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Flirter avec la Mort - PV Haphelros (+18)

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Dim 17 Déc - 13:32
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Haphelros
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Dim 17 Déc - 19:58

Elias
J'ai 35 ans et pas vraiment envie de te donner mon CV comme ça, alors va chier.

T'as de la merde dans les oreilles ?
Le premier vaisseau passa en rase-motte, ignorant par la même occasion une bonne dizaine de règles d’engagement. Le problème avec les pilotes, c’était que ces connards se croyaient en permanence au-dessus de tout, y compris des ordres. Suffisait de passer à cinq mètres d’une structure laissée à l’abandon pour qu’un soubresaut d’une turbine fasse s’écrouler un mur. La navette vira sur la droite, sur mon affichage tête-haute, les ordres défilaient.  

-CAPTURE-

Un second virage et voilà que ma capsule se fait larguer en encaissant plusieurs G à l’éjection. La boite de conserve tremblait dans tous les sens si bien que j’avais l’impression d’être dans un shaker. Plusieurs descentes du même genre avaient été nécessaires pour ne plus sentir le petit-déj baigner au fond de la gorge. Le point de chute n’était pas définit à l’avance, en théorie la capsule se contentait de tomber tout droit vers le sol, activant ses rétropropulseurs au dernier moment pour éviter que le choque me transforme en bouillie organique. Un premier contact ébranla la capsule sans que je sois capable de dire ce que je venais de percuter, mais le truc avait été suffisamment solide pour ralentir drastiquement ma chute, j’imaginais que je venais de traverser un bâtiment de part en part. Un dernier choque me tassa les vertèbres et puis plus rien, j’étais arrivé. Les senseurs étaient au rouge ; soucis de pression, d’atmosphère, de perte de contact radar avec la navette et j’en passe, un sacré merdier en somme.

J’ai tiré la manette d’éjection et la porte de la capsule vola s’encastrer dans le mur le plus proche dans un vacarme qui avait dû s’entendre à cent mètres à la ronde. Les scanners de ma tenue indiquaient que j’étais en pleine forme, jusqu’ici tout allait bien. Visiblement j’avais terminé ma descente dans une vieille église, symbole d’une religion passée que tout l’monde avait bien vite foutu au placard pour se concentrer sur des choses plus tangibles. D’après les rapports que nous avions, des insurgés vivaient dans le coin, j’espérais juste que l’un d’entre eux n’était pas sous la capable, car cela risquait d’être dur laver.

Cinq ans. Cinq putains d’années, c’était le temps qu’il avait fallu pour traquer les derniers rejetons de la terre, une bande d’hippies complètement gazés qui voyaient encore ce caillou stérile comme leur « foyer », ouais on peut dire qu’ils étaient pas mal allumés. Officiellement il en restait une dizaine, officieusement… difficile à déterminer. La Grande Guerre avait ravagé une bonne partie de la belle bleue, avec son lot de victimes. Ils avaient eu une opportunité, celle de partir, de tout quitter sans se retourner pour vivre une nouvelle vie. C’était une chance en or et ces connards ont préféré rester ici, à vivre dans les ruines d’un monde qui n’était plus le leur, à se foutre sur la gueule pour une conserve encore comestible. Dans certains coins l’humanité semblait être revenue à l’âge de pierre, tout juste capable d’allumer un feu pour ne pas se geler le cul la nuit. Lors de ma première sortie, je m’étais retrouvé face à un type qui courrait la queue à l’air, il se défendait avec un arc, ce con. Comme un bon petit chien, j’ai suivi les ordres en tentant d’entrer en contact avec ce sous-développé. J’ai rapidement compris que discuter ne servait à rien, alors d’une pression de l’index j’ai étalé sa cervelle sur plusieurs mètres.

Depuis ce petit raté, le programme « capture » avait été révisé et j’avais dû passer quelque temps au frigo pour subir les conséquences de mes actes et retravailler les protocoles internes.

J’ai progressé dans les décombres jusqu’à apercevoir une silhouette filer dans les ombres. La vision de mon casque passa automatique en thermique pour compenser le manque de visibilité causé par la poussière dû à l’impact de la capsule. A premier vu je filais le train à une femme et vu la vitesse à laquelle elle décampait dans les hauteurs de l’église, elle n’était pas ravie de me voir ici. Je comptais la suivre, jusqu’à ce que je réalise que l’escalier ne pourrait pas supporter un deuxième passage, j’sais pas où elle comptait aller comme ça, mais ça risquait de mal finir. J’entendais au loin une autre capsule frapper le sol, visiblement je n’étais pas le seul sur le coup, c’était une bonne nouvelle, car j’aimais bien montrer que j’étais le meilleur. Je la voyais évoluer au premier étage, dans un excès de zèle j’ai envoyé une rafale dans le plancher sans vraiment anticiper la chute qui surviendrait.

Elle s’écrasa sur l’autel comme une poupée de chiffon, son calibre lui échappa des mains et glissa dans ma direction. Doigt sur la queue de détente, je me suis approché d’elle alors qu’elle tentait de se remettre debout, j’ai posé le pied sur son flingue et mis en joue la belle.

Tu planes comme une brouette.



Anonymous
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Lun 18 Déc - 23:08
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Haphelros
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Haphelros
Mar 19 Déc - 21:46

Elias
J'ai 35 ans et pas vraiment envie de te donner mon CV comme ça, alors va chier.

T'as de la merde dans les oreilles ?
Je regardais la crasseuse sans vraiment comprendre ce qui pouvait pousser quelqu'un à vivre ainsi. Elle était habillée avec des trucs foutus depuis longtemps, et vu la mine qu'elle avait ça devait faire un moment qu'elle n'avait pas eu le luxe de manger à sa faim. En même temps, pas facile de se nourrir un sur un caillou stérile ou les rares parcelles cultivables avaient absorbé suffisamment d'isotopes pour vous faire fondre le visage au premier contact. J'connaissais pas la vie sur Terre, mais de ce que j'en voyais ça ne vendait pas du rêve.

Va savoir pourquoi, mais un connard avait eu la bonne idée de faire sauter les portes de l'église, fragilisant encore plus la structure qui menaçait déjà de nous tomber sur le coin de la gueule, le plus con dans l'histoire c'est qu'on pouvait facilement passer par les murs au vu de l'état dans lequel ils étaient. J'ai été passablement distrait par l'explosion, laissant l'occasion à la belle de filer et autant dire qu'elle ne se fit pas prier pour décamper. J'aurais pu lui partir après, mais entre son état général et la chute qu'elle venait d'encaisser, pas besoin d'être toubib pour savoir qu'elle n'irait pas bien loin, rajouter à ça l'arrivée du reste de l'unité. Néanmoins je comptais pas rester là à attendre que le toit de l'édifice vienne se poser sur mon front. Je me dirigeais vers le mur éventré le plus proche quand le vox de mon casque s'activa.

« …Rousse… Pas très haute… »

Suivi d'un souffle coupé typique du mâle qui s'en prend une pas loin des couilles, visiblement elle avait plus de répondant que ce que j'aurais cru. Il y avait fort à parier que dans l'opération ce con s'était fait prendre son arme.

« La garce... Elle a mon arme...  »

Bien joué.

Finalement j'aurais préféré faire ça tout seul, le plus comique c'est que la plupart de ses types étaient là pour s'assurer que la récupération se fasse sans effusion de sang, et voilà qu'on filait à l'insurgé un fusil d'assaut. Un premier coup de feu retentit soudainement, difficile de dire s'il avait sa cible, mais la tension venait de monter d'un grand. J'ai pressé le pas, sortant par le mur droit pour finalement me retrouver face à la rouquine qui avait fait le tour elle aussi. Elle a levé son arme et j'ai fait de même, excepté que moi j'étais près à la trouer, pour le coup ça aurait un cas de légitime défense, quelques papiers à signer et rien de plus.

J'suis pas là pour te tuer, mais ne me donne pas une raison. Si tu pointes ton arme sur quelqu'un faut être capable d'appuyer sur la détente, sinon c'est le meilleur moyen de te faire buter.

On s'est regardé, enfin je la regardais, elle tout ce qu'elle devait voir c'était un casque avec une visière teintée. Derrière elle, un type venait d'arriver, il leva son arme et lui envoya aussitôt une décharge. Le choc électrique entraîna un réflexe musculaire, et le coup partit sans prévenir. Trois centimètres plus à gauche et c'était rideau, la fin du grand spectacle. Bien sûr on nous avait dit que les visières pouvaient encaisser un tir direct, mais personne n'avait eu les couilles de tester ça en condition réelle alors pour moi c'était encore un argument marketing.
Avant même de comprendre ce qui venait de lui arriver, elle se retrouvait au sol avec quatre canons braqués sur elle, une menace qui normalement suffirait pour ne pas encourager une deuxième tentative de coup dans les parties.

Sympa tes nouveaux bracelets.

Depuis le temps qu'elle devait vivre ici en solitaire, mieux valait se méfier, on pouvait difficilement imaginer ce que pouvait ressentir un être humain qui se retrouvait en solo au milieu de nulle part. Les gens ont beau dire qu'on peut vivre seul, l'humain, ça reste un animal social, en le privant de cette sociabilité on finissait par le rendre taré.

Plus loin une navette nous attendait. Au début elle ne s'était pas vraiment débattue, elle avançait même d'elle même, et puis si elle avait eu l'envie de résister, ce n’était pas avec ses cinquante kilos qu'elle allait opposer une grosse résistance.

Trophée ?

Malgré moi j'ai bloqué le mot, elle croyait quoi ? Qu'on descendait sur Terre pour faire un safari ? On venait encore une fois risquer notre peau pour récupérer les derniers rejetons de l'humanité, ceux que certains nommaient « insurgés ».

Le trophée en question il aurait besoin d'un bon bain, et de se torcher avec autre chose que ses mains.

Personne ne rigolait, la phrase avait pour objectif d'être drôle, juste de mettre les choses au clair, on était pas là juste pour s'amuser et traquer le bétail. Elle avait peut-être prit quelques coups sur le casque, mais ce n’était pas une raison pour la laisser délirer, au mieux on pouvait la considérer comme une prisonnière le temps qu'elle se détende un peu.
Il avait fallu la forcer un peu pour qu'elle accepte de s'asseoir, un type de l'équipage s'approcha pour s'assurer qu'elle était bien sanglée, le but ce n’était pas de la voir s'éclater contre la paroi du vaisseau au décollage. Le reste des soldats s'installèrent à leur tour, s'injectant du grav pour supporter le vol, j'étais le seul à ne pas en avoir besoin, peut-être qu'elle allait le remarquer, dans tous les cas ça n'avait pas d'importance. J'ai retiré mon casque et j'ai saisi un injecteur avant de m'approcher d'elle.

Je vais devoir t'injecter ça. C'est rien de méchant, c'est pas agréable, mais ça va te permettre de supporter le vol. Sans ça, tu vas chier tes vertèbres au décollage. Si jamais t'essayes de me mordre, j'te casse la mâchoire, pigé ?

Anonymous
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Mar 19 Déc - 22:35
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Haphelros
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Haphelros
Mar 19 Déc - 23:26

Elias
J'ai 35 ans et pas vraiment envie de te donner mon CV comme ça, alors va chier.

T'as de la merde dans les oreilles ?
M'abattre ? T'es pas la première à tenter ta chance ma jolie.

Intérieurement ça me faisait marrer, c'était sa première fois avec le grav, autant dire qu'elle allait planer un moment. Elle aurait besoin de quelques vols avant que son corps soit en mesure de s'habituer aux effets, même si pour l'heure j'aurais pas parié que quelqu'un la recollerait de sitôt dans une navette.

La navette s'éleva lentement, la turbine ronronna alors que j'venais prendre place à mon tour sur un siège. Une fois le harnais fixé j'avais plus qu'à fermer les yeux et laisser la technologie faire le reste. Une fois à la verticale, le moteur déballa toute sa puissance pour nous faire sortir de l'atmosphère, normalement sans grav, c'était à ce moment-là que la colonne vertébrale vous sortez par le cul. Je pouvais sentir mon corps se tendre pour résister aux G qu'il prenait en pleine gueule. Je posais néanmoins un regard sur la rouquine, évidemment comme toute personne lors de sa première injection, elle dégueula le peu de truc qu'elle avait dans le ventre.

Essuie-là.

L'homme hocha la tête et s'exécuta.
La vraie partie de plaisir c'était la sortie en atmosphère, c'était vraiment à ce moment là qu'il valait mieux pas déconner, après une fois que le vol était stabilisé, suffisait de laisser couler. Le grav faisait perdre les repaires, pour tout l'monde le trajet dura quelques heures tout au plus, mais pour moi dont la notion du temps n'était pas altéré, c'était cinq putain de jours. 120 heures à tourner en rond dans une canette de l'espace, à me lever pour pisser, me coucher dans un coin pour essayer de faire passer le temps alors que le monde vivait plus ou moins son trip sous acide. La vraie torture c'était d'être là, à les regarder somnoler. Tout le corps se mettait en pause, plus besoin de manger, de pisser ou encore d'aller chier, deux heures après l'injection c'était l'état de stase pour tout le monde jusqu'à la procédure de réveil.

***

Un doigt sur la joue et voilà qu'elle était déjà prête à mordre. Je me suis reculé juste à temps pour éviter la flaque de gerbe.

Lui ? Plaisanta l'un des soldats. Il n'en a pas besoin.

Ca vient surtout de t'empêcher de mourir et accessoirement de transformer cinq jours en quelques heures pour ton petit corps fatigué.

Il allait falloir tout lui apprendre, à force de vivre en solo elle avait visiblement perdu ses bonnes manières, si tenté qu'elle en avait avant.
La nouvelle me claqua le visage comme une ex en colère, pourquoi je devais m'occuper d'elle ? Sérieusement j'avais rien à voir avec une nounou. Elle avait clairement pas besoin de moi, là elle avait besoin d'eau chaude et d'un toubib pour s'assurer que tout allait bien au niveau interne, c'était pas le moment de crever à cause d'une hémorragie interne.

Emmener là dans sa chambre. Colonel, je peux vous parler ?

Le sac à patate rouquin disparu de mon champ de vision, me laissant avec le seul homme capable de m'expliquer tout ce merdier.

Major, un problème ?

J'ai l'air d'une boniche ? Parce que j'ai oublié mon tablier et mon plumeau sur terre.

Non, mais c'est vous qui l'avez trouvé, à vous de la « gérer », faite usage de votre charme Elias, ça devrait suffire. Trouvez lui de quoi s'habiller, de quoi se laver, faite venir un médecin pour une auscultation. N'oubliez pas qu'elle vient de perdre son foyer, il va lui falloir un moment avant de passer à autre chose.

J'ai hoché la tête, foutaise.
Foyer.
Un bien grand mot pour parler de ce caillou vitrifié par l'atome. Encore une fois j'étais tout simplement incapable de comprendre cette forme d'attachement, et tout le monde prenait grand soin de me le rappeler quand ils en avait l'occasion. J'étais juste un outil, un truc qu'on sortait de temps en temps du placard, c'était comme ça, fallait vivre avec ou se faire griller synapses.

***

Je lui avais laissé 90 minutes pour décuver le grav, pour une première fois ça n'allait certainement pas suffire, mais au moins elle avait eu son moment de tranquillité. J'ai passé la porte de la chambre en premier, elle était déjà dans son plumard, une douche avait n'aurait pas été du luxe, mais après tout c'était pas mes draps. La toubib pénétra juste après moi, déposant des affaires sur une petite table métallique qui trônait dans un coin de la pièce. La chambre n'avait rien de très luxueux, un lit, une table, une douche et un chiotte privatif, le strict minimum pour la phase d'adaptation, fallait bien ça.

De quoi te laver et t'habiller, c'est pas très féminin comme tenue, mais c'est mieux que tes fringues actuels. Voici Laura, elle est médecin et elle va s'assurer que tu n'as rien de cassé, ni de maladie, ça serait con de filer la gale à quelqu'un. Il sera aussi question d'un bilan complet, après 5 ans d'errance ton organisme à du morfler.

Elle devait bien traîner quelques carences et il allait falloir corriger tout ça petit à petit, du moins c'était le processus.

Je vous laisse, Laura, en cas de problème, suffit de crier.

J'ai quitté la piole puis je me suis planté à l'extérieur devant la porte, maintenant je devais attendre comme un con et espérait qu'elle essaye pas de zigouiller la doc.



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Mer 20 Déc - 19:59
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Haphelros
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Ven 22 Déc - 14:01

Elias
J'ai 35 ans et pas vraiment envie de te donner mon CV comme ça, alors va chier.

T'as de la merde dans les oreilles ?
Difficile de dire combien de temps j'ai attendu comme un con devant la porte. Vu les derniers évènements, j'avais jugé bon de laisser les deux femmes entre elles, croisant les doigts pour qu'un semblant d'empathie féminine fasse le reste. Je n'étais pas particulièrement doué lorsqu'il s'agissait de comprendre les gens, mais je pensais que l'insurgée accepterait plus facilement la présence d'une femme que d'un type venu lui prendre un peu de sang.

La toubib passa finalement la porte, au moins elle était toujours sur ces deux jambes, d'une certaine manière ça voulait dire que je ne m'étais pas trop planté.

Comment va-t-elle ?

Elle baissa sur les yeux sur son medi-pad, le temps que celui-ci remonte les informations importantes concernant la jeune femme.

Plusieurs carences alimentaires… J'imagine que son sauvetage ne s'est pas passé comme prévu.

Elle a traversé un parquet, une bonne chute. État de choc ?

J'ai constaté une légère commotion cérébrale qui concorde avec vos dires en effet…  Cependant, oui, on peut considérer qu'elle est en état de choc. Il lui faudra du temps pour s'habituer à ce nouvel environnement, pour le moment soyez juste « sympathique » avec elle, le temps fera le reste. Elle a encore quelques résiduels de grav dans le sang, donc elle risque de planer encore un peu.

Bien pris.

J'ai laissé filer la toubib et j'ai pas bougé d'un pouce. J'étais pas assez débile pour tenter d'aller engager la conversation, encore plus que je risquais de débarquer au moment de la douche. Non pas que la vue d'un corps féminin m'aurait troublé, mais j'aurais pas parié sur sa réaction. J'imaginais que la toubib devait avoir présenté deux ou trois choses avec la droiture naturelle de sa profession, ce que j'imaginais être une bonne chose. J'avais encore du mal à comprendre pourquoi on me l'avait collé sur le dos, j'avais rien d'un formateur et encore moins d'un psy, ce n’était pas mon métier et entendre des gens se plaindre H24 ça risquait de me tendre légèrement.

La porte s'ouvrit une nouvelle fois après plusieurs minutes. Une fois propre, je devais bien avouer qu'elle était plutôt mignonne, même s'il y avait encore deux ou trois choses à régler concernant la situation.

On a donc un point commun, on ne peut pas s'encadrer.

Je ne peux m'empêcher de corriger sa façon de parler.

C'est les animaux qu'on capture, jusqu'à preuve du contraire t'es plutôt humaine non ? Concernant l'injection, c'est normal. Ton corps n'est pas habitué au grav, donc tu planes un peu. Mange un peu et bois de l'eau, ton organisme se débrouillera ensuite.

J'aurais pu partir dans des explications compliquées, essayer de lui faire comprendre que la poussée du vaisseau lui aurait mis les chevilles sous les oreilles, mais suffisait de la voir pour comprendre qu'elle était dépassée parce qu'elle voyait. J'étais le grand méchant, celui l'avait « capturé », alors que j'étais même pas à l'origine du coup de taser. Même en lui expliquant sérieusement qu'elle n'aurait pas voulu comprendre, j'étais tellement « méchant » que je ne pouvais pas avoir fait ça pour lui éviter de chier ses dents.

—  D'autres ? Pour le coup tu étais la seule viable à des kilomètres à la ronde, y'a certains cas qu'on ne peut pas sauver alors on les laisse faire joujou en bas. Dans ton genre t'es plutôt spécial, déjà tu étais habillée et capable de t'exprimer, j'en ai vu des plus atteints que toi.

Je repensais malgré-moi au pauvre abruti avec son arc. Des humains viables ils en avait de moins en moins, une dizaine tout au plus, du moins sur le continent principal, peut-être que d'autres étaient parvenus à se planquer et survivre, mais j'aurais pas mis ça. Une fois la dizaine stable mise de côté, il restait des hordes de dégénérés que les radiations et la solitude avaient bouffés de l'intérieur, des tarés tout juste bons à se foutre sur la gueule entre eux. À voir sa tête, j'imaginais qu'elle se croyait presque seule au monde et que j'étais le sale type venu juste pour la récupérer. Dans le fond elle était à côté de la plaque, même si, vu mon histoire, elle n'avait peut-être pas totalement tort.

Sans avoir l'occasion d'en dire plus, je la vois s'faire emporter par la foule qui se dirigeait droit vers la bouffe. Avec un peu de bol, elle se montrerait plus aimable avec un repas dans le tiroir, quoique… La population de la station était principalement militaire, ce n'était qu'un point de passage vers les stations civiles. En théorie on n'allait pas rester ici longtemps, quelques jours, des semaines tout au plus. Je pénétrais finalement dans le réfectoire une fois la majorité des personnes à tables, du coin de l'œil je cherchais ma petite pupille rousse.
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Ven 22 Déc - 19:35
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