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LE TEMPS D'UN RP

"Il n'y a qu'une personne qui me donne l'impression d'avoir des ailes et de planer, et c'est toi." - Ft Charly

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Ven 21 Oct - 19:56

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Caleb dévala les marches de son immeuble, portable à la main pour envoyer un message à sa petite-amie pour l’avertir qu’il arriverait d’ici peu pour leur dîner en tête-à-tête chez elle, et ce, avec un sourire niais sur les lèvres. Sa petite-amie… Même après un mois d’idylle avec la jolie rousse, ce mot lui paraissait encore surréaliste et pourtant c’était bel et bien le cas. Judy était devenue sa petite-amie après des non-dits, des craintes, des incompréhensions et surtout, après avoir risqué de la perdre à force de garder le silence sur ce qu’il pouvait éprouver pour elle. Aujourd’hui, il avait l’impression de vivre sur un petit nuage et ça se percevait même à l’extérieur. Il parlait d’amour avec plus de conviction à ses clients et avait arrêté de regarder les autres femmes lorsqu’il sortait le soir avec ses amis, déclinant certaines invitations à danser ou à poursuivre la soirée dans un autre endroit. Judy lui faisait confiance et il souhaitait lui prouver qu’elle avait raison de lui faire confiance vis-à-vis des autres femmes. Toutefois, cette dernière avait eu raison de ne pas partager cette même confiance à l’encontre des femmes. Il avait beau expliquer qu’il était en couple, cela n’en dérangeait que très peu… Trop peu… Il rangea son portable dans sa poche et leva la tête quand un homme l’interpella « Excusez-moi. Je cherche Caleb Hamilton ». Son sourire toujours sur les lèvres, il rétorqua avec naïveté « C’est moi. Que puis… » mais n’eut le temps de répondre quoi que ce soit que l’inconnu lui donna un violent coup au visage qui fit chuter Caleb sur le trottoir. Sans qu’il puisse rétorquer quoi que ce soit de plus, l’individu lui assena deux autres coups avant de lui saisir sa veste avec poigne « Tu réfléchiras à deux fois la prochaine fois avant de baiser une femme mariée salopard ! » et lui donna un premier coup dans les côtes, puis suivit d’un deuxième et d’un troisième. Caleb gémissait de douleur sous les coups de son agresseur « Approche-toi encore de Nora et je termine ce que j’ai commencé » et le frappa une dernière fois avant de partir, laissant l’entremetteur recroquevillait sur lui-même au sol. Il le regarda s’éloigner comme si de rien n’était et tenta de se redresser quand une vieille dame en déambulateur arriva à sa hauteur « J’ai vu ce qui s’est passé mon garçon ! Je vais vous aider ! ». Caleb lui sourit avec douceur et se redressa « Ça ira… Merci » « Vous voulez que j’appelle la police ? ». Un regard en direction de là où avait disparu son agresseur et reporta son attention sur la vieille dame « Non…. Je vais rentrer. Bonne soirée et encore merci ».

Caleb cracha le sang qu’il avait dans la bouche et tituba jusqu’à l’appartement de la jolie rousse. Un soupir désespéré quand il vit les cinq étages et s’aida de la rambarde pour monter jusqu’à son appartement. Il frappa et s’appuya contre le mur en attendant que la porte ne s’ouvre. Lorsque ce fut chose faite, il lui sourit avec douceur, grimaçant en sentant sa plaie à la lèvre tirer sous son sourire « Je suis un peu en retard, mais j’ai pensé aux chocolats » et lui tendit la boite « Elle n’a pas supporté les coups… » et ajouta « Je veux bien un pansement ou deux si tu as » et s’approcha d’elle, légèrement recroquevillé sur lui-même en raison de la douleur et entra dans l’appartement, prenant lentement place sur le canapé dans une grimace, puis retira sa veste qu’il posa sur le côté « Le mari d’une ancienne conquête qui a réussi à me retrouver… Sûrement le barman qui lui a donné mon nom… Il n’a pas aimé que je couche avec sa femme » et posa son regard sur Judy « Pas besoin de me faire de leçon de morale, je pense avoir été assez puni comme ça » en devançant déjà le discours de la jeune femme « Dès notre rencontre tu as condamné mon comportement. Je t’avais dit que j’avais arrêté, mais j’ai continué et je l’ai payé… ». Il posa sa main sur la cuisse de la jeune femme « Si les rôles avaient été inversés, j’en aurais sûrement fait de même. Maintenant je le comprends ». Après tout, il n’avait jamais compris parce qu’il n’avait jamais tenu à quelqu’un. Maintenant que c’était le cas, il comprenait le mari qui l’avait agressé en bas de chez lui « Je suis désolé… » souffla-t-il avec sincérité.


Charly
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Charly
Ven 21 Oct - 21:37

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Judy était rentrée chez elle bout de souffle. Comme à chaque fois qu’elle faisait les courses. Elle avait maudit les cinq étages à gravir, les bras chargés de paquets un peu trop lourd à son gout. Encore une fois, elle s’était fait la réflexion que la prochaine fois, elle se ferait livrer. Ou bien qu’elle devait déménager. En arrivant enfin à l’appartement, elle se dit que la livraison était une meilleure idée. Pour la simple raison qu’elle adorait son appartement et qu’elle avait peur que Caleb propose qu’elle vienne vivre chez lui. N’étant pas prête à ça, elle n’avait pas non plus envie de vivre dans l’appartement de Caleb malgré la superbe verrière. Trop masculin et puis elle n’en démordait pas, les escaliers pour aller à l’étage… pas pratique. Et pas que pour le sexe.

Réflexion mise à part, elle prit le temps de ranger les courses en réalisant qu’elle ne serait pas dans le timing. Elle était sortie en retard du travail, alors forcement elle n’était pas en avance sur le repas. Techniquement Caleb allait arriver à la bourre, comme la plus part du temps alors ça lui laissait un peu de marge tout de même. Cependant la jolie rousse commença à s’inquiéter en voyant pratiquement la demi-heure dépassée. Lorsque la sonnette se fit enfin entendre, elle avait presque terminée de préparer le repas. Un torchon dans les mains, elle ouvrit la porte en lançant : « -tu en as mis du temps je… » puis le torchon tomba au sol alors que Judy portait les mains devant sa bouche en s’écriant : « -oh mon dieu ! Qu’est ce qui t’es arrivé ? » un rapide regard pour les chocolats dont elle n’avait rien à faire là tout de suite, avant de faire rentrer Caleb au plus vite. « -qu’est ce qui c’est passé ? » demanda la jeune femme le guidant jusqu’au canapé comme si elle avait peur qu’il s’écroule. « -pourquoi tu n’as pas appelé ? C’est arrivé en bas de chez moi ?! » elle s’éloigna avant de revenir et de préciser en levant une main : « -ne bouges pas, je reviens, je vais chercher ce qu’il faut. » une fois dans la salle de bain elle prit du désinfectant, des compresses et des pansements. Mais également des anti douleur.

Judy prit place sur le canapé juste à côté de Caleb après avoir déposé tout ce qu’elle avait dans les bras sur la table basse. Elle poussa rapidement les copies qu’elle n’avait pas encore terminée de corriger et qui l’ennuyait à mourir. En versant un peu désinfectant sur une compresse, elle releva les yeux sur Caleb en ayant écouter ses explications. « -hé je n’ai rien dis ! » commenta Judy même si il avait parfaitement raison, elle s’apprêtait à lui dire  qu’elle l’avait prévenu. Un léger sourire pour la suite, avant de lever la main pour nettoyer la blessure à la lèvre et à l’arcade. « -tu m’as dis si je te fais mal. » précisa la jeune femme. Puis un froncement de sourcils : « -désolé de quoi ? De ne pas avoir téléphoné ? » elle sourit avec douceur : « -oui j’aurai préféré. C’est moi qui serait venu plutôt que tu te tapes les cinq étages et un voyage en taxi. »

Manhattan Redlish
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Ven 21 Oct - 21:59

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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En sortant de chez lui ce soir pour rejoindre Judy afin de passer la soirée en sa compagnie, Caleb était à mille lieux de penser qu’il se ferait ainsi agresser en bas de chez lui. Il encaissa les coups sans tenter de se défendre, au risque d’aggraver le conflit et de finir la soirée à l’hôpital. Ce fut donc au sol qu’il encaissa chacun des coups de son agresseur, et ce, jusqu’à son départ. Il aurait pu appeler la police ou même Judy, mais il ne connaissait que trop bien la jolie rousse pour savoir qu’elle aurait angoissée jusqu’à son arrivée en bas de son immeuble. Il avait fini par faire le trajet à pied jusqu’à l’appartement de la jeune femme, et plus dure fut la montée des marches jusqu’à l’appartement de cette dernière. Son corps lui faisait mal et le goût métallique dans la bouche le dérangeait, mais ce qui le préoccupait davantage, c’était la réaction de Judy lorsqu’elle ouvrirait la porte et il ne fut pas déçu. Le torchon tomba au sol et elle porta ses mains à sa bouche « Je me suis fait casser la gueule » rétorqua-t-il avec un petit sourire avant de grimacer. Comme hors du temps, hors de la réalité, Caleb tendit la boite de chocolats à sa petite-amie « Il m’attendait et m’a frappé ». Rien de plus. Rien de moins. Il s’appuya légèrement sur Judy pour arriver jusqu’au canapé et grimaça en prenant place au fond de ce dernier « Je ne voulais pas t’inquiéter » et fit un signe négatif de la tête tout en reposant sa tête contre le dossier du canapé en restant tendu par crainte d’éprouver plus de douleurs « Non, en bas de chez moi ». Ce qui le rassurait. Il préférait que son agresseur ignore l’adresse de Judy. Il tourna à peine la tête pour la suivre du regard et poussa un long soupir, sa main sur ses côtes endolories.

Quand la jolie rousse revint à sa hauteur, Caleb coupa cette dernière dans son élan, ne souhaitant pas la moindre leçon de morale ce soir et sourit « Tu l’as pensé si fort que ça m’ait parvenu par télépathie mon cœur » en se moquant gentiment d’elle. Il grimaça légèrement au contact du désinfectant puis se détendit en la laissant faire, soufflant un « Merci », avant de s’excuser et se mit à lui sourire alors qu’elle pensait qu’il s’excusait pour ça « Je n’ai pas pris de taxi. Il n’y en a pas un seul qui a voulu s’arrêter. Ce que je comprends. Je suis un black qui, de surcroît, s’est fait casser la gueule ». Déjà que le fait d’être afro-américain ne l’aidait pas vraiment le soir à trouver un taxi, mais avec le visage tuméfié, il y avait encore moins de chances de trouver un chauffeur qui veuille bien de lui « Et non, je m’excusais de ne pas t’avoir écouté et d’avoir gâché notre soirée… » puis l’observa. Son corps lui faisait mal, mais la présence de Judy à ses côtés, à prendre soin de lui ainsi, atténuer miraculeusement la douleur. Il sourit avec tendresse et lui saisit la main avec laquelle elle désinfectait ses plaies, puis se pencha pour l’embrasser « Je ne t’ai pas dit « Bonsoir » et encore moins « Tu m’as manqué aujourd’hui » et « Comment s’est passée ta journée ? » ». Il l’embrassa une nouvelle fois « Un baiser au désinfectant. Un délice » et se mit à rire avant de grimacer. Il baissa son regard sur son t-shirt qu’il souleva pour laissait apparaître quelques débuts d’ecchymose « Je sens que je vais passer une nuit agréable… » et encore, comme si ce n’était que cette nuit. Il posa sa main sur la jambe de Judy « Je suis content que tu n’ait pas été avec moi ce soir au moment des faits. Je ne me le serais jamais pardonné s’il t’était arrivé quelque chose par ma faute » et tourna la tête vers la cuisine « Qu’est-ce que tu as préparé ? ».


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Sam 22 Oct - 14:45

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Voir apparaitre Caleb dans un tel état sur le pas de sa porte, avait été un choc. Elle s’était attendue à le voir arriver à bout de souffle parce qu’il était en retard et qu’il avait grimpé les cinq étages le plus rapidement possible. Au lieu de ça, il avait la lèvre et l’arcade en sang et semblait dans un piteuse état. « -comme ça ? Gratuitement ? » demanda Judy en l’aidant à rentrer chez elle pour le conduire jusqu’au canapé. « -n’importe quoi ! Tu aurais dû m’appeler ! » répliqua la jolie rousse. « -en bas de chez toi ? » et il était venu ici quand même ? C’était du délire ! Du grand n’importe quoi.

Elle s’éclipsa le temps d’aller chercher de quoi le soigner, et écouta ses explications une fois revenu. Elle plissa les yeux pour le fixer quelques instants du regard. Bon d’accord, il avait raison, elle aurai pu lui faire un discours et lui dire qu’elle l’avait prévenu, limite que c’était bien fait pour lui. Mais elle avait un minimum de tact, ça n’était pas le moment de lui faire un sermon. « -raison de plus pour te dire que c’était tout de même plus simple de me passer un coup de fil ! Et si tu avais tourné de l’œil au milieu de la rue ? Comment j’aurai su ?! » elle était un poil en colère sur la décision qu’il avait prise. C’était presque de l’insouciance. Tout ça pour éviter qu’elle ne s’inquiète ! « -hé non… tu n’as rien gâché du tout. » pour le reste elle préféra se taire.

Un regard pour sa main qu’il venait de saisir : « -je t’ai fait mal ? Pardon… » grimaça Judy avant de sentir les lèvres de Caleb sur les siennes et d’enfin lui sourire avec douceur. « -c’est pas grave… » comment lui en vouloir ?! Une nouvelle grimace en voyant son torse. « -tu as vu qui s’était ? Tu le connais ? Il a donné le nom de sa femme ? » puis elle changea de compresse « -ça va aller… je suis là. J’ai de la pommade qui devrait éviter que tu es trop d’hématomes. » elle prit le tube et commença à en mettre sur le torse de Caleb en caressant sa peau avec le plus de douceur possible. « -je lui aurai fait sa fête oui ! » lança Judy en souriant, pommadant toujours le torse de Caleb. « -j’ai fais une préparation pour des tacos. » mais en soit là tout de suite ça n’avait pas beaucoup d’importance. Elle le couva du regard quelques instants et dit : « -toi aussi tu m’as manqué… » avant de l’embrasser avec le plus de douceur possible. « -et pour ce qui est de ma journée… » elle soupira en visant le bouchon de la crème. « -je me suis pris le tête avec une gamine. L’art ne sert à rien, aucun intérêt de suivre mes cours… » elle se leva et ajouta : « -j’ai envie de changer de lycée. Je ne m’en suis pas occupé cet été, mais je regrette. Je me sentais plus utile à donner des cours de danse cette été aux jeunes du quartier que dans mon école de fille à papa plein de fric. » oui vraiment ça tournait de plus en plus dans sa tête. « -tu veux un peu de glace pour ta lèvre ? »

Manhattan Redlish
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Sam 22 Oct - 15:23

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Caleb aurait préféré que la soirée se déroule autrement qu’en se faisant agresser par un mari trompé par une femme un peu trop volage. Il était plus simple de s’en prendre à l’homme qui avait couché avec plutôt qu’à la femme qui avait accepté l’invitation sans le moindre état d’âme. Après tout un divorce est plus coûteux que de frapper l’amant de son épouse. Cela n’avait pas empêché Caleb de marcher jusqu’à l’appartement de Judy et de gravir ensuite les cinq étages les séparant. Un signe de tête pour répondre à sa question « Pas vraiment, non ». Il n’allait pas dire qu’il était innocent parce que ce n’était pas le cas. Un regard pour la jolie rousse « Le principal, c’est que je sois ici » et hocha à nouveau la tête « Oui. Une recherche Google et on me trouve facilement ». Lui qui avait pensé qu’avoir son bureau dans son appartement était un avantage. Il commençait à changer d’avis soudainement. Un bref regard pour la jeune femme qui s’éclipsa momentanément afin de revenir avec le nécessaire pour panser ses plaies. Il lui demanda d’éviter les leçons de morale, estimant que la punition avait été assez conséquente à ses yeux. Ce qui n’empêcha pas Judy de le sermonner concernant son inconscience d’être venue jusqu’à chez elle à pieds « Tu l’aurais appris quand on m’aurait admis à l’hôpital. Qu’est-ce que j’en sais moi ?! » et remarqua qu’il s’était soudainement agacé, plus par mauvaise foi qu’autre chose. Caleb avait conscience que si les rôles avaient été inversés, il aurait tenu le même discours. Il ferma les yeux avec force et poussa un soupir avant de rouvrir les paupières « Je suis désolé Judy… Je n’ai pas pensé à tout ça… Je te l’ai dit, j’ai encore beaucoup à apprendre de la vie à deux ». Il s’excusa de nouveau et compris à son demi-silence qu’elle se retenait de le sermonner concernant son passif avec les femmes mariées. Il sourit simplement pour seule réponse, puis lui saisit la main « Non » rétorqua-t-il avec un sourire avant de l’embrasser et de lui poser toute une série de question. Il était parvenu à la faire sourire.

Il leva ensuite son t-shirt pour constater l’étendue des dégâts sur son torse et grimaça en voyant les hématomes se former peu à peu, puis leva les yeux sur Judy « Eh ! » et posa sa main sur sa joue « Je l’ai mérité. Je ne vais pas aller porter plainte. Il m’a cassé la gueule, j’ai eu ce que je méritais. L’histoire se termine là. Je vais bien… enfin plus ou moins » et retira sa main dans une caresse « Qu’est-ce que je ferais sans toi ?! » demanda-t-il tout en la couvant du regard avec tendresse alors que la jeune femme prenait soin de lui avec tant de douceur. Il eut un mouvement de recul en sentant la main de Judy sur ses ecchymoses, puis se détendit au contact de ses caresses. Il remercia le Ciel de ne pas avoir eu Judy à ses côtés, et se mit à rire en l’entendant répliquer « Tu aurais défendu ton homme ? » et ajouta « Je trouve ça très mignon. Mon égo masculin un peu moins, mais c’est trop gnon ». Il tourna ensuite la tête vers la cuisine en changeant radicalement de conversation, puis reporta son attention sur Judy « Ça sent bon ». Un sourire en voyant son regard. Il aimait lorsqu’elle le regardait ainsi et lui rendit son baiser avant de la laisser répondre à ses questions successives. Judy ne s’épanouissait pas dans son travail au quotidien. Il l’écouta avec attention tout en rebaissant son t-shirt « Oui, je veux bien » et la remercia quand elle lui tendit la glace qu’il déposa sur sa lèvre « Viens là » en lui demandant de s’asseoir et lui prit les jambes, non sans grimacer, et les posa sur les siennes « Pourquoi tu ne changes pas de travail ? Tyler est éducateur, il doit bien connaître des directeurs d’établissements scolaires pour t’y faire entrer. On pourrait faire un dîner tous les quatre et tu pourrais lui en parler ». Caleb glissa sa main sous son pantalon pour caresser la peau de la jolie rousse « Peu importe ce que tu souhaites faire, je t’encouragerais. Tout ce qui m’importe, c’est que tu te sentes épanouie » et précisa « Pourquoi ne pas monter une sorte d’école pour les jeunes défavorisés et obtenir un financement de la part de la mairie de Seattle ? Tu serais sûrement payée au lance-pierre, mais au moins, tu serais dans ton élément ».


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Sam 22 Oct - 18:49

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
"Il n'y a qu'une personne qui me donne l'impression d'avoir des ailes et de planer, et c'est toi." - Ft Charly Tumblr_inline_per47nizmr1t8bm8b_250
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« -oui je sais mais tout de même, avoue que c’était inconscient de ta part. »
renchérit Judy qui voyait bien que Caleb ne parvenait pas vraiment à mesure l’impact de son comportement après l’agression. Elle suspendis son geste en faisant mine de reprendre du produit lorsqu’il s’emporta. La jolie rousse prit sur elle, se pinçant les lèvres pour éviter de répliquer sur le même ton. « -c’est vrai que là pour éviter que je m’inquiète ça aurait été parfait. Fallait il encore que ça soit moi que l’on contacte. » elle n'avait pas la moindre idée de la place ou la désignation qu’elle avait dans son téléphone. Techniquement ils n’avaient pas réfléchit à tout ça. Les histoires de personnes à contacter en cas d’urgence. Sans compter, qu’ils n’avaient rien dit à personne peur eux deux. Mise à part Franky et Tyler. Leurs famille, ne savait pas. Alors du temps que Trish pense à la contacter pour lui dire… Enfin bref… elle attendait qu’il en parle lui, qu’il soit prêt pour ça. « -je sais… » souffla la jeune femme en baissant les yeux. Un rapide regard avant de revenir poser la compresse sur l’arcade de Caleb. Il parvint à la faire sourire un peu plus ensuite.

« -ça t’étonne ? Si c’était arrivé en ma présence je ne serais pas restée là à le regarder te casser la figure. Je ne dis pas que je l’aurai frappé, parce que je n’aurai pas fait le poids mais je me serais sans doute interposé oui. » ça semblait étonner Caleb. Elle leva les yeux au ciel face à sa réponse. Le diner allait attendre un peu, juste le temps qu’elle termine de le soigner. Judy lui rapporta de la glace tout en évoquant son travail qui ne lui convenait plus. Une fois installer sur lui, elle glissa sa main dans les cheveux de Caleb, tout en lui répondant : « -je n’ai pas envie de changer de travail, mais d’établissement. J’aimerais avoir des élèves plus motivé, qui ait envie de s’en sortir. Pas des gosses qui comptent sur le porte feuille de papa pour la suite de leur vie. » elle était certaine qu’il comprenait parfaitement de quoi elle parlait. Un léger haussement d’épaules : « -c’est une idée oui… j’ai tellement été occupé cet été entre les cours de danses, l’asso du quartier, nous… je n’ai pas pris le temps de mettre à jour mon cv encore moins de réfléchir où j’aimerais aller… » oui, clairement elle ne s’en était pas occupé et maintenant que l’année avait repris, elle en payait les frais. « -et puis y’a le concours aussi. J’ai l’impression d’être un peu coincé, tu sais comme si y’avait plusieurs chemin et que je ne sais pas lequel choisir. » dieu que c’était appréciable de pouvoir parler de ça avec quelqu’un qui l’écoutait vraiment ! « - oh non ! Je n’ai pas les épaules pour ça. » mais trouver une autre place de prof ailleurs, dans un autre lycée où elle se sentirait utile, ça serait déjà mieux. « -tu as faim ? Je vais faire réchauffer. » elle se leva avec douceur pour ne pas lui faire, et l’embrassa avant de rejoindre la cuisine en soufflant : « -merci d’être là… »

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Sam 22 Oct - 20:15

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Pourquoi avait-il la soudaine impression qu’ils allaient avoir leur première dispute de couple, et ce, alors qu’il venait de se faire agresser une heure auparavant ?! Et tout cela parce que le beau brun n’avait pas souhaité l’inquiéter en l’appelant pour qu’elle vienne le récupérer en bas de chez lui. Pour Judy, cela avait été inconscient de sa part, et il le savait, mais il avait quelques difficultés à l’avouer à voix haute… « Je ne me suis pas pris une balle non plus » répliqua-t-il avec mauvaise foi et poursuivit ainsi en haussant le ton, ce que ne fit pas Judy pour éviter, sûrement, de ne pas envenimer la situation. Caleb resta soudainement interdit en entendant la réponse de la jolie rousse. Que ça soit elle que l’on contacte… Il n’avait pas pensé à cela. Sa famille ne savait rien de sa relation avec Judy, et quant à ses amis, ils ignoraient qui elle était. Dans son répertoire, elle n’avait aucun surnom pour la désigner, pas même un emoji avec un cœur à côté de son prénom. En fait, Judy était une inconnue aux yeux de son entourage et personne n’aurait pensé à l’appeler elle si jamais on l’avait transporté à l’hôpital. Silencieux depuis quelques secondes, Caleb finit par s’excuser en se rendant compte des risques inconsidérés qu’il avait pris, et ce, dans l’unique but de ne pas l’inquiéter. Mais s’il avait été transporté à l’hôpital, l’inquiétude aurait été bien plus grande pour la jeune femme que de le voir amoché en bas de chez lui… Il la laissa reposer la compresse sur sa tempe et décida de trouver les mots pour la faire sourire. Le beau brun ne voulait pas voir cette soirée s’obscurcir davantage.

« Eh bien personne ne s’est jamais interposée pour me protéger. Enfin, j’évite souvent le conflit physique aussi », sauf lorsqu’il avait frappé l’ex-petit-ami de sa sœur jumelle une vingtaine d’années auparavant. Depuis ce jour, Caleb avait toujours fait en sorte d’éviter le moindre conflit physique. « Mais je préfère l’idée que si ça se reproduit, tu ne seras pas présente. Je n’ai pas envie qu’il t’arrive quoi que ce soit », enfin il espérait que ce genre de surprise ne se reproduise plus jamais, mais au vu de ses conquêtes passées, il avait l’amer sensation que ça pouvait très bien se réitérer à l’avenir. En attendant, il était avec Judy et c’était tout ce qui lui importait. Une poche de glace contre sa lèvre dans une main, et l’autre caressant sa peau, les jambes de Judy sur les siennes et cette dernière qui caressait ses cheveux. C’étaient ce genre de moments simples qu’il aimait passer avec elle. Il écouta avec attention ce qu’elle lui confiait et acquiesça « Tu aimerais avoir un vrai rôle de professeur avec des élèves qui en veulent. C’est légitime » et puis pour avoir été l’un de ces enfants défavorisés, il ne comprenait que trop bien le ressenti de Judy. Il lui proposa donc d’en parler à Tyler qui pourrait l’aider dans son entreprise. Il se mit à sourire, se penchant légèrement pour jeter la poche de glace sur la table de basse et répondit à la jeune femme tout en reposant son dos contre le dossier du canapé « Je te propose qu’on en parle à Tyler juste pour savoir s’il a des contacts, et on fera passer ta candidature lorsque tu as la réponse du concours. Si c’est négatif, tu changeras d’établissement. Si c’est positif, tu y réfléchiras au moment venu » et lui sourit avec douceur « Peu importe ton choix, je serais là pour t’encourager et t’aider ». S’ils devaient être séparés durant une année, alors il ferait escale de temps à autre dans les pays où elle serait. Si elle souhaitait changer d’établissement pour s’occuper des gamins des quartiers défavorisés de Seattle, alors il l’aiderait également. Il lui proposa également une alternative et se mit à rire doucement « D’accord ! C’était une simple idée ». Il acquiesça à la question qui suivit « Oui, ça commence. Tu veux de l’aide ? » et lui rendit son baiser et lui sourit avec tendresse « Toi aussi… » et se leva, non sans difficulté, pour la rejoindre dans la cuisine et l’aider « Je suis encore désolé de ne pas t’avoir appelé tout à l’heure et.. » il hésita un instant « Est-ce que tu as envie qu’on en parle à nos familles ? », avant de se saisir de son portable « Au cas où ta réponse serait négative, je t’ai indiqué comme à contacter en cas d’urgence sur mon portable » et lui montra l’écran de ce dernier : Judy "Il n'y a qu'une personne qui me donne l'impression d'avoir des ailes et de planer, et c'est toi." - Ft Charly 2764 "Il n'y a qu'une personne qui me donne l'impression d'avoir des ailes et de planer, et c'est toi." - Ft Charly 1f691 et ajouta « Comme ça, s’il m’arrive quoi que ce soit, alors tu seras la première avertie. Enfin s'ils parviennent à comprendre ce que ça signifie ».


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Sam 22 Oct - 21:14

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
"Il n'y a qu'une personne qui me donne l'impression d'avoir des ailes et de planer, et c'est toi." - Ft Charly Tumblr_inline_per47nizmr1t8bm8b_250
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« -j’en suis consciente mais tu t’es quand même fait agressé ! » répliqua Judy avant de prendre le temps de calmer le ton qu’elle employait pour lui répondre. Elle n’avait pas envie qu’ils se disputent maintenant. C’était la peur qui parlait, qui s’exprimait de la mauvaise façon. Se prendre là tête ne servait à rien et ne changerait rien non plus. Sauf les emmener à passer une mauvaise soirée. Ça n’était pas le but. Caleb avait fait l’effort de venir jusqu’ici alors qu’il aurait pu rentrer chez lui. Elle était heureuse de le voir malgré tout.

Avec un sourire tendre, elle lui fit comprendre que si elle avait été présente, et bien elle serait intervenu. Ce qui semblait logique non ?! « -ce qui est une bonne solution. » la violence physique n’était pas la solution. Peut être que cet homme se sentait soulagé. Maintenant, Judy partait du principe qu’il devait se remettre en question afin de savoir pourquoi sa femme en était arrivé à aller coucher avec un parfait inconnu. Elle était autant fautive que Caleb. Judy changea de sujet pour parler de sa journée et de son envie de changer de lycée pour exercer. Elle se sentait presque inutile et c’était frustrant. Surtout après avoir passé deux mois avec des gamins motivés et pour qui l’art et la danse avaient vraiment un sens. Parvenir à trouver des financements pour que les deux filles les plus douées du groupe puissent intégrer une école de danse avait été une superbe victoire pour la belle rousse. Aujourd’hui, c’était difficile de retourner à son quotidien de prof.

La réponse du casting trainait à arriver, et cela bloquait ses idées. Plus le temps passait et plus elle avait presque peur d’avoir réussi. Partir une année loin de Caleb, loin de ses parents… La décision allait vraiment être difficile à prendre. Parfois elle espérait avoir échoué. Pour éviter de devoir choisir justement. « -je sais… et je t’en remercie. » il avait toujours été là pour ça, pour la motiver, l’aider, mais aussi la comprendre et le soutenir. C’était tellement agréable. « -je n’ai pas envie de prendre plus de responsabilité. Seulement de me sentir plus utile. Et puis je n’imagine même pas les obstacles à franchir pour me faire accepter en tant que directrice blanche dans des quartiers pauvres. Tu parlais des chauffeurs de taxis tout à l’heure, mais il y a des situations similaire avec les rôles inversés. » elle l’avait vécu les premiers temps durant les ateliers de l’été. Ça l’avait aidé, maintenant elle se sentait plus à l’aise, plus légitime, plus à sa place aussi. Mais ça n’en restait pas moins compliqué de se faire accepter dans ces communautés lorsqu’on était blanche. « -non, reposes toi ça va. » avait elle répondu en se dirigeant vers la cuisine.

« -je n’utilise pas de farine, tu pourrais avoir un peu confiance sur le diner non ?! »
le taquina Judy en le voyant arriver vers elle. « -j’ai eu peur c’est tout. » répondit la jeune femme en fixant la préparation dans le casserole qu’elle remuait doucement. Mais elle tourna la tête avec lenteur pour fixer Caleb du regard après sa question. Un regard pour son téléphone, un sourire tendre et un baiser doux pour le remercier. « -ça fait un mois et il n’y a que Franky qui est au courant… je ne veux pas te brusquer si tu n’es pas prêt. Mais oui, j’aimerais pouvoir te présenter à mes parents. Un peu plus officialiser les choses. Et puis pouvoir leur justifier mon sourire lorsque tu envoies un sms ou encore ma joie de vivre retrouvé. Ça intrigue ma mère. Et puis… je pense que ça lui ferait du bien de savoir que je vais bien et que j’ai rencontré quelqu’un qui m’aime… » enfin c’était peut être un grand mot, elle le réalisa et ajouta : « -enfin tu vois ce que je veux dire. » elle remua de nouveau la préparation avant de prendre deux assiettes et de déposer le tout sur la table. « -elle a des absences parfois… ça commence à m’inquiéter. Le médecin dit que ça vient de son traitement mais… » elle grimaça. « -je sais pas… je n’aime pas ça… » elle tenait beaucoup, beaucoup à sa mère et elle avait comme un mauvais présentiment.

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Sam 22 Oct - 21:40

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Après l’agression qu’il avait subi et la dispute qu’ils avaient évité de peu, Caleb souhaitait revenir à une conversation plus posée afin de faire de poursuivre cette soirée sur une note plus sereine que comme elle avait commencé. Ils en vinrent donc à parler de l’avenir professionnel de Judy qui ne répondait plus aux attentes de cette dernière. Elle voulait exercer auprès d’adolescents inspirés et motivés, revenir à ces échanges qu’elle avait eu avec les jeunes dont elle s’était occupée durant tout l’été. Caleb comprenait et l’encourageait à changer de voie si elle en sentait l’envie. Ce n’était pas lui qui allait être un frein à son épanouissement professionnel. Elle l’en remercie, ce qui le fit sourire « Tu n’as pas à me dire merci. On est une équipe ». En tout cas, c’était ainsi qu’il avait appris à voir leur relation. Comme Judy le lui avait fait comprendre, son propre bonheur ne passait pas après celui de la jolie rousse et inversement. Ils avançaient ensemble. Quand la jeune femme évoqua le racisme que pouvait subir les blancs dans certains quartiers, il acquiesça « Je sais. Mon père est blanc. Mais je pourrais t’accompagner à plusieurs reprises pour leur montrer que tu es très proche de la communauté afro-américaine » répliqua-t-il avec un sourire taquin et reprit avec plus de sérieux « J’ai conscience que ce n’est pas simple en tant que blanche issue d’une famille modeste voire aisée, de se faire accepter dans nos quartiers. Mais je sais aussi que tu as envie d’aider ces gamins, alors sache que je suis là si besoin ». En tant qu’enfant issu de la mixité, le beau brun avait toujours eu des difficultés à comprendre ce racisme ambiant qui sévissait dans le pays. Ce n’était qu’une couleur de peau après tout. Rien de plus. C’était l’unique distinction qu’ils avaient les uns et les autres, et pourtant, ça engendrait tellement de violence et d’insécurité… Mais ce n’était pas le débat de ce soir.

Judy avait beau lui dire qu’elle s’occupait du dîner, il ne put rester en place davantage de temps et vint l’aider, se mettant à sourire avec amusement en l’entendant évoquer son amour pour la farine « Tu as passé ta soirée derrière les fourneaux. Je peux au moins t’aider à mettre la table » et s’excusa à nouveau pour son manque de compréhension au sujet de son agression « Je suis désolé de t’avoir fait peur » souffla-t-il en venant embrasser sa tempe chaude avant de se saisir de son portable qu’il lui tendit pour lui montrer qu’elle était passée en contact d’urgence. Enfin, si les services hospitaliers comprenaient le sens de ces émojis. Il lui rendit son baiser et continua de rassembler le nécessaire pour mettre la table, avant de s’arrêter pour observer la jeune femme. Appuyé contre le comptoir, il la couva du regard alors qu’il prit conscience de l’importance qu’il avait pour elle, et davantage lorsqu’elle prononça le dernier mot. Un sourire en coin quand elle se reprit, comme par crainte de sa réaction, peut-être « Qui t’aime, oui » répliqua-t-il avec son petit sourire en coin, les bras croisés sur son torse et se détacha de l’établi tout en prenant les verres pour les poser sur la table, à pas lent, son corps étant douloureux à chaque mouvement. Caleb saisit la main de Judy et l’attira à lui pour la serrer dans ses bras « Eh… Viens-là » et la blottit tout contre lui, se moquant de la douleur en cet instant. Judy avait besoin de réconfort. Il se recula légèrement, ses mains entourant son visage « Pourquoi ne m’en as-tu pas parlé avant ? » et ajouta « Tu pourrais la faire rencontrer un autre médecin et demander à pousser les examens pour être certaine qu’ils ont tout vu » et caressa la peau claire de Judy de ses pouces « C’est d’accord pour rencontrer tes parents… Je veux le faire ». Ainsi, ça serait l’occasion d’être tous ensemble et que la jeune femme n’ait plus besoin de le cacher davantage à sa mère dont elle semblait si proche. Il la serra de nouveau dans ses bras en embrassant son cou « J’ai les épaules pour que tu puisses te reposer dessus Judy de temps en temps. N’ait pas peur de le faire », puis tira la chaise pour qu’elle y prenne place et en fit de même à ses côtés, goûtant la préparation de la maîtresse de maison « Mon dieu, c’est excellent ! Où as-tu appris à faire ça ? » en reprenant une bouchée par gourmandise, puis reprit avec sérieux « Que penses ton père de tout ça ? ».


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Dim 23 Oct - 10:26

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Une équipe… Judy avait toujours un peu de mal à voir le couple de cette façon. Simplement parce que de son point de vue Caleb lui apportait bien plus qu’elle ne pouvait le faire pour lui. Elle savait qu’il n’était pas d’accord avec ça. Alors elle lui sourit avec douceur avant de lui expliquer qu’elle savait d’avance les difficultés qu’elle pouvait rentrer. « -c’est gentil… mais tu peux pas être présent à chaque instants pour me tenir la main ou me pousser en avant. Il faut déjà que je mets à jour mon cv… ensuite… on verra… » comme il venait de le dire. Chaque chose en son temps. Elle allait encore devoir subir son quotidien quelques temps. Mais les choses allaient changer, elle en avait envie. Elle le voulait vraiment.

Elle insista pour qu’il se repose, mais il n’en fit qu’à sa tête, comme bien souvent. « -oh oui, au moins trois heures ! Je suis épuisée c’était tellement compliqué à cuisiner ! » s’amusa Judy en en rajoutant. « -ça va… repose toi… » insista la jeune femme avec tendresse. Lorsqu’il s’excusa, elle prit consciente qu’elle s’était emportée à cause de la peur, et qu’elle s’était donc mal exprimée. « -je sais… » souffla-t-elle. Elle était bien consciente qu’il n’avait pas planifier tout ça. La conversation monta d’un cran dans le sérieux. Judy décida de se montrer sincère, oui, elle avait envie d’officialiser les choses. Elle se sentait bien avec lui, n’avait pas de doute sur la solidité de ce qui les unissait même si parfois elle avait peur de mettre des mots sur la réalité. Comme à l’instant. Elle avait toujours un peu peur de le voir partir en courant… Un sourire doux lorsqu’il confirma, avant de poser les assiettes sur la table et de parler de la santé de sa mère.

Soudainement elle se sentait bien triste et se réfugia volontiers dans les bras de Caleb. « -je sais pas… je me suis dis que c’était pas ton problème… que tu avais bien d’autres choses à penser. Depuis l’article du est débordé de client… » un léger sourire avant de l’écouter. Elle baissa les yeux en souriant presque amusée : « -tu ne connais pas ma mère… » pas encore non. « -pour le moment, elle n’a pas envie d’imaginer qu’il y a un souci. Elle fait comme si c’était à cause de la fatigue.» un léger haussement d’épaules, oui elle se sentait un peu impuissante et démunie et ça l’agaçait. « -c’est vrai ? Je t’ai pas raconter ça pour te faire changer d’avis. » précisa la jolie rousse. Elle ne voulait surtout pas qu’il se sente obligé ou piégé. Ça n’était pas le but de sa confidence. Judy prit place à table et servit les assiettes. Un sourire un peu plus joyeux s’afficha sur le visage de la jolie rousse : « -quand j’étais en étude. Une de mes colocataires était mexicaine. Je lui avais demandé de m’apprendre. Elle soupira ensuite : « -je crois qu’il a peur de voir la vérité en face. Voir la personne qu’on aime le plus au monde diminuer, oublier des choses importantes ou précieuses de leur histoires… ça doit être compliqué pour lui. Je peux le comprendre mais je lui ai déjà dis qu’attendre n’allait pas arranger les choses. » sauf qu’ils étaient têtus l’un comme l’autre et pour leur faire entendre raison c’était compliqué. « -enfin… je te fais confiance pour ne pas en parler quand tu les verras. S’il te plais… je préfère de loin que ma mère te montre son atelier et sa peinture plutôt que de parler du probable maladie qui va venir tout bouleverser. »

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