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LE TEMPS D'UN RP

Rien n'est plus affligeant que la mort du coeur, la mort de l'homme est secondaire. [ft. Beloved]

Beloved
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Alexander Tillman
J'ai 25 ans je vis à New York, de Etats Unis. Dans la vie, j’étais tennisman professionnel et je m'en sortais très bien, mais la vie en a décidé autrement et maintenant je suis devenu homme d'affaires, par obligation. Sinon, à cause de tout un tas de choses, je suis célibataire et je le vis pas trop mal.

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Je restais un instant sur ce trottoir, regardant interdit la jeune fille qui venait de partir. Si elle ne m'avait pas tiré la langue de façon espiègle j'aurais pu croire qu'elle me prenait vraiment pour un connard. Elle plaisantait. Je ne savais pas si c'était complètement ou non. Est ce qu'elle viendrait quand même si je ne retrouvais pas son arme? Mais merde est ce que j'avais vraiment envie qu'elle vienne? J'avais relancé cette proposition complètement folle. J'aurais mieux fait de me taire encore une fois mais une partie de mon subconscient semblait s'acharner à vouloir la retenir à tout prix. Et elle... cherchait-elle un moyen de refuser élégamment ma proposition en sachant très bien que je ne pourrais jamais la récupérer? Ou peut être voulait elle revoir son arme et se disait elle que vu mon argent, la façon dont je l'avais sorti rapidement de prison, rien ne pouvait m'arrêter, comme un superman invisible...?

Je restais un moment sur ce trottoir à la con avant de retourner dans le commissariat. Comme les nombreuses fois où j'avais parlé trop vite en sa présence, où j'avais lancé cette idée folle, mes pas avaient pris le dessus sur ma volonté. Elle semblait avoir cet étrange pouvoir sur moi, celui de me faire oublier tout ce en quoi je croyais, tout ce que j'avais décidé pour ma vie. Elle était arrivée, comme une petite tornade et avait mis ma vie sans dessus dessous. Il n'était plus question pour moi de me suicider en cet instant. Je remettais une fois de plus mes projets pour aller récupérer ce flingue et l'attendre chez moi en espérant qu'elle viendrait.

Je m'arrêtais devant le comptoir. J'avais de la chance. Je ne tombais pas face à la flic de tout à l'heure. Elle me semblait un peu trop intègre pour accepter un pot de vin. Par contre le flic là, entrain de se goinfrer d'un beignet, le parfait cliché, lui il me semblait être mon homme. Et j'avais raison. Quelques paroles enjoleuses, un tas de billet glissé sur le comptoir et il m'avait ramené la pièce à conviction. Il noterait qu'il avait été égaré et tout le monde oublierait ça. Quelle importance avait le flingue d'une petite délinquante de rien du tout? Aucune. Et lui y gagnait pas mal d'argent.

Je sortis quelques temps plus tard du poste, l'arme glissée dans ma ceinture. Heureusement elle n'était pas chargée. Je ne savais pas si je la lui aurais rendu sinon. Mais pourquoi d'ailleurs? Je savais déjà qu'elle voulait se tuer, ce n'était pas en lui piquant son arme que ça changerait quelque chose. Je rentrais dans mon appartement, me servant un verre, attendant d'avoir de ses nouvelles. Je tournais en rond un moment avant de recevoir son sms. Je souris légèrement. Ok... ça voulait surement dire qu'elle allait revenir. Elle avait du régler son affaire et maintenant elle rentrait. Est ce qu'elle allait rester? Je pouvais me dire que oui. Elle m'avait demandé de récupérer son flingue et je l'avais fait. Peut être qu'elle serait surprise. Ca montrerait qu'elle n'y avait jamais vraiment cru. Qu'elle n'avait fait ça que pour se trouver une excuse et dire non.

J'allais m'installer devant ma porte d'entrée, attendant qu'elle arrive en faisant les cent pas. Et si elle ne venait pas? Si je passais ma nuit à l'attendre comme un gros con pour rien. Je n'aurais peut être pas du changer mes projets pour elle. Je l'avais sorti de prison. Je lui avais donné l'argent. Et j'aurais du m'arrêter là. Je serais reparti chez moi en voiture. Je serais parti vers le pont. Je l'aurais percuté avant de tomber dans le fleuve. C'était ça le plan!! Pas rester là à l'attendre comme un con.

Je me retournais finalement en entendant du bruit. Je vis les phares d'un taxi, s'arrêtant devant chez moi. Puis elle descendit. Je sentis mon coeur battre un peu plus vite en la voyant. Je m'étais inquiété, la vérité était là. J'avais eu peur qu'il ne lui arrive quelque chose. Et j'avais eu raison de me faire du soucis. J'eus juste le temps d'apercevoir l'hématome sur sa joue avant qu'elle ne vienne se blottir dans mes bras. Je la serrais doucement contre moi, caressant son dos pour tenter de la rassurer. Je sentais mon coeur se serrer quand elle s'excusa.

- Ce n'est rien... tu n'y es pour rien... tout va bien aller maintenant... je suis là...

Je ne savais pas ce qu'il lui était arrivé, dans sa vie et ce soir en particulier. Je voulais juste la rassurer, lui faire comprendre que j'étais là, que je tiendrais ma promesse. Je m'occuperais d'elle pendant. Je ferais tout pour la rendre heureuse. Et peut être que comme ça, j'arrivais à retrouver le bonheur moi aussi.

Je finis par la décoller doucement, relevant son visage pour inspecter la blessure que je voyais s'étaler sur sa joue.

- Suis moi. On va aller mettre de la glace dessus.

Je la relâchais et l'entrainais avec moi dans la maison. Je la laissais se mettre sur le canapé tandis que j'allais chercher la glace. Je revins me mettre à côté d'elle, posant doucement la poche de glace sur sa joue. Je suivis son regard, souriant doucement en voyant qu'elle regardait le flingue que j'avais récupéré.

- Je me vois plus comme Batman en fait. Je n'ai pas de super pouvoir mais j'ai de l'argent.

Je haussais vaguement les épaules. L'argent ça pouvait acheter beaucoup de choses et beaucoup de monde.


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J'ai 26 ans et je vis à New-York, USA. Dans la vie, je suis à la recherche d'un emplois et je m'en sors lamentablement, je me sens au fond du gouffre. Sinon, je suis une célibataire dépressive et je le vis plutôt mal.

Carrie n'a pas eu une vie facile, de sa conception jusqu'à aujourd'hui, elle a le sentiment d'être maudite tant sa vie n'a été qu'une succession de désastre et de catastrophe. A-t-elle déjà connu le bonheur ? J'en doute, ou alors ça n'a pas duré assez longtemps pour qu'elle s'en souvienne. On lui a déjà dit que les personnes maudites n'existent pas. Que même ceux qui ont connu les pires tourments dans la vie finissent tout de même par connaitre le bonheur un jour, c'est obligé qu'on lui a dit. Ma foi.... Elle attend encore. Jusqu'au jour où elle s'est dit que la délivrance qu'elle attend depuis des années, il n'y a peut-être que la mort qui puisse la lui apporter....
C'est ce qu'elle croyait, jusqu'à ce qu'elle le rencontre et qu'il lui fasse une proposition qui, on l'espère, changera leur vie à tous les deux.
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Je ne sais pas pourquoi et je ne saurais pas l’expliquer, mais j’ai déjà beaucoup d’affection pour lui. Ce ne sont pas des sentiments forts, mais quand même, je dois reconnaitre que depuis qu’il est dans ma vie, je me sens un peu mieux. Pourtant, il n’a rien fait de particulier à part se montrer présent, à l’écoute et bienveillant. Comme quoi, certaines personnes ont raison, il n’en faut pas beaucoup pour être heureux. Je ne me qualifierais pas d’heureuse, mais je suis déjà moins malheureuse qu’au moment où il m’a trouvé sur ce pont. Est-ce que je pense encore à me suicider ? Oui ça m’arrive. Enfin... Je me dis que ça finira bien par arriver. Je suis dépressive en plus d’être perturbée, alors je me dis que ma dépression finira bien par prendre le dessus à un moment donné. La petite voix dans ma tête me rappellera pour la énième fois que je ne suis qu’un parasite sur cette terre et un nuisible pour le reste de mon espèce. Puis quand j’en aurais marre d’entendre ça en boucle dans les profondeurs de ma tête, je finirais par me foutre en l’air pour enfin avoir la paix et ne plus me sentir comme un déchet ambulant.

Voir Alex sur le pas de la porte m’a mis du baume au cœur. J’espérais qu’il y serait et il y était. Je ne sais pas qu’elle forme de magie est-ce qu’il utilise, mais en tout cas, j’approuve à cent pour cent si ça lui permet d’être mon superhéros !
Blottis dans ses bras, je me laisse aller aux larmes. J’avoue que ce n’est pas très badasse tout ça, mais après la journée que je viens de passer je pense avoir le droit de pleurer un peu. J’ai eu si peur pour Chloé quand je l’ai vu dans cet état.... Et de savoir que je l’ai été fut un temps et que d’autres filles comme nous le seront encore... Ça me révolte, mais je n’ai aucun pouvoir pour changer quoi que ce soit, surtout face au métier le plus vieux du monde. Enfin bon, cette page de mon histoire aussi est tournée. Je resterais en contact avec la petite pour savoir si elle s’en est sortie puis ensuite plus rien. Je couperais définitivement les ponts avec cette vie. J'espère ne plus jamais avoir à déambuler sur un trottoir pour pouvoir me payer à manger ou des serviettes hygiéniques.

Alors qu’Alex me réconforte, je ressasse un peu ma vie, mes épreuves et j’évacue tout ça dans mes larmes. Tous mes mauvais souvenirs ont tous la même conclusion : Maintenant Alex va mettre de la lumière dans tout ça.
Je ne sais pas ce qui me pousse à croire qu’il a le pouvoir de changer ma vie, ma façon de pensée et d’être. Je ne sais pas pourquoi je crois autant en lui, en ses capacités, en sa joie de vivre. Je me sens stupide face à lui, parce que je n’arrive pas à le comprendre, à le cerner. C’est vrai, il y a deux jours, il allait se foutre en l’air lui aussi. Alors comment on peut passer du gars qui n’a plus aucune raison de vivre, au gars qui attend de pied ferme le retour d’une jeune délinquante ? Incompréhensible. Et pourtant. Qu'est-ce que ça fait du bien... Je vous jure, je ne vous pouvais pas imaginer ce que j’ai ressenti en le voyant et ce que je ressens en ce moment en étant contre lui.
C’est ça le sentiment de sécurité totale ? Genre comme si rien ne pourrait jamais plus m’arriver ? Wouah, c’est une sensation bizarre que celle de ne plus avoir à regarder par-dessus son épaule !

Quand il me dit être là et que tout va s’arranger, je me colle un peu plus à lui comme pour vérifier qu’il ne ment pas, c’est vrai, il est bien là, je le sens. Je sens son odeur, je sens les battements de son cœur. Je sens sa main au-dessus de mon dos qui tente de m’apporter de la chaleur et du réconfort. Il est là. Merci Alex.
Je frotte le bout de mon nez humide contre son t-shirt comme la pouilleuse que je suis avant de relever le visage. Je n’ose pas le regarder, j’ai honte de lui apparaitre avec cette tronche... Mais bon, je me dis qu’il devait bien se douter que je n’allais pas faire du poney.

En tout cas, respect. Il ne m’a posé aucune question, il ne cherche pas à connaitre ma vie par tous les moyens. Il ne me juge pas et ne se méfie pas de moi. Je me demande parfois si c’est de l’inconscience, ou est-ce qu’il pense être clairement plus fort que moi donc rien à craindre ou s’il a tout simplement un peu confiance en moi. Je ne sais pas quelle hypothèse est la plus ridicule pour moi. Non, en fait si, si, si : C’est la confiance.
Je suis flattée qu’il me fasse confiance, admettons, mais il ne devrait pas. Il ne me connait pas et en deux jours, il a vu que j’ai eu à faire avec la police, l’argent et les magouilles de rues. Et malgré tout, il me laisse encore la porte ouverte de chez lui sans se demander si une équipe va pas débarquer pour le braquer !
Ou peut être qu’il y a déjà pensé, mais qu’il s’en fiche ? Alex n’a pas l’air de tenir à son argent, ni même à sa maison... Alors je suis sûre que si j’étais vraiment arrivée avec une équipe de cambrioleur, il m’aurait quand même ouvert la porte. Idiot ! Imbécile !
Rien que d’imaginer son visage encore sourire alors que je serais en train de le trahir..... ça me retourne l’estomac, le cœur et le cerveau. Jamais. Jamais je ne pourrais le trahir de la sorte après tout ce qu’il a fait pour moi ! Plutôt crever ! Je suis peut-être une bonne à rien et un virus pour l’humanité, mais je ne suis clairement pas une grosse salope !

Je le suis dans son salon et m’assois sur son canapé en attendant qu’il revienne avec une poche de glace. J’enfouis mon visage dans mes mains, de façon désespérée en soupirant tout mon soul. Alex finit par revenir et l’espace d’un instant, mon regard reste braqué sur mon flingue. Il a réussi ! J’y crois pas ! Enfin si, je me doutais bien qu’il était capable de beaucoup de chose, mais au fond de moi, je me disais quand même qu’on est dans le monde réel donc ses superpouvoirs ont sans doute des limites.... Visiblement non !

"Tu... tu as réussi !"

Mon visage exprime la surprise, mais l’agréable surprise, celle qui dit "Tu m’impressionneras toujours". Puis mon visage se transforme et je fronce les sourcils malgré moi. C’est une réaction spontanée que je ne contrôle pas... C’est parce que je viens de penser à quelque chose...

"T'as fait du charme à la flic ? T'as accepté le café alors ?"

Ok ça me regarde pas et j’ai essayé de le dire de façon la plus détendue possible, mais je crois que ça a pas payé.... Je ne suis pas jalouse ! C’est juste qu’Alex ne devrait pas perdre son temps avec cette pouffe qui ne s’intéresse à lui que pour sa notoriété. D’accord il a de l’argent, et alors ? On est à New-York chérie, des milliardaires, tu vas en trouver t’inquiète pas, pas la peine de paraitre si à l’affut des grosses fortunes. Je roule des yeux en repensant à elle. Après tout Alex est libre de faire ce qu’il veut, je pense juste qu’il mérite mieux. Enfin bon, je ne sais même pas pourquoi je pense à ça, ça m’énerve. Mais en tout cas retenez que je ne suis pas jalouse, pas un brin.
Je grimace alors que j’appuie un peu trop fort sur la poche de glace.

Alex me rendit mon arme que j’inspecte pour vérifier que ça soit bien elle et c’est le cas. Je la reconnaitrais entre mille. Je me mordille la lèvre quand un souvenir me revient, mais je le chasse très vite en papillonnant des cils. La tristesse au fond de mes yeux devient plus intense, cette journée riche en émotions et en souvenirs aura fait ressurgir des trucs du passé.... Mais je n’ai pas envie d’y penser. Alex parle et je relève la tête vers lui en l’écoutant. Je lui offre un petit rictus.

"Batman est mon préféré. Tu as bien raison, t’es beaucoup plus un Batman qu’un Superman."

Cette fois, je ne lui dis pas sur le ton de la plaisanterie, mais plus avec de la tendresse dans la voix. Je lui suis reconnaissante pour beaucoup de chose et je ne sais pas du tout comment me racheter.

"Alex...Je...Je n'ai pas envie de reste ici...comme un parasite."

Je fronce de nouveau les sourcils.

"Je veux dire.... Je pourrais me rendre utile pour quelque chose ? Le ménage, ou le jardinage ? La cuisine ? Je t’avoue que je ne suis pas douée pour quoi que ce soit, mais je suis prête à tout pour me racheter et pour payer la dette que j’ai envers toi. Je t’en prie... Me laisse pas vivre avec le sentiment d’être une sangsue..."

Je baisse la tête honteusement. Je n’ai aucune envie de me réveiller chaque matin en me disant que si je vis encore, c’est grâce à la générosité d’un inconnu... Sinon la flic aura eu raison de me voir comme une pute ou comme une œuvre caritative, car c’est exactement ce que je suis actuellement.

Je garde la poche de glace contre mon visage, le frais me fait du bien. J’attends la réponse d’Alex. Maintenant ça y est, on y est, on ne pourra plus faire marche arrière. J’ai accepté sa proposition en y mettant quelques conditions, maintenant à voir s’il accepte. Et si c’est le cas alors quoi, on est des colocataires ? Faut croire. Est-ce qu’il y aura des regrets ? Surement. Mais.... Au fond de moi, une petite partie de moi, a envie d’essayer... J’ai envie de faire confiance en la lumière que projette sur moi Alexander Tillman.

"Alors Batman, est-ce que tu vas faire de moi une Robin ou une Alfred ?"

Je ricane pour détendre un peu l’atmosphère. L’un comme l’autre, ça me dérange pas. Qu’il me traite comme une amie ou comme une employée, je m’en fiche. Je suis prête à tout endurer (enfin presque) pour me racheter à ses yeux. Il le faut, j’ai besoin de sentir que je lui ai été aussi utile qu’il l’a été pour moi. Alors jusqu’à ce que ce sentiment me quitte, je veux bien être à son entière disposition.

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"T'as fait du charme à la flic ? T'as accepté le café alors ?"

Je secouais doucement la tête, un léger sourire aux lèvres. Je ne savais pas si je devais voir une pointe de jalousie ou non dans sa voix. Non je me faisais sûrement des films. Je décidais quand même de la rassurer, ou de la contredire tout simplement.

- Non. J'ai eu affaire au gros flic. Il a accepté très facilement mon argent. Sûrement pour s'acheter des beignets.

Je ris doucement avant de la laisser continuer. Je me voyais bien comme batman oui. Ca me correspondait beaucoup mieux que Superman. Je ne venais pas vraiment d'une autre planète alors ça coinçait un peu. Mais j'étais riche aussi comme Batman et j'avais aussi... fin bref. Bon après je n'avais que ces deux points communs avec lui. Je ne me battais pas la nuit contre toutes les crapules de la ville. Je n'avais pas décidé de mener une vendetta personnelle pour les venger. Non moi j'avais décidé de baisser les bras... Mais j'aimais bien qu'elle me donne ce surnom. Je trouvais ça adorable. Ca avait le don de me faire sourire et vraiment sourire, pas comme d'habitude.

Je l'écoutais parler attentivement. Elle acceptait. Ca avait le don de me donner envie de sourire ça aussi. Je ne parvins pas à me retenir quand elle me dit vouloir devenir mon Robin ou mon Alfred.

- Je dirais plutôt mon Robin. Des Alfred, enfin des domestiques j'en ai. J'ai une femme de ménage qui passe régulièrement. Elle nettoie toute la maison. Elle remplit le frigo et les placards. Et de temps en temps elle se permet de me donner des conseils comme si elle était ma mère.

Je levais les yeux en souriant tendrement. Elle était gentille mais un peu lourde parfois. Je ne cherchais pas un substitut maternel. Je voulais juste qu'elle fasse son travail et qu'elle me laisse vivre ma vie. Si elle pouvait même devenir quasiment invisible, ça serait parfait pour moi.

C'était pour ça qu'elle m'avait fait sourire avec sa proposition. Elle ne se rendait pas compte. Des personnes pour être à mon service j'en avais un certain nombre et je pouvais même en avoir plus encore si je voulais. Je pourrais engager un chef qui nous cuisinerait tout ce qu'on voulait à chaque repas. Un chauffeur pour nous conduire là où on voulait. Un pilote pour... ah non oui lui je l'avais déjà pour conduire mon jet. J'avais déjà un certain nombre d'employés. Ce n'était pas pour en avoir un de plus que je lui avais fait cette proposition.

- Tu ne seras pas une parasite. L'argent n'a aucune importance. Je ne sais même pas si avec toute une vie de folies à deux on arriverait à vider mes comptes. Je veux que tu restes ici, pour la raison que je t'ai donné. Pour qu'on essaye à deux de se redonner goût à la vie. On ne va pas se mentir, si on y a pensé tous les deux, c'était parce qu'on avait de bonnes raisons. Je ne te demande pas de me donner les tiennes. Et je ne te donnerais pas les miennes, pas pour le moment en tout cas. Mais j'aimerais juste... qu'on se donne un an pour essayer de changer ça tous les deux ensemble. Je te demande juste une année. Une année de ta vie avec moi à te laisser aller. A faire toutes ces choses que je n'aurais jamais imaginé faire seul. Vivre les expériences les plus folles. Essayer de rire à nouveau. Une année pour qu'on tente de retrouver goût à la vie. Et si on n'y arrive pas...

Je haussais doucement les épaules, fataliste.

- On ne pourra pas dire qu'on aura pas essayé.

Si ça, ça ne marchait pas. Je ne voyais pas ce que je pourrais faire de plus pour sauver ma vie.

Je me redressais et lui tendis la main d'un air solennel.

- Alors Robin? Tu marches avec moi?

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J'ai 26 ans et je vis à New-York, USA. Dans la vie, je suis à la recherche d'un emplois et je m'en sors lamentablement, je me sens au fond du gouffre. Sinon, je suis une célibataire dépressive et je le vis plutôt mal.

Carrie n'a pas eu une vie facile, de sa conception jusqu'à aujourd'hui, elle a le sentiment d'être maudite tant sa vie n'a été qu'une succession de désastre et de catastrophe. A-t-elle déjà connu le bonheur ? J'en doute, ou alors ça n'a pas duré assez longtemps pour qu'elle s'en souvienne. On lui a déjà dit que les personnes maudites n'existent pas. Que même ceux qui ont connu les pires tourments dans la vie finissent tout de même par connaitre le bonheur un jour, c'est obligé qu'on lui a dit. Ma foi.... Elle attend encore. Jusqu'au jour où elle s'est dit que la délivrance qu'elle attend depuis des années, il n'y a peut-être que la mort qui puisse la lui apporter....
C'est ce qu'elle croyait, jusqu'à ce qu'elle le rencontre et qu'il lui fasse une proposition qui, on l'espère, changera leur vie à tous les deux.
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Je le regarde sourire alors que je colle encore la poche sur ma joue. Quoi ? Pourquoi il sourit comme ça. On dirait que ma question lui a fait plaisir, ou l'a amusé ? Est-ce qu'il croit que je suis jalouse ? Je baisse un peu les yeux en rougissant, euuurk, je veux pas qu'il croit que je suis jalouse ! De quel droit je pourrais me permettre de l'être de toute façon ?! Il aurait eu toutes les raisons d'accepter l'offre de la flic. Bien qu'un peu conne, elle avait l'air gentille, attentionnée, elle est mignonne faut le reconnaitre et elle est agent de police. Rien que ça, ça impose le respect. Elle travaille, elle est indépendante et a une belle carrière qui l'attend. Comment est-ce que j'aurais pu rivaliser avec quelqu’un comme elle ? C'est impossible....

Non pas que je le veuille hein ! C'est juste que.... Oh et puis merde on s'en fiche ! Passons à autre chose ! Je reste silencieuse quand il me dit ne pas être allée voir la flic, mais plutôt le gros qui voulait me laisser moisir en cellule. Bah tiens, je suis pas surprise de voir Homer Simpson accepter de l'argent pour des beignets. Parce qu'Alex a raison, c'est sûrement ce qu'il va aller s'acheter...

Alex m'écoute, enfin il écoute ma proposition et je vois sur son visage qu'il n'a pas l'air réticent. Au contraire, il parait presque amusé. Je me doute bien qu'il ne doit pas avoir de domestique, il doit en avoir une armée. Mais.... Alors en quoi pourrais-je lui être utile ?

"Hum....Tu es sûr que tu ne veux pas que je l'aide ? Ta femme de ménage je veux dire."

Je le regarde sérieusement, je plonge mes yeux azur dans les siens.

"De toute façon, je m'occuperais de toi que tu le veuilles ou non."

Je hausse les épaules, c'est sorti tout seul. En réalité, je ne voulais pas le dire comme ça. Je voulais dire que dans tout les cas, je passerais un coup de balais si nécessaire ou quoi, je ne vais pas attendre la bonne à chaque fois. Ou s'il a besoin de quelque chose, je peux aller lui chercher... Mais...C'est...Enfin.... Il a compris ce que j'ai voulu dire, il n'est pas bête.
Je fais mine d'arranger la poche de glace pour ne pas avoir à croiser son regard sinon c'est le rougissement assuré !

Ensuite, il me rassure en me disant qu'il avait suffisamment d'argent pour nous entretenir tout les deux jusqu'à la fin de nos jours.... Même en vivant notre vie à fond. Je dois dire que même si ses paroles me font rêver, je n'arrive pas à imaginer la vie qu'il me promet. Tout simplement parce que je ne l'ai jamais vécu donc....Je ne sais pas vraiment à quoi ça ressemble. Je veux dire.... Je n'arrive même pas à m'imaginer lézarder au bord de la piscine. C'est quelque chose de surréaliste pour moi. Carrieta Miroslava a d'autres choses à faire que de flâner au bord de la piscine. Y'a des gens qui la recherchent et qui ne seront satisfait que lorsqu’ils auront sa tête. Entre l'argent qu'elle doit à l'état et à des petites frappes des rues. Entre ses ennemies, les ennemies de ses ennemies, quand est-ce qu'elle aurait pu trouver le temps d'enfiler ne serait ce qu'un maillot ?

"Je....Je dois admettre que c'est difficile à imaginer, comme vie."

Mais après tout, même ça, ça aura une fin. Il a bien dit que tout ce qu'il m'offrait, il ne me l'offrait que pour un an. trois cent soixante-cinq jours pour essayer de nous rendre heureux. C'est un pari fou, mais il a raison, au moins on pourra dire qu'on a tout essayé.

"Et au bout de ces un an....si...si on est toujours malheureux ? Tu...Tu viendras avec moi ?"

J'ai déjà du mal à me détacher de lui maintenant, alors dans un an.... je sais que maintenant que je le connais, même au fond du goufre, je voudrais vivre cet instant avec lui. C'est horrible de lui demander ça. Quelle personne saine d'esprit peut demander à une autre personne de venir assister à son suicide ? Y'a que des tarés pour faire ce genre de demande ! Ou bien faire ce genre de demande à quelqu'un d'aussi taré et/ou désespéré. Qu'il me suive ou non dans mon suicide, ça sera une belle mort s'il est la dernière chose que je vois de cette vie de merde.

Il se redresse et me tend la main. Je regarde sa main, le regarde ensuite, puis regarde de nouveau sa main avant de poser la mienne dans la sienne.

"Jusqu'au bout du monde, Batman."

Et je secoue doucement nos mains comme pour sceller définitivement notre arrangement puis je me lève et regarde autour de moi.

"Alors...Si j'ai bien compris, on est des colocs maintenant ?"

Je le regarde avec de l'amusement dans les yeux.

"Oh et est-ce que tu as une batcave ?"

Cette fois c'est de l'admiration enfantine qui brille dans mes yeux. Mais y'a bien qu'Alexander pour me faire ressentir ça.

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Dim 25 Juil - 18:27
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J'ai 25 ans je vis à New York, de Etats Unis. Dans la vie, j’étais tennisman professionnel et je m'en sortais très bien, mais la vie en a décidé autrement et maintenant je suis devenu homme d'affaires, par obligation. Sinon, à cause de tout un tas de choses, je suis célibataire et je le vis pas trop mal.

Rien n'est plus affligeant que la mort du coeur, la mort de l'homme est secondaire. [ft. Beloved] - Page 2 Peter-Kavinsky-To-All-the-Boys-Ive-Loved-Before


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"De toute façon, je m'occuperais de toi que tu le veuilles ou non."

Je souris en entendant sa phrase. C'était le genre de phrase que j'aimais bien. C'était un peu ce que je voulais avec ma proposition. Je voulais qu'on essaie de prendre soin l'un de l'autre, qu'on ne soit plus deux âmes en peine au bord du suicide. Peut être qu'on pourrait changer les choses.

Alors quand elle me demanda ce qu'on ferait au bout d'un an si nous n'allions pas mieux... je la fixais sérieusement.

- Je le ferais avec toi...

C'était déjà dans mes plans. Je devais déjà le faire hier soir et même ce soir. Mais j'avais renoncé pour rester avec elle, pour nous donner cette année. Alors si au bout d'un an rien n'avait changé, je ferais le grand saut avec elle.

Je souris largement alors qu'elle venait me serrer la main, scellant notre accord. Je ne pensais pas qu'elle accepterait. A chaque instant j'avais douté. Parce que c'était vraiment un projet de fou. Mais il fallait croire qu'elle était aussi folle et désespérée que moi. On s'était peut être bien trouvé tous les deux finalement. Deux âmes en peine prêtes à n'importe quelle folie pour oublier leur condition.

J'éclatais de rire en l'entendant parler de batcave.

- Non pas de batcave. Juste une trop grande maison.

Une maison beaucoup trop grande pour moi tout seul. Peut être qu'avec elle vivant devant avec moi elle me semblerait moins vide. Ca serait peut être un petit soulagement.

- Bon... je vais aller préparer le diner. Je ne sais pas toi mais je n'ai rien avalé de la journée et je commence à avoir faim.

Je lui souris et je me levais pour aller sortir de quoi cuisiner. Je pris des pâtes fraiches, des lardons et un peu de crème, de quoi bricoler des pâtes à la carbonara. Je n'étais pas un grand chef mais ça au moins je pourrais le faire. Je mis l'eau à chauffer tandis que je m'occupais de couper les lardons. Elle tenait à m'aider alors je la guidais, lui montrant où se trouvait la vaisselle pour qu'elle puisse mettre la table. Nos deux assiettes étaient ridicules sur cette grande table, mais toujours un peu moins ridicule qu'une seule. Il y avait un léger progrès dans ma vie à ce niveau là.

Je réfléchissais tout en cuisinant.

- Il faudra qu'on passe chez toi demain. Que tu puisses récupérer des affaires. Je peux te payer le loyer si tu ne veux pas perdre ton appartement pendant que tu vis ici. Ou alors tu peux résilier ton bail et amener tout ici. Il y a largement la place de tout stocker.

Je ne l'avais pas vu venir avec des affaires. Elle était juste arrivé avec ce qu'elle portait sur le dos. Elle devait pourtant bien avoir quelque chose, quelque part. Puis je me mordis la lèvre, me rendant compte que ce n'était peut être pas le cas pour elle. Alors je la regardais, lui faisant un sourire rassurant.

- Ou si tu veux on peut aller faire du shopping demain. Un peu en mode pretty woman. Enfin... le côté je te paye pour... enfin... y'a pas de ça entre nous je te rassure. C'est pas pour ça que je t'ai demandé de venir mais... On peut se faire une journée shopping sympa, manger dans le resto que tu veux. On doit commencer par des choses folles alors pourquoi ne pas commencer par ça?


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Lun 26 Juil - 0:26
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Carrieta Miroslava

J'ai 26 ans et je vis à New-York, USA. Dans la vie, je suis à la recherche d'un emplois et je m'en sors lamentablement, je me sens au fond du gouffre. Sinon, je suis une célibataire dépressive et je le vis plutôt mal.

Carrie n'a pas eu une vie facile, de sa conception jusqu'à aujourd'hui, elle a le sentiment d'être maudite tant sa vie n'a été qu'une succession de désastre et de catastrophe. A-t-elle déjà connu le bonheur ? J'en doute, ou alors ça n'a pas duré assez longtemps pour qu'elle s'en souvienne. On lui a déjà dit que les personnes maudites n'existent pas. Que même ceux qui ont connu les pires tourments dans la vie finissent tout de même par connaitre le bonheur un jour, c'est obligé qu'on lui a dit. Ma foi.... Elle attend encore. Jusqu'au jour où elle s'est dit que la délivrance qu'elle attend depuis des années, il n'y a peut-être que la mort qui puisse la lui apporter....
C'est ce qu'elle croyait, jusqu'à ce qu'elle le rencontre et qu'il lui fasse une proposition qui, on l'espère, changera leur vie à tous les deux.
Rien n'est plus affligeant que la mort du coeur, la mort de l'homme est secondaire. [ft. Beloved] - Page 2 Original



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Quand j'ose enfin lever les yeux vers lui après ma maladresse, il me regarde le plus sérieusement du monde avant de me dire qu'il le ferait avec moi. C'est une promesse ? C’est horrible de dire que je l'espère ? Sans doute. Au point au j'en suis.... Je ne souhaite pas sa mort et puis de toute façon il se la souhaitait tout seul, mais encore une fois.... au fond de moi..... j'ai envie qu'il m’accompagne jusqu’à la fin.

Tu vois, tu commences à te répandre. Tu lui fais les yeux doux puis quand il se sera attaché à toi tu vas déverser ton poison sur lui. Lui qui est déjà si malheureux. Il ne tiendra pas un an avec toi. Tu es un poison Carrie. Tu portes malheur.

Je fronce les sourcils après lui avoir relâché la main. J'ai des idées noires plein la tête que je ne contrôle pas.... Je n'arrive pas à les chasser quand elles sont là et c'est elles qui me font sentir comme une moins que rien.
Je décide de faire comme si de rien était et de garder cette voix dans ma tête. Je passe une mèche de cheveux derrière mon oreille avant de poser la poche de glace sur la table. Je regarde autour de nous, rien que salon pourrait contenir une piscine.

"Ah ça, c'est clair que tu as une bien trop grande baraque pour deux personnes. Alors pour toi tout seul..."

J'hausse les épaules. Je me doute bien qu'il n'a pas toujours été seul dans cette maison. Puis soyons réaliste, il a l'air d'avoir mon âge, comment aurait-il pu se la payer ? Je suppose donc que c'est de sa famille. Famille dont il n'a de toute évidence aucune trace puisque j'ai bien cherché ! Je n'ai trouvé que quelques chemises de nuits. Elles auraient pu appartenir à une sœur ? Une mère ? Une ex ? Non je vais oublier cette idée. De toute façon, elles ont l'air bien trop vielle. Je pense plutôt qu'Alex a dû les confondre avec de vieux draps en faisant son nettoyage de printemps. Enfin par Alex je veux dire sa femme de ménage, bien entendu.
Enfin bon, je dois respecter sa vie privée. À partir d'aujourd'hui.

J'hoche la tête quand il parle d'aller cuisiner quelque chose à manger. Si j'ai faim ? Bof. J'ai tellement pris l'habitude de sauter des repas que je ne ressens plus vraiment la faim sauf quand elle est vraiment trop douloureuse et qu'elle me tord les entrailles.
Je me lève tout de même pour lui filer un coup de main, mais aussi parce que je ne me sens pas encore suffisamment à l'aise pour être seule dans une pièce.

Alex me guide et je mets la table pour nous deux.

"Qu'est-ce que tu bois à table ? Vino signore ? Ou du Coca ?"

Je le regarde malicieusement, mon accent italien laisse à désirer, mais si ça peut l'amuser, c'est déjà un bon début.
Une fois la table mise, je m'assois sur le plan de travail à côté de lui et le regarde cuisiner avec curiosité.

"Ça sent bon, c'est que tu te débrouilles super bien en fait ! Je comprends maintenant pourquoi t'avais pas besoin que je sois ton Alfred !"

Dis-je en plaisantant, je lui bouscule doucement l'épaule pour accentuer ma boutade. Puis lui vient une idée que j'écoute et aussitôt, de façon totalement instantanée, mon visage se ferme. ....
C'est exactement pour ça que je ne parle à personne. Les conversations engendrent les questions qui emmènent sur le terrain du privé. Et dans mon cas, le privé est toujours synonyme de honteux.

"Je n'ai plus de chez moi et tout ce auquel je tiens se trouve dans mon sac à dos."

Sec et froid, c'était involontaire, mais comment aurait-il pu en être autrement. Je sais bien qu’il ne pensait pas à mal, mais sa réflexion m'a juste remis le nez dans la dure réalité. Je n'ai aucune affaire de rechange, aucun endroit où je pourrais récupérer quoi que ce soit. Ça va faire deux jours que j'ai dû quitter mon appartement. Ça ne m'étonnerait pas qu’il ait été complètement vidé, toutes mes affaires jetées, car je n'avais aucun moyen de les récupérer et de les stocker. En soit, je m'en fiche, le plus important je l’ai avec moi. Puis les habits, je n'en avais pas des masses, quand je vivais dans la rue, je ne pouvais pas me permettre d'avoir une garde-robe, parce que tout ce que je veux garder, je dois le porter sur mon dos ensuite alors je vous assure qu'on fait vite le tri de ce qui est vraiment important.

Je sens bien qu'Alex tente de se rattraper en se montrant rassurant, mais c'est trop tard le mal est fait. Je descends de son plan de travail, le visage toujours fermé. Ce qui m'énerve, c’est d'avoir à lui dire tout ça. Devoir lui dire que je n'ai absolument rien de plus que mon sac à dos. Je....Je sais qu'il devait sans doute s'en être rendu compte mais.... Devoir le lui dire.... Encore une fois, je suis une femme et j...Je me sens humiliée de devoir me faire offrir des sous-vêtements par un quasi inconnu. Est-ce que j'ai trop de fierté, peut être ? Mais c'est sans doute tout ce qu'il me reste vraiment. Je l'ai perdu tellement souvent, j'ai dû la mettre de côté plus d'une fois mais.... maintenant que je vois de la lumière dans mes ténèbres, c'est dur de ne pas ignorer le fait que je vais vivre dans une maison que je n'aurais même pas pu imaginer en rêve. Sans la moindre affaire, pas même un t-shirt propre pour aller faire cette fameuse séance de shopping. Je sais que ça ne va pas durer, Batman va arriver à la rescousse....
C'...C'est une juste une situation à laquelle je vais devoir m'habituer.

"Excuse-moi j'...J'ai besoin de prendre l'air."

Sa cuisine a une baie vitrée. Allo ?! Y'a que moi que ça choque ?! Ah bhein oui faut croire. Sa cuisine a son propre jardin !!! Enfin bon, apparemment je suis la seule choquée de pouvoir sortir depuis la cuisine.
En tout cas, je sors et m’avance jusqu’à ne plus être dans le champ de lumière. J'avais besoin d'être dans le noir pour broyer du noir.

Tu vois que tu commences à te répandre. Il n'est que gentillesse avec toi et toi comment tu le remercies ? Tu vas le rendre malheureux... Et si c'est pas encore le cas, tu crois qu'il va vraiment aimer s'occuper de toi comme une squatteuse. Parce que c'est clairement ce que tu es Carrie, une squatteuse. Tu vas profiter de ce garçon parce que c'est tout ce que tu sais faire.

"Non c'est faux....Je...Je profite pas de lui...Je porte pas malheur...."

Je me recroqueville sur moi-même sur sa pelouse et verse quelques larmes en espérant que mes mauvaises pensées s'évacuent avec elles. Je sais que cette voix au fond de moi à raison, il n'est jamais rien arrivé de bon à tous ceux qui m'ont côtoyé de trop près et je ne veux pas que ça arrive à Alex. Surtout pas à lui, je le supporterais pas...

"Alex..."

Je dois vraiment ressembler à une folle furieuse, accroupie comme une possédée, les mains de chaque côté de la tête, je tente de me calmer. Mes larmes coulent pendant que je tente de me calmer en contrôlant ma respiration. Je me force à penser à des choses positives. Je ne dois pas penser à ce qu’il y a de négatif. Ne pense pas à tes affaires, n'ai pas honte, ne te sens pas minable. C'est tellement plus facile à dire qu'à faire !!!
Bon alors pense à Alex, pense à son sourire...
Je ferme les yeux et je sens que ça commence à marcher.
Pense à sa voix rassurante. Pense au fait qu'il t'ait attendu. Pense à la première fois qu'il t'ait pris dans ses bras alors que tu allais faire le grand saut.... Pense au fait qu'il t'ait sauvé la vie...

Quand j'ouvre les yeux, je me suis calmée et je vois Alex qui m'épie à travers sa baie vitrée. Je soupire en me disant que j'allais devoir lui expliquer mon comportement de tarée... Super. Je soupire encore avant de regagner la cuisine toute penaude, des résidus de larmes perlant encore au coin de mes yeux.

"Excuse-moi si je passe pour une cinglée. Je crois que je le suis un peu dans le fond...."

Vérité qui se voulait amusante même si ça reste quand même un peu la vérité.

"Ça m'arrivera encore, commence à t'habituer."

Je ne peux pas être aussi solaire et radieuse que toi.... J'aurais voulu lui dire, mais il ne mérite pas que je lui crache mon venin alors qu'il ne m'a rien fait. C’est ce qu'elle voudrait que je fasse pour commencer à semer les graines de la discorde, mais ça n'arrivera pas ! Je ferais tout ce qu'il faut pour tenir mon engagement avec Alex. Je lui consacrerais un an de ma vie et je ferais de mon mieux pour qu'on essaye d'être heureux.

Mais oui, cause toujours.

"Je...Si tu veux toujours partager ton repas avec moi, ça tombe bien parce que cette fois j'ai faim."

Je fais un pas vers lui, au sens propre comme au sens figuré. Une façon pour moi de lui dire que même si je suis cinglée, je veux l'être à ses côtés. Je refuse de laisser cette pute dans ma tête prendre le dessus. Pas tant que je serais à ses cotés.

"E...Et si ta proposition tient toujours....Je....Je veux bien qu'on aille faire du shopping... Mais...T...T..Tu sais....Je...Je n'ai rien de plus que ce que je porte sur moi...."

Je me mords la lèvre pour refouler mes larmes de honte et je serre les poings de toutes mes forces pour ne pas retourner me cacher dans son jardin. Je garde la tête baissée, n'arrivant pas à le regarder dans ce genre de moment. Parce que.... Je ne supporterais pas d'y lire du jugement ou de la honte, du dégout ? Peu importe.... Je préfère me voiler la face plutôt que de voir sur son visage qu'il réalise qu'il va vivre avec une pouilleuse...
Et pourtant.... Quand la toute petite partie de moi au fond de moi s'y attendait, quand je relève la tête vers lui, je suis loin d'y voir tout ça. Et...Et je crois bien que mon cœur en a raté un battement.

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Mer 28 Juil - 12:08
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J'ai 25 ans je vis à New York, de Etats Unis. Dans la vie, j’étais tennisman professionnel et je m'en sortais très bien, mais la vie en a décidé autrement et maintenant je suis devenu homme d'affaires, par obligation. Sinon, à cause de tout un tas de choses, je suis célibataire et je le vis pas trop mal.

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J'avais merdé en beauté. On passait un bon moment. J'aimais sa façon de se mettre sur le plan de travail à côté de moi. Je souriais à ses petites taquineries. Ca faisait taire temporairement la douleur au fond de moi. Mais il avait fallu que je foute en l'air tout ça. Je n'étais vraiment qu'un con. Je l'avais mis mal à l'aise avec ma proposition, je le voyais bien. Son visage s'était fermé avant qu'elle ne fuit loin de moi. J'avais préféré la laisser seule, le temps qu'elle se remette de ma connerie. J'oubliais souvent. L'argent pour moi ce n'était rien. J'avais grandi avec. Je n'avais jamais manqué de rien de toute ma vie. Il me manquait quelque chose, j'avais envie d'un truc, j'allais me l'acheter tout simplement, sans me poser aucune question. Il n'y avait pas eu davantage de réflexion pour moi dans ma remarque. Il lui manquait des vêtements, ou elle voulait tout simplement refaire sa garde robe, et bien nous irions les acheter. C'était aussi simple que ça. J'avais du mal encore à comprendre que pour certaines personnes ce n'était pas comme ça. Que l'argent pouvait être un problème dans leur vie, même le plus important. Ca n'en avait jamais été un pour moi, mais ce n'était pas pour autant que j'étais heureux...

Je terminais de préparer le repas seul, versant les pâtes dans un plat en attendant qu'elle revienne.

Je la laissais revenir. Je lui fis un petit sourire rassurant en la voyant. Je la laissais parler, ne l'interrompant pas. Je me rendais compte que parfois il pouvait être difficile de parler, de se confier. Et quand on était lancé, mieux valait ne pas nous arrêter. Je la laissais finir, la regardant simplement avec tendresse, essayant de chasser toute pitié de mon regard. Je me foutais des affaires qu'elle avait ou n'avait pas. Ce n'était pas pour ça que je l'avais invité.

Je m'approchais doucement d'elle, prenant ses mains dans les miennes. Je les serrais légèrement, cherchant son regard qui me fuyait. Je voulais lui faire sentir à quel point j'étais désolé. Pas de pitié vis à vis de sa condition, mais désolé d'avoir merdé, d'avoir ravivé des moments difficiles.

- Tu n'es pas folle. Ou alors je le suis aussi.

Je lâchais un petit rire. De nous deux j'étais certainement le plus fou.

- Je suis désolé... je n'aurais pas du te proposer ça comme ça. Je ne voulais pas être... maladroit. Je ne me rends pas bien compte des fois. De l'argent j'en ai toujours eu alors... Mais je ne veux pas que tu crois que je te fais la charité, que j'ai pitié de toi, que tu abuses de moi ou je ne sais quoi. Je ne fais pas ça pour ça. Tu as besoin d'argent et moi j'en ai trop. Alors je te donnerais tout ce qu'il te faut. Un ou deux millions si c'est ce qu'il te faut.

Je le gagnais en quelques heures alors ce n'était vraiment pas ça qui allait me foutre dans la merde.

- Je t'ai demandé de rester parce que... j'ai vu la même chose dans ton regard que dans le mien. Je ne sais peut être pas ce que sont les problèmes d'argent mais je sais ce que c'est... de ressentir cette souffrance au quotidien. L'impression d'être plongé dans un abime de douleur. De ne pas en voir la fin. Aucune solution. Aucune lumière au bout du tunnel. Et au final juste cette idée... la seule qui reste... se dire qu'en faisant le grand saut, enfin tout s'arrêtera. Les ténèbres et l'oubli pour noyer la souffrance et le faire disparaitre...

Je lui fis un petit sourire triste.

- Je veux juste qu'on tente d'alléger toutes nos peines ensemble. Qu'on se donne une chance à deux. Et si une partie de tes problèmes c'est l'argent, alors considères les comme envolé d'accord?

J'embrassais doucement son front avant de me reculer.

- La cave à vin est derrière cette porte là. Je te laisse choisir la bouteille que tu veux je vais chercher quelque chose et on passe à table ok?

Je lui souris doucement avant de gravir les étages. Les chambres et le bureau étaient au premier. Au deuxième étage se trouvaient.. des pièces que je n'avais pas été voir depuis longtemps. Le troisième donnait sur une terrasse en plus, avec un spa et un bar entre autre. Mais je m'arrêtais au deuxième étage. Je traversais rapidement la pièce, essayant de ne pas m'attarder sur ce qu'il se trouvait à l'intérieur. J'allais ouvrir une penderie dans le fond. Cette fois je n'avais pas le choix, je devais regarder. La vague d'émotion arriva, me frappant de plein fouet alors que les souvenirs revenaient. J'attrapais un ensemble tee shirt et short de sport bleu clair, estampillé Nike. Je refermais rapidement la penderie et descendis au rez de chaussée pour la retrouver. Je lui souris à nouveau, maladroitement, en lui tendant l'ensemble.

- Désolé ça risque d'être un peu grand. Mais tu peux te changer pour ce soir comme ça on mettra tes vêtements à laver ce soir. Tu pourras les récupérer pour demain et après... tu auras une garde de robe de princesse.

Nouveau sourire maladroit de ma part. Je me sentais vraiment comme le plus nul des mecs sur terre en cet instant.



Cheval de Troie
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Jeu 29 Juil - 17:24
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J'ai 26 ans et je vis à New-York, USA. Dans la vie, je suis à la recherche d'un emplois et je m'en sors lamentablement, je me sens au fond du gouffre. Sinon, je suis une célibataire dépressive et je le vis plutôt mal.

Carrie n'a pas eu une vie facile, de sa conception jusqu'à aujourd'hui, elle a le sentiment d'être maudite tant sa vie n'a été qu'une succession de désastre et de catastrophe. A-t-elle déjà connu le bonheur ? J'en doute, ou alors ça n'a pas duré assez longtemps pour qu'elle s'en souvienne. On lui a déjà dit que les personnes maudites n'existent pas. Que même ceux qui ont connu les pires tourments dans la vie finissent tout de même par connaitre le bonheur un jour, c'est obligé qu'on lui a dit. Ma foi.... Elle attend encore. Jusqu'au jour où elle s'est dit que la délivrance qu'elle attend depuis des années, il n'y a peut-être que la mort qui puisse la lui apporter....
C'est ce qu'elle croyait, jusqu'à ce qu'elle le rencontre et qu'il lui fasse une proposition qui, on l'espère, changera leur vie à tous les deux.
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Alex n’avait pas pitié de moi, je pense qu’il commençait seulement à se rendre compte de ma situation... Ce qui pour moi est à peu près pareil. Soupire. Il faut que j’arrête d’être aussi dure envers lui alors qu’il n’y est pour rien. Mais je ne peux pas m’en empêcher, je suis toujours sur la défensive, de mauvaise humeur, pessimiste et tout ce qui va avec. C’est ce qui m’a permis de survivre sans trop de dommage jusqu’à présent. Je traine un lourd bagage derrière moi qui commence à peser superlourd alors je pense que j’ai le droit de le porter en faisant la tronche.
Soupire. Il n’est pas question de ça là tout de suite. Il faut que j’arrête de me prendre la tête. Voilà, c’est ça et...

... ... ... Il m’a pris les mains. Il prend mes mains dans les siennes et commence à me parler. Je ne saurais pas vous décrire cette sensation, mais ses mains sont si douces et chaudes. Elles sont rassurantes, un peu plus grandes que les miennes. Elles sont protectrices sans être oppressantes... Je dois être folle de m’attarder autant sur des mains... Mais... C’est toujours ce que j’ai préféré un homme. Aller savoir pourquoi, quand d’autres vous diront les yeux ou le sourire, moi je regarde d’abord les mains. Des mains qui ne me font aucun effet ne sont pas dignes d’intérêt. Et celle d’Alex.... J’aime l’effet qu’elles me font.

Je l’écoute attentivement en fronçant les sourcils, c’est plus fort que moi. Surtout quand il me dit vouloir me donner un ou deux millions comme si ce n’était rien. Je comprends que pour lui ça soit le cas mais.... comment ne pas ressentir de la pitié quand il est prêt à me donner un ou deux MILLIONS ?! Je... Je n’arrive même pas à imaginer autant de billets, je ne sais même pas dans quoi est-ce qu’on pourrait contenir autant d’argent. Une valise ? Deux ? Aucune idée. C’est insensé ! Mais... Tout ce qui sort de la bouche d’Alexander Tillman est insensé apparemment !

Quand il parle de la tristesse qu’il lit au fond de mes yeux... mon visage s’attriste instantanément. Là encore, je n’y peux rien. Qu’on dise de moi qu’on peut lire en moi comme dans un livre ouvert est totalement juste et vrai. En tout cas, je suis rassurée de voir que je mon don pour détecter la tristesse, la vraie, n’est pas défaillant. Il ressent bien ce même désespoir que moi. La sensation que plus rien n’a de gout. Ni la nourriture, ni la vie, les loisirs. Tout est fade et triste...

Mes mains toujours dans les siennes, je relève timidement le regard pour voir son petit sourire triste. Il est tellement mignon quand il sourit qu’aucun de ses sourires ne devraient être tristes.
Je détourne rapidement le regard en réalisant ce que je venais de penser, pendant qu’il embrasse mon front. Je rougis légèrement puis je récupère vivement mes mains. Je les plonge dans ma chevelure que je secoue un peu de frustration et... je l’avoue.... d’un petit quelque chose qu’il m’a fait ressentir. De l’émotion ? De la tendresse ? De l’attirance ? Peu importe, je ne veux plus y penser.

"Je..."

Je soupire avant de croiser les bras contre ma poitrine et de le regarder sérieusement. Mais... pas trop durement non plus.

"Déjà sache que je ne t’en veux pas pour tout à l’heure. Tu ne sais rien de moi... Je prends vite la mouche, comme je te l’ai, ça se reproduira. Ne t’inquiète pas."

Je détourne un temps le regard.

"Je... Je vois bien que l’argent n’est pas un souci pour toi et c’est une chance que tu as, dans un sens. C’est toujours ça en moins à penser. Moi, à l’inverse, je n’en ai jamais eu. Je n’ai toujours que la galère, pour pas dire la misère."

Je prends un ton nonchalant pour ne pas montrer que tout cela me touche même si c’est du passé. Mon but en lui disant ça ce n’est pas qu’il ait pitié ou qu’il se sente coupable. Juste qu’il comprenne pourquoi moi, à l’inverse de lui, j’accorde autant d’importance à ces maudits bout de papier...

"Bref, j’ai toujours dû trimer pour trouver de quoi manger alors quand tu proposes de me donner un ou deux millions, je suis désolée, mais comment ne pas y voir de la pitié ?! Je... Je vais déjà vivre ici alors que je ne le mérite probablement pas. Demain t’as prévu une séance de shopping probablement hors de prix et maintenant tu veux renflouer mon compte en banque ?! Alors peut être que la plupart des gens te verraient comme un ange gardien tombé du ciel, mais moi je n’ai aucune envie de vivre de ta charité."

Et là-dessus je serais intransigeante. Je... Je ne serais pas un parasite. Du haut de mes un mètre cinquante-neuf, je reste droite comme un poteau en espérant paraitre convaincante. Dans tous les cas, ça ne changera rien. Je refuse son argent.

"Après la séance shopping, chaque dollar gaspillés je veux l'avoir gagné. Je... Je ne sais pas, je pourrais peut-être trouvé du travail ?"

J’ai plus l’impression de lui demander l’autorisation que son avis. Mais... J’ai l’impression que c’est un peu les deux. Je veux autant avoir sa permission que son avis sur le sujet. Je n’ai absolument aucune compétence en rien, mais j’ai de l’expérience dans beaucoup de chose alors je pense pouvoir trouver un petit boulot de caissière ou autre assez facilement. Et ça sera toujours mieux que de vivre sur sa carte de crédit....
Soudain une idée me vient et je le regarde malicieusement en espérant que mon idée joue en ma faveur.

"Si je travaille, je ne me sentirais pas vivre comme un parasite et puisque tu subviendras à mes besoins primaires, ça sera comme si c’était mon argent de poche ? Qu’est-ce que tu en dis ?"

Je m’approche de lui comme un chat prêt à bondir sur sa proie qui ne sent pas le piège se refermer sur elle.

"Ou alors.... Si ton but de base était de me garder prisonnière à tes côtés, je n’ai qu’à travailler pour toi ?"

J'avoue ne même pas savoir dans quoi lui travaille, si tant est qu’il ait besoin de travailler. Mais en tout cas, j’espère que mon idée va marcher et qu’il ne va pas se vexer d’avoir décliné son offre plus que généreuse. Un tout petit sourire malicieux se dessine sur le coin de mes lèvres alors que mes yeux brillent d’une flamme nouvelle.

Cette situation, qui au début m’a plus que gênée, finit par m’amuser. Je ne sais pas quelle diablerie il utilise pour toujours réussir à me radoucir même sans rien faire. C’est... miraculeux... que sa simple présence puisse me faire vivre un tel ascenseur émotionnel....


***


Il me montre l’emplacement de la cave à vin.

"Mais attends ! Je..."

Pouf, partis ! Super. Je soupire avant de rire légèrement et de me diriger vers la cave. À peine entrée, la lumière s’allume automatiquement. Pratique. Comme il y a des petites marches à descendre, ça évite de briser la cheville ou la nuque. La cave est immense, il y fait bon. Toutes les bouteilles sont alignées par couleur et il y a même des tonneaux.

"Mais je ne savais pas que j’étais tombée dans la baraque de Crésus ! C’est qui ce type... C’est vraiment Batman..."

Je ne m’y connais pas du tout en vin, je pense qu’il va s’en douter alors j’y vais à l’instinct. Je présume qu’il va vouloir prendre du rouge et pour moi je prends un rosé.

"Est-ce que je peux en prendre deux ?"

Hum... Sûrement. Bah, il voulait que je ne me gêne de rien ? C’est le premier pas vers le "fais comme chez toi". Je souris de ma bêtise avant de remonter vers la cuisine. Je pose les bouteilles sur la table et attends le retour d’Alex de pied ferme.

À son retour, il me tend un ensemble de sport et j’arque tout de suite un sourcil en me demandant... pourquoi ?! Puis en l’écoutant, je fronce naturellement les sourcils avant de me radoucir petit à petit.

"Je... heu... C’est très gentil merci."

Petit blanc. Puis je pose l’ensemble sur la table et... comme une enfant.... je le pousse légèrement. Ouais les relations sociales, c’est pas mon truc ok. C’est le seul truc qui me soit passé par la tête pour lui montrer mon affection.

"C’est sympa d’avoir pensé à ce genre de chose."

Je me suis sentie obligée d’ajouter quelque chose après l’avoir poussé sans raison. Enfin, lui a dû se dire que c’était sans raison et que ça devait sans doute faire partie d’une de mes névroses de tarée. En tout cas, ce que j’ai dit, je le pense. Ça me touche qu’il y ait pensé, mais je vous avoue que ce qui m’a le plus fait tilt, c’est : où il les a trouvé ?! Parce que je sais qu’il y a des étages que je n’ai pas encore visités puisque je vois les escaliers au bout du couloir des chambres. Mais... comme il ne m’en a jamais parlé, j’ai conclus que je n’avais rien à y faire....
Ce qui veux dire, que c’est doute là que se cache tous ses secrets ! Élémentaire mon cher Watson ! Ouuuuuuuh !
Attends qu’il s’endort puis tu vas voir discrètement, personne ne le saura. Puis au moins si c’est un tueur en série, tu auras encore la possibilité de t’en sortir.
Je... Non... Même si j’ai vraiment envie d’en savoir plus sur lui, je ne lui ferais jamais ça. C’est hors de question.

On s’installe à table et voyant que l’ambiance n’est pas forcément au beau fixe, je lui dis :

"J’ai pris deux bouteilles, j’ai bien fait ?"

Super. Bravo Carrie, discutions : 0. Je me mordille la lèvre en pensant à ce que je pourrais bien lui dire.

"Ah au fait, encore merci pour m’avoir sorti du commissariat. J’espère que tu ne m’en veux pas d’avoir donné ton nom ? Je.... Je ne savais pas qui contacter et... j’ai pensé à toi..."

De mieux en mieux, soit tu lui racontes de la merde soit tu te mets toute seule dans l’embarras.

"Et l’argent que tu m’as donné.... J’ai pu aider une amie avec et régler quelques dettes, alors encore une fois, merci. Merci pour elle."

On applaudit Carrie et ses ambiances de merde, merci, c’est tout pour elle. Championne du monde du plombage d’ambiance. À, c’est clair qu’il va retrouver goût à la vie avec toi.... Aller, je lui laisse un mois.

Je soupire, c’est vrai, qu’est-ce qui m’a pris de lui dire ça. Tout ça pour ne pas paraitre trop ennuyeuse ou inintéressante.... J’aurais mieux fait de me taire...

Beloved
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Beloved
Ven 30 Juil - 11:56
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Alexander Tillman
J'ai 25 ans je vis à New York, de Etats Unis. Dans la vie, j’étais tennisman professionnel et je m'en sortais très bien, mais la vie en a décidé autrement et maintenant je suis devenu homme d'affaires, par obligation. Sinon, à cause de tout un tas de choses, je suis célibataire et je le vis pas trop mal.

Rien n'est plus affligeant que la mort du coeur, la mort de l'homme est secondaire. [ft. Beloved] - Page 2 Peter-Kavinsky-To-All-the-Boys-Ive-Loved-Before


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J'étais furieux, vraiment furieux. Je me sentais comme un con d'avoir fait cette proposition. Parce que de toute évidence elle n'avait pas compris ce que je voulais. Elle n'avait pas compris ce que je ressentais. Elle s'acharnait à vouloir travailler... Bien sur parce qu'aller faire un boulot de merde c'était ce qui allait nous permettre de nous sortir de la dépression peut être? Un boulot de merde, mal payé, pour finir en burn out et qu'elle finisse par avoir encore plus envie de sauter. Ah oui c'était une merveilleuse idée. Et cette remarque sur le fait que je comptais peut être la garde prisonnière.... C'était donc ça l'image qu'elle avait de moi? Un psychopathe qui voulait la garder enfermé pour je ne savais quelle raison perverse!! Je ne voulais pas savoir ce qu'elle pensait de moi exactement. Ca ferait mal je le savais.

Alors depuis que j'étais revenu avec les vêtements, vêtements auxquels elle n'avait même pas touché d'ailleurs, je lui répondais à peine. Ce n'était pas comme si je les lui avais donné pour qu'elle aille se changer maintenant que je puisse laver les siens pendant la soirée. Je lui avais rapidement dit d'ouvrir la bouteille qu'elle voulait. Je m'en foutais. Je ne buvais jamais. J'avais une cave remplie de bouteilles auxquels je ne touchais jamais. Alors qu'elle boive celle qu'elle voulait.

Je touchais à peine à mon repas, mangeant à peine. Je n'arrivais pas à les réussir comme notre ancien chef les faisait. J'avais pourtant tenté de faire comme il les faisait mais j'avais du me planter quelque part. Mais bon, ce n'était pas pour ça que je n'avais pas faim. J'étais toujours en colère. Et ce fut plus fort que moi, quand elle me parla de l'argent et de son amie, j'explosais.

- Je pense que t'as pas bien compris les choses quand je t'ai invité à passer une année avec moi. Tu crois que je pensais à quoi quand je te disais qu'on pouvait tenter de profiter de la vie, de faire les choses les plus folles dont on puisse rêver tous les deux? A aller prendre un boulot de merde pour survivre et avoir de l'argent de poche? Tu crois qu'on va retrouver goût à la vie quand tu iras faire un boulot de merde?!!

Autant acheter des balles pour son flingue tout de suite et qu'elle se tire une balle. Je me levais furieux, la fixant durement.

- Viens avec moi!

Je montais les marches de la maison, me rendant au premier étage. Si elle me parlait je ne m'en rendais pas compte. J'étais beaucoup trop en colère là tout de suite pour me concentrer sur autre chose. J'entrais dans le bureau, claquant la porte en l'ouvrant. Il n'avait plus rien à voir avec le bureau que j'avais connu dans mon enfance, j'y avais veillé. Le décorateur s'était occupé de cette pièce, comme du reste de la maison. Je passais rapidement devant le bureau qui tronait au milieu, les grandes bibliothèques remplies de livres, les canapés et fauteuils confortables. Je me rendais devant un des murs du fond. Je retirais le tableau d'art moderne, le posant sur le côté et révélant un coffre fort. Je ne me cachais pas pour taper le code. Je la laissais le voir. Je l'ouvris, révélant des montagnes de billets et quelques lingots au passage.

- Tu crois que je fais la charité? Tu crois que j'en ai quelque chose à foutre de tout ça? Je sais même pas combien il y a là dedans. Je sais juste que c'est même pas un centième de ce que j'ai en banque. Et je ne sais même pas combien de milliards exactement j'ai entre tous mes comptes. J'ai une armé de tradders et comptables qui se chargent de cet argent. Qui font en sorte de les placer dans des placements qui rapportent encore plus. Toujours plus d'argent. Comme si j'en avais quelque chose à foutre... comme si c'était ça qui m'avait évité de sombrer...

J'attrapais les billets et commençais à les balancer dans la pièce, les faisant voler un peu partout.

- M'en fous de celui là. Et celui là aussi. Celui là encore plus... Attends... On peut même mieux faire encore.

Je me rendais compte que je devais certainement avoir l'air d'un fou furieux en cet instant. Mais je m'en foutais. Je l'étais peut être après tout. J'attrapais une grosse liasse de billets et j'allais à la fenêtre, celle qui donnait sur la rue. Je l'ouvris avant de me mettre à hurler.

- Distribution de billets!!! Venez tous!!!

Et je commençais à les balancer par dessus la fenêtre, les jetant dans la rue.

- Puisque tu ne les veux pas. Que tu préfères tu tuer pour un travail de merde. Bah je les balance. On ne pourra pas vraiment aller claquer de la thune à Las Vegas. Faire du saut à l'élastique au grand canyon. Faire de la plongée à Hawaï. Se cramer la peau devant les pyramides. Grimper le Machu Picchu... On n'aura pas le temps de faire tout ça si tu bosses. Et puisque tu te sens prisonnière ici si tu peux pas bosser, bah casse toi. Oublie mon marché.

Je continuais de balancer l'argent. C'était un peu dommage qu'on soit dans un quartier riche. J'aurais voulu que des personnes vraiment dans le besoin viennent en profiter. Quitte à péter un plomb, autant que ça serve.

Cheval de Troie
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Ven 30 Juil - 13:51
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Carrieta Miroslava

J'ai 26 ans et je vis à New-York, USA. Dans la vie, je suis à la recherche d'un emplois et je m'en sors lamentablement, je me sens au fond du gouffre. Sinon, je suis une célibataire dépressive et je le vis plutôt mal.

Carrie n'a pas eu une vie facile, de sa conception jusqu'à aujourd'hui, elle a le sentiment d'être maudite tant sa vie n'a été qu'une succession de désastre et de catastrophe. A-t-elle déjà connu le bonheur ? J'en doute, ou alors ça n'a pas duré assez longtemps pour qu'elle s'en souvienne. On lui a déjà dit que les personnes maudites n'existent pas. Que même ceux qui ont connu les pires tourments dans la vie finissent tout de même par connaitre le bonheur un jour, c'est obligé qu'on lui a dit. Ma foi.... Elle attend encore. Jusqu'au jour où elle s'est dit que la délivrance qu'elle attend depuis des années, il n'y a peut-être que la mort qui puisse la lui apporter....
C'est ce qu'elle croyait, jusqu'à ce qu'elle le rencontre et qu'il lui fasse une proposition qui, on l'espère, changera leur vie à tous les deux.
Rien n'est plus affligeant que la mort du coeur, la mort de l'homme est secondaire. [ft. Beloved] - Page 2 Original



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Alex n’a pas prononcé un seul mot.... Il n’a rien dit quand j’ai évoqué l’idée de travailler et de toute évidence ma plaisanterie ne l’a pas fait rire..... J’ai le chic pour mettre les deux pieds dans le plat..... Je me mordille la lèvre nerveusement en examinant ses réactions. Je constate qu’il est tendu, pire que ça il a l’air énervé... Même quand on passe à table, il ne décroche pas un mot ou un sourire. Ça ne lui ressemble pas. Alors d’accord, je le connais depuis peu, mais depuis le temps que je le connais, c’est une expression de visage que je ne lui avais encore jamais vu porter.... je.... je me dis que ça doit être de ma faute....
Non, C’EST de ta faute.
... alors j’essaye de me faire toute petite mais... cette ambiance pesante me pousse à essayer de faire la conversation. Mais là encore, pas de réponse. Je soupire.... Lui et moi n’avons quasiment rien mangé alors que nous avions tout deux très faim, mais je pense que tout ça s’est envolé en même temps que notre bonne humeur... Puis quand je le remercie pour la dernière fois, cette fois, il craque.

Je penche la tête sur le côté en l’écoutant. Je le regarde surprise et intriguée par ce qu’il me raconte. C’est donc ça qui le dérange ? Maintenant j’en connais la raison, mais oui j’ai du mal à la comprendre. Garder le même job plus de six mois, c’est déjà bien profiter de la vie pour moi. Alors bien sûr que j'ai pas cru tout de suite à ses histoires de faire le tour du monde ou de s’amuser à gogo ! C’est irréaliste ! Mon cerveau ne pouvait tout simplement pas le concevoir ou même l’imaginer. Comment moi ? Qui ai connu les pires bourgades de Tchétchénie, je pourrais me pavaner à Las Vegas comme une star de cinéma ?! C’est su grand n’importe quoi ! J’ai rien à faire dans ce genre d’endroit qui ne sont clairement pas à ma portée ! Je baisse le regard en réfléchissant à tout ça.... Je fronce les sourcils parce que je lui en veux de me parler comme ça tout comme je m’en veux de ne pas m’accorder le droit de profiter de tout ce qu’il m’offre. Mais.... j’ai besoin de plus de temps.

Je n’ose même pas lui répondre, car je ne saurais quoi lui dire à part "t’es sérieux ?! Tu pensais vraiment que j’allais prendre tout ça au sérieux ?! Mais t’es fou ou juste inconscient ?! Et comment tu peux penser que j’allais accepter aussi facilement de vivre à ton crochet sans aucun scrupule ?!" Est-ce l’image qu’il a de moi ? D’une fille tellement dans la merde qu’elle serait bien conne de refuser la vie qu’il lui propose ? Cette idée me donne un pincement au cœur. Je ne sais pas pourquoi. Je ne sais pas ce qui m’autorise à croire qu’Alex m’estime un peu.... Si ça se trouve il veut juste de la compagnie pour la fin de sa vie et voyant ma détresse il s’est dit qu’il ferait d’une pierre deux coups..... Je me mords la lèvre pour cacher ma tristesse alors qu’il se lève furieux. Je sursaute et machinalement, par instinct de survie et par expérience, je garde la tête docilement baissée et le suis sans broncher.
Quelques traces résiduelles de traumatisme.

Il monte jusqu’à ce fameux bureau qui a nourri tant de questions en moi ! Mais là tout de suite, je m’en fiche, je n’ai pas envie d’y entrer. Pas comme ça. Je reste sur le pas de la porte quelques secondes puis je le rejoins, ne voulant pas prendre le risque de le fâcher davantage. Allait-il se mettre à devenir violent ? Cette idée me pousse à faire un pas en arrière alors qu’il tape son code de coffre-fort. Le cliché du coffre derrière le cadre ne devrait pas me surprendre et pourtant. J'avoue ne même pas m’attarder sur la déco ou autre, cette pièce qui me faisait tant rêver m’est maintenant complètement indifférente. Je n’ai d’yeux que pour Alex, car je sens qu’il est en train de craquer et je m’en veux terriblement.
Pourquoi ? Pour avoir fait ce que tu fais si bien : empoisonner la vie des autres ?! Baaah fallait s’y attendre.

Je me mords la lèvre, c’est vrai, est-ce que je suis vraiment en train de l’empoisonner ? Et ce fou qui voulait passer un an avec moi ! Mais il ne voit pas que je suis un danger pour lui ! Que je ne mérite pas tout ça ! Quand il commence à parler, pose mes mains sur mes oreilles, je ne veux pas l’écouter, je ne supporte pas la colère et le chagrin que je sens dans sa voix. Ce n’est pas l’Alex que je connais !

"Alex..."


Je m’approche de lui lentement, les larmes aux yeux. Je ne veux pas faire de geste brusque qui pourrait l’énerver davantage. Il balance son argent dans la pièce en me criant qu’il s’en fiche et qu’il n’en a pas besoin. Des larmes coulent silencieusement sur mes joues... Puis il se met par la fenêtre et les balance dans la rue, là je ne tiens plus et je me jette à son cou. Je pleure sans retenue, je le serre fort pour tenter de l’arrêter et de le ramener vers le centre de la pièce.

"Alex arrête je t’en supplie ! Pardonne-moi ! Arrête ! Arrête !"


Je plonge mon visage dans son cou et le serre de toutes mes forces alors que mes jambes frêles, hissaient sur la pointe des pieds, commencent à trembler.

"Je suis désolée, désolée… On fera ce que tu voudras, on ira où tu voudras ! S’il te plaît calme-toi ! Pardonne-moi ! Je.... si je dois être heureuse, je veux que ça soit avec toi… "


Je me laisse glisser le long de son corps et me retrouve à genoux devant lui. Mes bras autour de ses cuisses et mon visage contre ses genoux, je pleure à grosses larmes tout en essayant de le retenir. Même si je dois y mettre toute ma force et mon énergie je ne le laisserais pas sombrer. Pas à cause de moi. Je refuse. Je refuse d’être un poison pour lui. Je le refuse !!!! Il est bien trop beau, bien trop solaire pour finir par ne plus savoir sourire, comme moi. Non.... ça me tuerait. Vraiment. Maintenant qu’il est dans ma vie, je refuse de le voir malheureux. Il est ma lumière...

"Oh Alex.... je t’en prie.... reste ma lumière... je t’en prie... Je... je ne sais pas ce que je vais devenir si tu me détestes..."

Je ne savais pas que je tenais autant à lui. Je rougis comme une tomate, mais je n’en ai même pas conscience. Mon cœur fait des soubresauts dans ma poitrine, mon estomac rétrécit de tristesse. Y'a rien qui va. Et pourtant, tout ça je m’en contre fou. Mes mains sont tellement cramponnées à son pantalon que je ne sens plus le bout de mes doigts, mais je ne le lâcherais pas... Jamais. Et ma priorité pour l'instant c'était de le calmer, d'apaiser sa colère, je ne supporte pas de le voir comme ça... je dois le raisonner. Et pour la première fois depuis que je me suis jetée sur lui, je cherche son regard du mien.

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