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LE TEMPS D'UN RP

La honte n'est pas là où elle devrait être ! [PV Lullaby] +18

Edward
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Edward
Mar 29 Aoû - 23:04
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation
Michael, salarié d’une société de courtage en assurances depuis plusieurs années, il a toujours eu de bons rapports avec ses collègues. Tout particulièrement avec l’une d’elles, qu’il trouve charmante et amusante et, avec qui, il a pris l’habitude de manger régulièrement. Jusqu’à ce jour où il remarqua que quelque chose n’allait pas. Mais alors, pas du tout !

TW : violences conjugales

Contexte provenant de Lullaby
Edward
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Edward
Mar 29 Aoû - 23:04

Michael Durand
J'ai 34 ans et je vis à Dijon, France. Dans la vie, je suis courtier en assurances et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt pas bien.

Né au Havre, j’ai fait mes études à Paris avant d’enchainer quelques contrats pour finalement être embauché à Dijon. Sportif, je pratique diverses activités comme le footing, la box, l’escalade et je passe pas mal de temps à la salle avec quelques potes. J’ai eu quelques copines, mais nous ne sommes jamais allés bien loin. Ces derniers temps, je suis seul et la seule qui m’attire est, malheureusement, prise.

C’était une douce journée ensoleillée de mai qui démarrait. J’avais attaqué par une petite course à pied avant de prendre une douche et un petit déjeuner, puis je m’étais rendu au bureau, comme chaque jour.

J’aimais bien le boulot. Les collègues étaient sympas et globalement, on était tous dans la même tranche d’âge alors, parfois, on se marrait bien. Vu qu’on formait une bonne équipe, les résultats étaient là et, de fait, la direction était satisfaite. Cela signifiait plus de liberté, plus de primes et une bonne ambiance de travail.
Un détail m’intrigua cependant ce matin-là.
Il était neuf heures passées et Victoria n’était toujours pas là où, en tout cas, pas à son poste. Je vérifiais mon téléphone, car, comme nous nous entendions très bien, il lui arrivait de me prévenir d’un retard, mais là, rien.
Je vérifiais sur le planning, dès fois que j’ai oublié qu’elle avait prévu une absence pour cette date, mais là encore, rien.

Sous couvert d’aller me chercher une boisson au café d’à côté, j’arpentais rapidement les couloirs, vérifiais à l’imprimante mais je ne voyais personne.
C’est en revenant vers mon bureau que j’entendis un bruit provenant de la remise, plus qu’un bruit, on aurait dit un sanglot.
Un peu alarmé, j’ouvrais doucement la porte pour trouver ma collègue, dans le noir et en larmes.

Oh merde ! M’exclamais-je en allumant la lumière et en laissant la porte se refermer derrière moi. Victoria, est-ce que ça va ?

Question pertinente du point de vu du sens, mais parfaitement stupide au niveau du choix des mots. Non, à l’évidence, ça ne va pas !

Elsy Lullaby
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Elsy Lullaby
Mer 30 Aoû - 0:42

Victoria Beaumont
J'ai 30 ans et je vis à Dijon, France. Dans la vie, je suis courtier en assurance et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.

TW violences conjugales physiques/psychologiques

Née à Lyon, elle est fille unique. • Passionnée par la danse, elle a 5 ans quand elle prend ses premières leçons de classique. • Elle découvre l'acrobatique ensuite. • Elle s'y consacre alors exclusivement mais apprend également le violon. • Elle a dix-sept ans quand elle tombe amoureuse de Paul, sur les bancs de l'école. • Un jour, Paul a donné un premier coup à sa partenaire. Il s'est excusé. Elle a pardonné. Il a recommencé. • Elle espère toujours que ça ira mieux, cachant ses hématomes avec du maquillage, des manches longues, tout ce qui lui permet de ne pas dévoiler la véritable nature de son compagnon. • Il l'a éloigné de ses amis et s'il pouvait lui faire quitter son job, il ne dirait pas non.
Paul était en colère. A vrai dire, il l’était toujours, il n’était donc pas bien étonnant qu’il le soit mais, ce matin, il l’était particulièrement. Suffisamment pour lui crier dessus - comme souvent - sans qu’elle ne comprenne vraiment la raison de tout ce drame. Officiellement, elle était une empotée qui lui avait servi un café trop chaud. Mais elle ne savait pas ce qui avait pu le mettre dans un état pareil pour qu’il soit de si mauvaise humeur dès le réveil. D’ordinaire, le matin, il était plutôt calme, elle était plutôt tranquille. Pas aujourd’hui. Aujourd’hui avait été terrible et elle avait dû prendre un peu plus de temps dans la salle de bain pour essuyé ses larmes, arranger son maquillage et, surtout, remettre un peu de fond de teint sur son épiderme, cachant les stigmates d’une vie de couple moins idyllique qu’elle ne le laisse croire.

Huit heures trente. Arrivant à son poste, elle n’a ni le temps de saluer ses collègues, ni celui de poser ses affaires. Elle a à peine eu le temps de pointer au niveau du tableau des arrivées du personnel qu’elle reçoit un message de son compagnon. Un message qu’elle s'empresse d’aller lire plus loin, se réfugiant dans une sorte de placard pour être tranquille tandis que son cœur bat la chamade et que son corps tremble. Elle ouvre le message en retenant son souffle, parcourant ces lignes d’un air horrifié. Des insultes, des menaces, comme souvent. Paul est agacé qu’elle soit venue travailler. Elle le sait, il préférerait qu’elle reste à la maison, qu’elle ne bouge pas. Qu’elle reste comme un oiseau en cage. Mais elle ne peut s’y résoudre. Son travail, c’est encore le dernier lien qu’elle conserve avec le monde, le vrai. Son dernier rempart contre la réalité de son existence. A bien y regarder, ces dernières années, elle a perdu un peu tous ses repères, ses proches. Ses amis ne la fréquentent plus, à moins que ce ne soit elle qui n’ait cessé d’envoyer des messages, petit à petit, bercée par les manipulations perfides d’un partenaire toxique.

Elle s’écroule, elle pleure, ramène ses genoux contre sa poitrine, cache son visage dans ses genoux. Elle voudrait dormir, ne plus penser, ne plus lire ça, ne plus souffrir. Disparaître. Elle voudrait ne plus rien sentir, ne plus rien ressentir, surtout. Goûter une paix salutaire. Mais elle ne peut pas. Et elle sursaute comme la porte s’ouvre à la volée, lui révélant le visage de Michael, un collègue, un ami. Précipitamment, elle essuie ses joues, hoche la tête, se pare d’un sourire.

“- Oui ! Oui, oui, ça va je… Je suis juste un peu fatigué, c’est tout.” ment-elle.
Edward
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Edward
Mer 30 Aoû - 9:35

Michael Durand
J'ai 34 ans et je vis à Dijon, France. Dans la vie, je suis courtier en assurances et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt pas bien.

Né au Havre, j’ai fait mes études à Paris avant d’enchainer quelques contrats pour finalement être embauché à Dijon. Sportif, je pratique diverses activités comme le footing, la box, l’escalade et je passe pas mal de temps à la salle avec quelques potes. J’ai eu quelques copines, mais nous ne sommes jamais allés bien loin. Ces derniers temps, je suis seul et la seule qui m’attire est, malheureusement, prise.

Le mensonge est palpable.
Sa réponse est tout aussi stupide que ma question.
Non, à voir ta tête ma belle, ça ne va pas. C’est que je veux lui rétorquer mais cela ne l’aidera pas. Aussi, je me contente d’approcher doucement pour m’accroupir à côté d’elle, levant les yeux sur elle.
Alors, je fronce les sourcils. Sur sa joue, là où le maquillage trempé de larme à fuit sur sa manche, un bleu.
Cela arrive à tout le monde de se cogner, mais se cogner la joue est presque impossible. On se cognerait le nez, le front, les tempes éventuellement, mais la joue, non.
Je repense à la formation de sensibilisation aux mal-être que le boulot avait organisé quelques mois plus tôt et baissant les yeux, j'aperçois son téléphone qui dépasse sous ses jambes.

Je n’ai pas besoin de lire le message complètement, car, de là où je suis, j'aperçois deux informations qui sont suffisantes. L’expéditeur, “Chéri” et le mot “salope”, dans le corps du message.
Alors, je crains d’avoir compris. Une colère monstrueuse se mets à bouillonner en moi tandis que je passe amicalement un bras autour de ses épaules.

J’essaie de me souvenir de ce qu’il convient de faire dans ce genre de situation et, tout ce dont j’arrive à me souvenir, c’est que l’urgence est de la soustraire à ce conjoint violent et brutal.

Cela fait longtemps ? Demandais-je en pointant son téléphone du doigt.
Elsy Lullaby
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Mer 30 Aoû - 12:38

Victoria Beaumont
J'ai 30 ans et je vis à Dijon, France. Dans la vie, je suis courtier en assurance et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.

TW violences conjugales physiques/psychologiques

Née à Lyon, elle est fille unique. • Passionnée par la danse, elle a 5 ans quand elle prend ses premières leçons de classique. • Elle découvre l'acrobatique ensuite. • Elle s'y consacre alors exclusivement mais apprend également le violon. • Elle a dix-sept ans quand elle tombe amoureuse de Paul, sur les bancs de l'école. • Un jour, Paul a donné un premier coup à sa partenaire. Il s'est excusé. Elle a pardonné. Il a recommencé. • Elle espère toujours que ça ira mieux, cachant ses hématomes avec du maquillage, des manches longues, tout ce qui lui permet de ne pas dévoiler la véritable nature de son compagnon. • Il l'a éloigné de ses amis et s'il pouvait lui faire quitter son job, il ne dirait pas non.
Elle ment, évidemment, éhontément, comme elle le fait toujours. Comme elle a appris à le faire depuis que son compagnon se comporte avec elle comme le dernier des salauds. Comme elle a appris à le faire depuis qu’il a donné le premier coup, depuis qu’elle lui pardonne ses dérives encore et encore. Elle ment, comme si elle pensait pouvoir vraiment emporter son secret dans la tombe, une tombe qu’elle pourrait rencontrer plus vite que prévu, beaucoup plus vite, au contact d’un mari violent. Elle ne le sait que vaguement mais croit toujours qu’il peut changer. Que ce n’est pas de sa faute, qu’il est stressé, qu’il a des problèmes au travail, qu’il fait de son mieux. Non, bien sûr. Mais elle veut y croire. Elle veut surtout croire que sa vie n’est pas si minable et désespérée qu’il y paraît. Croire qu’il pourra un jour changer.

Michael n’est pas dupe et, passant un bras sur ses épaules en réalisant ce qu’il se passe, ce qui lui arrive comme son maquillage a coulé, révélant quelques bleus qu’elle porte sur son épiderme, il demande depuis combien de temps ça dure. Elle tourne vers lui une tête choquée, ne comprenant pas ce qu’il veut dire, jusqu’à suivre son regard sur le téléphone dont l’écran est allumé sur le dernier message de son mari. Elle s’empresse de l’attraper, de l’éteindre, de nier, encore, tout ça. Elle essuie ses joues plus vigoureusement, essayant de retirer les traces de mascara qu’elle ne voit pourtant pas.

”- C’est rien. C’est… Il parle d’une collègue de travail qui est insupportable, dans sa boîte.” ment-elle en pensant à la dénommée Cassandra dont il s’est plaint une ou deux fois, tout en ignorant qu’il la saute, en réalité. ”C’est rien.”

Elle souffle, essaie de se ressaisir. Elle ne peut pas lui dire la vérité, elle ne peut pas lui révéler ce qu'elle vit vraiment, c'est tout simplement au-dessus de ses forces. Elle ne peut pas faire ça à son mari, non plus. Elle sait qu'il ne se rend pas compte de ce qu'il fait. Elle sait que dans le fond, il ne veut pas lui faire de mal. Paul est seulement préoccupé, irritable mais... ça va aller. Elle se fourvoie, bien sûr. Mais dans son esprit, c'est une réalité. Une certitude.

"- On devrait aller travailler, ils vont se demander où on est passé !"

Elle essaie de fuir la conversation comme elle peut. Retourner travailler semble être un bon prétexte, même si elle ne peut pas se permettre d'y retourner sans un passage aux toilettes, d'abord, histoire de s'assurer que son masque n'est pas en train de craqueler. Pourtant, c'est exactement ce qu'il a fait.
Edward
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Edward
Mer 30 Aoû - 13:25

Michael Durand
J'ai 34 ans et je vis à Dijon, France. Dans la vie, je suis courtier en assurances et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt pas bien.

Né au Havre, j’ai fait mes études à Paris avant d’enchainer quelques contrats pour finalement être embauché à Dijon. Sportif, je pratique diverses activités comme le footing, la box, l’escalade et je passe pas mal de temps à la salle avec quelques potes. J’ai eu quelques copines, mais nous ne sommes jamais allés bien loin. Ces derniers temps, je suis seul et la seule qui m’attire est, malheureusement, prise.

Cet air choqué ne prend pas et la vitesse à laquelle elle fait disparaitre son téléphone confirme plus encore mes craintes. Cependant, elle ne chasse pas mon bras et ses larmes prouvent qu’elle me ment encore.
Je ne dis rien sur l’instant, feignant de porter un intérêt à son explication foireuse. Je la laisse respirer, sécher ses larmes une fois de plus, se calmer.

Finalement, je prends la voix la plus douce que j’ai.

Vicky ! Je ne suis pas là pour te juger, je suis ton ami. Ce n’est pas la façon dont il parle d’une de ses collègues qui te met dans cet état.

Je m’assois finalement, écrasant au passage l’idée d’aller bosser dans l’immédiat.

Ce n’est pas la fatigue qui t’a donné ces bleus non plus…

Ca craint ! Ce genre de situation où il faut soustraire une personne en danger de son conjoint violent, ça craint. Pourquoi ? Parce que, bien souvent, la victime aime, ou pense aimer encore, le salopard qui la maltraite. Du coup, en voulant aider, on peut rapidement se faire jeter.

Écoute-moi Vicky, je ne vais pas te faire un discours sur ta situation et sur ce que tu vis, dans le fond, je n’en sais rien. Simplement, vient chez-moi, tu vas pouvoir te reposer, réfléchir tranquillement, je ne t’embêterai pas.

Je raffermissais ma prise sur ses épaules dans une accolade purement amicale.

J’imagine qu’il a des problèmes et qu’il souffre aussi beaucoup, il a besoin d’aide, mais tu dois te reposer pour pouvoir le lui apporter. OK ?

Entrer dans la façon de penser de la victime était, à ce qu'il parait, le meilleur moyen de les aider dans un premier temps. Il y avait cependant un point sur lequel elle avait raison, les collègues allaient finir par s’inquiéter.

J’envoyais donc un message à la directrice de l’agence pour lui expliquer que Victoria n’était pas bien et que je la ramenais chez-elle. Je n’expliquais évidemment pas ce que j’avais découvert ni le fait que ce n’était pas chez-elle que je comptais l’emmener.
Inutile de faire jaser.
Je me relevais donc et lui tendais la main.

Aller vient avec moi, ne t'inquiète pas pour le boulot et les collègues, je gère. Je te ramène chez-moi et je reviens bosser. Dis-je en attendant une réaction de sa part.


Elsy Lullaby
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Elsy Lullaby
Mer 30 Aoû - 19:52

Victoria Beaumont
J'ai 30 ans et je vis à Dijon, France. Dans la vie, je suis courtier en assurance et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.

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Il ne la juge pas, il est son ami, elle en a conscience mais… Il y a des choses que l’on ne peut tout simplement pas dire, même à un ami. En tout cas, pas dans son cas. Dans son cas, elle ne peut pas mettre son mari en porte-à-faux avec le reste du monde. Elle sait que les conséquences pourraient être… Non, elle préfère ne pas y penser, préfère ne pas l’imaginer. Elle ne peut tout simplement pas prendre ce risque, ne peut tout simplement pas faire ça à son mari. Bien sûr, Paul a ses travers. Paul n'est pas l'homme idéal qu'elle a cru qu'il était pendant des années, mais ça ne veut pas dire pour autant qu'elle ne l'aime plus. Loin de là. C'est bien son drame, d'ailleurs. Si elle ne l'aimait plus, ce serait beaucoup moins difficile à vivre. Elle pourrait sans doute faire ce qu'il faut pour se débarrasser de l'emprise de son mari. Mais elle n'en est pas capable.

"- Mais je…"

Évidemment, elle essaie de se défendre, elle essaie de nier. Elle essaie de faire croire qu'elle n'a pas menti mais évidemment Michael n'est pas dupe, il se rend bien compte que la jeune femme lui ment et que le SMS qu'il a aperçu ne pouvait pas parler d'une collègue de travail. Ce n'était pas ça qui aurait pu mettre la jeune femme dans un tel état, pas plus que la fatigue qu'elle a prétendu ressentir et qu'elle a accusé d'être responsable de ses larmes. Mais ce n'est pas cette fatigue qu'elle ressent pourtant bel et bien qui lui a donné ces bleus, c'est évident.

Il ne va pas lui faire un long discours sur sa situation et sur ce qu'elle vit parce que, comme il le reconnaît, il ne sait rien de tout ça, mais il invite à venir chez lui, à se reposer, à réfléchir tranquillement. Il veut bien croire que Paul a des problèmes et qu'il souffre lui aussi, mais il affirme que pour l'aider, elle a besoin de se reposer. Il n'a pas tort, elle ne se souvient pas de la dernière fois où elle a pu bien dormir, vraiment bien dormir. Il est évident que dans sa situation, elle ne peut rien faire pour Paul, qu'elle ne lui est d'aucune utilité. D'ailleurs, c'est exactement ce qu'il ne cesse de dire ces derniers temps lorsqu'il est en colère. Qu'elle est stupide, qu'elle ne sert à rien, seulement à lui donner des ennuis et qu'elle devrait rester à la maison, comme une femme respectable, à s'occuper de son compagnon.

"- Je… tu… tu es sûr ?" elle essuie ses joues. "Il a peut-être besoin de se reposer, c'est vrai, et moi aussi mais… il n'aime pas que je passe du temps avec… des hommes et… ça risque de le contrarier bien plus encore ?"
Edward
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Mer 30 Aoû - 23:17

Michael Durand
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Né au Havre, j’ai fait mes études à Paris avant d’enchainer quelques contrats pour finalement être embauché à Dijon. Sportif, je pratique diverses activités comme le footing, la box, l’escalade et je passe pas mal de temps à la salle avec quelques potes. J’ai eu quelques copines, mais nous ne sommes jamais allés bien loin. Ces derniers temps, je suis seul et la seule qui m’attire est, malheureusement, prise.

Je lui souriais alors que la situation me donnait envie de crier, de hurler même. Mais cela ne l’aiderait pas et ne m’aiderait pas à l’aider.
Alors je souriais avec sincérité, laissant s’exprimer seulement l’homme qui lui voulait du bien.

Oui, je suis sûr Vicky. Assurais-je alors qu’elle cherchait à se convaincre que l’idée n’était pas forcément bonne.

Tu as besoin de te reposer pour pouvoir l’aider et lui, il a besoin de se reposer pour traiter son mal-être. En ce moment, il est contrarié quoi que tu fasses, non ? Même si j’étais une femme, il serait contrarié que tu ne rentres pas. Mais aujourd’hui, tu as besoin d’une journée pour toi, d’une nuit au calme où tu n’as rien à gérer. Tu verras que cela en vaut le coup. Demain, tu seras plus reposée, plus sereine. Alors, tu pourras l’aider à faire face à ses problèmes.

En théorie, lui faire prendre conscience de ses besoins ne suffisait pas, il fallait aussi lui faire imaginer que si elle ne prenait pas soin d’elle, elle risquait d’aggraver la situation de son mari.
C’est affreux, oui, mais dans ce genre de situation, pour sauver une victime de violence conjugale, il faut être un manipulateur doué. Par chance, mon boulot, c'est de vendre des assurances. Aller trouver, même chez mes confrères les plus réglos, quelqu’un qui n’a pas appris à manipuler dans ce métier !

Tu sais Victoria, telle que je te vois là, tu ne pourrais pas l’aider de toute façon, ton épuisement risquerait de mener à plus de complications pour lui. Ce n’est pas ce que tu veux, si ?

“Ding” fit mon téléphone. La directrice comprenait et me laissait faire l’aller-retour.

Je me relevais alors, lui tendant la main.

Aller ! Viens, je t’assure que c’est le mieux à faire.

Elsy Lullaby
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Jeu 31 Aoû - 2:04

Victoria Beaumont
J'ai 30 ans et je vis à Dijon, France. Dans la vie, je suis courtier en assurance et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.

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Elle a besoin de se reposer, affirme-t-il, pour pouvoir ensuite aider Paul qui a lui-même besoin de se reposer pour traiter son mal-être, d'après lui. Michael parle très justement de la situation, soulignant que son compagnon était probablement toujours très contrarié ces derniers temps, quoi qu'elle fasse. C'est vrai, elle ne peut pas lui donner tort. Qu'elle rentre ou qu'elle ne rentre pas, dans tous les cas, Paul risque d'être désagréable avec elle, d'être en colère. Si elle n'est pas là, il sera en colère qu'elle ait découché et l'accusera probablement d'avoir un amant. Ce ne serait pas la première fois. Et si elle rentre, il trouvera bien une autre raison d'être agacé. Mais l'idée de ne pas rentrer chez elle l'angoisse. Aller dormir chez Michael lui donne l'impression de faire quelque chose de mal. Il est vrai qu'elle a besoin de calme pour pouvoir réfléchir et aussi d'une bonne nuit de sommeil, il a parfaitement raison là-dessus. Mais peut-être qu'elle pourrait faire ça chez elle ? Est-ce qu'elle a vraiment besoin d'aller chez Michael pour ça ? D'un autre côté, si elle se repose elle pourra peut-être aider son compagnon à aller mieux ensuite, comme l'affirme Michael. Est-ce que c'est possible ? Est-ce qu'il a raison ? Est-ce que les choses peuvent se passer aussi simplement qu'il le dit ? Elle l'ignore.

Victoria se mord la lèvre inférieure, hésite, mais, rapidement, Michael appuie là où ça fait mal. Dans l'état où elle est, elle ne peut rien faire pour Paul, elle ne peut pas l'aider et, pire, elle pourrait générer des complications supplémentaires. Elle pourrait favoriser le conflit. C'est ce qui se passe aujourd'hui. Il était énervé en se levant et elle n'avait pas été capable de l'aider, de le calmer. Elle ne l'avait pas non plus été les dernières fois. C'est difficile à encaisser. Mais elle réalise qu'il a raison. Que dans sa situation, le mieux qu'elle puisse faire pour son partenaire, c'est d'aller dormir. Une fois reposée, elle pourra lui venir en aide. Elle pourra l'aider à aller mieux à son tour.

"- D'accord."

Il lui tend une main pour l'aider à se redresser et elle la saisit, se hissant sur ses jambes avant de le suivre hors du cagibi tandis qu'il l'entraîne vers la sortie du bâtiment, en direction de sa voiture. Elle s'installe bientôt sur le siège passager, regardant le paysage extérieur sans un mot alors que ce dernier défile à mesure qu'ils se rapprochent du domicile de Michael.
Edward
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Jeu 31 Aoû - 17:08

Michael Durand
J'ai 34 ans et je vis à Dijon, France. Dans la vie, je suis courtier en assurances et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt pas bien.

Né au Havre, j’ai fait mes études à Paris avant d’enchainer quelques contrats pour finalement être embauché à Dijon. Sportif, je pratique diverses activités comme le footing, la box, l’escalade et je passe pas mal de temps à la salle avec quelques potes. J’ai eu quelques copines, mais nous ne sommes jamais allés bien loin. Ces derniers temps, je suis seul et la seule qui m’attire est, malheureusement, prise.

Elle était restée silencieuse durant tout le trajet, pensive ou renfrognée, je ne savais pas trop et j’avais respecté son silence. Elle vivait un moment terriblement difficile et il allait falloir faire preuve de patience pour la sortir de là.
C’était déjà une petite victoire qu’elle ai accepté de venir chez-moi. La convaincre de prendre une journée, une soirée et une nuit rien que pour elle, c’était le début mais c’était déjà bien. Je garais ma voiture sur ma place de parking avant de la conduire, par l’ascenseur, jusqu’à mon appartement au troisième étage.
J’ouvrais la porte et la laissais entrer avant de refermer derrière moi.

Je possédais un beau quatre pièces dont l’entrée donnait dans un salon vaste et lumineux. Un coin salon, avec un sofa, deux fauteuils et une table basse faisant face à une bibliothèque pleine de livres, de BD et de disques. De l’autre côté, un coin salle à manger avec une grande table et ses chaises ainsi qu’un vaisselier. La salle à manger donnait sur une cuisine ouverte, séparée par un bar. Dans l’entrée, il y avait des toilettes ainsi qu’une salle de bain avec baignoire.
Cet appartement formait l’angle d’un immeuble et offrait trois chambres. L’une d’elle, possédant sa propre salle de bain avec douche, était la mienne. Une autre faisait office de salle de cinéma, avec grand canapé, écran géant et enceintes au poil. La dernière faisait office de bureau et de petite salle de sport pour les mauvais jours.

Si tu veux te rafraichir ! Dis-je en lui ouvrant la porte de la salle de bain. Je pris une serviette propre sur l’étagère pour la poser à côté du lavabo. J’ajoutais un gant de toilette, dans le cas où elle souhaite se débarrasser de son maquillage. Je t’attends dans le salon, prend ton temps. Concluais-je en souriant avant de fermer la porte.

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