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Il y a des secrets qui peuvent tuer [Ft Charly]

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Sam 9 Sep - 19:57

Seth Hobbes
J'ai 38 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .


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FLASH-BACK

Si jamais Abigail venait à périr d’une manière ou d’une autre au cours de la mission qu’on lui avait confié à lui et lui seul, Seth serait dévasté, et il n’était pas certain d’être capable de s’en remettre cette fois-ci. Ça avait été difficile avec Inaya, mais il y était parvenu, d’une certaine manière. Avec Abigail, tout était différent, et la perdre ne ferait que le détruire réellement. Alors il voulait qu’elle s’accroche à cette idée si jamais toute cette histoire venait à prendre une tournure dramatique. Abigail ne partageait pas sa manière de penser et évoqua plutôt une image plus positive de lui, ce qui le fit sourire « En maillot de bain, sortant de l’eau comme dans les publicités pour parfum » et laissa ses doigts se perdre dans ses cheveux blonds. Il se moqua gentiment de cette dernière par la suite « Cela pourrait être dangereux ». Il valait mieux la mettre en garde. Un froncement de sourcils quand elle évoqua la possibilité de les supplier « Non plus. Tu ne dois pas te montrer trop vulnérable. Reste le plus neutre possible ». Seth plissa ensuite légèrement les idées « Dans un sac poubelle ». Parce que c’était ça la réalité du terrain. « Cela peut être un avantage »

FIN FLASH-BACK

Son contact lui avait apporté une formule faussée de la bombe chimique que les États-Unis développée actuellement sur son territoire. Il était hors de question de mettre en danger la sûreté nationale et internationale en leur confiant la véritable formule. Il s’éloigna pour appeler le russe qui ne fut pas particulièrement ravi d’entendre ses questions. Dimitri semblait vouloir prendre en main les négociations. Quant à l’agent de terrain, il devait uniquement obéir comme un chien à son maître « Sans moi, vous n’avez pas la formule » « Et si vous merdez, on jouera avec votre copine l’un après l’autre » lui rappela son interlocuteur. Seth fronça les sourcils en entendant la condition de ce dernier. Faire signer les papiers par le directeur de la CIA… « C’est à Washington ! ». Puis il recula le téléphone pour apercevoir le visage de sa petite-amie sur l’écran de son portable. La mâchoire contractée, il sentait son cœur battre soudainement plus fort dans sa poitrine, comme s’il craignait le pire « Si vous la touchez, je viendrais vous éviscérer à mains nues espèce d’enfant de salaud ! » et s’adressa ensuite à Abby « Je suis là… », mais cette dernière eut la présence d’esprit de l’informer qu’ils étaient toujours à New York. Toutefois le cri de douleur qui suivit le fit grogner de colère, et donna un coup dans la première poubelle qui croisa sa route. Il porta ensuite son poing à ses lèvres. Il était terrifié et si en colère en même temps…

Après quelques minutes, Seth appela son vieil ami qui lui avait confié le numéro du russe et lui demanda de tracer l’appel. Il retourna à l’appartement jusqu’au lever du jour, puis ressortit dans les rues de New York, ne souhaitant pas rester toujours au même endroit, et ainsi devenir une cible toute désignée. Il entra dans un Starbucks, sans se défaire de ses papiers qu’il fixait avec intérêt, et finit par demander un stylo au caissier ainsi qu’un café noir et bien serré, et s’installa à table. Il tapota la pochette kraft du bout de son stylo, réfléchissant encore et encore, et finit par apposer la signature de son directeur sur les papiers. Il avala son café en attendant que son téléphone ne sonne de nouveau, puis décrocha en entendant les informations d’Harry. Il n’était pas parvenu à être plus précis sur la localisation, mais il avait une idée de l’endroit où se trouvait actuellement la jeune femme. Il jeta le reste de son café à la poubelle et récupéra sa moto, traçant jusqu’aux beaux quartiers dont il fit le tour à plusieurs reprises, montrant la photo d’Abigail sur son portable aux passants. Une heure. Deux heures. Il n’avait toujours aucune idée de où elle pouvait se trouver, et dans quel état. « Excusez-moi Madame, auriez-vu cette femme ? » « Oui, oui. Elle est arrivée ici avec trois hommes pas plus tard qu’hier matin. Je pensais que c'était une fille de joie. C'est assez courant dans le quartier» et désigna l’imposante villa au bout de la rue. Seth serra la vieille dame dans ses bras en soufflant un « Merci », et gara sa moto dans une allée et vérifia son arme.

Charly
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Charly
Sam 9 Sep - 20:46

Abby Davis
J'ai 35xx ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis dépanneuse informatique   et je m'en sors plutôt moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien (enfin mieux que ma mère en tout cas) .
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Flash Back

« -oui ! Oui voilà ! Tu sais à la James Bonde mais en version mec ! » elle voulait que Seth continue ainsi, à sourire et plaisanter tout en parlant de chose si sérieuse et effrayantes. « -je m’en doute… toi en étant du côté des gentils tu as menacé de me faire taire à jamais alors eux… » elle grimaça de nouveau. Elle n’était pas certaine de vouloir tenter sa chance. « -ok… je la boucle et je me fais oublier en sommes. » elle inspira et répondit en expirant : « -et je parle pas russe… je fais genre de comprends rien. » un nouveau hochement de tête. « -mais en fait j’écoute tout. » elle regarda à nouveau Seth et ajouta après quelques secondes : « -pitié si tu m’entends parler russe avec eux, viens me sauver quand même hein… ça veut pas dire que je suis une méchante manipulatrice. Je te le jure ! » si elle se retrouvait contrainte de le faire, pour x ou y raison, elle voulait qu’il lui fasse confiance, qu’il ne doute d’elle sous aucun prétexte !

Fin du flash

Abby avait déglutit avec la plus grande difficulté. S’amuser avec elle… elle força son cerveau à surtout ne pas se projeter. Elle se concentra sur la plage, Seth en maillot de bain… mais c’était vraiment compliqué. Lorsqu’elle vit Seth sur le téléphone, elle lui sourit tristement. La peur se lisait dans ses prunelles. Et pourtant, même si elle savait qu’elle allait sans doute passer un sale moment après, elle cria des informations à Seth. Pas beaucoup. Mais c’était déjà ça. Elle reçu en retour une gifle magistrale qui lui fit tourner la tête. La joue en feu, la lèvre coupée, elle se redressa avec lenteur, grimaçant sous la douleur. Le chef vint lui prendre le visage entre ses doigts, écrasant ses joues au passage, lui faisant lever le visage. Il lui dit alors en russe : « -tu ne devrais pas jouer à ce petit jeu là ma jolie… tu risques de perdre assez rapidement. » Abby déglutit et pria pour ne pas faire une connerie. C’était sans doute une mauvaise idée mais elle répondit en russe : « -je ne joue pas. » le chef haussa les sourcils, visiblement surpris qu’elle soit capable de parler sa langue. Soit la gifle lui avait fait sauté un boulon, soit elle avait lu trop de livre d’action, mais elle tenta sa chance. En l’espace de quelques phrases, elle se fit passer pour une agent russe. Leur expliqua qu’ils jouaient dans la même équipe. Aller savoir pourquoi ou comment mais ils la crurent !

Le lendemain, elle avait eut droit à un merveilleux petit déjeuner, et on la convia à rejoindre Dimitri au bord de la piscine. Elle n’apprécia pas vraiment le maillot de bain. Mais elle obéit. Derrière son petit jeu, elle était terrifiée et espérait vraiment que Seth allait la retrouver. Une fois dehors, elle prit place à côté du grand chef en personne. Sourire de façade, jambes croisées avec élégance. Elle nota la moto qui passa plusieurs fois dans le quartier. A nouveau elle pria. C’était lui… elle l’espérait.


Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Sam 9 Sep - 21:15

Seth Hobbes
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En entendant la vieille femme promenant son chien dans la rue lui confirmer qu’Abigail était présente dans cette imposante et luxueuse bâtisse, en compagnie des trois russes, Seth eut la sensation de voir la lumière au bout du tunnel. Il allait pouvoir la sauver des mains de ces hommes et venger la mort de Tom. C’était tout ce qui lui importait en cet instant précis. Dans une dernière tentative désespérée, il envoya l’adresse précise à son supérieur hiérarchique, ainsi qu’à Harry. Peut-être reprendrait-il du service pour venir extirper Abigail des mains de leurs ennemis. La moto garée à quelques mètres de là, Seth vérifia son arme une dernière fois, puis franchit la barrière de haie pour venir se blottir contre le mur de la villa. Pratiquement accroupis, le trentenaire longea ledit mur jusqu’à la piscine extérieur. Il resta tapi dans l’ombre et observa les lieux. Son cœur rata un battement quand il aperçut Abigail en maillot de bain, à proximité de Dimitri Kirsanov, la tête pensante de l’opération, en toute quiétude. Ce sourire, cette élégance. Elle semblait si… différente soudainement. Seth se redressa sur ses jambes, posant son dos contre le mur. Il avait la sensation de ne plus parvenir à respirer normalement, et avait soudainement la nausée. Ce n’était pas possible. Pas elle ! Elle ne pouvait pas l’avoir trahi de la sorte. Et si tout n’était que mensonge depuis le début ?! Si Abigail était un agent dormant de cette milice qui avait pour objectif de le séduire pour lui extirper les informations nécessaires pour servir ses propres intérêts ?! Voilà pourquoi elle aurait tant insisté pour retourner à l’appartement et récupérer ses effets personnels alors qu’il s’obstinait à lui demander de rester à ses côtés… Il happait l’air tel un poisson hors de l’eau, sa poitrine se levant et s’abaissant à une vitesse folle. Il posa sa tête contre le mur et ferma les yeux, tentant de reprendre contenance et d’avoir enfin les idées claires sur toute la situation.

FLASH-BACK

Un sourire étira ses lèvres alors qu’il la regardait amoureusement. Elle avait cette capacité à tourner à l’humour la pire des situations « Exactement » confirma-t-il donc tout en caressant ses cheveux blonds « Je suis désolé d’avoir agi ainsi avec toi ». Il en oubliait presque qu’ils avaient pu être dur l’un envers l’autre par le passé. Un hochement de tête pour confirmer ses dires. Elle devait rester silencieuse, invisible. Ils devaient l’oublier. « Tu dois tout écouter et t’approprier ton environnement et tes ennemis ». Le trentenaire se mit à sourire de nouveau alors qu’elle lui demandait de venir la chercher même si elle leur parlait russe « Je sais » et déposa ses lèvres sur les siennes « J’ai confiance en toi ».

FIN FLASH-BACK

Elle n’était pas un agent dormant. Elle n’était pas un agent dormant. Elle n’était pas un agent dormant. Voilà ce qu’il se martela encore et encore jusqu’à ce que ça devienne une logique irréfutable. Elle jouait avec ces hommes, pas avec lui. Abigail l’aimait, elle le lui avait prouvé plus d’une fois et ne le trahirait pas. Il se détacha du mur tout en resserrant son emprise sur son arme, et sortit de l’ombre, tirant une première fois sur Dimitri qui n’eut le temps d’atteindre son arme, puis une seconde fois, le faisant tomber au sol sous l’impact des balles. « Sors de là au plus vite ! » cria-t-il à Abby alors qu’il voyait le deuxième arriver à sa hauteur, lui tirant dessus. Il évita la première balle, mais la seconde vint se loger sur le côté de son torse, lui tirant un cri de douleur. Il continua de vider son chargeur sur ce dernier qui succomba à ses blessures. Il rechargea son arme et décida de quitter la villa à son tour, se retrouvant nez à nez avec Harry « Tu n’aurais pas pu attendre une petite heure ! » et se tourna vers Abby « Vous devez être Abigail ? Montez vite ! ». Ce dernier leva les yeux vers l’entrée de la maison, avant que Seth n’attire son attention « Mets-là à l’abri maintenant ! » en fermant la porte sur cette dernière, puis se tourna vers le dernier terroriste qui tira sur lui. Sous l’impact, Seth s’échoua sur le trottoir, alors que Sergei tirait sur la voiture le temps d’arriver à sa hauteur. Dressé devant lui, le canon de son arme à hauteur du visage de l’agent, il rétorqua un « Au revoir agent Hobbes », mais son doigt n’eut le temps de presser la détente qu’un coup de feu retentit, faisant tomber le troisième russe au sol. La main sur sa blessure, Seth se redressa légèrement en quête d’un visage familier et aperçut Cooper qui arriva à sa hauteur « Une seconde plus tard, et c’était dans un sac mortuaire que je vous retrouvais. Vous êtes vraiment un emmerdeur de première Hobbes ! ». Le trentenaire émit un petit rire avant de grimacer de douleur « Je sais… Je ne pense pas l’être encore longtemps… » et se mit à tousser, peinant à respirer « Jamais deux sans trois… La troisième, c’est la bonne… » « Ne dites pas ça, vous allez vous en sortir. L’ambulance ne va pas tarder. Accrochez-vous » rétorqua son supérieur alors qu’il sentit la main de ce dernier serrer la sienne pendant qu’il sombrait dans la froideur de la mort…


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Sam 9 Sep - 21:37

Abby Davis
J'ai 35xx ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis dépanneuse informatique   et je m'en sors plutôt moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien (enfin mieux que ma mère en tout cas) .
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Abby avait fait de nombreuses recherches pour son livre. Elle s’était basée sur les infos que lui avait donné Seth, mais elle avait aussi pas mal bosser pour le reste. Elle avait lu tout un tas de livres, regarder des séries, des films, des documentaires. Alors, lorsque Dimitri s’adressa à elle en russe, elle saisit sa chance. Elle tenta de mentir au mieux, de trouver les mots qui le ferait tomber dans le panneau. Et contre toute attente, elle sembla y parvenir sans trop de souci. Enfin... cela n’empêcha pas le russe de la prendre pour sa pouliche. Elle le constata un peu plus encore lorsqu’elle dû enfilé ce maillot de bain qui ne cachait pas grand-chose de son corps, afin de le rejoindre à la piscine. Jouer le jeu, jouer le jeu, jouer le jeu… c’était tout ce qu’elle se répétait. Seth allait bientôt arriver. Elle le savait. Elle le sentait. Il le fallait !

Lorsque Dimitri l’invita à prendre place, Abby entra dans le personnage, espérant ne pas prendre une balle quelques minutes plus tard. Elle répondit à ses questions. Il voulait savoir si elle avait bien dormi, si le petit déjeuner lui avait plu. Banalité. Puis elle plaqua sa main contre sa bouche pour se retenir de hurler alors que Dimitri venait de prendre une balle en plein torse. Elle était tétanisé sur place. Une seconde balle la fit sursauter de plus balle. Tremblante comme une feuille, elle se laissa tomber de sa chaise, cherchant du regard l’auteur des faits. Et ce fut là qu’elle le vit. Seth ! Arme à la main, regard sombre, posture de tueur. Elle recula comme elle put, sur les fesses, incapable de se mettre debout, en état de choc. Un homme, un méchant peut être, mais un homme tout de même, venait d’être abattu devant ses yeux. Elle avait sentit son sang sur sa propre peau. Abby revint à elle en voyant que Seth était blessé. Elle hurla son nom alors qu’un homme la saisissait par la taille. « -lâchez moi ! » hurla la jeune femme en cherchant à rejoindre l’homme qu’elle aimait. Celui qui la retenait parlait américain. Soulagement incroyable en voyant Seth arriver.

Lorsqu’il referma la porte sur elle, Abby se rua sur la poigné mais il y avait la sécurité. Impossible de sortir. Elle hurla le prénom de l’homme qu’elle aimait tout en tambourinant contre la vitre. Puis elle s’en prit à Harry : « -laissez-moi sortir ! Il est blessé ! » elle se retourna pour voir un homme au-dessus de lui, arme à la main. Nouveau hurlement avant que la rue disparaisse de sa vue. « -faites demi-tour ! » « -je ne peux pas. » « -faites demi-tour ! » « -je ne peux pas Abby. » il ajouta : « -c’est terminé… je suis désolé… » la jeune femme se mit à pleurer toutes les larmes de son corps. Non… non… ça ne pouvait pas se terminer comme ça.



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Sam 9 Sep - 22:03

Seth Hobbes
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L’homme que connaissait si bien Abby venait soudainement de disparaître au moment même où il se mit à découvert, arme au poing. En cet instant, il n’était plus que l’agent de terrain qui avait été entrainé des années durant à parer à l’impossible. Balle après balle, il vidait son chargeur sur les terroristes russes. Son comportement était imprudent, voire suicidaire. Il en avait pleinement conscience, comme il savait, depuis son retour d’Irak, qu’il n’échapperait pas inlassablement à la mort. Tôt ou tard, elle viendrait à lui pour récupérer son dû. Il ne pouvait pas éternellement lui échapper de la sorte. Peu importe s’il venait à périr aujourd’hui, tant que la jeune femme était à l’abri de tout danger. C’était ça, sa mission aujourd’hui. Donc quand il reçut la première balle, il sut que son heure ne tarderait pas à sonner. Il restait Sergei entre ces murs, et il attendrait le moment opportun pour surgir et l’abattre de sang-froid. Ce qui ne manqua pas. La balle suivante le fit tomber au sol, et alors qu’il sentait sa dernière heure arriver en apercevant le canon de l’arme au-dessus de son visage, ce fut Cooper qui intervint en abattant le dernier homme recherché par la CIA dans cette affaire. Pour autant, le trentenaire savait qu’il n’avait pas échappé à la mort. Il sentait la vie le quitter peu à peu alors que la voix de Cooper lui parvenait au loin. La douleur s’estompait peu à peu alors qu’il s’enfonçait dans les bras de la Faucheuse. Ils étaient maintenant quitte. Elle était venue le chercher et le garder auprès d’elle… Ses pensées étaient dirigées vers Abby, espérant qu’elle parviendrait à surmonter sa disparition et qu’elle réapprendrait à vivre sans lui… Il souffla un « Je l’aime… » avant de s’éteindre…

« Seth Hobbes était un neveu chéri par sa famille, un homme aimé par sa petite-amie, un ami présent pour chacun. Seth est décédé en accomplissant son devoir… » poursuivit le prêtre en charge de la cérémonie funéraire jusqu’à conclure « Seth Hobbes repose en paix, rejoignant son père et sa mère dans l’au-delà …». Cooper adressa un drapeau américain soigneusement plié à la jeune femme, ainsi qu’à l’oncle du trentenaire ayant fait le déplacement pour l’enterrement de son neveu qu’il avait toujours considéré comme son propre enfant. L’agent de la CIA déposa sa main sur l’épaule d’Abigail et murmura un « Il vous a aimé jusqu’à son dernier souffle » à l’oreille de cette dernière « Toutes mes condoléances » répliqua-t-il avec douceur, avant de s’éloigner jusqu’à la berline noire au sein de laquelle se trouvait Seth « Comment va-t-elle ? » « Elle est dévastée, mais le temps fera son œuvre ». L’agent observa l’assemblée réunie pour ses propres funérailles derrière la vitre sans teint de la voiture alors que Cooper fit signe à son chauffeur de démarrer. La douleur était insoutenable pour l’agent qui devait disparaître. Rester à New York, c’était dessiner une cible sur la jolie blonde et lui faire encourir un risque permanent. Il avait donc orchestré sa propre disparition pour la sécurité de la femme qu’il aimait. « Voici votre nouvelle identité. Vous êtes dorénavant James Carter, né à Chicago, et voici votre billet d’avion ». Seth se saisit des papiers, puis posa son regard sur son supérieur « Et la CIA ? » « Vous avez disparu pour nous aussi, n’ayez crainte ». Il acquiesça tout en fixant son passeport « Combien de temps ? » « Pour toujours… ». Il serra la mâchoire, posant son coude contre la vitre et ses doigts contre sa bouche « Vous exigez l’impossible de moi… » « C’est pour son bien ». La voiture s’arrêta devant l’aéroport « Bonne continuation Seth, ce fut un plaisir de collaborer avec vous » et serra la main de son agent qui quitta la voiture, récupéra ses valises et se dirigea vers la porte d’embarquement en direction de Chicago. Une nouvelle vie dans une nouvelle ville s’offrait à lui.


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Sam 9 Sep - 22:28

Abby Davis
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Le regard vide, Abby était là sans l’être. Debout devant ce cercueil dans lequel reposait l’homme de sa vie, elle était incapable de réagir, de parler ou même de pleurer. Parce que des larmes, elle en avait déjà bien trop versée. Intérieurement, elle se noyait. Assise dans la voiture d’Harry, elle s’était sentie à nouveau prisonnière. Incapable d’aller sauver Seth. Il était mort pour elle. A cause d’elle. Elle le savait. Elle s’en voulait tellement. Impossible de se pardonner d’avoir voulu se rendre à l’appartement ce jour-là. Tom était mort, Seth également… Tout ça pour elle, pour la protéger. On l’avait informé que la mission était terminée, et que Seth était décédé de blessure part balle. La jeune femme avait sombré dans le chagrin, l’amertume et la tristesse. Elle passa durant quelques jours de phase de pleure incontrôlable à des phases de colère intense. Malgré tout ce qu’elle ressentait, elle avait une certitude. Il ne reviendrait jamais.

Jamais plus elle ne pourrait voir son sourire qui faisait briller ses prunelles. Jamais plus elle n’entendrait ces petits oui ou non si sobres pour unique réponse. Jamais plus ils ne se prendraient là tête jusqu’à faire l’amour sauvagement afin de se pardonner l’un l’autre. Aujourd’hui, c’était à elle-même qu’Abby devait se pardonner et elle en était incapable. Elle lui en voulait à lui également. Parce qu’elle avait cru comprendre qu’il aurait pu attendre du renfort. Il aurai pu également monter dans la voiture avec elle, au lieu de pousser Harry a l’emmener loin.

Aujourd’hui, elle était là, vêtue de noir parce que c’était la coutume, elle qui n’en portait jamais. Les yeux rougis d’avoir trop pleurer, elle fixait cette boite qui descendait lentement dans ce trou creuser dans la terre. Elle eut envie de s’y jeter pour le rejoindre. Mais la voix de Cooper lui avait fait relever les yeux avec lenteur. Un drapeau. Un regard pour le tissu, avant que son menton ne tremble à nouveau en entendant les paroles du chef de la CIA. Une furieuse envie de lui dire d’aller se faire foutre. Que ses condoléances il pouvait se les mettre bien profond parce que ça ne soulagerait pas sa douleur, ça ne ramènerait pas Seth.

Abby passa quelques temps avec l’oncle de Seth, l’écoutant lui parler de lui, lui montrer des photos de quand il était gosse. Quelques jours plus tard, il était rentré chez lui. Et elle s’était sentie terriblement seule. Sa sœur lui avait proposé de l’héberger. Mais Abby n’avait pas le cœur à lui mentir. Pour les autres, Seth était mort dans un accident. Pas abattu par un russe en mission officiel. Elle avait passé de longue semaine seule, dans un petit appartement minable que lui avait fourni la CIA. Que de gentillesse. Elle ne dormait plus, ne se lavait plus, ne mangeait plus. Elle passait son temps à vider des boites de mouchoir et à gober des pilules d’anti dépresseurs. Et puis un matin, elle s’était levée en ayant prit une décision. Une semaine plus tard, elle se retirait du monde pour aller vivre dans une maison perdue au fond des bois. Il y avait la cheminé, le tapis, le lac et le ponton. Ne manquait que lui. Dans ses jours et dans ses nuits…
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Sam 9 Sep - 23:03

Seth Hobbes
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Assis dans la berline noire aux vitres teintées en compagnie du chauffeur de son supérieur hiérarchique, Seth assisté impuissant à ses propres funérailles. Il était trop loin pour entendre les paroles du prêtre en charge de la cérémonie, mais assez prêt pour ressentir la peine que devait éprouver Abigail en voyant le cercueil descendre dans la fosse dans laquelle il reposerait à tout jamais. En cet instant, Seth Hobbes venait de disparaître. James Carter était né. On lui offrait une nouvelle identité et une nouvelle vie dans une autre ville, alors que lui ne voulait qu’une existence paisible avec la femme qu’il aimait. Il était peut-être toujours de ce monde, mais intérieurement, il était mort à la seule pensée qu’il mènerait le reste de sa vie sans Abigail à ses côtés. Finalement, il se demandait s’il n’aurait pas préféré périr sous les balles de ses ennemis ce jour-là. La douleur aurait été moins difficile à supporter… En arrivant à l’aéroport, il se dirigea sans se retourner jusqu’à la porte d’embarquement pour le vol en direction de Chicago. Toute sa vie se contenait dans ce bagage à main qui le suivait depuis tant d’années au travers de ses déplacements à l’étranger, sauf que cette fois-ci, il n’était plus un agent en mission. Il était James Carter et il devait refaire sa vie loin de la femme qu’il aimait. Un dernier regard pour New York alors que l’avion décollait, laissant disparaître la Grosse Pomme derrière les nuages, ainsi que sa vie d’avant… En arrivant à Chicago, il se retrouva à vivre dans la chambre d’hôtel miteux qui louait davantage ses chambres à l’heure qu’à la nuit. Il ne faisait que ressasser les derniers évènements, et surtout, ses souvenirs avec Abigail, de leur rencontre à la fin de leur histoire. Plus d’une fois, il avait éprouvé cette irrépressible envie de l’appeler et lui dire qu’il était en vie. Mais il ne pouvait pas. Ça la mettrait en danger.

Durant les premières semaines, il parvint à trouver un emploi en tant que professeur d’université, enseignant la géopolitique aux futurs agents de la CIA et diplomates de ce pays, façonnant ces jeunes esprits à la politique internationales. Les semaines devinrent des mois, et peu à peu, ses plaies devinrent des cicatrices, souvenirs d’une vie passée qu’il devait oublier. Mais la seule qui ne parvenait pas à cicatriser, c’était celle de son cœur. Peu importe le temps qui s’écoulait, peu importe les paroles de Cooper, Seth était dans l’impossibilité d’oublier Abigail. Pas une femme n’entra dans sa vie, pas même le temps d’une nuit, d’une étreinte. Parce que même s’il devait se concentrer sur sa nouvelle vie que la CIA lui avait façonné, au fond de lui, il était toujours lié à la femme qu’il aimait. C’était la photo de cette dernière qui était posée sur sa table de nuit et à qui il s’adressait chaque soir en rentrant depuis deux ans maintenant, et c’était la même qu’il fixait de temps à autre dans son bureau à la faculté de Chicago. Comme ce matin-là, où la doyenne de l’Université fit son entrée en rétorquant un « J’ai frappé » « Je n’ai pas entendu, mais entrez » tout en lui faisant signe de prendre place face à lui « Vous vouliez me parler » « Oui… Un poste à New York s’est libéré et ils souhaitent m’engager » « Vous nous quittez ?! » « Oui… Je… Ma vie est là-bas » « Je vois… Rien de ce que je pourrais dire pourrez-vous faire rester ? Une place de parking ? Une augmentation ? ». Seth se mit à sourire avec douceur « Non ». La doyenne se leva et lui tendit la main « Vous allez nous manquer ». Il l’imita et lui serra la main « Vous aussi » mentit-il.


Un mois plus tard..

« Bonjour Kim » souffla Seth alors qu’il prit place à la terrasse de ce petit café à proximité de l’Empire State Building. Kim afficha un franc sourire en apercevant ce visage de son passé et le serra dans ses bras « Tu as l’air… différent ». Il acquiesça et commanda un café avant de se concentrer sur son ancienne colocataire « Je le suis. Qu’est-ce que tu deviens ? » « Je vais déménager en Thaïlande dans un mois. Cette ville me rappelle Tom et… c’est difficile », puis sortit son portable et lui montra le visage d’une petite fille « Elle s’appelle Norah. C’est sa fille ». Le trentenaire se saisit du petit appareil et sentit sa gorge se nouer soudainement. Cette enfant n’avait jamais connu son père et il en était en partie responsable « Elle lui ressemble » « Un peu plus chaque jour » « Je suis désolé pour tout Kim… » répliqua-t-il en serrant sa main dans la sienne « Ce sont ces hommes les responsables. Il te portait en grande estime et jamais il n’aurait voulu que tu t’en veuilles ». Il afficha un maigre sourire aux mots de cette dernière et demanda « Tu as des nouvelles d’Abby ? » « Elle n’est pas guérie de toi, mais elle avance. Elle a publié son livre, mais tu dois le savoir ». Il acquiesça « Je suis là pour ça » en évoquant la journée de dédicace organisée dans une librairie de quartier « Tu es revenu définitivement ? Tu n'as pas peur de sa réaction en apprenant que tu reviens du monde des morts ?! » « J'ai confiance» « Je vois que tu es toujours aussi éloquent » « Il y a des choses qui ne changent pas ». Elle termina son café, puis se leva, le serra de nouveau dans ses bras « Je suis heureuse de te savoir en vie… » « Bonne continuation pour la suite Kim, tu le mérites », et l’observa s’éloigner avant de jeter un coup d’œil à l’heure. Il avait le temps de finir son café.



Charly
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Charly
Dim 10 Sep - 12:13

Abby Davis
J'ai 35xx ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis dépanneuse informatique   et je m'en sors plutôt moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien (enfin mieux que ma mère en tout cas) .
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Les premiers mois avaient été horribles. Puis les suivant un peu moins… le sommeil était revenu, même si Seth peuplait toujours ses rêves. Abby ne cessait de le voir qui lui tendait la main, lui souriait et lui soufflait un : je suis toujours là. Elle ne savait pas comment interpréter ces rêves. Et avec le temps, elle avait arrêté de chercher. Il lui manquait. Cruellement. Cela faisait deux ans qu’il était décédé. Presque une année et demi qu’elle vivait retirer du monde, bien loin de New York. Aujourd’hui, elle pensait à lui en souriant en mettant le son de musique à fond. Elle s’adressait alors à lui en lui criant : « -je suis certaine que tu l’entends de là-haut » elle lui parlait tout le temps. Parfois elle commençait à croire qu’elle était devenue folle. Deux années… Sa sœur lui disait d’avancer, de faire son deuil. Parfois elle avait des nouvelles de Kim. Elle n’avait pas su être présente pour elle à la naissance de la petite. Pourtant, elles partageaient cette douleur d’avoir perdu un être cher. Dans le fond, Abby était un peu jalouse. Kim avait sa fille pour se raccrocher à la vie. Sa fille pour lui parler de lui. Et elle ? Elle… elle n’avait rien. Elle n’avait que ses souvenirs. Parfois elle avait la sensation de ne plus connaitre parfaitement les traits de son visage. C’était ce qui la faisait pleurer.

Pas question de suivre une thérapie. Elle avait besoin de rester loin du monde. Loin de tout. Alors, pour sa soigner, pour se guérir de lui, elle avait couché leur vie sur le papier. Son roman n’était plus seulement inspiré de leur histoire. Il était leur histoire. Elle y racontait leur rencontre, leur disputes, l’attirance entre eux… elle racontait comment elle était tombée amoureuse de cet homme si mystérieux, comment elle lui avait sauvé la vie un soir lorsqu’il était rentré bien amoché du Yemen. Surtout comment lui, il lui avait sauvé la vie en donnant la sienne. Le livre avait été un succès fulgurant, même s’il n’était sorti qu’au titre de roman, tout droit sortie de l’imagination d’Abby. Le côté reculé du monde, pas d’interview que la jeune femme imposait, rajoutait de l’engouement.

Quand elle avait regardé New York par la fenêtre de l’hôtel de luxe qu’avait réservé son agent pour la séance de dédicace, Abby s’était sentie oppressée. Pourtant cette ville était la sienne… La séance de dédicace était en toute intimité. Peu de personne, pas de pub, une petite librairie sans prétention. Abby ne voulait pas de foule. Et pourtant, ils étaient beaucoup à faire la queue devant la boutique. Un jean, un gros pull, elle n’avait pas fait d’effort vestimentaire pour plaire. Les gens aimaient ses mots, pas l’image qu’elle donnait d’elle-même. Sa agent aimait ce côté naturelle, blessée, torturée. La séance commença, elle se força à adresser un sourire à chaque lecteur. Malgré sa douleur, elle était touchée par tous ces gens qui appréciait son livre. Elle baissait les yeux lorsqu’on lui parlait du personnage d’Adam. C’était ainsi qu’elle avait rebaptisé Seth dans son livre. Elle signait Abigail, parce qu’il ne l’avait jamais appelé Abby. L’espace de quelques secondes, elle cru le voir dans le fond de la librairie. Elle avait fermé les yeux et demandé une petite pause. Besoin d’un café… De prendre l’air quelques minutes. Abby avait reprit son stylo et les signatures quelques minutes plus tard.

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Dim 10 Sep - 12:30

Seth Hobbes
J'ai 40 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis professeur d'université et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et je le vis plutôt bien .


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Après sa rencontre avec Kim, l’ancien agent de la CIA avait arpenté les rues de New York sans réellement de destination précise. Ses pas l’avaient mené jusqu’à l’immeuble où il avait vécu avec Tom, Kim et Abigail durant des mois avant qu’il n’explose. Ce dernier avait été reconstruit à l’identique et une vague de nostalgie s’empara du trentenaire alors qu’il fixait la façade. C’était ici même que son ami avait péri dans les décombres, et c’était ici-même que la jeune femme lui avait dit qu’elle l’aimait pour la dernière fois. Deux ans s’étaient pourtant écoulés, mais le trentenaire avait la sensation que ça s’était produit hier. Il sentait encore les lèvres de la jeune femme sur les siennes. S’il avait su que ça serait le dernier baiser qu’elle lui donnerait… Il reprit sa marche en constatant que l’heure tournait, et poussa la porte de la petite librairie de quartier au sein de laquelle l’employé l’arrêta dans son élan « Nous allons fermer » « Je suis un ami de l’auteure ». Il n’était pas convaincu par sa réponse, alors il fouilla dans la poche intérieure de sa veste de costume et en sortit son portefeuille et tendit un billet de 100$ « C’est mieux ainsi ? » et le libraire acquiesça, prenant soin de refermer la porte derrière lui et de tourner le panneau accroché pour signaler que le lieu était dorénavant fermé au public. Seth prit soin de rester à l’abri des regards, et ne put s’empêcher de sourire en entendant sa voix à chaque fois qu’elle s’adressait aux clients, tour à tour.

FLASH-BACK

« Un café je vous prie » avait alors demandé Seth en franchissant le seuil de la librairie à proximité de son appartement à Chicago, lorsque son attention se porta sur le nouveau best-seller à la mode cette année. Par simple curiosité, il s’en saisit et en lisant le nom de l’auteur, son cœur rata un battement. Abigail. Elle avait fini par écrire ce roman qu’ils avaient imaginé ensemble. C’était une manière comme une autre de l’avoir à proximité. Il le dévora en l’espace de quelques jours, puis le relu une nouvelle fois, et encore une dernière fois. C’était une manière comme une autre de se remémorer les moments passés ensemble, les bons comme les mauvais. Lorsqu’il lisait ces quelques lignes, Seth avait la sensation qu’elle était à côté de lui, qu’il pouvait humer son parfum et entendre son rire résonner dans la pièce.

FIN FLASH-BACK

Ce livre l’avait accompagné des mois durant, et ce, jusqu’à New York. Il était corné par les nombreuses lectures qu’il en avait fait et à ce jour, il était son bien le plus précieux. Il se pencha légèrement en apercevant Abigail demander une pause durant la séance de dédicace. Il aurait pu la rejoindre, mais n’en fit rien. En fait, il était anxieux à l’idée de la revoir. Il avait le cœur battant à tout rompt dans sa poitrine et les mains moites. Le beau brun imaginait tout un tas de scénarios dans son esprit, et il craignait de l’issue de la réalité. Comment allait-elle réagir face à lui ? L’homme qu’elle décrivait dans ce roman et qui était mort pour la sauver ?! La queue avançait peu à peu, puis après une petite heure de patience, accablé d’une angoisse considérable, il arriva à sa hauteur et lui tendit le roman « Pourriez-vous le signer pour Seth Hobbes » souffla-t-il tout en la couvant du regard avec amour. Le temps n’avait aucune emprise sur elle. Elle était aussi belle que le jour.



Charly
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Abby Davis
J'ai 35xx ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis dépanneuse informatique   et je m'en sors plutôt moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien (enfin mieux que ma mère en tout cas) .
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A la base, elle était contre cette séance de dédicaces. Contre l’idée de revenir à New York. Elle n’était plus habituée à la ville, à la foule. Elle aimait sa solitude, partagée avec le fantôme de Seth. Son éditeur avait insisté. Encore. Et encore. Elle avait fini par céder. Cela lui avait permis de revoir sa sœur et sa fille. Aujourd’hui elle était divorcée. Elle lui avait annoncé que leur mère avait un cancer. Cela ne changea rien au fait qu’Abby ne souhaitait plus lui parler. Un jour peut-être… Mais sa mère ne s’était jamais excusée, n’avait jamais été présente. Abby avait fait l’effort deux mois après le décès de Seth. Elle avait eut droit à une réflexion du genre : il n’était pas pour toi. Tu en trouvera bien un autre. Ce jour-là, Abby avait giflé sa mère et l’avait définitivement rayé de sa vie. Elle n’était plus personne. La belle blonde avait également passé quelques heures avec Kim, elle l’admira dans son rôle de mère, dans ce deuil de Tom qu’elle parvenait à mener sans se laisser sombrer. Abby ne parvenait pas à prendre une vie soit disant normale. Elle n’en avait pas envie non plus.

Assise dans cette librairie, elle cru que son esprit lui jouait des tours. Alors, elle demanda une pause, perturbé par cette vision. Un café et quelques minutes dehors, et elle revint pour signer à nouveau des livres. Elle évita avec soin de lever les yeux sur la foule, ne tenant pas à le voir à nouveau. Cela la conduirait à douter de sa santé mentale. Hors, elle allait bien. Bien mieux en tout cas. C’était peut-être simplement le fait de passer quatre heures à signer des livres qui parlaient de lui, qui lui brouillait l’esprit. Le regard baissé, elle prit le livre qu’on lui tendait. Il était usé. Des pages étaient cornées, un peu comme si il avait été lu et relu des centaines de fois. Elle se dit qu’elle avait peut-être affaire à un ultra fan et garda bien le visage baissé, avant d’entendre la voix de l’homme et les mots qu’il prononça. Abby se figea, son stylo en suspens haut dessus de la page. Elle éprouva la même sensation que le jour de l’enterrement. Comme si elle était hors de son corps. Cette voix… elle ferma les paupières. Est-ce qu’elle était en train de devenir folle. Avec une extrême lenteur elle leva le visage. Le stylo tomba. « -oh mon dieu… » souffla la jeune femme en détachant ses mots, en l’observant, gardant la bouche ouverte. Elle osa tendre la main pour saisir la sienne. Est-ce qu’il était vraiment là ? Où bien est ce qu’elle faisait une crise de psychose ? Pourtant, elle sentait sa peau, sa chaleur. Elle le lâcha, comme si elle s’était brûlée. « -c’est impossible… » son menton se mit à trembler. Son éditrice approcha en voyant que la jeune femme était en difficulté. « -excusez moi monsieur… » elle poussa légèrement Seth, et aida à Abby à quitta sa table pour la conduire à l’arrière de la boutique.
 

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