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Shall we meet again (charlissa)

HATAKE
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HATAKE
Jeu 17 Aoû - 11:10
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Namikaze Umi
J'ai 39 ans et je vis sous Konoha, où j'ai été enfermée pendant plus de dix-huit ans. Dans la vie, je ne suis plus grand chose. Sinon, grâce au karma, je suis oubliée des mémoires.

Shall we meet again (charlissa) 3m94



- 1m74
- ex bras droit de Danzo
- petite sœur de Minato Namikaze
- casse pieds de service qui trainait avec les amis de son frère
- folle amoureuse d'Hiashi Hyuga, même si elle ne l'a jamais avoué à personne
- a choisi la racine, persuadée que Minato et elle remplacerait Sarutobi et Danzo
- enfermé par ce dernier qui craignait un coup d'état



Shall we meet again (charlissa) Gjyr
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18 ans. Plus de 18 ans qu’Umi était tombée dans un piège grossier tendu par son chef et mentor. Comme une bleusaille. Un oisillon tombé du nid. Qui avait finit enfermé dans une cage. Il avait suffit que Danzo laisse courrir la rumeur d’un coup d’état organisé par lui-même à l’encontre de Minato. Et Umi était tombée droit dans son piège. Elle aurait dû s’en douter. Rien ne filtre jamais des intentions de Danzo. Sauf quand il décide lui-même de la fuite. Une idiote. Une véritable idiote.

Tout cela avait été d’une telle ironie, qu’elle l’avait presque bien pris. C’était … un juste retour karmique des choses. Elle qui avait toujours été d’une ironie mordante. Provocante même. Juste pour le plaisir de “choquer le bourgeois”, comme elle disait. Une chieuse professionnelle. Une emmerdeuse de première zone qui avait toujours été d’un contraste saisissant avec la gentillesse incarnée par son frère. Son grand frère. Elle l’avait su très vite, qu’il était mort. Pas parce qu’on le lui avait dit, non. On l’avait oublié dans son trou. Il n’y avait que Danzo pour venir lui donner de quoi survivre. Mais justement. Minato ne l’aurait pas oublié. Kushina ne l’aurait pas oublié. Alors même si elle ne savait pas exactement ce qu’avait été les secousses qui avaient fait trembler la tête jusqu’à elle cette nuit-là, Umi savait qu’il n’avait pas survécu. Kushina non plus, très certainement. Et leur bébé ? Bah. Très probablement que lui non plus. Alors bon. Au final. Pourquoi sortir de là, hein ?

18 ans. Elle avait perdu le compte au bout de quelques semaines à peine. Parce qu’il faisait tout le temps noir. Parce que ses rations étaient servies à intervalles aléatoires. Parfois à cinq minutes les uns des autres. Parfois à quinze heures. Parfois à plusieurs jours. Et aussi parce qu’elle s’en foutait. Elle connaissait le jeu. Elle avait perdu. Le jeu. Et tout le reste. Alors. Elle n’avait aucune raison de se battre. Elle avait juste perdu. Point.

Umi n’avait cependant jamais compris pourquoi Danzo l’avait gardée en vie. Si c’était par pure cruauté, ou par scrupules. Se vengeait-il de sa trahison, de sa loyauté à son frère et à Konoha plus qu’à lui ? Ou ne pouvait-il pas se résoudre à abattre celle qui avait été sa meilleure élève, son meilleur lieutenant, son alliée, son logique successeur, et parfois ce qui ressemblait le plus à une amie ? Elle n’en savait rien. Elle ne savait plus rien. Si ce n’est que finalement, elle avait perdu. Pas contre lui. Mais dans le choix qu’elle avait fait de sacrifier sa vie à la surface pour pouvoir aider son frère et son village dans l’ombre, et par tous les moyens. Un échec total. Et absolu.

En 18 ans, les visites du vieux Danzo s’étaient faites de plus en plus rares. Enfin visites … Il venait lui apporter ses rations en personne pour la simple raison qu’il ne voulait pas que les autres membres de la racine ne sachent qui était locataire de leur cellule la plus isolée. Umi était appréciée de tous malgré sa langue acérée. Il aurait risqué une mutinerie à tout moment si ça s’était sû. Il avait dû prétexter sa disparition quelque part en mission. Mais avec les années et les nouvelles recrues, il avait pu se débarrasser de ce fardeau. Laissant les plus jeunes qui ignoraient son existence s’occuper de venir lui apporter ses rations.

Umi avait disparu des mémoires avec le temps. Ne restant plus qu’un vague souvenir dans pour les villageois (“l’hokage quatrième du nom n’avait pas une soeur un fait ?”), et une légende au sein de la racine. Même son nom avait été oublié. Kamikaze, le vent divin, était tout ce qu’il restait d’elle. Et des histoires sur sa puissance et ses prouesses. Elle n’était plus que cette femme capable de disloquer les muscles et les os de ses ennemis sans même que ses coups ne les atteignent. Ou ce lieutenant qui avait abattu un bataillon de Kiri sans le moindre souci alors qu’on lui avait à moitié crevé les yeux. Certains parmi les plus jeunes n’y croyaient même pas. Comme une kunoichi sans clan pouvait avoir des techniques rivalisant pesque avec le byukugan des Hyuga. Capable de voir sans ses yeux, avec les mouvements de l’air. Capable d’augmenter la densité de l’air entre ses coups et le point d’impact. Capable de connaître les sentiments et émotions des autres gâce à la façon dont ils font vibrer l’air. Capable de se protèger avec une méthode ressemblant en tout points au tourbillon divin du Hakke, mais sans l’être. La nouvelle génération restait sceptique quant aux légendes qui continuaient de circuler sur elle au sein de la racine. Pourtant, rappelaient certains, on l’appelait “Kamikaze”. Alors c’est que ça ne devait pas être si faux que ça. Et ça ne l’était pas.

Umi avait toujours été plus douée que Minato. Sauf que c’était une petite garce. Et on préférait les héros gentils. Et elle s’en contrefoutait d’avoir la reconnaissance ou l’admiration des gens. Alors elle avait choisi les ombres. La racine. Et avait fini enfermée six pieds sous terre.

Et toc.

Et puis un jour, de la lumière. Umi ne compris pas tout de suite qu’il s’agissait de celle du soleil. De la lumière. De la poussière. Du désespoir aussi. Elle le sentait vibrer à nouveau dans l’atmosphère dont elle avait été privée aussi longtemps. Il lui avait fallut longtemps pour sortir. Respirer, retrouver des forces dans son élément fétiche. Creuser son trou en faisant sauter ses ongles sur la terre et les pierres. Se hisser à la surface. Elle avait à peine réagit. En découvrant un Konoha presque rayé de la carte. Elle avait sourit, un peu.

Et toc.
Ca vous apprendra à m’avoir oubliée. Ca vous apprendra à avoir laissé l’autre fumier laisser mourir, mon frère.
Tant pis pour vous.

Et puis elle avait réflchit à quoi faire. Où aller. Se rendant bien vite à l’évidence qu’elle était trop faible pour faire quoique ce soit. rester debout la faisait souffrir. elle découvrait à la lumière des muscules quasi atrophiés, le relief de ses os sous sa peau et ses cheveux devenus presques blancs, trainant sur le sol poussièreux. Il s’éttait déroulé quinze ans ? Vingt ans ? Quelque chose comme ça … Umi repensa alors aux amis de son frère. A Nara. Yamanaka. Akimichi. Hyuga. Hiashi … Elle ne savait pas comment les trouver. Sauf. Lui. Les Hyuga étaient toujours faciles à trouver. Même dans un village en ruine et en début de reconstruction. Il y aurait forcément leur marque de clan au-dessus de leur campement. Alors elle cherche, trainant les pieds parmi des vollageois trop occupés à reconstruire leur village pour remarqué le fantôme qu’elle est devenu.

“Je- Non Madame ! Vous ne pouvait pas passer ?! Et puis qui êtes-vous d’abord ?!”

Umi pose ses doigts sur le buste du Hyuga qui lui refuse l’entrée de leur campement, puis fait claquer sa paume contre lui. Le faisant reculer de cinq mètres sans efforts. Elle ricane doucement. C’est nul. A l’époque, elle l’aurait envoyé sur dix mètres. Le ninja se croute, cri, et ameute les autres Hyugas présents. Tant mieux. Umi conitnue de se marrer sans bruit, et cherche Hiashi parmi les visage présents. Quinze ans ? Vingt ans ? Elle se demande bien …

“Ah ah ! … t’as vieilli …”

Elle le regarde. Ricane encore doucement de son ironie naturelle avant qu’un immense désespoir ne se dessine sur son visage. Une larme s’échappe du coin de ses yeux, avant que ses iris disparaissent sous ses paupières supérieures. Inconsciente avant même que ses genoux ne lâchent.
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Clionestra
Jeu 17 Aoû - 12:16

Hiashi
Hyuga

J'ai 39 ans et je vis à Konoha, un village caché ninja. Dans la vie, je suis chef de clan et je m'en sors parfaitement ainsi que père et je m'en sors très mal. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf d'une femme que je n'aimais pas d'amour et en deuil de beaucoup trop de monde.

A venir
Hiashi était en train de marcher le long du « couloir » de son campement. Hanabi (7 ans) était en plein entrainement quand elle avait tout laissé tomber pour le regarder froidement de ses yeux d’enfants. Elle avait demandé où était sa sœur. Sa sœur était partie… Et Hiashi ne pouvait pas lui en vouloir. Depuis la mort de leur mère, Hiashi ne faisait pas grandement d’effort. Il avait arrêté de faire des efforts. Leur mère était une femme douce, adorable, incroyablement noble dans son esprit. Et il savait ne pas l’avoir aimé comme elle le méritait. Il l’avait aimé comme une amie, une meilleure amie. Mais le sexe avec elle avait été quelque chose d’utile. Si son cœur saigne encore à la mort de sa femme, il sait que ce n’était pas l’amour avec un grand A que tout le monde croit voir. De toute façon, personne ne comprenait réellement Hiashi et les affres de son esprit. Il se déplaça dans son « bureau ». Place privé où personne n’avait jamais mis les pieds. Il y avait là, une photo de lui, jeune, avec son frère jumeau et Umi. Et plus loin, il y avait une photo de lui et sa femme tenant Hinata dans les bras. Deux photos qu’il avait récupérer avant toute chose. Il sait ce qu’on pense de lui. Il sait qu’il est un mauvais père … Mais il n’avait pas la capacité d’être mieux. Il s’assit dans son « canapé » après s’être servi d’un verre de sake personnel. Personne ne savait qu’il pouvait boire en silence, quand la tristesse et l’amertume prenaient la place de tout le reste.

Il avait perdu Umi, la femme qu’il aimait secrètement sans ose lui avouer. Puis, il avait perdu sa meilleure amie, une femme qu’il avait aimée aussi d’une autre manière. Et il perdait l’amour de ses filles avec maitrise. Il soupira. Avec une mère, il n’aurait pas eu ça. Il ne sait plus comment faire. Alors il porte l’alcool à ses lèvres et il boit. Il n’a pas le choix.

Maintenant, il avait l’impression d’avoir perdu son village en entier. Si le clan n’avait pas eu beaucoup de perte, ayant eu plusieurs fois le cas dans sa vie, il avait pris l’habitude de sauver les « non ninja » pendant que son clan combattant aider aux combats, ça n’en restait pas moins un crève cœur pour lui. Perdre des gens que l’on aime, ça ne faisait jamais du bien. Et Hiashi se disait souvent que c’était pour cela qu’il faisait en sorte de n’aimer personne. Même ses enfants. Parfois, il regarde Neji et il sent la même énergie froide et distante avec les autres. Hiashi savait qu’il y avait quelque chose avec sa coéquipière. Mais il ne disait rien. Parce qu’il comprenait la pudeur des sentiments, aussi. Cette action de faire un pas en arrière pour ne pas que la personne soit dans le même niveau que soi. Il soupire. Il entend un hurlement et sort à la hâte. Il en a marre de se faire attaquer, pourtant sur son visage rien ne se lit que la détermination à protéger. Puis, il la voit.

Elle était comme un spectre du passé qui choque et percute son esprit. Il était en train de penser à elle, comme souvent, tout le temps. Il la reconnu tout de suite, par son chakra qu’il connaissait mais aussi par son regard. Il se jeta en avant pour la récupérer avant qu’elle ne touche le sol, la prendre dans ses bras. Il la tient alors même que ses habits trainent sur le sol et se salissent de la poussière. Il enlève une mèche de cheveux de son visage et dit simplement un « Umi » avant d’aboyer des ordres.

Il demande à ce qu’on fasse venir Miyoko, la médecin ninja du village. Puis, il demande à ce qu’on lui apporte des vêtements pour femmes et de l’eau, pour nettoyer et pour la faire boire. Et l’ordre le plus étrange qui sortit de ses lèvres c’est que personne ne devait en parler en dehors du campement. Personne. Les Hyuga étaient un clan noble et sûr. Aucun n’oserait outre passer ses prérogatives pour aller à l’encontre de leur chef. Hiashi était un très mauvais père, mais il était un très bon chef de clan. Et depuis Neji, tout le monde avait remarqué que la marque était moins stricte. Il y avait toujours des marques, et on ne pouvait enlever une marque déjà apposé… mais il pouvait modifier certaines choses. La marque était mise sur les ninjas, déjà. Et seulement sur ceux qui ne respectent pas les règles. Pour le moment, aucun n’a eu la marque pour cette raison. La seconde possibilité était à la demande de la personne. La marque était devenue la preuve que la branche secondaire donner son allégeance à la principale. Comme son frère avait pu le faire. Bien qu’Hiashi savait que son frère avait donné sa vie, non par pour la branche principale, mais pour le sauver, lui.

Il emmène Umi sans la moindre explication dans son « bureau », la pose sur la banquette avant de regarder à nouveau son visage. C’était bien elle. Cette sale petite peste qui l’enquiquinait souvent pour tout et rien. Qui s’amusait à le mener en bourrique avec son jumeau. C’était elle. Il le savait. Il avait vu son corps, et ses yeux, et il le sentait. Elle n’était pas morte en mission. D’ailleurs, quand on lui avait dit ça, à l’époque, les jumeaux avaient juste ris ironiquement avant de réaliser que c’était « la vérité ». Hiashi n’avait jamais pleuré sa mort. Il avait été déprimé, oui, mais jamais avec les larmes.

Il laissa Miyoko la soigner, faire le minimum syndical. Elle lui expliqua qu’elle n’était pas assez nourrie, qu’elle avait les muscles atrophiés et qu’elle avait dû rester très longtemps enfermée sans lumière pour en arriver à ce niveau là. Elle donne des conseils. De la surveiller. De tamiser la pièce pour laisser passer la lumière sans l’agresser. De lui couvrir la peau d’eau fraiche. Il la fit partir et la prit à nouveau dans ses bras. Sans la moindre honte, il la déshabilla. Il la posa dans une baignoire et se mit à la laver simplement avec application. Il avait cherché un savon d’une odeur qu’elle aimait, le gingembre. Hiashi n’avait jamais trop aimé, mais il en mangé parfois pour penser à elle. Cela ne lui faisait aucun effet. Elle, elle semblait toujours prête à sauter sur tout le monde. Sauf sur lui. Pour une raison qu’il ne comprenait pas. Peut-être avait-il déjà cette sécurité en lui, même à 18 ans ? Il ne sait pas. Il préfère s’occuper d’elle. Il fait attention, attentif. Il ne disait rien. Il ne faisait pas de bruit alors qu’il passait la main ganté sur son corps. Il n’aurait jamais pensé la voir nue ainsi. Il n’aurait jamais pensé la revoir. Il nettoya aussi ses cheveux avec douceur, prenant sa brosse pour en défaire les nœuds. Il se permit même de lui couper le surplus sur elle. Il ne savait pas si elle voulait garder la longueur, alors il fit le strict minimum pour qu’elle puisse avoir des cheveux plus forts.

Il faisait le tout, termina alors que l’eau commençait à tiédir et il la sortit du bain. Il avait l’impression de s’occuper d’une poupée. Il la plaça sur son lit, finit de lui brosser les cheveux et de l’essuyer avant de la laisser dormir. Il prit son poignet, écoutant sa pulsation sous ses doigts. Elle était en vie. Il attrapa un livre et, à la lumière tamisée de la chambre, il se mit à lire pour être à ses côtés. Il avait prévenu qu’il ne fallait le déranger qu’en cas d’absolu nécessité… il avait fait son travail, déjà. Il ne la laissera pas. Plus jamais. De temps en temps, il impose de boire à Umi, prenant un linge mouillé qu’il coince dans sa bouche pour qu’elle en attrape quelques gouttes. Pareil pour la soupe. Il reste auprès d’elle. Et au bout d’un long moment, il s’endormit. Sa main toujours dans la sienne pour surveiller ses constantes. Il s’endort. Et comme souvent, il rêva d’elle.


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Umi est tombée inconsciente. D’épuisement physique. Comme assez fréquemment. Déshydratée, affamée, anémiée, carencée, juste ce qu’il faut pour la maintenir dans un état de faiblesse extrême, mais sans la tuer. Alors elle ne dort jamais. Elle comate, mais elle ne dort pas. Dix huit ans sans dormir … jusqu’à cet instant. Où l’insconscience laisse peu à peu le pas au sommeil. Grâce aux soins qu’elle ignore qu’on lui prodigue. Enfin elle dort. Enfin elle se repose. Enfin elle rêve aussi. De son frère, d’Hiashi, de leurs amis. Elle rêve et elle dort, profondément. Longtemps.

Elle se réveille, finalement. Baignée dans une légère odeur familière comme tirée de souvenir très très très longtain. Le gingembre. Elle se souvient. Elle se souvient de ses tisanes aux gingembre. Des sachets qu’elle promenait partout pour en rajouter dans ses plats. Elle se souvient qu’un jour, un membre de la racine lui avait fait remarquer que c’était un aphrodisiaque. Et elle avait eu un fou rire à s’arracher les abdominaux. Elle avait enfin compris pourquoi elle était tout le temps en train de chercher les amis de son frère. Même Yamanaka alors qu’elle a horreur des blonds. C’est à ça qu’Umi songe, en se tirant lentement de son sommeil et de ses rêves s’alimentant de ses souvenirs. Mais elle n’ouvre toujours pas les yeux. Profite du matelas sous elle, de l’absence de sensation de crasse sur sa peau. Elle se dit qu’elle rêve. Qu’elle hallucine et que si elle ouvre les yeux, elle sera à nouveau dans le noir. Seule. Sous terre. Mais il y a de la lumière qui filtre à travers ses paupières. Alors après une longue hésitation, elle se décide à ouvrir les yeux. Et elle sourit, toute seule, largement avant que ce sourire ne soit déformé par des sanglots de soulagement.

Umi veut porter ses mains à son visage, pour essuyer les larmes qui chatouillent sa peau, mais il n’y en a qu’une seule qui bouge. L’autre reste immobile. Bien au chaud. Alors la femme tourne ses yeux sur le côté. Et elle le voit à nouveau. C’est lui. Bien sûr que c’est lui. Même avec toutes ses années en plus. Même avec son air bien plus grave qu’à l’époque. Elle le reconnaît. Elle l’a toujours reconnu. Même avec son jumeau absolument identique. Beaucoup se trompaient. Elle, jamais. Tout simplement parce que la présence de l’un faisait battre son coeur plus vite, et pas celle de l’autre. Même sans le voir. Pourtant, elle ne lui avait jamais dit. Elle avait fait un choix. Celui des ombres. Et il était l’héritier du clan Hyuga. Alors ils n’avaient pas le moindre avenir. Elle le savait. Pourtant.

Il y a peut-être un peu plus de dix-neuf ans de ça, Danzo l’avait promue à ses côtés, signant ainsi sa disparition définitive de la lumière. Alors elle avait passé une dernière matinée avec son frère et sa belle-soeur. L’après-midi avec eux tous. La soirée avec les jumeaux. Et la nuit venue, elle s’était introduite dans la chambre d’Hiashi. Elle l’avait embrassé sans rien dire. Et ils avaient fait l’amour. Le lendemain, elle avait fusionnée avec les ombres. Et elle n’avait jamais plus revu personne, si ce n’est son frère. Les extrêmes rares fois où il descendait dans la racine.

Hiashi. Elle se rend compte, alors qu’elle observe son visage endormi, les rides qu’elle ne connaissait pas, la dureté qu’ont pris ses traits, … elle se rend compte qu’il ne doit pas être l’héritier. Mais le chef de clan. Elle se dit qu’il doit être marié maintenant, forcément. Même s’il n’a pas de bague. Monsieur efficacité a dû se dire qu’elle l’emmerderait pour se battre et ne l’aurait jamais réellement mise. Et. Il doit avoir des enfants … Des ados ? Peut-être. Ça fait si longtemps … Umi soupire à peine, et se redresse doucement. Gardant sa main dans celle d’Hiashi. Dans l’étrange superstition que si elle brise le lien, elle retournera dans le noir. Que si c’est un rêve, elle ne veut pas qu’il s’arrête? Jamais. Même s’il reste là à dormir. Au moins, il tient sa main.

Et puis elle s’approche. Umi retire tendrement une mèche brune du visage de l’homme, caressant sa joue du bout des doigts. Elle reste là, quelques secondes, tout proche de lui, à cajoler sa peau, avant de céder à un besoin égoïste. Et de poser ses lèvres sur les siennes. Dernière chose avant d’entrer dans les ténèbres. Première chose après en être sortie. Elle trouve ça bien.

Et puis elle se recule un peu, se rendant compte qu’il s’est réveillé. Et lui adresse son petit sourire ironique si … si elle.

“Pardon …”

Elle ne dit jamais “pardon”. D'habitude, elle dit “désolée” et ça s’entend qu’elle pense “va te faire”. Mais cette fois, elle lui demande vraiment pardon. Parce que voler des baisers ça ne se fait pas. Et parce que disparaître presque vingt ans, après une nuit d’amour, ça ne se fait pas vraiment non plus.
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Jeu 17 Aoû - 17:23

Hiashi
Hyuga

J'ai 39 ans et je vis à Konoha, un village caché ninja. Dans la vie, je suis chef de clan et je m'en sors parfaitement ainsi que père et je m'en sors très mal. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf d'une femme que je n'aimais pas d'amour et en deuil de beaucoup trop de monde.

A venir
Il rêve. Il rêve comme cette fois là. Quand elle était partie pour une mission qui l’avait tué. Hiashi n’avait jamais su dire s’il avait rêvé cette nuit, complètement assoupi dans son subconscient, ou pas. En réalité, il se doutait qu’il avait rêvé. Umi n’avait jamais semblé intéressé par lui, pourquoi serait-elle venue à lui ? Au cours des années, ce souvenir / rêve était devenu un jardin secret dans toutes la tristesse qu’il accumule. Un moment de parfait bonheur. De symbiose. Il se souvient de ce rêve comme le premier jour. Il se souvient de sa surprise, même dormant, de la peau de la jeune femme contre la sienne, de sa bouche contre la sienne. Il se souvient de ses bruits, de leurs bruits, de leur union. Il se souvient d’avoir penser qu’il voulait être avec elle pour le reste de sa vie. Mais… elle avait disparu. Pas officiellement… Les Huyga ne serait pas le second clan le plus puissant sans savoir certaines choses… Hiashi avait su qu’elle était en vie au départ, jusqu’à l’annonce de sa mort. Même Minato n’aurait pas pu mentir sur le désespoir qu’il avait ressenti de perdre sa sœur. Personne ne le pourrait. Et lui, ce jour là, il n’avait pas pleuré. Il n’avait fait que penser à cette nuit. Cette unique nuit. Ou il avait rêvé. Il s’était même réveillé en se disant qu’il allait faire de son rêve une réalité. Qu’il allait lui dire ce qu’il ressent pour elle, et ça, même si elle venait à se moquer de lui par la suite. Tant pis. Il avait besoin de lui dire.

Ce rêve était si vivace, si fort, si cognant contre son cœur et son âme, qu’il pouvait le dessiner, le décrire, l’expliquer. Les odeurs, les sensations, le goût de la jeune femme. Sa langue contre la sienne. Tout ça, il pouvait le dire. Et jamais il n’avait connu un autre moment de grâce pareil dans l’intimité de son lit. Il avait tout fait pour combler sa femme, et cela avait été agréable, il ne mentirait pas là-dessus… mais elle n’était pas Umi. Elle n’était pas ce fantasme quasi divin qu’elle était devenue au fils du temps. Chaque fois, il pensait à elle. Il pensait vraiment à elle, dans son entièreté. Et ses lèvres, sur les siennes. Comme là. Il ouvre les yeux et la regarde en silence. Un silence qui s’étire et s’allonge. Même après son « pardon ». Il la regarde. Il ne sait pas plus s’il a rêvé ce baiser que leur nuit ensemble. Il n’en sait rien. Mais il approche sa main de sa joue et observe le reste de larme qui y avait coulé. Il la regarde, puis force les sourcils.

- Si tu me quittes encore, je ne te pardonnerais pas.

Sous entendu, qu’il lui pardonnait cette fois. Cela ne servirait à rien de dire qu’il n’y avait rien à pardonner. Il avait souffert de sa mort. Il n’avait pas voulu croire qu’elle puisse être morte… mais à force on lui avait fait croire. L’ancien chef des Huyga, son père, lui avait martelé que chercher Umi était inutile, qu’elle était morte. Son frère avait été le seul à sentir le véritable sentiment qu’il dégageait. Du désespoir. Hima, sa femme, avait compris cela aussi. Et ce n’était qu’à cause de son extrême gentillesse qu’elle avait réussi à se faire une place dans la famille d’Hiashi. Parce qu’elle porté bien plus le chef de clan que quiconque aurait pu le croire. Parce qu’Hima savait qu’il était amoureux d’une autre, d’un fantôme … Il regarde Umi. Elle était là. Et il avait eu raison. Cependant, la savoir là maintenant, soulève bien des questions. Il la regarde et caresse son visage.

- On va te remettre sur pied, et ensuite tu me diras la vérité.

C’était un ordre. De savoir la vérité, mais aussi d’attendre un peu. Qu’elle soit en meilleure état. Plus apte à se déplacer, à ne pas tomber dans les pommes. Il se déplace pour la faire revenir à sa place dans le lit. Avec délicatesse, il remonte les draps sur elle sans quitter sa main de la sienne.

- Je vais appeler un médecin, pour t’examiner alors que tu es réveillée. Et on va faire en sorte que tu ailles mieux, d’accord ? Pour une fois, tu vas m’écouter quand je te dis de faire quelque chose, ou je n’aurais aucun remord à t’attacher, me suis-je bien fait comprendre ?

Parce qu’il ne comptait pas risquer de la perdre une seconde fois. S’il lui fallait la porter et la garder contre lui tout le long … alors il le fera. Sans la moindre gêne. Qu’on essaie de dire quoi que ce soit alors qu’il était un des plus grand chef de clan de ce village.


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Namikaze Umi
J'ai 39 ans et je vis sous Konoha, où j'ai été enfermée pendant plus de dix-huit ans. Dans la vie, je ne suis plus grand chose. Sinon, grâce au karma, je suis oubliée des mémoires.

Shall we meet again (charlissa) 3m94



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- ex bras droit de Danzo
- petite sœur de Minato Namikaze
- casse pieds de service qui trainait avec les amis de son frère
- folle amoureuse d'Hiashi Hyuga, même si elle ne l'a jamais avoué à personne
- a choisi la racine, persuadée que Minato et elle remplacerait Sarutobi et Danzo
- enfermé par ce dernier qui craignait un coup d'état



Shall we meet again (charlissa) Gjyr
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Elle se souvient très bien. Elle avait cru avoir oublié. Tout. Lui. Minato. Konoha. Son propre prénom. Mais elle se souvient très bien de la sensation du visage d’Hiashi sous ses doigts. Elle s’en souvient même assez pour sentir que sa peau a changé. Qu’elle s’est épaissie avec les années. Elle se souvient du goût de ses lèvres aussi. Et tout ça lui réchauffe le corps et l’âme alors qu’elle soutient son regard pendant qu’il l’observe. Elle a toujours aimé qu’il la regarde. Au point de multiplier les bêtises en sa présence. Juste pour avoir son entière et pleine attention. Et là tout de suite, elle l’avait. Et puis la voix d’Hiashi s’élève soudain, elle aussi avec des nuances par apport à ses souvenirs. Et cette fois-ci, le corps d’Umi se glace, les larmes remontent à l’orée de ses paupières sans s’en échapper pour autant. Elle se sent comme une gamine merdeuse qui a fait une connerie. Oh oui elle a fait une connerie. Elle s’est crue plus maligne que le grand méchant loup, à peine quelques minutes, et elle s’est faite croquée. Non. Stop les métaphores débiles. Elle a foutue sa vie en l’air. Brisé le cœur de son frère. Certainement contribué à sa mort par son absence. A celle de Kushina. A celle de leur bébé. Elle avait su qu’elle était enceinte. Et Hiashi, bien sûr … même si elle n’est pas encore certaine de ce qu’elle avait gâché à son niveau. Mais lui aussi, elle l’avait perdu. Elle avait merdé dans les grandes largeurs.

Alors Umi hoche doucement la tête à l’ordre de l’homme. Elle retient ses larmes de tristesse parce qu’il lui pardonne. Cette fois. Alors non elle ne va pas pleurer. Elle accepte son exigence comme sentence. Et comme récompense. Avec un immense soulegement qu’il ne la déteste pas pour tout ce qu’elle leur avait fait comme mal, avec sa simple absence. Et dire qu’elle pensait qu’ils seraient tous soulagés de ne plus l’avoir dans leurs pattes, ah ah.

Elle se laisse cajoler avec gratitude, sans lâcher Hiadhi des yeux. Elle avait passé bien trop de temps sans le voir. tellement de temps qui n’avait servit à rien. Du gâchis. Tellement, tellement de gâchis.

“Oui.”

Elle répond d’abord, au nouvel ordre d’Hiashi. Et puis l’un des coins de ses lèvres se soulève dans un rictus.

“Oui, oui, je vais te le dire. J’vois pas bien pourquoi je me tairai …”

Pour protéger Danzo ? Ahah. Qu’il crève ce petit fumier. Il avait fait suffisemment de dégâts comme ça. Le clan Uchiha. L’hokage quatrième du nom. (Elle.) Elle allait parler, oui. Elle allait retrouver des forces, aussi. Et puis elle irait le tuer. Un bon plan en perspective.

Umi se laisse manipuler sans rechigner. Ce qui est, il faut le signaler, une première dans son histoire. Miss je ne supporte pas les ordres. Madame anti-contrainte. Impératrice de l’esprit de contradiction. Petite peste. Elle est trop fatiguée pour petre tout ça pour l’instant. Trop reconnaissante de retrouver Hiashi à ses côtés. Elle y pensera demain. Quoique … Les nouvelles paroles de son gardien la fait sourire. Pour de vrai. Comme elle le faisait toujours. Un sourire franc avec une pointe de défi.

“Mmmh. Dis pas ce genre de choses, Hiashi … ça me donne juste envie de me lever de ce lit pour voir de mes yeux tes compétences en shibari.”

Elle l’embête. Elle a toujours adoré l’embêté. Ou plutôt elle a toujours adoré l’intensité des regards qu’il portait sur elle quand elle attrapait son attention de la sorte. Umi rit doucement, caressant du pouce la main qu’elle n’a pas lâchée, puis elle soupire et tourne son regard vers le vide. Elle sait. Mais elle doit poser la question.

“Il est mort ? Mon frère ? Le jour où la terre a tremblée ? Ils sont tous morts, n’est-ce pas ? Lui, Kushina, l’enfant ?”
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Ven 18 Aoû - 0:56

Hiashi
Hyuga

J'ai 39 ans et je vis à Konoha, un village caché ninja. Dans la vie, je suis chef de clan et je m'en sors parfaitement ainsi que père et je m'en sors très mal. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf d'une femme que je n'aimais pas d'amour et en deuil de beaucoup trop de monde.

A venir
Il n’aime pas ça … il ne sait pas exactement pourquoi, mais il n’aime pas le fait de voir Umi lui dire oui. Et se taire. Et empêcher ses larmes. Mais il n’avait jamais été réellement doué avec les sentiments, lui. Il était plutôt un handicapé dans ce cas de figure alors … il ne sait pas trop … il ne sait vraiment pas comment il pourrait … Il doit faire quoi ? Il ne sait pas. Garde sa main dans celle de la jeune femme et laisse ce putain de « oui » dans l’air. Il veut qu’elle se repose. Il veut parler de tout ça tranquillement… Il le faut. Il le doit. Il reste à ses côtés.

- Tu auras le temps pour parler. Prends ton temps. Rien ne presse. Je ne te laisserais pas disparaître à nouveau.

Il n’était plus seulement l’héritier, il était le chef de son clan. Et même si le village était détruit, même si le monde était parti en couille, il restait toujours l’un des ninjas les plus fort des environs. Il n’était pas sur le front. Il était derrière. Mais pas par faiblesse ou par peur, mais parce qu’il pouvait ainsi supprimer les vagues violentes qui arrivaient à percer la force de protection du village. Il était là pour protéger son clan. Et Umi faisait parti de son clan. Il se fiche qu’elle ne soit pas officiellement une Hyuga. Hizashi et lui l’avaient toujours considéré comme une personne à part entière, et une amie. Et les deux jumeaux n’avaient pas beaucoup d’amis. Quand elle parle de Shibari, il lève les yeux au ciel et lâche un petit claquement de langue désapprobateur.

- Tu ne serais même pas en état pour supporter que je t’attache, alors reposes-toi, dit-il avec tout le sérieux du monde.

Il n’avait jamais attaché personne au lit. Sauf dans ce rêve. Fin, il ne l’avait pas vraiment attaché, ni elle lui. Il avait juste pris ses mains pour les mettre au-dessus de sa tête… parce que c’était diablement sexy de savoir cette diablesse en position où elle … bref. Il n’allait pas penser à ce rêve tout de suite. Il savait juste qu’elle serait mignonne avec les mains attaché par une main pendant qu’il la caresse. Il a dit Bref. Il délire ou quoi ? Il n’était plus un jeune stupide avec une libido bridé maintenant. Il était un adulte avec un clan, et une femme à protéger. Il se décale, et par une pulsion se met à ses côtés dans le lit. Il sait de quand elle parle. Il sait de qui elle parle.

- Minato est mort en héros lors de l’attaque de Kyubi. Kushina aussi. Naruto a survécu. Il possède maintenant le renard en lui, expliqua-t-il très succinctement, il ressemble beaucoup a ton frère. Tellement que j’ai parfois envie de vérifier si ce n’est pas réellement lui. Il te ressemble beaucoup, aussi. Je te le présenterais…

Il laisse son bras revenir vers ses épaules et la prend avec douceur contre lui. Elle était trop maigre. Beaucoup trop maigre. Il se sent coupable.

- Je suis désolé Umi, d’avoir cru à ta mort.


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Ven 18 Aoû - 13:02
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J'ai 39 ans et je vis sous Konoha, où j'ai été enfermée pendant plus de dix-huit ans. Dans la vie, je ne suis plus grand chose. Sinon, grâce au karma, je suis oubliée des mémoires.

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Elle avait rit. A peine. A la reponse serieuse du Hyuga sur le bondage. C'était si lui. De ne pas rebondir sur ses bêtises et de répondre de façon bien plus pratique et terre à terre. Ça avait quelque chose de rassurant, de l'entendre à nouveau lui parler de cette façon. De retrouver au moi s un point de repère. Il avait toujours été un point de repère. Minato aussi bien sur. C'était son frère. Son modèle. Mais aussi son rival, quelque part. Ils avaient toujours été comme deux astres contraires. Volant pourtant dans la même direction. Hiashi. Hiashi était une sorte de gravité. Qui la ramenait vers la réalité quand elle partait trop loin. Même si. Même si finalement il n'avait pas pu empêcher son départ. Peut-être … peut-être que si elle lui avait dit … Mais elle avait fait un choix.

Mais elle n'a pas trop le temps de réfléchir à ce genre de regrets, Umi. Elle a des questions à poser, même si elle connaît les réponses. Ah non. Pas toutes. Le petit n'était pas mort, alors. La gorge d'ami se serre avec d'autant plus de violence. Partagée entre deux sentiments qui lui déchirent le cœur. Le soulagement qu'il soit en vie. La honte et le ressentiment de n'avoir pas été là. Qu'il soit resté dans famille alors qu'elle était là. Ou entour cas vivante, quelque part sous terre.

"Naruto ? Non mais c'est quoi ce prénom franchement ?"

Elle se moque à peine. Surtout pour ne pas pleurer. Se souvenant d'avoir entendu ce prénom en trainant sa carcasse jusqu'au campement Hyuga. Un héros apparemment. Lui aussi …

"Minato a toujours été un crétin de héros."

Elle bougonne sur un ton revanchard. Pour dissimuler la peine immense qu'elle ressent encore. Surtout maintenant qu'elle est de retour à la surface, et parmi les vivants. Mais pas lui. Umi tourne son visage pour le cacher contre les vêtements d'Hiashi et dissimuler ses larmes. Pleurer pour elle, non. Pleurer pour les autres, oui.

"Crétin de héros."

Qu'elle répète la voix cassée. Comme agacée par le sacrifice héroïque de Minato pour son village. La vérité, c'est qu'elle était comme lui. C'était sa vie de femme, ou d'humaine tout simplement qu'elle avait sacrifiée elle aussi. Pour le bien du village. Mais elle le faisait avec un mépris de façade qui dissuadait beaucoup de trouver de l'héroïsme dans son geste. Ou une quelconque sorte de grandeur. Pour beaucoup, ça avait plutôt ressemblé à un caprice, ou à de l'ambition pure. Non. Minato et elle avait un rêve pour Konoha. Qu'elle prenne le contrôle de la racine en faisait parti. Danzo avait eu peur d'un coup d'état de sa part à elle, et de réformes importantes de l'appartement de son frère… il avait vu juste dans les deux cas. Et c'est lui qui avait gagné. Elle ne savait pas pourquoi, Hiashi lui avait parlé d'une attaque du démon renard et elle savait que Kyubi était scellé en Kushina, mais elle sentait au plus profond d'elle-même que Danzo était lié à leur mort. D'une façon ou d'une autre.

Umi se laisse encore manipuler par Hiashi. Elle serre les doigts sur sa main ou sur ses vêtements quand il s'excuse.

"Oh. Ne t'inquiète pas. Danzo est très doué pour faire passer sa vérité comme absolue."


C'est ce qu'elle répond. Même si elle est heureuse de l'entendre lui dire ça. Elle garde son visage contre son torse, respire son odeur qui l'apaise.

"Ça fait combien de temps ? Qu'on t'a dit que j'étais morte ? Tu as une belle vie ?"

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Ven 18 Aoû - 13:52

Hiashi
Hyuga

J'ai 39 ans et je vis à Konoha, un village caché ninja. Dans la vie, je suis chef de clan et je m'en sors parfaitement ainsi que père et je m'en sors très mal. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf d'une femme que je n'aimais pas d'amour et en deuil de beaucoup trop de monde.

A venir
- Je crois que c’est le nom que Jiraya a utilisé dans un de ses livres. Cela faisait plaisir à Minato.

Mais il ne doute pas qu’une fille aurait été appelé Umi… Cela ne l’étonnerait vraiment pas. Minato et Kushina n’avaient simplement pas eu l’occasion de pouvoir avoir un second enfant. Et lui ? Il avait laissé le choix à sa femme pour les prénoms … parce qu’il ne voulait pas remplacer Umi. Il ne voulait même pas en parler. Avant la mort de son frère, il parlait d’elle de temps en temps. Après ? Cela n’avait plus d’importance. Il ne voulait plus en parler, parce qu’elle était morte, et elle était son secret le mieux gardé. Il sent que la jeune femme se sent mal. Il le ressent. Il n’a pas besoin de ses yeux pour le sentir. Parce qu’elle était contre lui. Elle se cache, et il la protège de ses bras. C’était étrange. Il ne l’avait pas vue depuis 18 ans … et pourtant, il la prenait à nouveau dans ses bras comme si rien ne s’était passé… On pouvait changer en 18 ans. Il avait changé. Elle aussi. Le monde dans sa globalité avait changé … mais … Pas leur relation. Il la tient. Il la protège. Et elle pouvait pleurer, pour elle, pour eux, pour les autres ou pour rien. Il ne la jugerait pas. Il ne dirait rien. Et il savait pouvoir être ainsi avec elle. Il savait en être incapable pour les autres. Quand Umi était parti, une partie de lui était morte après ce rêve, et il n’avait jamais pu être le même. Il secoue la tête.

- Je n’aurais pas du le croire. Mais … j’ai fait un rêve ou tu me disais adieu, en quelque sorte, et j’ai fini par le croire. Je n’aurais pas dû.

Il n’avait aucune envie de lui dire qu’il était mort avec elle, un peu, ce jour là. Il était amoureux d’elle. Depuis toujours il était amoureux de cette fille impossible, toujours en train de chercher à draguer tout le monde, à sauter, à être une petite boule d’énergie. Une boule de flipper. C’était nul comme comparaison, mais il la voyait comme ça. Sauf que cette boule de flipper, elle tapait partout, sauf vers lui. Pourquoi pas vers lui ? Qu’est-ce qu’il aurait dû faire pour arrêter cette fille un instant rien que pour lui ? Il ne sait pas. L’amour, ça n’avait jamais été son truc. Il n’avait aimé personne avant elle, personne après elle…. Et il se retrouve à devoir supporter l’impossible vérité de sa culpabilité. Il aurait dû la chercher. Plus fort, plus longtemps, plus loin. Sans s’arrêter.

- Dix-huit ans. Il y a dix-huit ans, on m’a dit que tu étais morte en mission secrète pour Konoha. Que tu avais … Que tu avais explosé dans un piège. On m’a dit …

Il presse un peu plus la jeune femme contre lui avant qu’il ne respire de manière plus forte. Comme s’il allait pleurer, mais il ne pleura pas.

- On m’a demandé de te venger, et je l’ai fait.

Il avait tué tout un bataillon de Kiri. Il avait tué toutes ses personnes parce que, une fois qu’il avait cru qu’elle était réellement morte, la vengeance était la seule chose qui comptait. Et tous les deux, son frère et lui, ils étaient réellement en colère de ne pas avoir pu l’aider. Minato aussi. Mais il n’avait pas eu le droit de faire parti de cette vendetta. Parce qu’il savait ? Minato faisait bien d’être mort s’il avait su pour Umi. Parce que Hiashi l’aurait tabassé. Hokage ou pas.

- Je suis devenu le chef de la branche principale.

Il n’avait pas envie de dire qu’il avait été marié. Il n’avait même pas envie de parler de ses filles. Ni de son frère. Il n’avait aucune envie de lui dire sa vie absolument plate qu’il avait eu… parce qu’il la connait. Elle était une boule de flipper, et lui, il était l’objet immobile au milieu du jeu… Il ne bougeait pas. Il n’était pas … Il avait eu une vie. Et il ne savait qu’être un homme bon pour gérer un clan. Pas une famille.

- Tu m’as manqué, Umi. Chaque instant de ma vie.

Il fallait lui avouer. Il la recoucha et enleva les cheveux de son visage avant de se relever un peu.

- Je vais appeler le médecin. Elle doit t’ausculter, tu pourras lui poser des questions si tu n’oses pas m’en poser certaines. Et je vais te protéger.

Quiconque essayera de lui prendre Umi aura le droit à la version noire des Huyga. Même si on doute que ça existe, ça existe. Tout comme partout, il y avait des techniques interdites qui étaient dangereuses pour le corps, pour les autres, qui ne s’apprenaient que difficilement et macabrement … alors … Alors il allait faire en sorte de tout mettre pour protéger Umi. Même s’il devait montrer cela au monde. Il appelle la médecin mais reste dans sa tente pour que le médecin vérifie tout. Miyoko ne dirait rien. Cela se sentait à la manière qu’elle avait de regardé son chef. Comme s’il avait forcément raison. Et elle prenait le temps de remarqué l’aspect de la jeune femme, ses habits propres, ses cheveux brossés. Si son chef considérait que cette femme avait ce droit, alors elle le considérait aussi. Elle se présente et se met à vérifier son corps.


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Dim 20 Aoû - 22:21
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“Un rêve ? Mh. t’as de la chance alors.”

Elle ignore, bien entendu, qu’Hiashi parle de quelque chose de bien réel; Elle imagine qu’il parle d’autre chose. Un autre rêve qu’il aura eu plus tard. Après avoir reçu la nouvelle de sa mort. Umi ne pense pas à cette nuit-là. Enfin si, elle y pense, tout le temps, en tout cas, elle l’a revécue des milliards de fois ces dix-huit dernières années. Ca a été une lumière dans le noir. Un ancrage pour ne pas devenir folle. Mais elle pense qu’il parle d’autre cose. Et elle trouve qu’il a eu de la chance d’avoir deux, même trois, “au revoir”, là où les autres n’en ont eu qu’un seul. Même si le dernier est fictif. Umi soupire. Elle ne lui en veut pas. Elle ne lui en a jamais voulu. Pas une seule seconde. La racine faisait en sorte de couper le lien entre la réalité et la surface. Et de façonner la version du monde que Danzo voulait faire vérité. Alors si il avait dit qu’elle était morte. Elle était morte. Fin de la discussion.

Dix huit ans. Maintenant elle sait. Maintenant c’est réel. Ce n’est plus qu’une succession interminables de jours dans le noir, ou des rides sur le visage d’HIashi. Dix-huit ans. Umi encaisse stoïquement. Avec sa part de la racine. Parce que si elle ne le fait pas … elle va devenir folle. Dix ans. D’accord. C’est un fait. Point. Elle serre ses doigts sur l’homme qui la tient contre lui, et dont le souvenir l’a soutenue tout ce temps.

“Je suis désolée …”

Elle murmure. Il l’a vengé. Elle comprend qu’il a tué. Pour elle. Et finalement pour rien. Il le sait maintenant, et elle est sincèrement désolée qu’il apprenne qu’il ait ôté la vie de quelqu’un … de plusieurs personnes ? pour rien. Elle est vraiment désolée. Puis Umi hoche la tête pour signifier qu’elle a entendu. Oui. Chef de la branche principale. Bien sûr. C’était son destin. Elle savait qu’il allait le devenir. C’était l’une des raisons pour laquelle “eux” n’étaient pas possible, à l’époque. Son père ne l’aurait sans doute pas accepté.

“Toi aussi.”

C’est vrai. Et c’est faux aussi. Elle l’a tellement rêvé. Tellement halluciné parfois. Qu’il y a beaucoup d'instants où il ne lui a pas manqué. Parce qu’il était là. Mais c’est trop compliqué à expliquer.

Hiashi se relève, et elle le rattrape par la manche. Plantant un regard entre la peur et une intense détermination dans ses grands yeux blancs.

“Personne ne doit savoir. Si Danzo sait où je suis, il viendra certainement me tuer. Et peut-être qu’il te tuera aussi.”

Personne ne doit savoir. Ou tout le monde doit savoir ? Si tout le monde le sait, ça deviendra beaucoup plus difficile de la tuer. Peut-être. Ouais. Peut-être. Mais. Pour l’instant cette idée ne lui plait pas. Elle a trop honte. Admettre sa défaite publiquement pour être protégée d’un village qu’elle a abandonné ? Non. L’idée ne lui plait pas du tout.

La médecin des Hyuga (re)vient à elle et Umi se redresse un peu. La salue respectueusement. MAis elle n’a pas de questions à lui poser. Elle a des informations à lui donner. Elle sait parfaitement ce qui lui est arrivé.

"Je n'ai pas de blessures. Enfin si, sur les mains et sous les pieds, je crois. Je me suis coupée avec les gravats en sortant. C'était euh … il y a quelques heures ? Ou quelques jours ? Je ne sais pas trop. Les cicatrices, c'est d'avant."

Avant. Clairement dans sa tête, il y avait avant, pendant, et maintenant. Umi s'adresse à la femme médecin, mais aussi à Hiashi. Indirectement. Relater placidement son état, pour évoquer une histoire sinistre, déroulée lentement sur dix huit putain d'années. Elle se laisse manipuler, aide si besoin en se déplaçant. Et elle continue.

"J'ai été nourri à intervalles irréguliers. D'après ce que j'ai mangé, je dois être carencée en vitamine C et en calcium. Et en vitamine D puisque je n’ai pas vu la lumière du soleil depuis longtemps. Tout ça pour me garder affaiblie. J'ignore si j'ai été droguée. J'étais dans un environnement désaturé en air pour que je ne puisse pas utiliser mes techniques. Mais je ne crois pas avoir de lésions neurologiques. Je suppose que le pourcentage d'oxygène avait été augmenté. Et je n'étais pas attachée et je pouvais bouger alors je n'ai pas développé d'escarres. Tout a été fait pour me maintenir en vie, et que je ne développe pas de maladie."

Pourquoi ? Elle avait beau y réfléchir, elle ne voyait pas pourquoi. Cruauté ou miséricorde ? Dans les deux cas, plus elle y pensait, plus la mort qu'elle envisageait pour Danzo prenait une tournure lente et douloureuse. Umi tourne un regard très froid, très vide, vers Hiashi avant de détourner les yeux un peu brusquement. Il ne connaît pas ce regard. Personne de la surface ne connait ce regard. Personne de vivant en tout cas. Minato l’avait vu une fois, avant qu’elle ne prenne sa place haut gardée dans la racine. Il lui avait demandé si elle était sûre de continuer. Il lui avait tendu une main pour qu’elle puisse revenir dans la lumière. Mais elle l’avait repoussée. C’était déjà trop tard. Même sans avoir été façonnée de la même façon que les enfants de la racine, elle avait vendu une part de son âme au diable. Et elle avait son lot d’horreurs, de noirceur sinistre, de mazout opaque et gluant, crasse sordide, collés aux baskets. Et qui lui avait grignoté un morceau du cerveau. Non, Umi n’aurait pas le moindre problème à faire souffrir Danzo à mort. A lui faire sauter les ongles les un après les autres, à lui arracher les dents et les globes oculaires pour lui faire mâcher ses propres yeux avec ses gencives, à le découper en morceaux et à faire coaguler ses plaies au feu pour le garder en vie avec de le livrer aux fourmis rouges. Nan. Aucun problème. Et ça pouvait se voir dans ce regard de mort qu’elle adresse au sol. Les agents de la racine se retirent du monde pour deux raisons. Pour le secret. Et pour dissimuler leur monstruosité au reste du monde. Et Umi n’a aucune envie que Lui, le seul et l’unique qu’elle n’a jamais aimé, voit ce monstre en elle.

Alors elle ferme les yeux, respire, attend que la femme médecin ne termine et confirme ce qu’elle avait dit. Elle prélève un peu de son sang pour pouvoir vérifier les toxines au cas où. Mais en dehors de son état d’affaiblissement à la limite de l'extrême, Umi va parfaitement bien. Tout fonctionne. A minima, mais tout juste suffisamment pour redémarrer sans problème. Comme si on l’avait mise en veille, et qu’on comptait la remettre en marche un jour. Mais pourquoi ?? Ni miséricorde ni cruauté, alors ? Il y avait une autre logique derrière tout ça ? Un but ? Umi l’ignore, et se contente d’hocher la tête en soupirant. Elle comprendrait certainement plus tard. Puis la docteure se retire.

Umi reste assise et fait basculer ses jambes en dehors du lit, pour se retrouver assise au bord de celui-ci. Elle est fatiguée. Mentalement. Elle veut des réponses mais n’a pas la force de les chercher. Et personne pour les lui apporter. Il y a d’autres réponses qu’elle peut avoir. Mais celles-ci, elle ne les veut pas.

“Tu m’en veux pas si je te demande pas pour ta femme ? et tes enfants ?”

Parce qu’il doit forcément en avoir. C’est comme ça, quand on est chef de clan. C’est dans le contrat du job. Et même si elle n’en a strictement aucun droit, Umi sent une méchante amertume à chaque fois qu’elle y pense. Elle regarde encore loin d’Hiashi. N’ayant pas la force de donner le change.

“Désolée si tu dois leur mentir pour moi. Pour me cacher je veux dire.”

Bah oui. Pour quoi d’autre ?

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Dim 20 Aoû - 23:10

Hiashi
Hyuga

J'ai 39 ans et je vis à Konoha, un village caché ninja. Dans la vie, je suis chef de clan et je m'en sors parfaitement ainsi que père et je m'en sors très mal. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf d'une femme que je n'aimais pas d'amour et en deuil de beaucoup trop de monde.

A venir
Il ne dit rien. Il ne dit plus de s’excuser. Il ne voulait pas l’entendre s’excuser. Il ne voulait pas. Mais il savait que la jeune femme avait besoin de le dire. Il pouvait le comprendre. Elle avait besoin de s’excuser, avec tout ce qui va avec, avec la culpabilité, la colère, la haine, la nostalgie. Alors il ne lui dit pas. Il la laisse dire en restant à ses côtés pour qu’elle le sente sans qu’il ne parle. Il n’y a rien à excuser. Point. Il ne se répétera pas. Il reste à ses côtés, n’essaie pas d’imaginer ce que ça faisait d’être à sa place. Il ne pourrait pas comprendre. Il n’était pas enfermé depuis 18 ans. Sauf peut-être dans sa tête ? Il l’était, dans sa tête, fermé à tout. Mais ce n’était pas tant la faute d’Umi. Il aurait été fermé dans tous les cas parce qu’il était ainsi. Il n’avait jamais été aussi proche de la jeune femme que maintenant. Il n’avait jamais été proche de personne. Sauf son frère. Avant Neji. Et Hiashi n’en avait jamais voulu à Neji pour les pensées de son jumeau. Pas une fois.

- Il ne te fera pas de mal, dit-il face à sa peur, crois-moi. Tu es sous la protection des Huyga, et personne ne pourras te faire du mal.

Et Hiashi savait pouvoir battre un grand nombre de personne. Il savait pouvoir tuer une personne en lui faisant littéralement explosé le cœur. C’était ce qu’il avait fait pour sauver sa fille des mains de son kidnappeur. Après que l’homme eut égorgé sa femme dans la chambre de leur fille. Sept ans. Ils étaient prêts à arracher les yeux de sa fille, une enfant, pour savoir le secret de leur pupille. Mais il ne fallait pas croire qu’il allait laisser faire. Umi était protégé avec elle. Il ne la laisserait pas. Et, pour lui, il fallait qu’au contraire tout le monde sache qu’elle était là, en vie. Danzo ne pourrait pas la toucher si tout le monde la reconnait comme une victime. Mais il a le temps pour ça. Elle venait juste de revenir, alors il y avait le temps. Le médecin vient. Miyoko fait son maximum, écoute et lance plusieurs regards à son chef. Elle se permet d’utiliser ses byakugan pour savoir l’étendu des dégâts « internes » au chakra. La médecin sourit. Elle était ce genre de personne douce qui faisait craquer les plus grands. Elle passe un main sur les blessures, les soignent avec son chakra quand elle le peut.

- Je ferais parvenir des ampoules pour les carences et de quoi te remettre sur pied, lui répondit-elle.

Le médecin n’avait pas vue le regard, Hiashi oui… et il s’approche d’un pas. La regarde sans pitié ou jugement, simplement une détermination sans faille pour lui dire de ne rien faire. Le calme. Il était calme et sérénité dans son kimono. Il était le chef. Et un chef ne laissait pas un des siens se jeter dans une vendetta personnelle. Sauf si celle-ci était contre lui. Comme il avait laissé faire pour Neji. Il s’était approché de ce pas, mais il attendit que le médecin parte pour en parler. Il valait mieux, pour eux. Entre eux. Pour qu’elle puisse s’exprimer comme elle le désirait sans risque d’être juger. Parce qu’il ne la jugerait pas sur ses pensées. Il pouvait comprendre la haine et la souffrance qui macérer à l’intérieur d’une personne avant d’exploser. Il pouvait le comprendre. Il le savait.

Il s’approche d’elle quand elle s’assoit, reste à proximité si elle veut se lever, se dégourdir les jambes, et si elle a besoin d’une béquille ou d’un appui. Il reste aussi proche parce qu’il en a envie, en réalité. Simplement envie. Il veut être proche d’elle. Il la regarde et fait un pas pour attraper un membre de son clan qui passait par là.

- Amenez-moi Hanabi.

Il rentre à l’intérieur et rejoint sa place à ses côtés.

- Je ne t’en veux pas. Mais je peux te le dire. Je ne compte pas te cacher. Tu es une personne importante pour moi, Umi. Qu’importe que dix, vingt ou quarante ans soit passé.

Et c’était la vérité. Elle était revenue, il était content. Mais elle aurait été le fantôme de son passé, le souvenir heureux et malheureux de sa vie de jeune adulte… Son pire regret ? Ne jamais l’avoir embrasser pour lui dire qu’elle comptait pour elle. Il pense qu’il aurait été comme ça. Il ne parlait pas, peu, trop peu, et jamais de chose qui le touche personnellement… mais il l’aurait embrassé, elle, s’il en avait eu l’occasion et le courage. C’était un manque de courage.  

- J’ai eu une femme. Hima. Elle est morte il y a onze ans. Elle savait que je n’étais pas amoureux d’elle, mais nous étions amis.

Et il ne sait pas pourquoi il se sent obligé de lui dire ça … il veut qu’elle le sache. Qu’il n’était pas amoureux de sa femme. Et il n’avait jamais dit à la jeune femme qu’il était amoureux d’elle. Même dans ce rêve, il ne l’avait pas dit… mais pour lui… C’était évident, il l’aime. Il l’avait toujours aimé. Et il voulait qu’elle sache qu’il n’en avait jamais aimé une autre. Même si pour ça, elle doit ignorer qu’elle avait été l’unique cible de ses sentiments à l’époque.

- J’ai deux filles. Hinata, 18 ans, elle est parti à Suna. Et Hanabi, 11 ans.
- Père, vous m’avez demandé ?
- Entre.

L’enfant entre, droite, sérieuse, sur ses talons. Elle semble déjà bien adulte pour une fillette de onze ans. Elle ressemblait beaucoup à ses parents. Aussi ce n’était pas difficile. Hima était une Huyga de sang, même si assez éloigné pour ne pas être étrange.

- Je te présente Umi. Elle va rester dans les environs. Si elle a besoin de quoi que ce soit, tu l’aides, d’accord ?
- Oui, père, dit l’enfant avant de faire une révérence en regardant la jeune femme en fronçant les sourcils.
- Bien. Tu peux retourner … faire ce que tu faisais.
- Bien, père.

La petite attendit un peu, un autre regard les sourcils froncés vers la jeune femme.

- Voilà. Je ne cache rien. Tu peux tout poser comme question, et tu ne seras ni un point, ni à cacher, Umi. Je suis content de te revoir, vraiment.


I'm born again.
I'm on the mend
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because living well,
is the best revenge
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