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LE TEMPS D'UN RP

Je veux le faire pour toi.

Patate Douce
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Patate Douce
Mer 30 Déc - 23:48
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Sullyvan
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J'ai 38 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis à la tête d'un empire Com' et tueur à gages et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis à mon puppy et les courbes feminines et je le vis plutôt bien.

Tu veux apprendre à me connaître ? Viens donc me chatouiller et tu retiendras mon nom.

Tom Hardy by idk
Je ne savais pas quoi dire. Visiblement, on s’est quitté sur un quiproquo qui a entrainé les réactions. Je lui poserais davantage de questions plus tard. On est à présent sur la même longueur d’ondes et c’était déjà un bon début. Parce que j’allais devoir lui dire deux choses qu’il n’allait pas franchement apprécier. Il se rendort et j’embrasse le haut de sa tête et le pose sur l’oreiller quand je suis certain qu’il dort profondément.  

J’en profite pour quitter ma place pour m’étirer et aller boire un mauvais café. Je soupire longuement devant la machine. Puis une infirmière m’arête dans mes pensées afin de signer les factures ainsi que les devis. De ma poche et non celles de l’entreprise, c’est moi qui l’aie dans cette merde.  

J’en profite pour appeler ma secrétaire pour lui donner des nouvelles de Puppy. Elle est soulagée et m’envoie quelques documents à signer en me faisant un topo pour chaque. Je devais quand même assurer mon job, même à distance.  

J’appelle ensuite les Passeurs, et mon bras droit pour lui préparer l’officialisation et la déclaration. De préparer les papiers et malheureusement, la soirée qui va avec. Je soupire d’avance, déjà épuisé par ce qui va venir.  

Une infirmière revient me chercher, m’expliquant que Louis se remet à paniquer et qu’ils sont prêts à le remettre sous sédatifs, ce que je refuse encore une fois. Je termine mon café dégueulasse, puis fait quand même un détour pour lui offrir un truc dans une boutique et je me dépêche de revenir dans sa chambre.  

J’entre avec une grosse peluche, d’un nounours brun et je lui fais un gros sourire pour qu’il puisse se calmer. Je pose le cadeau sur une autre chaise et je viens caresser sa tête avant d’embrasser sa joue. Je m’assoie sur le fauteuil pour être au plus proche de lui.  

- Je suis là, je ne te quitterais jamais d’accord. Ce qui va se passer, ce que tu vas rester encore deux – trois jours afin de refaire ta mâchoire et effectuer le suivi chirurgical. Pour on va aller dans une maison que j’ai loué pour ta convalescence et faire tes soins. Ensuite, j’aimerais te parler de … L’autre emploi et de ta position.  Le chirurgien-dentiste va passer dans l’après-midi et demain, tu auras un nouveau smile. Ça va aller ? Tu as besoin de quelque chose ?      

 




Lojzo
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Lojzo
Mer 6 Jan - 22:31
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Louis Dumas
J'ai 28 ans et je me trouve dans un hopital, des USA. Dans la vie, je suis sans emploi puisque je viens de démissioner. Sinon, je suis fou amoureux.

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Olivier Dion (c) eilyam
Il est là. Il est là avec cette énorme peluche ridicule que j’aime déjà de tout mon cœur. Il est là et je me sens entier. Il est là et je respire enfin plus calmement. Je souris comme un benêt, mais je suis heureux. Il est vraiment venu, il ne m’a pas abandonné. Mieux, il ne m’a jamais vraiment abandonné. Mon cœur qui brûlait bat à nouveau à la bonne vitesse. Je suis soulagé, infiniment soulagé.

Je prends la peluche et la serre contre mon cœur, mais elle est si grosse que je ne vois plus Sullyvan. Je la pousse un peu et me demande où je vais la mettre. Soudain, mon regard se perd dans le vague et je me demande où je vais vivre. Dans le même appartement ? Chez Sullyvan ? Et le boulot ? Je vais revenir après avoir déposé ma démission ? Je n’avais absolument pas songé à tout ça. Et les bips du moniteur qui sonde mon cœur s’agite, preuve que je ne suis pas prêt encore pour toutes ces questions.

Puis il pose sa main sur mon crâne, ses lèvres contre ma joue et j’oublie tout. Il est là, un point c’est tout.

Il me parle, sa voix est envoutante, calme, délicate, pure. Je manque presque de me concentrer sur les mots, tant je voudrais juste entendre sa voix pendant des heures. Durant un instant, je me demande si je ne suis pas shooté aux médicaments, puis je m’en fiche. Si c’est pour être dans cet état proche de l’euphorie parce qu’Il est là, alors ça me va.

« Oui. Non, besoin de rien. »

Je soupire. J’ai peur. L’autre emploi, celui qu’il ne veut pas mentionner devant moi, pourquoi est-ce si important qu’il en parle ici, dans l’hôpital ? Je fronce les sourcils, mais je sais que je ne tirerai rien de lui tant qu’il aura décidé de ne pas m’en parler.

« Retourne bosser, je ne bouge pas alors. »

Sommes-nous loin de New York ? Est-ce que je peux le forcer à rester à côté de moi ou n’est-ce pas raisonnable ? J’ai un besoin vital de le sentir près de moi, de sentir son odeur, de toucher ses mains, de le voir, mais je crois que lui, il a encore une vie professionnelle à avoir.

Je montre la peluche. « J’suis un grand garçon, elle veillera sur moi, file bosser, que je ne culpabilise pas trop. » Je ne l’ai pas regardé dans les yeux un seul instant, j’avais trop peur de me dévoiler sinon. Qu’il comprenne combien je vais souffrir de son absence.


***


Le chirurgien est passé. Il m’a beaucoup parlé, il m’a expliqué tout ce qu’il pouvait faire et ce qu’il ferait. C’était long et je ne pensais qu’au résultat et à ce que je pourrais faire de ces nouvelles dents. Aurais-je la même sensation qu’avant ? Les dents ne sont pas tout à fait reliées au système nerveux ? Putain, je me pose des questions si nulles.

Puis j’ai été endormi pour l’opération. Je n’en garde donc aucun souvenir. Les heures qui ont suivies furent longues, j’étais stone, abrutit par les médicaments dans la salle de réveil. J’avais l’impression de ne faire que me réveiller ; ni vraiment endormi, ni vraiment éveillé.

Et puis me voilà de retour dans ma chambre, cette chambre austère, vide, blanche. Enfin, pas si vide, il y a une énorme peluche qui me fixe de son sourire dérangeant. Je lui souris en retour, réchauffant mon cœur de sa future présence. Et, pour la première fois, je me lève seul. Je vais directement dans la salle de bain, pour voir mon état. Jusque-là, on m’a refusé les miroirs et je n’ai pas été assez idiot pour les réclamer, mais j’ai besoin de savoir.

Devant la glace, j’ai un sursaut d’étonnement. Je me reconnais sans me reconnaître. J’ai des tâches jaunâtres un peu partout sur le visage et mon œil n’a pas fini de dégonfler. Mon nez me semble un peu tordu, mais ça me paraît minime. Et, à côté de cette saleté, j’ai une bouche éclatante. Des dents si droites et si blanche, qu’elles rendraient jaloux les acteurs de publicités pour dentifrice. Elle me paraît déplacée sur ce visage cabossé. Je me mords la lèvre et reconnait ce petit geste courant. Je tente de sourire, mais ça me paraît faut.

« A quelle heure arrives-tu ? » soupirai-je à voix haute, tellement j’ai hâte de m’échapper d’ici à ses côtés.
Patate Douce
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Jeu 7 Jan - 18:47
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Sullyvan
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J'ai 38 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis à la tête d'un empire Com' et tueur à gages et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis à mon puppy et les courbes feminines et je le vis plutôt bien.

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- Maintenant, si cela ne te dérange pas.  

Je fais irruption dans la salle de bain, l’observant se dévisager et remarquant ses nouvelles dents. Je pose ma tête sur le chambranle de la porte, souriant doucement. Ce qui est assez rare ces derniers temps. Il semble moins souffrant mais la culpabilité demeure présente, étant le responsable de son état.  

- Je n’aimerais pas que tu me choppes la peau du cul avec tes dents, tu laisserais de sales marques.  

Je tente de l’humour, espérant parsemer une once de joie dans son malheur. Est-ce que faire en sorte de rattraper mes erreurs – ce qui est impossible – pourra alléger mon fardeau ? On retourne dans la chambre et je sors un sac pour commencer à ranger le peu d’affaires qu’il a et lui donner des fringues que j’ai pris dans ses cartons.  

- On reste quelques jours dans la région, comme je t’ai dit, après, on rentre à NY mais tu auras trois semaines de repos avant de reprendre le travail à domicile. Comme ta demande de démission a été refusée, tu restes dans l’effectif.  

Je lui explique comment vont se dérouler les prochaines semaines, évitant scrupuleusement, tout ce qui va se rajouter dans son agenda également. Tout le côté moins fancy, si on peut dire. Le chirurgien et des infirmier.e.s repassent une dernière fois pour nous donner les ordonnances et les recommandations soit du repos.  

- Es-tu prêt ? Prends ton nouveau pote.

Je pointe son nounours. Je regarde autour de nous, signant les frais médicaux en même temps, attrapant les médicaments aussi. La valise prête, l’essentiel récupéré, on quitte l’hôpital. Je l’aide à monter dans la voiture après m’être délesté du superflu, bon, je suis peut-être dans l’abus à le materner ainsi.  

On roule une vingtaine de minutes, accompagné de la radio et des bruits environnants. Je ne suis toujours pas loquace et je n’avais pas grand-chose à raconter. Sachant que j’ai dû repousser le Noel du boulot pour qu’il puisse y assister.  

On arrive au niveau d’une maison, loin de ressembler à mon havre, que j’ai longuement réfléchi pour ne pas être énergivore mais cette location, c’est l’opposant. Heureusement, c’est à très court terme. Je sors toutes nos affaires et ouvre la maison avec une carte à puces.  

- Bienvenue chez nous, pour les prochains jours. J’ai pris le temps de remplir le frigo et d’acheter des sucreries, je ne sais pas trop ce que tu aimes.

Oui, j’ai tout fait pour personnaliser la baraque avec des petits objets à lui, parce que je dis les prochains jours mais en vérité, je ne sais pas quand il pourra venir vivre, chez moi, être ma moitié dans le quotidien. Et je ne sais même pas comment le lui annoncer. Je lui fais visiter la maison banale avec deux chambres équipée d’une salle d’eau, d’une cuisine ouverte donnant sur le salon. Totalement équipée et sans charme. Mais passons.  

- Comment tu te sens ?    

 




Lojzo
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Lojzo
Lun 11 Jan - 14:52
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J'ai 28 ans et je me trouve dans un hopital, des USA. Dans la vie, je suis sans emploi puisque je viens de démissioner. Sinon, je suis fou amoureux.

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Et le sourire qui s'inscrit sur mes lèvres, mon coeur qui se gonfle, il est là et tout va mieux. Je souris plus que je ne l'ai fait en trois semaines. Je le suis partout, ne posant aucune question, me laissant guider. J'ai parfois l'impression d'être un enfant et qu'il me protège, mais je déteste ça. Je préfère le mode jaloux, parce que ça voudrait dire qu'il tient vraiment à moi, sauf que... de qui me protège-t-il ? De lui ? Là, je ne peux que refuser.

« Tout est parfait, merci. »

Je souffle une réponse ébahi. C'est encore un lieu différent, combien a-t-il de maison putain ? Il est si riche. Je songe un court instant à cette autre partie de lui, puis je ferme les yeux et m'assoit, le gros nounours toujours entre les bras.

« Je reste, je me repose, puis je reprends le travail. Ok, mais tu sais, j'ai plus mal, depuis que tu es là. Et je veux me rattraper, je peux commencer tout de suite. »

C'est faux, j'ai mal, mais sa boîte est si importante que je ne peux pas le faire retarder encore. Et je ne veux pas qu'il soit là, constamment à me regarder attendre que je fasse un faux pas, ou pire, je ne veux surtout pas qu'il se lasse.

Dans ses yeux, je lis comme un sentiment de culpabilité, comme s'il se sentait coupable, mais je n'arrive pas à comprendre de quoi. Alors je ronge mon frein. J'attends, il finira bien par me parler non ?

Sauf qu'il ne dit rien de plus que les banalités qu'on sait déjà tous les deux. Je me mords la lèvre - quelle étrange sensation de pouvoir refaire ça, qu'est-ce que je me sens bien là maintenant, reconnaissant d'avoir tout récupéré - et je le regarde.

« Qu'est-ce qu'il y a Sullyvan, dis-moi tout. »

Mon regard est fixé dans le sien, je voudrais plutôt qu'il m'embrasse et qu'on parte loin, ailleurs de cette planète durant un cours instant. Pourtant, je sens que ce n'est pas le moment.

« Parle-moi. »

J'ai peur, j'ai mal au coeur, je ne le conçois pas, mais mon esprit ne peut s'empêcher d'imaginer tout et son contraire. Et s'il me disait que c'était fini ? Qu'il en avait marre de prendre soin de moi. Il m'a acheté des sucreries putain, tu l'imagines toi dans une boutique d'enfant pour prendre des sucettes ? Je pourrais rire rien qu'à cette idée, mais j'ai l'estomac trop noué.
Patate Douce
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Jeu 14 Jan - 16:40
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J'ai 38 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis à la tête d'un empire Com' et tueur à gages et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis à mon puppy et les courbes feminines et je le vis plutôt bien.

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- Le soir où tu m’as vu dans cette ruelle et que nous sommes allé manger un bout, d’autres gangs ont eu les yeux sur toi. Chaque fois qu’un chef se montre assez généreux avec quelqu’un, la personne est dans le viseur.

Il suffit que ces actes de générosité se répètent pour que la personne devienne une cible. C’est ce qu’il s’est passé pour toi, la première fois que tu as fini suspendu.

On provoque le chef, on le pousse à se dévoiler davantage. Là où, je me suis trompé, c’est d’avoir continué à discuter avec toi, l’air de rien. Mais, mes ennemis ont été plus lucide que moi. J’ai été longtemps dans le déni, te concernant. Alors ils m’ont poussé à bout, en se servant de toi.

Sauf qu’il existe de règles pour protéger quelqu’un. Et c’est ce qui m’inquiète. Parce que tu vas devoir être intronisé et officialisé. Que ce soit dans le monde contemporain que celui des gangs.

Je suis chef des Passeurs. Nous aidons à faire passer de la drogue et des armes. On ferme les yeux sur la traite des humains. Mais parfois, et selon le montant, on peut être amené à tuer des gens, cela s’appelle des contrats. Cela va faire dix ans que je suis le chef.

J’ai aimé une fois. Une femme, dans mes débuts. Je n’étais pas encore aussi … Ce que je suis actuellement. Et un gang l’a tué parce que j’ai merdé à une mission. Donc chaque fois que je sens que ça peut aller loin avec une personne, j’arrête tout.

Sauf que toi, j’ai fait une erreur de jugement, pensant troubler la vérité. Ma naïveté t’emmené en Enfer et je te demande vraiment pardon Louis. Je me suis pris pour le Roi de ce monde, et ils m’ont remis les pieds sur terres.

Maintenant, je vais devoir te protéger comme il se doit et dans les règles de l’art. Pour l’intronisation, tu vas devoir faire une mission avec nous et on va te donner une tâche. Je n’aurais pas le droit de participer pour rester partial. Si tu restes en Vie, je vais devoir t’officialiser, donc participer à un évènement mondain des gangsters avec, ce qu’on appelle leur Reine.

Je te rassure, tu ne seras pas le seul homme. Il y a des Reines par amour, par amitié et par stratégie. On se gardera bien de dire ce qu’il en est pour nous. Est-ce clair pour toi ?


 




Lojzo
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Jeu 14 Jan - 17:38
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Les mots coulent et ne s'arrêtent plus. Sullyvan est sérieux comme je ne l'ai jamais vu sérieux de ma vie. Et pourtant il n'est pas enclin à être un bout en train. Les mots entrent dans mon esprit et se forgent une place. Je suis heureux de comprendre, mais j'ai peur d'encaisser. J'ai peur de la signification et de ma place. J'aurai voulu garder un visage neutre et impassible, pour que ce soit plus simple pour lui, sauf que j'en suis incapable. Mes émotions se lisent sur ma face.

Cela va faire dix ans que je suis le chef.

La par exemple, j'écarquille les yeux et j'ouvre la bouche. C'est plus fort que moi. C'est impressionnant dix ans. Je ne sais pas exactement à quoi ça correspond, mais ça veut dire qu'il est entré dans ce gang il y a beaucoup plus longtemps que dix ans, ça veut dire qu'il en a sûrement bavé et qu'il ... Non, ne pas y penser. J'essaie de me concentrer et me raccrocher à ce qu'il continue d'expliquer.

Et un gang l’a tué parce que j’ai merdé à une mission.

Le frémissement de terreur qui me secoue est significatif. Est-ce qui m'attend ? Ou va-t-on être séparé pour mon bien ? Mais mon bien ne sera jamais bien sans lui à mes côtés. Mon coeur se déchire en imaginant les rares possibilités. Et la blessure que j'ai du rouvrir dans son coeur en songeant à cette femme. Ce monde est atroce, cruel. Je ne veux pas être témoin de ça.

Ma naïveté t’a emmené en Enfer et je te demande vraiment pardon Louis.

Mes yeux papillonnent vers lui et mon coeur se met à battre plus vite. Il me demande pardon, alors que c'est moi qui ait foncé droit dedans. C'est moi qui ait voulu de cette vie à ses côtés. J'ai envie de réagir, j'ai envie de le serrer dans mes bras, mais je reste immobile, ce sera plus simple pour lui. Je crois. J'espère.

Si tu restes en Vie

Cette fois-ci je ne peux retenir un petit cri de doute. Je risque ma vie ? S'il est prêt à risquer ma vie pour faire cela, qu'est-ce que cela montre de ses sentiments pour moi ? Soudainement, le monde est beau, plus doux, plus léger. J'oublie le reste, il m'aime. Il est incapable de le dire, mais il tient tant à moi qu'il est prêt à tout. J'ai envie de sauter, de danser, mais le moment est bien mal choisi.

On se gardera bien de dire ce qu’il en est pour nous. Est-ce clair pour toi ?

Je hausse les épaules pour la première phrase, est-ce que ça vaut vraiment pas le coup ? Sont-ils assez bête pour ne pas deviner ? Ou serais-je vraiment à l'écart tout de même ? Il me fait entrer dans son monde, mais préfère que je n'y mette pas trop les pieds non plus.

« Je. » je m'arrête, j'aurai pas du prendre la parole tout de suite, d'abord réfléchir à une phrase construite pour lui répondre correctement. « Je comprends pourquoi tu n'en as pas parlé plus tôt, merci de l'avoir fait. C'est.. intéressant de savoir. » J'avale ma salive, inspire. « J'espère que j'y arriverai, je ferai tout. J'imagine que tu ne m'enverrais pas sans ... me former, au moins un peu. » J'allais dire "que tu ne m'enverrais pas sans armes" mais c'était risqué, parce que si je songeais à des armes fictives, dans son milieu du crime, les armes sont bien réelles. Et je ne crois pas être prêt pour ça. « Je suis désolé pour ce que tu as du vivre et je suis là maintenant, pour ce que ça vaut. » C'est peut être pire même.

Sauf que non, j'ai envie que ça vaille beaucoup. Alors je m'approche de lui et, chastement d'abord, je pose mes lèvres sur les siennes. Il m'a manqué, et j'ai envie de le sentir contre moi, alors je prends pose mes mains contre son cou et je ferme les yeux pour me laisser aller contre sa chaleur.


Patate Douce
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Jeu 14 Jan - 19:33
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Petit homme me surpris. Je m’attendais à ce qu’il se mette à hurler. Cette loyauté dont il fait preuve m’effraie. Il ne dit rien, il ne s’oppose pas. Non il accepte. Tout d’un bloc. Je reste sans voix. Même pas une baffe, pour exprimer son mécontentement. Non, il signe.

Ses pulpeuses sur les miennes. A quel moment ai-je mérité tant de douceur de sa part ? Mains qui glissent dans son dos. Baiser qui s’intensifie, plus langoureux. Ca ne sera pas tous les jours que je me laisserais autant aller. Je suppose que cette maison peut être témoin de ma faiblesse.

Désir qui me surprend. Je n’avais pensé à cette éventualité, entre nous. Avec n’importe qui d’autre, même. Avec toutes les femmes du monde, je ne réfléchissais même pas. Mais les hommes, hormis se prendre un bon coup de boule, c’était inconcevable.

Peut-on parler de l’effet Puppy dans ce cas précis ? Nos lèvres s’éloignent, le temps de reprendre notre souffle. Était-ce le bon moment pour y réfléchir ? Pour en parler ? J’avais l’impression d’être un puceau quand il s’agissait de lui. Je sais que c’est moi qui aie fait le premier pas mais je n’aurais pas cru que ça serait aussi glissant et remettrait en cause mon orientation sexuelle. Non ce n’était que lui et rien que lui.

En attendant, c’est un esprit plus charnel qui bourgeonne, telle une fleur, à l’orée d’un nouveau chemin qui s’offre à nous, plus sinueux mais nous allions être lié à Vie. Heureusement, qu’on n'est pas obligé de se marier. Merde, c’est ce qu’il voudrait ensuite ?

L’idée calme aussitôt mes ardeurs. De toute façon, je crois qu’on devrait avoir une discussion sur notre relation ? Pourquoi, je n’arrive pas à être aussi confiant que je le suis au travail ou avec les Passeurs.

- T’as déjà été intime avec la gente masculine ?

 




Lojzo
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Cette fois-ci, il ne me repousse pas, mieux même, il accentue la caresse de nos lèvres. Et tout mon corps réagit. Mes mains d'abord, d'une douceur extrême, dont les doigts virevoltent sur sa peau. Puis mon esprit qui semble heureux de perdre pied. Mon souffle, mon coeur, tout s'accélère avec délice. Mon sexe se gonfle de plaisir aussi. Et mon corps se réchauffe, douce chaleur qui m'enivre.

Je me sens bien. D'un côté, j'ai envie de plus et d'aller plus loin, de l'autre j'ai juste envie de savourer à fond cet instant hors du temps. Oubliée la discussion précédente.

Puis il s'éloigne et tout me revient de plein fouet. Ai-je fait une bêtise ? J'inspire et je tente de sourire, pour le rassurer, pour lui montrer que je ne m'excuse pas le moins du monde. Et sa question me désarçonne.

« Non » bredouillai-je. Cela pose-t-il un problème ? Je ne me suis jamais posé la moindre question, mais avec lui, ça me semble si évident. « Mais on ne peut pas dire que j'ai beaucoup d'expérience avec la gente féminine. Je n'ai connu qu'une seule femme pendant des années mornes. Rien de plus. » Je me passe une main sur le visage. Je soupire. J'ai envie de m'assoir. « Pourquoi tu te poses des questions ? Mon manque d'expérience t'ennuie ? J'ai juste envie... Je ne sais pas comment te dire, c'est toi. C'est tout. Juste toi. Les autres ... plus personne n'a d'importance, plus rien d'autre ne me fait envie. Juste toi. » J'ai envie de détourner le regard, de me ronger les ongles, d'admirer mes pieds, mais je me force à le regarder lui. Lui montrer que je n'ai peur de rien, honte de rien, que c'est lui seul qui compte.

Je me retiens de lui demander à son tour, parce que j'ai un peu peur de la réponse.
Patate Douce
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Tu veux apprendre à me connaître ? Viens donc me chatouiller et tu retiendras mon nom.

Tom Hardy by idk

- Je suis aussi novice que toi dans ce domaine. Et je ne sais pas trop comment gérer tout cela. Enfin, je veux dire que ça ne fonctionne pas du tout comme une femme. De ce que j’ai pu entendre d’amis gays, ce n’est pas le même procédé. Ça me flatte de savoir que tu n’irais pas voir ailleurs, pas pour l’instant. Même jamais, sinon je t’enterre. Mais ceci est une autre histoire. D’habitude, je ne me pose pas de question, quand c’est une femme. Mais là, je ne sais pas … Je n’ai pas envie de te faire mal ; on devrait peut-être faire des recherches ? Ou regarder, comment ça se fasse … De trucs pédagogiques, hein. Enfin, je n’en sais rien. Je voudrais que ça se passe bien. Okay, je ne sais pas pourquoi tu me regardes comme ça .. J’ai l’air d’un con, c’est ça ? En tout cas, par rapport à ce que tu as dit, c’est réciproque. Mais du coup, si je couche avec toi, je n’ai plus droit de faire pareil avec des femmes ? Je demande pour connaitre les limites. Ce que je suis en droit de faire ou non. Je suis un bonbon pour me regarder comme ça ? Bon vas-y viens, on va voir comment ça marche.

Cette conversation est hallucinante. Je n’aurais jamais pensé l’avoir avec quelqu’un un jour dans ma Vie. Mais je suppose que c’était le jeu, à présent qu’il allait être presque officiellement être lié à moi. Et je ne pouvais pas le nier. J’avais envie de le sentir sous mes hanches, d’être la cause de ses tourments charnels, et de l’entendre gémir mon prénom. Bref, il venait d’ouvrir un nouveau pan de ma sexualité que j’avais condamné. Je me rapproche quand même de lui, et sort mon téléphone. Je fais une manip’ pour que mon téléphone n’enregistre pas mes recherches et que je me retrouve avec des pubs de cul. Et j’entame une recherche sur les relations intimes entre hommes. J’ose même une vidéo, fronçant le regard, avant de me sentir un peu gêné. Mais je reste sérieux, je ne voulais pas montrer que c’était véritablement un domaine que je ne connais pas. Une bonne heure à tout découvrir, à rire parfois de ce que je peux lire. Mais je suppose qu’on avait au moins les préconisations principales. Je le regarde, avec un air pas du tout chaste. Maintenant, je voulais passer aux travaux pratiques.

- Tu en penses quoi de tout cela ?

 




Lojzo
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Lojzo
Ven 5 Fév - 21:47
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Louis Dumas
J'ai 28 ans et je me trouve dans un hopital, des USA. Dans la vie, je suis sans emploi puisque je viens de démissioner. Sinon, je suis fou amoureux.

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Olivier Dion (c) eilyam
La première phrase réchauffe mon coeur, il est novice, comme moi. Et il veut tester, avec moi. Alors, je plane sur un petit nuage, ne me posant pas la moindre question.

Sauf que lui oui. Je le regarde, éperdu d'amour. J'aime qu'il se pose des questions, qu'il se renseigne, qu'il cherche, qu'il veuille faire au mieux, le moins douloureusement possible. Je le regarde si intensément qu'il se demande ce qu'il m'arrive. Je souris. Ne répondant pas. Pas tout de suite. Puis il continue avec ses questions, le moment est peut être mal choisi, mais je me dois d'être franc.

« Hum, je comprends ta question de limite, je pense sincèrement que je serais jaloux, mais pour toi, sincèrement, je ferai n'importe quoi. Tant que tu me reviens, j'accepterai. » Je baisse les yeux, un quart de seconde, le feu aux joues.

Et quand il recommence à me poser la question sur mon regard je craque. Je lui dis. Tant pis. « Je t'aime. » J'avais besoin qu'il le sache, là maintenant. Et mes mots me font vibrer tant ils sont justes. Je soutiens son regard avant de fermer les yeux et de soupirer d'aise.

Puis j'attrape sa main pour me poser sur le canapé et le regarder. Je sens ce putain de désir qui vibre en moi. En le voyant si sérieux. Parfois je rigole, parfois je suis gêné, mais tout le temps, j'ai envie de capturer ses lèvres.

« Je pense que tout ira bien, qu'on fera en sorte que ça marche. Qu'on n'ira pas trop vite ou qu'on saura s'arrêter et faire autrement si nécessaire. Je pense que j'aime quand tu es aussi sérieux, mais que je te trouve trop loin de moi, là tout de suite. » Et, sans plus attendre, je me colle contre lui.

Doucement, j'embrasse sa joue et je me rapproche de ses lèvre. Sauf que je ne dépose pas un baiser sur ses lèvres, je lui embrasse le cou, le nez, l'oreille, le menton. Et mes mains caressent son torse et défont les boutons de sa chemise. Une fois libéré, j'embrasse son torse, chaque centimètre carré de sa peau. Sa délicieuse peau. J'ai chaud et, très vite, je perds la notion du temps.

Quand je rouvre les yeux, je me sens bien, enfin bien. Je pose ma tête contre son torse. Et je souris, encore.
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Je veux le faire pour toi.
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