Love isn't soft, like those poets say. ... (avec Gina)
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Gina
Mar 7 Mai 2024 - 23:03
< > Rafaela Dos Santos
J'ai 31 ans et je vis à New York, aux États-Unis. Dans la vie, je suis tueuse à gages et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très bien. -> Brésilienne, a grandi à Rio -> Parle couramment russe, anglais et portugais
- Pas de souci, azucar.
Est-ce qu’elle vient vraiment de le surnommer “sucre” ? Est-ce qu’elle vient vraiment de lui sourire comme si elle flirtait avec ? Est-ce qu’il est vraiment en train de lui faire dépasser des limites qu’elle n’avait jamais eu à se fixer, tant son cœur était jusque-là verrouillé ?
Malheureusement, Rafaela n’a pas le temps d’élucider ces questions avant d’arriver au niveau du vigile de la fête. Elle a tout juste décliné le pseudonyme “Leslinho” en plongeant son regard dans celui de l’homme tatoué qu’il se fige. Sur son visage, elle lit un mélange d’incrédulité et de surprise, qui semblent s’accentuer lorsqu’il pose les yeux sur “azucar”.
Comme elle a appris à le faire dans ce genre de moment, elle bombe le torse, reste stoïque, et ne cille pas lorsque le colosse les met à l’écart de la file, et leur demande d’attendre que le reste des invités soit entrés pour mettre la situation au clair. Paniquer serait déjà avouer. Alors, la Brésilienne, tente, sans un mot, de rassurer son binôme.
Elle doute qu’il en ait vraiment besoin, mais elle plonge tout de même ses yeux dans ceux de son coéquipier, avec un petit signe de tête qui veut dire “ne crains rien, tout va bien se passer”. Tout à coup, elle se sent bête de ne pas lui avoir demandé s’il avait déjà fait des missions d'infiltration, et comment ça s’était passé. La sicaire se promet de se renseigner sur le parcours de l’agent Wallace dès que possible.
Pour l’instant, le calme des deux infiltrés a poussé l’homme de main à baisser la garde. Cependant, toujours déboussolé, l’armoire à glace finit par prévenir son patron, et un quart d’heure plus tard, le duo se retrouve dans le bureau de la tête d’un des cartels les plus puissants du pays, voire du continent.
Avant même qu’il ne dise quoi que ce soit, Rafaela anticipe : - Je sais que vous attendiez un homme, un vrai, grand et musclé. Mais il n’y a pas besoin de corones pour manier les armes et le poison. J’ai choisi ce pseudonyme parce que trop de machos de ce milieu sont incapables de prendre une femme au sérieux, et de comprendre qu’on peut être autre chose que des putes et des maquerelles. Alors oui, je suis bel et bien Leslinho.
Encore une fois, le mensonge est asséné d’une voix posée mais directive, et en tout cas assurément imperméable au doute. A cet instant, Rafaela Lisa Maria Dos Santos n’existe pas, à cet instant, la petite fille effrayée, et la jeune femme parfois fébrile ont été rangées au placard. Ce bureau est en fait un théâtre, et l’ancienne prostituée joue sa propre pièce.
Rafaela est passée en mode “tueuse”.
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Clionestra
Ven 10 Mai 2024 - 21:30
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Se faire appeler « mon sucre », parce que « sucre » tout court ça veut rien dire, l’étonne mais il ne le montre pas. Il fait comme si c’était tout à fait normal. Et il prend son rôle à cœur. Il était censé être l’escorte, surtout sexuelle, de la tueuse en série. Il n’était pas censé être une menace. Alors, il sourit de manière totalement fausse… mais ça, seule la jeune femme pouvait le savoir, en la suivant. Quand il doit faire l’homme inquiet, il joue l’homme inquiet… mais quelque chose se passe quand elle essaie de le rassurer sans un homme. Il avait envie de lui dire qu’il mentait sur son inquiétude et il lui prit la main. Comme si c’était lui qui la rassurait. Et là, tout le monde pourrait comprendre que le gigolo de la femme avait plus de sentiment pour elle qu’il ne le devrait. Cela ne pourrait que l’aider pour la suite. Sauf que ce regard qui lui lança, il n’était pas totalement faux. Il continue de la suivre et il reste proche d’elle. Il jouait parfaitement le petit poussin qui voulait faire semblant d’être un coq alors qu’il était au milieu des loups. Mais il ne laisserait personne toucher à Rafaela. Il lui avait promis de la protéger, donc il le ferait. Même si c’était son corps qui devrait prendre les coups. Après la présentation de la jeune femme, l’homme se leva et machinalement il se mit entre elle et lui.
Mauvaise idée ou bonne idée. N’empêche qu’on lui décocha rapidement un grand coup dans le ventre et il se plia. Il fit en sorte de mettre sa main sur les pieds de la jeune femme et de faire une pression pour lui dire que ça va. Il faisait lui aussi la part de travail.
- Tenez votre chien en laisse, précisa l’homme qui venait de le frapper. On vous aura à l’œil.
Un autre homme s’approcha alors que Hunter était à nouveau debout entre les deux. Il leur lança un regard de haine et de semi-peur. Il n’avait pas peur d’eux, mais leur faire croire suffit à avoir un commentaire déplacé sur le fait que la « femme » avait plus de corones que l’homme dans cette histoire. Hunter serra à peine les dents avant de se retourner.
- Désolé, mi amor. Je n’aime pas qu’on te menace, fit-il assez bas pour faire une connivence mais assez fort pour que l’homme qui est resté derrière la porte pour les surveiller l’entends.
En théorie… Il ne fallait faire aucun doute dans la tête des hommes que Hunter était vraiment le petit toutou à Rafaela… Il se pencha pour cacher sa tête dans son cou, comme le ferait un amant qui veut la proximité de sa partenaire. Il souffle à peine dans son cou… Il a envie de l’embrasser. Ce n’était pas faux, là. Il reste là une seconde avant de remonter ses yeux vers elle.
- Je ferais en sorte de t’amuser ce soir, pour me rattraper !