Le Temps d'un RP
le seul rpg où tu joues qui tu veux, quand tu veux
Retrouve les animations du forum pour t'amuser,
découvrir de nouvelles plumes et vivre de folles aventures !
» C'est pas en jetant bébé avec l'eau du bain qu'on met Paris dans les orties
Je veux le faire pour toi. EmptyAujourd'hui à 11:26 par Lexis

» jeje111
Je veux le faire pour toi. EmptyAujourd'hui à 11:24 par Lexis

» Raven and Bones
Je veux le faire pour toi. EmptyAujourd'hui à 11:21 par Lexis

» Funambule feat Manhattan Redlish
Je veux le faire pour toi. EmptyHier à 21:50 par Manhattan Redlish

» 40 is the new sexy
Je veux le faire pour toi. EmptyHier à 21:03 par LarkoDim

» The Hour of Joy [ Ft. Pyramid Rouge]
Je veux le faire pour toi. EmptyHier à 20:57 par Pyramid Rouge

» “La neige ne brise jamais la branche du saule.” avec Gäa
Je veux le faire pour toi. EmptyHier à 14:54 par Clionestra

» I want to fight for her ft. Clio et Gäa
Je veux le faire pour toi. EmptyHier à 14:52 par Clionestra

» A Tale of Love, Monsters, and a little bit more [Clionestra x Jen]
Je veux le faire pour toi. EmptyHier à 14:50 par Clionestra

Le deal à ne pas rater :
Aliexpress : codes promo valables sur tout le site
Voir le deal

LE TEMPS D'UN RP

Je veux le faire pour toi.

Lojzo
Messages : 4356
Date d'inscription : 19/09/2017
Région : ardèche
Crédits : i4sullyoon (ava)

Univers fétiche : fantasy, science-fi, réel.
Préférence de jeu : Les deux
Etoiles
Lojzo
Lun 28 Oct 2019 - 11:24
Welcome here
La décente en enfer


La situation
Louis vient d'arriver aux états-unis pour travailler. Il ne connaît rien de la grande vie dynamique, mais il a hâte de découvrir. Sauf qu'il va rencontrer Sullyvan Andrews et brutalement sa vie va changer.

Contexte provenant de nos échangent mps
Lojzo
Messages : 4356
Date d'inscription : 19/09/2017
Région : ardèche
Crédits : i4sullyoon (ava)

Univers fétiche : fantasy, science-fi, réel.
Préférence de jeu : Les deux
Etoiles
Lojzo
Lun 28 Oct 2019 - 12:18

Louis Dumas
J'ai 28 ans et je viens d'arriver à New York, USA. Dans la vie, je suis developper web et je m'en sors correctement. Sinon, je suis célibataire puisque j'ai du laisser ma copine en France.




Olivier Dion (c) Nuit Parisienne
A peine sorti de l'avion, les ennuis commencent. Mon passeport est conservé bien longtemps, les questions sont pointues, le temps semble long et le regard suspicieux de l'homme qui me laisse finalement entrer sur le territoire américain me hantera longtemps.

Pourtant, j'y suis. Cette grande ville est encore plus belle que ce que j'avais imaginé. Moi qui n'ait quitté ma Charante natale que pour travailler à Bordeaux, j'étais loin de pouvoir envisager ce bruit et cette animation, pourtant j'avais vu des films, mais rien qui ne reflète réellement cette ambiance.

Perdu au milieu de la rue, j'ose demander de l'aide pour me repérer dans mon anglais balbutiant. En réalité, je connais le vocabulaire, mais l'accent ça reste quelque chose. D'ailleurs le grand gars baraque et tatoué à qui j'ai demandé -j'ai pris la première personne que j'ai vu- l'a bien compris et ricane devant mon accent, mais m'aide tout de même à trouver la rue. L'immeuble dans lequel je vais habiter n'a rien de typiquement New Yorkais, il est juste planté là, bien vieux et bien abîmé, dans une ruelle qui semble louche, enfin, ma boîte m'a trouvé quelque chose, je ne vais pas m'en plaindre.

L'installation des affaires est rapide, j'ai peu de choses et je ne voulais surtout pas prendre des choses d'elle. Nous habitions ensemble depuis trois ans et elle a refusé de me suivre ou de continuer notre relation à distance, alors pas peur de souffrir je n'ai rien pris qui puisse m'y faire penser. Seulement, je suis incapable de ne pas songer à elle. Alors, après quelques larmes je me ressaisis et je me lève. C'est le moment de visiter la ville non ?

Je traîne dans les rues, ébahi par tout ce que je découvre, les lumières, le monde, les couleurs, le jour qui décline. Evidemment, je me perds une seconde fois. Et étrangement, je retombe sur le même type... en train de tabasser quelqu'un cette fois-ci. J'essaie de reculer doucement, mais je trébuche sur une boîte de conserve qui résonne dans toute l'allée. Le type relève les yeux sur moi et franchement, je suis à deux doigts de me pisser dessus. J'avale ma salive et « Bonsoir » l'air de rien, comme si je n'avais pas vu l'action précédente.


Spoiler:
Patate Douce
Messages : 717
Date d'inscription : 25/10/2019
Région : Basse-Normandie
Crédits : idk

Univers fétiche : Réaliste, Fantastique.
Préférence de jeu : Homme
POWER RANGERS 2
Patate Douce
Lun 28 Oct 2019 - 17:55

Sullyvan
Andrews

J'ai 38 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis à la tête d'un empire Com' et tueur à gages et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis à toutes les courbes et je le vis plutôt très bien.

Tu veux apprendre à me connaître ? Viens donc me chatouiller et tu retiendras mon nom.


Tom Hardy :copyright:️ Alice

Journée merdique.

Tu sais, celle où t'es persuadé qu'on joue avec tes couilles ? Que le moindre pas que tu fais, tu dois serrer les dents .. Voilà, c'est ce que je vis. Enfin non pour l'heure, je tiens vraiment un gars par ses bourses.

J'ai mis des gants, sois pas choqué.

Ah non ? Tu te demandes pourquoi je fais ce genre d'activité ? D'ordinaire, je suis responsable d'une entreprise communication. Pour abreuver les affamés d'instantanéité. Tu en fais parti ? N'y vois rien de personnel. qui n'est pas accro après tout ? Donc dernière une peuplade d'applications, il y a moi que tu enrichis allègrement. On peut donc dire que je suis blindé. Cela fait dix ans que je suis dans le métier. J'ai commencé comme web designer, maintenant, je terrorise mon personnel et claque des fessiers.

Ca va, je rigole. Je le ferais pas devant toi.
Et si tu te demandes, je ne paie pas.

Mais officieusement.
Je suis chez les Red, depuis mes quinze ans.
Tu peux m'appeler l'Ombre, si ça te donne un regain d'excitation.
Je tue quand on me paie, ma seconde source financière.
Par la même occasion, je vends des informations. Mais pas n'importe qui, non, je les mets aux ..

Bruits de métal qui résonne dans la ruelle sombre.
Je dépose ma victime du jour et lui une première balle dans l'abdomen et la seconde dans .. Tu ne veux pas savoir.

J'inspire et hume l'odeur de la mort qui émane de lui. Je releve mon col pour contrer le froid qui s'insinue. Je prie pour que ce soit un petit chat. La pénombre peut encore induire en erreur l’insensé qui n'a visiblement pas bougé.

Je pivote et avance vers la lumière. Je soupire.. Encore lui. Décidément.. Machinalement, je pose une main sur son épaule, pour l'obliger à regarder ailleurs.

- Viens, on va boire un verre.. Je pense que tu as besoin d'être guidé.

Je lui offre un sourire, celui de l'entrepreneur irréprochable.
Lojzo
Messages : 4356
Date d'inscription : 19/09/2017
Région : ardèche
Crédits : i4sullyoon (ava)

Univers fétiche : fantasy, science-fi, réel.
Préférence de jeu : Les deux
Etoiles
Lojzo
Lun 28 Oct 2019 - 19:31

Louis Dumas
J'ai 28 ans et je viens d'arriver à New York, USA. Dans la vie, je suis developper web et je m'en sors correctement. Sinon, je suis célibataire puisque j'ai du laisser ma copine en France.




Olivier Dion (c) Nuit Parisienne
Mon corps n'a rien d'un petit gringalet, mais à côté de ce type, j'ai l'impression d'être un collégien. En plus d'être taillé comme un sportif, il a une assurance folle qui se dégage de lui. Ce gars c'est vraiment quelqu'un que j'évite de fréquenter. Ayant longtemps été la tête de turc de mon collège, puis au lycée, j'ai appris à me cacher des personnes trop fortes, pourtant j'avais vraiment envie de me défendre et d'apprendre à répliquer, mais avec ce gars, je ferai mieux de baisser la tête et détourner les yeux. Je veux oublier ce que je viens de voir, même si ces images allaient sûrement me hanter mes cauchemars pendant de longues années.

Lorsque la main de l'homme se pose sur mon épaule, je ne peux m'empêcher de trembler. Et si fort qu'il a dû le sentir. J'inspire profondément et tente de sourire. Serais-je le prochain à mou.. Non, ne pas y penser.

« D'accord. »

Ma voix est aiguë. Trop aiguë. Je me racle la gorge et toussote.

Pendant un instant je me demande si je ne vais pas me mettre à courir et mourir d'un coup dans le dos, comme ça se serait terminé. Et si jamais j'arrive à m'enfuir avant qu'il ne m'abatte, je me réfugie dans un commissariat et le dénonce.

Pourtant je ne fais rien et bizarrement ce n'est pas tant par peur, plutôt comme un contre instinct de survie. Cet homme duquel je ne connais rien, me paraît bon. Le fait qu'il m'aide malgré son premier abord froid plus tôt dans la journée. Le fait qu'il ne me tue pas directement. Le fait qu'il me propose de boire un verre. Peut être l'ai-je mal jugé ? Je ne sais rien de ce qu'il vient de faire et si tout cela était bien plus grand que moi et me dépassait ? Oui. Je vais oublier cette scène et me concentrer sur l'homme.

En marchant nous passons devant un lampadaire qui éclaire fortement le duo que nous formons. C'est plus fort que moi, je relève la tête vers lui et je vois son visage carré si délicat. Ce corps musclé qui se meut avec grâce. Ces yeux sombres et puissants. Tout ces contrastes qui me rendent fou, comment un homme de cette carrure peut-il être tout cela à la fois ? Il me fascine et ma langue se délie.

« Comme vous le savez, je viens d'arriver et je suis perdu dans cette ville. Est-elle si belle qu'on le dit et voit dans les films ? Merci de m'avoir proposé ce verre, c'est vraiment très aimable. »

Et voilà, comment passer du mutisme au bavard en quelques secondes. Est-ce que cela va le déranger ? Qu'importe, je ressentais vraiment le besoin de lui dire merci, qu'il comprenne que j'éprouve une réelle gratitude pour cet homme énigmatique.

« Je m'appelle Louis au fait. Et vous ? »
Patate Douce
Messages : 717
Date d'inscription : 25/10/2019
Région : Basse-Normandie
Crédits : idk

Univers fétiche : Réaliste, Fantastique.
Préférence de jeu : Homme
POWER RANGERS 2
Patate Douce
Lun 28 Oct 2019 - 22:11

Sullyvan
Andrews

J'ai 38 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis à la tête d'un empire Com' et tueur à gages et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis à toutes les courbes et je le vis plutôt très bien.

Tu veux apprendre à me connaître ? Viens donc me chatouiller et tu retiendras mon nom.


Tom Hardy :copyright:️ Alice

Et blabla et blabla.

Je préféré quand il faisait le chiot apeuré : il était beaucoup moins loquace. Ma main ne quitte pas son épaule, de peur qu'il s'enfuit mais partie comme il est, je doute fort qu'il est envie de me fausser compagnie. Je dois m'assurer qu'il n'a rien vu, ou que je m'assure de son silence. Auquel cas .. Ben, une balle perdue et il rejoindra le cimeterre des petits chiots.

Je vais le nommer Puppy. Il a la bonne tête du chiot qui jappe et qui quémande des caresses. Bon en l'occurence, j'aurais préféré le noyer dans la premier court d'eau mais avant, caressons le dans le sens du poil.

J'écoute distraitement ces propos. Je suis aimable de lui offrir un verre ? Non, mon cher, juste soucieux que tu te taises. M'assurer qu'il ne soit pas en état de choc vu le débit de paroles qui émane de ses lèvres.

Rien
A
Branler
De sa vie.


Mais je hoche la tête, par politesse, technique acquise depuis des lustres consistant à sourire comme un con pour donner de l'importance à son interlocuteur. Main sur son épaule, je le regarde me raconter sa vie et ne pas remarquer qu'il a failli se faire renverser. Je l'attrape par le col, au point de l'étrangler. Super, catastrophe ambulante. Je le fusille du regard. S'il doit mourir, qu'on ne prive pas du privilège de le faire !

- Puppy, va falloir être plus attentif à la Grosse Pomme, si tu ne veux pas mourir bêtement. On est d'accord ? Sinon, je te bute maintenant.

Petit sourire pour accompagner ma phrase.
Non, ça passe pas mieux ainsi ?

On arrive dans un petit restaurant chinois, la serveuse nous place et je me retrouve face à lui, une jambe sur la banquette et un bras le long de l'accoudoir.

- Ecoute Louis, t'es mignon, t'es gentil mais ce ne sont pas les films ici d'accord. Broadway et les conneries, c'est dans ton imaginaire. Ici, les méchants, ils tuent ceux qui bavent. Alors tu vas rester les deux pieds dans la réalité. Tiens, regarde, de bonnes nouilles.

Deux plats fumants sont posaient à nos tables.. J'ouvre un sachet et en sort les baguettes. Je déguste ce met délicieux. Je ne m'en passerais jamais.

- Allez Gamin, mange, ça va être froid.


Ma voix se fait plus tranchante que je ne l'aurais voulu.
Je sens que le terroriser va être jouissif.
Ne me juge pas, c'est ma nature. Et il a la tête de l'emploi, c'est de sa faute.
Lojzo
Messages : 4356
Date d'inscription : 19/09/2017
Région : ardèche
Crédits : i4sullyoon (ava)

Univers fétiche : fantasy, science-fi, réel.
Préférence de jeu : Les deux
Etoiles
Lojzo
Mar 29 Oct 2019 - 9:32

Louis Dumas
J'ai 28 ans et je viens d'arriver à New York, USA. Dans la vie, je suis developper web et je m'en sors correctement. Sinon, je suis célibataire puisque j'ai du laisser ma copine en France.




Olivier Dion (c) Nuit Parisienne
La main qu'il sert plus fort sur mon cou pour me remonter sur le trottoir ne m'effraie pas. Dix minutes plus tôt, j'aurai cru qu'il m'aurait poussé lui-même, mais là j'ai le sentiment qu'il me sauve la vie. Et au lieu de regretter de me sentir redevable, j'en suis heureux. Est-ce soudainement un lien que nous partageons ? Et pourquoi est-ce que je chérie ce lien ?

En réalité, je le sais parfaitement. Cet homme me surprend et me fascine. J'ai envie d'en savoir plus, c'est beaucoup plus fort que moi. Je me rends compte que je n'ai pas pensé une seule fois à Elise depuis que je l'ai vu, est-il une pommade pour mon coeur brisé ? S'il faut risquer sa vie pour avoir cette sensation d'adrénaline, alors je signe tout de suite.

- Puppy, va falloir être plus attentif à la Grosse Pomme, si tu ne veux pas mourir bêtement. On est d'accord ? Sinon, je te bute maintenant.

« Oui. »

Ce frisson cette fois-ci c'est bien de la terreur. Il est sérieux. Entre la terreur et l'admiration il n'y a donc qu'un seul pas, que je ne dois pas franchir. Quoique. Cette sensation de sa main ferme sur mon épaule me réchauffe. Et son sourire si sadique me fait de nouveau frissonner. Cette homme est d'une autre espèce que je n'ai jamais rencontrer auparavant. Et ce danger qu'il m'inspire m'attire étrangement.

« Gamin »

Je me retrouve dans ce restaurant en ayant même oublié comment nous sommes arrivés tant j'étais concentré sur lui. Les surnoms, les ordres, la gentillesse. Tout est trop pour moi, je ne me sens obligé à rien, j'ai envie de l'écouter. Comme s'il me donnait une chance de prouver ce que je valais et qui j'étais. Et j'ai envie qu'il me juge apte.

Alors j'acquiesce et je mange.

Puis à la fin je me dépêche d'aller payer, ce n'est pas à lui de le faire. Et là, je ne sais pas, je sens qu'on va se séparer. Il commence à faire nuit noire et je n'ai aucune idée de l'heure. Sauf que je ne me veux pas me retrouver seul dans mon lit à craindre de me faire tuer, alors je parle.

« Me promets-tu d'être le seul à me tuer si jamais il devait m'arriver quelque chose ? Et je te promets de t'être utile, et je te promets que tu peux avoir confiance en moi. »

Je n'ai pas peur de parler de ma propre mort. Il m'a fait quelque chose que je n'arrive pas à déceler, je meurs -mauvais mot- d'envie de rester en sa compagnie, alors je ferai tout pour qu'il me croit, parce que ce que je dis je le pense sincèrement.

Il est largement possible que je sois en état de choc, mais ça, on le verra plus tard.
Patate Douce
Messages : 717
Date d'inscription : 25/10/2019
Région : Basse-Normandie
Crédits : idk

Univers fétiche : Réaliste, Fantastique.
Préférence de jeu : Homme
POWER RANGERS 2
Patate Douce
Mar 29 Oct 2019 - 23:18

Sullyvan
Andrews

J'ai 38 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis à la tête d'un empire Com' et tueur à gages et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis à toutes les courbes et je le vis plutôt très bien.

Tu veux apprendre à me connaître ? Viens donc me chatouiller et tu retiendras mon nom.


Tom Hardy :copyright:️ Alice

Pendant qu'il mange, je l'observe, enfin, le fixe sans pudeur. Il me semble fatigué, une nuit courte dans des draps ? Il m'a l'air trop simpliste pour s'adonner à la Luxure.

Innocence.


C'est ce qui me vient à l'esprit quand je le regarde.
Et sa fossette qui mange alors qu'il mastique consciencieusement. Non mais j'vous jure, il fait sa précieuse, en prime.

Repas terminé, je le vois trottiner pour payer. Non mais j'vous jure.. Je secoue la tête. Mais bon, on reste riche quand dépensant l'argent des autres.

Immoral ?

Je rétorque, du business petit ! Je me lève à mon tour, enfile mon manteau d'hiver, lisse mon col, je vérifie que j'ai tout, arme, couteau, condom, chewing-gum.

- Merci gamin.

Je ne m'attendais clairement pas à son petit discours dégoulinant. J'en eu presque un haut-le-coeur. A quel moment manger des nouilles exquises incitent les gens à être .. Barbants ? Depuis quand notre soirée s'est transformée en date ? Yeux écarquillés, je me racle la gorge. Merde, il va me demander de sortir avec ? C'est quoi la blague, premier rencard, premier baiser .. Avec une femme oui, avec grand plaisir ! Mais pas un homme .. Mais le plus grand froussard que lui.


Spoil alert:

Je secoue la tête, tellement désabusé par ses propos. V'là que le puppy veut quémander des caresses, enfin des promesses. Ai-je une gueule à faire des promesses ? Je ne savais même pas quoi lui répondre. Peut-être le bruit de mon silencieux.

Rah Sully' cesse de vouloir l'abattre. Il me semble plutôt réceptif aux croquettes propos que je dicte. Ce qui m'échappe c'est comment un homme peut arriver à cette question. Je lui ai quand même dit que je le buterais, pour me dire oui. Genre, tu veux aller au cinéma, oui. C'était le même oui. J'hallucine.

Croit-il à une caméra cachée?

Pourtant ses mots font leur chemin dans mon esprit.
Surtout m'être utile. Je réflechis. Je ris à gorge déployé. Il est inconscient ce gosse.

Nouvelle recrue.

- Je pense que tu ose dire des choses qui dépassent l'entendement. Je vais pas te protéger moi, suis pas ton père, pas ton ami. Rien du tout. Demain, tu n'existeras même plus pour moi.

Je lui parlais durement mais je n'étais certainement pas un homme à suivre, ni même à qui s'attacher. Etonnement, je ressentais qu'il voulait aller dans ce sens. Je vis dans ce regard, la tristesse et l'insécurité.

Eh merde.
Non Puppy, tu ne peux pas me regarder ainsi.
Je soupire, dans quoi, je viens de m'engager.
Et voila, épine dans le pied.

- Fais tes preuves Puppy.


Lojzo
Messages : 4356
Date d'inscription : 19/09/2017
Région : ardèche
Crédits : i4sullyoon (ava)

Univers fétiche : fantasy, science-fi, réel.
Préférence de jeu : Les deux
Etoiles
Lojzo
Jeu 31 Oct 2019 - 20:16

Louis Dumas
J'ai 28 ans et je viens d'arriver à New York, USA. Dans la vie, je suis developper web et je m'en sors correctement. Sinon, je suis célibataire puisque j'ai du laisser ma copine en France.




Olivier Dion (c) Nuit Parisienne
Demain, tu n'existeras même plus pour moi.

La phrase suffit à me clouer sur le sol. C'est pourtant logique et évident pour tout le monde, mais je ne suis pas tout le monde. Je me suis attaché à sa présence, je l'ai vu s'occuper d'un homme il y a une heure et déjà il a pris une place dans ma vie. C'est comme ça, je m'attache aux mauvaises personnes et trop vite. Comment croyez-vous que j'ai été la tête de turc au collège et au lycée ? Même si je haïssais me faire martyriser, au moins j'existais à leurs yeux. Bon sang, suis-je réellement masochiste ? Et pourquoi ai-je envie que cela recommence ?

Seulement, même si je voulais m'échapper, je n'y arriverai pas. J'ai le sentiment que cet homme a chamboulé mon existence, je ne pourrais pas m'en défaire. J'ai trop envie d'obtenir son approbation, de le suivre partout comme un chien. Oh. Le surnom qu'il me donne vient de là, il l'a compris avant moi. Incapable de me retenir, je rougis. Suis-je si prévisible ? M'a-t-il percé à jour et surtout que va-t-il faire et comprendre de cette information ?

« S'il vous plaît. » murmurai-je presque pour moi.

Mon regard est sincère et pénétrant. Je vois qu'il me regarde aussi, que nos pupilles se rencontrent et qu'il tente de lire au moi. Ce que je lui envoie est différent, je lui montre via mon regard que je suis un homme sur qui on peut compter. Vraiment.

Sa dernière phrase me laisse perplexe, de quelles preuves parle-t-il ? Dois-je tuer quelqu'un ? De cela j'en suis incapable. Je suis plutôt doué pour les secrets, j'espère qu'il ne m'en demandera pas trop. Pourtant, au fond de moi, je sais que je le ferai, qu'importe la chose qu'il me demande.

« Oui » Je me racle la gorge, en recherche d'une idée, sort un papier et un stylo de ma poche et griffonne quelque chose « voilà mon numéro, j'attendrai les instructions. »

Sincèrement, je ne sais plus sur quel pied danser. Dois-je partir après ça ? Ou je le laisse s'éloigner ? Me laissera-t-il partir d'ailleurs ?
Patate Douce
Messages : 717
Date d'inscription : 25/10/2019
Région : Basse-Normandie
Crédits : idk

Univers fétiche : Réaliste, Fantastique.
Préférence de jeu : Homme
POWER RANGERS 2
Patate Douce
Mar 5 Nov 2019 - 15:43

Sullyvan
Andrews

J'ai 38 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis à la tête d'un empire Com' et tueur à gages et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis à toutes les courbes et je le vis plutôt très bien.

Tu veux apprendre à me connaître ? Viens donc me chatouiller et tu retiendras mon nom.


Tom Hardy :copyright:️ Alice


Je me suis endormi avec le regard débousollé du Puppy. J'avais l'impression d'être un maitre qui abandonne son animal dans le coin de la rue. La sensation reste collée sur ma peau et me torpille l'esprit. C'est ça, la sensation d'être responsable d'un être vivant ? Parce que franchement, c'est désagréable. J'ai rien demandé en prime !

Les instructions.

Je le vois encore me donner son numéro, à croire que c'était vraiment un date. Un vrai soldat. Je n'avais pas bronché. Lui faisant signe de la main en me précipitant en direction de ma voiture. Et pourtant, j'avais bel et bien enregistré son numéro. Je sentais son regard dardait sur moi. Suis certain, qu'il se sourit ce con. Je ne suis pas son ami et je pensais avoir été clair.

Il est maso, c'est sûr.

Je me détache des bras féminins qui m'ont accompagné cette nuit - je ne précise pas le nombre de bras, je ne voudrais pas te faire rougir. Mais il me fallait au moins que je me délasse, et oublie mon acte infâme, pourvu qu'il soit rentré chez lui.

Un coup d'eau froide pour me réveiller pour de bon, une costard bleu nuit et des converses. L'habit ne fait pas le moine. Je peux me montrer très laxiste comme intransigeant avec mon armée. Je les surnommais les Soldiers. Ils étaient aussi dévoués que moi, si on voulait intégrer mon équipe, il ne fallait pas avoir peur de lésiner sur les moyens. D'autant que j'offrais des vacances tout frais payé deux semaines, deux fois par an.

D'ailleurs, le prochain Com' Break est dans quelques jours. Pour une fois, j'ai décidé d'y assister durant trois jours afin de découvrir mon personnel sous un autre angle.

Bouche pulpeuse aspirante vient me souhaiter la bonne journée et une seconde s'ensuit. Si elles savaient qu'Henry allait les virer après mon départ.

Suis une enflure ? Et alors ?
Que des centimètres, pas de sentiments.
Devise dont j'y tiens scrupuleusement.

Je ne suis jamais tombé amoureux, je ne m'attache pas, je ne dépends de personne. On peut dépendre de moi, mais c'est hyper risqué. Je prends tout sans concession et quand j'en ai marre, je jette.

T'as l'impression d'être un mouchoir ?
Hello Kleenex.

Je mets au défi quiconque de me rendre fou de lui ? De me tenir par les couilles et d'obtenir mon corps et mon âme.
Bonne chance !  :8D:

J'arrive au boulot, clin d'oeil à mes sublimes hôtesses d'accueil. Etonnement, j'ai couché avec aucune, un putain de miracle, faut l'avouer ! Elles sont redoutablement efficace et tellement ... Enfin, elles sont professionnelles.

Je me laisse badger par l'agent de sécurité. Dans la tour, il y en a cent, parce que les informations ont un prix et je ne veux pas finir plumer. D'autant que je lance un nouveau projet afin de connecter les gens à proximité. Pour résumer, une personne t'a plu et bien l'application te le retrouve.

Ce matin, c'est une grande réunion qui s'annonce afin de faire un état d'avancement du projet. Pour Janvier 2020, il se doit d'être opérationnel. Mes couilles seront en or avec.. Une seconde couche d'or. La réunion avait déjà commencé alors discrètement, je prends place sur le premier siège. Je tente d'écouter mais l'intervenant me titille pas franchement. Je sens que mes yeux sont clos et machinalement, je sors mon smartphone. Et sans que je ne le veuille, j'écris à Puppy.

Il me hante ce salopard. "Alors Gamin, t'es rentré chez toi ? T'es pas entrain de hurler à la mort, rassure-moi." Message envoyé, sonnerie qui retentit. Je me hisse sur mon siège. Mais non, coincidence. "Enlève tes doigts de ton nez." Seconde sonnerie. On est une centaine. Coincidence ! Je finis par l'appeller. Et la sonnerie se fait entendre. Je me ratatine sur mon siège.

Oh fucking putain de merde.
A quel moment, j'ai loupé son embauche !?

Le gamin qui m'a potentiellement vu abattre un homme est dans la même pièce que moi.
1
2
3
On respire.

OH MEEERDE !



Lojzo
Messages : 4356
Date d'inscription : 19/09/2017
Région : ardèche
Crédits : i4sullyoon (ava)

Univers fétiche : fantasy, science-fi, réel.
Préférence de jeu : Les deux
Etoiles
Lojzo
Mer 6 Nov 2019 - 20:49

Louis Dumas
J'ai 28 ans et je viens d'arriver à New York, USA. Dans la vie, je suis developper web et je m'en sors correctement. Sinon, je suis célibataire.




Olivier Dion (c) Nuit Parisienne
Mes pas m'ont traîné à mon lit sans même que je n'arrive à faire fonctionner mon cerveau. J'ai pourtant dû reprendre quatre fois mon chemin, demander la bonne direction à six reprises et finalement j'ai sorti mon téléphone pour mettre en marche une application de guidage tout en réussissant à me tromper de route une fois de plus. Mon esprit était ailleurs, tentant de comprendre ce qu'il s'était passé cette nuit-là. Comment cet homme avait-il pu m'obnubiler autant ? Me faire confiance pour repartir et ne rien dire ? Comment avais-je pu lui confier ma vie ? Ces questions ne trouvaient aucunes réponses.

Au réveil, la tête dans le brouillard dû au décalage horaire et à mes rêves déconcertant -où il était question d'amour et de meurtres- je mets plusieurs minutes à émerger. C'est lorsque je vois les murs froids et vide de décoration que je me rappelle ce que je fais là. La minute suivante, je revois l'homme dans mon esprit, si parfait et si intimidant. Puis je les chasse de mes pensées, peu de chance que je le revois, peu de chance qu'il ait réellement noté mon numéro. Il vaut mieux ne pas se faire trop d'espoir. Puis d'espoir pour quoi ? Songer à me faire buter par lui ? Non, j'ai rêvé hier soir, rien d'autre n'est possible.

Je mets une heure pour me préparer, tellement je stresse pour ce nouveau job. Je rêve des Etats-Unis depuis des mois et voilà que j'y sois... et pourtant j'ai un boule au ventre. Je l'associe au stress, mais c'est peut être un pressentiment ? Qu'importe.

J'enfile mon costume neuf, même s'ils ont dit que les employés avaient le droit d'être plutôt cool et à l'aise, mais pour un premier jour avec une grosse réunion de prévue, je préfère en faire trop.

Le plan que j'avais imprimé avant de partir m'attend sur le bureau et je sors. J'ai quinze minutes de marche, j'espère que ça m'éclaircira les idées. Echec total. Je ne vois que lui à chaque coin de rue, j'espère l'apercevoir dans chaque personne que je croise. C'est totalement paniqué que je pousse les portes. Respire, m'ordonnai-je.

Trente minutes plus tard, je suis assis au fond d'une salle remplie d'employés pour le projet actuel. Ils parlent un anglais trop rapide avec un accent américain trop prononcé, je galère à suivre. Un mouvement d'une porte qui s'ouvre me fait tourner les yeux, encore une fois je le vois lui. Rha. Je me foutrai des gifles. Vite, je retourne à mes notes.

Ce n'est qu'à la deuxième sonnerie de texto que je capte qu'en plus, ça vibre dans ma poche. Je le sors à toute vitesse pour le mettre en silencieux. Deux messages sur la page d'accueil. Un appel entrant. J'écarquille mes yeux. Je relève la tête. Il est .

Et putain de merde. Je l'ai donc vraiment vu quand il est arrivé une seconde en retard. Putain pourquoi j'ai un sourire jusqu'aux oreilles ? Pourquoi j'ai l'impression qu'un poids s'est envolé ? Je me rassieds -merde je m'étais levé ?- et tente de regarder l'homme qui parle, mais ses mots n'ont plus aucun sens ni aucun intérêt, il est là.

Je sors mon téléphone et je lui réponds. Merde. S'il est assis à cette place-là et dans cette tenue-là (j'ai bien été informé, trop peu d'hommes sont en costard seuls les haut gradés, je fais vraiment tâche au milieu des employés lambda) c'est que c'est le boss. Après un temps fou à appuyer sur l'écran pour chercher l'inspiration je me décide. « Je suis honoré d'être intégré dans votre entreprise, monsieur Andrews. Les projets sont tellement intéressants ! Et j'ai dormi comme un bébé avec le décalage horaire. » Je mêle deux styles d'écriture, mes doigts tremblent, je n'ai aucune idée de la manière dont je dois m'adresser à lui. Mais ne pas répondre était exclu.

La réunion se termine enfin, un collègue m'interpelle pour parler deux secondes, je veux juste courir pour le voir dehors, je m'extirpe de la situation tant bien que mal avant de courir dehors. Est-il là ? Oui.

Je lui tends la main. Est-ce la manière de saluer les américains ? « Bonjour. Nous n'avons pas eu de contact direct pour le recrutement, c'est mon entreprise française qui m'a envoyé ici, via un recruteur externe. Je suis vraiment honoré d'être là, mais je comprendrai que vous préfériez que je m'en aille. » Faux, archi-faux et totalement exclu. Je reste. Comme paillasson s'il le faut.
Contenu sponsorisé
Je veux le faire pour toi.
Page 1 sur 14
Aller à la page : 1, 2, 3 ... 7 ... 14  Suivant
Sujets similaires
-
» Comment faire pour savoir qui l'on est ? (avec Beloved)
» "Pour faire apparaître l’éléphant, il faut utiliser le flan sur la pierre magique."
» et si le doute s'installe, sera-t-il suffisamment fort pour nous faire changer d'avis ? (clionestra)
» (m) - Pour tester, un perso qui aime souffrir / faire souffrir
» Ecrire pour t'exister... Te lire pour me subsister. {Cheval de Troie & Nash}

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LE TEMPS D'UN RP :: Les Univers :: Univers réel :: Amérique du Nord-
Sauter vers: