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LE TEMPS D'UN RP

Je veux le faire pour toi.

Patate Douce
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Patate Douce
Mar 20 Sep - 23:08
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Sullyvan
Andrews

J'ai 38 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis à la tête d'un empire Com' et tueur à gages et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis à mon puppy et les courbes féminines et je le vis plutôt bien.

Tu veux apprendre à me connaître ? Viens donc me chatouiller et tu retiendras mon nom.

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Les semaines défilent bien trop rapidement jusqu'à la fameuse soirée. Mon costume est prêt. Celui de Puppy aussi. Je me traine devant le miroir, m'observant. La veille, nous étions allés dans un spa pour se faire dorloter. Nous devions être frais quand même. On s'était laissé maquillé pour ne pas être trop reluisant - ou gras, au choix - pour les photos. J'avais préparé le chèque au nom de moi (mais surtout le gang) et de la société. Se montrer généreux et prouver que j'avais une grosse paire à poser sur le front des cons. Parce que, on ne devait pas s'y tromper, repère de malfrats pétant dans des fringues faisant quatre cinq fois le prix d'un salaire modeste, ça pouvait vite faire oublier la crasse. Bref, je n'avais pas le choix d'officialiser mais je ne voulais pas non plus que Puppy se trompe sur la marchandise. C'était une collecte du gala qu'il avait choisi mais aussi un bel avertissement à quiconque voulant s'en prendre à lui. Ce que je ne conseille pas de faire deux fois.

Je siffle dans la baraque pour annoncer notre départ. Et je claque le cul de l'homme quand il apparait. - Je connais un endroit secret réputé pour être insonorisé, tu penses qu'on pourrait tenter ? Parce qu'il était vraiment canon et je re siffle pour le complimenter. Oui, je n'ai pas eu de cours pour être un homme vraiment civilisé. - En route ma beauté, allons charmer les grands méchants de cette ville. Et te mettre une fessée pour t'amuser à m'attendre quand je termine tard. Je n'ai rien dit encore mais je t'assure, que tu vas en recevoir une, un jour. Et ça va grandement te surprise. Je vais te faire passer l'envie de faire des heures supp'. Je tire sur sa veste pour obtenir un baiser. En vérité, je repoussais le moment d'inaugurer ce que nous étions sur mon bureau. L'envie de le résister - oui je me l'impose tout seul - était un besoin pour .. Comme le respecter et souligner que lui pouvait venir et s'imposer. Enfin, je sais pas mais c'était une connerie du genre, lui laisser son espace vital et être sur un même équilibre. Où est-ce que j'avais lu cette merde encore ? Qu'importe, c'était devenu aussi un défi personnel. Il demeurait encore plus bandant au boulot. Mais je ne suis pas certain qu'il le réalise. Tant mieux, après, je serais foutu s'il en joue.

Je pose mon soyeux fessier dans la limousine, donne une coupe de champagne à la moitié et trinque avec lui. - Est-ce que ça va aller ? Surtout, si tu te sens mal, on s'en va. Ne me fais pas le coup du, je suis un homme fort, je veux pas être un boulet ou je sais pas quoi dont tu es capable. T'as rien à prouver, à part dans notre lit à la rigueur et ça s'arrête là. Est-ce que tu veux qu'on revoit les noms ensemble ? J'embrasse sa tempe, profite d'être plus doux en privé avant d'arborer un visage bien plus sérieux publiquement. - Va falloir me faire un résumé de tes inventions douteuses mon ami aussi. Parce que j'étais encore septique sur certains débats.

Le trajet se fait tranquillement, jusqu'à s'immobiliser. - Merci d'être toi, je suis chanceux. Je l'embrasse de nouveau et on quitte l'habitacle. Je prends une grande inspiration, referme mon blaser et je lui offre mon bras pour qu'il pose sa main. - C'est notre moment. N'oublie jamais que je suis fier de toi. Un baiser sur sa joue et on se dirige vers les marches. C'est à son rythme que nous les montions, ignorant les possibles paparazzi. - Je suis là et je ne te lâcherais pas, promis. Pas une fois. Parce que moi aussi, j'avais peur .. De le décevoir, qu'on me l'arrache.

On fait une pause, puis se laisse guider vers le spot shooting. Je pose aussi sobrement que possiblement, plaçant ma main dans le bas du dos de mon partenaire. Un sourire subtil mais le regard froncé. Quelques crépitements et on se dirige vers l'entrée. On se fait alpaguer par une potin chieuse - que j'appelle comme ça. - Oui nous sommes ensemble, non on n'a pas encore prévu de se marier, ni d'avoir des enfants. Oui c'est surprenant Sullyvan Andrews est bisexuel mais je suis bien dans mes baskets et ça ne change strictement rien qui je suis, vous en faites pas. Bonne soirée. Je peux encore buter des gens de sang froid et manger des céréales, sans problèmes ! Voila, elle va pouvoir se torcher le cul maintenant. Et enfin, nous entrons, et découvrons une immense salle teintée de violet, bleu et de blancs et de musiques assez basses pour s'entendre parler. Je chope deux coupes et donne la seconde à Puppy. - Comment te sens tu ? Es-tu prêt à faire sensation ?   




Lojzo
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Lojzo
Dim 6 Nov - 19:59

Louis Dumas
J'ai 28 ans et je suis à New York, ville des USA. Dans la vie, je suis développeur web pour l'entreprise de Mr Andrews. Je suis fou amoureux et, coup de bol, il m'aime aussi, nous formons donc un couple au yeux de tous depuis peu.

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Il sait, évidemment qu'il sait. C'est son entreprise, il sait toujours tout. Je suis resté tard, plusieurs fois, à l'attendre, malgré moi, malgré son avertissement, malgré son refus. Je ne l'ai pas aperçu, il finit plus tard, il s'en va par d'autres sorties, il s'échappe quand je suis concentré. J'hoche d'un signe de tête pendant que je savoure la caresse de sa main sur ma fesse. « Donc tu m'évitais bel et bien. » Je le taquine avant de répondre à son baiser. Notre relation évolue, elle change, je ne dis rien, je ne demande rien, mais j'apprécie de voir combien il est naturel pour lui de se tenir près de moi. Combien il m'accepte entièrement, je ne crois toujours pas en mon propre bonheur, mais je sens que cette soirée marque un tournant. La représentation officielle me fait peur, évidemment, mais je suis aussi excité comme une puce de voir ce qui nous attend. « Très bien, je serais sage pour quand tu rentreras ces soirs-là. » soufflai-je avant de l'embrasser à mon tour pour lui passer l'envie de répondre. Je ne veux pas le faire culpabiliser, parce que je sais combien c'est dur pour lui de tout concilier et c'est bien normal que je ne suis pas en haut de sa liste de priorité, mais parfois, le temps est long loin de lui, et bosser me donne au moins l'impression d'être utile.

Dans le limousine j'attrape une coupe de champagne et trinque avec lui, mais je ne fais que tremper les lèvres, je n'ose pas boire. J'ai trop peur de perde le peu de contrôle, pourtant ses mots... qu'est-ce qu'ils me font du bien. Je respire plus sereinement, je sais déjà que je vais faire tout mon possible pour cacher mes véritables sentiments, mais qu'il en ait conscience et qu'il veuille me protéger me fait quelque chose. Je souris et savoure la douceur de notre étreinte. « Ouais, j'veux bien. » Je passe en revue les noms que je connais en fonction des visages qui apparaissent sur son téléphone, je me suis entraîné. « L'accent français ne me sauvera pas tu penses ? Je suis sûr que j'peux les éblouir par mon passé mystérieux de français exilé loin de chez lui pour me sortir des situations. » Je comprends ses doutes, je ne suis pas convaincu par mes propres arguments, je tente toutes les échappatoires possibles.

A son bras, devant les paparrazis, au niveau des photos, devant les journalistes, j'essaie d'égaler son calme. Il est fier de moi, il l'a dit. Voilà à quoi je me raccroche, à lui. Il est fort et doué, j'espère ne pas le mettre dans l'embarras, je reste silencieux autant que je le peux. Je souris faiblement, mais ne peux m'empêcher de sourire plus largement à ses mots. « T'es vraiment un bon orateur, j'ai cru qu'elle allait se pisser dessus » je murmure sans trop me pencher vers lui. Je songe à cette femme pour éviter de penser à ce qui m'attend concrètement. Pourtant, notre bulle se perce et nous entrons dans la salle. Je ne peux plus échapper. « Pas vraiment prêt, non, mais allons-y. » Je ne serais jamais prêt, j'aime pas les projecteurs, j'ai rien d'une star, c'est vraiment un univers qui ne m'a jamais fait rêver... mais bon, voir Sullyvan dans un costume fait sur mesure le rend encore plus sexy, alors je continuerai à jouer le jeu juste pour lui. J'avance, d'un pas, puis deux. La coupe de champagne en main. Je boirai peut être, plus tard, pour l'instant, j'essaie de mener la danse.

Je regarde et certains visages me reviennent, certains noms jaillissent dans mon esprit, je suis bien préparé. « Ah, messieurs Andrews et Duma quel plaisir de vous accueillir ici. » Mon nom français est écorché, et je tremble. Je n'étais pas prêt du tout. Je souris. « Monsieur Bentley » le saluai-je poliment. « La soirée s'annonce grandiose. » annonçai-je, incapable de savoir quoi dire. J'ai envie de me serrer contre Sullyvan, j'ai envie qu'il parle, qu'il prenne la conversation en main, j'ai envie qu'il me serre la main, qu'il me murmure les phrases à dire dans l'oreille. J'inspire, je dois jouer le jeu. « La généreuse donation nous permettra d'investir dans de grands projets scientifiques très bientôt, je voudrai vous présenter ce jeune homme, tout juste sorti d'Havard qui semble très prometteur. » Et voilà, c'est lancé, sitôt arrivé, je ne veux pas me séparer de Sullyvan, j'acquiesce alors puis je tente. « C'était un honneur pour nous » j'essaie d'inclure Sullyvan au milieu pour qu'il vienne à ma rescousse « de participer à votre gala, je suis fasciné par les progrès scientifiques qui vont toujours plus vite de nos jours, je travaille dans la branche informatique, mais je suis persuadé que tout va ensemble. » Je ne vais pas survivre longtemps à cette vitesse là. Je sens déjà que je sue.
Patate Douce
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Patate Douce
Dim 22 Jan - 19:21
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Sullyvan
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J'ai 38 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis à la tête d'un empire Com' et tueur à gages et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis à mon puppy et les courbes féminines et je le vis plutôt bien.

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Je suis surpris de l'aisance que Louis déploie durant cet échange. Et il le fait avec brio, ça le rendait vraiment très sexy. Je pensais qu'il allait se recroqueviller mais non, au contraire, il se pose comme élément de la soirée. A juste titre, de toute manière. Même s'il ne le ressentirait probablement pas tout le temps de la soirée mais il peut être assuré qu'on allait retenir ses faits et gestes. Alors s'il arrivait à paraitre détendu, c'était une bataille de gagnée. Et ça me plait beaucoup. Je me dis qu'il est capable de nagouiller dans ce monde de requins. Pas questions d'être loin de lui, évidemment mais je suis un peu plus rassuré sur ses capacités. Je n'interviens que pour saluer et confirmer les dires de mon partenaire avant de les laisser discuter entre eux, et siffler gentiment des coupes. Puis enfin, on se retrouve tous les deux.

Je le taquine sur leur discussion, un peu puérilement, faut avouer. - Il te plait ce vieux monsieur ? Ca sort de nulle part, mais j'ai envie de le provoquer, de voir s'il saura se tenir bien droit en public. - T'as déjà tenté les orgies ou les plans à trois ? Je le regarde du coin de l'œil, amusé par ce que j'étais entrain de faire. Je glisse ma main dans la sienne, l’amenant vers ce qui semble être une expérience. C’est à haute voix que je lis les consignes, faire dévier le champ de force d’une balle. On se met face à face, et on doit appuyer sur un bouton pour émettre du vent ou de la pression pour que la ladite balle aille dans un camp ou dans l’autre. Pourquoi pas. Je vide ma coupe et le laisse lancer le go.

Je fixe l’objet puis le questionne innocemment. - T’aimerais échanger les rôles au lit ? Oui j’ai décidé que ça serait le thème de notre soirée. Et j’en fais exprès, le cramoisi, c’est mignon sur un visage non ? Je me fais plus silencieux et faussement concentré quand on passe à cote de nous. Puis je reprends. - Tu t’ennuies pas ? T’as pas des fantasmes ? Les intentions sont luxueusement diaboliques mais la moue se fait souriante. Je jubile.




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Lojzo
Mar 28 Fév - 17:07

Louis Dumas
J'ai 28 ans et je suis à New York, ville des USA. Dans la vie, je suis développeur web pour l'entreprise de Mr Andrews. Je suis fou amoureux et, coup de bol, il m'aime aussi, nous formons donc un couple au yeux de tous depuis peu.

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Si je perds moins pied et semble correct en public, je n'en suis pas moins mal à l'aise. Toute cette attention, tous ces regards, c'est un peu trop pour moi, mais j'ai la main de Sully dans la mienne alors je continue. Je souris, je parle, j'essaie et je fais de mon mieux. Vraiment. Pour l'instant, je ne suis pas certain de faire les choses bien, mais je suis sûr que demain je me rendrais compte que je ne suis pas si mauvais. Puis Sullyvan trouve une manière bien à lui de détourner mon attention de mon stress et, si je manque de m'étouffer, je rougis tellement fort que j'ai l'impression d'avoir un panneau indicateur sur moi qui brille à la ronde. J'essaie de blaguer mais je suis certain que ça tombe à plat. « Hum, il est moins sexy que toi, mais de peu. » Mes joues ne veulent pas changer de couleur et j'ai si chaud. « Jamais. » avouai-je à mi-mot, même s'il doit s'en douter. Je suis particulièrement novice dans plein de domaine et il s'amuse à me les faire tous tester.

On continue vers une sorte d'expérience et je le suis avec plaisir, tout pour quitter les regards en coin des jeunes femmes présentes. Est-ce que ça leur faire plaisir de me voir si gêné ? Qui sont ces personnes si malveillantes. J'observe le mécanisme et comprend en même temps que Sullyvan comment ça marche, je m'installe juste à côté de lui pour tenter l'expérience quand il reprend la parole. Il veut me tuer ? Mon coeur bat à tout rompre, il a choisi son moment pour avoir une discussion du genre ! Comment fait-il ? Il ne songe plus du tout à la soirée ou à ce qu'on doit faire ! Il est diabolique. Mes joues continuent de me brûler alors je prends quelques secondes pour respirer avant de lui répondre. « Je ne m'ennuie pas du tout, mais je suis prêt à tester toutes les expériences que tu voudras faire. » Ma voix n'est qu'un murmure, parce que je n'ai jamais parlé sexualité à voix haute, mais pourtant, c'est si vrai. Je veux tenter de nouvelles expériences, parce que je suis certain d'être entre de bonnes mains. « Echanger ça me plairait. » J'ai du mal à le regarder dans les yeux, j'aurai jamais osé proposer ça, mais en vérité, oui, cette idée me donne le vertige. Et de l'entendre parler si crûment, je me sens tout excité. « Bien joué, tu as réussi à échanger mon stress contre de l'excitation, je ne vais jamais tenir jusqu'à la fin. » Je voulais être blasé, mais mon ton est une supplique. Il continue de me faire un effet monstrueux, chaque jour passé à ses côtés, chaque instant ne le rend que plus désirable à mes yeux. Et j'ai bien peur d'être incapable de me contrôler, surtout quand il me regarde et me parle de cette manière-là. Je me sens serré dans mon pantalon et lui qui n'arrête pas. « J'ai, j'ai peut être un fantasme. » Et voilà, c'est certain, mes joues vont désormais être rouges pour l'éternité. Je m'approche pour parler le plus doucement à ses oreilles. « Tu le sais déjà, mais bon dieu, que tu me prennes dans ton bureau. » L'excitation, l'envie, tout ça, c'est pas à la bonne place, mais est-ce de ma faute si Sullyvan me rend fou ?
Patate Douce
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Patate Douce
Dim 14 Mai - 22:17
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Sullyvan
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J'ai 38 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis à la tête d'un empire Com' et tueur à gages et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis à mon puppy et les courbes féminines et je le vis plutôt bien.

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Le gala s'est merveilleusement bien passé. Plus que je ne l'aurais cru. Puppy a été admirable. je n'ai pas oublié son fantasme et il reste bien au chaud dans un coin de ma tête. Il m'a impressionné ce soir-là. Il était beau à baigner dans cette confiance, cet attrayant charisme. Vraiment, il a provoqué un séisme à divers parties de mon corps, sans les citer. Bon, il l'a vite senti quand je n'ai pas su me retenir avant de rentrer à la maison et lui refaire la fête une fois entre nous. Je ne vais pas faire de dessins.

Depuis, j'ai osé lui lancer le défi de ne plus être intime physique. Oui ça m'a pris comme une envie de pisser ; provoquer de la frustration de part et d'autres. Faut l'avouer, j'aime sentir que je ne serais pas le seul en difficulté. C'est traitre mais c'est aussi un moyen de découvrir d'autres traits de personnalité de Louis alors que je l'ai si souvent considéré comme faible. Avec le gala, il semble être un autre homme ou c'est moi qui le voit autrement .. Surement un peu des deux.

Nos journées sont gorgées de tensions palpables au point que mes collaborateurs me le fassent remarquer par moment, tout comme mon annonce d'être gay et toujours autant viril - faut croire qu'on est soit l'un soit l'autre - ce qui aurait entrainé ma cote de popularité. Un grand de la Tech du côté des Queer, c'est toujours un allié selon les propos d'un article. Moi, je suis juste Louisexuel, et c'est tout.

Aujourd'hui, j'avais enchainé les réunions, rassuré les actionnaires, parce que faut aussi croire que mettre son bazar dans le fond d'un homme m'ôte des neurones. C'est pas l'acte qui me les retire, juste l'homme dans son entièreté mais je pouvais pas leur dire ça. Maintenant que mon coté conquérant a charmé le monde, c'est sur un nouveau projet que je me pense jusqu'à tard le soir.

C'est en sortant, que je grogne retrouvant ma tête brune. - Je te prendrais toujours pas ce soir, que je balance sans me préoccuper s'il y avait du monde avec lui - tant pis. - Viens, on va manger et s'octroyer une grasse matinée dans une chambre d'hôtel que j'ai découvert. Je pose un coude sur son bureau. - Si tu le veux. Bon en vrai, il n'avait pas le choix. Je lui laisse une dizaine de minutes pour terminer un programme avant de siffler notre voiture. La flemme de conduire ce soir.

Je donne l'adresse de l'hôtel à notre chauffeur. Je somnole dans la voiture et m'extirpe lourdement de la limo. J'hoche la tête à la nana de l'accueil et me dirige directement vers notre chambre. Je me recule pour laisser l'homme passer avant moi, parce que moi, je me noie dans l'opulence, lui non. Et je veux absolument enregistrer sa réaction. C'est discrètement que je sors mon téléphone dès que la porte s'ouvre. Je suis plus attentif à ce qu'il va dire que l'état de la chambre, qui je n'en doute pas, doit en mettre plein la vue.

Une fois que les premiers mots jaillissent, je range mon cellulaire et me dessape laissant une trainée de fringues jusqu'à me jeter sur le grand canapé. - J'aime ma Vie, bienvenue chez nous. Oui, c'était une folie pour lui montrer mon admiration envers sa personne. - Je l'ai acheté pour toi, c'est une réplique de l'original parce qu'on ne me l'a pas accorde, je suis désolé. Ce jour-là, j'ai pesté fort mais fallait faire avec. - Alors si un jour, tu as envie de rêver seul ou accompagne, uniquement de moi, tu as ici. Je me disais qu'on pourrait faire organiser un petit repas avec nos amis proches. Tu en penses quoi ?  




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Lojzo
Mer 24 Mai - 9:45

Louis Dumas
J'ai 28 ans et je suis à New York, ville des USA. Dans la vie, je suis développeur web pour l'entreprise de Mr Andrews. Je suis fou amoureux et, coup de bol, il m'aime aussi, nous formons donc un couple au yeux de tous depuis peu.

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Sullyvan est totalement fou. Il est merveilleux, beau, athlétique, drôle quand il le veut, charmant, insupportable, généreux et incroyable, mais aujourd'hui comme depuis quelques jours, je le trouve juste fou. Parce qu'il a décidé de tenter un nouveau jeu et que je n'ai pas hésité à le suivre avant de regretter amèrement. Seulement ma fierté m'empêche de faire le premier pas, je veux qu'il cède avant moi, juste pour mon égo, mais c'est dur. Chaque jour, je le vois et il joue avec moi ce salaud. Bon sang, je l'ai dans la peau.

En plus, il n'a pas honte lui, il a assumé devant le monde entier - j'en fais à peine une exagération je vous promets - qu'il était queer. Il est fier de qui il est et moi aussi je suis fier de le voir comme ça, entier, sûr de lui, il joue sur tous les tableaux sans se planter. Alors que moi, un soir sur deux, je dois rester pour rattraper mes conneries de la journée quand tout mon esprit est concentré sur lui, parce qu'il est partout, dans ma tête, dans les discussions au boulot, sur des affiches mêmes et dans mon téléphone - j'ai du mal à ne pas rougir en ouvrant ses sms. Ce soir, je tremble d'impatience quand il arrive et mon coeur rate un battement. Je vous jure, la prochaine fois qu'il me touche, ça risque de sortir extrêmement vite.

Je le suis, comme toujours jusqu'à un hôtel, sans me poser trop de questions. J'ai appris à ne plus trop réfléchir en sa présence, parce que ça me rend toujours fou de voir jusqu'à quel point il peut aller sans hausser un sourcil. Moi, je continue d'être émerveillé par chacune de ses phrases et chacune de ses idées. Quand il s'efface, je fronce les sourcils. Il sort son téléphone, je le questionne du regard avant d'ouvrir la porte. Je suis estomaqué. C'est magnifique bien sûr, mais je ne suis pas sûr de comprendre. Ou plutôt, j'ai peur de comprendre. « Mais wahou, enfin WAHOU mais c'est quoi ce ? Oh lala, punaise, incroyable. C'est si beau ! C'est quoi ? » Je dois m'y reprendre à deux fois car, devant mon étonnement, j'ai peut être lâché quelques mots en français.

J'ai pas le temps de me retourner vers lui, qu'il se déplace - totalement nu et mon coeur rate plusieurs battements - et se met à parler. Ok, j'avais donc bien compris ce que je n'avais d'abord pas voulu comprendre. Je dois m'assoir. Et je dois respirer. « Mais t'es fou ?! » Je ne suis pas sûr que ce soit une question, ni une affirmation non plus. Mon coeur bat la chamade maintenant, j'ai presque envie de chialer. Personne ne m'a jamais autant aimé, personne ne m'a jamais autant protégé et secouru comme il l'a fait, personne ne m'a jamais fait de cadeaux comme il le fait systématiquement. Et, si parfois je me demande si son nouveau défi n'en est pas vraiment un, là je n'ai plus de doute.

Je me relève pour courir vers le canapé, et je l'embrasse en pleine bouche, ça j'ai le droit non ? Il vient de m'offrir UN PUTAIN D'APPARTEMENT j'ai bien le droit de l'embrasser comme si mon âme en dépendait. « Je suis sur le cul, Sully, à chaque fois que je me dis que tu peux plus me surprendre, tu réussis encore plus. T'es incroyable, je merci. » Les mots quittent mes lèvre sà toute vitesse, je suis euphorique. Et totalement dépendant de lui. « Je cède, j'abandonne, j'ai perdu ton défi, mais Sully tu peux pas me faire ça et me refuser ton lit ensuite. S'il te plaît, je suis dans un tel état que je vais jouir à la seconde où tu me toucheras. » Mes yeux brûlent et il doit sentir mon désir pour lui si énorme. J'en peux plus. Je vais mourir, tant que c'est dans ses bras, c'est bon.

Allongé à côté de lui, je caresse son ventre, distraitement. C'est plus fort que moi, je suis incapable de ne pas le toucher. Soudain, un remarque me fait réagir. « Amis ? Lesquels ? » J'ai pas tant d'amis que ça, je passe mon temps au boulot ou avec lui. Ou seul quand il n'est pas disponible, ce qui est très fréquent. J'ai vu Helen plusieurs fois, mais l'amitié n'est pas vraiment ce qui me défini, je suis le français du chef, l'exotisme, ce qui m'empêche de vraiment me lier parce que j'ai peur qu'on me blesse ou qu'on cherche à blesser Sully. Même s'il me prends pour une petite créature sans défense, j'essaie à ma façon de le protéger aussi.
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Sam 26 Aoû - 20:39
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J'ai 38 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis à la tête d'un empire Com' et tueur à gages et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis à mon puppy et les courbes féminines et je le vis plutôt bien.

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Tu es complètement satisfait de sa réaction. Bon, il aurait pu refusé. Tu n'aurais pas capté la raison. Tu aurais probablement serré les dents très fort pour ne pas te montrer insultant. Mais non, il est heureux et abasourdi. T'es rassuré parce qu'on ne sait jamais vraiment comment peuvent réagir les gens. Pour t'être souvent planté dans tes débuts d'entrepreneur. Tu sais qu'il ne faut pas jamais prendre un parcours pour acquis tant qu'on n'a pas expirer son dernier soupir. Mais là, ce soir, tu as fais mouche et tu es content de toi.

Votre cocon.

Tu espères qu'il prendra le temps de s'en servir. Et tu lui répètes. C'est chez lui autant que chez toi. Il peut y faire ce qu'il veut ou presque. Peut-être qu'il devra négocier pour inviter du monde mais tu sais que tu finiras par lui accorder. - Il faudra prendre le temps de le décorer selon les gouts de nous. D'extérieur, il parait riche mais il est totalement impersonnel et tu veux qu'il se sente dans un refuge à tout prix.

Tu le laisses s'allonger sur toi. Et tu sens déjà un nœud de plaisir se former dans ton bas-ventre. Et tu sais que ça ne va pas s'arranger avec les propos qu'il tient. Chiot fougueux veut sa fête. Et tu le félicites d'être aussi direct. Encore quelque chose que tu ne le pensais pas capable. Tu réalises que tu l'avais tellement sous estimé en vérité. Mais ça te plait de retirer couches par couches les facettes de sa personnalité. Tu restes un peu interdit quand il évoque le fait qu'il n'avait pas grand entourage. Tu le fais rouler sur le côté et l'observe, embrassant sa joue. - Qu'as-tu fait depuis ton arrivée dans notre ville ? Ta tête appuie sur la paume, ton bras te soutenant. - Tu n'as fait aucune rencontre ? Ca te surprend lui qui parait si doux.

Tes doigts viennent irrémédiablement lézarder sur son corps. Tu ne peux pas t'en empêcher. Une attraction que tu as cessé de lutter depuis lurette maintenant. T'envisages un avenir à ses côtés. Ca te fait peur mais tu veux pas faire parti de ces teubés jouant à amour interdit. Tu peux crever à tout moment alors tu veux pas tergiverser longuement.




Lojzo
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Lojzo
Ven 1 Sep - 14:52

Louis Dumas
J'ai 28 ans et je suis à New York, ville des USA. Dans la vie, je suis développeur web pour l'entreprise de Mr Andrews. Je suis fou amoureux et, coup de bol, il m'aime aussi, nous formons donc un couple au yeux de tous depuis peu.

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Olivier Dion (c)
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Mes yeux brillent de mille feu, Sullyvan sait comment me faire plaisir, il sait comment me toucher, comment me surprendre. Je ne cesse de l'être, malgré tout le temps passé à ses côtés. Je souris. « Challenge accepted ! » lançai-je haut et fort. Je veux décorer cet appartement, qu'il tienne autant des goûts sobres, efficaces et classes de Sully, que des miens, un peu plus folkloriques. Je n'ai jamais été un grand amateur d'art - qu'il soit classique ou moderne - mais depuis que j'habite New York et que je passe devant des maisons, des hôtels ou des musées à pied tous les jours, je commence à m'imprégner de la ville. Et je découvre ce que j'aime, doucement, lentement, mais sûrement.

« Est-ce que j'aurai le droit de peindre les murs ? Genre pas une peinture partout, plutôt laisser ma créativité, genre faire des feuilles ou des fleurs ou des tâches de couleurs, j'avoue, je ne sias pas encore précisément, mais je sais que ... bah j'aime la couleur. »

Je suis encore sérieux, plus pour longtemps puisqu'il est là, seul, avec moi dans cet appartement qui nous appartient. Mon sourire se fait plus grand et mes lèvres veulent capturer les siennes. Je le touche, du bout des doigts pour être le plus délicat, léger et tentateur possible. Ce grand lit est un miracle vivant, tellement confortable ! Je me serre contre lui avant de répondre à sa question. « Pour avoir des amis il faudrait avoir le temps de m'en faire. » Ce n'est pas une moue boudeuse ou négative, je ne lui en veux pas de prendre chaque seconde de ma vie. « Et vu qu'absolument tout mon temps est divisé entre toi ou le boulot. » Je souris pour lui montrer que ce n'est pas de sa faute. « La folie de New York n'a rien à voir avec ce que je faisais dans les bureaux français, ici, je bosse non-stop et quand j'arrête, bah, disons qu'un certain monsieur Andrews occupe toutes mes pensées et que j'ai pas envie de voir d'autres gens. » Cette fois-ci, je lui offre la petite moue de chien battu qui m'a valu mon surnom dès le début. « Mais ça m'va, tu sais. »

Et ses doigts qui n'arrêtent pas de frôler ma peau, et son corps chaud contre le mien, et son souffle collé à mes oreilles. Comment pourrais-je résister et continuer d'essayer de réfléchir ? J'abandonne, je lâche les armes, je suis tout à lui, totalement et irrémédiablement. Je n'ai jamais été aussi à l'aise de toute ma vie, jamais aussi certain de ce que je voulais. Et ça tient en un mot : lui.

Sullywan Andrews, mon monde. Mon coeur se met à tambouriner dans ma poitrine et je lui interdis le moindre retour en capturant ses lèvres. Mes mains l'attrapent par la nuque, nous roulons, encore une fois. Je me colle à lui, incapable de me détacher.
Patate Douce
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POWER RANGERS 2
Patate Douce
Sam 21 Oct - 21:49
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Sullyvan
Andrews

J'ai 38 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis à la tête d'un empire Com' et tueur à gages et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis à mon puppy et les courbes féminines et je le vis plutôt bien.

Tu veux apprendre à me connaître ? Viens donc me chatouiller et tu retiendras mon nom.

Tom Hardy trouvé ici
T'es pas capable de lui résister.. De te tenir loin de lui. T'as besoin de ne faire qu'un avec. De marquer chaque parcelle de son derme. T'es ivre de cet homme. C'est étourdissant. T'es bouleversé de ressentir une telle effervescence pour lui. T'en as baisé du monde, tu as engagé ton cœur rarement mais là .. Tu plonges dedans et volontairement. Par trois fois, vous laissez vos corps exprimer la Passion qui vous anime avant d'imposer une pause pour retrouver vos souffles. Et tu reprends la discussion d'avant l'air de rien, te levant pour aller te verser un whisky.

Puppy veut faire parler sa créativité. Tu t'imagines déjà torse nu entrain de suivre ses directives pour peindre. Mais tu sais que tu vas pas rester concentré bien longtemps. Plutôt envie de foutre la marque de ses fesses contre le mur. Rien que pour savoir combien de temps tu vas tenir sous ses ordres, tu acquiesces pour la session peinture. Est-ce que vous allez devenir ces fameux couples où l'homme mène en public mais obéit en privé ? T'as jamais vraiment compris le concept jusqu'à te dire que si une autre personne est apte à prendre des initiatives alors ça peut alléger la charge du quotidien. Mais là encore, combien de temps, tu saurais tenir dans cette configuration ? En attendant, toi tu souris comme un con à l'idée de partager un moment avec lui. Une brique pour votre avenir. - Tout ce que tu voudras tant que tu as du gout, concernant tes talents artistiques que tu veux mettre ici. En vérité, tu diras oui à tout pourvu qu'il soit heureux.

Tu reviens sur le sujet des amis. Et ça te surprend encore plus après son explication. Tu fais une moue faussement boudeuse. - Pour tes potes .. Moi ça ne va pas du tout, du tout, du tout. Ca me plait que tu te dévoues à moi mais ce n'est pas sain. Parce que je vais culpabiliser de sortir de mon côté maintenant. Et puis même .. Non comment tu peux faire que le boulot et moi ? Tu faisais comment avec la nana avant moi ? T'es dépassé maintenant et encore plus apeuré. Car ouais, tu veux pas qu'il dépende de toi.

Tu reviens l'embrasser pour prendre le temps de mettre de l'ordre dans tes pensées. Tu peux pas les livrer en brut et le blesser. Tu te redresses pour te mettre à califourchon sur lui, emprisonnant ses poignets dans tes mains. - Tu sais ce qu'on va faire .. Tu vas être obligé de finir tôt et de sortir sans moi une fois par semaine. Soit tu choisis le soir que tu veux soit c'est moi. Je veux que tu découches et que tu sortes avec ta collègue ou qui tu veux. Mais je ne veux pas être ton univers. J'apprécie mais non, parce que tu vas finir par imploser. A te donner à moi en permanence, y'a un jour où tu vas ressentir que je n'en fais pas assez pour toi. Tu as vu des mariages éclater à cause de ce fonctionnement. L'épouse qui n'en peut plus de pas avoir de retours à hauteur de son investissement.

Tu enchaines les baisers pour faire passer ton message, tu sais pas trop si c'est le bon moyen mais tu sais pas faire autrement. - Nous avons notre Vie, j'ai la mienne et tu as la tienne. Et je veux que tu sois épanouie qu'avec toi-même pour qu'on puisse l'être ensemble. Est-ce que tu vois ce que je veux dire ? T'as pris ta voix la plus douce possible, car tu as ressenti un décalage que tu veux mettre au clair. - Après j'aime t'avoir que pour moi mais je veux pas que tu claques la porte dans dix ans .. Tu veux pas vivre l'abandon.




Lojzo
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Lojzo
Ven 17 Nov - 10:38

Louis Dumas
J'ai 28 ans et je suis à New York, ville des USA. Dans la vie, je suis développeur web pour l'entreprise de Mr Andrews. Je suis fou amoureux et, coup de bol, il m'aime aussi, nous formons donc un couple au yeux de tous depuis peu.

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Olivier Dion (c)
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Comment est-ce possible que la chance t'ait à ce point béni ? Tu savoures chaque seconde passées à ses côtés, chaque instant de jouissance entre ses mains, chaque fois que son corps se perd dans le tien, chaque fois que vos souffles s'entremêlent. Et rien que cela, te suffirait, mais il y a plus. Il vient de t'offrir un appartement à vous, un endroit pour être toi, entièrement toi. Sauf que tu ne sais pas ce que c'est être toi. Tu navigues depuis toujours entre les demandes d'une mère insistantes, l'abandon de ton père que tu espérais retrouver, les directives de tes patrons, les envies des autres, tu n'as jamais choisi pour toi, jamais pris le temps de te demander ce que tu voulais vraiment. Partir à New York c'était ton premier désir, mais ne venait-il pas des films et séries ? En as-tu eu vraiment un propre ? Sullyvan est peut être la seule personne au monde a n'avoir jamais mis en lumière tout ça.

Tu vois que le sujet des amis ne lui plait pas, mais comment peux-tu lui dire que tu n'en as pas besoin, t'as jamais eu beaucoup d'amis, gamin tu étais le bouche trou, celui invité quand il manquait quelqu'un, tu n'as pas une considération très haute de l'amitié. Et quand tu as aimé des gens plus que tout, ils t'ont brisé le coeur en te disant que tu t'impliquais trop émotionnellement, qu'eux, ne te voyaient pas comme ça. Et, même si tu sais que les mots de Sullyvan sont pour toi et ton bien être, tu ne peux t'empêcher d'être blessé, que ça fasse écho à tes propres doutes et peurs. « D'accord » dis-tu pourtant, sans hésiter, avec un semblant de sourire. Tout pour lui faire plaisir. Ta douleur tu la repousses en boule au fond de toi. « Culpabilise pas, c'moi qui ne suis pas normal tu sais » avoues-tu. À lui, tu peux tout dire et tu n'hésites pas. Il sait presque tout. « Avec elle, c'était... je sais pas, je la suivais partout et ça s'est arrêté parce qu'elle ne voulait pas me suivre à mon tour à New York, mais je sais pas. Je. » J'ai l'impression que cela fait des années que je n'ai pas pensé à elle. Ma rencontre avec Sullyvan, dans cette ruelle sombre a tout bouleversé dans ma vie. J'ai passé trois ans de ma vie à Bordeaux avec cette fille. Sullyvan, c'est pour le reste de ma vie. « C'est pas comparable, y avait la force de l'habitude, on restait ensemble parce qu'on savait pas quoi faire d'autre. » Tu hausses les épaules, c'était ta seule autre relation, mais comment aurais-tu pu les comparer ? « Y a rien de comparable entre elle et toi, tu le sais ? » tu as ce besoin de le rassurer. Alors tu prends son menton entre tes mains et tu perds ton regard dans le sien. Bon sang qu'est-ce que tu l'aimes ce con.

C'est lui qui vient te prendre les poignets ensuite, lui qui monte sur toi et qui capture tes lèvres. Tout ton corps se détend, toute peur est oubliée. Il lui suffit d'un baiser pour que tout aille mieux dans ta vie. Tu vas mieux. « Ok, je me ferai des potes » murmures-tu entre deux baisers, t'es prêt à tout pour ne jamais cesser cet instant. « J'irai leur apprendre à chanter Celine Dion au karoké. » Une passion que tu n'as jamais réussi à transmettre à Sullyvan. Tiens peut être que des potes serait une bonne idée. Juste des copains de temps en temps, rien de plus. « Par contre, on parle de moi ou de toi là ? » tu t'arrêtes un instant de l'embrasser pour le regard. Sont-ces ses propres angoisses qui parlent ? Il a peur que tu partes ? Tu lui souris tendrement, avouant ta propre insécurité. « Tu sais, je me suis constamment fait abandonner, ce sont toujours les autres qui sont partis. Je ne l'ai jamais fait, sauf pour New York mais ce n'était pas un abandon, je n'ai fermé la porte à personne. » Tu l'embrasses encore, éperdument. « C'est moi qui ait constamment peur que tu partes, que tu te lasses, que t'en aies marre. Crois pas l'inverse, ça n'arrivera pas. » On ne sait jamais de quoi l'avenir est fait, mais clairement, tu ne te vois nulle part ailleurs qu'avec lui. « Mais on va tout faire pour que ça n'arrive jamais n'est-ce pas ? » Et tu te rues sur lui pour continuer à prendre ta dose de sentiment, d'affection et d'amour.
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