Rien n'est plus affligeant que la mort du coeur, la mort de l'homme est secondaire. [ft. Beloved]
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Beloved
Ven 17 Sep - 15:36
Alexander Tillman
J'ai 25 ans je vis à New York, de Etats Unis. Dans la vie, j’étais tennisman professionnel et je m'en sortais très bien, mais la vie en a décidé autrement et maintenant je suis devenu homme d'affaires, par obligation. Sinon, à cause de tout un tas de choses, je suis célibataire et je le vis pas trop mal.
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Le reste de l'après midi se passa à merveille. On avait craqué pour un ensemble de valises Batman et Robin. Même si elle ne me les avait pas montré j'aurais certainement craqué. C'était entrain de devenir une petite blague rien qu'à nous et j'aimais vraiment ça. J'aimais encore plus le fait de la voir toute joyeuse, me sautant dans les bras quand j'acceptais de les prendre. Si il ne fallait que ça, que des petites choses simples comme ça pour la rendre heureuse, je n'allais vraiment pas me priver.
Je la regardais surpris quand elle me demanda si elle pouvait prendre plusieurs parfums. J'acceptais bien sur, tout en me demandant ce qu'elle comptait faire avec autant de parfums pour moi. Je n'en avais jamais mis un seul de ma vie alors je me voyais mal adapter le parfum à l'activité que nous allions faire. Mais ça lui faisait plaisir et je ne pouvais décidément rien lui refuser. Je tentais d'en choisir plusieurs de mon côté. Je commençais à regretter un peu cette idée que j'avais eu. Je choisis plusieurs parfums, plus pour leur odeur que pour le prix ou le nom. Je ne prêtais même pas attention au nom des parfums. J'en choisis plusieurs entre lesquels mon coeur balançait, des senteurs fraîches et fleuries qui me semblaient bien lui correspondre. Je me laissais ensuite aller à choisir un parfum un peu moins léger, des senteurs plus profondes, plus envoutantes.
- Voilà pour toi. Je te fais confiance pour choisir le plus adapté à l'occasion ou à ton humeur.
Je serais incapable de lui dire comment les porter de toute façon. J'avais trouvé qu'ils sentaient bon et qu'ils lui iraient bien. Je m'étais arrêté là. Je la laissais dévaliser les rayons cosmétiques avant d'aller payer le tout. On était bien chargé quand on arriva à la voiture. J'avais bien fait de prendre celle là, elle était l'une des plus grandes et elle débordait déjà quasiment de sacs en tout genre.
J'avais repéré une boutique de vêtements de sport mais j'espérais secrètement qu'elle ne l'ait pas vu et qu'elle accepte que je l'emmène ailleurs, chez une autre marque, tout mais pas celle là. Il semblait que j'étais vraiment maudit. Elle me demanda un peu excité d'y aller et une fois de plus je n'arrivais pas à résister à l'envie de lui faire plaisir. J'acceptais bien à contre coeur de la suivre chez eux.
Je la rattrapais doucement alors qu'elle partait essayer les tee shirt, après qu'elle m'ait proposé de faire un défilé pour moi. J'avais été un peu ailleurs en rentrant dans la boutique. C'était la même... celle où j'avais quelques années plus tôt fait ce... Je secouais la tête, essayant de ne pas y penser. Je ne devais pas. On était là pour Carrie. Je devais me concentrer sur elle et ses achats.
- Non arrête je serais ravi de te voir défiler. On ne va pas attendre d'être à la maison pour ça.
Je lui fis un petit sourire avant de l'aider à choisir les différentes tenues qu'il lui fallait. Je la poussais à prendre des vêtements pour faire de la randonnée mais aussi pour courir.
- Ca m'arrive d'aller faire un jogging de temps en temps. Alors si tu avais une tenue et des chaussures on pourrait y aller ensemble.
Nouveau sourire forcé qui étirait mes lèvres. Je ne voulais pas lui laisser voir à quel point j'étais mal à l'aise ici. C'était sa journée et je voulais qu'elle en profite à fond, qu'elle la termine avec la sensation d'avoir passé un bon moment et l'envie d'en vivre encore de nombreux comme celui ci.
Je la gardais volontairement éloigné de la section tennis, la guidant dans la boutique et la poussant à prendre de tout pour qu'elle se fasse plaisir. On arriva finalement dans les cabines d'essayage.
- Allez va me faire ton petit défilé.
Je souris gentiment alors que je la poussais doucement vers les cabines d'essayage. J'allais m'installer dans un des fauteuils attendant qu'elle sorte une fois en tenue. Je commençais à pianoter sur mon téléphone en l'attendant quand je me figeais.
"Oh mon dieu ce n'est pas vrai... Alexander Tillman!!! Quel plaisir de vous voir à nouveau dans notre boutique!!!"
Je me retournais pour tomber sur une vendeuse surexcitée qui était à la limite de sauter sur place en me regardant. Je lui fis un sourire forcé avant de m'approcher d'elle pour tenter de la calmer. Je n'avais aucune envie de la voir rameuter la moitié de la boutique autour de nous.
- Oui oui c'est moi. Je suis venu pour conseiller une amie. Alors si vous vouliez bien...
Petit coup de tête discret pour lui faire comprendre que je préférerais qu'elle dégage et qu'elle nous foute la paix.
"Oh oui bien sur. Je vous laisse terminer vos achats. Je voulais juste vous dire que j'étais contente de vous revoir en forme. Après ce qui vous est arrivé et tout ça... J'étais désolée pour vous. J'avais adoré la séance que vous aviez fait ici de..."
- Oui oui moi aussi j'en garde un super souvenir maintenant si vous voulez bien nous laisser. Je vois mon amie sortir.
Je la laissais partir, aller s'occuper de ses clients. Je me retournais pour voir Carrie s'avancer vers moi dans sa première tenue.
- Elle me semble parfaite. Tu es à l'aise dedans?
Et le retour du sourire faux pour cacher à quel point je me sentais mal ici. Putain de merde quand est ce qu'on allait quitter cette boutique?
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Sam 18 Sep - 13:59
Carrieta Miroslava
J'ai 26 ans et je vis à New-York, USA. Dans la vie, je suis à la recherche d'un emplois et je m'en sors lamentablement, je me sens au fond du gouffre. Sinon, je suis une célibataire dépressive et je le vis plutôt mal. Carrie n'a pas eu une vie facile, de sa conception jusqu'à aujourd'hui, elle a le sentiment d'être maudite tant sa vie n'a été qu'une succession de désastre et de catastrophe. A-t-elle déjà connu le bonheur ? J'en doute, ou alors ça n'a pas duré assez longtemps pour qu'elle s'en souvienne. On lui a déjà dit que les personnes maudites n'existent pas. Que même ceux qui ont connu les pires tourments dans la vie finissent tout de même par connaitre le bonheur un jour, c'est obligé qu'on lui a dit. Ma foi.... Elle attend encore. Jusqu'au jour où elle s'est dit que la délivrance qu'elle attend depuis des années, il n'y a peut-être que la mort qui puisse la lui apporter.... C'est ce qu'elle croyait, jusqu'à ce qu'elle le rencontre et qu'il lui fasse une proposition qui, on l'espère, changera leur vie à tous les deux.
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J'ai hâte d’essayer les parfums qu’Alex m’a choisis. Je l’ai vu renifler des dizaines d’échantillons avant de se décider sur ce qu’il allait me prendre. Le connaissant, il a dû uniquement se baser sur le fait qu’ils sentaient bon et que l’odeur lui plaisait. Les hommes viennent vraiment de Mars. Je roule des yeux, attendrie. Mine de rien, il les a choisi parce que de tous ceux qu’il a senti, ce sont ses préférés, alors c’est bien plus mignon et précieux qu’il n’y parait. Je vais les porter fièrement pour son plus grand plaisir.
Une fois sortie de la boutique de cosmétique, on fait un rapide arrêt d’urgence à la voiture pour y déposer les sacs avant de se diriger vers la boutique de sport. Alex veut que j’y achète de quoi faire du sport et de la rando et je suis sûre d’y trouver mon bonheur là-bas. Une fois dans la boutique, l'attitude d’Alex n’est pas la même. Je n’y prête pas plus attention, me disant qu’il commence peut-être à fatiguer de cette journée où on a cessé d’aller de boutiques en boutiques ! Je sélectionne rapidement quelques vêtements pour le défiler. Au moment de partir pour la cabine, il me propose une tenue de sport, me disant qu’il va souvent courir et que je pourrais me joindre à lui à l'occasion. Quand il me sourit, je penche la tête sur le côté en fronçant les sourcils. Je sens que quelque chose ne va pas. Il ne peut pas me le cacher. À qui il veut, mais pas à moi. Les sourires forcés, les yeux tristes même si on tente d'avoir un regard apaisé. Tout dans son attitude a changé. Sa façon de se tenir, son regard fuyant, ses yeux tristes. Est-ce que c’est le magasin qui lui fait ça ? Peut-être que ça lui rappelle de mauvais souvenirs....
J'ai voulu lui dire qu’on ferait mieux de partir, mais il insiste pour que j'essaye une tenue. Il me pousse même vers les cabines d'essayage. Cette fois, c’est sûr, quelque chose ne va pas. Je me change quand même dans la cabine, essayant mon cycliste de sport noir avec le logo de la marque sur le côté. Une brassière de sport super confortable et qui garde bien la poitrine en place et une paire de basket. Une paire de Jordan. Au bout de quelques minutes, je finis par sortir et c’est là que je vois une vendeuse s’éloigner d’Alex. Elle avait l'air tout excitée, mais à voir comment Alex préfère éviter le sujet, je décide d’entrer dans son jeu.
"Oui.... Ça va."
J'ai peut-être plus de mal que lui à cacher mes émotions. Quand quelque chose ne va pas, ça se voit tout de suite.
"Viens on rentre, de toute façon, je n’ai pas trouvé tout ce qui me plaisait ici. Je commanderais sur internet, c’est mieux."
Je me dirige vers la caisse avec ma seule pauvre tenue en main. C’est lui qui a voulu de cette journée, s’il n’y prend pas de plaisir je n’y vois aucun intérêt. Je préfère encore rentrer.
Je reste silencieuse jusqu’à ce qu’on sorte de la boutique. Alex en fait de même alors qu’on marche vers... je ne sais même pas où. Au bout du long silence pesant, je finis par lui dire.
"Si tu ne voulais pas y aller, il suffisait de me le dire, on serait aller ailleurs. Pourquoi tu t'infliges des souffrances dans l'unique but de me faire plaisir ? C’est stupide."
Je suis dure parce que je suis en colère, blessée et déçue. Je pensais qu’on devait se faire plaisir mutuellement, mais si Alex décide de jouer les martyrs alors il n’y aura plus que moi qui prendrait du plaisir et je n'ai pas signé pour ça. Je soupire en me disant qu’il ne comprendra peut-être pas mon point de vue, peut être que je fais encore toute une montagne d’une taupinière. Je n'en sais rien.
Nous continuons de marcher en silence jusqu’à ce que ce soit Alex qui le rompt de nouveau. D'un côté, je suis plutôt rassurée que ce soit lui qui parle, sinon qu’aurait-on fait, on serait rentré fâché ? Comme une première vraie dispute ? Ça.... Ça aurait été bizarre, d'être chez lui et d’être en froid avec lui pour je ne sais même pas quelle raison ! Même si je suppose aisément que ça doit avoir un rapport avec la partie de sa vie dont il ne veut pas me parler. Je respecte ce choix, j'aurais juste aimé qu’il soit honnête et qu’il me dise ne pas vouloir aller dans cette boutique au moment où je lui en ai parlé.
Je regarde le sol en marchant jusqu’à ce qu’il me dise qu’on va s’arrêter ici. En relevant la tête, je m’aperçois que c'est une banque. Je le suis rapidement, n’étant pas à l'aise avec les banques. Encore moins avec ce genre de banque qui a vraiment plus l'allure d'un hôtel que d’une banque.
"C...C'est ta banque ?"
Bien sûr que c'est sa banque, avec tout le pognon qu’il doit avoir, c'est que dans un hôtel à billet qu’il peut le laisser dormir. Je suis sûre que son argent dort sur un matelas en or. Je regarde autour de moi tellement émerveillée que je reste cachée dans le dos d'Alex pour ne pas faire tache dans le décor et pour ne pas le perdre. Dans ma pauvre tenue de sport, sans culotte, je dois vraiment être misérable à regarder. Ah non, j'ai une jolie coupe, j'ai peut-être moins l'air misérable, mais toujours pas à sa place pour autant. C'est fou le naturel avec lequel je me suis habituée à me cacher derrière lui dans les moments ou les endroits où je ne me sens pas à l'aise. Il est vraiment mon Batman, mon héros fort et courageux que rien n'arrête. Je ne sais pas pourquoi c'est l'image que j'ai de lui, j'ai cette image depuis qu'il m’a rattrapé sur le pont. Il..... Il est arrivé dans ma vie tellement au bon moment que je refuse de croire que c’est un hasard. C'est sûrement le destin. C'est obligé.... Quand je vois tous les effets positifs qu’il a sur moi, je....je me dis que peut être ma chance est en train de tourner.
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Lun 20 Sep - 15:32
Alexander Tillman
J'ai 25 ans je vis à New York, de Etats Unis. Dans la vie, j’étais tennisman professionnel et je m'en sortais très bien, mais la vie en a décidé autrement et maintenant je suis devenu homme d'affaires, par obligation. Sinon, à cause de tout un tas de choses, je suis célibataire et je le vis pas trop mal.
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J'étais mal. Cet endroit, ça me faisait remonter beaucoup trop de souvenirs. Des moments heureux de ma vie. Je me rendais compte à quel point j'avais pu être stupide à cette époque. J'étais dans ma bulle. Je bossais tous les jours. Je me défonçais, faisant de mon mieux pour être le meilleure. Je me prêtais au jeu, me conformant à tout ce qui allait de pair avec ce genre de boulot. Je pensais que ça durerait toujours, que la fin de ma carrière n'arriverait que plus tard, bien plus tard et surtout quand je l'aurais décidé. Je me pensais invincible. J'avais vraiment été stupide.
Alors être ici, ça me faisait me souvenir de tout ça, de tout ce que j'avais perdu. Ca me ramenait à ma situation actuelle, au vide qu'était ma vie. J'avais tout, la gloire, un métier qui me passionnait, une famille que j'aimais et qui m'aimait, des amis, une petite amie, des projets d'avenir. Aujourd'hui... je n'avais rien, rien que les regrets, la souffrance et la solitude...
Je me retournais pour chasser ces pensées de mon esprit. Ma vie n'était plus aussi vide, il fallait que j'arrête. J'y avais fait entrer Carrie, petite bouffée d'oxygène me permettant de me tenir un peu plus à flot. J'avais quelqu'un que je ne voulais pas décevoir ou abandonner, quelqu'un qui comptait sur moi. J'avais des projets, des projets fous certes et qui ne dépassaient pas l'année à venir mais c'était assez pour me permettre de tenir et de ne pas sombre complètement. Pas encore...
Je lui souris alors qu'elle essayait les tenues. J'étais là pour elle, je ne devais pas l'oublier. Je devais lui faire plaisir, essayer de mettre tout ça de côté pour me concentrer sur elle, sur ces vacances qu'on allait très bientôt prendre. Je la complimentais sur sa tenue, en toute sincérité, mais son sourire disparu rapidement. Je la suivis vers les caisses alors qu'elle prenait seulement une pauvre tenue, la seule qu'elle avait essayé parmi tout ce qu'on avait pris. Je n'étais pas dupe. Je savais très bien que c'était à cause de moi qu'elle écourtait la séance de shopping. Et elle ne tarda pas à tout me balancer une fois dehors. Je serrais les dents, encaissant tout. Pour la première fois depuis que je lui avais proposé de rester avec moi je lui lançais un regard froid.
- C'est pas stupide c'est...
C'était quoi? Une façon pour moi de tenter d'enterrer le passé, de rajouter des souvenirs sur cet endroit, des souvenirs qui ne seraient pas teintés de regrets. De lui faire plaisir envers et contre tout, parce que la voir se laisser aller petit à petit au fil de la journée, la voir retrouver un peu d'entrain, ça avait apaisé mon coeur meurtri. Parce qu'enfin je n'étais plus seul perdu dans mon désespoir mais que j'avais eu quelqu'un avec qui passer un bon moment, une personne que je pouvais essayer de rendre heureuse.
- Laisse tomber.
Je secouais la tête avant de repartir dans les rues de la ville. Je marchais rapidement vers la dernière destination que je comptais faire de la journée. On commanderait ses affaires de sport une fois rentré et e demanderais la livraison express pour qu'on puisse être livré avant de partir. On ne pouvait pas vraiment s'aventurer dans un désert de sel sans vêtements de randonnée. Moi j'avais ce qu'il fallait mais pas elle. On avait un ou deux jours de délai devant nous. Je doutais que mon assistant arrive à s'occuper aussi vite de ses papiers. Il fallait également organiser le vol avec le jet. Bon ça ira assez vite ça. Mais je pensais que raisonnablement on pouvait espérer décoller dans deux ou trois jours. On aurait ses affaires d'ici là.
- On fait une dernière course et on rentre...
Je me rendis compte que je marchais énervé depuis plusieurs minutes sans lui adresser la parole. Je m'étais décidé à briser ce silence gênant, sans plus de réaction de sa part. Elle réagit seulement quand on s'arrêta devant la banque.
- Une des miennes. J'ai des comptes aussi à l'étranger.
Le cliché des comptes en Suisse pour les riches n'en était pas vraiment un. J'entrais dans la banque, Carrie sur mes talons. Je ne tardais pas à être accueilli par un des responsables. Quand on avait un nom et un compte en banque plus que rempli, on avait pas mal de portes qui s'ouvraient. Je la saluais avant de m'installer à son bureau. Je lui expliquais rapidement ma venue. Je voulais une seconde carte, au nom de Carrie celle là. Il me regarda un brin suspicieux avant de s'exécuter. Il savait qu'on ne contrariait jamais un client sur moi. Je le laissais récupérer les informations la concernant avant qu'il ne parte préparer les papiers.
- Avant que tu protestes je préfère t'arrêter tout de suite. On a décidé de dépenser mon argent ensemble. Je te l'ai dit, je n'aurais même pas assez de toute une vie de folie pour le dépenser alors une année... Et je ne l'emporterais pas dans la tombe. Alors on le dépense, ensemble. Pour faire ça ce sera beaucoup plus simple que tu ai ta propre carte.
Je détournais mon regard, coupant court à toute réclamation de sa part. J'étais encore contrarié à cause de ce qu'elle avait dit en sortant de la boutique. Je préférais ne pas me disputer encore.
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Dim 10 Oct - 20:36
Carrieta Miroslava
J'ai 26 ans et je vis à New-York, USA. Dans la vie, je suis à la recherche d'un emplois et je m'en sors lamentablement, je me sens au fond du gouffre. Sinon, je suis une célibataire dépressive et je le vis plutôt mal. Carrie n'a pas eu une vie facile, de sa conception jusqu'à aujourd'hui, elle a le sentiment d'être maudite tant sa vie n'a été qu'une succession de désastre et de catastrophe. A-t-elle déjà connu le bonheur ? J'en doute, ou alors ça n'a pas duré assez longtemps pour qu'elle s'en souvienne. On lui a déjà dit que les personnes maudites n'existent pas. Que même ceux qui ont connu les pires tourments dans la vie finissent tout de même par connaitre le bonheur un jour, c'est obligé qu'on lui a dit. Ma foi.... Elle attend encore. Jusqu'au jour où elle s'est dit que la délivrance qu'elle attend depuis des années, il n'y a peut-être que la mort qui puisse la lui apporter.... C'est ce qu'elle croyait, jusqu'à ce qu'elle le rencontre et qu'il lui fasse une proposition qui, on l'espère, changera leur vie à tous les deux.
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Alors que nous marchons encore dans la rue, je finis par lui dire mon ressenti. C’est vrai quoi, je ne veux pas qu’il se force à quoi que ce soit. Que dirait-il si les rôles étaient inversés ? Je suis sûre qu'en super-héros, il ne voudrait pas que je m'inflige des blessures dans l'unique but de le voir sourire... Puis soudain, j’ai eu une illumination, est-ce que dans le cas inverse, j'aurais fait la même chose que lui ?.... Je lève les yeux vers Alex pour le regard, il a le visage si froid et le regard si dur.... ... .... Oui..... Je pense que j'aurais pris la même décision que lui parce que..... le voir sourire c'est tout ce qui compte pour moi en ce moment.... Je baisse le regard en rougissant, je m'en veux de lui avoir fait ce reproche alors que..... J'aurais fait la même chose.... Mon cœur en tressaute à l'idée que je puisse être exposée à des fantômes de mon passé.... Mais si c’est pour Alex...
Quand je le regarde de nouveau, cette infinie tristesse se lit encore dans ses yeux. Je la vois... Des éclats de chagrins et de regrets qui parsèment ses pupilles... S'il peut mentir à qui il veut, il ne pourra jamais me mentir à moi. Cette boutique à un rapport avec son passé, je le sais, je le vois dans ses yeux. C’est la même tristesse, si intense et brulante que je vois quand il évoque ses parents. Tout à coup, j'ai envie de le prendre dans mes bras, de le serrer fort et de m’excuser pour qu’il retrouve le sourire. Mais mon corps est incapable de bouger. Je m’arrête un instant et regarde mes mains. Pourquoi suis-je incapable de me montrer tactile ? J....Je l'ai été par le passé, j'ai fait de mon corps mon gagne pain.... Alors pourquoi, une simple accolade m’est difficile à supporter ?
Encore une fois, une illumination me vient, plutôt un souvenir. Alex m’a pris dans ses bras quand nous étions sur le pont, quand il m'a rattrapé. Et... Et j'ai foncé dans ses bras quand je suis revenue de ma visite avec Chloé.... Ou alors quand il a fait une crise de colère.... J'aurais tout fait pour le calmer, tout... Je rougis comme une tomate. Pourquoi suis-je si différente en sa présence ? Q.... Qu’est-ce qui m’arrive ?
Quand je relève la tête, Alex m’avait déjà semé de quelques mètres et je dus trottiner pour le rattraper. Je le suis en silence, en repensant à tout ça jusqu’à ce qu’on arrive devant notre dernière destination. En regardant autour de moi, je reste sans voix ! Je suis devant un hôtel à argent ! Pour Alex, c’est une banque, mais pour moi, c’est un lieu où les billets sont soigneusement repassés, où les pièces sont délicatement massées avant d’être tendrement déposées dans des rouleaux par les mains fines et délicates de jeunes vierges. Bhein quoi ? Je ne suis jamais rentrée dans ce genre d'endroit alors je ne peux qu’imaginer ce qu'il s'y passe !
En tout cas, oubliant notre dispute d'il y a quelques minutes, je me rapproche d'Alex pour ne pas le perdre ou pour ne pas me sentir mal à l’aise sous le regard de toutes ces grandes fortunes. Un employé s’approche d'Alex et le salue sans même faire attention à moi. Je ne porte pas de bijoux étincelants alors je ne pense pas que son radar à riche m'ait repéré. Je roule des yeux en suivant Alex sans faire d'histoire. Tout de suite, on lui propose à boire, à manger, s'il ne manque de rien..... Quand je vous disais que c’était un hôtel !
Une fois dans le bureau, je m’assois à côté d’Alex et me fais toute petite, je ne dis rien tant qu'on ne me le demande pas. Après tout, on n’était pas là pour... Attend, quoi ?!!!! Je relève la tête, surprise et choquée quand il annonce vouloir une carte à mon nom ! Je fronce les sourcils et me tourne vers Batman qui m’intime de me taire. Il m'explique pourquoi il fait ça et j’en reste bouche bée. Je ne peux pas protester car non seulement il a raison, mais en plus.... ça fait partie de mon contrat... J'ai accepté de mener une vie folle avec lui et...Je suppose qu’avoir une carte black en fait partie.
Profitant de l'absence du banquier, j’en profite pour parler à Alex qui m’en veut encore pour tout à l'heure, je le vois bien. Je tends une main hésitante vers la sienne puis me rétracte puis finalement..... en inspirant un coup, je finis par lui prendre la main et par la serrer dans la mienne.
"Alex.... Je suis désolée pour tout à l'heure.... En y réfléchissant, j’aurais sans doute fait le même choix que toi. Seulement...." Je resserre plus encore mon étreinte autour de sa main "... Cette tristesse au fond de tes yeux.... Je ne la supporte pas.... Et elle était si forte dans cette boutique.... Je n’aime pas te voir si... triste.... Tu comprends ? C'est plus fort que moi.... Te voir sourire, c'est....C'est une des rares choses qui me fasse vraiment du bien..."
Je dois me mordre l’intérieur de la joue pour ne pas pleurer, je refuse de paraitre plus vulnérable que je le suis. Déjà que je viens de tomber dans la niaiserie... Arrrrgh ! Je me sens si faible, si stupide et si impuissante ! Ouvrir son cœur, déballer ses émotions.... J'ai horreur de ça ! Ça m’énerve !!! Arrrghhh ! J'ai envie de fuir à toute vitesse mais je ne peux pas. Je.... Je dois rester avec Alex pendant encore trois cent soixante-trois jours. Et pendant ce temps, je refuse de fuir à chaque fois que je me sentirais vulnérable. Ma main commence à trembler dans la sienne tant je lutte contre l’envie de m'enfuir, de pleurer, de me cacher dans un trou ou au moins de me recroqueviller sur moi-même.
Le banquier finit par revenir et il reste un moment devant la porte, comprenant que l'ambiance est devenue drôlement étrange depuis son absence. Quand il s'assoit à son bureau, il me fait signer un papier, ainsi qu’à Alex avant de me remettre ma carte. Nous le remercions et finissons par quitter cet hôtel à argent.
***
Sur le chemin du retour, l'ambiance se radoucit un petit peu. Rien de fou, mais quand même un peu. J'ai même réussi à lui décocher un sourire en lui montrant la grande roue au loin et en lui disant que je n'en ai jamais fait non plus. Ce n'est pas cher pourtant mais.... Je trouve ça tellement romantique que je n’ai jamais eu envie d’en faire seule et je n’ai pas eu l'occasion d’en faire avec... Enfin peu importe.
Une fois arrivés dans son garage, je l’aide à porter tous mes sacs.
"Olalala, on a vraiment pris tout ça !"
Je pense même qu’on va devoir faire un aller-retour pour tout récupérer !
Une fois fais, il m’aide à tout monter dans la chambre et j'en profite pour lui montrer ma salle de bain.
"Je...Je me disais qu'il me faudrait peut-être plus d’espace de rangement.... S...Si je veux pouvoir ranger tout mes produits de beauté."
Je rougis comme une tomate en fronçant les sourcils, dire que c’est moi qui aie dit ça...
"L'armoire aussi, est bien trop petite... Et avec une... une coiffeuse je.... je pourrais y mettre mes produits pour les cheveux.... Enfin...s...Si tu veux..."
Je n'ai pas envie de changer toute la déco sans son avale, quoi qu’il en dise ou en pense, ça reste quand même chez lui. Alex finit par redescendre, me dit qu’il allait boire, car il mourrait de soif.
"T..Tu peux m’attendre dans le salon, s'il te plait ?"
Je le regarde avec détermination et une idée derrière la tête. Surpris, il a pourtant l'air d'accepter sans sourciller. Je lui offre un rictus en remerciement de sa coopération puis à peine a-t-il fermé la porte de ma chambre que je commence déjà à me déshabiller. Priorité, la culotte !
Olalala, petit bout de tissus, qu'est-ce que tu m'avais manqué ! Ensuite j'essaye ma première tenue, un jean avec une paire de bottines noires à talons. En haut je porte un croc top blanc et le tout recouvert d'un perfecto. Je redresse mes cheveux queue de cheval. Avec mes boucles du salon de coiffure, ça fait très coiffure à l'époque de Grease. Je me regarde dans le miroir et je trouve ça plutôt joli. Pourtant, toujours pas l'ombre d'un sourire.... Je détourne le regard, ne supportant pas de voir mon visage si inexpressif.
Trouvant du courage au fond de moi, je finis par sortir de la chambre et par descendre lentement les escaliers jusqu’au salon.
"En exclusivité mondiale.... Une occasion qui ne se représentera qu’une fois dans une vie.... Pour vous et uniquement pour vous Alexander Tillman..... Vous avez la chance, l'honneur et le privilège d'admirer Carrieta Miroslava."
Dis-je en essayant de parader du mieux que je peux. Je descends les marches et m’exhibe en essayant de ne pas saigner du nez ou de ne pas me dégonfler pour finalement retourner mettre un survêtement. Je tourne sur moi-même du haut de mes talons. Le jean me va à ravir, il épouse parfaitement les courbes de mes jambes et de mes fesses. Le croc top s'arrête juste à la naissance du soutien gorge et le pantalon monte suffisamment pour encercler ma taille et ainsi montrer à quel point je suis fine, à la limite de la maladie. La veste me donne des allures de rockeuse de l'ancien temps et ma coupe et une spéciale dédicace à Olivia Newton John.
"Q....Qu'est-ce que tu penses ?"
J'attends sa réaction avant de retourner dans la chambre pour me changer. Cette fois, je vais lui montrer une robe de soirée. J'enfile une robe magnifique, elle est noire et la jupe et droite et moulante. Au niveau du ventre, c’est un laçage épais de tissus avant de finir en bustier en cœur. Sublime. Elle laisse voir suffisamment de chaire pour susciter l'envie sans être en aucun cas vulgaire. Perchés sur des talons noirs à strass, je l'accompagne d'un petit sac à main et de ma chevelure abondante que je laisse tomber sur mes épaules. Est-ce que ça va lui plaire ? Je ne sais pas.... J'hésite.... Je prends tellement de temps à sortir dans cette tenue qu’Alex finit par m'appeler pour savoir si tout va bien.
"Oui oui, j'arrive !"
Je me mordille la lèvre avant de sortir de la chambre et de faire claquer mes talons jusqu’au salon où là, je ne suis plus aussi sûre de moi que tout à l'heure. Je me demande si j'ai bien choisi, si.... Si ça lui plait.... Je voudrais tellement le voir sourire...
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J'ai 25 ans je vis à New York, de Etats Unis. Dans la vie, j’étais tennisman professionnel et je m'en sortais très bien, mais la vie en a décidé autrement et maintenant je suis devenu homme d'affaires, par obligation. Sinon, à cause de tout un tas de choses, je suis célibataire et je le vis pas trop mal.
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J'avais préféré l'arrêter avant qu'elle ne râle. Parce que je savais très bien qu'elle allait le faire. Elle était mal à l'aise à l'idée que je dépense mon argent pour elle. Elle ne se rendait pas compte. Elle avait du manquer d'argent toute sa vie. Pour elle ça avait de la valeur, beaucoup de valeur. C'était quelque chose de tellement dur à avoir. Moi c'était tout l'inverse. J'avais toujours eu de l'argent. Je ne m'étais jamais posé de question là dessus. J'en avais. Je le dépensais. Fin de l'histoire. Je voyais quelque chose qui me plaisait, je me l'achetais. Je n'avais jamais vraiment fait de folie mais je ne m'étais jamais privé non plus. Je n'y accordais vraiment aucune importance. Et surtout, ce n'était pas ça qui rendait heureux. La preuve, nous étions tous les deux sur le point de nous suicider. Argent ou pas argent, le résultat avait été le même, nous n'étions pas heureux. Alors si dépenser mon argent pouvait nous permettre de nous faire du bien, je n'allais pas hésiter un instant. Et je comptais bien le lui faire comprendre avant qu'elle ne râle.
A ma grande surprise elle ne protesta pas. Heureusement, je n'étais pas vraiment d'humeur. Je ne digérais toujours pas les reproches qu'elle m'avait en sortant du magasin. J'avais voulu faire un effort pour elle, pour qu'on profite de notre journée. C'était mon problème si je me sentais pas bien. Elle n'avait pas à en souffrir elle. De plus j'avais choisi d'y aller. J'étais parfaitement capable de gérer ça tout seul.
Je restais silencieux, attendant que la banquier revienne. Puis elle se décida à briser le silence. Je regardais surpris, sa main venant serrer timidement la mienne. Je bloquais sur cette image. Merde c'était quand la dernière fois que quelqu'un m'avait tenu la main ainsi? Je m'en souvenais oui... mais c'était des moments que je préférais oublier, des souvenirs que j'enfouis profondément en moi pour ne plus en souffrir. Je lui fis un petit sourire triste à la fin de son discours. Je serrais un peu plus sa main à mon tour.
- Tu sais cette tristesse... tu risques de la voir souvent. Elle n'est pas prête de disparaitre. Dois je te rappeler les circonstances de notre rencontre? Je n'allais pas faire ça pour rien...
Je soupirais doucement avant de reprendre.
- Mais je fais de mon mieux pour garder le sourire, pour que toi aussi tu le retrouves. Et c'est pour ça qu'on doit dépenser cet argent et qu'il te faut cette carte.
Le banquier arriva rapidement ensuite, nous remettant la carte. Je le remerciais avant de quitter la banque avec elle.
C'était fou la quantité de vêtements qu'on avait pu acheter en une journée. Même en y étant à deux il nous fallut plusieurs aller retour pour tout monter dans la chambre. Je la suivis, hochant la tête alors qu'elle me parlait des différents aménagements qu'elle avait envie de faire.
- Tu as une carte maintenant alors fais toi plaisir. Soit on part demain continuer les boutiques, allant voir celles de meuble ce coup ci. Soit tu commandes tout sur internet. Il y a plusieurs ordi dans la maison, tu peux en prendre un.
Je souris légèrement alors qu'elle me congédiait dans le salon. J'allais m'y installer, prenant au passage un ordinateur portable. Il n'y avait strictement rien de personnel sur celui là. Il y avait juste les logiciels de base installé dessus. Aucun dossier sauvegardé, pas la moindre photo. J'allais le lui laisser mais pour ce soir j'allais en avoir besoin. Je m'installais sur le canapé et commençais à faire des recherches sur internet. Je sélectionnais plusieurs sites proposant des excursions dans le désert de sel qu'elle voulait visiter. J'étais entrain de regarder les hôtels quand elle arriva avec sa première tenue. Je ne pus m'empêcher de sourire en la voyant.
- Tu es magnifique.
Et j'étais ravi de voir qu'elle avait accepté de se lâcher et de s'acheter des vêtements. Elle était métamorphosé ainsi. Elle révélait enfin la femme magnifique qu'elle était. J'espérais juste qu'avec le temps elle finirait par s'en rendre compte et par se voir aussi belle que ce qu'elle était.
Je continuais mes recherches de logement, m'arrêtant chaque fois qu'elle arrivait avec une nouvelle tenue. Je la regardais en souriant à chaque fois, ne pouvant m'empêcher de la trouver sublime dans tout ce qu'elle portait. Je finissais même en applaudissant alors qu'elle arrivait avec la dernière tenue.
- Il va falloir les arborer fièrement quand vous sortirez maintenant très chère. Ce serait une honte que je sois le seul à profiter d'un tel spectacle!!
J'attendis qu'elle revienne pour commander les pizzas avec elle. En attendant qu'on nous les livre je lui montrais les recherches que j'avais fait.
- J'ai trouvé quelques excursions dans le désert qui ont l'air sympa. Surtout celle là en fait. On passerait plusieurs jours dedans. On le visiterait à fond. On dormirait en plein désert. Le tout accompagné par un guide local. Je pense que c'est le mieux pour profiter pleinement. J'ai cherché quelques hôtels aussi. Bon il y a les hôtels de luxe basique mais c'est peut être un peu trop impersonnel. Tu me disais que tu voulais être proche des habitants. Alors j'ai pensé à ça. C'est une maison qu'on peut louer, quelques chambres, piscine, jacuzzi... Mais c'est tenu par des locaux. Un chef local entre autre pour cuisiner avec nous des recettes typiques, un guide aussi qui est là pour nous conseiller sur ce qu'on peut visiter, nous montrer les endroits atypiques et pas forcément connus des touristes mais qui valent le coup. Tu en penses quoi?
On passa la reste de la soirée sur l'ordinateur, mangeant notre pizza devant. A part les différentes réservations pour notre voyage dont on avait fixé la date. On était passé aux achats de meubles pour redécorer sa chambre. Sa chambre... c'était fou la vitesse à laquelle j'avais admis que cette chambre était désormais la sienne. Je voulais qu'elle s'y sente à l'aise et pour ça c'était normal qu'elle puisse mettre la déco de son choix. Puis on était passé aux vêtements de sport. Je l'avais reconnecté de force sur le site de Nike. Je lui avais fait un sourire pour la rassurer et l'inciter à se faire plaisir. Elle avait une carte bleue à dépuceler, il ne fallait pas qu'elle l'oublie.
On finit par aller se coucher, à une heure assez tardive. Je la raccompagnais à la porte de sa chambre. Je m'arrêtais un instant, la regardant en souriant.
- Merci pour cette journée Carrie. Je n'avais pas passé un aussi bon moment depuis longtemps.
Je me penchais pour venir embrasser doucement sa joue.
- Bonne nuit...
Je la laissais, retournant dans ma propre chambre un léger sourire aux lèvres. J'avais vraiment passé une bonne journée...
Et j'avais cru qu'il en serait de même pour la nuit. Je pensais pouvoir être assez serein après tout ça. J'avais passé une journée en charmante compagnie. On s'était fait plaisir tous les deux. La soirée avait été vraiment agréable également. Je m'étais couché la tête pleine de mes rêves de vacances. Je nous voyais déjà nous promenant dans ce désert, allongé dans le sable le soir à regarder les étoiles. J'aurais du faire de beaux rêves avec ça. Pourtant je me réveillais en sursaut au milieu de la nuit, la tête pleine de bruits de freinage, de cris de peur et de douleur... Je n'arrivais pas à me calmer, restant assis sur mon lit, le souffle court, le coeur battant la chamade, ma main gauche grattant frénétiquement mon bras droit. Je m'arrêtais au bout d'un moment, alors que les griffures que je m'étais fait commençaient à saigner.
Il me fallut plusieurs heures pour réussir à me détendre. En fait j'étais monté à l'étage. Au dernier étage, là où se trouvait l'ancienne salle de sport. Les machines étaient toujours là, la plupart prenant la poussière. J'étais parti sur le tapis de course et je m'étais élancé, avalant les kilomètres virtuels. Je continuais encore alors que mes muscles commençaient à trembler de fatigue. Je ne m'arrêtais pas. Continuant jusqu'au moment où mon corps finirait par lâcher. Je n'avais pas regardé les heures défilés. Je savais juste que j'étais épuisé, vidé aussi bien physiquement que psychologiquement. Me trainer jusqu'à ma chambre fut une épreuve. J'avançais à pas lents, mes jambes refusant d'endurer davantage d'effort. Je me forçais à aller sous la douche, pour nettoyer un peu de la sueur avant de me recoucher. Je grimaçais en sentant l'eau chaude venir frapper les petites plaies que je m'étais fait. Je me lavais rapidement avant d'aller me coucher.
Le soleil commençait à se lever à l'horizon. Cette vision réussit à terminer de me calmer. Je me blottis à nouveau dans les couvertures, fixant les reflets orange du soleil et m'endormant enfin avec cette vision.
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Cheval de Troie
Mer 13 Oct - 19:57
Carrieta Miroslava
J'ai 26 ans et je vis à New-York, USA. Dans la vie, je suis à la recherche d'un emplois et je m'en sors lamentablement, je me sens au fond du gouffre. Sinon, je suis une célibataire dépressive et je le vis plutôt mal. Carrie n'a pas eu une vie facile, de sa conception jusqu'à aujourd'hui, elle a le sentiment d'être maudite tant sa vie n'a été qu'une succession de désastre et de catastrophe. A-t-elle déjà connu le bonheur ? J'en doute, ou alors ça n'a pas duré assez longtemps pour qu'elle s'en souvienne. On lui a déjà dit que les personnes maudites n'existent pas. Que même ceux qui ont connu les pires tourments dans la vie finissent tout de même par connaitre le bonheur un jour, c'est obligé qu'on lui a dit. Ma foi.... Elle attend encore. Jusqu'au jour où elle s'est dit que la délivrance qu'elle attend depuis des années, il n'y a peut-être que la mort qui puisse la lui apporter.... C'est ce qu'elle croyait, jusqu'à ce qu'elle le rencontre et qu'il lui fasse une proposition qui, on l'espère, changera leur vie à tous les deux.
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Alex me serra lui aussi la main avant de me parler de cette tristesse qui recouvre constamment ses yeux d’un voile sombre. Je hoche la tête en guise de réponse. Oui, j’ai eu tendance à oublier les circonstances de notre rencontre.... En tout cas dans le cas d'Alex. C'est vrai qu'il a toujours tendance à garder le sourire, à être de bonne humeur. C'est lui qui a eu l'idée de cette année incroyable, c'est lui qui veut faire des choses folles tous les jours. Je ne fais que me laisser porter par son optimisme et sa soif de vivre heureux..... Je suis qu’une égoïste, j'en oublie qu’il se bat tous les jours pour paraitre aussi apaisé et qu’il le fait en partie pour moi, que j'arrête de tirer une tronche d'enterrement. Le pauvre.... J'ai soudain envie de pleurer, mais je me mords la joue pour ne pas craquer. Mon pauvre Alex, obligé de devoir en faire plus pour me ménager. Pendant que tu te comportes comme une diva, tu vois, tu n'es qu’un poison. Une sale petite peste égoïste qui va lui pomper toute son énergie. Si t'arrives à penser à autre chose que ton petit nombril, disparait de sa vie avant qu’il ne soit trop tard. Crois-moi, c'est la meilleure chose à faire pour lui.
Sans doute oui... Si Alex n'avait pas à s'occuper de moi, il irait sans doute mieux, il n'aurait pas à vivre des moments comme celui de la boutique Nike... Je sors de mes pensées au moment où je récupère la carte, je la regarde, elle est magnifique et scintillante. Personnellement, le compte que j'ai, je ne l'ai que depuis pas longtemps, j'ai surtout eu des métiers qui payaient en liquide alors je n'avais pas besoin de compte en banque et puis quand j'ai voulu reprendre ma vie en main, je m'en suis ouvert un. Ma banque n'avait rien d'une banque comparée à celle d'Alex et ma carte en comparaison, avait l'air d'une carte de jeu de société.
***
Une fois rentrés à la maison, ça me fait bizarre de dire ça, mais pour moi qui n'ai jamais eu de foyer, je me suis habituée bien vite à l'idée d'avoir une vraie maison. Ce qui me gêne dans l'idée d'appeler cette baraque "notre maison" c'est que ce n'est pas la mienne. Je n'y suis que depuis deux jours alors bon, je n'ai pas vraiment le droit de m'emballer, mais surtout parce que je pense qu'elle doit être le témoin de souvenir douloureux pour Alex.... Et....Je ne sais pas si j'ai le droit de m'introduire comme ça dans sa vie.
Pourtant, il n'a jamais protesté, même quand je lui parle de changer la déco de la chambre où je dors, il ne proteste pas et bien au contraire, il me pousse à faire tout ce qui sera nécessaire pour que je m'y sente à l'aise. Il est vraiment, exceptionnel. J'ai tellement envie de le remercier pour tout ce qu'il fait pour moi.... Je me dis que demain, ça sera son jour. Une journée rien que pour lui.
C’est sur cette idée que ma bonne humeur revint et que j’eus envie de lui faire un petit défilé. Comme un avant gout de la superbe journée que je vais lui préparer demain. Tout sera fait à la dernière minute alors j'espère qu'il n'y aura pas d'anicroche, mais je pense que tout devrait bien se passer. Après tout, nous sommes à New York, la ville où tout est permis, une des villes les plus romantiques du monde, je suis sûre de réussir à trouver quelque chose de fou à faire pour qu'Alex soit heureux et que je puisse continuer de le voir sourire.
Je commence à me changer, rangeant les vêtements qui ne feront pas partis du défilé dans l'armoire. Je....Je ne vais pas lui faire la démonstration de mes nouveaux sous vêtement par exemple. Je défile, encore et encore sous les yeux apparemment émerveillés d'Alex. Son visage m'arrache plusieurs rictus et bien que je me sentais timide et gênée de m'exposer sous son regard, à force de le voir sourire, je me laisse aller petit à petit, appréciant de défiler pour lui, sous ses regards et ses applaudissements. Jusqu’à la toute dernière tenue, une fois encore il ne tarit pas d'éloge et je me sens plus belle que jamais. Ça ne dure pas longtemps, juste quelques minutes, mais pour une fois depuis longtemps, j'avais vraiment le sentiment d'être belle, de pouvoir être attirante. Ça ne dura pas longtemps, mais ça me fit un bien fou.
Je retourne ensuite dans ma chambre pour me changer. J'en profite pour faire une bonne douche pour me débarrasser de la sueur de la journée. Je me lave les cheveux avec mes nouveaux produits, mon corps avec mon nouveau gel douche. Je ne m'éternise pas sous la douche, ne voulant pas faire attendre Alex. J'essaie de prendre une douche rapide et efficace. Une fois sortie, je passe une serviette autour de moi pour me sécher le corps et une autre autour de mes cheveux. Pendant que je sèche, je passe une crème hydratante et parfumée à la vanille sur mon corps. J'enfile ensuite un pyjama rose bonbon que j'ai acheté aujourd’hui. Il s'agit simplement d'une robe t-shirt sous laquelle je mets un short pour me sentir plus à l'aise. Je retire ensuite la serviette de mes cheveux et mets les deux à étendre pour qu'elles sèchent. J'applique mes produits sur mes cheveux avant de les laisser lâcher pour qu'ils puissent finir de sécher.
Quand je rejoins Alex dans le salon, il était toujours sur son ordi. Intriguée, je m'assois à côté de lui pour voir ce qui peut autant le captiver. D'abord on commande les pizzas puis il me parle de ses recherches et je le regarde avec des yeux ébahis. Il prend vraiment tout cela très à cœur et j'en suis touchée. Je vais aller voir le désert de sel.... Je n'arrive pas à y croire.... Mon cœur se serre à cette idée et un faible petit sourire commence à se dessiner sur mon visage. Je vais y aller et grâce à Alex, ça sera un moment inoubliable.... Mon dieu... Je n'y crois toujours pas...
"Je pense que tout ce que tu fais est merveilleux....Tu te démènes pour que notre séjour soit aussi fantastique que je me l'imagine... Alex....Tu es si...." Je fronce les sourcils en me sentant si minable et inutile à côté de lui. "...Merci.... J'ai hâte d'y être parce que je sais que ça sera génial ! Ton programme est parfait, typiquement ce que j'aurais voulu faire si....si j'avais pu.... Mais grâce à toi, mon rêve va se réaliser bien au delà de mes espérances !"
C'est vrai, il n'a pas ménagé ses efforts dans les recherches et tout ce qu'il me propose me mets des étoiles dans les yeux. Il a compris ce que je voulais et à trouver tout ce qu'il faut pour me plaire. Je.... Parfois j'ai du mal à croire qu'il soit humain... Il ressemble plus à un ange, un ange tombé sur ma route pour m'aider à être heureuse..... J'ai toujours entendu dire que la roue tourne, que personne ne peut être malheureux pour toujours. Seulement.... Après tout ce temps à être malheureuse, j'ai fini par croire que c'est des conneries et que si, il y a bien des gens qui peuvent être malheureux toute leur vie.... Et c'est pour échapper à cette malédiction que je me suis retrouvée sur ce pont.... Et c'est là qu'il est apparu.... Le soleil qui atténue un peu plus chaque jour les ténèbres de mon cœur. Ma douleur est moins forte à ses côtés, car je sais qu'il la ressent aussi. Je me sens plus courageuse et plus forte à ses côtés, car je sais qu'il me protègera.... Je.... Je suis qu'une égoïste.... Je me repose sur Alex bien plus qu'il ne se repose sur moi.... Je....Je suis vraiment un monstre....
Les pizzas finirent par arriver et c'est moi qui suis allée les réceptionner. C'est fou, ouvrir la porte de cette grande maison comme si c'était la mienne. Jamais je n'aurais cru pouvoir vivre dans un tel luxe un jour.... Si mes parents pouvaient voir ça.... Non ! Je n'ai aucune envie de penser à eux, ils ne le méritent pas. J'espère que là où ils sont, il n'y a que la douleur et l'effroi qui les entoure. Je retourne m'assoir près d'Alex et nous avons passé la soirée à faire des commandes sur l'ordinateur. On a commencé par la déco de la chambre. J'ai tout de suite voulu choisir des tons sombres et flippant, mais Alex m'a tout de suite arrêté me rappelant qu'on est là pour faire des choses folles ! Aussi, j'ai plutôt opté pour des tons plus chauds, sable, marron, beige, taupe. Même pour la déco, j'ai choisi des meubles qui font passer à l'architecture des tsiganes du désert. Du tapis en poils, à la table en bois totalement rustique, avec Alex on a refait toute la décoration et j'ai trouvé ça vraiment amusant. Comme une enfant, j'avais hâte de choisir la couleur des oreillers, des meubles, des rideaux. Nous n'avons rien laissé au hasard et je me sentais tellement bien que j'aurais pu faire ça toute la nuit. Ensuite, nous sommes passés sur le site de Nike, un petit regard en coin m'assure que la tristesse dans ses yeux est beaucoup moins intense que dans la boutique. Est-ce qu'il prend mieux sur lui pour pouvoir me duper ou est-ce qu’il se sent réellement un peu mieux ? Je décide de ne pas le lui demander, me contentant de le voir se déplacer sur le site sans avoir la voix qui tremble. Du coup, je me suis prêtée au jeu, j'ai sélectionné une multitude de leggings, de survêtement, des crocs top, des t-shirts, des brassières de sport. Et des tennis.... Mon dieu, j'ai dû prendre au moins cinq paires de baskets différentes. Certaines ne serviront même pas à faire du sport, mais uniquement à être portées avec un beau jean ou une belle jupe. Je me suis pris un sac de sport, une serviette, une gourde. Je suis parée à cent pour cent ! Et cette commande, je l'ai payé avec ma carte !
"Votre achat a bien été effectué... Ça y est ! Ma carte est devenue une grande fille !"
Je le regarde avec un petit rictus en coin. Je suis moins..... rigide qu'il y a deux jours même si je sais que j'ai encore des progrès à faire. Est-ce que je suis plus expressive ? Ça, y'a que lui qui pourra me le dire, mais en tout cas, j'essaye vraiment de faire de mon mieux.
On a veillé tard, on n'a pas cessé de faire des emplettes ou de planifier notre tout premier voyage. C'est lorsque je me suis mise à bailler trois fois d'affiler qu'il m'a obligé à aller me coucher. Nous remontons tous deux jusqu’à nos chambres, Alex s'arrête devant le pas de ma porte pour me remercier. Je fronce les sourcils instinctivement. Je suis touchée qu'il me remercie même si je le montre pas, je suis pas habituée à rendre les gens heureux, alors je ne suis pas encore rodée sur les réactions typiques à avoir.
"Moi aussi, j'ai passé une merveilleuse journée. C'était agréable de vivre dans ton monde. Et...Je suis de plus en plus heureuse de t'avoir rencontré."
Je hausse une épaule de façon nonchalante, mais je n'en pense pas moins. Je suis profondément heureuse de l'avoir rencontré et j'espère qu'un jour je saurais lui montrer d'une meilleure façon que maintenant. Contre toute attente, il se penche et m'embrasse la joue... Je rougis malgré moi en regardant le sol. Mon cœur bat la chamade, mais je ne laisse rien paraitre si ce n'est mes rougeurs.
"B...Bonne nuit, Alex, fais de beaux rêves."
Puis je rentre fissa dans ma chambre avant de fermer la porte. Adossée à celle ci, je repense à ce qu'il vient de se passer... Je le revois, se penchant au-dessus de mon petit corps pour me déposer un baiser si doux et chaud... Sans m'en rendre compte, j'ai posé mes doigts sur ma joue comme pour sentir encore le contact de ses lèvres. Et....Oh mon dieu, je... je crois que je souris ! Rien d'alarmant, ce n'est encore qu'un bébé sourire, mais il est sincère et ça, c’est le plus important.
Je finis par me coucher et me lover sous la couverture. Contre les oreillers, je repense à cette journée fantastique, à Alex et son sourire, à notre petit déjeuner, sa façon qu'il a de conduire, son regard espiègle quand il me parle de visiter le désert et son baiser.... Je m'endors sur cette douce pensée.
***
J'ai passé une bonne nuit, ça me fait du bien. Tristement, si cette maison tourmente Alex, à moi elle ne m'apporte que du positif. Je mange bien, je dors bien et je me sens de plus en plus épanouie. Je voudrais tellement qu'il le ressente à son tour... Je m'étire sur cette pensée, je me dis que je dois moi aussi faire quelque chose pour lui, il sera content que j'organise quelque chose, j'en suis sûre !
Je sors du lit de bonne humeur et déterminée à faire plaisir à mon colocataire. À pas de loup, je m'approche de sa chambre et écoute à la porte, pas de bruit. J'ouvre sa chambre et examine l'intérieur. Alex dort profondément, je l'entends respirer d'ici. Super ! Il n'est pas près de se réveiller alors ! Je file dans ma chambre en quatrième vitesse et me prépare. Mon plan ? Aller dans les rues et voir ce qui pourrait m'inspirer pour faire plaisir à Alex. Je sais que je m'y prends à la dernière minute, mais on est à New-York ! S'il y a bien un endroit où tous les rêves sont permis c'est bien ici et puis je suis déterminée ! Même ma poisse ne pourra m'empêcher de faire plaisir à mon Alex. Ah Alex, je voulais dire : de faire plaisir à Alex. Je rougis en descendant l'escalier avant de secouer la tête. C'était juste une étourderie, pas de quoi fouetter un chat.
Je passe la porte et la ferme doucement. J'ai pris avec moi un de mes nouveaux sacs à main où je peux y ranger mon téléphone et ma nouvelle carte bleue. J'ai payé ma facture de téléphone donc je serais joignable si Alex se réveille avant mon retour.
Voilà que je me balade dans l'Upper West Side. Moi. Rien que ça. Je me promène tranquillement en profitant de cette matinée d'automne encore agréable. Il fait encore chaud la journée ça fait du bien. Je passe devant une grande pâtisserie française qui s'est installée il y a plusieurs années dans le pays. Vous vous doutez bien que ce n'était pas dans le Bronx que je risquais d'en trouver une. Mais elles m'ont toujours fait envie ! J'entre à l'intérieur pour prendre des viennoiseries et des pâtisseries pour le réveil d'Alex.
"Au revoir."
Dis-je dans mon meilleur français. Bhein quoi ? Je regarde la télé, comme tout le monde. J'ai pas fait de grandes études, je n'ai même pas terminé mon lycée, mais je ne suis pas bête pour autant !
Bon alors, je regarde autour de moi et je ne vois vraiment ce qui pourrait faire plaisir à Alex. Manger au restaurant ? Mouais, trop classique. Aujourd’hui je veux faire quelque chose qui le détende, quelque chose qu'il ne fait pas tous les jours. Réfléchis, Carrie.
"Carrie ? Carrie, jolie, c'est bien toi ?"
Je reconnais cette voix. Je me tourne en direction de sa provenance et mon visage change radicalement pour se muer en surprise. Je ne souris pas mes yeux explosent de joie ! Enfin, je lui offre des petits sourires de politesses, vous connaissez la musique. Mozart en revanche me prend dans ses bras et me fait tournoyer dans la rue.
"Oui c'est toi ! Je pensais pas te revoir un jour petite caille !"
"Moi non plus ! Je pensais que tu avais été expulsé définitivement !"
Mozart est un bon ami à moi, il est d'ailleurs une des rares personnes à m'avoir fait ressentir l'amitié dans ma vie. Je lui dois beaucoup, seulement, quand j'ai voulu l'aider à mon tour, ça n'a pas marché. Mozart est cubain et n'a pas de papier pour vivre aux USA. Alors on a voulu se marier pour qu'ils puissent avoir les papiers, seulement, il s'est fait rattraper par les services de l'immigration avant qu'on puisse mettre en place notre plan. C'était il y a au moins deux ans !
"Tu croyais t'être débarrassé de moi aussi facilement ?! T'es ma fiancée je te rappelle !"
Dit-il en riant. J'offre un rictus à sa plaisanterie.
"Je suis désolée, chéri, mais pendant ton absence j'ai refait ma vie !"
Il me sort la carte du mec offusqué.
"Mon cœur saigne, tu m'as trahis !"
Je ris de bon cœur.
"Tu m'as manqué."
Il ébouriffe mes cheveux.
"Toi aussi ma caille. Et rassure-toi, plus besoin de mariage, j'ai un titre de séjour en règle parce que tu as devant toi le futur cuistot du Hilton New York !"
J'arque un sourcil devant cette histoire fantastique et il soupire.
"Bon ok, pour l'instant je suis que commis, mais tu verras, un jour je serais un grand chef !"
Rictus.
"Je n'en doute pas."
Il fait un bout de chemin avec moi.
"Et toi alors, raconte, c'est sérieux, t'as un mec dans ta vie ? C'est pour lui que t'as changé de look ?!"
Je rougis comme une tomate de la tête aux pieds, ça m'énerve de ne pas pouvoir me contrôler sur ça.
"Je...Heu...Quoi ?! Non ! Non ! Alex n...N'est pas mon mec....On vit ensemble c...C'est tout...."
Il joue des sourcils.
"Oh je vois....des colocs sexfriends..."
Je le pousse avec mon coude en fronçant les sourcils.
"Arrête de dire de la merde ! D'a...D'ailleurs, tu sais, j'ai envie de lui faire plaisir pour le remercier de tout ce qu'il fait pour moi. Je veux lui faire passer un bon moment mais..."
"Mais tu ne sais pas comment faire dans la mesure où les bons moments te fuient depuis le jour de ta naissance. C'est ça ?"
Je hausse les épaules.
"Ouais, t'as plutôt bien résumé la chose. Il est si merveilleux que je n'ai pas envie de le décevoir. Je te jure, c'est un crève coeur à chaque fois ! J'ai envie de lui mettre des étoiles dans les yeux, qu'il se sente bien."
"Et bhein dis donc, pour un simple coloc, tu t'en donnes du mal..."
Il me lance un regard en coin malicieux. Je rougis de nouveau en évitant son regard.
"I...Il le mérite, c'est tout."
"Mouais mon œil. Carrie est amoureuse. Carrie est amoureuse."
Cette fois je m'énerve vraiment, car je n'ai été amoureuse qu'une fois de toute ma vie.
"La ferme ! Ne dis pas ça !"
Dis-je en hurlant dans la rue sans m'en rendre compte. Mozart regarde autour de nous et fais signe à la foule qui nous regarde que tout va bien.
"Désolé, ma caille, je suis allé un peu loin. J'étais juste heureux que tu ais tourné la page Tyler...."
Je ne réponds rien et me renferme dans mon mutisme sur plusieurs pâtés de maison. Tyler.... Je n'avais plus pensé à lui depuis.... Qu'est-ce que je raconte, je pense tout le temps à lui. Parfois, même quand je suis avec Alex... Je soupire, me sentant de nouveau la personne la plus malheureuse du monde. Mozart m'offre une accolade avant d'avoir une illumination.
"Hé ! Mais pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt ! Tu te rappelles de Têtard ?"
De nouveau, j'arque un sourcil.
"Mais si ! Rappelle-toi, celui qui organisait toujours de super soirées dans des baraques qu'étaient pas à lui !"
Je hoche la tête.
"Ouais, et alors, il s'est enfin fait arrêter ?!"
Il pouffe de rire.
"Ce que t'es mauvaise ! Non ! Figure-toi qu'il se porte comme un charme et que monsieur organise des évènements ! Des évènements en tout genre et crois-moi la plupart de ses clients sont satisfaits !"
"La plupart ?!"
Ça m'a l'air d'être un plan galère.
"Oui bon, personne n'est jamais satisfait à cent pour cent ! Mais t'inquiète pas, je peux l'aider moi, tu me fais confiance à moi ?!"
"Ouais, mais Mozart tu sais.... Je veux vraiment que ça soit parfait....."
"Carrie.... Ste plait, laisse-moi faire ça pour toi !"
"Ok, mais tu penses qu'il va organiser quoi ?"
Il sort son téléphone.
"Je vais l'appeler et lui demander !"
Je le laisse passer son coup de fil en roulant des yeux, pas véritablement convaincue. Seulement, ce qu'il avait à me proposer était particulièrement alléchant.
"C'est ça que je veux !"
"Suffisez de demander chérie, Têtard peu exaucer le moindre de vos souhaits !"
De nouveau je roule des yeux, heureusement que Batman n'a pas entendu ça. ... ... Qu'est-ce qui me prend de penser comme ça.
"Combien ça va me couter ?"
"Ça dépend, tu veux la formule basique ou la super love formule ?!"
Je rougis sans oser regarder Mozart qui lui ne doit pas rater une miette de toutes mes réactions avec un sourire aux lèvres.
"Heu...Je...C'est quoi la différence ?!"
Il rigole comme si c'était évident.
"Avec la basique votre Jules sera content, avec la super love, il sera au paradis."
Je rougis encore plus. Mais après tout....Je cherche à atteindre le paradis....
"Ok...Va pour la super love formule !"
"Bingo, chérie, t'as fait le bon choix ! Et comme t'es une amie de Momo, je te fais une ristourne !"
J'ai conclu avec lui que je donnerais l'argent à Mozart qui le lui remettra une fois que j'aurais vu le résultat.
"Dis donc, t'es dure comme poulette, mais je vois qu'on peut pas te la mettre à l'envers à toi, j'aime ça."
"Au revoir, Têtard."
Puis j'ai raccroché avant que se pointe le haut le cœur.
"Bon ma caille, je vais commencer les préparatifs de ta surprise. Toi, tu devrais commencer à préparer ton Jules sur ce qui l'attend. Donne moi ton numéro de téléphone, je te tiendrais au courant par message de l'avancer des évènements."
Je hoche la tête ! Ça va être fantastique ! Mozart me fait une dernière accolade avant de me laisser partir pour rentrer chez Alex.
À mon retour, il dort encore. Parfait. J'en profite pour faire un sac avec tout ce dont j'aurais besoin. Je me glisse de nouveau dans la chambre d'Alex et c'est le cœur battant si fort que je les entends résonner dans mes tympans, que je commence à ouvrir ses tiroirs pour y prendre tout ce dont il aura aussi besoin. Je lui avouerais tout, je lui dirais que j'ai fouillé dans ses tiroirs, olalala, j'ai l'impression de faire quelque chose de tellement mal que j'ai envie de pleurer. Mais non, je dois arrêter mes bêtises, je fais ça pour la bonne cause !
Une fois mon sac fait, je descends en courant dans le garage. Les clefs des voitures sont rangés à côté de la porte dans une boite à clefs. Je prends celle qui me plait le plus, une Audi, forcément. Je balance le sac dans le coffre, ni vu, ni connu. Encore une fois, un bébé sourire se dessine sur mes lèvres à l'idée que mon plan a l'air de fonctionner pour l'instant. Je retourne dans la maison, dispose les viennoiseries et pâtisseries sur une assiette pour préparer un plateau de petit déjeuner. Je le monte dans la chambre d'Alex comme si de rien était. Je tente de garder tous mes sentiments positifs au fond de moi pour la Carrie stoïque dont il a l'habitude afin qu'il ne se doute de rien.
"Bonjour, bonjour ! Bhein alors marmotte, tu dors encore !"
Je pose le plateau sur sa table de nuit et monte sur lui pour tenter de le réveiller. Je m'assois sur lui à califourchon, tout en le regardant se réveiller doucement. Bon ok, j'avoue, je le mate carrément. Mais il est si mignon au réveil.
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Sam 16 Oct - 13:01
Alexander Tillman
J'ai 25 ans je vis à New York, de Etats Unis. Dans la vie, j’étais tennisman professionnel et je m'en sortais très bien, mais la vie en a décidé autrement et maintenant je suis devenu homme d'affaires, par obligation. Sinon, à cause de tout un tas de choses, je suis célibataire et je le vis pas trop mal.
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Le sommeil avait fini par m'emporter. L'épuisement avait été plus fort que les cauchemars. Je dormais d'un sommeil profond, les cauchemars restant loin de moi. Il parait que les cauchemars sont une façon qu'a le cerveau de surmonter les épreuves, les moments difficiles et autres. Une sorte d'échappatoire pour ne pas se laisser déborder. Moi je voyais juste ça comme une façon de me torturer sans cesse. La journée je tentais d'oublier tout ça, d'avancer quand même. C'était difficile. Il y avait toujours quelque chose dans ma vie pour me rappeler tout ce que j'avais perdu, à quel point ma vie était loin de ce que j'avais voulu qu'elle soit, de ce qu'elle aurait du être même. Puis la nuit venait et mes rêves ne cessaient de me torturer. Oui les rêves aussi, un simple souvenir d'un moment heureux suffisait, parce que je me réveillais toujours ensuite, la coeur déchiré de me rendre compte que tout cela n'était plus que des souvenirs, que ça n'existait pas. Puis il y avait les cauchemars... c'était d'autres souvenirs, mais des souvenirs plus traumatisants, qui me faisaient me réveiller en sentant encore la douleur de ces moments dans ma chair et dans mon coeur. Et entre les deux, les cauchemars et les rêves, je ne savais pas ce qui était le pire.
Dans ces moments là il n'y avait rien à faire. Je tentais juste de trouver une façon de me vider la tête, de chasser tout ça pour qu'il n'y ait rien... plus rien que le vide. L'épuisement était une bonne solution pour y arriver. En général je partais courir dehors. J'avalais les kilomètres sur le bitume. Je courais jusqu'à ce que mes muscles me supplient d'arrêter puis je faisais demi tour. Et parfois, lors de ces nuits là, je songeais à m'arrêter sur un pont pour sauter, pour trouver l'oubli ultime au fond des eaux profondes de l'hudson. J'étais même décidé à y aller l'autre soir. J'avais tout prévu pour que cette nuit soit la bonne. Mais elle avait tout chamboulé... J'avais cru qu'en faisant passer les problèmes d'une autre personne avant moi, ça me permettrait d'oublier un peu. Mais les cauchemars ne s'étaient pas calmés... Je n'étais pas sorti. Je ne voulais pas l'inquiéter si elle ne me trouvait pas à son réveil. Je ne voulais pas être tenté de faire le grand saut et de trahir ma promesse envers elle.
Je devais avoir fermé l'oeil depuis deux ou trois heures à peine quand je sentis du mouvement dans mon lit et un poids sur mon corps. Je remuais un peu avant de me redresser en sursaut dans le lit, poussant un cri de surprise. Je retrouvais un peu mes esprits en entendant un autre cri me répondre. Je me redressais pour chercher des yeux la jeune femme qui avait investi mon lit pour me réveiller.
- Je suis désolé Carrie. Mais merde qu'est ce que tu faisais là?
Je notais le plateau du petit déjeuner qui attendait sur la table de nuit. Je secouais la tête en poussant un soupir triste. Elle avait juste voulu me faire une surprise, rien de plus. Elle ne pouvait pas deviner que je venais à peine de fermer l'oeil, que j'étais épuisé et que je flipperais de me faire réveiller en sursaut ainsi. Je passais rapidement une main sur mon visage pour chasser les dernières brumes de sommeil qui persistaient encore.
- Pardon... c'est adorable. J'ai... je dormais profondément. Excuse moi.
Je ne voulais pas lui dire que je n'avais pas fermé l'oeil de la nuit, elle allait s'inquiéter. Ca allait recommencer comme avec l'épisode de Nike. Elle allait culpabiliser et tout arrêter parce qu'elle pensait que ça me faisait du mal. Je pouvais gérer. J'allais lui proposer de passer une journée tranquille sans bouger de la maison, juste se détendre un peu et terminer d'organiser notre voyage pour aller voir son désert.
J'attirais le plateau sur le lit et l'invitais à venir partager le petit déjeuner avec moi.
- Je pense qu'on a pas mal bougé hier. Ca te dit qu'on se détende un peu aujourd'hui? Qu'on finisse de s'occuper de ce voyage. On n'est pas obligé de faire des trucs fous tous les jours.
Je lui fis un petit sourire, tentant de la convaincre. Je ne me sentais pas capable de faire des folies aujourd'hui et je ne voulais pas qu'elle s'inquiète si je le lui avouais.
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Dim 17 Oct - 13:25
Carrieta Miroslava
J'ai 26 ans et je vis à New-York, USA. Dans la vie, j'essaye de profiter à fond de ce qui sera peut-être ma dernière année de vie et je m'en sors plus que bien grâce à mon Batman. Sinon, je suis une célibataire dépressive et je le vis plutôt bien, je m'en fiche un peu à vrai dire. Trois cent soixante-trois jours, c'est le temps qui lui reste en compagnie d'Alexander Tillman. Depuis qu'elle l'a rencontré, sa vie ne va que pour le mieux. Jamais elle n'a été si proche de connaitre le bonheur. Seulement, le mérite-t-elle vraiment ? Va-t-elle réussir à chasser ses démons pour uniquement profiter de la vie ? Ça reste à voir, pourtant, Alex ne ménage pas ses efforts pour la rendre heureuse, c'est adorable. Qui l'eu cru, deux personnes qui avaient perdu tout espoir en un avenir meilleur, s'accrochent maintenant l'un à l'autre comme si leur vie en dépendait ! Ce qui en soit, est le cas...
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Alex se réveille en sursaut, en hurlant et limite en m'injuriant de me trouver ici.... Je le regarde profondément choquée de sa réaction avant de battre frénétiquement des cils pour retrouver mes esprits et mon visage stoïque.
"Je...Je..."
Mais rien ne sors, je ne m'attendais vraiment pas à cette réaction. Je....J'ai sans doute pris trop mes aises. Je n'aurais pas dû. J'ai déjà tout gâché alors que la journée n'a même pas encore commencé. Je ne sais vraiment pas à quoi tu t'attendais. Je ne suis pas surprise que tout commence déjà à s'écrouler. C'est ce qui arrive constamment quand tu arrives quelque part. Il t'a donné le doigt et tu veux tout de suite lui prendre le bras. T'es un danger pour tous ceux qui t'entourent. Je....Je.... J'ai envie de pleurer et de m'enfuir.... Mes jambes tremblent tant elles n'attendent que le go de mon cerveau pour m'emmener loin d'ici où je pourrais pleurer en paix. Mais je me mords la langue presque au sang pour me forcer à rester là.
Je laisse le temps à Alex de se réveiller et il me présente ses excuses. Que j'accepte, même si le mal est fait.
"Ce n'est rien...Je suis désolée...Je...Je n'aurais pas dû entrer dans ta chambre. Je suis vraiment désolée."
D'ailleurs, je me retire de son lit tout de suite, franchement, où avais-je la tête... Je range machinalement mes cheveux derrière mes oreilles avant de passer mes mains sur mes bras pour les occuper. Je décline gentiment son invitation à partager le plateau avec lui. De toute façon, je n'ai plus très faim.
"Je...Je suis partie acheter des douceurs pour le petit déjeuner....Je....Je ne savais pas ce qui te plairais alors j'ai...j'ai pris un peu de tout."
Ok. Bonjour l'ambiance maintenant. Je soupire tout en me disant qu'il allait vraiment falloir qu'on fasse un truc pour effacer ce passage de la journée. Sinon, vive l'humeur qui allait régner dans la baraque aujourd’hui...
Je penche la tête sur le côté quand il me propose de rester à la maison aujourd’hui. Je fronce les sourcils en l'examinant attentivement, je décèle la tristesse au fond de ses yeux, mais pas plus que d'habitude. Il a surtout l'air épuisé, mais je ne sais pas si c'est dû à un manque de sommeil ou à son réveil trop brutal. Je remarque des marques de griffures sur son bras, mais je préfère ne pas m'y attarder pour le moment, préférant attendre une meilleure occasion pour en discuter. Ou pas, d'ailleurs, ça sera à lui de décider. Malgré tout, je veux être sûre qu'il ne se sacrifie pas une nouvelle fois pour moi.
"Tu veux qu'on reste ici ? Parce que...Si..Si tu t'inquiètes pour moi, ça ne me dérange pas de sortir. Il fait beau pour un début d'automne... Je...Je me suis dit que ça serait l'occasion de porter une nouvelle tenue et de se trouver quelque chose de sympa à faire. J'avais quelques petites idées mais....si tu préfères rester à la maison, on reste ici."
Je le regarde en attendant sa réponse, il me dit qu'il préfère sortir que rester enfermés dans la maison. J'insiste, mais il me dit d'aller me changer et qu'il me rejoindrait quand il serait prêt.
.... Soit.
***
Une fois de retour dans ma chambre, je vérifie de ne rien avoir oublié. Au moment où je me fais une liste mentale, je reçois un coup de fil.
"Allo ?!"
"Ma caille ? C'est moi, ça va ?"
Je m'assois sur le lit.
"Oh, c'est toi, oui, oui ça va, alors ça en est où ?"
Mozart a l'air plutôt ravi de ce qu'il a à m'annoncer, tant mieux, ça change de mon mood actuel.
"Pour les réservations de midi, c’est bon, vous aurez plus qu'à vous rendre à l'endroit et tout sera prêt. Pour l'après midi, on est en train de vous trouver les meilleurs services et j'ai engagé une copine pour une déco de ouf !"
J'arque un sourcil malicieux.
"Une copine, hein ?!"
Il rit.
"Roooh fait pas ta jalouse, c'est une petite poulette qui s'avère être vraiment efficace. Je l'aime bien."
Je suis surprise.
"Tu as l'air de lui faire confiance, est-ce qu'elle sait qu'elle a de la chance ?!"
Il rit de nouveau.
"Nooon ! Si je lui dis qu'elle me plait, elle va commencer à plus savoir où pisser. Faut que je reste le capitaine du vaisseau, tu comprends ma caille !"
Cette fois, c’est moi qui rit, Mozart n'est pas du genre macho ou quoi que ce soit, bien au contraire, c'est un genre qu'il se donne et qui marche visiblement. Au contraire, c'est un grand romantique, qui prépare de bons petits plats et qui reste d'escapade en amoureux. Je le sais, car il voulait qu'on se fasse un voyage de noce pour notre mariage blanc. Il est adorable, il a juste tellement souffert qu'il a peur d'être le plus vulnérable d'une relation. Il a peur de s'engager, c'est sans doute pour ça aussi qu'on s'entend si bien.
"Oui, je comprends. En tout cas, si elle te plait vraiment, la laisse pas partir parce qu'elle croira que t'es un petit salopard alors que c'est pas le cas."
"Mouais, mouais, on verra. Bon c'est pour ça que je t'appelle. Du coup, t'en es où ?"
Je tends l'oreille.
"Je crois qu'il se prépare à aller à la douche. Je vais en profiter pour vérifier si j'ai pris tout ce dont on aura besoin."
"Parfait !"
"Et pour le reste, ma surprise et mon cadeau ?"
"Le cadeau je suis en train d'aller le chercher, la surprise, Quinn a dit que c'était ok !"
"Me dit pas qu'elle traine encore avec l'autre garce..."
Il explose de rire.
"Les combats de meufs, j'adore ! Nooon, Shannon n'est plus dans le coin depuis un bail !"
"Tant mieux. De toute façon, je....Je ne sais pas si on passera..."
"Ah ? Pourquoi ?"
"Alex... Il a pas l'air dans son assiette alors on verra. Je te dirais ça plus tard."
"Bon, bon. Pas de soucis. De toute façon, je n'ai aucun doute sur le fait que tu vas bien t'occuper de lui."
Je rougis comme une tomate.
"Bhein oui."
Je l'entends sourire.
"Tant mieux, bon à plus tard ma caille."
Et il raccroche. J'en profite pour retourner dans la chambre d'Alex, s'il me surprend, je lui dirais que je suis venue chercher le plateau pour le ramener à la cuisine. Mais il est dans la douche. Ouf. Ni une, ni deux, je retourne dans ses tiroirs pour lui reprendre deux trois affaires au cas où. Je retourne dans la chambre pour mettre tout ça dans un sac avant de le descendre dans la voiture. Je remonte en quatrième vitesse et une fois dans la chambre, je dois m'arrêter un peu pour reprendre ma respiration. Je suis vraiment pas une sportive. Je commence même à voir des points noirs.
"Oh la vache, je vais crever !"
Je reprends mon souffle puis je me déshabille rapidement. Je me suis déjà lavée ce matin donc je gagne du temps, j'ouvre l'armoire et regarde ce que je pourrais mettre de joli, mais pas trop. Je ne voulais pas faire m'as-tu vue, je voulais juste être joli pour qu'Alex soit content et fier de moi.
"Il parait qu'une petite robe noire est toujours la solution à tout !"
Aussi, je décide de prendre la robe noire à pois que j'ai sur le cintre et je l'enfile. Je décide l'accessoiriser avec un chapeau noir, des escarpins rouge et un petit sac à main rouge. Dans la salle de bain, je me remaquille, un coup de rouge à lèvre, quelques paillettes par-ci par là et quelques effluves du parfum qu'Alex m'a choisi. Je suis prête !
Perchée sur mes talons, je me dirige timidement vers le salon. Dire que me fringuer comme ça allait devenir une habitude..... Je n'ai rien contre, seulement, je suis passée des vêtements donnés ou achetés dans des friperies à des vêtements qui coutent plus cher qu'une bonne nuit de travail ! Ça me fait juste.... bizarre.
Alors que je pense à tout ça en descendant les escaliers, je trébuche à cause de ces fichus talons et c'est Batman qui me rattrape de justesse.
"Merci..."
Une main sur mon chapeau, je relève la tête pour le regarder.
"Tu....tu en penses quoi ? Ça ne fait pas trop ?"
Je le laisse m'observer avant qu'il me complimente. Je le remercie d'un rictus avant de lui dire :
"On pourrait aller à Central Park ? Je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de le visiter, je ne fais que le traverser d'habitude. Puis on pourrait s'arrêter manger quelque part ?"
Bon, pour l'instant, tout a l'air de fonctionner. Il faut juste qu'Alex ait envie de faire tout ça et le plan se mettra en marche tout seul. Batman me demande avec quel Batmobile j'ai envie de sortir et forcément, pour le bon fonctionnement de mon plan, il faut qu'on prenne l’Audi dans laquelle j'ai rangé nos sacs.
"Celle-là !"
Dis-je en la pointant du doigt.
"En plus elle s'accorde parfaitement avec ma robe, tu ne trouves pas ?"
Je monte coté passager puis attache ma ceinture. Nous ne tardons pas à partir. Dans la voiture l'ambiance est plutôt glaciale, nous papotons brièvement, mais la joie n'est clairement pas au rendez-vous. J'espère de tout mon cœur que tout va changer quand nous serons arrivés. J'espère que le fait de voir que je lui ai fait une surprise le mettra de meilleure humeur. Je soupire à cette idée, comme pour expulser mes espoirs à travers une prière silencieuse.
***
Pendant le trajet, j'ai envoyé un texto à Mozart pour lui signaler que nous étions en route pour le parc. Une fois arrivés, Alex gare la voiture puis nous sortons et nous mettons à marcher nonchalamment vers l'entrée du parc. À peine avons-nous mis un pied à l'intérieur qu'une calèche nous attendait pour nous faire une visite du parc sans qu'on ait besoin de marcher.
"Surprise..."
Dis-je avec le plus d'enthousiasme dont je suis capable.
"Je...Je sais que tu ne t'es pas levé du bon pied mais....j'espère que la journée que je t'ai préparé te fera te sentir mieux. Tu...Tu veux bien qu'on essaye ?"
Je lui tends la main pour savoir s'il veut faire un tour de calèche et voir toutes les surprises qui l'attendent pour cette journée que j'ai dédié uniquement à lui.
Sa tenue du jour !:
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Dim 17 Oct - 16:27
Alexander Tillman
J'ai 25 ans je vis à New York, de Etats Unis. Dans la vie, j’étais tennisman professionnel et je m'en sortais très bien, mais la vie en a décidé autrement et maintenant je suis devenu homme d'affaires, par obligation. Sinon, à cause de tout un tas de choses, je suis célibataire et je le vis pas trop mal.
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J'avais mal agi, je le voyais bien. Ses actions étaient parties d'une bonne intention. Elle avait voulu me surprendre en m'amenant le petit déjeuner au lit. Et moi j'avais fait quoi? Je l'avais repoussé hors de mon lit. J'avais vu ses yeux au début si souriant se voiler de tristesse en voyant ma réaction. Elle n'avait plus osé s'approcher de mon lit, n'avait même pas touché au petit déjeuner qu'elle m'avait apporté. J'avais tout gâché et je ne pouvais pas m'empêcher de m'en vouloir. C'était moi en plus qui avait eu cette idée de merde de vouloir passer une année extraordinaire. Alors si je commençais dés les premiers matins à la repousser, on était mal barré pour passer cette année à deux.
Je n'avais fait qu'aggraver mon cas en lui proposant de rester à la maison. Je voyais bien dans sa façon de parler qu'elle avait envie de sortir. Elle avait peut être même quelques petites idées derrière la tête. Je ne pouvais pas la décourager et m'enfoncer dans ma déprime en restant cloitré chez moi avec elle. Je n'avais pas le droit de lui faire ça alors que je l'avais arraché à la mort pour la forcer à vivre avec moi. On était sensé tenter d'aller mieux ensemble.
Alors j'avais changé d'avis. Je m'étais promis de faire ces efforts que je lui avais demandé. Elle voulait sortir alors on irait. On ferait ce qu'elle voudrait. Je voulais me racheter de ce réveil de merde que je lui avais offert. Ca ne suffirait peut être pas encore pour lui redonner le sourire mais j'y travaillerais.
Je la laissais se lever et quitter le lit avant d'aller dans la salle de bain me rafraichir un peu. J'avais déjà pris une douche en pleine nuit, pas besoin d'en prendre une autre. Je laissais couler l'eau pour lui faire croire que j'étais entrain de la prendre. J'avais besoin de quelques minutes pour me reprendre. Je m'aspergeais le visage, plusieurs fois, pour tenter de me réveiller complètement. Je me préparais rapidement, mettant un des parfums qu'elle avait choisi pour moi. Je ne savais plus vraiment dans quelles circonstances j'étais sensé les mettre alors j'en pris un au hasard. De toute façon ils sentaient tous bons.
Je passais ensuite dans ma chambre pour m'habiller, attrapant quelques affaires au hasard. Je ne prenais jamais grand soin de ma façon de m'habiller. Un comble quand même quand on pensait que j'avais passé la journée d'hier à la pousser à se prendre de beaux vêtements. Fais ce que je dis mais surtout pas ce que je fais.
Je sortais finalement de ma chambre et tombais sur une Carrie en difficulté dans les escaliers. Je la rattrapais en souriant avant de la détailler. Je souris alors qu'elle me demandait mon avis sur sa tenue.
- Tu es parfaite.
Je lui souris avant de la suivre dans le garage. Je la laissais choisir la voiture, ou plutôt notre Batmobile pour la journée. Je me forçais. Je faisais mon maximum pour paraitre le plus enjoué possible mais j'avais trop de choses en tête pour y arriver facilement. Cette nuit avait laissé ses traces et j'avais du mal à les oublier. J'étais épuisé de ma nuit de sport, des peu d'heures que j'avais dormi. Je sentais encore mes muscles endoloris après ce que je leur avais fait subir. Mais le pire dans tout ça, c'était la culpabilité que je ressentais vis à vis de Carrie. J'avais été le premier à dire que nous devions mettre de côté nos soucis pour profiter à fond de la vie et à la moindre crise de cauchemars je m'effondrais... Je la faisais souffrir.
J'acceptais son programme. Elle avait raison, ça nous ferait du bien. Je n'avais jamais vraiment pris le temps de visiter le parc non plus. J'y pensais en faisant des footings parfois mais c'était tout. Je m'installais dans la voiture avec elle. Je conduisis en silence jusqu'au parc. Une fois garé je la suivis jusqu'à l'entrée du parc.
Je ne pus m'empêcher de sourire sincèrement en voyant sa surprise. Je tendis la main pour saisir celle qu'elle me tendait.
- Bien sur. C'est une merveilleuse idée.
Je l'aidais à grimper dans la calèche avant de monter derrière elle. Le temps était superbe. Il ne faisait pas trop chaud ni trop froid, une de ces douces journées d'automne. Je m'installais et attendis que le cochet démarre. Je profitais un peu de la balade avant de sortir mon téléphone.
- Et si on immortalisait ce moment? Le cadre est beaucoup trop beau et tu es trop belle pour qu'on ne profite pas de ce moment.
Je passais mon téléphone en mode selfie et le plaçait face à nous. Je venais me coller à elle, la prenant doucement dans ses bras avant de prendre la pause. Je fis quelques photos avec elle, m'amusant à faire des grimaces sur une partie des photos. Ca marchait... je commençais déjà me sentir un peu mieux...
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Mar 19 Oct - 22:12
Carrieta Miroslava
J'ai 26 ans et je vis à New-York, USA. Dans la vie, j'essaye de profiter à fond de ce qui sera peut-être ma dernière année de vie et je m'en sors plus que bien grâce à mon Batman. Sinon, je suis une célibataire dépressive et je le vis plutôt bien, je m'en fiche un peu à vrai dire. Trois cent soixante-trois jours, c'est le temps qui lui reste en compagnie d'Alexander Tillman. Depuis qu'elle l'a rencontré, sa vie ne va que pour le mieux. Jamais elle n'a été si proche de connaitre le bonheur. Seulement, le mérite-t-elle vraiment ? Va-t-elle réussir à chasser ses démons pour uniquement profiter de la vie ? Ça reste à voir, pourtant, Alex ne ménage pas ses efforts pour la rendre heureuse, c'est adorable. Qui l'eu cru, deux personnes qui avaient perdu tout espoir en un avenir meilleur, s'accrochent maintenant l'un à l'autre comme si leur vie en dépendait ! Ce qui en soit, est le cas...
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Je fus soulagée de voir qu'il accepte de venir avec moi. Enfin, dans tous les cas, même s'il avait voulu partir il serait parti avec moi, mais je veux dire.... Je suis contente qu'il accepte de voir ce que la journée lui réservait. J'espère qu’il sera content, qu'il sera heureux. Ça me redonnera un peu de joie de vivre à moi aussi. Le voir dans cet état me rend plus triste qu'à l'accoutumée, alors si ça ne change pas, on n'ira jamais au bout de nos trois cent soixante-cinq jours.
Nous montons dans la calèche puis le cocher démarre. Alex sort son téléphone et me propose de faire des photos. Je le regarde avec des yeux pétillants, je n'aime pas spécialement les photos, je ne me trouve pas photogénique, mais... il a eu une idée qui pourrait commencer à éclaircir notre journée embrumée par ce petit déjeuner désastreux. Ça ne pourrait pas nous faire de mal.
"Oui, bonne idée."
Lui dis-je simplement, même si je le pense sincèrement. Mais à force, je pense qu’il doit savoir que je ne déborde pas d'émotions positives. Mais pour lui montrer ma sincérité, je me prête volontiers au jeu. Alex se blottit contre moi, je prends la pose et je tente un sourire, mais ce n'est rien de plus qu’un rictus pas trop laid. Il a réussi à capturer un rire cependant, quand il faisait le pitre avec ses grimaces ! J'ai aussi fait quelques grimaces et nous arrivâmes à destination sans avoir vu le parc. Bah, tant pis, on le verra au retour, en tout cas, cette partie de rigolade nous aura fait du bien. Je vois qu'Alex a l'air plus détendu. Je me sens déjà mieux.
Quand le cocher s'arrête, il descend pour venir ouvrir la portière d’Alex puis la mienne. Je le remercie puis il nous indique par où nous devons aller.
"Je ne sais pas si tu as mangé quelque chose ce matin, mais si c'est le cas, j'espère que tu as encore faim."
Je lui prends la main, sans lui en dire plus pour le guider vers la prochaine surprise. Plus loin, entre les arbres, se dresse un petit kiosque magnifiquement décoré. Il est suffisamment grand pour contenir une table ronde avec deux chaises, le présentoir à assiette, un musicien et le serveur. Sur le kiosque était enroulées des guirlandes de fleurs, un violoniste nous attendait ainsi qu'un cuisinier. Sur la droite du kiosque, se trouvait le camion du chef, c'est là qu'il nous préparera de bons petits plats.
"C'est magnifique !"
Même moi je ne m'attendais pas à ce que ça soit aussi beau. En me dirigeant vers le kiosque, j'en profite pour écrire un sms à Mozart, je le remercie d'avoir mis le paquet en si peu de temps et il me répond que quand on a une bonne équipe, rien n'est impossible. Lui alors. Je lui demande si la suite est prête, il me dit que tout est bon, à New York on ne fait jamais attendre des clients capables de payer tout, tout de suite. Tu m'étonnes. Je le remercie encore une fois et lui dis que je le tiendrais au courant de notre position à chaque fois.
Je range mon téléphone dans mon sac au moment où Alex me tire la chaise pour que je m'installe à table. Le serveur vient nous demander si nous souhaitons prendre un apéritif avant de commencer.
"Nous n'avons pas d'alcool, mais nous avons toutes sortes de jus de fruits qui pourraient vous plaire."
Lui précise le serveur. Bien, au moins Têtard aura tenu compte de mes indications.
"Un jus d'ananas pour moi, s'il vous plait."
Il hoche la tête puis pris la commande d'Alex et s'en alla.
"Alors ? Est-ce que la journée s'annonce bien pour toi ? T...Tu es vraiment content de ce qu'il se passe ?"
Oui, oui, je m'inquiète voilà. Faudra faire avec ! Je suis comme ça. C'est lui qui a voulu que ma vie tourne autour de nous deux, alors maintenant faut pas venir se plaindre ! Voilà, elle recommence à péter les plombs... Bhein quoi ?! C'est pas vrai peut être ?! Je.... Pourquoi est-ce que je devrais m'en vouloir de m'inquiéter pour lui ?! Heu........ Peut-être parce que c'est ni ton frère, ni gosse et encore moins ton mec ?! Oui mais... Mais rien du tout... Reprends toi avant de commencer à faire une crise et de tout gâcher, comme d'hab.
Soupire. Je papillonne des cils et mon cœur bat plus vite. Je baisse la tête pour essayer de cacher la crise d'hystérie interne que je viens d'éviter de justesse. Je le regarde tandis qu'il admire la vue, un petit rictus de tendresse se dessine sur mon visage avant que je ne dégaine mon téléphone pour le prendre en photo dans cette position. Lui, perdu dans ses pensées, admirant cette vue aussi belle que lui, non... moins belle que lui, c'est lui qui l'embelli par sa présence. Je rougis avant de prendre une deuxième photo et c'est là qu'il me remarque.
"Bhein quoi, c'est pas toi qui disais qu'il fallait immortaliser les belles vues ?!"
Je lui tire la langue pour qu’il ne s’attarde pas sur mon visage rouge de honte.
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Rien n'est plus affligeant que la mort du coeur, la mort de l'homme est secondaire. [ft. Beloved]