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LE TEMPS D'UN RP

"Il n'y a pas de hasards, que des rendez-vous" [ft Charly]

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Sam 23 Juil - 16:56
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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"Il n'y a pas de hasards, que des rendez-vous" [ft Charly] Incu

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La porte de la berline se referma sur un David anxieux qui ne parvenait pas à apaiser son appréhension. Il observa défiler le paysage urbain jusqu’à l’adresse de Donna. Une longue inspiration alors qu’il observait les quelques marches qui menaient jusqu’à sa maison de ville, et la porte s’ouvrit « Nous sommes arrivés Monsieur ». Il ne pouvait plus reculer dorénavant. Il se frotta les mains moites, et gravit ensuite les quelques marches qui le séparait de l’imposante porte en bois, et frappa. Une première fois. Quelques minutes. Une seconde fois. La porte s’ouvrit sur la jolie rousse et il lui sourit avec réserve « Bonsoir Donna », et laissa son regard glisser sur sa silhouette « Vous êtes… êtes très élégante » tout en reculant d’un pas, descendant une marche. Il lui offrit ensuite son bras, et l’accompagna jusqu’à la berline. Une dernière inspiration avant d’entrer dans l’habitacle. Pas un mot de tout le trajet jusqu’au restaurant où il avait réservé début de semaine. Gastronomique et tendance. Un restaurant où il avait été difficile d’obtenir une table, mais il y était parvenu, non sans faire peser une certaine influence. De nouveau, David lui offrit son bras sans un mot et ils se rendirent au restaurant où un portier leur ouvrit les portes tout en les saluant « Bonjour Madame. Monsieur. Vous avez réservé ? » « Oui. Au nom de McArthur » « Exactement. Une table pour deux ». David esquissa un maigre sourire à son assistante et ils suivirent le placeur jusque dans la salle de restaurant. Un pianiste au fond de la salle, seulement des couples ou des hommes d’affaires. Pas d’enfants. Les nappes étaient blanches, les lumières suspendues, et les chandelles posaient au centre des tables n’attendaient qu’à être allumées « On vous apporte la carte des vins ». David tira la chaise, laissant la jeune femme prendre place, puis prit place face à elle.

L’avocat assuré et confiant dans les salles d’audience n’existait plus en cet instant. Son cœur battait à tout rompt, ses mains moites étaient tremblantes. Il avait seulement envie de prendre ses jambes à son cou en cet instant. Un sourire à l’attention de Donna, puis remercia intérieurement le serveur qui leur apporta la carte des vins « Je vous laisse choisir. Vous êtes sûrement plus érudit que moi sur le sujet ». Toutefois, il balaya la carte du regard, préférant la liste des noms au regard clair de Donna en cet instant. Il n’avait jamais été aussi anxieux. Il reposa ensuite la carte lorsque la commande fut passée. Une petite voix intérieure ne cessait de lui dire qu’il connaissait cette femme depuis quinze ans. Elle avait été présente à chaque étape de son existence. Elle était une constante dans son existence, et surtout, qu’il devait lui parler ! « Comment se sont déroulées vos vacances avec Edward en France ? Vous avez aimé ? ». Quelle bonne idée d’engager la conversation sur les vacances en amoureux qu’elle avait passé avec le libraire ! Bravo David ! Il se baffa mentalement, et releva son regard sur le serveur qui leur apporta le vin, ainsi que la carte des entrées que David laissa sur le côté « Edward n’a pas vu d’objection à ce que je vous enlève à lui pour ce soir ? ». Mais qu’avait-il à parler toujours de Monsieur ?!

Charly
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Charly
Sam 23 Juil - 17:39

Donna Harmon
J'ai 34 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis assistante dans un grand cabinet d'avocat et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt bien.


A venir...

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Un diner, avec David. Ça n’était qu’un diner avec David. Alors pourquoi est ce qu’elle avait une telle appréhension ? Ils passaient le plus clair de leur temps ensemble. Certes pas dans le même bureau, mais tout de même. La belle rousse avait mis une bonne heure pour se préparer, pour se faire belle et choisir une tenue à la hauteur du restaurant de lequel ils se rendaient ce soir. Lorsqu’on frappa à la porte, elle mis quelques minutes à ouvrir. Pour le simple fait de se faire désirer. En ouvrant enfin, elle adressa un sourire à son patron et souffla un : « -bonsoir David. » puis un : « -merci beaucoup. » elle adorait les compliments. Elle glissa son bras sous celui de David et se rendit à la voiture. Elle salua le chauffeur, puis elle monta en voiture. Silence total durant le trajet. Elle n’était pas capable de trouver un sujet de conversation. Lui non plus visiblement.

Une fois au restaurant, elle sourit devant les lieux. Puis elle prit place à la table, adressant un sourire à David lorsqu’il s’installa également. « -très bon choix de restaurant. » souffla-t-elle avec un sourire taquin. C’était elle qui avait réclamé de venir ici pour accepter le diner. Elle regarda la serveur puis la carte des vins et hocha la tête lorsque David lui laissa le choix. Une fois celui-ci fait, elle se concentra de nouveau sur son patron qui ne semblait pas dans son état normal. Il lança la conversation avant qu’elle n’ait pu lui demander s’il allait bien. Un sourire de convenance. Rien n’était normal dans ce début de soirée. D’ordinaire ils n’avaient aucun mal à se parler. Elle remercia le serveur pour le vin et ouvrit la carte afin de regarder ce qu’ils pouvaient manger ce soir. Mais elle releva les yeux sur David et sourit à nouveau, après quelques secondes : « -non du tout. Il sais parfaitement que nous sommes amis vous et moi. » Même si en réalité Edward avait trouvé l’idée du diner un peu étrange. Mais elle se garda bien d’en parler. Après quelques secondes les yeux dans le menu, elle le posa et demanda : « -David vous allez bien ? Vous semblez anxieux. Quelque chose ne va pas ? » oui, elle voulait savoir. Ça n’était pas dans les habitudes de son patron d’être nerveux. Elle le connaissait sûr de lui, posé. Donna porta son verre à ses lèvres et dit après une gorgée : « -vous devriez gouter. Il est délicieux. C’est Mac qui me l’a conseillé un jour. » et voilà qu’elle parlait de Mac.

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Sam 23 Juil - 18:20
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Cette appréhension qui dégoulinait de l’avocat risquait de soulever des interrogations chez Donna. C’était évident. Il avait beau la saluer avec un sourire, ou encore de la complimenter sur sa tenue, il savait que tôt ou tard, elle s’interrogeait. En attendant, il lui sourit simplement, lui offrit son bras et se rendirent au restaurant que son assistante avait choisi pour eux. La condition sine qua none pour qu’elle accepte le rendez-vous avec lui. Même si, officiellement, ce n’était rien de plus qu’un dîner entre amis. Arrivés à table, l’avocat la laissa choisir le vin pour l’apéritif, tout en cherchant, dans son esprit, un sujet de conversation. D’habitude, ils échangeaient sans mal, mais ce soir… Il avait l’impression que peu importe le sujet, ça ne l’intéresserait pas. Ce qui était faux. Un sourire concernant son compliment sur le choix du restaurant, et rétorqua « C’est un petit oiseau qui m’a donné l’adresse », et plongea rapidement la tête dans le carte. Il évoqua la France. Sans succès. Il évoqua donc Edward. Comme si le premier sujet n'était pas suffisant. Un long regard pour Donna, comme il le faisait avec Mac, et acquiesça « Bien ». Quelle éloquence pour un avocat ! De nouveau les yeux dans le menu pour trouver une entrée. En réalité, il ne regardait pas vraiment le nom des plats. Il était plus préoccupé par la présence de Donna et cette soirée avec elle.

Sans grand étonnement, Donna souleva son apparente anxiété. Qui n’était pas qu’apparente. Il était réellement et sérieusement anxieux. Un sourire à l’attention de la jolie rousse alors qu’il referma le menu « Je suis désolé. Je ne sais pas ce qui me prend. Je crains que vous ne trouviez pas ma compagnie agréable. Après tout, les seuls moments où nous avons dîner, ou même déjeuner ensemble, c’étaient des boites en carton du traiteur du coin de la rue, et c’était dans mon bureau ». Il inspira profondément, sourit de nouveau à Donna et prit son verre à son tour, savourant le liquide français « Hum… Délicieux » et sourit de nouveau quand elle évoqua Mac « C’est une femme pleine de surprise. Elle a une connaissance étayée en vin et en cuisine ». Une nouvelle gorgée et ajouta « Vous ne m’avez pas répondu concernant vos vacances en France. Comment c’était ? La ville ? Les gens ? La cuisine ? Vous avez aimé ? », et est-ce que vous avez aimé vous y rendre avec Edward. C’était ça la question qui lui brûlait les lèvres. Il replongea son regard dans la carte, avant que le serveur ne vienne prendre leur commande. Pour David, c’était du poisson. Il laissa Donna commander à son tour, et lorsque le serveur s’éloigna, il ajouta « j'aimerais me rendre en France. Au moins le temps de quelques jours » et ajouta « Si vous partez en vacances avec Edward, c’est que votre histoire devient sérieuse… C’est bien… Je suis… Je suis sincèrement heureux pour vous ». S’il avait été une petite poupée de bois, son nez se serait immédiatement allongé en cet instant.

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Charly
Sam 23 Juil - 18:53

Donna Harmon
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Elle l’avait connu largement plus loquace. Oui vraiment il y avait quelque chose qui clochait. Ça crevait les yeux. Et ça l’inquiétait un peu. Elle se faisait toujours du souci pour David lorsqu’il était dans un état étrange. Elle l’avait vu passer par bien des phases, elle avait su être présente pour lui-même lorsqu’il était au plus mal. Alors lorsqu’il était dans un état anxieux, forcement des souvenirs remontaient. Peut être toujours une certaine crainte qu’il replonge. Enfin… Aujourd’hui c’était différent. Il ne vivait plus seul. Mac était présente chaque soir pour prendre soin de lui. D’ailleurs c’était bien parce que cette dernière était absente que David l’avait invité au restaurant ce soir. Mais ce fut plus fort qu’elle, Donna demanda s’il se sentait bien. Un sourire doux. « -mais enfin David où allez vous chercher de telles idées. » oui, depuis quand est ce qu’il était stressé en sa présence.

Elle lui conseilla de gouter le vin, ça le détendrait peut être un peu. Un sourire lorsque forcement il fit des éloges de sa colocataire. « -elle est de très bons conseils. » insista Donna puis son sourire s’étira et elle répondit : « -c’était merveilleux. Bon les français ne sont pas les personnes les plus agréables que j’ai rencontré, et je travaille dans un cabinet d’avocat, je sais ce que c’est. » un petit rire puis elle reprit : « -l’hôtel était parfait. Une très belle suite. Une vue magnifique sur la ville. Oui, j’ai vraiment aimé ces deux semaines. Le sud de la France est également très beau. Je vous le conseil. » elle était sincère, vraiment c’était à voir. « -c’est vrai ? » demanda-t-elle alors que David enchainait en revenant sur sa relation avec Edward.

Donna baissa les yeux sur son assiette, restant silencieuse quelques secondes avant de relever le visage et de dire avec douceur et sincérité : « -je suis heureuse de vous entendre dire cela vous savez. » oui vraiment, ça comptait pour elle de savoir qu’il était heureux pour elle. Tout en commençant à manger, elle ajouta, voyant ici le moment parfait pour parler avec sincérité : « -vous savez lors du diner, chez vous. Je… j’ai vraiment eu peur que vous ne l’appréciez pas. C’est un homme bien. » elle insista sur ces mots, voulant faire comprendre à David qu’il n’avait pas de souci à se faire. Edward ne ressemblait en rien à son ex. « -il a été charmé par Mackenzie, et un peu perturbé par votre système de colocation. » elle émit un petit rire doux en disant cela. Elle prit une bouchée de son plat et demanda d’un ton détaché : « -et alors, vous m’avez parlé d’une thérapie. En quoi est-ce que cela consiste ? Expliquez-moi, vous savez très bien que je suis curieuse de nature. »

Manhattan Redlish
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Dim 24 Juil - 12:20
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
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Les mains moites, presque tremblantes, le cœur qui battait de manière saccadée dans sa poitrine, son manque… son absence de conversation. Il était évident que Donna le soulignerait à voix haute. Il aurait pu dire la vérité, et lui confier que cette soirée était importante pour lui, parce qu’il voulait lui avouer, à cœur ouvert, la nature de ses sentiments pour elle. Au lieu de ça, il trouva une tout autre excuse qui fit sourire la belle rousse avec douceur. Il avait toujours aimé lorsque ce sourire là s’affichait sur ses lèvres. Il ne put s’empêcher de lui rendre son sourire tout en répondant « Aucune idée » avec un ton qui laissait penser que ça le surprenait, lui aussi. Il porta ensuite son verre à ses lèvres pour déguster le choix de son assistante sur conseil de Mac. Il était bon, fruité, resté en palais. Un bon vin comme il en existait peu. Ce qui ne l’étonnait pas. Mac avait toujours eu un goût certain pour ce genre de chose, comme il le confia à Donna. Un sourire, presque un rire en entendant les mots de la jolie rousse. Très bons conseils… Ils en reparleraient en fin de soirée « Oui, en effet ! ». Pour éviter qu’un silence malaisant ne les enveloppe, David lui demanda comment s’était passé son voyage en France. Un sourire tendre sur les lèvres, le coude sur la table et le menton dans sa main, il écoutait son récit et nota qu’elle avait omis tous les moments avec Edward. Il apprécia. Lorsqu’elle eut fini, il redressa la tête et baissa sa main sur la table « Comment ça les avocats ne sont pas agréables ? Je suis adorable ! » avant de rire légèrement, baissant la tête presque timidement, puis releva ses yeux clairs sur elle « Je plaisante. Je suis loin de l’être ». Il était conscient d’être difficile, d’avoir une double personnalité, et que Donna faisait preuve d’une grande patience à son encontre. « Je suis heureux que votre séjour se soit bien passé, et je prends bonne note que je dois également visite le sud de la France ». Après tout, comme il le lui confia, il souhaitait partir Outre-Atlantique pour visiter la France, ce qui surpris Donna « Oui. Vous pourriez m’accompagner maintenant que vous êtes une vraie française ». Bon, il allait déjà parvenir à finir le dîner avant d’envisager de l’emmener avec lui en France…

Inévitablement, le sujet d’Edward vint sur la table. Pour la première fois, l’avocat mentit à son assistante. Heureux pour elle… Non, il ne l’était pas vraiment. Un froncement de sourcils quand elle lui confia être heureuse de l’entendre dire cela. Une petite voix intérieure criait que ce n’était pas vrai. Pas entièrement, en tout cas. Ce qui suivit fut douloureux. Un homme bien… « Pour être honnête avec vous, ce soir-là… » comment lui dire qu’il était en train de se rendre compte de ses probables sentiments à son encontre ? « Je craignais que vous soyez tombée sur le même type d’homme que votre ex… Puis j’ai constaté que ce n’était pas le cas. Vous avez raison. C’est un homme bien ». Une gorgée de vin pour faire avaler ses mots qui restaient presque au travers de la gorge. Ça lui coûtait de lui avouer cela. Un petit rire « Il n’est pas le seul. Un homme et une femme vivant sous le même toit sans partager la moindre intimité. Ça peut rendre perplexe ». Fallait croire que ce sujet était le thème de la journée. Un regard pour le serveur qui leur apporta l’entrée « Bon appétit » avant de répondre « Pas besoin de le préciser Donna. Cela fait quinze ans qu’on se connait maintenant. Vous n’avez plus aucun secret pour moi » en souriant en coin et ajouta « Mac me réapprend à aimer la vie. Elle organise des week-ends à l’extérieur de la ville, des sorties parfois d’un soir. Elle me sort de mon quotidien ordonné. Elle me sort de ma zone de confort » un sourire doux tout en fixant son assiette « Elle me réapprend à vivre tout simplement et à sourire de nouveau » et releva son regard sur Donna face à elle. Sans Mac dans sa vie, il ne serait pas devant elle ce soir. Il ne prendrait pas son courage à deux mains pour lui avouer qu’il était prêt à aimer de nouveau. Il tritura son poisson du bout de sa fourchette avant d’ajouter « Vous l’aimez ? Edward ? ».


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Charly
Dim 24 Juil - 13:46

Donna Harmon
J'ai 34 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis assistante dans un grand cabinet d'avocat et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt bien.


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Le sourire de la belle rousse s’éclaira. Enfin elle retrouvait son patron. Celui qui parvenait à faire de l’humour malgré son caractère compliqué. « -je ne vais pas vous contredire c’est certain. » s’amusa la jeune femme mais elle précisa cependant avec douceur : « -et vous savez être adorable quand vous voulez. » il le savait parfaitement. Mais il avait besoin qu’on le lui rappel de temps à autre. « -oui, c’était de très belles vacances et je dois dire que c’est agréable de ne pas partir seule. » oui, les vacances s’étaient bien, mais quand on vivait seul, l’intérêt était quelque peu réduit. Donna ne s’étala pourtant pas plus sur ce qu’elle avait pu visiter ou faire en compagnie d’Edward. « -oh heu… et bien… nous en reparlerons le même venu. » elle n’imaginait pas David prendre des vacances. Encore moins des vacances à l’étranger. Partir en vacances avec son patron… Ils avaient beau être des amis depuis maintenant des années, cela restait tout de même très professionnel. « -dois je comprendre que vous ne vous lassez pas de ma présence pour vouloir de moi-même en vacances ? » puis elle monta sa main droite et dit : « -non, ne répondez pas, je sais je vous suis indispensable. » c’était de l’humour mais c’était également la vérité. Deux semaines de vacances et elle l’avait retrouvé dans un état de nerf incroyable à cause du remplaçant.

Donna sourit à nouveau avec douceur. Elle n’était totalement idiote. Elle avait parfaitement compris qu’il ne portait pas Edward dans son cœur. C’était réciproque. Et de tout manière, ils n’avaient pas à s’apprécier l’un l’autre. « -j’ai bien compris ce soir là que vous ne cherchiez qu’à me protéger. Mais je vous assure qu’il est en tout point différent de mon ex. » oui vraiment. Un léger rire comme si elle passait un bon moment. Enfin elle passait un bon moment, mais il y avait une sorte de retenue. Quelque chose qu’elle avait du mal à déterminer. « -c’est vrai que c’est un peu déroutant. Surtout que c’est une belle femme. Et vous un homme plus que charmant. » Oui, depuis le début de la relation de David et Mackenzie, Donna ne cessait de les pousser l’un vers l’autre. Parce que… et bien parce que David avait le droit d’être heureux. Et visiblement Mac était le genre de femme capable de le rendre heureux. En repensant au sourire qu’il avait sur les lèvres en arrivant ce matin au cabinet, elle baissa les yeux sur son assiette.

Pour en savoir plus, elle demanda en quoi consistait la thérapie qu’il faisait avec Mac. Cela l’intriguait. « -oh oui comme ce weekend à la plage. » précisa Donna comme si le sujet de la conversation la captivait. Enfin, si elle était heureuse pour lui. Mais encore une fois, il y avait un léger pincement au cœur. « -ah pour sourire, c’est vrai que ce matin vous étiez un vrai rayon de soleil. » pourquoi est-ce qu’elle avait dit cela de cette façon. Elle se reprit alors : « -je suis vraiment heureuse que pas à pas vous vous sentiez mieux. » ça c’était sincère. Elle prit son verre de vin et après une gorgée, elle le reposa avec lenteur, clignant plusieurs fois des paupières. « -votre question ne pouvait être plus directe. » elle tamponna ses lèvres avec sa serviette en tissu, puis elle répondit enfin : « -je pense oui… enfin j’essaie. Vous savez après Owen, j’ai toujours eu… j’ai toujours des craintes. Je l’apprécie vraiment, je me sens bien avec lui. Mais de là à dire que je suis amoureuse… il le sais d’ailleurs que c'est compliqué pour moi. Emotionnellement parlant. » un petit sourire gêné, presque mal à l’aise. "-pour... pourquoi cette question?"
Manhattan Redlish
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Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Contre toute attente, et après une bonne partie de la soirée à angoissé sur ce dîner, David était finalement parvenu à faire sourire Donna, pour son plus grand plaisir. Il avait tenté une pointe d’humour, et ça avait fonctionné. Lui aussi souriait à sa réponse, puis baissa ensuite les yeux, timidement, gêné par le compliment de son assistante « Seulement quand je le veux » tout en relevant ses prunelles claires sur elle. Il fallait croire qu’il n’était pas un patron si horrible qu’il pourrait le penser au quotidien. Il parvenait tout de même à être un homme agréable avec son assistante. Le sourire de David se fit moins convaincant par la suite. Ne pas partir seule… Il porta son verre à ses lèvres avant de répondre « Edward a dû être un guide agréable ? ». En réalité, il s’en moquait bien, mais il voulait se montrer bienveillant à l’égard de Donna et de son ami. Cela ne l’empêcha pas, pour autant, de lui proposer de l’accompagner Outre-Atlantique si l’opportunité se présentait à lui. L’hésitation de Donna était légitime. Comme il l’avait confié à Mac plus d’une fois, il était son supérieur. Ils avaient une relation avant tout professionnelle. Elle sut le lui rappeler à sa manière « Oui, et puis, peut-être que je ne partirais pas ». Un petit rire talonna ses mots en entendant son assistante. Elle avait toujours été une femme sûre d’elle et ça lui avait toujours plu chez elle « Vous avez dit exactement les mots qu’il faut. Vous m’êtes indispensable. Vous êtes Donna ». La preuve en était, qu’il avait de peu évité une condamnation pour le meurtre de son remplaçant.

David hocha lentement la tête avant de lui répondre « Je n’ai pas envie de vous voir souffrir à nouveau, vous le savez. Je vous fais donc confiance si vous me confirmez que c’est un homme bien ». D’une certaine manière, ça le rassurait. Certes, entendre ces mots-là ne lui plaisait pas. Il aurait aimé être cet homme auprès de qui elle se réveillait le matin, et qui l’emmenait déguster des escargots à Paris. Toutefois, s’il n’était pas destiné à tenir ce rôle dans sa vie, et que c’était Edward qui lui était destiné, il était rassuré de savoir qu’il était à la hauteur. Un haussement de sourcil face au compliment de Donna « Plus que charmant ? » et se mit à sourire. Il fallait croire que les deux femmes ne sa vie n’étaient pas avares de compliment le concernant aujourd’hui « En effet. Mac est une belle femme, mais il n’y a que de l’amitié entre nous. Une amitié forte, je vous le concède, mais seulement de l’amitié ». Il ne trouva pas utile de préciser qu’il l’avait embrassé le matin même, qu’il avait apprécié, et qu’il y avait repensé plusieurs fois dans la journée. Toutefois, elle n’en restait pas moins son amie à l’heure actuelle, et une amie qui avait su lui redonner le sourire, qui l’aidait à avancer, à reprendre goût à la vie « Exactement. Ce que nous avons fait. Ça nous a fait extrêmement de bien, autant à l’un qu’à l’autre ». Ça leur avait permis de passer du temps ensemble, et d’oublier leurs travails. « Un rayon de soleil ? À ce point ? » rétorqua David avec un sourire amusé, puis ajouta « J’avais passé un bon début de journée, en effet ». Ou plutôt un début de journée hors du temps et surprenant. Mais ça aussi, il s’abstint de lui en faire part. Il n’allait pas lui dire qu’il avait embrassé Mac ce matin, qu’il avait aimé, pour ensuite lui dire qu’il voulait aussi le faire avec elle dès qu’elle aura fait sortir Edward de sa vie « Je vous remercie ».

« Je n’aime pas tourner autour du pot » confia ensuite l’avocat. Il avait toujours fait en sorte d’être franc, que ça soit avec elle ou quiconque. Son cœur se serra à ces premiers mots. Elle pensait être amoureuse de lui… Puis fronça les sourcils en entendant la suite. Elle essayait… Puis la regarda fixement en entendant le prénom de son ex « Vous lui avez expliqué votre relation avec Owen ? », puis ajouta « Vous avez dit « essayer » ? Pourquoi vous essayait de tomber amoureuse de lui ? Vous pensez qu’il est le bon ? ». Il appréhendait déjà la réponse. Cependant, il ne s’était pas attendu à la question que lui posa Donna ensuite. Il laissa son geste en suspens alors qu’il s’apprêtait à prendre une gorgée de vin. Quelques secondes, il prit une gorgée et reposa son verre sur la table d’un geste lent. « Vous avez choisi pour la suite du dîner ? ». Un soupir, il jeta un rapide regard au menu, commanda et attendit que le serveur ne s’éloigne pour répondre un « Juste par curiosité ». Ou comment se dégonfler.

Charly
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Charly
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Donna Harmon
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« -oui très et puis le beau temps était avec nous également. » c’était plus fort qu’elle, Donna avait bien du mal à parler d’Edward en face de David. Surtout avec David. Elle avait passé son temps à décrire ses vacances à qui le voulait au cabinet, mais à lui… Une forme de fausse pudeur ou un blocage. Peut-être simplement parce qu’elle s’en voulait de parvenir à être heureuse et de le laisser sur la touche. Jusqu’à présent, ils s’étaient toujours soutenu l’un l’autre. Et aujourd’hui, six ans après le décès de Cheryl, voilà qu’elle rencontrait quelqu’un et sortait ainsi quelque peu de la vie de David. Une sensation de la laisser tomber ou de le trahir. Elle détestait cela. Mais… elle devait vivre sa propre vie. Six ans… c’était long… le temps passait et…

Il l’invita à venir avec lui en France, elle botta en touche avant de faire un trait d’humour. Ils ne pouvaient pas passer tout le repas ainsi. Elle se devait de le détendre un peu. « -si les choses tournaient mal, vous en seriez le premier informé, je vous le promets. » répondit la jolie rousse avec un sourire tendre. Elle avait eut envie de poser sa main sur celle de David, mais s’était retenue. Puis elle changea le sujet, revenant sur Mac et la relation qu’il entretenait avec elle. Un jolie rire : « -voyons David, ne me faites pas croire que vous ignorez ce que les femmes peuvent penser de vous. » il connaissait ses défauts mais également ses qualités. Un regard lorsqu’il évoqua la belle et grande amitié qui les unissaient avec Mac. « -ça avait pourtant mal commencé si mes souvenirs sont bons. » elle cacha son sourire derrière sa main, repensant à l’escort boy que Mac avait envoyé au cabinet. Les choses avaient bien évolués entre eux. « -je suis ravie que l’idée vous ait plu à l’un comme à l’autre. Je crois que je ne vous avais pas vu si rayonnant depuis au moins dix ans. » sans vouloir évoquer les six années qu’il venait de traverser. Oui, vraiment ce matin, on aurait presque dit un autre homme.

David la surpris en suite avec sa question. C’était direct. Un peu intrusif sans doute. « -oui, oui, je lui ai expliqué cette partie de ma vie. Bien sûr. J’avais besoin qu’il comprenne mes craintes et mes peurs. » elle trouvait ça logique mais David semblait surpris qu’elle l’ait fait. « -non, je… » elle fronça les sourcils. « -ce n’est pas ce que je voulais dire. Je tiens à lui et j’essaie de comprendre ce que je ressens. Je ne veux pas que ça aille trop vite. Mais je.. » elle se sentait soudainement comme prise au piège et obligé de se justifier. Alors elle posa à son tour la question. Pourquoi se montrait il aussi curieux ? Elle ne le quitta pas des yeux jusqu’à ce qu’il réponde. Pour elle ça n’était pas une réponse. Bon, elle devait en avoir le cœur net : « -attendez David, est ce que cela vous dérange que j’ai quelqu’un dans ma vie ? Que je puisse me consacrer à autre chose qu’au cabinet ? » sous entendant et à votre personne.

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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David avait la sensation étrange que la jolie rousse lui épargnait tous les détails concernant Edward. En soi, cela ne dérangeant aucunement l’avocat, bien au contraire. Comme Mac l’avait prédit, elle évitait de lui plonger le nez dans son propre bonheur afin de le protéger. Puis Donna n’était pas une femme dépourvue d’intelligence, bien au contraire. Elle s’était rendu compte, le soir de la rencontre avec son ami, que l’entente n’était pas au rendez-vous. De toute manière, il ne comptait pas lui demander d’explications à ce sujet. Il préférait qu’il en soit ainsi « Des vacances idylliques, en quelque sorte » rétorqua l’avocat en souriant avec douceur. Finalement, le sujet d’Edward ne fut pas évité bien longtemps, et il apprécia la promesse de Donna en cet instant. Elle n’omettrait pas de lui faire part du moindre danger qu’elle pourrait courir avec son ami, si jamais ça venait à se passer. David se souvenait encore trop bien de ce soir où elle était arrivée en pleurs dans son bureau, le visage tuméfié, et terrorisée parce qu’Owen avait osé lever, une fois encore, la main sur elle. Il ne souhaitait pas que ça se reproduise à nouveau. Ça détruirait Donna… « Merci. C’était tout ce que je voulais entendre » tout en commençant à déguster le poisson lui servant d’entrée.

Un sourire timide se glissa sur les lèvres de l’avocat « Jusqu’à peu, je ne m’interrogeais pas sur ce que pouvait bien penser les femmes de moi », ce qui signifiait que maintenant, c’était le cas. Qu’il avait avancé dans son deuil. Qu’il était prêt à plaire de nouveaux aux femmes « Je ne m’attendais pas à ce que l’on me trouve plus que charmant. Le matin même, Mac n’avait pas été avare non plus en compliment à mon égard. Il faut croire que je suis tout particulièrement en beauté aujourd’hui » précisa-t-il sur le ton de la plaisanterie, presque de l’autodérision. Toutefois, il nota dans un coin de son esprit que Donna le trouvait à son goût. Un petit rire suivit alors que le sujet dévia naturellement sur sa colocataire « Très mal. Enfin… à nos retrouvailles. Mac est l’héritière de la famille Foster. Le procès Foster. Vous vous en souvenez ? J’avais trouvé un accord avec l’avocat de la partie adverse pour l’éloigner des prétoires afin de la protéger. En fait, on se connait depuis presque six ans… Même si je ne la découvre que maintenant. Et entre nous, je préfère notre relation aujourd’hui, que ce qu’elle a pu être au début. L’escorte boy m’a renvoyé un message quelques jours après ». Apparemment, lui non plus n’avait pas été insensible à son charme. Un sourire doux tout en fixant Donna face à lui « Parce que je ne l’ai pas été… Il faut croire que Mac me rend véritablement heureux », ce qui ne lui était pas arrivé depuis la mort de Cheryl.

La question qui suivit ne permis pas vraiment d’alléger l’ambiance, bien au contraire. Néanmoins, David avait besoin de savoir. Un hochement de tête « Comment a-t-il réagi ? ». Oui, il était curieux. Peut-être un peu trop même « Vous l’aimez bien » conclut-il pour son assistante. Il termina son assiette, posa ses couverts et avala sa dernière gorgée de vin avant de resservir leurs deux verres. Son geste resta en suspens de nouveau, il termina son acte, posa la bouteille et fixa longuement Donna, comme à chaque fois qu’il réfléchissait. Un petit silence s’installa, laissant le brouhaha du reste de la salle les envelopper, puis il brisa ce silence, s’il l’on pouvait appeler cela ainsi « Je… Oui. Parce que… » et le serveur arriva à leur table « Voici vos… », mais en voyant le regard sombre de l’avocat, ce dernier se tut, déposa avec hâte les plats et repartis aussi vite qu’il était arrivé. Un soupir et reporta son attention sur Donna « Oui… Donna, ça me dérange de vous voir avec un autre homme, de vous voir sourire en entendant son nom, de voir votre regard briller en le voyant arriver au bureau avec un bouquet de rose blanche, vos fleurs préférées. Parce que… Parce que cet homme n’est pas moi… Je ne suis pas celui qui vous rend heureuse, qui vous prépare le petit-déjeuner, qui vous apporte des fleurs dans l’unique but de vous voir sourire ou de m’embrasser. Cet homme c’est Edward et… » et il se tut. La répétition avec Mac n’avait servi à rien finalement. Il n’avait rien suivi du plan. Il s’était laissé guider par l’instant, et il savait pertinemment que Donna allait lui en vouloir, le détestait sûrement, peut-être même lui remettre sa démission dans l’unique but de ne plus le revoir « Vous avez la réponse à votre question » précisa-t-il d’un ton las.

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Dim 24 Juil - 20:15

Donna Harmon
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« -oh et depuis quand cela a-t-il changé ? » oui elle était autant curieuse que lui. Si ce n'était plus. Une idée qu'elle n'aima pas fit son chemin dans son esprit. Depuis que Mackenzie était revenue dans sa vie. Oui… elle l'aidait à reprendre goût à la vie, ils passaient du temps ensemble à se détendre. Elle avait été témoin de leur complicité le soir de l'ouverture du restaurant. Et voilà qu'il avouait que Mac l'avait complimenté le matin même. Ce qui expliquait la bonne humeur de l'avocat. « -vous portiez le costume bleu. » répondit Donna en souriant, tentant de mettre de côté ses ressentis négatif. « Comment l'oublier. » le dossier Foster. Celui qui avait conduit David à sa perte. « -c'était drôle » oui, Donna avait toujours aimé Mac, alors pourquoi est ce que ce soir elle éprouvait pour elle une certaine jalousie. Les mots de David furent dur à entendre pour Donna. A croire qu'elle n'avait pas été présente et à ses côtés durant toutes ces années.

David posait beaucoup de question au sujet de la relation qu'elle avait avec Edward. « -je ne vois pas en quoi cela vous concerne… » souffla Donna en trouvant David un peu trop intrusif. Bon, elle devait savoir ce qui se passait. Oui, il venait de répondre oui. Elle haussa les sourcils à cette réponse. « -poursuivez. » demanda t elle alors que le serveur s'éloignait. Elle ouvrit la bouche, stupéfaite par ce qu'elle venait d'entendre. « - non, la réponse est insuffisante. » oh non, il n'allait pas s'en tirer ainsi. « -depuis quand avez-vous envie de me faire le petit déjeuner ou de m'apportez des roses ? » elle était contrariée. Vraiment. « -et vous décidez de m'annoncer cela de cette façon ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi aujourd'hui ? » oui, elle trouvait cela de mauvais goût .

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