet qui les conduit jusqu'à l'appartement de Michael, Victoria ne dit rien, se contentant d'observer simplement le paysage qui défile par la vitre de la voiture, perdue dans ses pensées, réfléchissant aux mots qu'il avait eu, comme aux maux qui sont les siens. Elle sait que sa situation n'est pas idyllique. Il y a longtemps que sa vie est devenue un enfer. Et il a probablement raison lorsqu'il dit que dans une telle situation, elle ne peut pas aider Paul. Qu'elle n'en a tout simplement pas la capacité. Elle n'est pas de taille pour affronter ça parce qu'elle est fatiguée. C'est ce que pense Michael en tout cas. Et si elle n'est pas sûre que cela soit vrai ce qui l'est, en revanche, c'est que ces derniers temps son compagnon est agacé en permanence, pour un oui ou pour un non.

Ils se garent bientôt devant le bâtiment dans lequel l'homme habite et elle le suit jusqu'au troisième étage à l'une des portes duquel il s'arrête pour l'ouvrir et l'inviter à entrer, pénétrer dans son intimité. Elle s'y risque prudemment, observant la pièce pour ne pas avoir à parler, ne se sentant pas encore particulièrement en capacité de le faire. Pas particulièrement en capacité de faire la conversation. En continuant son intervention, elle peut prétendre être trop occupée pour discuter et ça semble fonctionner puisque qu'il ne dit rien, lui proposant simplement de le suivre.

Il lui donne accès à une salle de bain, lui sortant une serviette et un gant de toilette pour qu'elle puisse se rafraîchir si elle en ressent le besoin. Elle hoche la tête simplement, bredouille un merci puis le laisse sortir, fixant son reflet dans le miroir. Pas étonnant que Michael se soit rendu compte de ce qui n'allait pas. Elle remarque le bleu sur sa joue, presque violacé, qu'elle a dévoilé sans le vouloir en essayant d'essuyer ses larmes, retirant au passage le fond de teint qui lui servait de masque.

Elle ne sort de la salle de bain que de longues minutes plus tard, son visage et ses mains débarbouillé par l'eau de toute trace de maquillage. Rejoignant ce qui semble être le salon comme un animal apeuré, restant encore silencieuse, murée dans sa réalité, elle rejoint le canapé et s'y installe.
Edward
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Edward
Jeu 31 Aoû - 23:52

Michael Durand
J'ai 34 ans et je vis à Dijon, France. Dans la vie, je suis courtier en assurances et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt pas bien.

Né au Havre, j’ai fait mes études à Paris avant d’enchainer quelques contrats pour finalement être embauché à Dijon. Sportif, je pratique diverses activités comme le footing, la box, l’escalade et je passe pas mal de temps à la salle avec quelques potes. J’ai eu quelques copines, mais nous ne sommes jamais allés bien loin. Ces derniers temps, je suis seul et la seule qui m’attire est, malheureusement, prise.

Lorsqu’elle sortait de la salle de bain, j’étais dans la cuisine, à préparer un thé avec une assiette de quelques biscuits et carreaux de chocolat.
Je l’observais se diriger silencieusement vers le canapé où elle s’installait, l’air abattu et terrifié.
Une fois l’eau chaude, je la versais dans la théière avant de la poser sur un plateau avec le reste. Je me dirigeais alors vers le salon pour déposer thé, tasse et assiette sur la table basse devant Vicky, abandonnant le plateau sur le bar, derrière.

Je m’installais à mon tour sur le canapé, à distance respectable de ma collègue, avant de l’observer silencieusement. En arrivant de la cuisine, j’avais aperçu une partie des dégâts qu’elle avait au visage et je ne pouvais m’empêcher de m’en vouloir de n’avoir rien vu plus tôt.

Fais comme chez-toi Victoria, ok ? Si tu as faim, tu te sers dans la cuisine, si tu veux regarder un film, c’est la porte ouverte là-bas, si tu veux prendre un bain, tu connais le chemin et si tu veux dormir, la chambre c’est la porte qui est là. Lui expliquais-je en lui montrant les lieux concernés.

Ne te pose pas de question et vie ta vie, ok ? Je reviendrai vite ! Dis-je avant de me relever en posant amicalement la main sur son épaule dans un geste qui se voulait rassurant.

Je m’apprêtais à sortir pour finalement ouvrir le placard de l’entrée. Je fouillais dans mon bordel habillement dissimulé pour finalement en extraire une bouteille de bain moussant à la lavande. Un truc qu’on m’avait rapporté de Provence, je crois.
Je lui montrais la bouteille avant de la poser dans la salle de bain.

Si ça te dit, sers-toi. A tout à l’heure ! Annonçais-je avant de refermer la porte derrière moi, laissant ma collègue en détresse seule chez-moi.

****

Il était dix-sept heures trente lorsque je glissais ma clé dans la serrure, ouvrant ma porte pour entrer.

Vicky ? C’est Micha ! Dis-je, espérant qu’elle avait réussi à se reposer un peu.

Elsy Lullaby
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Ven 1 Sep - 0:45

Victoria Beaumont
J'ai 30 ans et je vis à Dijon, France. Dans la vie, je suis courtier en assurance et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.

TW violences conjugales physiques/psychologiques

Née à Lyon, elle est fille unique. • Passionnée par la danse, elle a 5 ans quand elle prend ses premières leçons de classique. • Elle découvre l'acrobatique ensuite. • Elle s'y consacre alors exclusivement mais apprend également le violon. • Elle a dix-sept ans quand elle tombe amoureuse de Paul, sur les bancs de l'école. • Un jour, Paul a donné un premier coup à sa partenaire. Il s'est excusé. Elle a pardonné. Il a recommencé. • Elle espère toujours que ça ira mieux, cachant ses hématomes avec du maquillage, des manches longues, tout ce qui lui permet de ne pas dévoiler la véritable nature de son compagnon. • Il l'a éloigné de ses amis et s'il pouvait lui faire quitter son job, il ne dirait pas non.
Faire comme chez elle, dit-il, se sentir libre de manger, de regarder la télévision, de prendre un bain si ça lui chante. La vérité c’est que depuis longtemps, chez elle, elle se fait aussi discrète que possible, pour ne pas risquer d’agacer Paul. Pour ne pas risquer de le mettre en colère. Elle sait qu’il a des soucis, qu’elle doit le laisser tranquille, qu’il a besoin de calme. Alors elle s’efface comme elle peut pour le laisser briller, pour le laisser vivre tranquillement ses émotions, au risque de se perdre, d’ignorer ses propres besoins. Au risque, surtout, de tout de même faire un pas de travers, parce qu’elle finit toujours par en faire un, de toute façon. Paul a toujours une bonne raison de lui en vouloir. Une bonne raison de lui reprocher des choses.

Elle ne répond pas, se contentant d’observer Michael évoluer dans son habitat naturel, lui présenter une bouteille de bain moussant en passant, qu’il dépose dans la salle de bain avant de filer, refermant la porte derrière lui, la claquant sur sa solitude. Cette solitude qui l’enveloppe, perfide, qui favorise les pensées les plus sombres. Elle ne mange guère, dans un premier temps, se contentant de fixer un point du mur, perdu dans ses pensées, en buvant à l’occasion un peu de thé qui devient froid au fil du temps et qu’elle continue pourtant d’absorber sans le réchauffer, sans bouger.

Elle a des fourmies dans les jambes, quand sonne quinze heures, d’être restée trop longtemps dans la même position, vautrée dans ce canapé et elle grimace en se relevant, ses jambes chancelant sous le fourmillement qui les parcourt. Elle aurait besoin de se dégourdir les pattes. Pourtant, elle ne compte pas sortir de l’appartement, s’y réfugiant bien plus qu’elle ne l’aurait voulu le matin même. Elle se décide même à gagner la salle de bain, au bout de quelques minutes, y déversant une certaine quantité de bain moussant avant d’allumer l’eau.

Se déshabillant, elle contemple dans le reflet du miroir les quelques bleus que ce dernier lui laisse voir, consciente que son corps en porte encore bien plus que ça et, ses vêtements épars sur le sol, elle entre finalement dans la baignoire, laissant la mousse l’envelopper. S’appuyant contre le bord, elle reste de longues minutes à fixer le plafond avant de couper l’eau du bout du pied, continuant de fixer ce point invisible au-dessus de sa tête. Elle pense. Elle ressasse. Elle visualise, surtout, des éléments de son passé. Et, finalement, alors que les larmes la gagnent de nouveau, elle se redresse pour rabattre son corps contre ses cuisses, plongeant son visage entre ses mains pour pleurer tout son saoul. Toute à ses larmes, toute à sa détresse, dans cette eau mousseuse plus que rafraîchie, elle en oublie presque qu’elle n’est pas chez elle, n’entendant pas Michael qui l’appelle.
Edward
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Edward
Ven 1 Sep - 1:29

Michael Durand
J'ai 34 ans et je vis à Dijon, France. Dans la vie, je suis courtier en assurances et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt pas bien.

Né au Havre, j’ai fait mes études à Paris avant d’enchainer quelques contrats pour finalement être embauché à Dijon. Sportif, je pratique diverses activités comme le footing, la box, l’escalade et je passe pas mal de temps à la salle avec quelques potes. J’ai eu quelques copines, mais nous ne sommes jamais allés bien loin. Ces derniers temps, je suis seul et la seule qui m’attire est, malheureusement, prise.

Pas de réponse et, immédiatement, je m’inquiète. Je me dis qu’elle est peut-être retournée chez-elle. Perdue dans ses pensées, mélangeant ses priorités, se persuadant qu’elle doit retrouver son violent de mari.
Je pose mon sac et commence à attraper mon téléphone lorsque j’entends, comme au matin, des sanglots qui proviennent de la salle de bain. La première pensée qui me vient, merci les médias et les conneries à la télé, c’est Vicky, en larmes et les poignets ouverts, un couteau de cuisine au sol.

Je secoue la tête pour chasser cette vision d’horreur avant de toquer doucement à la porte. Après un petit instant, je recommence, mais je n’obtiens toujours aucune réaction. J’attrape un peignoir propre dans la penderie avant d’entre-ouvrir la porte, restant dans le couloir.

Vicky ! C’est moi, c’est Michael !

J’entre alors, le peignoir tendu devant moi, devant mon visage. L’absence de buée sur le miroir m’indique qu’elle doit baigner dans une eau à peine tiède. J’avance doucement vers la baignoire, tournant la tête à l’opposé du miroir, même si la mousse encore bien présente devrait suffire à dissimuler ce qu’il faut.

Aller, sors de là Vicky, tu vas attraper froid ! Dis-je, terriblement gêné par la situation. Je ne peux pourtant pas la laisser mariner dans de l’eau froide et, vu qu’elle ne m’entend pas… Merde ! J’suis débile ! Elle est pleine de mousse…

Tu devrais te rincer… Précisais-je, m’arrêtant à distance. J’en étais à me demander si je n’allais pas devoir le faire…Si elle ne bouge pas, dois-je déposer le peignoir et le laisser ? Ou dois-je faire ce qu’il faut ?
Rhaaa !


Elsy Lullaby
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Elsy Lullaby
Ven 1 Sep - 1:45

Victoria Beaumont
J'ai 30 ans et je vis à Dijon, France. Dans la vie, je suis courtier en assurance et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.

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Née à Lyon, elle est fille unique. • Passionnée par la danse, elle a 5 ans quand elle prend ses premières leçons de classique. • Elle découvre l'acrobatique ensuite. • Elle s'y consacre alors exclusivement mais apprend également le violon. • Elle a dix-sept ans quand elle tombe amoureuse de Paul, sur les bancs de l'école. • Un jour, Paul a donné un premier coup à sa partenaire. Il s'est excusé. Elle a pardonné. Il a recommencé. • Elle espère toujours que ça ira mieux, cachant ses hématomes avec du maquillage, des manches longues, tout ce qui lui permet de ne pas dévoiler la véritable nature de son compagnon. • Il l'a éloigné de ses amis et s'il pouvait lui faire quitter son job, il ne dirait pas non.
Il faut un moment avant qu’elle ne l’entende et, quand elle réalise sa présence, elle pousse un petit cri en se couvrant avec ses bras, alors même qu’il détourne la tête et brandit un peignoir devant lui, qui ne lui permet pas de voir quoi que ce soit. Se détendant un peu, la jeune femme renifle et se redresse alors en retirant la bonde de la baignoire, avant d’attraper le pommeau pour se rincer. Elle sursaute et pousse un glapissement en réalisant la fraîcheur de l’eau qui s’écoule du pommeau et se réchauffe presque immédiatement. Retirant alors l’excédent de mousse rapidement, elle repose le pommeau à sa place et sort, s’enveloppant dans le peignoir qu’il lui a préparé. Enfin, elle noue celui-ci au niveau de sa taille, se substituant à son regard et rallume l’eau, le temps de rincer la baignoire.

Autour de son visage, des mèches humides s’échappent d’un chignon fait à la vas-vite. Le tableau que lui renvoie le miroir de cette foutue salle de bain lui semble encore pire qu’avant sa douche. Ou est-ce seulement parce qu’elle avait oublié à quoi ressemblait son visage tuméfié, dans ce laps de temps qui a passé ? Peut-être. A moins qu’elle ne réalise, surtout, qu’il ne va rien en louper. Que dans la lumière de cette salle de bain, Michael ne peut voir que l’évidence de ses coups, de sa réalité, de tout ce qu’elle endure depuis des mois, depuis des années, en réalité.

Elle ne dit rien, son regard regardant ses pieds encore mouillés qu’elle n’ose pas poser sur le carrelage. Alors elle attend tranquillement de cesser de goutter pour espérer pouvoir sortir de là, quitter cette proximité gênante avec lui, lui que son regard fuit, par ailleurs. Elle ne sait pas quoi lui dire, depuis ce matin. La peur, la honte… Autant d’émotions qui la bouleversent, qui se pressent dans son petit être. Elle sait ce qu’il a vu, elle sait ce qu’il comprend et, bon sang, elle ne sait pas ce qu’il pense, elle ne peut pas savoir tout ce qui se passe dans sa tête, tout ce qu’il imagine du postulat qui est celui-là. Et ça la terrorise, comme une impression d’être au bord du vide, prête à y tomber, prête à y être jetée, sans pouvoir l’éviter, sans pouvoir rien contrôler. La vérité, c’est que même s’il est son ami, elle a peur. Peur de ce qui peut arriver maintenant.
Edward
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Ven 1 Sep - 9:09

Michael Durand
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Né au Havre, j’ai fait mes études à Paris avant d’enchainer quelques contrats pour finalement être embauché à Dijon. Sportif, je pratique diverses activités comme le footing, la box, l’escalade et je passe pas mal de temps à la salle avec quelques potes. J’ai eu quelques copines, mais nous ne sommes jamais allés bien loin. Ces derniers temps, je suis seul et la seule qui m’attire est, malheureusement, prise.

Un cri, mêlant surprise et gêne probablement, envahie la pièce humide tandis qu’elle porte ses bras à sa poitrine pour se dissimuler. Réfugié derrière le peignoir, je mets tout en œuvre pour ne rien voir que je ne devrais voir.
Alors j’attends, patiemment et silencieusement. J’entends l’eau qui s’échappe de la baignoire puis le pommeau de douche qui se met à cracher. Un couinement retenti, m’informant que l’eau n’est pas encore très chaude. Bien vite, ma collègue est rincée et sort de la baignoire qu’elle prend la peine de rincer après s’être enveloppée dans le peignoir.

J’ai toujours trouvé Vicky mignonne et cela ne change pas, malgré les bleus violacés qui lui ornent le visage. Quelques mèches, refusant de se soumettre au chignon, sont restées collées à sa peau, lui donnant un petit air d’aventurière sortant d’une tempête. Pourtant, la tempête, elle est en plein dedans, j’en suis conscient.
Les manches, amples, du peignoir glissent et dévoilent d’autres marques à ses poignets. Comme pour le reste, je n’en dis rien. Je les ignore alors même qu’elle sait que je remarque.
Je suis certain qu’elle sait que j’ai tout compris et que j’ai vu tous ces sévices. Elle ignore ce que j’en pense, mais elle sait que j’ai compris.

Mon regard se pose sur ses vêtements, étalés au sol et dont certains sont tâchés de maquillage. Alors, je presse une nouvelle fois son épaule, chaleureusement, lui offrant un sourire. Je lui dis que je reviens tout de suite avant de quitter la pièce, tirant la porte derrière moi. Quelques instants plus tard, je dépose, sur le petit meuble à côté de la porte, un t-shirt, un sweat à capuche et un pantalon de jogging trop petit pour moi.

Prend ton temps, je suis dans le salon. Lui lançais-je alors d’une voix douce.


Elsy Lullaby
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Ven 1 Sep - 15:30

Victoria Beaumont
J'ai 30 ans et je vis à Dijon, France. Dans la vie, je suis courtier en assurance et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.

TW violences conjugales physiques/psychologiques

Née à Lyon, elle est fille unique. • Passionnée par la danse, elle a 5 ans quand elle prend ses premières leçons de classique. • Elle découvre l'acrobatique ensuite. • Elle s'y consacre alors exclusivement mais apprend également le violon. • Elle a dix-sept ans quand elle tombe amoureuse de Paul, sur les bancs de l'école. • Un jour, Paul a donné un premier coup à sa partenaire. Il s'est excusé. Elle a pardonné. Il a recommencé. • Elle espère toujours que ça ira mieux, cachant ses hématomes avec du maquillage, des manches longues, tout ce qui lui permet de ne pas dévoiler la véritable nature de son compagnon. • Il l'a éloigné de ses amis et s'il pouvait lui faire quitter son job, il ne dirait pas non.
Sortie de l’eau, la demoiselle s’enveloppe dans un peignoir puis avise ses vêtements éparpillés sur le sol, consciente qu’elle ne peut pas les remettre. Ils sont sales, couverts de fond de teint, sentant la sueur d’une journée passée à ne pourtant rien faire. Elle rougit. Il semble le réaliser lui aussi puisqu’il s’éclipse bientôt, revenant finalement les bras chargés d’un sweatshirt, un jogging et un pantalon, posant le tout sur un petit meuble avant de sortir pour lui laisser un peu d’espace et d’intimité, le temps qu’elle puisse se vêtir. Il n’est pas loin, de toute façon, juste dans le salon. Elle hoche la tête, sans parler, se saisissant du peignoir pour le retirer, avisant les vêtements qu’il a ramené. Précautionneusement, elle ramasse ses affaires sales pour les plier proprement en un petit tas, avant de se saisir du jogging qu’il a ramené pour l’enfiler, malgré l’absence de dessous. Elle ne saurait lui en vouloir de ne pas y avoir pensé, ni de ne pas avoir ce dont elle aurait besoin. Alors elle enfile les vêtements tels quels, passant le t-shirt et le sweat sur sa peau nue avant de prendre ses vêtements sales et sortir de la pièce pour rejoindre le salon. Il est là, comme il l’a dit, installé dans le canapé.

”- Michael ?” l’appelle-t-elle pour la première fois depuis des heures.

Elle ne parle pas davantage, son regard glissant sur les vêtements entre ses mains, qu’elle voudrait pouvoir laver pour les avoir le lendemain, quand il faudra retourner au travail. Elle n’a pas de rechange, ici, alors une machine est la seule solution qui s’offre à elle pour ne pas aller travailler dans le même état qu’elle est maintenant. Elle ne peut pas vraiment se le permettre, ça poserait trop de questions. Quand à Paul quand elle rentrerait…

L’idée qu’elle ne pourra pas aller travailler ne la frappe pas encore, alors même qu’elle n’a pourtant aucun fond de teint sous la main cette fois pour masquer les ecchymoses qui marquent son corps, son épiderme, et qu’une seule nuit de sommeil, aussi réparatrice soit-elle, ne pourra jamais faire disparaître.
Edward
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Ven 1 Sep - 18:44

Michael Durand
J'ai 34 ans et je vis à Dijon, France. Dans la vie, je suis courtier en assurances et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt pas bien.

Né au Havre, j’ai fait mes études à Paris avant d’enchainer quelques contrats pour finalement être embauché à Dijon. Sportif, je pratique diverses activités comme le footing, la box, l’escalade et je passe pas mal de temps à la salle avec quelques potes. J’ai eu quelques copines, mais nous ne sommes jamais allés bien loin. Ces derniers temps, je suis seul et la seule qui m’attire est, malheureusement, prise.

Une petite voix, faible et timide, s’élève depuis l’entrée alors que je consulte un truc sur mon téléphone. Je tourne aussitôt la tête pour voir Vicky, habillée dans une tenue trop grande, mais, au moins, confortable.
Il me vient à l’esprit que, si je n’avais aucun sous-vêtement féminin à lui proposer, j’aurais pu tout de même lui trouver quelque chose pour mettre sous le pantalon. Un boxer, un caleçon, quelque chose. Mais non, je suis un mec, alors je ne pense qu’à une chose à la fois.
Bref !

Je me lève donc, alors qu’elle semble aussi perdue que gênée, ses affaires sales dans les mains.

Oh ! Oui, bien sûr ! M’exclamais-je en me saisissant du tas avant de me tourner vers les toilettes qui faisaient aussi office de buanderie. Je place le tout dans le tambour de la machine avant d’ajouter la lessive et de lancer le programme pour revenir près d’elle. La saisissant par l’épaule, je l’emmène tranquillement vers le salon.
Ses joues sont rouges et ses yeux paraissent toujours sur le point de déborder alors que je la fais asseoir sur le canapé, prenant place à côté d’elle.

Ca va aller Vicky, je suis là et ça va aller. Annonçais-je d’une voix douce en l’entourant de mon bras, l’invitant à se laisser aller contre mon épaule. Qu’elle ait envie de pleurer, de parler, de dormir, peu importe. J’essayais de me montrer aussi rassurant et avenant que possible.
Laisse-toi aller Vicky, laisse sortir, ça restera entre nous, je te le promets. Dis-je tendrement.


Elsy Lullaby
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Dim 3 Sep - 1:58

Victoria Beaumont
J'ai 30 ans et je vis à Dijon, France. Dans la vie, je suis courtier en assurance et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.

TW violences conjugales physiques/psychologiques

Née à Lyon, elle est fille unique. • Passionnée par la danse, elle a 5 ans quand elle prend ses premières leçons de classique. • Elle découvre l'acrobatique ensuite. • Elle s'y consacre alors exclusivement mais apprend également le violon. • Elle a dix-sept ans quand elle tombe amoureuse de Paul, sur les bancs de l'école. • Un jour, Paul a donné un premier coup à sa partenaire. Il s'est excusé. Elle a pardonné. Il a recommencé. • Elle espère toujours que ça ira mieux, cachant ses hématomes avec du maquillage, des manches longues, tout ce qui lui permet de ne pas dévoiler la véritable nature de son compagnon. • Il l'a éloigné de ses amis et s'il pouvait lui faire quitter son job, il ne dirait pas non.
Son nom qui franchit la barrière de ses lèvres est à peine plus qu’un murmure, le premier depuis le début de la journée, le premier depuis qu’il l’a trouvé pleurant dans son cagibi au boulot et qu’elle a tenté de se justifier. Le premier depuis qu’elle sait qu’il sait, depuis qu’elle sait qu’il a parfaitement compris, qu’il n’est pas dupe. Et ça l’angoisse. Ça l’angoisse qu’il sache ce qui se passe, comme elle a parfaitement conscience de ce qui pourrait arriver à Paul. Mais ce n’est pas de sa faute. Elle veut croire, tout du moins, que ça ne l’est pas. Que son compagnon est victime lui aussi de ses problèmes, que tout va finir par s’arranger. Elle le croit depuis longtemps, Victoria. Elle y croit et pourtant, dans le fond, tout au fond, elle commence à désespérer qu’une issue aussi favorable arrive. Peut-être que ça ne sera jamais le cas. Peut-être qu’il ne sera jamais autre chose que l’homme qu’il lui présente ces dernières années. Mais cette idée, elle préfère la repousser, ne pas y penser. La vérité, c’est qu’elle la terrifie.

Il se précipite pour l’aider, attrapant ses affaires sans même paraître gêné et lance un programme en machine pour que le tout puisse être nettoyé et reporté le lendemain. Puis il l’invite à le suivre au salon et s’installe dans le canapé, l’ayant guidé en lui tenant l’épaule. Elle s’y affale plus qu’elle ne s’y assoit et pose ses pieds nus sur le canapé, ramenant ses cuisses contre son buste. Il s’installe à ses côtés, restant simplement tout proche en affirmant que ça va aller. Elle voudrait le croire. Elle voudrait vraiment. Mais elle ne voit pas comment ça pourrait bien aller.

Il se montre patient avec elle, présent, ramenant sa tête sur son épaule pour l’inviter à s’y appuyer et elle se laisse faire en fixant un point invisible sur le mur. Il ne faut pas plus de quelques secondes, de toute façon, pour qu’elle recommence à pleurer. Elle n’avait pas fait grand-chose de plus de toute la journée, de toute façon.
Edward
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Edward
Dim 3 Sep - 14:18

Michael Durand
J'ai 34 ans et je vis à Dijon, France. Dans la vie, je suis courtier en assurances et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt pas bien.

Né au Havre, j’ai fait mes études à Paris avant d’enchainer quelques contrats pour finalement être embauché à Dijon. Sportif, je pratique diverses activités comme le footing, la box, l’escalade et je passe pas mal de temps à la salle avec quelques potes. J’ai eu quelques copines, mais nous ne sommes jamais allés bien loin. Ces derniers temps, je suis seul et la seule qui m’attire est, malheureusement, prise.

Rapidement, après qu’elle eut posé sa tête sur mon épaule, Victoria se met à pleurer. Un étrange sentiment s’empare alors de moi, car, si je m’y attendais, la sentir pleurer sur moi me surprend.
Nous avons toujours été assez proches, pour des collègues, liant assez vite des liens d’amitié. Aussi, la voir ainsi, pleurant à chaudes larmes, cela me faisait mal.
Je ne pouvais rien faire d’autre que de refermer mes bras autour d’elle afin de la rassurer, de former comme un cocon protecteur.

Laisse aller, ça te fera du bien ! Dis-je simplement en caressant son épaule et en posant la tête sur la sienne.

Vicky m’avait rapidement attirée, mais, mariée, j’étais resté à ma place de collègue-ami. Pour autant, la voir dans cet état me serrait le cœur.
Je ne savais pas quoi faire, pas quoi dire, alors je me contentais d’attendre en me montrant doux et patient. Je faisais attention également à où je mettais mes mains, me souvenant que sous ces vêtements amples, il n’y avait pas de sous-vêtements.
Si ce souvenir me fit rougir, par chance, elle ne pouvait le voir. Après tout, je ne cherchais véritablement qu’à prendre soin d’elle et non pas à la draguer. Au vu des circonstances, cela serait mal venu et ce n’était tout simplement pas le moment.

Alors, je serrais mes bras sur elle, lui offrant ma présence comme un refuge et mon cœur comme exutoire.

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