J'ai 18 ans et je vivais à Konoha, avant de m'enfuir à Suna. Dans la vie, je suis agent de liaison et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma timidité, j'ai avoué mon amour à l'homme que j'aime trop tard et j'ai fuis. → Considérée comme une ratée dans sa jeunesse → Elle est un pisteur qualifié. → Connait le ninjutsu médical. → Possède le Byakugan → Technique du Juken, du poing souple. → Souplesse nature. → Invente les 64 poings du Hakke protecteur → Utilise les techniques aqueuses. → Son loisir c'est l'oshibana, art japonais qui consiste à créer des images avec des fleurs pressées.
Hinata laisse Kankuro. Non sans lui avoir sourit une nouvelle fois. Elle avait bien sûr noté l’invitation et espérer avoir le courage de faire tout ça. Elle ne se pose pas plus de question sur le pourquoi du comment …. Et, elle, elle n’a aucune petite allusion sexuelle sur son corps. Elle est loin de tout ça. Personne ne s’intéresse jamais à elle dans ce sens là. Une vraie Hyuga … Elle rentre dans sa chambre. Se demande si Kankuro va voir la tête de poupée dont elle a coloré les lèvres de ses doigts. Rougit de sa bêtise. Elle n’avait jamais touché les lèvres d’un homme comme ça. Oh, elle avait déjà dû plaquer ses mains sur la bouche de Kiba pour qu’il se taise, mais pas comme ça. C’était étrange. Loin de Konoha, elle se sentait différente. Toujours la princesse Huyga mais mieux. Plus … libre. Loin de Konoha … et de Naruto. Elle l’entend quand il parle de démaquiller et n’a pas le temps de sortir emmitoufler dans sa serviette (blanche) qu’il est déjà parti. Dommage. C’est vrai qu’elle a essayé sous la douche de l’enlever sans succès. Elle lui envoie un petit sms. « Merci ». Cette fois ci, seulement pour le démaquillant, mais pour tout, en vrai. Elle se permet un autre message « Bonne nuit ». Elle se démaquille comme il faut, restant nue parce que se sentant à l’aise pour une fois dans une demeure, avant de passer sa chemise de nuit. Elle soupire d’aise et met les habits de Kankuro dans un coin pour pouvoir lui rendre une fois qu’elle les aura laver. Elle s’endort. Et elle rêve de Naruto. Et elle déteste ça.
Le matin, elle se réveille aux aurores, avant tout le monde peut-être. Naruto dans un cauchemar trop vivace dans son esprit. Elle s’habille, met de la crème solaire qui rentre directement dans sa peau et elle saute à travers la fenêtre de Kankuro pour pouvoir se promener. Elle l’avait fait hier avec lui. Et elle était si discrète que personne n’oserait lui faire remarquer que les escaliers servent à ça. Habillé plus sombrement, elle avait laissé toutes ses affaires de ninja dans sa chambre. Elle voulait juste profiter d’une vie civile. Un pull violet clair, un jean bleu clair, elle a chaud avec sa casquette.
- Hé ! Hé toi ! La ninja de Konoha !
Hinata se retourne pour tomber sur Ayaka, la vendeuse de la veille. Elle lui dit de venir. Qu’elle a une tenue PAR-FAITE pour elle. Hinata la suit. Elle essaie la tenue, se sent étrange alors qu’elle se regarde dans le miroir. Ayaka pose des questions sur Kankuro, auxquelles Hinata réponds sincèrement, ne comprenant pas pourquoi la dernière question était « mais alors, il a vu ton lit ou toi le sien ? ». Non. Il la déposait devant la porte. Elle se tourne et se regarde dans le miroir. Dit qu’elle va se changer avant qu’Ayaka lui dise de rester comme ça. Elle allait mourir avec un jean. Hinata la remercie, remet de la crème sur sa peau nouvellement exposé et sourit en sortant du magasin. Elle se sent … heureuse. Pas elle-même. Etrange. Flottant au-dessus, loin. Il n’y a pas de clan, pas de Naruto, pas de pression. Pas de Kiba, ça ça lui manque. Pas de Shino, ça aussi ça lui manque. Mais le manque passe après le bonheur de pouvoir respirer.
Maintenant habillé d’un croc top, violet, avec une jupe, violette, elle a l’impression que ses chaussures font tache dans la tenue. Elle n’avait jamais compris Ino qui assortissait tous ses habits avant aujourd’hui. Elle parti s’acheter des bottines, violet foncé et elle sourit en s’amusant et en respirant. Elle se sentait … bien. Simplement bien.
Elle finit de visiter achète de quoi faire des cadres en fleurs et rejoint la salle commune. Elle y reste, une partie de la journée à découper des tiges des fleurs, à insuffler son chakra à l’intérieur et à monter un petit décor. Elle avait envie de faire un cadeau à Ayaka pour la tenue, même si elle avait dû la payer, elle l’avait faite pour elle. Elle sourit doucement en s’occupant de tout ça. Une petite partie de son esprit se dit, comme la veille, qu’elle aimerait être amoureuse. Et comme la veille, elle se dit qu’elle pourrait facilement tomber amoureuse du premier homme qu’elle verrait, s’il est gentil et bon. Et comme la veille, ou après cette réflexion Kankuro l’avait percuté, la porte s’ouvrit sur Gaara.
Elle papillonna des yeux. Le Kazekage était là en personne. Elle se lève, laisse ses plantes sur la table pour se rapprocher aussi et ne pas paraître irrespectueuse. La famille Huyga était beaucoup de chose, mais certainement pas irrespectueux. Elle se surprend à sa manière de l’appeler. Hinata. Directement. Elle relève son buste qu’elle avait plié dans une révérence avant de faire un sourire simple et amical. Pas un rire. Les rires c’étaient bruyants et il fallait les cacher. Un sourire, ça passe.
- Bonjour Kazekage.
Elle ne sait pas du tout si elle doit l’appeler Gaara ou non. Elle ne sait pas si elle doit être familier ou pas. Parce que Kankuro était tout de même très familier et nature peinture. Elle le regarde, observe son visage qu’elle connaissait comme « un monstre ». Il était en réalité très beau. Comme son frère, il avait un visage fin, des traits précis et quelque chose dans le regard, ou la forme de ce regard, qui donnait l’impression qu’on était protégé. Son mot « amour » sur le front, attirait son regard sans pouvoir s’en empêcher. La question la surprit et elle fait un faible sourire. Ok. Donc, discussion amicale. Pas professionnelle. Elle pouvait faire ça… Surtout que lui faisait l’effort de venir la voir, alors …
- Oui… oui… Je … Je n’avais pas de … de … habits pour la météo. Alors j’ai fais des achats et acheté des fleurs, Kuro m'a dit que vous aimiez les fleurs aussi, dit-elle en montrant fièrement son accoutrement avant de se pincer délicatement les lèvres.
Qu’est-ce qu’il s’en fou de savoir si elle a des habits adéquates, sérieusement ? Surtout qu’elle était toujours habillé en blanc ou en violet claire … Même sa culotte, mais ça, seul Kankuro le savait … et ce souvenir fit naître une teinte rose sur ses joues. Elle ne remarque même pas avoir donné le surnom qu'elle a choisi à Kankuro sans le vouloir. Parce qu'elle pensait à ses culottes. Mince.
- J’ai hâte de commencer à travailler, tout de même, reprit-elle après avoir placé sa main devant sa bouche pour cacher sa gêne.
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HATAKE
Dim 17 Sep - 17:40
Gaara de Suna
J'ai 18 ans et je vis à Suna, au pays du vent. Dans la vie, je suis Kazekage et l'ancien hôte d'Ichibi et je m'en sors plutôt bien.
Est-il nécessaire de préciser que Gaara n'a JAMAIS eu de conversation triviale avec quelqu'un d'autre que Kankuro et Temari ? Et qu'en plus, il est davantage spectateur de leurs conversations triviales que réel participant. Sans doute que non. Le champion des relations sociales, le kazekage. C'est même de notoriété publique, haha. Il ne réagit pas (de manière générale il ne réagit pas, ou pas beaucoup, de toute façon, erm) quand elle l'appelle par son titre. Tout le monde a vite pris le pli. Comme s'il allait les mettre en pièces s'il ne le faisait pas. Il s'en fout. La réalité. Mais d'un autre côté, c'est une marque de reconnaissance, enfin il espère. Alors ça lui va. Mais Hinata n'est pas de Suna. Alors peu importe comme elle l'appelle. Enfin. Dans la limite du raisonnable bien sûr.
"Kuro ?"
Gaar d'avance dans la pièce, répétant le prénom que la jeune femme vient de lui donner, ne voyant pas de qui elle parle. Et puis, va savoir pourquoi son cerveau fait la liaison de cette façon là, mais en regardant l'accoutrement que la jeune femme lui montre, et ses jambes nues, II comprend qu'elle parle de Kankuro.
"Ah oui. Kuro et Hina. Vous vous entendez bien, donc."
Il pense à voix haute. Les deux se donnent déjà des surnoms visiblement. C'est une marque d'affection. Il lui semble. Bien. Enfin c'est bien qu'ils s'entendent bien. Pour elle. Et pour son frère aussi, oui. Gaara s'approche des fleurs qu'Hinata, observe son travail sur la table mais se passe de tout commentaire. A propos des fleurs. Son frère, il pourrait passer la journée à le commenter. Un drôle d'oiseau, Kankuro.
"Il est du genre expansif, alors je ne savais pas trop … J'ai un souvenir de toi plus réservée."
Le souvenir qu'il avait d'Hinata ? Quasiment aucun. Si ce n'est le combat avec son cousin qui l'avait un peu … choqué. Dans la mesure où il pouvait être choqué de ce genre de chose à l'époque. Disons que ça l'avait juste interloqué quoi. Mais rien d'autre. C'est pour ça qu'il en avait déduit qu'elle était une personnalité discrète. Pas comme Naruto. Ou l'autre brun avec son chien. Ou Rock Lee. Les trois là ayant passé quasiment l'intégralité de l'examen des chunins à crier sur les autres. Hinata n'avait donc pas laissé une grande empreinte dans son esprit. Elle était juste là, à ce moment-là, sans importance dans sa vie. Et maintenant, elle était en face de lui, dans sa maison, et elle prenait donc une certaine importance. Et il fallait déjà qu'elle se sente bien, ici.
Le kazekage esquisse un petit sourire en coin, en relevant les yeux des fleurs vers Hinata.
"Si jamais il te casse les pieds, tu peux me me dire. Ou à Temari. C'est un drôle d'énergumène des fois."
Dit-il. Genre il est pas spécial dans son genre lui aussi. Quoique la différence avec Kankuro, c'est que son comportement est nettement moins envahissant. Et donc nettement moins casse-pieds.
"Les membres du service de communication sont briefés pour ton arrivée. Ils t'expliqueront tour demain. Mais tu sais pour les fleurs …"
Il désigne celles sur les tables d'un geste de la main.
"Suna a d'importantes serres de plantes médicales. Qui sont plantées avec des fleurs d'ornement pour leur propriétés coopératives. Tu pourras trouver de belles fleurs là-bas. Bien sûr, on t'indiquera celles dont tu peux te servir ou pas."
C'est ce que lui faisait. En tout cas. Oui, quand Gaara accueille quelqu'un chez lui, il lui fait confiance. Alors il n'hésite pas à une seconde à lui donner cette autorisation.
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Clionestra
Dim 17 Sep - 18:35
Hinata Hyûga
J'ai 18 ans et je vivais à Konoha, avant de m'enfuir à Suna. Dans la vie, je suis agent de liaison et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma timidité, j'ai avoué mon amour à l'homme que j'aime trop tard et j'ai fuis. → Considérée comme une ratée dans sa jeunesse → Elle est un pisteur qualifié. → Connait le ninjutsu médical. → Possède le Byakugan → Technique du Juken, du poing souple. → Souplesse nature. → Invente les 64 poings du Hakke protecteur → Utilise les techniques aqueuses. → Son loisir c'est l'oshibana, art japonais qui consiste à créer des images avec des fleurs pressées.
Hinata fit un faible sourire doux et courtois. Oui, elle sentant bien avec Kankuro. Sinon, elle serait pas allé avec lui à une fête… la première de sa vie. C’était plutôt qu’elle avait un bon feeling avec lui. Dans un sens, il ressemblait à Kiba, franc parlé et manière désinvolte de faire les choses, coureur de jupons mais sérieux parfois pour certaines choses. Kiba et Kankuro avaient les mêmes principes de vie, et cela détends bien Hinata qui se sent à l’aise. Avec Kankuro, elle se sent rapidement avec un ami. C’était stupide et simple. Un peu comme voir des jambes et comprendre qu’elle parle de Kankuro, c’était la même chose qui lui arrivé avec les deux hommes. C’était une suite d’idée parfois décousu et incompréhensible pour la mener à l’information principale : c’était un ami. Elle rougit quand il avoue se rappeler d’elle. Elle rougit jusqu’à ses oreilles avant de détourné les yeux.
- Oui … oui … mais j’ai … j’ai l’habitude des gens expansifs. Il …il faut rencontrer Kiba.
Kiba était l’OVNI de leur trio de Konoha … mais aussi la seule personne qui arrive à comprendre les deux autres sans les moindres soucis. Parfois, Kiba crie pour eux, parce qu’ils ne peuvent pas le faire. Combien de fois avait-il insulté les Huyga pour ce qu’ils faisaient à Hinata sans la moindre once de peur ? Kiba était le genre de personne à hurler sur tout ce qui bouge quand il devait s’exprimer. Le genre à dire ce qu’il pense aussi. Elle rit et cache sa bouche de sa main alors que le rouge était toujours sur ses joues.
- Promis.
Mais s’il lui casse les pieds, c’est qu’il veut être avec elle, non ? Et c’est quelque chose de … nouveau, pour elle. Que quelqu’un désire être avec elle. Pas que Kankuro le fasse. Il n’est pas venu lui casser les pieds, et il ne le fera peut-être même pas… alors elle était juste en train de se faire des plans sur la comète d’une amitié qu’elle n’avait peut-être même pas encore. Elle pourrait se féliciter, mais elle aurait peur de faire peur au Kazekage. Elle hoche la tête pour le briefing de son arrivé, super. Elle a envie de demandé s’ils savent sa famille, ou qu’elle était timide, mais ne pouvait pas le faire … parce qu’elle était bien trop timide pour ça. Alors, elle joue avec ses doigts et regarde d’un œil vide les fleurs avant que la proposition ne tombe. Comme elle l’avait dit hier à Kankuro, elle n’était pas le genre à voler les secrets, ou à vouloir les secrets … mais le fait qu’il lui propose lui fait plaisir. Malgré elle, l’idée d’avoir des fleurs fraiches et offertes par le kazekage lui-même fait étirer ses lèvres et s’approcher d’un pas.
- Vraiment ? Bien sûr, j’écouterais ! D’ailleurs, je pourrais peut-être aider à en faire pousser certaines que je connais si vous en avez le besoin. Je ne suis pas spécialisé en ninjustu médicale mais je m’y connais un peu.
Elle avait fait quelques cours avec Tsunade mais son ninjutsu n’était pas fait pour le médical… pas exactement. Cependant, elle avait un meilleur maintien de son chakra que Sakura, pour cela qu’elle pouvait rendre immortel des plantes sans soucis, et elle connaissait les canaux du chakra par cœur. Elle savait faire. Et elle savait aussi, donc, faire pousser quelques plantes qui avaient besoin d’un certain doigté pour garder en vie. Elle réalise avoir parlé trop fort (pas réellement mais pour sa famille, cela était trop fort) et met une main devant sa bouche, se recule et rougit.
- Par … pardon … Je veux dire … Si Suna a besoin de mes capacités, n’hésitez pas non plus.
Elle était une bonne ninja. Pisteur, surtout. Médicale, elle pouvait se défendre. En attaque aussi. Hinata était plus protectrice qu’attaquante. Elle pouvait maintenir des barrières. Elle pouvait empêcher une grande quantité de personne d’approcher. Depuis qu’elle avait appris le tourbillon divin, à sa manière bien sûr, elle savait pouvoir créer du vent. Le sable suivait le vent. Elle pouvait dévier une tempête de sable ? Elle rougit en pensant à se donner plus d’importance avec de regarder à nouveau ailleurs.
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Dim 17 Sep - 19:41
Gaara de Suna
J'ai 18 ans et je vis à Suna, au pays du vent. Dans la vie, je suis Kazekage et l'ancien hôte d'Ichibi et je m'en sors plutôt bien.
Promis. La promesse d’Hinata l’amuse. Gaara se dit vaguement qu’il va peut-être se trouver une alliée pour embêter kankuro en l’absence de Temari. Même si elle a l’air aussi diabolique que lui en termes de farces, erm. Ils ne seront sans doute pas trop de deux contre le prince du mal; là-bas, certainement en train de bosser sur ses pantins (ou de faire une sieste la joue à moitié empallée sur le morceau de bois sur lequel il était en train de travailler.) Et puis la jeune femme s'excuse, tout à coup, hors contexte, désarçonnant légèrement Gaara.
“Pardon ?”
Il ne s’excuse pas. Il répète ce qu’elle vient de dire. “Pardon”. Pourquoi Hinata vient-elle de dire “pardon” ? Il se demande, Gaara. Repasse la dernière minute dans sa tête en cherchant ce qu’elle a fait de mal. Se demandant même si ce n’est pas son visage à lui, une expression ou une attitude qui aurait fait croire à la jeune femme qu’elle aurait fait quelque chose de mal. Mais non. Rien.
“Tu n’as pas à t’excuser de quoi que ce soit.”
Gaara la rassure tout de suite après avoir tiré sa conclusion. Il ne sait pas pourquoi elle a jugé bon de s’excuser, mais il n’aime pas qu’elle ait ressenti le besoin de le faire. Alors il la contredit tout de suite et lui adresse un petit sourire. Le petit sourire “à la Gaara”. Doux, timide, et un peu maladroit, quand il essaye de se montrer gentil et rassurant. Ce qu’il ne montre pas souvent. Pas en sourire en tout cas. Bref. Il effectue un hochement de tête pour affirmer ses propos. Pas d’excuses nécessaires. Et continue.
“Merci, Hinata. J’y penserai.”
Ses capacités ? Forcément qu’il pense immédiatement à son byakugan. Mais bien entendu qu’il ne le fera pas. Déjà parce que ce serait extrêmement mal venu de sa part. En termes d’erreurs diplomatiques, ça se poserait là. Mais même en dehors de ça, il ne le ferait pas. Il a bien compris que c’est son clan qu’elle fuit, et la réduire à la capacité génétique de ce même clan … Ce serait fort cruel. Donc pas le byakugan.
“Mais si tu as le temps et l’envie, je t’en prie, tu peux aller proposer tes services aux serres. Tu auras mon appuie.”
C’est sûr que si elle se pointe juste comme pour proposer ses services, les ninjas travaillant là-bas risquent de tirer la tronche en voyant une ninja d’un autre village, même allier, mettre le nez dans leur réserve de plantes médicinales. Mais si le kazekage leur donne son aval, ce sera sans le moindre souci. Gaara regarde à nouveau l’arrangement floral de la jeune femme. il effleure les pétales de quelques fleurs du bout des doigts, avant de finalement s'éclaircir la gorge. Quand il fait ça, c’est qu’il est mal à l’aise. Il a quelque chose à demander, même s’il n’aime pas ça. Il réfléchit encore une ou deux secondes avant de se lancer.
“Je vais te poser une question peut-être un petit peu gênante, mais … Comment as-tu trouvé Kankuro, hier ? Il est … étrange en ce moment. Mais il cache tout devant moi, alors je ne sais pas … Tu aurais remarqué quelque chose ?”
Le kazekage relève les yeux vers Hinata. A deux doigts de s’excuser lui aussi, avec l’impression d’avoir fait une bêtise.
“Rassure-toi. Je ne te demande pas de l’espionner pour moi, hein. C’est juste … Je ne sais pas trop comment faire avec lui. Pour lui parler. Et Temari n’est pas souvent là, alors …”
Il l’aime. Son frère. Et c’est réciproque. C’est quelque chose qui a pris du temps, qui s’est mis en place très lentement dans tous les traumatismes partagés de leur enfance. Ou causé par l’un sur l’autre. Ils s’aiment. Ils s’inquiètent l’un pour l’autre. Ils se chamaillent et s'enquiquinent. Ils sont toujours prêts à se tenir aux côtés l’un de l’autre face à n’importe quelle adversité. Mais parler d’eux-mêmes, et livrer leurs peurs et leurs doutes l’un à l’autre. Passer la barrière de l’intimité de l’autre. C’est quelque chose qu’ils ne savent pas faire. Ni l’un ni l’autre. Et clairement Gaara encore moins que Kankuro. Donc.
“Si tu peux m’aider un tout petit peu. Ou l’aider un tout petit peu. Je t’en serais très reconnaissant.”
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Clionestra
Dim 17 Sep - 20:04
Hinata Hyûga
J'ai 18 ans et je vivais à Konoha, avant de m'enfuir à Suna. Dans la vie, je suis agent de liaison et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma timidité, j'ai avoué mon amour à l'homme que j'aime trop tard et j'ai fuis. → Considérée comme une ratée dans sa jeunesse → Elle est un pisteur qualifié. → Connait le ninjutsu médical. → Possède le Byakugan → Technique du Juken, du poing souple. → Souplesse nature. → Invente les 64 poings du Hakke protecteur → Utilise les techniques aqueuses. → Son loisir c'est l'oshibana, art japonais qui consiste à créer des images avec des fleurs pressées.
Elle le regarde un instant, se demande si elle doit s’excuser de sa demande de pardon. Elle devrait, non ? Lui dire pourquoi… pour qu’il sache au moins que ce n’était pas de sa faute à lui. Elle se serait excusée de la même manière devant n’importe qui. Elle rougit, sa main devant sa bouche.
- J’ai … j’ai … Parlé trop fort… pour ça…que … que je demandais pardon.
Clairement, tout le monde aurait été d’avis qu’elle n’avait pas parlé fort DU TOUT et que c’était plutôt tout l’inverse. Elle parlait juste avec passion, mais pas fort. Mais elle ne devait pas parler fort. Normalement, en tant que héritière raté, princesse des Huyga, elle devait juste être discrète et oubliée. Ne pas faire honte à son clan qui pourrait l’entendre … L’entendre ? Elle était à Suna … Personne ne pouvait l’entendre ! Elle releva ses yeux vers lui, remplit de gratitude. Elle parlera un peu plus fort alors. Elle sourit un peu, un sourire triste et déterminé à la fois, quand il dit qu’il pensera à l’utilisé. Elle avait ses yeux, qu’importe que ça soit de sa famille et un secret, c’était à elle. Et un secret encore plus secret, c’était que personne n’avait jamais réussi à percer le secret, même en leur enlevant les yeux. Ce n’était pas comme le Sharikan qui pouvait se transmettre et s’offrir. Non. Les pupilles de sa famille fonctionnaient avec le sang de leur famille, et ne pouvait pas être offert ou utilisé ailleurs … C’était d’ailleurs pour ça que personne n’avait jamais entendu parler d’une greffe de Byakugan. Bref. C’était un fait. Elle avait ses yeux, et elle pouvait les utiliser, même si elle préférait l’utiliser pour soigner que pour faire du mal.
- Merci. Cela serait un plaisir.
Travailler avec les fleurs, vivantes et encore prenant leur vie dans leur propre terre, ça lui plait comme idée. Elle aimait les plantes, mais une héritière avec les mains pleines de boue, ça faisait mauvais genre, comme beaucoup de choses. Si c’était pour le kazekage, son père serait plus indulgent avec elle … Elle se demande ce qu’il peut être en train de faire, et sa sœur, ou son cousin. Elle se demande avant de secouer doucement la tête pour se concentrer sur les nouvelles paroles du roux. Pas le moment de pleurer sur sa famille qui l’ignore. Elle penche la tête et attends la question gênante. Elle était prête à tout entendre –quoi que pas vraiment- mais la question la surprend. Elle s’approche en l’écoutant attentivement.
- Il parle beaucoup, énonça-t-elle bien qu’il le sache, mais il cache les sentiments derrière la montagne de chose à dire.
Clairement, elle avait réussi à cerner Kankuro en faisant encore une fois un parallèle avec Kiba. Ils n’étaient pas pareils de bien des manières, mais ce qui les rapprocher était triste. Le kazekage ne demandait pas de l’aide en tant que chef de son village mais en tant que frère, alors elle avait envie de trouver une idée. Elle en avait bien une … mais elle ne savait pas si ça serait osé. Elle s’approche et pose sa main comme elle l’aurait fait pour Shino, en silence et lui donnant un peu de courage.
- Il m’a proposé de venir avec lui dans son atelier, pour lui tenir compagnie, dit-elle avec douceur toujours la voix pas plus haute qu’un murmure, mais je pense qu’il préférerait que ça soit toi.
Elle passe au tutoiement et à une conversation très personnelle. C’était un conseil de Kiba, qu’elle avait toujours trouvé pertinent. Même si elle était la fille Huyga, elle n’avait pas besoin d’être pompeuse et parler de manière soutenu. Surtout quand la personne en face partage quelque chose de personnelle. Alors elle le fait, doucement.
- Parfois, il ne faut pas parler, juste profiter d’être avec cette personne. Alors, si tu as un peu de temps, rejoins-le. Il se livrera peut-être.
Elle enlève sa main, rougit clairement… elle avait tout mis dans son aide pour le détendre et lui faire comprendre son point de vue. Elle prend une fleur et pense à Kankuro. Elle l’avait trouvé triste quand ils avaient parlé de sa mère. Puis, il avait semblé blessé à un moment, quand on l’avait appelé « frère du Kazekage ». Si elle voulait faire des hypothèses, elle pense que le brun voulait être reconnu pour lui, et non pour sa famille. Comme elle, elle l’était. Mais elle ne pouvait pas se permettre de le dire à Gaara, ça serait dire un secret.
- Si … si …. Si … Je … Je vous aiderais… Kuro et toi. Avec plaisir.
Elle rougit encore mais son regard était celui de la fille déterminé. Elle avait de la ressource, elle pouvait botter des culs sans la moindre hésitation !
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HATAKE
Lun 18 Sep - 21:58
Gaara de Suna
J'ai 18 ans et je vis à Suna, au pays du vent. Dans la vie, je suis Kazekage et l'ancien hôte d'Ichibi et je m'en sors plutôt bien.
Elle s'excuse… parce qu'elle a parlé trop fort. Gaara ne trouve pas qu'elle a parlé trop fort. Mais il comprend tout à fait ce qu'elle vient de dire, car il comprend tout à fait ce qu'elle doit ressentir. Il a eu aussi, un court temps de sa vie, un moment où il devait se faire discret. Avant qu'il ne vrille psychopathe et que son père ait trop la trouille de lui pour continuer d'exiger quoique ce soit de lui. (Sauf sa mort, ahah.) (Non, ce n'est pas drôle.) Bref. Il comprend. Alors le kazekage hoche doucement la tête pour lui dire que c'est ok.
Gaara hoche la tête. Oui. C'est ce que Temari dirait aussi. Kankuro se cache en causant temps, et lui se cache en ne causant pas assez. Et elle même se cache en donnant son avis sur les autres sans jamais parler d'elle-même. Les trois enfants de Suna avaient été élevés sans avoir franchement le droit de s'exprimer, ou de ressentir des émotions "de faiblesse". Alors ils cachaient, chacun à leur manière, leurs émotions. Et étaient tous bien en difficulté d'en parler, ou d'en faire parler les autres. Bref. Le jeune homme esquisse un geste de surprise à la supposition d'Hinata, et surtout à sa main sur la sienne. Même s'il ne l'a pas retire. Il se demande juste si elle sent la fine couche de sable qui protège constamment son épiderme. Lui … il a trop l'habitude pour le remarquer franchement, et … bah personne ne le touche jamais. Donc. Il se demande. Ou en tout cas son cerveau coincé sur cette interrogation pour éviter le reste.
"Tu- … tu crois ?"
Le kazekage fronce doucement son absence de sourcil en réfléchissant au bien fondé de ce que vient de dire la jeune femme. Oui. Peut-être. Mais. Il ne sait pas trop, ce qu'il pourrait dire. Ou faire. Ou. Il ne sait pas bien. Alors Gaara grogne un truc, un peu perturbé et s'éclaircit à nouveau la gorge, cette fois pour reprendre ses esprits.
"Mh. Peut-être. Enfin tu sais, Kankuro ne faisait quelque chose qu'il ne lui plaît pas. Hormis ce qu'il est obligé de faire, à cause de … euh, moi. Alors s'il t'a proposé d'aller le voir, c'est que ça lui plairait."
A cause de lui, oui, et de sa position de kazekage (surtout), Kankuro se retrouvait (plus ou moins) obligé à un paquet de trucs. Et privé de certaines choses aussi. Alors jamais il ne se forçait à faire quelque chose qui lui plaisait pas un minimum. Gaara se remet à sourire un tout petit peu.
"Je lui ai demandé de s'occuper de toi, hier, parce qu'il en avait envie. Même s'il n'a pas osé demander, ça se voyait qu'il s'inquiétait pour toi."
Pour elle, pour Konoha. C'est un peu compliqué en ce moment pour son frère. Il se sent bouillir depuis longtemps et sa pression a monté d'un coup après l'attaque contre Konoha. Alors il s'était dit que l'occuper à s'occuper d'Hinata, ça allait lui faire du bien. Et puisqu'il était un peu de meilleure humeur ce matin que les jours précédents, Gaara se dit qu'il ne s'était pas trompé. Et il était un petit œuf fier de lui. Oui. Gaara n'était pas fier de grand chose se rattachant à lui même. Même pas à qui il avait réussi à devenir contre vent et marrée. Ça lui paraissait normal. Mais avoir réussi à faire quelque chose pour son frère lui procurait un petit sentiment de fierté.
"En tout cas, il va bien aujourd'hui. Il m'a dit que vous étiez sorti hier et que c'était…"
Il s'interrompt soudain. Se rend compte qu'il est en train de parler. Beaucoup. Et une espèce de sensation de faute le traverse. Alors il se renfrogne un petit peu.
"Mh. Désolé. Je parle trop. Je vais. Je vais peut-être aller le voir, alors …"
Gaara détourne ses iris bleutés d'Hinata vers la porte menant au couloir. Sans bouger pour autant, hésitant visiblement à aller frapper à la porte de son frère. Comme persuadé qu'il va forcément lui casser les pieds. [/b]
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Clionestra
Lun 18 Sep - 22:30
Hinata Hyûga
J'ai 18 ans et je vivais à Konoha, avant de m'enfuir à Suna. Dans la vie, je suis agent de liaison et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma timidité, j'ai avoué mon amour à l'homme que j'aime trop tard et j'ai fuis. → Considérée comme une ratée dans sa jeunesse → Elle est un pisteur qualifié. → Connait le ninjutsu médical. → Possède le Byakugan → Technique du Juken, du poing souple. → Souplesse nature. → Invente les 64 poings du Hakke protecteur → Utilise les techniques aqueuses. → Son loisir c'est l'oshibana, art japonais qui consiste à créer des images avec des fleurs pressées.
Hinata le sent, mais parce qu’elle était le genre de personne délicate, et qui sentait ce genre de chose… et à sa manière les deux frères étaient pareils. Ils se protégeaient de tout, parce qu’ils savaient qu’ils pouvaient être blessé. C’était absolument … elle avait le cœur qui en battait plus fort de tristesse. Elle avait envie de leur dire que ce n’était pas normale… mais elle se souvient qu’elle était la fille de son père. Elle ne se souvient pas trop de sa mère. Mais elle se souvient de lui avoir dit qu’Hiashi et elle, ce n’était pas un amour conventionnel. Qu’Hiashi avait dû mal avec l’amour. Et qu’à cause de son passé, dont il ne parlait jamais, il avait une couche de protection. Ainsi, Gaara était, dans l’image mentale de Hinata, comme son père. Et elle avait envie de l’aider. A défaut de pouvoir aider son père. Ou elle-même.
- Je crois, répèta-t-elle avec toute la certitude qu’elle pouvait ressentir.
Elle aimerait dire « je suis sûre » mais elle était incapable de mentir comme ça. Elle n’était jamais certaine de rien. Elle croyait. Mais elle sentait que ça pouvait faire toute la différence si elle croyait plus en elle. C’était ce que lui rabâche souvent Kiba, de toute façon. Elle le laisse revenir dans le présent, et écarquille les yeux à ce qu’il dit. Hein ? Elle rougit un instant. C’était étrange que l’on veuille s’inquiéter pour elle … fin surtout quand on ne la connaissait pas réellement. Elle le laisse parler avant de faire un mouvement négatif de la tête. Il n’avait pas trop parlé. Quoi que, juste il lui avait mit l’esprit à l’envers mais c’était autre chose. Elle réfléchit à quoi lui répondre avant de faire un petit sourire timide mais au maximum reconnaissant. Parce qu’il avait dit oui, déjà, Gaara avait été son sauveur. De la honte. De la gêne. De l’ignorance totale qui avait suivit son sacrifice.
- J’aurais le temps d’aller le voir, dit-elle alors qu’elle referma un peu sa main contre celle de Gaara, espérant qu’il en sente la pression rassurante toute de même, puis elle le lâcha.
Elle pouvait voir l’hésitation, et elle se demande comment elle pourrait faire pour aider Gaara à faire le pas… ce pas vers le mieux. Ce pas qu’elle avait elle-même pris en venant ici et en quittant son village à l’aube d’une presque destruction totale… Ce n’était, bien sûr, pas la même chose … puis qu’elle elle fuyait son illusion de romance avec Naruto, ainsi que son clan… Mais … elle regarde ses fleurs … elle rougit… elle allait mentir … elle pensait à Shino. Comment ferait-elle pour que Shino retourne parler à Kiba après une dispute ? Ce qui n’arrive jamais, mais elle pouvait l’imaginer. Elle donnerait tout ce qu’elle a. Alors, elle rougit.
- Je … je … je ….
Parfait commencement pour un mensonge. Vraiment. Elle se sentait un peu mal avant de relever la tête et de faire un sourire.
- Je ne sais plus où est son atelier, finit-elle par articuler, si tu me montrais le chemin, comme ça je pourrais le rejoindre, demain.
Demain. Pas ce soir. Ce soir, c’était Gaara qui allait y aller. Et comme il sera devant la porte, il n’aura plus qu’à toquer. Ouais… voilà. Elle allait faire en sorte qu’il l’emmène là-bas, et il pourra se sentir mieux. Elle rougit clairement alors qu’elle range ses affaires. Sur sa tête, c’était écrit en gros et en clignotant « MENTEUSE ». Mais c’était le mieux qu’elle puisse faire. Elle finit par prendre tout et à rougir encore en se plantant devant Gaara. Qui était comme Shino. Voilà. Il n’avait plus qu’à l’escorter jusqu’à la porte et elle pourra s’éclipser.
Et toute cette histoire comme quoi Kankuro avait été de meilleure humeur après lui avoir parler, ou qu’il s’était inquiété pour elle, ou qu’il avait passé une bonne soirée hier alors qu’elle était là ? Elle le tabasse profondément dans son esprit pour ne pas y penser. Elle n’allait pas commencer à faire encore un transfert de son besoin d’amour sur un autre garçon. Elle avait aimé Naruto des années pour n’avoir que du vent en échange… Elle n’allait pas mettre son cœur vers un garçon qui ne s’intéresserait de toute façon jamais à elle. Non. Non. Et Non. Il fallait qu’elle arrête avec ce cœur de marshmallow.
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HATAKE
Dim 22 Oct - 1:54
Gaara de Suna
J'ai 18 ans et je vis à Suna, au pays du vent. Dans la vie, je suis Kazekage et l'ancien hôte d'Ichibi et je m'en sors plutôt bien.
Il y a un paquet de raisons qui font que les rapports entre les deux frères, inquiètent toutes les deux sans la présence d'une tiers personne, sont compliqués. Et même si Gaara ne les comprend et ne les maîtrise pas toutes, il en a suffisamment conscience pour imaginer qu'un moment seul à seul avec Kankuro va forcément être étrange et gênant. Pourtant, la princesse Hyuga (faut pas l'appeler comme ça, zut) réussit à la faire douter avec une … forte supposition, allons nous dire. Ou en tout cas à appuyer sur sa propre envie, tue et inavouée, de vouloir passer du temps, tout simplement, avec son frère. En temps que frère. Et rien d'autre.
Mais il hésite encore. Il hésite et Hinata lui pose alors une étrange demande. Gaara l'observe en silence un moment, alors qu'elle range ses affaires, se demandant si c'est une véritable question. Si elle a réellement oublié où se trouve l'atelier. Si … non. Il comprend. Il croit. Mais la rougeur de la jeune femme laisse assez peu de place au doute. Il ne lui en veut absolument pas de la supercherie. Il en aurait peut-être bien même sourit, de son sourire à la Gaara, s'il n'était pas certain qu'elle se sentirait prise en flagrant délit. Et qu'elle en deviendrait encore plus mortifiée. Alors il se laisse faire, par cette gentille manipulation. Parce qu'au fond, il en a envie. Alors le kazekage hoche simplement la tête.
"D'accord. Suis-moi dans ce cas."
Gaara prend donc cette décision et se met en marche vers l'atelier de son frère. Mais il se mure dans le silence, pris d'une certaine appréhension. Alors il ne dit rien, bien que désolé pour la jeune femme a ses côtés. Qui se retrouve à l'aider lui alors qu'elle est venue ici pour d'aider elle-même. Mmh. Quelques secondes plus tard, arrivés devant la de l'atelier, le kazekage hésite encore et contemple le bois quelques petites secondes avant de se tourner vers Hinata.
"Merci Hinata. Pour ça. Je … Kankuro m'a demandé de ne pas t'en parler mais … Je suis désolé pour … pour Naruto. Et ton village."
Gaara fait attention à bien choisir ses mots. Et fronce doucement les sourcils, espérant ne pas se planter et blesser davantage la jeune femme.
"Sache que tu peux compter sur Kankuro et moi-même. Si tu as le moindre soucis. N'hésite pas. Je te dois déjà bien ça."
Cette fois-ci, il esquisse son micro sourire de kazekage taciturne, puis lève la main pour frapper à la porte. Il attend une seconde avec que le voix de Kankuro ne l'invite (avec un certain enthousiasme qui n'était pas dirigé vers Gaara de base héhé) à entrer. Et celui se tourne une dernière fois vers Hinata pour lui adresser un hochement de tête de gratitude avant d'entrer dans l'atelier. Provoquant une manifestation de surprise chez son frère.
Kankuro de Suna
J'ai 20 ans et je vis à Suna, au pays du vent. Dans la vie, je suis bras droit du kazekage et maitre pantin et je m'en sors très bien.
Finalement, il est un peu tard quand Kankuro se retrouve devant la porte d’Hinata. Il hésite encore quelques secondes, puis frappe. Juste une minute. Il ne l'embêtera qu’une seule petite minute. Il aurait sans doute pû attendre demain, mais il sait pertinemment qu’il va mal dormir s’il n’y va pas maintenant. Donc ouais, c’est chouïa égoïste comme raison mais tant pis. Le brun attend que la jeune femme ne vienne lui ouvrir et peine leur regard se croisent qu’un sourire de petit malin vient orner ses lèvres, alors qu’il lève une main dans laquelle il tient une tête de pantin. Aux lèvres teintées de violet.
“C’est toi qui a fait ça ?”
Il lui demande, d’un ton à peine accusateur, juste pour la charrier un peu avant de rire doucement et de lui tendre le morceau de marionnette, paume de la main vers le ciel cette fois. Comme une offrande, car c’en est une.
“Tiens. Garde-la. Enfin si tu veux. Et, toujours si tu veux, tu pourras venir à mon atelier. On pourra te faire une marionnette. Si tu veux.”
Ca fait beaucoup de “si tu veux”, certes. Mais si Kankuro compose avec la plupart des défauts, qu’il possède vraiment ou non, s’il y a bien quelque chose pour lequel il ne veut absolument pas passer et qu’il n’est absolument pas, c’est un forceur. Et quand on est un marionnettiste, et bah il se trouve que les gens ont naturellement une petite tendance à penser qu’on peut l’être. Bah oui. S’il manipule des marionnettes, pourquoi pas des gens. JAMAIS DE LA VIE. Enfin. Pas sans leur consentement, erm. Mais bref. Kankuro ponctue son invitation de trois “si tu veux”, avant de danser d’un pied sur l’autre, cherchant comment enchainer. Parce que ce n’est pas vraiment pour lâcher cette invit qu’il est venu frapper à sa porte à une heure bof décente. Pourtant ce n'est toujours pas de ça qu'il cause en désignant la tête du pantin d'un mouvement du menton. "Je l'ai vu ce matin. Je voulais te la donner ce soir mais … c'est Gaara qui est venu."
Nous y voilà. Le jeune homme s'éclaircit doucement la gorge et continue.
“Merci pour … ce soir. ‘fin gaara a fini par dire que c’était toi qui l’avait poussé à venir me voir. Ce soir. Et c’était cool. Donc. Bah merci, Hina.”
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Clionestra
Dim 22 Oct - 22:38
Hinata Hyûga
J'ai 18 ans et je vivais à Konoha, avant de m'enfuir à Suna. Dans la vie, je suis agent de liaison et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma timidité, j'ai avoué mon amour à l'homme que j'aime trop tard et j'ai fuis. → Considérée comme une ratée dans sa jeunesse → Elle est un pisteur qualifié. → Connait le ninjutsu médical. → Possède le Byakugan → Technique du Juken, du poing souple. → Souplesse nature. → Invente les 64 poings du Hakke protecteur → Utilise les techniques aqueuses. → Son loisir c'est l'oshibana, art japonais qui consiste à créer des images avec des fleurs pressées.
Elle avait fait sa B.A., hein ? Non. Ce n’était pas exactement le terme. Ce n’était pas une B.A., pas réellement. Parce que la B.A., avait quelque chose de … obligatoire. Là, elle avait fait cela parce qu’elle en avait besoin. Non. Faux. Elle n’en avait pas besoin. Il en avait besoin. Eux. Les deux frères en avaient besoin. Si elle pouvait les aider, elle se sentirait plus libre, plus léger, plus tranquille, plus heureuse. Elle pense au visage de Kankuro. Elle pense à ce moment où ils avaient parlé de la famille… et surtout de sa mère. Il avait eu le visage si triste. Elle pense aussi à Naruto, à la phrase de Gaara avant de rentrer voir son frère. Qu’aurait-elle pu répondre à ça ? Il n’y avait plus rien à dire. Elle n’avait pas envie de dire rien sur lui et lui avait sourit. Depuis qu’elle avait déposé Gaara, elle avait simplement pris une douche, s’habillant de son éternelle chemise de nuit blanche avec quelques dentelles, et elle s’était couché sur le lit. Elle s’était demandé si tout se passait bien. Elle s’était demandé si tout allait bien. Elle avait espéré, bien sûr, que tout aille mieux. C’était son plus grand espoir. Parce que la famille, c’était sacré. Et elle le savait malgré sa propre famille dysfonctionnelle. Elle entendit toquer à la porte, se levant doucement, elle utilisa son byakugan pour voir qui était à la porte. Kankuro ? Elle avait un peu peur que l’homme ne soit là pour avoir outrepassé ses droits de nouvelle amie. Elle s’approche doucement de la porte, bien que mettant un kimono blanc pour se couvrir. Elle était encore diablement sexy, même si elle l’ignorait totalement elle. Sa poitrine était en place et sa peau laiteuse donnait l’impression qu’elle était aussi pure que ce qu’elle était réellement. Elle ouvre la porte avec un petit sourire timide, tirant sur son kimono et remontant sa poitrine inconsciemment (//Oui, j’aime le torturer). Elle allait le saluer avant de voir la tête de la poupée et de passer de beige, à blanche, à rouge. Elle commence à baragouiner quelque chose qui ressemblait fortement à des excuses mal dites et confuses alors qu’elle essaie de parler mais n’y arrive pas.
Elle se stoppe alors qu’il lui tend la main avec la tête dessus. Elle approche sa main doucement. Elle avait trouvé la tête de mannequin jolie. Elle avait trouvait que les lèvres étaient belles. Elle trouvait la tête si mignonne entre les grosses mains de Kankuro. Il avait les mains râpeuses de son travail. Elle posa ses mains à elle, toutes douces elles, contre les doigts de Kankuro. Elle caressa doucement la tête, caresse à peine les doigts de Kankuro en même temps alors qu’elle reste obnubilé par cette vision. Elle rosit encore avant de remonter les yeux vers Kankuro.
- Je veux, dit-elle simplement entourant ses doigts autour de la tête, merci.
Elle prend la tête et la caresse encore un peu en la regardant. Elle était petite, assez pour être porter dans la main. Si elle en faisait une marionnette, ça ne serait clairement pas une marionnette de combat. Elle sourit quand il parle de Gaara. Devait-elle faire semblant de ne pas être au courant ? Elle ne sait pas ce qu’avait pu dire Gaara à son frère, mais elle en eut la réponse juste après. Elle sourit doucement à nouveau, penche la tête avec lenteur en souriant de tout ce qui pourrait arriver de positif.
- Je ne l’ai pas réellement poussé, sourit-elle, je lui ai juste proposé, mais je suis contente que tout s’est bien passé, mais demain, c’est à mon tour alors !
Elle montre la tête de mannequin avec un geste tranquille. Il était si gentil avec elle. Il était vraiment gentil avec elle. Mais elle ne se donnerait pas les lauriers de l’effort de Gaara.
- Il voulait vraiment passer du temps avec toi.
Est-ce qu’Hanabi avait envie de passer du temps avec elle aussi ? Hinata aimerait bien pouvoir brosser les cheveux de sa sœur, s’amusait avec elle comme des enfants, ou simplement être là pendant qu’elles lisent… Elle en avait envie, mais ne le pouvait pas.
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HATAKE
Ven 27 Oct - 18:08
Kankuro de Suna
J'ai 20 ans et je vis à Suna, au pays du vent. Dans la vie, je suis bras droit du kazekage et maitre pantin et je m'en sors très bien.
BON. EST-CE QU'ON EN PARLE DE COMMENT ELLE EST HABILLÉE OU BIEN ? Non. Absolument pas. C'est nope. Pas le moment. Pas le lieu. Pas franchement la personne non plus, hein. Le frère de Kazekage de Suna qui culbute (oui on en est là) la princesse de clan de Konoha, c'est paaaaas l'idée du siècle. Nope. Il en parlera dans deux ou trois jours. En chouinant dans les draps de Kiyo qui l'écoutera en se foutant de sa poire. Absolument pas vexée le moins du monde qu'il cause d'une donzelle en tenue de nuit trop mignonnement sexy pour lui, après avoir couché avec elle. Pour ça qu'il l'aime bien la brunette. Y a pas à se prendre la tête. Et si elle, elle se pointe comme ça devant lui, bah Kankuro ne se pose pas de question avant de la balancer sur n'importe quelle surface suffisamment confortable pour la bouffer. Erm. ON SE CONCENTRE.
Plutôt balèze dans le déni (lui aussi), le marionnettiste reste donc bien concentré sur ce qu'il a à dire à la princesse poulette. Invitation à venir le voir le lendemain (exactement dans la même tenue si elle veut) (NON MAUVAISE IDÉE) et remerciements pour Gaara. Bien. On garde le cap. Même s'il phase un petit peu sur les petits doigts blancs de la jeune femme par dessus ses grandes mains calleuses. Mh. Et puis on ira prendre une douche froide, hein. Non mais n'importe quoi. Faut se calmer.
"Ouais. Tu viendras demain. Avec plaisir."
C'est un ….. euh. "Rendez-vous". Dans le sens où c'est planifié et décidé et voilà quoi. Pas un rendez-vous comme dans … "rendez vous". AH ! Non mais c'est pas possible de se prendre la tête comme ça pour rien !! Genre une chemise de nuit blanche, un kimono blanc, et pouf, y a plus personne. Ce mec faible Kankuro, au secours. Il se fait presque rire tout seul à se sermonner lui-même et esquisse un petit sourire en coin.
"Ouais … enfin c'était vraiment cool. Et il ne serait pas venu si tu … ne lui avais pas soufflé l'idée ?"
On va dire ça comme ça, alors. Si elle n'estime pas l'avoir poussé, elle peut au moins s'attribuer le mérite de lui avoir suggérer. La femme qui chuchotait à l'oreille du Kazekage, ahah. C'est une nana comme ce qu'il lui faudrait à Gaara. Ouep. Même si l'idée de son frère avec Hinata lui plaît moyennement, sans qu'il ne sache bien pourquoi. Mh. Bref.
Kankuro lève une main pour la poser sur le crâne de la jeune femme et lui caresser à peine les cheveux.
"Merci, Hina. Et bonne nuit."
Il accentue à peine la pression de sa main avant de la lâcher et de reculer, lui lançant son petit sourire pas hyper assuré (perturbé par ses pensées le petit) mais certainement l'un des plus craquants de son large répertoire de sourire. Et puis il disparaît dans le couloir pour aller rejoindre sa propre chambre et aller dormir. Après une douche froide !!
Le lendemain se passe tout à fait normalement. Plus de pensées chelous envers Hinata (ouf, c'était sûrement l'effet noisette, ça), une journée entre travail pour son frangin, travail pour le village et entraînement plutôt ordinaire. Il a hâte, très hâte, de passer à la fin de journée pour que la jeune femme le rejoigne dans son atelier. EN TOUTE BIENSÉANCE HEIN. Juste parce qu'il apprécie la compagnie de la jeune femme, qu'il aime bien rompre sa solitude et qu'il adore partager sur ses petits pantins.
Alors il est bien content en l'attendant dans son atelier. Il a mis de la musique et se dandine en s'ambiançant tout seul, en même temps qu'il taille de fins détails dans ce qui sera plus tard une partie d'un bras d'une marionnette plutôt conséquente. Et quand ça frappe à la porte qu'il a laissé entrouverte comme signe s'hospitalité, il braille :
"Entre, entre !"
Avant d'aller baisser le son de sa musique. Puis il revient vers la jeune femme qui passe la porte de son petit univers.
"Bienvenue chez moi !! Si t'as l'impression qu'on te regarde, c'est normal, ahah."
Il désigne d'un geste les têtes de mannequins alignées sur certaines étagères. C'est vrai que c'est un peu zarb dans son atelier. Avec les différents membres, corps, têtes, queues ou autres ajouts triés, suspendus ou rangés par catégories … ça a de quoi flanquer des angoisses à plus d'une personne.
"Tu vas bien ? Tu as passé une bonne journée ? Tu veux boire un truc ? Manger un truc ?"
Ta gueule deux secondes pour voir ?? Le brun se retient de se marrer tout seul. Un poil trop enthousiaste peut-être, ouais. Ahah.