Tomber amoureux est un véritable parcours du combattant [ft Charly]
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Manhattan Redlish
Mer 16 Mar - 15:01
Elijah Roberts
J'ai 43 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir et qu'il allait tomber amoureux d'elle. Et alors qu'il a l'impression de vivre sur un petit nuage, la vie a décidé de compliquer les choses en mêlant son passé à son présent …
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Jusqu’il y a peu, Elijah s’était toujours considéré comme un oublié de Cupidon, et l’avait presque remercié pour cela. L’amour avait toujours été surfait à ses yeux, ne percevant en ce sentiment, que les aspects négatifs inhérents : les issues tragiques, les pleurs, et le mal-être qui pouvait en découler. Il s’était donc décidé à vivre une vie faite de conquête d’un soir, de sexe et de plaisir à court terme. Aujourd’hui, le discours du quadragénaire a bien changé alors que la venue de Madison dans sa vie lui avait fait changé son regard sur l’amour. Cela faisait dorénavant six mois qu’ils avaient officialisé leur relation aux yeux de tous, et six mois que la belle brune prenait une place de plus en plus importante dans la vie de ce célibataire endurcie, qui s’était laissé convaincre que, finalement, tomber amoureux, ce n’était peut-être pas si mal. Il en était presque prêt à délaisser son travail si ça lui permettait de passer davantage de temps avec Maddy et la fille de cette dernière lorsqu’elle était présente. Ainsi, en l’espace de quelques mois, un certain quotidien s’était installé dans leur relation. Un quotidien doux et agréable, fait de dispute, parce qu’ils ne pouvaient pas réellement s’en empêcher, de réconciliation sur l’oreiller, de rires et de foutages de gueule, ainsi de quelques sorties à deux ou à trois selon les week-ends. Un début de nouvelle vie auquel tenait tout particulièrement Elijah qui fut perturbé dans le fil de ses pensées par l’arrivée de Jeffrey dans son bureau « Tu devrais arrêter de la fixer comme ça, c’est flippant ». A ces mots, le journaliste détacha son regard de Madison pour le poser sur son ami « De quoi ?! » « Madison. Arrête de la regarder comme ça, elle va finir par porter plainte pour harcèlement sexuel ». Elijah pencha alors la tête sur le côté un bref moment, signifiant qu’il disait n’importe quoi, puis tendit la main « C’est ton article ? » « Oui » rétorqua Jeffrey alors qu’il s’installait dans le siège face au bureau.
Elijah prit quelques minutes pour lire avant qu’un sifflement de la part de Jeffrey ne se fasse entendre « Mon dieu ! Créature de mon cœur ! Qu’est-ce qu’une bomba Latina vient faire ici ? ». Sans relever la tête vers son ami, Elijah rétorqua « Qu’est-ce que tu racontes ?! Au fait, tu as fait une faute à anthropologie, ça prend un « h » ». Puis il releva la tête en entendant frapper à sa porte et son cœur rata un battement. Complètement interdit face à la femme qui venait d’entrer dans son antre, il déglutit avec difficulté, puis ses yeux passèrent de la femme de son passé à la femme de son présent, et il comprit alors qu’elle s’était présentée… Il reporta son attention sur les deux personnes présentent dans son bureau alors que Jeffrey venait de cogner contre le bureau pour le ramener à la réalité « Eh ! Oh ! Eli’ ! La dame te parle – Il se tourna en direction de la latine – J’ai échappé votre nom ». Un échange de regard entre ladite femme et Elijah. Ce fut ce dernier qui répondit d’une voix abasourdie « Elle s’appelle Teresa Roberts ». Un petit rire de la part de Jeffrey « Roberts ! Comme toi ? ». Le regard de ce dernier suffit pour faire taire soudainement Jeffrey qui se retourna vers Teresa « Je suis sa femme ». Si Jeffrey avait été dans un dessin-animé, sa mâchoire aurait sûrement atteint le sol en cet instant devant la bombe que venait de lâcher la femme derrière lui « Je suis ravie de te voir Eli’ ». L’intéressé demanda à son ami de quitter son bureau, et ce dernier maugréa « Je suis bien là » « Dégage Jef’ » « Ok ! Ok ! J’ai été ravi de faire votre connaissance ».
En attendant que ce dernier ne s’en aille, Elijah regardait Madison dans son bureau et son cœur se serra à la simple pensée de ce qui devait se dérouler dans l’esprit de cette dernière « Très joli bureau ». La voix de Teresa l’extirpa de ses pensées « Ah… Oui… Merci… Tu as une minute… » « Oui… Bien sûr. Je t’attends-là ». Elijah se hâta de quitter son bureau et entra dans celui de sa petite-amie, si elle l’était toujours, et prit soin de fermer la porte derrière lui. Il s’approcha ensuite de cette dernière avec bien moins d’assurance soudainement « Maddy… Ce n’est pas ce que tu crois. Je peux tout t’expliquer… ».
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Charly
Mer 16 Mar - 15:45
Madison Carter
J'ai 37 ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
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Plongée dans son travail, Madison avait prit sa tasse de café sans quitter l’écran des yeux. Elle l’avait porté à ses lèvres avant de regarder l’intérieur. Totalement vide. « -merde. » avait elle alors murmuré pour elle même. Quand est ce qu’elle avait bu la dernière gorgée ?! Elle enregistra ce qu’elle faisait, et s’était levée pour rendre dans la salle de pause, afin de recharger sa dose de caféine. Au passage elle ne se priva pas pour faire un doigt d’honneur à Jeffrey qu’elle croisa en chemin, accompagné par un sourire. Ça c’était devenu une sorte de marque d’affection. Clairement depuis ce jour où elle était arrivée main dans la main avec Elijah, et bien les choses allaient mieux entre eux. Ils avaient fait une sorte de paix. Même s’il restait encore entre eux ce je t’aime moi non plus qu’elle aimait beaucoup.
Madison sortait de la salle de pause lorsqu’elle repéra une femme qui semblait chercher quelque chose au niveau des ascenseurs. Qu’est ce qui lui prit de vouloir apporter son aide ?! Bon d’accord c’était surtout la paire de chaussures que la latine portait qui lui avait attiré l’oeil. « -je peux vous aidez ? » avait elle alors demandé avant de tendre la main : « -Madison Carter, vous cherchez quelqu’un ? » au moment où l’autre femme glissa sa main chaude et douce dans la sienne, Maddy eut une drôle de sensation. Un truc du genre : on va être copine ! Mais il y eut comme un son de disque rayé lorsque l’autre se présenta. Roberts. Ce fut ce qu’entendit Maddy. Roberts ! Elle se sentit l’obligation de le redire à voix haute, comme pour confirmer, au cas où l’autre n’était pas certaine d’avoir donné son vrai nom. « -Ro… Roberts ? » en retirant doucement sa main, un sourire un poil mal à l’aise sur les lèvres. « -oui, je cherche Elijah. »« -ah d’accord. Vous êtes… vous êtes de sa famille ? » oh bordel pourquoi est ce qu’elle demandait ! « -je suis sa femme. » avait répondu l’autre avec son sourire doux et plein d’innocence. Maddy elle, venait de prendre un bel uppercut en plein visage. Sa femme ?! Elle avala avec difficulté sa salive et se força à sourire à nouveau. « -très bien. Je… je vous guide. » Son sourire s’effaça à peine le dos tournée. Elle avait presque la nausée soudainement.
« -voilà, c’est ici… Je vous… vous pouvez… vous pouvez les déranger ne vous en faites pas. » la belle latine posa sa main sur le bras de Maddy et la remercia avec cette même douceur. « -de rien. C’était un plaisir... » roh et ça c’était un merveilleux mensonge ! Un regard pour Elijah avant de rejoindre son propre bureau, même si elle avait une envie folle de quitter les lieux. Elle se força à regarder son écran, à se planquer derrière pour ne rien voir de ce qui pouvait se passer dans le bureau d’Elijah. Non, elle ne pouvait pas rester ici. Et alors qu’elle rassemblait ses affaires, Eli débarqua dans son bureau. « -le simple fait que tu arrives en courant jusqu’à mon bureau me prouve que tu n’as pas la conscience tranquille. » répliqua la jeune femme sans même le regarder. Puis elle mis son sac sur son épaule et leva enfin les yeux sur lui : « -j’ai un rendez vous. Et pour le moment je n’ai pas envie d’entendre tes explications. » voilà au moins c’était claire.
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Mer 16 Mar - 16:12
Elijah Roberts
J'ai 43 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir et qu'il allait tomber amoureux d'elle. Et alors qu'il a l'impression de vivre sur un petit nuage, la vie a décidé de compliquer les choses en mêlant son passé à son présent …
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FLASH-BACK
« Tu es sûr de toi ? » demanda la latine dans un anglais parfait, mais dans lequel on percevait clairement ses origines d’Amérique du Sud. Cette dernière se triturait les doigts, assise sur les chaises devant la porte d’un des bureaux de la mairie londonienne. A ses côtés, Elijah, à peine vingt ans, qui révisé ses cours pour son prochain examen, non sans une certaine appréhension face à la décision qu’il venait de prendre rétorqua un «oui"». De nouveau, la voix de la jolie latine « On peut faire marche arrière ». L’étudiant déposa ses cours sur la chaise à ses côtés, sans un mot, puis releva ses prunelles claires sur la jeune femme à ses côtés « Non. On va se marier ». Puis la porte en bois foncé s’ouvrit et une voix se fit entendre « Monsieur Elijah Roberts et Mademoiselle Teresa Velasquez ».
FIN FLASH-BACK
Le journaliste aurait pu laisser passer l’orage avec Madison, et attendre la fin de journée pour lui expliquait la situation. Il aurait pu raviver les souvenirs d’antan avec Teresa. Mais il savait aussi qu’un tourbillon de sentiments devait remuer la belle brune, que des questions en tout genre l’accablaient en cet instant. Il décida donc de se hâter jusqu’à elle, de pénétrer dans son bureau pour mettre les choses au clair avec cette dernière, mais l’accueil fut à la hauteur de la situation. Froid… « Tu viens de rencontrer mon épouse. Non, je n’ai pas la conscience tranquille Maddy parce que… » mais il n’eut le temps de préciser quoi que ce soit qu’elle décida de partir « Maddy… » et se saisit de son poignet avec douceur alors qu’elle passa à ses côtés « Laisse-moi t’expliquer… », mais il n’eut d’autre choix que de la laisser partir. Il laissa donc glisser sa main et resta une minute, seul dans le bureau de Madison, avant de rejoindre le sien où l’attendait Teresa qui l’accueillit avec son sourire d’une douceur infinie « Ta collègue est très sympathique. C’est elle qui m’a conduit jusqu’à toi » « C’est ce que j’ai pu comprendre… » alors qu’Elijah se laissa tomber dans son fauteuil, et enfouit son visage dans ses mains. Il avait vu la jeune femme rassembler ses effets avec hâte et le lien n’avait pas été difficile à faire pour le journaliste. « Tout va bien Eli’ ? » « Pas vraiment non… » et laissa retomber ses mains fatalement sur le bureau pour regarder Teresa « Tu as dit à mon actuelle petite-amie que tu étais ma femme. Enfin, si elle l’est encore après tout ça » et posa son front contre le bureau. Teresa, quant à elle, se sentit soudainement mal face à son impair et se rapprocha de ce dernier, posant sa main dans son dos « Je suis désolé Eli’… » « Ce n’est pas de ta faute, tu ne pouvais pas savoir » alors qu’il garda la tête contre le meuble « Tu penses que ça va s’arranger ? ». Cette fois-ci, Elijah releva son regard sur son épouse « Je n’en sais rien. Notre relation est compliquée » « J’ai toute l’après-midi ». A ces mots, le quadragénaire s’éloigna pour servir deux cafés et s’installèrent tous les deux sur le canapé, et Elijah lui conta le début de l’histoire jusqu’à aujourd’hui dans les grandes lignes.
À l’issue du rapide compte-rendu du journaliste, il releva son regard sur elle, puis plissa les yeux « Quoi ?! » « Rien. Je n’aurais jamais pensé que tu pouvais tomber amoureux » « Moi non plus… Et je crois que je vais la perdre » « Qu’est-ce que tu fous encore-là ? » « Comment ça ? » « Va la rejoindre et parle-lui. Allez ! » « Je ne vais pas… » « Je vais aller faire du shopping en attendant, puis j’ai ton numéro. Je saurais te retrouver. J’ai bien réussi » en ouvrant les bras, ce qui fit sourire Elijah qui se leva « Tu es sûre ? » « Dépêche-toi » et lui donna une claque sur les fesses. Il se pencha donc pour déposer un baiser sur sa joue, récupéra sa veste et ses clefs et parti à la recherche de Madison. Il tenta de l’appeler, en vain. Il décida donc de se rendre chez elle, mais en voyant qu’elle n’y était pas, se laissa glisser contre la porte et patienta jusqu’à son arrivée et se leva d’un coup sec lorsque ce fut le cas « Madison… On doit parler… ».
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Mer 16 Mar - 20:50
Madison Carter
J'ai 37 ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
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Madison ne savait pas quelle sensation on éprouvait en faisant une crise cardiaque, mais en entendant cette femme lui dire qu’elle était l’épouse d’Elijah, son coeur avait comme marqué un temps d’arrêt. Elle avait eut bien du mal à assimiler l’information. Et pourtant, elle était restée très professionnelle, et malgré quelques bafouillages, Maddy avait donné la direction à suivre à cette femme, pour qu’elle puisse parler à son mari. Non mais son mari ! Elijah était marié ! Comment avait il pu omettre se détail ?! Alors que la jolie brune rassemblait ses affaires afin de quitter en toute hâte son bureau et d’éviter d’assister à une scène qu’elle n’avait pas du tout envie de voir, une multitude de questions se bousculaient dans sa tête. Sans compter une sorte de colère sourde qu’elle sentait monter peu à peu en elle. Marié ! Bordel de merde !
Elle ne fut pas assez rapide pour éviter Elijah. Il venait d’entrer dans son bureau avec l’envie de lui donner des explications. Sauf que là, pour le moment, Madison n’avait pas la moindre envie de les entendre ses explications ! « -oui justement ! Cette femme c’est… ta femme ! Et je... » elle se pinça les lèvres pour éviter de dire quelque chose de vraiment déplaisant. Prendre du recule, et surtout la fuite. C’était sa meilleure technique pour éviter une engueulade. « -pas maintenant. » claqua la jeune femme en passant à côté de lui, après avoir regarder sa main autour de son poignet. Non, là ça n’était pas le bon moment. Elle quitta son bureau en laissant Elijah en plant, direction les ascenseurs et l’air frais de l’extérieur.
Lorsqu’elle grimpa dans sa voiture, elle donna de violent coup de poings sur le volant tout en jurant. Elle insulta Elijah au passage également. Comment avait il pu lui cacher ça ?! D’accord elle n’avait pas été sincère au début de leur relation en ce qui concernait sa fille. Mais il y avait tout de même des degrés ou des niveaux dans les mensonges non ?! Ils en avaient parlé de ses mensonges, il avait préféré voir cela comme de la protection. Impossible qu’elle fasse de même ! Non parce que là il n’y avait aucune protection ?! Il avait délibérément omis de lui donner cette info ! Croyant que cela aller rester secret encore longtemps. Non mais sérieusement, il s’était attendu à ce qu’elle réagisse comment ?! Maddy se sentait trahis. Et elle détestait ça. La dernière fois qu’il lui avait fait éprouver ce sentiment, cela l’avait détruite ! Et ils étaient bien loin d’avoir la relation qu’ils avaient aujourd’hui !
Un tour de clé, et la voiture démarra dans un crissement de pneu. Maddy roula une bonne heure. Elle avait bien un rendez vous, mais il n’était pas prévu avant quinze heure. Lorsqu’elle arriva devant le bâtiment, elle eut un petit rire nerveux. Thérapeute de couple… C’était avec une thérapeute de couple qu’elle avait rendez vous ! Pour savoir comment cela se déroulait, ce qu’elle pouvait apporté comme solution lorsqu’on était dans une impasse. C’était une nouvelle partie de ses articles. Rencontrer des professionnels qui pouvaient venir en aide aux femmes qui lisaient le magazine. Deux heures plus tard, elle rentrait chez elle, le coeur lourd, un poids sur l’estomac. Elle vis les appels en absence d’Elijah tout en montant les escaliers qui menaient à son appartement. Elle n’avait pas du tout envie de l’appeler ou de le voir. Mais visiblement il en avait décidé autrement puisqu’il se trouvait là, assis devant sa porte comme un SDF. Elle resta figée sur place quelques secondes. Elle détesta sa tournure de phrase. Sans avoir décroché le moindre mot, elle s’avança vers la porte pour ouvrir, et laissa la ouverte derrière elle.
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Mer 16 Mar - 21:25
Elijah Roberts
J'ai 43 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir et qu'il allait tomber amoureux d'elle. Et alors qu'il a l'impression de vivre sur un petit nuage, la vie a décidé de compliquer les choses en mêlant son passé à son présent …
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Tout en laissant glisser ses mains autour du poignet de Madison, dos à la porte, il souffla un « Tu ne sais pas tout… » presque de désespoir alors qu’il avait conscience de lui faire du mal. Elle qui avait eu tant de difficulté à apprendre à lui faire confiance, à communiquer, à laisser tomber ses barrières pour le laisser entrer dans sa vie après ce qu’il avait fait six ans auparavant, et voilà que tout était balayé d’un revers de main. Elijah connaissait assez bien la jeune femme pour savoir qu’elle se sentait trahi en cet instant, qu’elle se maudissait sûrement de l’avoir laissé entrer dans sa vie, et ça lui fit mal. Lui qui lui avait promis de ne plus la faire souffrir, venait de faillir à ses propres mots en l’espace de quelques secondes. Il retourna tout de même auprès de l’élément perturbateur de leur bonheur : Teresa. Elle n’y était pour rien. Il ne pouvait lui en vouloir d’être venue le voir à Los Angeles. Il était le seul à être en tort. C’était lui seul qui avait oublié de prévenir la belle brune qu’il était marié. Il aurait juste aimé pouvoir se justifier…
Elijah se retrouva donc sur le sol de l’immeuble, attendant patiemment la jeune femme devant la porte de son appartement. Quelques heures qui ne le firent que gamberger davantage, imaginant tous les scénarios possibles et inimaginables. Puis elle était arrivée et il vit dans son regard qu’elle ne s’attendait pas à le voir ici-même. Il se leva alors d’un coup sec et la laissa ouvrir la porte, se demandant si elle allait la lui claquer au nez. Finalement, ce fut le contraire qui se produisit et après une brève hésitation, entra dans l’appartement, prenant soin de refermer la porte d’entrée derrière lui dans un silence de plomb. Elijah glissa ensuite ses mains dans les poches de son pantalon de costume et s’avança de quelques pas à peine, son regard sur Madison. Il ne savait pas comment et par quoi commencer, alors il opta pour un « Ce n’est pas ce que tu crois Madison ». Il allait falloir être plus précis s’il souhaitait sauver sa relation avec la jeune femme. Un pas vers elle, tout en restant à distance plus que raisonnable au vu de la situation et poursuivit « Ses parents ont quitté le Venezuela pour rejoindre l’Angleterre alors qu’elle n’était encore qu’un bébé, afin de lui offrir une vie meilleure et l’éloigner de la corruption et de la criminalité qui sévissaient dans le pays. Ils se sont installés dans l’appartement voisin au nôtre. J’ai grandi avec Teresa. On a été scolarisé à la même école. Elle mentait à ma mère pour me couvrir lorsque je séchais les cours pour traîner dehors… C’était ma meilleure amie. Elle l’est toujours… Puis un jour, alors qu’elle rentrait de son travail, des agents de l’immigration se trouvaient chez elle. Ils avaient été informés, par je-ne-sais quel moyen, qu’ils étaient en situation irrégulière sur le territoire… Elle m’a appelé en pleurs en m’expliquant la situation et qu’elle ne voulait pas retourner au Venezuela. Son pays, c’était ici ! » Elijah baissa la tête un moment, se passa une main lasse dans la nuque, puis reprit après un bref soupir « Je suis donc rentré de l’université en toute hâte, je l’ai ramené à mon appartement, je l’ai consolé et j’ai eu cette brillante idée de l’épouser. Je savais que le mariage pouvait lui permettre d’obtenir une autorisation à rester sur le territoire. Je ne pouvais pas sauver ses parents de l’expulsion, mais elle, si… On s’est donc rendu à la mairie quelques jours plus tard et je l’ai épousé. Elle a vécu ensuite chez moi quelques temps en colocation ».
Elijah fit un nouveau pas en direction de la belle brune « On n’a jamais couché ensemble. On s’est embrassé une fois, un soir, alors qu’on était alcoolisé. Ça nous a fait rire et ça ne s’est jamais reproduit parce que j’ai eu l’impression d’embrasser ma sœur et c’était réciproque ». Son ton était sérieux et posé. Il ajouta ensuite « Ça remonte à vingt-trois ans. On n’a jamais divorcé parce que j’ai quitté Londres à l’issue de mes études. Elle se présente comme ma femme parce qu’elle le fait constamment depuis des années auprès des institutions britanniques ». Il refit un autre pas vers elle « Si je ne t’en ai pas parlé, c’est parce que ça n’a été qu’un bout de papier signé et qui n’a jamais eu la moindre importance. Je ne me suis jamais considéré comme marié et je n’ai pas pensé à t’en parler parce que ça m’était sortie de la tête. Oui, je sais, ça paraît surréaliste dit comme ça, mais c’est la stricte vérité Maddy ». Il retira ses mains de son jean pour les passer sur son visage et termina dans ses cheveux courts, puis les posa sur ses hanches « Je comprends qu’actuellement, tu dois te sentir trahis et tu n’as pas idée à quel point je peux m’en vouloir… Je t’aime sincèrement Madison et je ne veux pas te perdre… ». En six mois, Elijah n’avait pas reprononcé une seule fois ces mots, mais en cette fin de journée, il avait besoin de le lui dire parce que c’était ce qu’il éprouvait. Il l’aimait et l’idée de la perdre pour ça… Non, il ne le voulait pas.
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Madison Carter
J'ai 37 ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
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Madison avança dans son appartement sans refermer la porte. Elle savait d’avance que si elle faisait ça, c’était fini entre eux. Et bordel que c’était difficile de faire ça, mais elle voulait laisser à Elijah le bénéfice du doute. Lui laisser une petite chance de lui expliqué comment et pourquoi il était marié et surtout comment est ce qu’il avait pu oublié de l’informer de ce détail. Pourtant, elle alla s’installer de l’autre côté du canapé, comme si celui ci pouvait servir de barrière de sécurité entre eux. Elle ne voulait pas qu’il approche, encore moins qu’il la touche. Simplement parce qu’elle lui en voulait ! Oh oui elle lui en voulait ! Pas parce qu’il était marié, mais parce qu’il lui avait caché cette info. Alors elle croisa les bras, et se contenta de hausser les sourcils à sa première phrase. Elle se mordit la langue pour éviter de commencer à balancer de l’ironie et de la mauvaise foi. Il allait lui dire quoi ?! Que c’était une caméra cachée ?
Elle écouta le blabla d’Elijah qu’elle trouva un peu trop bien rodé, comme s’il avait répété avant de venir. L’histoire était un peu grosse, mais bon au pire, elle était prête à le croire. Après tout pourquoi pas. Elle fronça les sourcils lorsqu’il évoqua le fait qu’il n’avait jamais couché avec la belle latine qui lui servait de femme. Comme si c’était ça le problème ?! Maddy s’en tapait ! Le souci n’était pas là ! « -un peu oui. » finit elle par claqué, ouvrant enfin la bouche. Oui, elle avait bien du mal à croire que ça lui était sorti de la tête ! Comme si un truc pareil était possible. Il la prenait pour la dernière des connes ?
« -facile comme blabla maintenant que le mal est fait tu ne trouves pas ? » claqua t elle à nouveau d’un ton un peu acide. « -est ce que tu as la moindre idée de ce que j’ai pu ressentit lorsqu’elle m’a annoncé être ton épouse ! Primo c’est une bombe ! Secondo je suis certaine qu’elle est géniale et super sympa et ça m’agace vraiment de penser ça. Et de trois : comment as tu pu oublié de me parler de ça ?! » elle avait ouvert les bras en disant cela, exorbitant ses yeux pour marqué la connerie de la chose. « -que tu oublis de me dire que tu n’aimes pas les brocolis ou bien que tu… j’en sais rien ! Mais ça ?! Tu es marié Elijah ! » juste histoire de bien lui rafraîchir la mémoire ! Maddy ferma les yeux comme si elle avait toujours du mal à avaler toute cette histoire. « -je suis désolée mais j’ai un peu de mal à croire que tu es oublié cette info. Comment tu as dis : que ça te soit sorti de la tête ?! C’est quand même pas rien ! » elle ajouta alors : « -donc oui, oui, excuses moi mais je me sens trahis. Et prise pour une conne aussi par la même occasion. Et c’est... » elle grimaça comme si les mots étaient trop dur à sortir. « -et c’est une sensation que je n’avais pas du tout envie de revivre. Surtout venant de toi. » voilà c’était dit. Retour dans le passé ! Bam ! « -et qu’est ce qu’elle te veut ? Pourquoi réapparaître après toutes ses années ? » mais pourquoi est ce qu’elle demandait ça putain ?! Comme si elle en avait quelque chose à foutre !
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Manhattan Redlish
Mer 16 Mar - 22:36
Elijah Roberts
J'ai 43 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir et qu'il allait tomber amoureux d'elle. Et alors qu'il a l'impression de vivre sur un petit nuage, la vie a décidé de compliquer les choses en mêlant son passé à son présent …
crédit : :copyright: moi-même / Tumblr
Le discours d’Elijah était bien rodé. Il avait eu le temps de le répéter inlassablement dans son esprit en l’attendant sur le pallier de sa porte. L’histoire, il la connaissait par cœur. Il l’avait vécu. Il avait juste eu besoin de mettre de l’ordre dans ses souvenirs, dans ses explications, pour sortir un monologue sans hésitation et efficace. Après tout, c’était le cœur même de son métier. Pourtant, lorsqu’il eut fini ses explications, Elijah savait qu’il n’avait pas convaincu Madison de sa bonne foi. Comment lui faire comprendre qu’il avait omis son mariage par simple oubli. Après avoir passé vingt ans, seul, dans un autre pays, a vivre sa propre vie, ce détail, parce que c’était bel et bien ce que c’était à ses yeux, un détail, était devenu insignifiant. Un avis que ne partageait pas la belle brune qui sut se faire comprendre… Comme pris en faute, le quadragénaire baissa la tête, n’osant pas affronter le regard noir de la jeune femme. Il la laissa parler à son tour. Laissant ainsi éclater sa colère à son encontre. Une colère légitime au vu du secret qu’il lui avait caché. Il releva peu à peu son regard sur la belle brune, recevant les mots de Madison les uns après les autres sans broncher. Il resta silencieux face à sa tirade, à ses remarques parfois amères, et ne tenta même pas de l’interrompre au risque d’engendrer plus de colère chez elle. Puis il fronça soudainement les sourcils, complètement surpris par la question de Madison et bafouilla un « Euh… Je n’en sais rien en fait… Je n’ai pas eu l’occasion de lui demander. Enfin si, mais j’étais plus préoccupé par toi que par elle… ». Un soupir et fit un pas de plus vers elle « Je suis désolé de t’avoir caché mon mariage. Je suis désolé que tu te sentes trahis. Je suis désolé que tu ais l’impression d’avoir été prise pour une conne… Mais c’est la vérité. Je comprends que tu ais du mal à l’accepter, surtout de ma part » au vu de ce qu’il avait pu lui faire six ans auparavant.
Une main lasse sur le visage et le quadragénaire reprit « Il faut croire que je ne suis bon qu’à ça… » et se recula peu à peu vers la porte d’entrée « À te faire du mal. Je vais donc m’arrêter-là, parce que tu ne mérites pas ça et je n’ai pas envie de te détruire comme je l’ai fait la fois précédente. Tu as une jolie carrière devant toi, une enfant qui compte sur toi, et je n’ai pas envie de lui ôter sa maman qui revient peu à peu vers elle parce que j’ai été incapable de la rendre pleinement heureuse ». Il arriva dos à la porte d’entrée « Bonne soirée Maddy » et quitta l’appartement. Il resta un bref instant sur le pallier de la porte, puis descendit les marches. Arrivé dehors, il jeta un regard à son portable. Teresa avait tenté de l’appeler à plusieurs reprises. Il la rappela donc et lui donna rendez-vous à son bureau où il se rendit aussitôt. A peine fût-il installé qu’il sorti une bouteille de scotch et deux verres « Tu ne m’en voudras pas » « Non, vas-y » et fit glisser le verre de la jolie latine jusqu’à elle « Dix ans d’âge. Tu vas aimer » « Je suppose que ta discussion avec ton amie ne s’est pas bien déroulée ». Elijah eut un petit rire nerveux « Non, pas vraiment » « Tout ça est ma faute, je suis sincèrement désolé Eli’ » « Arrête, ce n’est pas ta faute Teresa. J’aurais dû lui en parler. On va dire que depuis le temps, j’avais oublié ce bout de papier…. Au fait, pourquoi tu es venu à LA ? ». Teresa s’enfonça dans son siège avec élégance « Pour demander le divorce ». Un nouveau rire nerveux de la part du journaliste « Je n’aurais jamais pensé me faire larguer deux fois dans la même journée » puis releva la tête vers elle « Tu as rencontré quelqu’un ? » « Oui et on souhaiterait se marier dans les prochains mois ». Elijah acquiesça lentement de la tête « Il faudra juste me remettre les papiers du divorce pour que je les signe » « Ils sont dans ma valise. Je te les apporterais demain ». Puis le portable de la latine sonna et elle se mit à sourire « C’est lui. Je te laisse Eli’ et ne bois pas trop, ça ne te réussit pas vraiment ». Elle se pencha pour embrasser sa joue et quitta les bureaux. Le journaliste regarda la bouteille et souffla un « Il ne reste plus que toi et moi » avant de se resservir un verre.
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Charly
Jeu 17 Mar - 11:54
Madison Carter
J'ai 37 ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
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Madison était en colère. Elle lui en voulait vraiment. Et pourtant ça n’avait rien avoir avec les colères qu’elle avait pu ressentir auparavant. Elle ne sentait pas son sang bouillir dans ses veines et une rage sourdre dans le creux du ventre. Non, il y avait là, aujourd’hui, une certaine forme de modération qui était simplement dû à la déception. Elle avait mal parce pour elle, il n’avait pas été sincère jusqu’au bout. Ils étaient en train de construire ensemble une relation de couple depuis presque un an maintenant et… et cela ne lui était pas venu à l’esprit de lui préciser qu’il était marié à une autre. A mesure que le temps passait, la jolie brune avait laissé tombé ses craintes et sa peur, lorsqu’elles tentaient de refaire surface, elle les étouffait rapidement, voulant s’accrocher à cette relation et à ce bonheur qu’ils vivaient. Parce que c’était bien ça ! Le bonheur ! Elle se sentait heureuse d’être avec lui, heureuse qu’il prenne de la place dans sa vie. Dans celle de sa fille aussi, avec qui Elijah avait une belle entente. Maddy se sentait bien, un peu comme en phrase avec sa vie. Pour une fois ! Et voilà que tout prenait une tout autre tournure !
« -de quoi c’est la vérité ?! Que tu m’as prise pour une conne ?! » elle avala sa salive en tournant la tête, et ajouta : « -je vais prendre deux secondes et me dire que tu as mal tourné ta phrase. » Oui c’était mieux parce que sinon elle allait mettre un point final à leur relation. Et elle n’en avait pas envie. « -ah ba voilà ! Tu vas te mettre à jouer ta victime ! Pauvre petit Elijah qui fait du mal aux gens qu’il aime. » c’était petit mais cette réaction la mettait hors d’elle ! Parce qu’il était tout simplement en train de baisser les bras ! « -fermes là je t’en pris. » répliqua la jeune femme les bras croisés comme pour se protéger. Oui, voilà il préférait tout arrêter plutôt que de lui laisser un peu de temps pour assimiler tout ça. Lorsqu’il ferma la porte Madison serra les dents avec force et lorsqu’elle se décida à lui courir après, il était déjà parti. En bas de chez elle, un regard à gauche, un regard à droite. Il n’était déjà plus là. Est ce que c’était réellement finit ? A trois heures du matin, elle lui envoya un message : je n’ai pas envie qu’on se quitte. C’était peut être de la faiblesse de sa part ou bien qu’elle était vraiment amoureuse de lui. Mais elle se savait incapable de revenir travailler au bureau s’ils étaient en froid et qu’ils n’étaient plus ensemble. Assise sur le rebord de la fenêtre avec un verre de vin, elle repensa aux interrogations qui avaient peu à peu pris place dans son esprit. Les fossettes… Les yeux rieurs… Leurs façon de boire… Est ce qu’elle se trompait ? Heureusement qu’elle n’avait encore rien dit. Comment annoncer à Elijah au milieu de tout ça qu’elle aimerait qu’il fasse un test de paternité. Qu’elle avait des doutes vis à vis du père de sa fille…
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Jeu 17 Mar - 13:08
Elijah Roberts
J'ai 43 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir et qu'il allait tomber amoureux d'elle. Et alors qu'il a l'impression de vivre sur un petit nuage, la vie a décidé de compliquer les choses en mêlant son passé à son présent …
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En entendant les mots de la belle brune, Elijah fronça immédiatement les sourcils d’incompréhension, puis se rendit compte qu’il s’était mal exprimé, et rétorqua aussitôt qu’elle décida d’admettre qu’il avait mal formulé sa phrase « Non, bien sûr que non. C’est la vérité que j’avais oublié avoir signé ce bout de papier il y a plus de vingt ans… ». Jamais ô grand jamais Elijah n’avait fait ça consciemment. Il n’avait jamais souhaité qu’elle éprouve de la trahison de sa part, ou d’avoir cette impression de s’être trompée sur l’homme avec qui elle partageait sa vie. Il l’aimait, il aimait leur vie comme elle était, et ce qu’ils étaient en train de construire. Alors de voir tout cela s’effondrer comme un château de cartes lui était douloureux… « Je ne joue pas les victimes ! Et je me rends compte que peu importe le temps qui passe, je serais et resterais un salaud avec toi » rétorqua-t-il en sentant le ton monter légèrement dans sa voix. Il se tut un instant, pencha légèrement la tête et hocha lentement de la tête. Oui, il allait se taire. Il quitta donc l’appartement et donna rendez-vous à Teresa à son bureau, sans savoir que la belle brune avait tenté de le rattraper juste après son départ…
Toujours à son bureau, toujours en compagnie de sa bouteille de scotch qui ne s’était pas davantage vidé depuis le départ de son épouse, il posa son regard sur son portable qui venait de vibrer. Il se décida à boire son second verre de la soirée d’une seule gorgée avant de se saisir du petit appareil et le laissa presque retomber en voyant les mots que lui avait envoyé Madison. Il rangea la bouteille d’alcool dans le tiroir de son bureau, glissa le petit appareil dans la poche intérieure de sa veste de costume et prit ses clefs pour se rendre jusqu’à chez la jeune femme. D’en bas de l’immeuble, il put l’apercevoir à sa fenêtre, et décida de gravir les marches en tentant de faire taire cette petite voix qui lui demandait si c’était une bonne idée. Elijah frappa à la porte d’entrée, et attendit que Madison ouvre « J’ai reçu ton message » et fit un pas vers elle « Je n’ai pas envie non plus qu’on se quitte. Je t’aime vraiment Maddy et cette histoire de mariage… Je n’ai jamais mené une double vie et je n’ai pas voulu te faire du mal », puis posa sa main sur sa joue « Je veux te prouver que tu ne t’es pas trompée sur moi en me faisant confiance, en tombant amoureuse de moi. Tu peux me poser n’importe quelle question et je te répondrais sans filtre ». Il retira lentement sa main de son visage et ajouta tout en se reculant « Et si tu veux que je parte et te laisse du temps, je le ferais » alors qu’il se recula jusque dans le couloir « Au fait, Teresa est venue demander le divorce. Elle a rencontré quelqu’un et ils ont pour projet de se marier prochainement ». Il pencha légèrement la tête et ajouta « Qu’est-ce que tu veux que je fasse Madison ? ».
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Charly
Jeu 17 Mar - 14:18
Madison Carter
J'ai 37 ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
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Non mais est ce qu’il s’entendait ?! Il arrivait chez elle en clamant son innocence, en voulant la persuader qu’il n’avait rien manigancer et voilà qu’il se traitait de salaud. Il n’avait pas prononcé les deux mots qu’elle détestait. Il n’avait pas dit ce fameux laisse tomber. Mais ce qu’il venait de dire, finalement ça sonnait exactement pareil. Ou plus comme un : JE laisse tombé. Alors elle lui avait demandé de se taire. Parce que plus il parlait, plus elle lui en voulait. Surtout de ne pas se battre plus que ça. Elle avait mis le temps à sortir de chez elle. Trop de temps. Et en même temps elle aurait dit quoi ?! Ne me quittes pas ! Oublions ça ! Je t’aime ! Rah non ! Non ça elle n’était toujours pas prête à lui dire. Ça restait coincé dans sa gorge. Ça l’angoissait d’ailleurs qu’il se lasse d’attendre qu’elle puisse le dire. Et puis elle se disait qu’elle se faisait une montagne de pas grand-chose.
Maddy était rentrée chez elle en claquant la porte et par rage et désespoir elle avait jeté le vase qui se trouvait dans l’entrer, par terre. Comme si ça avait le pouvoir de l’aider à se sentir mieux. Elle s’était baissée pour ramasser les morceaux, et forcement c’était coupé. Elle avait juré avant de porter son doigt à ses lèvres et d’aller chercher un essuie tout pour faire un pansement d’appoint. Elle avait terminé de ramasser ses conneries et avait décidé de prendre un bain. Musique déprimante, verre de vin, bulle et bougie. La totale cliché ! Elle ne trouva d’ailleurs pas ça hyper pratique. En glissant en sortant de l’eau, elle s’était mise à rire nerveusement. Puis les nerfs avaient prit le dessus et elle s’était mise à pleurer. Chose qu’elle ne faisait jamais. Simplement parce qu’elle avait bien trop pleurer durant des années.
Elle avait finit par se reprendre, avait reniflé son chagrin, et s’était relevée. Elle avait enfilé une nuisette et un kimono avant de rejoindre le salon et de se servir un nouveau verre de vin. Comme si elle l’avait sentit, Kim téléphona. Madison botta en touche. Elle n’avait pas envie de parler. Pourtant elle s’était remise à pleurer et avait confier à sa meilleure amie : je l’aime… Comme si c’était honteux de le dire à voix haute. Comme si elle ne devait pas l’aimer ! Kim lui avait dit de penser aux paroles de sa gourou ! Tu as le droit d’être heureuse ! Sa meilleure amie lui avait ensuite confié que dans toute relation de couple il y avait des hauts et des bas. Que si elle ne voulait pas que ça s’arrête, alors il fallait qu’elle lui dise tout simplement.
Ça n’était que tard dans la nuit qu’elle avait envoyé son message. Elle sursauta et renversa du vin sur sa nuisette, lorsqu’on frappa à la porte. Elle jura, tamponna rapidement le vin qu’elle avait sur le décolleté et ouvrit la porte. « -tu m’as fais peur. » répondit Madison en le laissant entrer. Elle l’écouta sans esquisser le moindre sourire, ses cheveux encore humide tombant sur ses épaules, pieds nus dans l’entrer de l’appartement. Elle le regarda ensuite reculé. Elle aimait comme elle détestait lorsqu’il faisait les choses de façon presque théâtrale. « -déjà tu peux me laisser en placer une. Ça sera un bon début. Et reste pas là, il fait froid dans le couloir. » il était tard, elle était fatiguée, et pas habillé pour discuter comme ça sur le pas de la porte. Ils étaient censé être un couple. Alors ils allaient discuter en tant que tel. Dans le salon. « -tu veux du vin ? » elle montra la bouteille : « -il en reste un peu... » un petit verre… Le reste… elle l’avait bu. Elle lui servit un verre sans attendre sa réponse et resta de l’autre côté du bar de la cuisine.
Elle avala une gorgée de vin et dit : « -c’est une bonne nouvelle que… ta femme veuille divorcer. » elle ne se souvenait pas du prénom. Seulement que c’était la femme d’Elijah. « -après tout avoir un mari absent depuis 20ans… ça doit pas être terrible. » elle tenta un brun d’humour avant d’ajouter avec plus de sérieux : « -j’ai pas envie de te perdre. Et j’estime avoir pas trop mal réagit face à tout ça. Je lui au pas sauté à la gorge, et ton entre jambe a été épargnée… » un léger haussement d’épaules et une petite grimace. Elle était stressée en réalité. Nerveuse. Jamais à l’aise pour parler de ces sentiments. « -j’ai… » elle soupira avant de reprendre : « -j’ai envie de te croire. De te faire confiance vis à vis de tout ça. Et puis si elle veut divorcer et bien ça va solutionner les choses. » les grandes effusions romantiques, ça n’était pas son truc.
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