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De l'amour à la haine, il n'y a qu'un pas (avec Rein)

Rein
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Rein
Dim 2 Juin - 14:21

Elizabeth Portman
J'ai 24 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis une petite peste au visage d'ange et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancée à un imbécile et je le vis plutôt mal.

- Elle est l'unique enfant de ses parents, tous deux marquis et marquise
- Elle excelle dans les matières académiques et artistiques
- Promise depuis son plus jeune âge à Benedict, ils se vouent tous deux une haine viscérale
- Elle a toujours refusé l'idée d'épouser Benedict avant son départ au front
- Néanmoins, après un événement traumatisant, elle est malheureusement tombée enceinte et son mariage avec Benedict est désormais l'unique moyen de lui éviter l'humiliation
Elizabeth fut frappée par la ressemblance frappante qu'il y avait entre Howard Berrygreen et son fils, Benedict. Ce sourire amical, qui se voulait rassurant, lui glaça le sang. Comment un homme d'apparence aussi douce pouvait-il être un tel monstre avec son entourage ? L'espace d'un instant, Elizabeth se demanda quelles pouvaient bien être les motivations du duc pour avoir ainsi traité les membres de sa famille. Il possédait pourtant bien plus que la plupart des nobles, si l'on mettait Kyle Stanford, le duc aux deux titres, de côté.

Howard Berrygreen était riche, séduisant et influent. Il avait été marié, avait eu quatre beaux enfants et ses affaires étaient florissantes. Malgré tout cela, il avait voulu mettre la main sur Elizabeth dès son plus jeune âge. Elle frissonna lorsqu'elle s'imagina comme son épouse, elle pouvait presque sentir la sensation du fouet mordant son dos dénudé au moindre faux pas. Cet homme cachait son jeu d'une main de maître. La jeune femme savait que les personnes extérieures au cercle des Berrygreen voyaient cet homme d'un bon œil et le tenaient en haute estime. Néanmoins, Benedict s'avançait de plus en plus sur le devant de la scène en grandissant, et peut-être cela l'effrayait-il ?

Elizabeth garda son masque de belle-fille parfaite et lui adressa un sourire qui monta jusqu'à ses yeux. Elle aussi se révélait être une excellente actrice, car, comme lui, elle avait baigné dans ce monde dès son plus jeune âge. Howard affirma avoir toujours le temps pour sa famille, et cela, malgré l'inimitié de ses enfants. Son sourire timide et gêné était le même que Benedict. Si Elizabeth n'avait pas vu de ses propres yeux les séquelles physiques et psychologiques que Howard avait infligées à ses enfants, elle aurait eu beaucoup de mal à croire que cet homme se révèle être aussi sordide. Elle lui prit la main en un geste affectueux avant de la serrer doucement. "Vous m'en voyez navrée, monseigneur."

Elle pensa à Benedict et aux blessures qui avaient cicatrisé au niveau de son dos, et retira sa main avant de boire une gorgée de thé pour ne pas lui cracher au visage. Il lui demanda plus de détails sur sa progéniture, et elle leva un sourcil intrigué, mais ne cilla pas. Cependant, Elizabeth retint un sourire mauvais d'éclore sur ses lèvres, et elle hocha la tête pour lui signifier qu'elle l'avait entendu. Elle ne lui fournirait aucun détail réel sur ses fils, il pouvait toujours courir. "Benedict..." commença-t-elle et son regard s'emplit d'une réelle douceur. "Votre fils aîné est un homme merveilleux. Il a vaillamment combattu au front et est revenu en héros. Vous pouvez en être fier. Il garde de lourdes séquelles physiques, comme vous le savez..." Elle lui sourit avant d'ajouter. "Mais sa rééducation progresse à grand pas et il sera bientôt de nouveau sur pied. Je ne pourrais vous en dire bien plus, je le crains. Votre fils est un homme fier, et il ne me révèle pas le fond de ses pensées." Elle posa sa tasse de thé fumante sur la coupelle assortie. "Nous ne sommes pas encore mariés, après tout." Cet argument était indémontable : tout gentleman garderait ses soucis pour lui et n'en confierait rien à personne — encore moins à une femme ne faisant pas réellement partie de la famille.

Elizabeth reprit ensuite. "Concernant Ethan, mais aussi Douglas..." Elle coupa un morceau de gâteau et fourra délicatement sa fourchette dans sa bouche. Elle ne continua qu'après avoir pris le temps d'avaler. Elle prenait grand plaisir à faire mariner le duc. "Vous les avez fort bien élevés, monseigneur. Ils sont tous deux de parfaits gentlemen, et leur compagnie m'est très agréable." La jeune femme lui adressa un sourire narquois, il n'obtiendrait rien de plus d'elle. Howard se leva, et Elizabeth décela dans son regard une lueur ardente qui la mit mal à l'aise, mais elle n'en montra aucun signe. Elle attrapa la main que lui tendit le duc pour se relever et s'inclina en guise de remerciement. Le regard d'Elizabeth s'illumina lorsque Ethan entra et elle lui adressa un sourire doux et sincère. "Ethan." Elle glissa son bras en dessous de celui de Howard, comme plus tôt, et le suivit sagement jusqu'à la calèche des Berrygreen. Assise à côté du duc, Elizabeth lui fit la conversation tout du long, évitant à Ethan de répondre à son père aussi souvent que possible, sans pour autant laisser transparaître que tout cela était calculé. Elle l'avait promis à Benedict, elle protégerait sa famille, si cela était dans ses cordes. Elle riait, pressait chastement son bras lorsqu'il plaisantait et n'avait de cesse de le complimenter. Elle observa le duc tout au long de la journée, notant à quel point il était agréable avec tout le monde en dépit de sa véritable nature.

Lorsqu'il fut trop occupé à flirter avec la modiste, Elizabeth serra doucement la main d'Ethan en un geste rassurant. Elle ne lui demanda pas comment il se sentait, ce simple geste lui signifiait simplement qu'il n'était pas seul. Elle s'absenta un instant lorsqu'elle reconnut l'enseigne d'un menuisier. Lorsqu'elle revint, elle avait commandé une baignoire plus adaptée à la nouvelle condition de son futur époux, dans l'espoir qu'il n'ait plus besoin de plier sa jambe douloureuse pour grimper dans son bain.

Ils firent une balade dans Hyde Park et Elizabeth offrit un présent à son beau-père, une montre à gousset élégante et digne de son rang. Verte, cependant, car cela était la couleur préférée de Benedict, une manière de lui rappeler qu'il ne pourrait jamais entièrement le contrôler. Elle ne pouvait décemment pas le laisser repartir sans lui rendre la monnaie de sa pièce, n'est-ce pas ?

Ils rentrèrent au crépuscule. Elizabeth accompagna le duc — après qu'il ait enlacé son deuxième fils, comme toute future belle-fille digne de ce nom, jusqu'à la cabine de sa calèche. Elle était la seule personne qui se soit donnée cette peine. Elle embrassa Howard sur la joue affectueusement et lui sourit. "J'ai passé une après-midi délicieuse en votre compagnie, monseigneur. J'espère que vous nous honorerez de votre présence au bal que nous donnons en l'honneur de nos fiançailles, Benedict et moi, ce samedi. Je vous souhaite un bon retour dans votre demeure." Elle lui fit un signe de la main et attendit que la calèche quitte son champ de vision, loin dans l'horizon, avant d'expirer bruyamment.

Bonté divine, cette journée l'avait épuisée.

Elizabeth revint auprès d'Ethan avec un sourire fatigué et ils se hâtèrent de rejoindre le petit salon où Benedict et Douglas les attendaient. Ils se levèrent en même temps pour les accueillir et Elizabeth eut une mine inquiète en voyant Benedict prendre un si gros appui sur sa jambe. "De grâce, Benedict, il vous faut vous ménager." Elle lui lança un regard entendu avant d'approuver les dires d'Ethan. "Ethan dit vrai, tout s'est très bien passé. Le duc ne m'a fait aucun mal." La paume de sa main caressa la joue de Benedict et elle lutta contre l'envie irrésistible qu'elle ressentait de se blottir contre lui. "J'espère que vous ne vous êtes pas trop inquiété pour moi, monsieur." Elizabeth se pencha vers Benedict et lui souffla. "Vous n'avez pas quitté mes pensées." Elle adressa un sourire à Douglas et lui ébouriffa les cheveux. Le pauvre garçon avait lutté dignement contre ses angoisses. Elle hocha la tête et se retira, non sans un dernier regard vers Benedict.

Peu de temps après, elle l'entendit clopinant derrière elle et il manqua de trébucher lorsqu'elle se retourna pour le rejoindre. Dans un élan pour se rattraper, il l'accula contre l'une des immenses fenêtres parsemant le couloir menant à leurs quartiers, et les rideaux en mousseline les cachèrent aux yeux du reste du monde. Sa respiration s'accéléra, et son cœur battait la chamade. "Je vais bien, Benedict, soyez rassuré..." Elle se blottit contre lui, cette fois-ci, et l'odeur de son parfum apaisa les prémices d'une terrible migraine qui la guettait. Benedict lui avait terriblement manqué, elle releva vers lui un visage inquiet. "Comment vous sentez-vous après cette désagréable rencontre, mon ami ? Et Douglas, comment va-t-il ? Je n'ai pu m'empêcher de remarquer à quel point il semblait effrayé. Pensez-vous qu'Ethan se remettra de cette journée surprise en compagnie de votre père ?" Elle voulait aider, apaiser leurs maux, panser leurs plaies. Plus que tout, elle espérait que Benedict ne laisserait pas son père prendre le contrôle de ses émotions. "Je vous promets de ne pas vous avoir compromis aux yeux de votre père, si cela vous inquiète. Le duc a bien essayé d'en savoir plus sur vous trois, mais j'ai feint l'ignorance." Elle caressa son nez du bout du sien et son souffle lui caressa les lèvres. "Vous pouvez avoir l'esprit tranquille, Benedict." L'idée qu'il puisse être plus inquiet pour elle que pour ce qu'elle avait pu dire à son père ne lui effleura que peu l'esprit.
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Clionestra
Dim 2 Juin - 20:08

Benedict
Berrygreen

J'ai 29 ans et je vis à Londres. Dans la vie, je suis l'héritier du duché et je m'en sors bien (si on considère que le fait que mon père soit encore en vie pour un bien). Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancé à une sale gamine que je ne supporte pas et je le vis plutôt mal.

→ Sérieux, pragmatique, toujours en quête de la perfection pour sa famille.
→ Il a été envoyé servir son pays par son père qui voulait lui mettre du "plomb dans la cervelle" quand Benedict à fait en sorte de protéger l'argent destiné à ses frères et sœur.
→ Il a eu la jambe blessé et ne peux plus marcher pour le moment.
→ On pense qu'il sera peut-être impuissant mais non.
→ S'occupe de sa famille comme un père plus que comme un frère
→ Il aime la musique et la danse bien qu'il n'est le temps de profiter d'aucune de ses deux passions
→ Il joue du piano
Benedict avait été un lion en cage. Il avait enchainé les allers retours en se demandant ce que son père pouvait bien vouloir, avant que Douglas n’arrive à le calmer. Son frère lui faisant réalisé que sa jambe commençait à trembler dangereusement et qu’il allait souffrir cette nuit. Encore, aurait-il voulu dire. Encore et toujours. Il ne passait pas une seconde de sa chienne de vie sans souffrance… mais comme il l’avait dit hier dans le lit de la jeune femme, ou l’avait-il seulement pensé ?, il choisissait ses combats. Souffrir pour une bonne raison était mieux que de ne pas rien faire et souffrir tout de même. Alors, après un rapide débriefing avec son frère, aussi exhaustif que possible, il avait suivit la jeune femme. L’idée que son affreux père puisse poser la main sur le cœur de la jeune femme le terrifie. Parce que c’était ce dont il était question, de son cœur. De son âme. Des parcelles qui nécrosent à force de ne plus avoir la force de la lumière pour survivre dans les ténèbres. Il savait qu’Ethan lui aurait dit le moindre souci trouvé pendant la journée. Mais, il n’empêche que cette journée avait été un calvaire sans nom. Pour Benedict, restait à la maison à souffrir d’une jambe qu’il suppliait de fonctionner pour botter le cul de son père. Pour Ethan, obligeait de rester auprès de leur père pour veiller au grain, et pour Douglas, qui avait eu un mal fou à sortir de sa cachette et à revenir parmi les vivants. Benedict avait eu le temps de voir le regard reconnaissant d’Ethan avant que la jeune femme ne disparaisse dans le couloir. Qu’importe la situation, Ethan savait avoir été protégé par elle, par un bouclier protecteur et invisible. Mais cela inquiétait autant Benedict que ses frères. Parce que leur père avait tous les moyens possibles de détruire la moindre protection avec une efficace et une douleur rare.

Même si elle avait dit ne pas quitter ses pensées, il n’avait pas eu la présence d’esprit de préciser que cela avait été le cas dans son côté aussi… et comment aurait-elle pu quitter ses pensées alors que rien que l’idée de se séparer d’elle le terrifiait ? Il n’aimait pas ça. Il voulait la prendre et l’envoyer avec Rose, loin d’ici. Sa petite sœur n’avait pas bien pris cet ordre. Elle avait pris cela pour un manque d’amour pour ses frères ? Il ne sait pas. Benedict n’avait pu que faire son maximum avec ses moyens… Et faire partir Rose avait été la solution parfaite pour la protégé, surtout quand les frères avaient remarqué que leur sœur était une véritable beauté. Son père pourrait brader son mariage, ou pire encore, pour faire souffrir ses ainés… il n’en était pas question. Tant qu’Howard Berrygreen prenait Rose pour une fillette, alors tout se passerait bien. S’il la voyait comme un poids, bien mieux ailleurs qu’ici, alors ça serait parfait. C’était pour ça, qu’il avait besoin de voir la jeune femme, et de lui demander si elle allait réellement bien. Il avait besoin de le voir, le sentir, le vérifier dans l’âme même de la jeune femme, si cela était possible. Même si la position, contre la fenêtre et tenu entre ses bras, était tout bonnement scandaleuse… il avait besoin de la sentir. De sentir sa chaleur, de sentir sa lumière, elle soignait les parties nécrosés de son âme sans même le remarquer, et remplacer les zones putrides par d’autre. Elle remplaçait la colère par la peur. Il ne voulait pas qu’elle soit abîmé par son père. Il n’y survivrait pas. Il l’écouta, conscient qu’il devrait la repousser. Il ne devrait pas accepter une telle proximité, ni ses gestes sur son visage qui repoussait un peu la peur avec la mort de son âme. Jusqu’à la dernière phrase. Il ouvrit les yeux, qu’il avait fermé pour profiter de chaque sensation.

Il tourna la tête, planta son regard dans celui de la jeune femme. Une expression indéchiffrable sur le visage. Il se sentait presque blessé qu’elle puisse croire qu’il mettait en doute sa loyauté. Non. Il n’était pas que blessé. Il était aussi fier qu’elle puisse avoir réussi d’être aussi proche de son paternel quand aucun d’eux ne le pourrait, même en essayant. Aucun ne peut accepter le câlin menteur de leur père sans se crisper comme si des décharges électriques transperçaient son corps. Aucun ne pouvait l’accepter. Et elle avait réussi, là où eux échoué. Alors il la regardait.

- Puis-je vous embrasser ? souffla-t-il avec une douceur presque douloureuse.

Elle fit un petit hochement de tête. Etait-elle choquée de cette proposition ? Désireuse ou simplement un peu perturbée ? Il ne pourrait pas le dire. Il savait simplement qu’il avait besoin de son aval pour l’embrasser. Il avait besoin qu’elle le désire. Il penche la tête, effleure les lèvres de la jeune femme avant qu’une main ne passe sur ses hanches. Il la rapproche de lui et il prend possessions de ses lèvres avec plus de force. Il l’embrasse comme il le désire réellement. Doucement mais avec beaucoup de passion. Une envie d’être contre elle, uni à elle par un lien plus profond encore qu’un simple baiser. Il ne répondit à aucune des questions qu’elle lui avait posées. Il ne le pouvait pas alors qu’il la plaqua contre la fenêtre avec un peu plus de force, mais toujours en faisant attention. Sa main était derrière la tête de la jeune femme pour que la dureté de la vitre ne la blesse pas. Sa jambe le fait souffrir, il le sent mais il s’en fou. Il s’en fiche totalement. Il finit par mettre fin au baiser pour poser sa tête sur son épaule. Il respirait d’une manière laborieuse. Il respirait avec souffrance mais désir. Il soufflait dans son cou, inconscient que cela pouvait donner des chatouilles –personne ne lui avait parlé dans le cou, il ignore la sensation que cela donne- :

- Je vous fais confiance, Elizabeth. C’est de mon père dont j’ai peur. Vous l’avez vue avec Douglas, il peut atteindre le plus pur des cœur et le rendre instable.

Il la tenait toujours contre lui, si proche que c’était inconcevable pour lui. Il continuait de respirer laborieusement avant de remonter la tête vers elle. Il avait envie de lui demander un autre baiser, mais savait ne pas en avoir le droit. Il y avait des règles sur le nombre de baiser que l’on pouvait voler à une femme, non ?

- Je vous remercie de votre effort, et Ethan aussi… Même si nous aimerions faire en sorte de vous évitez cette peine à l’avenir.

Autant dire qu’ils comptaient bien faire en sorte que ça n’arrive plus jamais de la vie… et qu’elle soit protégé par eux. Il était hors de question qu’il laisse une pieuvre déversant son encre empoisonné dans le cœur de la jeune femme. Aucune personne n’en survivrait.

- Voulez-vous toujours de ma compagnie ? s’enquit-il en rougissant, ce soir je veux dire.


I'm born again.
I'm on the mend
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because living well,
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Rein
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Rein
Dim 2 Juin - 21:46

Elizabeth Portman
J'ai 24 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis une petite peste au visage d'ange et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancée à un imbécile et je le vis plutôt mal.

- Elle est l'unique enfant de ses parents, tous deux marquis et marquise
- Elle excelle dans les matières académiques et artistiques
- Promise depuis son plus jeune âge à Benedict, ils se vouent tous deux une haine viscérale
- Elle a toujours refusé l'idée d'épouser Benedict avant son départ au front
- Néanmoins, après un événement traumatisant, elle est malheureusement tombée enceinte et son mariage avec Benedict est désormais l'unique moyen de lui éviter l'humiliation
Les premiers mots qui sortirent de la bouche de Benedict Berrygreen lorsqu'il se retrouva enfin seul avec Elizabeth Portman lui coupèrent le souffle. Acculée entre cette immense vitre et son futur époux, elle ne se sentait pourtant nullement prise au piège. Au contraire, son cœur battait à tout rompre, mais elle adorait cette sensation. Elle battit des cils un instant, troublée face à cette demande inattendue, mais hocha la tête presque immédiatement. Benedict Berrygreen pouvait bien lui voler tous les baisers du monde s'il le souhaitait, elle lui aurait tous cédé volontiers.

Son souffle se mêla au sien et elle n'osa pas prononcer un mot. Tout cela était presque trop beau pour être vrai et il était hors de question d'effrayer Benedict avec une ardeur mal contenue, elle en mourrait s'il se rétractait maintenant. Le futur duc pencha son visage vers Elizabeth avec une douceur qui n'appartenait qu'à lui et les rideaux de mousseline blanche dansant derrière lui, au rythme d'une douce brise printanière, lui conférèrent une aura sacré. Elle l'aurait adoré, elle l'aurait vénéré, elle l'aurait suivi au bout du monde pour qu'il la gratifie d'un de ses baisers. Oui, tout ça.

Elle hoqueta lorsqu'il glissa une main habile entre le creux de ses hanches et la sensation de sa poitrine épousant son torse l'électrisa. Elle gémit contre ses lèvres, c'était une plainte lourde de désir qui l'étonna elle-même. Elle en voulait plus, tellement plus. Comment ce simple contact pouvait-elle la pousser à ce point au bord du précipice ? Benedict lui vola ses lèvres avec une ferveur qu'elle ne lui connaissait pas et les jambes d'Elizabeth manquèrent de lui faire faux-bond. Son esprit s'embruma et elle lui céda tout son être. Avait-il été inquiet pour elle à ce point ? Elle gémit de nouveau lorsqu'il la plaqua contre la fenêtre dans un élan de désir et elle agrippa le col de sa chemise afin de l'attirer encore plus à elle — si cela était possible. Elle huma de contentement en sentant ses doigts dans ses cheveux, elle ne voulait que cela s'arrête pour rien au monde. Dès l'instant où leurs lèvres se séparaient, Elizabeth geignait avant de ravir de nouveau les lèvres de Benedict.

Elle ignora combien de temps ils passèrent contre cette fenêtre donnant sur les jardins du domaine. C'était sans importance, elle se serait damnée pour qu'il n'arrête jamais. Alors, Elizabeth sut qu'elle n'aurait plus répondu de rien s'ils avaient été dans leur chambre — car oui, on pouvait l'appeler comme ça maintenant, au vu de leur accord de la veille, non ? Là, allongés sur ce lit qu'ils partageaient, elle n'aurait eu aucune honte à lui dévoiler son désir, dissimulé au creux de ses cuisses. Elle haleta contre ses lèvres et l'odeur enivrante de Benedict ne la quitta pas. Ses lèvres étaient gonflées par leurs échanges fiévreux, légèrement mouillées et le rythme irrégulier de la respiration de Benedict dans son cou n'aida pas à la calmer. Sa poitrine n'avait de cesse de se soulever à un rythme effréné, mais elle écouta le jeune homme avec toute l'attention qu'elle pouvait lui accorder, quelque peu perdue dans les méandres du désir. "Mon cœur est tout sauf pur, Benedict, je puis vous l'assurer." Une personne pieuse ne serait pas prête à vendre son âme pour qu'un homme la couvre de baisers, encore et encore.

Sa respiration ne retrouva nullement un rythme normal et elle soupçonna que le souffle de Benedict, dans son cou, y était pour beaucoup. Elle balbutia, telle une jeune vierge qui avait été enlacée avec passion pour la première fois — ce qui était le cas, quelque part. "V-Vous n'avez pas à me remercier, je n'ai fait que vous protéger, comme promis." Elizabeth avait énormément de mal à se concentrer sur la conversation. Elle ne voyait que les lèvres de Benedict, et ne sentait que la main du jeune homme enfouit dans le creux de ses hanches. Elle leva un regard brûlant vers lui lorsqu'il lui demanda s'il était toujours le bienvenu dans sa chambre. "Je vous veux à mes côtés chaque instant que Dieu fait, Benedict." Tiens, un regain soudain de foi, voilà qui était nouveau et très surprenant. "Je ne survivrais pas à votre absence dans mon lit, venez, je vous en prie."

Elle l'invita dans ses quartiers, non sans lui proposer son épaule afin qu'il évite de s'appuyer encore plus sur sa maudite jambe. Lorsqu'elle fut un tant soit peu remise de ses émotions, derrière les murs clos de leur chambre, elle regarda Benedict de haut en bas, puis de bas en haut. "Par ailleurs, sachez que j'ai pris la liberté de vous faire confectionner une nouvelle baignoire entièrement sur mesure.", annonça-t-elle avant de congédier Mary qui s'apprêtait à entrer. "Cette dernière sera bien plus adaptée à vos douleurs, j'y ai veillé personnellement." Elle sourit à Benedict car elle avait réussi à regagner une petite partie de self-control, bien que fragile. "Si vous le souhaitez, je peux m'occuper de vous faire couler un bain, comme la dernière fois. Vous n'avez que trop sollicité votre jambe aujourd'hui. Aussi, il va me falloir vous masser, j'en ai peur." Il n'y réchapperait pas, à moins d'avoir recours à un quelconque habile subterfuge.
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Dim 2 Juin - 22:31

Benedict
Berrygreen

J'ai 29 ans et je vis à Londres. Dans la vie, je suis l'héritier du duché et je m'en sors bien (si on considère que le fait que mon père soit encore en vie pour un bien). Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancé à une sale gamine que je ne supporte pas et je le vis plutôt mal.

→ Sérieux, pragmatique, toujours en quête de la perfection pour sa famille.
→ Il a été envoyé servir son pays par son père qui voulait lui mettre du "plomb dans la cervelle" quand Benedict à fait en sorte de protéger l'argent destiné à ses frères et sœur.
→ Il a eu la jambe blessé et ne peux plus marcher pour le moment.
→ On pense qu'il sera peut-être impuissant mais non.
→ S'occupe de sa famille comme un père plus que comme un frère
→ Il aime la musique et la danse bien qu'il n'est le temps de profiter d'aucune de ses deux passions
→ Il joue du piano
- Votre cœur est pur, contra-t-il sans la moindre hésitation et avec une infinie douceur. Je le sais depuis toujours.

Il n’avait jamais eu de désir sexuel pour l’enfant qu’elle avait été. Logique. Elle n’était qu’une enfant, et lui aussi. Mais Benedict qui était amené à protéger les enfants de son père contre son père, savait reconnaître un innocent à l’âme immaculée. La jeune femme était de cette espèce là. Lui, il ne pouvait pas en dire autant. Il avait bien trop de haine contre son père, finissant de le rendre froid et sans émotion. Dieu pouvait pardonner celui qui, dans un élan de colère souhaitait la mort de celui qui lui avait fait du mal. Il ne pouvait pardonner celui qui serait prêt à tout pour débarrasser ce même malheur dans une clarté froide. Il n’avait plus de colère pour son père, quand il pensait à ses plans pour le tuer. Il n’avait qu’une attende et un désir de le voir souffrir dans les méandres des enfers. Plus de colère. De la peur. Oui. Donc, pour lui, Dieu ne lui pardonnerait pas… là où, malgré que cela soit la même chose, il pardonnerait forcément à Ethan… Mais Benedict n’avait jamais eu envie d’aller aussi profondément dans ce paradoxe.

- Vous êtes pure, non pas par le corps ou les désirs qui vous enivrent, mais par votre âme.

Il se fiche de sa pureté virginale. Il la trouve belle pour une autre raison. D’ailleurs, Benedict avait toujours pensé que la vierge marie ne l’était que par l’âme qui était vierge de tout pêché, et non pas par l’état de son hymen. Pour lui, c’était donc logique que la pureté n’est pas rapport de vertu. Une prostituée pouvait être bien plus pure qu’une femme de la haute, si elle avait le cœur à aider son prochain. Il lui fit un sourire, vérifiant de leur solitude dans le couloir… Ethan et Benedict auraient du venir se coucher, mais les deux avaient désertés en apercevant la position des deux époux. Il fit alors un sourire, encore, et se félicita d’avoir une famille comme la sienne. Parfois un peu cassé, parfois un peu apeuré, mais là encore, les autres étaient bien plus purs que ce qu’il ne le serait jamais. Dans la chambre, il l’observe. Il était habillé. Il la regarde. Il se demande ce qu’il pouvait se permettre maintenant. Il ne pouvait pas la posséder, mais Dieu qu’il aimerait cela, lui prendre sa vertu, goûter sa jouissance sur ses lèvres et embrasser son corps, le vénérant comme la plus grande des prêtresses. Il l’écoute parler de baignoire, de se déshabiller… et alors que la jeune femme continuait de parler, il ne voyait qu’elle, illuminait de lumière, trempé par l’eau dont elle sortirait. Alors, une question se posa…

- Sera-t-elle assez grande pour deux ? demanda-t-il en rougissant de son audace. Je veux dire quand nous serions mariés, je pense apprécier une proximité comme celle-ci.

Et cela, même si sa jambe fini par aller parfaitement bien. Ouais… même s’il allait mieux, ça pourrait être une idée, non ? Il l’observe et d’un coup, un petit rire sorti de ses lèvres. Un petit rire, rauque, qui n’avait pas l’habitude de sortir d’entre ses lèvres. Un petit rire.

- Mademoiselle, je crains de ne pouvoir supporter que vous me déshabiller et me toucher pour ce soir. Je préfère, si cela vous conviens, que nous en restions à… à ce que nous faisions déjà la veille.

Il rougit. Parce que même parsemer son visage de bisou était une intimité intense et importante. Il ne voulait pas que la chambre devienne une sorte de zone de souffrance. Il ne voulait pas rajouter sa jambe. Il demanderait à Logan de le masser, plus en profondeur et plus fortement, quand il viendrait… et dans sa chambre, à lui. Celle qu’il n’utilisait depuis deux jours déjà.

- Puis-je vous toucher ?

Il s’avança pour caresser le visage de la jeune femme, il touche cette peau si douce. Il ne la voyait pas contrainte ou refusant. Elle semblait plus à l’aise que la première fois… mais il voulait vraiment faire attention maintenant. Il avait envie de l’embrasser, encore. Alors, il s’approche plus.

- Elizabeth, puis-je vous embrasser ?

Et quand il eut à nouveau l’acceptation de la jeune femme, il posa sur ses lèvres un doux et simple baiser. Loin du baiser qu’ils venaient d’échanger. C’était un baiser que l’on faisait à son amoureux, pas celui que l’on faisait à son amant. Il avait simplement voulu la toucher. Il fallait qu’il la touche. Il ne sait pas pourquoi il en avait besoin. Mais il se demandait toujours pourquoi la jeune femme était venue ? Qu’est-ce qui lui avait fait changer d’avis ? Il n’avait pas d’indice sur ce cas, mais au moins savait-il que ça n’avait rien à voir avec son père. Cela n’avait qu’un rapport avec « elle ». Elle était venue pour lui ? Qui pourrait le dire ? Il finit par se reculer avant de faire une bêtise et que sa jambe se dérobe sous lui.

- Je dormirais dans ma chemise et avec mon bas de la journée, précisa-t-il en se mettant sur le coin du lit qu’il s’était annexé, je n’ai pas envie de retourner dans ma chambre pour prendre de quoi m’habiller.

L’idée de faire le chemin le dérange. Il n’avait pas envie de quitter le cocon que la jeune femme avait fait de cette chambre. Il finit par faire un soupir douloureux avant de regarder la jeune femme.

- J’ai envie de vous déshabillez, fit-elle avant de sursauter.

Il venait de dire ça à voix haute ? Il écarquille les yeux et rougit clairement avant de regarder ailleurs. Non mais, il débloque complètement. Être avec la jeune femme n’était pas une bonne idée. Il se releva d’un coup pour partir sous le coup de la honte mais sa jambe se dérobe et il se rattrape dans le lit. Merde. Il souffrit et laissa échapper un juron, suivit d’une excuse à sa dame.


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Lun 3 Juin - 20:25

Elizabeth Portman
J'ai 24 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis une petite peste au visage d'ange et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancée à un imbécile et je le vis plutôt mal.

- Elle est l'unique enfant de ses parents, tous deux marquis et marquise
- Elle excelle dans les matières académiques et artistiques
- Promise depuis son plus jeune âge à Benedict, ils se vouent tous deux une haine viscérale
- Elle a toujours refusé l'idée d'épouser Benedict avant son départ au front
- Néanmoins, après un événement traumatisant, elle est malheureusement tombée enceinte et son mariage avec Benedict est désormais l'unique moyen de lui éviter l'humiliation
Le cœur d'Elizabeth saigna devant la franche conviction qu'avait Benedict quant à la pureté de son cœur. La jeune femme n'était pourtant pas la plus pure des âmes. N'avait-elle pas été cruelle avec lui, lorsqu'ils étaient plus jeunes ? Elle l'avait injurié, l'avait frappé sous le coup de l'émotion,  avait subtilisé sa nourriture pour des insectes vivants... Ils n'étaient que des enfants, mais devant l'homme qu'était devenu Benedict, elle ne put s'empêcher d'avoir honte de son comportement de petite peste capricieuse. Elle pensa à quel point elle avait été mauvaise avec lui, lui qui rentrait chez lui pour se faire fouetter à sang. Son cœur se brisa à cette pensée et elle se retint de pleurer. Elle le vengerait, lui, Ethan, Douglas, mais aussi Rose. Elle ignorait comment, mais elle ne tolérerait pas que Howard lève le petit doigt sur l'un d'entre eux une nouvelle fois.

Un sourire triste naquit sur ses lèvres et elle hocha la tête, peu convaincue face au discours de Benedict concernant sa pureté d'âme. Quelle serait sa réaction s'il était amené à apprendre la sombre vérité ? Penserait-il toujours que sa future promise était pure alors que l'on avait profané son corps ? Un frisson d'horreur la traversa à la pensée du marquis de Middletown. Un peu plus et elle aurait pu entendre la façon obscène avec laquelle il avait dit son nom cette horrible nuit. Elle grimaça.

-

Ils étaient là, debout, seuls dans cette chambre aux portes closes, se fixant comme deux jeunes mariés inexpérimentés. Certes, ils s'étaient embrassés un grand nombre de fois ces dernières 72 heures, mais ensuite ? Il n'y avait pas d'après, pour l'instant, car ils n'étaient toujours pas mariés. Même mariés, que feraient-ils face aux douleurs du vaillant jeune homme ? Lui qui semblait souffrir en permanence n'était clairement pas en état d'honorer sa femme, et Elizabeth doutait qu'il accepte de lui laisser prendre les rennes pour leur premier rapport intime.  Elle avait tant désiré ce mariage pour sauver son honneur qu'elle n'avait que peu considéré les sentiments de Benedict, avant de le découvrir sous un autre jour. Son obstination à se tenir debout pour l'amener à l'autel, en dépit de pouvoir la porter jusqu'à leur lit, son égo blessé face à elle lorsqu'elle avait voulu prendre soin de lui... Oui, tout ça, elle ne l'avait que peu pris en compte avant d'apprendre à le connaitre un peu mieux. Elle n'avait, en revanche, jamais considéré le fait qu'il puisse éveiller en elle des sentiments semblables à l'amour. Elle avait même été surprise qu'il parvienne à attiser en elle un désir aussi brûlant, et pourtant...

Elle cilla, confuse face à sa question déroutante, et son rythme cardiaque s'emballa à l'idée qu'ils puissent se baigner ensemble tous les jours. Grands dieux, ils auraient sans doute bien du mal à quitter cette nouvelle baignoire une fois mariés. Elle lui sourit et hocha la tête timidement. "Oui, n'ayez crainte. La baignoire est assez grande pour nous accueillir confortablement tous les deux en même temps." Elle aurait menti si elle avait affirmé ne pas y avoir pensé en passant commande. Elle pouvait presque sentir l'eau chaude ruisselant entre eux, son dos reposant contre le torse du jeune homme alors qu'elle était assise entre ses jambes, riant et discutant de tout et de rien entre deux baisers volés. Puis, il descendrait une main taquine sur sa poitrine, et le temps s'arrêterait. Elle rougit lorsqu'il rit d'une voix merveilleusement grave et détourna la tête. Après quelques secondes, elle lui adressa un sourire compréhensif et opta pour ne pas insister concernant sa séance de massage thérapeutique en hochant la tête. "Cela me semble être une idée merveilleuse, Benedict."

La future duchesse prit la résolution de ne plus se mêler de près ou de loin à la guérison physique du fils du duc, à moins qu'il ne lui en fasse la demande explicite. Elle se rappela qu'elle se devait, en tant que future épouse, de respecter l'intimité et l'espace personnel de son mari. Elle préférait nettement sentir ses soupirs fiévreux contre ses lèvres que de l'entendre jurer sous la douleur, la mâchoire serrée.

Le jeune homme s'approcha et elle n'eut aucun mouvement de recul, ni aucun sursaut. Son corps commençait à s'habituer à la proximité de Benedict, et mieux encore, il en redemandait. La jeune femme murmura un timide oui face à sa première question, et elle savoura le contact de ses doigts contre sa joue. Elle appréciait la douceur avec laquelle il semblait la découvrir à chacun de leur contact, comme s'il avait peur qu'elle se brise au moindre mouvement brusque. Elle avait pourtant adoré leur échange fougueux contre la fenêtre, mais elle n'avait pas assez d'audace pour le lui avouer.

Un pas supplémentaire et la chaleur désormais familière de son corps l'irradia à nouveau. Oui, il pouvait l'embrasser. Il le devait, même, autrement, elle en mourrait. Alors, elle posa ses mains contre son torse et ses doigts se refermèrent sur sa chemise tandis qu'elle se blottissait contre lui, ses lèvres contre les siennes. Ce baiser était différent du précédent :  doux, chaste et intimiste. Ce n'était pas un échange passionné, mais amoureux. Elle soupira contre lui, les yeux mi-clos lorsqu'il s'éloigna pour mieux la regarder. Il était beau comme un dieu.

Elle voulut se proposer d'aller lui chercher des vêtements propres, mais se ravisa. Si Benedict ne lui avait pas demandé, c'est qu'il ne souhaitait pas voir Elizabeth lui rappeler sa condition diminuée. Aussi, elle hocha la tête d'un air inquiet lorsqu'il expira entre ses dents.

La jeune femme s'apprêtait à lever une main inquiète vers le visage de son aimé, mais celle-ci s'arrêta net en entendant les pensées intimes du futur duc de Berrygreen. Elle rougit furieusement et porta une main à son visage, car il lui semblait brûlant. N'était-ce pas là l'occasion rêvée d'attiser son désir néanmoins ? Oui, Benedict ne la prendrait pas ce soir, mais il n'en restait pas moins un homme. Agiter un tel cadeau sous son nez assez longtemps pourrait bien jouer en faveur de l'avancement de leurs noces, non ?

Elle l'observa en silence tandis qu'il évitait une chute avec maladresse et s'approcha de lui lorsqu'il réussit finalement à s'asseoir dignement sur le matelas.

"Je n'y vois aucune objection." Sans le quitter des yeux, elle se glissa entre ses jambes, qu'elle avait d'ailleurs enjambées de sorte à ne pas les toucher. Elle avait pris la plus grande précaution pour éviter tout contact entre leurs bassins. En plus de causer d'immenses douleurs à Benedict, le contact de son entrejambe entre ses cuisses la précipiterait au bord d'un gouffre qu'elle n'était pas certaine de pouvoir éviter. Le poids de son corps reposa entièrement sur ses genoux dénudés, car elle avait relevé sa robe sur ses cuisses pour ne pas en abîmer le tissu. Dans cette position, elle semblait bien plus grande que lui, puisque surélevée. Elle rougit et le regarda. Il voulait la déshabiller, et pas qu'elle se déshabille elle-même, pas vrai ? Elle prit son visage entre ses mains et déposa un baiser chaste sur ses lèvres avant de lui souffler. "Je vous en accorde la permission, Benedict."

Ils s'arrêteraient à temps, Elizabeth en était convaincue.

Il n'y avait aucun mal à ce que Benedict, bien qu'étant seulement son fiancé, voit tout d'elle. Elle le voulait. Ainsi, elle se réapproprierait un peu de ce qu'elle avait perdu face au marquis de Middletown. Son corps lui appartiendrait à nouveau, ou presque.
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Lun 3 Juin - 21:16

Benedict
Berrygreen

J'ai 29 ans et je vis à Londres. Dans la vie, je suis l'héritier du duché et je m'en sors bien (si on considère que le fait que mon père soit encore en vie pour un bien). Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancé à une sale gamine que je ne supporte pas et je le vis plutôt mal.

→ Sérieux, pragmatique, toujours en quête de la perfection pour sa famille.
→ Il a été envoyé servir son pays par son père qui voulait lui mettre du "plomb dans la cervelle" quand Benedict à fait en sorte de protéger l'argent destiné à ses frères et sœur.
→ Il a eu la jambe blessé et ne peux plus marcher pour le moment.
→ On pense qu'il sera peut-être impuissant mais non.
→ S'occupe de sa famille comme un père plus que comme un frère
→ Il aime la musique et la danse bien qu'il n'est le temps de profiter d'aucune de ses deux passions
→ Il joue du piano
Il était un imbécile. Un imbécile heureux. Mais un imbécile. La joie venait du fait qu’il trouvait le rougissement de sa fiancée si adorablement mignon qu’il pourrait l’embrasser sur le champ à nouveau. Mais il devait demander d’abord… et vue la question qu’il venait de poser, il faudrait un peu de temps pour qu’il ose à nouveau poser une question aussi intime. Avec le temps, est-ce que la jeune femme arriverait à lire la question qu’il se posait dans ses yeux ? Et lui, arriverait-il à lire la réponse dans ses prunelles ? Mais… et s’il lisait mal. Chaque fois, il avait tenu à lui poser la question, à savoir ce qu’elle pensait et si elle acceptait… parce qu’il ne faisait pas confiance à ses perceptions. La jeune femme pouvait ne pas le vouloir et lui, prit dans un élan de désir de besoin, l’embrasser en lui volant un baiser. Et ça le dérange. Il n’aime pas l’idée qu’il prenne un baiser sans son aval. Il faudrait qu’il apprenne à reconnaître les signes qu’elle accepte un rapprochement… Ils se connaissaient depuis presque vingt ans, non ? Un peu moins. Il la connaissait depuis longtemps, et s’il pouvait définir le visage de la peur, de la tristesse, de la haine et parier sa fortune sur ça, il ne pouvait pas connaître le visage du désir et de l’acceptation. Il avait trop peur de se tromper. Et son erreur serait plus grave que tout. Bien qu’elle lui avait avoué qu’elle accepterait de se faire aimer tout de suite, sans attendre le mariage… Chose qu’il ne fera pas, mais dont il pouvait rêver… Pourquoi brider un rêve ? Parce qu’il serait dans le même lit que la jeune femme et qu’il risquerait de bouger, aussi, et la toucher, encore, sans son consentement.

Et le consentement était pour lui la plus importante des choses. Il avait toujours trouvé que son père était un connard son nom… mais il avait aussi entendu des hommes parlaient de leur femme. Expliquant qu’il les réveillait en les prenant contre le matelas pour être de bonne humeur dans la journée, leur femme somnolant encore de leur nuit de repos… Il ne ferait JAMAIS ça. Jamais il ne s’abaisserait à la toucher sans qu’elle ne le désire, et sans sa totale participation. Rien que l’idée le dégoutait des hommes. Il ne la prendrait jamais dans les escaliers, dans un coin sombre comme une catin des bas-fonds. S’il pouvait accepté des … images un peu plus osé, comme l’idée de lui faire l’amour dans la baignoire, chaque image était emprunt d’un respect et d’une vénération qu’il avait pour sa future femme. Il la voulait, il voulait lui faire l’amour tous les jours et autant de fois dans la journée qu’elle le désire, mais avec cette information : son désir.

Alors, il était lui-même surpris par ses paroles osés et baragouina une excuse qui ne pouvait pas être compréhensible hors contexte. Il rougit aussi. Parce que tout ça, ce n’était pas dans l’ordre des choses. Il ne voulait pas être son père. Il voulait lui montrer ce qu’il pouvait être, doux et attentionné… pas un homme qui veut simplement la toucher comme si elle n’était qu’un objet. Sa femme ne sera jamais qu’un objet pour lui. Encore plus une femme dont la force de caractère n’impose le respect. Elle veut le protéger. Comment ne pas tomber sous son charme ? Et cette demande stupide. Cependant, la jeune femme réagit étrangement, en acceptant. Il aurait plutôt mérité une gifle. Ainsi positionner, il se sentait à l’aise, mais pas assez proche.

- Je vais vous toucher, souffla-t-il alors qu’il posa une main sur la hanche de la jeune femme pour remonter le long de son dos. Dites-moi si vous changez d’avis.

Il remonta mais sans la quitter des yeux. Il trouva le nœud de ses lacets et les défit avec une précision douce. Remerciant silencieusement cette robe, pratique à être enlever quand on doit faire des essayages. Il tire sur le fil, dénude une épaule qu’il observe doucement. Puis, il utilisa sa deuxième main pour passer sous sa robe, en caressant ses jambes si douce. Il avait défait le haut, pour pouvoir passer la robe sur sa tête. Heureusement, il resterait plusieurs couches. Il se sentait trembler devant le spectacle de la jeune femme qui se laissait totalement faire dans ses mains… comme si elle avait une absolue confiance en lui. Il passa sa main sur la seconde couche, remonta son ventre vers ses aisselles.

- Levez-les mains, je vous prie.

Et quand elle le fit, il fit passer la première couche par-dessus la tête de la jeune femme en caressant son bras au passage. Il avait une érection. Ce n’était pas dur. Elle était parfaite. Il voulait cette femme dans son lit, tous les jours. Il ne remarqua pas le ventre de la jeune femme qui, pour le moment, était encore plat. Mais il pouvait voir la poitrine comprimé par un corset qui servait à remonter ses seins… Un homme avait dû inventé un corset pareil. Il passa à nouveau dans son dos, s’approchant d’elle sans jamais la quitter des yeux pour faire la même chose à cette instrument de l’enfer. Il ne lui restait qu’une couche, une chemise qui ne laissait pas de place à l’imagination tant elle était fine et plaquer sur son corps. Mais, il voulait garder le meilleur pour la fin. Sa main remonta dans ses cheveux qu’elle n’avait pas encore peignait. Ils étaient toujours serrés dans la position qu’avait fait la femme de chambre de la jeune femme… alors, il enleva les épingles. Une à une. Il les jeta sur le sol pour en défaire la coiffure et en apprécié les mèches. Il aimait ses cheveux libres. Il imaginait la sensation que cela aurait, si elle l’embrassait en étant sur lui, laissant ses cheveux caressait son buste. Il passait ses mains sur son épaule, évitant sa poitrine en faisant un écart identifiable pour ne pas aller trop loin. Il passa la langue sur les lèvres. Il ne pouvait pas aller plus loin. Il ne devait pas aller plus loin. S’il enlevait cette dernière couche d’elle, il allait commettre un acte dont il ne se pardonnerait jamais. Il le savait. La tension dans son bas-ventre était trop forte pour le contrôle. Il finit par mettre un main sur son flanc et posa la tête sur son épaule en respirant difficilement. Ce n’était pas la douleur qui donnait ça.

- Ma chère, souffla-t-il doucement, dormez-vous ainsi ou possédez-vous un habit ?

Comme un peignoir… ou un drap… ou … Quelque chose dans lequel il pourrait l’emmitoufler totalement et qui évitera de lui donner envie de faire l’irréparable… Même si, pensa Benedict alors qu’il porta un regard brulant de désir vers la jeune femme, même avec la pire des toilettes, elle serait une magnifique fleur. Un papillon. Cette femme qui n’aime pas les insectes était son papillon. Elle l’intriguait, le forçait à la suivre alors même qu’il ne sait pas si elle ne l’envoie pas dans les toiles d’une araignée. Il ne sait toujours pas pourquoi son revirement, mais alors qu’il la regarde, il s’en fou.

- Avant notre mariage,
finit-il par arriver à dire en utilisant tout son cerveau du haut, j’aimerais tout connaître de vous. Présentez-moi la véritable Elizabeth. Celle que j’aurais rencontrée si nos parents n’avaient pas pris la décision de nous marier.


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Mar 4 Juin - 21:11

Elizabeth Portman
J'ai 24 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis une petite peste au visage d'ange et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancée à un imbécile et je le vis plutôt mal.

- Elle est l'unique enfant de ses parents, tous deux marquis et marquise
- Elle excelle dans les matières académiques et artistiques
- Promise depuis son plus jeune âge à Benedict, ils se vouent tous deux une haine viscérale
- Elle a toujours refusé l'idée d'épouser Benedict avant son départ au front
- Néanmoins, après un événement traumatisant, elle est malheureusement tombée enceinte et son mariage avec Benedict est désormais l'unique moyen de lui éviter l'humiliation
Elizabeth Portman tremblait comme une feuille. Non, elle n'avait pas froid. Mais l'idée qu'un homme la déshabille à nouveau, bien qu'elle soit d'accord, l'angoissait. Elle redoutait un désir trop ardent où, lors d'une perte de contrôle, Benedict la basculerait sur le lit en relevant ses jupons, de la même façon brutale avec laquelle le marquis l'avait ensuite bafoué. Elle hurlerait et le repousserait avec véhémence, elle en était certaine. Elle ne pourrait pas supporter d'assaut aussi brusque comme premier rapport intime avec lui. Elle voulait s'asseoir sur lui, prendre le contrôle de leur premier échange et tenir les rennes. Oui, c'est ce qu'elle lui aurait demandé si Benedict connaissait son secret. De cette manière, elle était certaine que son traumatisme ne remonterait probablement pas pour tout gâcher. Oui, l'idée de glisser une main dans le creux de la nuque du jeune homme pour s'y appuyer tandis qu'elle le guiderait de l'autre pour qu'il s'enfouisse là où personne n'était censée être jamais allée lui plaisait. Elle aimait l'idée d'être assise sur son bassin, lui face à elle, tandis qu'elle mènerait la danse en savourant les râles d'extase de Benedict.

Elizabeth aurait tant aimé que Benedict soit son premier, le seul et l'unique homme à se fondre à jamais en elle. Il serait le premier qu'elle autoriserait à explorer son corps. Le seul et l'unique possédant ce droit. Elle inspira fébrilement quand Benedict annonça son intention de la toucher et elle hocha la tête en resserrant ses doigts autour de ses épaules, écorchant la peau du jeune homme sous ses ongles. Oui, elle lui dirait si elle changeait d'avis. Elle n'ouvrit pas la bouche, cependant, car elle était incapable de parler. Si elle l'avait fait, elle lui aurait demandé de tout arrêter, et elle savait que Benedict se serait stoppé immédiatement. Mais Elizabeth voulait récupérer les pleins pouvoirs sur son corps, elle voulait récupérer son droit de possession, et cela, à ses yeux, passait par le fait d'être touchée par l'homme dont elle était amoureuse. Les doigts de Benedict effaceraient toute trace de ceux du marquis, du moins, elle l'espérait.

Elle ferma les yeux et nicha son visage dans le cou du gentleman quand sa main remonta le long de son dos. Un frisson lui parcourut l'échine et Elizabeth inspira l'odeur de Benedict pour se calmer. Ses doigts se détendirent alors un tant soit peu. Elle le sent prendre le temps d'y aller doucement, tandis que ses doigts tirent sur les lacets de sa robe. Elle se raidit en le sentant enfouir sa main sous sa robe pour mieux la remonter, mais ne dit rien. Elle avait confiance en lui, il n'était pas un animal, et encore moins un monstre. Elle l'aimait justement pour ça. Ainsi, elle leva les mains lorsqu'il le lui demanda, tout en appréciant ses caresses qui se voulaient rassurantes, et sa robe finit sa course entre le lit et le plancher. Il trembla et elle effectua une douce pression sur ses épaules pour l'encourager à poursuivre. "Ne vous arrêtez pas, je vous en prie." Elle tremblait aussi, fébrile. Mais les mains de Benedict étaient agréables et rassurantes. Elles chassaient et effaçaient véritablement les souvenirs douloureux du corps de la jeune femme.

Elle sentit le tiraillement de son entre-jambe bien que leurs bassins ne soient pas en contact direct et elle leva un regard brûlant vers lui. Elle comprenait et ne le jugeait en aucun cas. Si elle avait été nue, il n'aurait eu aucun mal à discerner son désir, lui non plus. Il était simplement plus compliqué pour les hommes de cacher leurs réactions, contrairement aux femmes. Elle en avait oublié jusqu'à son ventre et sa condition. Il n'y avait plus qu'elle, la femme meurtrie dans sa chair, et lui, l'homme pouvant panser ses plaies.

Elle soutint son regard, cette fois-ci, et son souffle se mêla au sien alors qu'il défit lentement chaque nœud de son corset. Puis, elle soupira de soulagement lorsqu'elle fut enfin libérée de cette douloureuse étreinte. Elizabeth avait toujours adoré la sensation de bien-être que procurait cet instant jubilatoire — juste avant de se glisser dans un bain fumant préparé par Mary avec soin. Bientôt, Benedict la rejoindrait dans l'eau. Bientôt. Exposée dans cette chemise blanche épousant ses courbes généreuses, elle rougit. Il voyait pour ainsi dire presque tout d'elle et elle cacha son visage dans le creux de son épaule. Elle n'avait pas honte, mais elle était gênée. Après tout, elle était la seule des deux à être dénudée. Elle gémit lorsqu'il passa une main dans ses cheveux et se mordit la lèvre. Elle adorait sa douceur et la manière dont il respectait son corps, dont il la respectait tout entière. Il n'avait pas ouvert sa chemise à la hâte, poussé par son désir d'en voir plus. Il préféra défaire sa coiffure lentement, et elle eut envie de ronronner de plaisir face à tant d'attention. Son cœur battait la chamade pour lui, cet homme si doux et attentionné. Elle l'aimait.

Ses cheveux tombèrent en cascade sur ses épaules et elle secoua la tête légèrement pour aider ses boucles à se remettre en place. Une douce caresse sur son épaule la fit frissonner et ses jambes tremblèrent lorsqu'il effleura le galbe de sa poitrine. Sa main évita de prendre pleinement possession de l'un de ses seins, traçant une courbe exagérée pour le contourner, et elle fut reconnaissante d'autant d'égards envers sa personne. Gentleman un jour, gentleman toujours. La langue de Benedict caressa sa lèvre inférieure et Elizabeth passa un doigt curieux sur sa bouche, récoltant l'humidité qu'il avait laissée derrière lui après cette action. Elle le regarda et porta son index à ses propres lèvres avant de l'avaler. Si Benedict brûlait de désir pour elle, Elizabeth avait l'impression de se consumer entièrement pour lui. Elle haleta au même rythme que Benedict lorsqu'il reposa fébrilement son front contre son épaule. Ils avaient tous deux atteint leurs limites.

Elle gémit lorsque son souffle taquina son épiderme et les fins poils de ses bras se hérissèrent. "Je..." Elle chercha ses mots, mais ne les trouva pas. Un peignoir ? Un drap ? Non. Rien de tout cela. En vérité, elle dormait complètement nue avant que le marquis de Middletown ne la déshonore. Elle ne l'écoute qu'à moitié, tant son esprit semble enivré par lui. Elle hocha la tête vaguement avant d'encadrer son visage de ses mains. "Benedict..." Elle murmura son nom un grand nombre de fois, encore. Elle embrassa son nez, ses pommettes, mais aussi ses lèvres, les couvrant de baisers chastes et sincères.

La jeune femme s'arrêta dans son élan et son regard plongea dans les iris ténébreux de son futur époux. Elle posa un doigt sur ses lèvres pour lui intimer de ne pas essayer de l'arrêter et elle déboutonna le premier bouton de sa chemise. "De grâce, ne me touchez pas." Elle se dévoilerait à lui, lui montrerait tout et lui confierait son horrible secret — un jour. Le tissu glissa le long de ses épaules et sa poitrine sortie de l'ombre presque timidement. Son ventre ne trahissait pas encore son agression — bientôt, cependant. Elle se demanda si elle devait retirer ses dessous, mais elle ne voulait pas narguer Benedict avec un fruit qu'il ne pouvait pas encore goûter. Aussi, elle s'abstint. Elle le regarda, les bras dans le dos et le laissa la contempler. Elle ne voulait pas que Benedict la touche, mais elle ne s'interdit pas de le toucher. Elle posa son front contre le sien sans le quitter des yeux et ses bras se refermèrent autour de son cou. "Voici la véritable Elizabeth. Pas la petite peste de votre enfance, ni la fille du marquis, encore moins la future épouse du duc de Berrygreen... Simplement Elizabeth, la femme." Elle chuchota, le souffle court face à l'épreuve qu'elle s'infligeait. "Et vous, Benedict ? Qu'en est-il de vous ? Ai-je toujours eu le véritable Benedict devant moi ? Plus j'apprends à vous connaître, plus j'ai l'étrange impression que vos farces lorsque nous étions enfants n'étaient que pures maladresses de votre part." Elle effleura son nez du sien et murmura. "Répondez-moi, de grâce... Montrez-moi."
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Clionestra
Mar 4 Juin - 21:57

Benedict
Berrygreen

J'ai 29 ans et je vis à Londres. Dans la vie, je suis l'héritier du duché et je m'en sors bien (si on considère que le fait que mon père soit encore en vie pour un bien). Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancé à une sale gamine que je ne supporte pas et je le vis plutôt mal.

→ Sérieux, pragmatique, toujours en quête de la perfection pour sa famille.
→ Il a été envoyé servir son pays par son père qui voulait lui mettre du "plomb dans la cervelle" quand Benedict à fait en sorte de protéger l'argent destiné à ses frères et sœur.
→ Il a eu la jambe blessé et ne peux plus marcher pour le moment.
→ On pense qu'il sera peut-être impuissant mais non.
→ S'occupe de sa famille comme un père plus que comme un frère
→ Il aime la musique et la danse bien qu'il n'est le temps de profiter d'aucune de ses deux passions
→ Il joue du piano
Il frisonne. Il frissonne de la tête aux pieds. Chaque parcelle de son corps était en train de faire une chaire de poule. Chaque partie de lui voulait se coller à elle, se sentir absorber par les baisers de la jeune femme. Chaque fois qu’elle posait ses lèvres sur lui, il sentait son corps tendu et son désir prêt à exploser… et pourtant, malgré ça, il sentait aussi un apaisement profond, si intense qu’il avait l’impression de ne jamais avoir ressenti ça. C’était comme si la mer déchainé depuis des années avait fini par se calmer. Par apaiser l’océan et à laisser le navire immobile au milieu du calme. Un calme si parfait. C’était ainsi que la jeune femme avait réussi à le faire se sentir. Il pouvait ressentir son gouffre de purin se remplir de quelque chose de plus jolie. De se faire aseptisé. Il tremblait de cette douceur qu’elle lui offrait. De cette douceur qu’il ne connaissait pas. Même ses frères et sa sœur ne lui donnaient pas ce sentiment. Il avait besoin de ce calme. Il ne savait pas en avoir besoin. Mais maintenant, c’était comme respirer, il en avait besoin. Il ne supporterait de vivre sans cette délicatesse et cette tendresse qu’elle lui procurait. Il l’observe et quand elle se stoppe, il attend. Et il se fige. Il se fige devant la douce poitrine qui se dévoile. Il déglutit difficilement. Sa bouche s’assèche. Il devient incapable de quitter des yeux les deux bouts de chaire, les tétons qui semblent appeler des caresses. Oh. Il essaie de parler, mais sa langue et lourde. Et comme il l’a promis, il ne bougea pas. Il laissa ses mains à sa place et posa un regard sur la peau de la jeune femme. Si les yeux pouvaient caresser, alors nulle ne doute que la jeune femme ressentirait des pressions sur son corps. Beaucoup de pression. Il observait sa poitrine, sa clavicule, sa nuque, ses lèvres. Il avait besoin d’elle. De ce calme et cette force qu’elle mettait en toute chose. Il ravala sa salive avec difficulté. Son érection était douloureuse. Il ne savait pas du tout comment l’apaiser sans se caresser… et il ne pouvait pas le faire ici. Pas dans ce lit. L’idée étrange que la jeune femme s’en occupe percuta son esprit et il gémit de frustration.

- La véritable Elizabeth me plait beaucoup, chuchota-t-il avec une difficulté non feinte. J’espère qu’elle n’a pas froid.

Même s’il se demandait comment c’était possible d’avoir froid alors que leur corps était si proche. Son propre corps était en train de chauffer sous la pression. Il allait se rependre dans son bas. Il avait envie d’elle et ne pouvait pas lui montrer quelque chose de si peu gracieux, alors il pensait à des choses désagréable. Il pensa à son père, ce qui calma bien son désir… mais pas assez puisque, même là, le visage de la jeune femme reprit le dessus. Et ensuite, il se souvient de sa poitrine alors qu’il ferma les yeux pour chasser tout ça. Sa question le désarçonne. Ce qu’il était, lui ?

- Comment… Comment… Dois-je vous montrer, Elizabeth ?

Il se le demandait vraiment. Il ne pouvait pas la toucher, mais il le désirait. Il ne voulait pas non plus lui faire croire qu’il n’était qu’un homme désireux de l’embrasser et de lui faire l’amour. Il était plus… alors comment faire ?

- Une partie… , il rougit simplement en détournant les yeux, une partie des farces n’était pas de mon fait.

Il l’avoue enfin. C’était la première fois qu’il disait cela à voix haute. Même ses frères, qui avaient deviné mais ne savaient pas tout, n’avaient pas eu besoin qu’il utilise les mots pour le dire. Il approche à nouveau son visage de celui de la jeune femme et il se bloque.

- Puis-je vous embrasser ? murmura-t-il avant de l’embrasser en sentant son assentiment.

Il l’embrasse à nouveau comme la dernière fois, d’une manière douce, chaste, innocente. Bien différente que ce qu’on pourrait croire avec le corps nu de la jeune femme sous ses yeux. Désirs, il y avait. Mais il y avait plus de désir de lui montrer qui il était réellement. Il posa sa main sur la chemise de la jeune femme, sans toucher sa peau, et la remonta jusqu’à cacher sa poitrine totalement. Il ne voulait pas faire quelque chose de mal pris par un désir trop intense. Il ferma mieux sa chemise, comme il peut, et se décale à peine pour poser son nez sur sa joue.

- Pouvons-nous apprendre à nous connaître sans… Sans tentation ?

Il avait un peu de mal à revenir sur terre. La jeune femme était toujours sur lui. Assise sur lui. Et il ne ressentait clairement plus du tout sa jambe. Maintenant, il sentait simplement le poids de la jeune femme. Il était tendu mais heureux. Il ne voulait pas la toucher. Il ne se faisait pas confiance, alors, il la porta dans ses bras. Il la porta en tournant son buste pour la mettre dans le lit. Il la lâche à peine pour enlever son haut, ses bottes, qui le firent grimacer sous la douleur, mais aussi son haut. Il finit en caleçon et calmer un peu sa respiration et son désir pour se glisser dans le lit.

- Ma couleur préféré est le vert, énonça-t-il d’un coup. J’aime bien les insectes, j’ai toujours trouvé que tu ressemblais à un papillon, d’ailleurs. J’aime la musique et danser. J’ai toujours aimé ça mais mon père trouvait que c’était une passion futile. Mes frères et ma sœur sont les personnes les plus importantes de ma vie… et maintenant, toi.

Il était passé au tutoiement naturellement… après tout, il était à moitié nue dans un lit, avec elle à ses côtés. Il ne savait pas quoi dire d’autres sur lui pour qu’elle apprenne à le connaître… et il ne pensa pas à revenir sur la discussion où il avoue ne pas être responsable de la plupart des farces qu’elle avait subi.


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Rein
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Ven 7 Juin - 20:44

Elizabeth Portman
J'ai 24 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis une petite peste au visage d'ange et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancée à un imbécile et je le vis plutôt mal.

- Elle est l'unique enfant de ses parents, tous deux marquis et marquise
- Elle excelle dans les matières académiques et artistiques
- Promise depuis son plus jeune âge à Benedict, ils se vouent tous deux une haine viscérale
- Elle a toujours refusé l'idée d'épouser Benedict avant son départ au front
- Néanmoins, après un événement traumatisant, elle est malheureusement tombée enceinte et son mariage avec Benedict est désormais l'unique moyen de lui éviter l'humiliation
Elizabeth Portman était tombée amoureuse de Benedict Berrygreen. Elle l'aimait d'un amour qu'elle voulait pur de toute souillure, de tout mensonge... Jamais elle n'aurait cru cela possible quelques semaines auparavant, elle aurait sûrement adressé un regard dédaigneux et hautain à quiconque lui aurait avancé une idée aussi saugrenue.

Et pourtant, elle était là, nue, devant lui. Elle s'était mise à nu au sens littéraire comme au sens figuré, espérant apaiser la culpabilité qu'elle ressentait à chaque fois qu'elle l'embrassait ou qu'il la regardait avec douceur. Elle n'avait pas honte de se dévoiler à lui, et, quelque part, elle espérait qu'il puisse discerner les marques indélébiles que le marquis de Middletown avaient laissé sur son corps — bien qu'elle n'ait aucune cicatrice visible, il y avait veillé.

Alors, Elizabeth observa les réactions de Benedict face à l'aplomb dont elle faisait preuve. Il ne semblait nullement rebuté, au contraire. Elle le vit déglutir avec difficulté et gloussa, flattée. Il ne bouge pas d'un pouce et elle se penche vers lui pour le gratifier d'un chaste baiser. "De grâce, mon ami, respirez..." Elle le taquine un instant et rougit face à son regard lourd de sous-entendus. Bientôt. Elle ne lui dit pas à voix haute, mais le sourire qu'elle adresse à Benedict signifiait que oui, bientôt, elle serait entièrement sienne, pour toujours et à jamais.

Elle embrasse de nouveau ses lèvres et rit. "Je dois avouer qu'il ne fait pas très chaud, en effet." Oh, vraiment ? Son corps était bouillant, pourtant. Elle sourit à Benedict et réajusta sa position sur lui. Diantre, quand s'était-elle assise sur ses jambes ?  Elle n'osa pas bouger, cependant, car son érection évidente l'avait désarmé. "Oh." s'était-elle contentée de dire. Une simple onomatopée. Ainsi donc, le duc de Berrygreen la voyait réellement comme une femme désirable. Elle pouffa en le voyant fermer les yeux pour ne plus être tenté et son corps vibra contre le sien. Elle ne voulait pas le torturer, le pauvre homme n'en ressortirait pas vivant.

Elle l'écouta alors attentivement, appréciant son hésitation dans la voix, la manière douce dont il prononce son nom... Elle l'adorait tout entier et regrettait d'avoir perdu autant de temps à le détester pour rien. "Benedict, vous n'avez pas à vous montrer, si vous ne le souhaitez pas." Elle ne sous-entendait en aucun cas qu'il doive se mettre nu, lui aussi. Non, elle voulait simplement qu'ils soient honnêtes l'un envers l'autre — dans la mesure du raisonnable. "Nous avons tous le droit à notre propre jardin secret." Comprendrait-il, par ce sous-entendu, qu'Elizabeth ne pouvait pas tout partager avec lui ? Que pourrait-il bien faire en apprenant son agression ? Elle ne voulait pas qu'il le sache, non. Pitié, tout, mais pas ça. Elle en mourrait si on la privait de lui.

Ses yeux s'agrandirent en attendant la confession inattendue de Benedict et elle se pencha pour encercler son visage entre ses mains avec douceur afin qu'il ne détourne pas son regard du sien. "Qu'avez-vous dit ?" Sa poitrine frôle son torse, mais elle n'en a que faire, elle se contente de l'observer, ahurie. "Mais... Je ne comprends pas... Vous sembliez me haïr autant que moi-" Elle fronça les sourcils et réfléchit un instant. "Si ce n'était pas vous... Qui, dans ce cas ?" Elle se figea lorsqu'il lui murmura son désir de l'embrasser et elle le lui accorda, encore, une nouvelle fois. Elle apprécie sa douceur et s'emploie à le caresser de ses lèvres avec la même tendresse. Ses mains remontèrent lentement sa chemise et elle se figea. "Benedict..." Ce soupir était douloureux, comme si Elizabeth redoutait qu'il ne perde le contrôle de lui. Elle ne bougea pas d'un pouce, tremblante. Mais Benedict était un gentleman, il la rhabilla, rien de plus. Elle sourit en sentant son nez contre sa joue et rougit. "Je suis navrée, je n'avais pas pour objectif de vous torturer."

Elle le gratifia de toute sa confiance au moment où il la déplaça entre ses bras. Lorsqu'il se déshabilla, elle cacha la moitié de son visage en relevant le drap sur ce dernier. Elle l'avait déjà vu nu, mais s'était appliquée à ne pas le dévorer du regard. Présentement, Benedict rendait cette même tâche extrêmement difficile. Elle recula pour qu'il prenne place à ses côtés et se blottit immédiatement contre lui quand elle fut certaine qu'il était à son aise. Lentement, elle traça des cercles distraitement sur son torse, en l'écoutant parler avec fascination.

Son regard se leva vers le beau visage de l'adonis et elle lui adressa un sourire narquois et fier. "J'ai acheté une montre à gousset verte à ton père aujourd'hui, car Ethan m'a dit que c'était ta couleur favorite. Je soupçonne qu'il l'a jeté à la première occasion." Elle rit et nota tous les détails que Benedict voulait bien lui confier sur lui. "Ma couleur préférée est le lilas." Elle posa un baiser chaste sur sa joue. "J'adore le chant lyrique, bien que mes parents aient préféré que j'étudie la harpe et le violon étant plus jeune. N'avions-nous pas joué un duo ensemble d'ailleurs ?" Elle se rappela les heures acharnées qu'elle avait passé à s'entraîner pour être meilleure que lui. En vain. "Tes passions ne sont aucunement futiles à mes yeux, Benedict. J'adorerais t'entendre jouer et que nous puissions danser ensemble à nouveau." La jeune femme lui adressa un regard désolé. "Je ne te marcherai jamais plus sur les pieds, je te le promets."

Elle lui sourit alors et son cœur explosa en un millier de feux d'artifices en entendant la confession romantique que le jeune homme lui adressait. Elle se pencha vers lui et lui vola un baiser un tantinet plus passionné que les précédents. Combien de fois s'étaient-ils embrassés aujourd'hui ? Beaucoup trop. Non, pas assez. Ses doigts passèrent dans les mèches brunes de son aimé et elle osa se confier, elle aussi. "Je pense que je suis tombée éperdument amoureuse de toi, Benedict..." Elle replaça quelques mèches rebelles de ses cheveux et le contempla. "Cela t'effraie-t-il ? Moi, oui." Elle était terrifiée. "Quoi qu'il advienne, quoi que tu entendes..." Elle grimaça et inspira avec difficulté. "Ne me rejette pas... Je ne supporterais pas de te perdre."
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Ven 7 Juin - 21:28

Benedict
Berrygreen

J'ai 29 ans et je vis à Londres. Dans la vie, je suis l'héritier du duché et je m'en sors bien (si on considère que le fait que mon père soit encore en vie pour un bien). Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancé à une sale gamine que je ne supporte pas et je le vis plutôt mal.

→ Sérieux, pragmatique, toujours en quête de la perfection pour sa famille.
→ Il a été envoyé servir son pays par son père qui voulait lui mettre du "plomb dans la cervelle" quand Benedict à fait en sorte de protéger l'argent destiné à ses frères et sœur.
→ Il a eu la jambe blessé et ne peux plus marcher pour le moment.
→ On pense qu'il sera peut-être impuissant mais non.
→ S'occupe de sa famille comme un père plus que comme un frère
→ Il aime la musique et la danse bien qu'il n'est le temps de profiter d'aucune de ses deux passions
→ Il joue du piano
- Ce n’était pas moi, avait-il simplement soufflé pour ne plus parler de ça.

Pas lui. Il avait eu peur pour elle quand il avait appris qu’elle était enfermée dans la remise. Oui, il l’y avait appelé pour lui montrer un papillon, il ne pouvait pas dire le contraire. Le petit Lépidoptères avait les ailes de la même couleur que ses yeux et le buste de la même teinte beige presque blanche que la jeune femme. Mais, quand elle était venue en le haïssant, il s’était trouvé tout de suite stupide d’avoir voulu lui partager ce petit bonheur. Le papillon ne méritait aucunement un dédain et une haine pareille. Alors, il l’avait juste planté dans la remise après avoir fini de sauver l’insecte de la toile dans laquelle ses ailes étaient prises. Et il était parti. Et le reste n’était pas de son fait. Plusieurs chutes de la jeune femme, dont on avait dit qu’elles avaient été de son fait, était à rajouté aux truanderies de son paternel qui reculait devant rien pour faire souffrir son fils, même si cela était par le fait d’être détester par une fille inconnue… Parce que son père savait qu’une chose que Benedict n’aimait pas … c’était qu’on le déteste sans raison véritable mais sans pouvoir l’expliquer cependant.

- J’ai connu pire, avait-il ensuite lâché pour lui pardonner la torture dont elle semble se sentir coupable.

Il avait connu bien pire… et si être torturé était de voir le corps de la jeune femme se mouvoir sous ses yeux, il pouvait bien l’être tous les jours… Cela ne le dérange pas le moins du monde. Une fois placer un peu mieux, tous les deux dans le lit, il la prit dans ses bras de la manière le plus naturel du monde, tout en faisant bien attention de ne pas la toucher directement. Il avait à nouveau vue ce regard de panique dans ses yeux, cette peur qu’il ne la touche plus encore. Pour une fille qui disait la veille ne pas être gêné s’il venait à la corrompre, elle avait peur des contacts intimes, et il ne comptait pas alimenter sa peur. Une autre chose que Benedict déteste par-dessus tout, c’était d’alimenter la peur des autres. Celle du noir d’Ethan, celle du sang de Douglas. Il n’aimait pas que l’on joue avec. Et s’il avait voulu montrer un insecte à la jeune femme, ou plusieurs, cela n’avait jamais été pour la blesser mais pour montrer la beauté dans ses êtres que l’on dénigre trop souvent.

S’il ne la touchait pas, il laissait la jeune femme faire son plaisir sur son torse. Si elle pouvait s’approprier son corps, peut-être aurait-elle moins peur de lui ? Il n’était pas une bête, lui. Il savait se retenir. Preuve étant de sa parfaite virginité. Les frères Berrygreen n’étaient pas connus pour leur libertinage, et personne ne les avait jamais vues avec une maîtresse. Cela étant, personne ne les voyait souvent puisqu’ils préféraient rester entre eux, mais c’est une autre histoire.

- Tu n’aurais pas du dépenser ton argent pour cet homme, la réprimanda-t-il doucement. Cet homme ne mérite pas même l’air qu’il respire.

Maintenant qu’elle savait une partie de la vérité, sans même avoir posé de question sur son dos, il n’avait plus besoin de montrer la fausse gratitude et courtoisie dont il faisait preuve d’ordinaire pour son géniteur. Il pouvait montrer le dédain et le peu de respect qu’il ressentait pour lui. Après tout, sa jambe était de son fait aussi. Personne n’avait jamais vu un homme envoyé son héritier à la guerre pour le punir d’avoir garanti la maison à son nom !

- Tu veux apprendre la lyre ? Il n’est jamais trop tard.

Il propose. Pour lui, la stupide raison de « je suis trop vieux pour apprendre » ne fonctionne pas. Il avait vue son petit frère, Douglas, apprendre la médecine à dix ans et il avait vue Brodie apprendre à jouer du piano comme une personne civilisé –entendait pas avec une bière et un kilt remonté sur les jambes- à l’âge de vingt-trois.

- Nous avons joué un duo, en effet.

Mais qu’un seul. Après, son père s’étant rendu compte qu’il avait continué ses cours en musique avait tout fait pour que la musique ne soit plus dans ses leçons et encore moins dans les moments qu’ils devaient partagés avec Elizabeth. Il avait été puni de musique alors même que c’était une petite joie qui le sortait de son enfer personnel. Il fit un sourire mignon et sincère vers la jeune femme avant de placer un doux baiser sur son front, se figer et reprendre.

- Désolé, j’ai oublié de demander, rougit-il avant de reprendre, je serais ravi de jouer avec toi, et de danser sans risquer la perte d’un orteil.

Quand elle l’embrasse, il ne s’y attend pas. Il papillonne des yeux sans réussir à savoir ce qu’il avait pu dire pour mériter ça. Il n’avait dit que des vérités mais répondit au baiser avec une douceur tranquille et simple. Jusqu’à ce qu’elle se recule pour lui confesser son amour. Il papillonne encore plus des cils, surpris et ne sachant pas où se mettre. Il avait beaucoup d’affection pour elle, mais était-ce de l’amour ? Il n’avait jamais vue d’amour. Ni entre ses parents, ni entre personnes… alors… Il n’y connaissait rien. Il la regarde. Et la demande qu’elle fait à la fin le questionne. Comme tout ce qu’elle faisait, du reste, il se demande… pourquoi ? Pourquoi serait-elle venu le voir ? Comment as-t-elle pu tomber amoureuse d’elle ? Il l’observe et sent que la promesse qu’elle tente de lui arracher était la plus importante de toute… Il réfléchit.

- C’était mon père, lâcha-t-il alors, celui qui te faisait des crasses. Il payait des gens pour ça. Pour que tu me haïsses… La seule chose que je voulais, de mon côté, était une amie à mes côtés, une confidente et le papillon coloré qui chasse les ténèbres.

Les femmes qui venaient dans la vie des Berrygreen était clairement des chasseuses de malheur, rendant à ses trois garçons la couleur de leur existence, la lumière, le bonheur, des choses qu’on leur avait arraché avant même d’en savoir la saveur. Il repousse une mèche sur ses cheveux avec le plus de douceur possible, evitant sa peau.

- Je ne peux répondre à ta confession en tant que tel, tout de suite. J’ignore moi-même ce qu’est l’amour. Je peux te dire que je tiens à toi, et que j’ai toujours voulu de toi, mais tu me haïssais et je ne pouvais rien faire contre ça, sauf te protéger en donnant l’impression que je ne voulais pas plus de toi, que toi de moi. Je ne suis pas effrayé par mes sentiments, mais par ce qui pourrait t’arriver. Je suis tétanisé, tous les jours, de me réveiller et de voir ce qu’il a pu faire.

Il la prend un peu plus fort contre ses bras, tremblant en repensant à ce qu’il avait fait, à lui. Ce qu’il avait fait à Ethan, encore et encore. Ce qu’il avait essayé de faire à Douglas, et qui l’ignore bien, ce qu’il avait voulu faire à Rose. Il repense à ce qu’il aurait fait d’une gamine qui devait devenir sa femme si elle avait aimé son fils. Il plante à nouveau ses lèvres sur son front.

- Je ne te rejetterais jamais. Sauf si c’est pour te protéger. Et si cela arrive, alors il faudra que tu en es bien conscience que je viendrais te chercher. Comme Rose qui ne restera pas loin de nous longtemps, parce que rien ne m’importe plus que vous. Ma vie ne compte pas. Mes souffrances, mes peines, mon corps, je peux tout sacrifier pour ma famille. Alors n’est pas peur de m’aimer, même si je ne peux y répondre tout de suite, n’aie peur de rien, parce que je te protégerais, même si je dois en mourir. Et Ethan ensuite, et Douglas. Personne ne te laissera tomber. C'est tout ce que j'ai à dire.


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