"Oh si, il en a parfaitement conscience. Quand... Quand tu aimes réellement quelqu'un, son bonheur t'importe plus que tout au monde, même si tu n'en es pas à l'origine. Difficile d'accepter l'amour que Murasaki lui porte alors qu'il lutte chaque jour pour ne pas s'ôter la vie."
Ça, il n'était pas vraiment censé le dire, d'ailleurs Nelson le fusilla du regard. Le vampire fit une grimace d'excuse en détournant le regard. Quand la sorcière attrapa sa main, il se retint de justesse de lui mordre le poignée. C'est qu'elle jouait avec le feu, l'idiote ! Littéralement.
"Plus tu parles, et plus je me dis que Wald avait raison de te suggérer pour jouer la prostituée. Tu aurais allumer cet imbécile de Ruiz en moins de deux, il rit, détournant le sujet de leur passé commun."
À nouveau, les hommes semblèrent communiquer silencieusement. Ils n'avaient jamais pu retrouver celui qui était à l'origine de leur captivité, et depuis le temps ils avaient dû mettre cette vengeance de côté afin d'avancer. Ce qui se passe au camp... reste au camp. Ils avaient du pain sur la planche.
Wald n'aimait pas ça. La voir si calme, si fragile, si lasse... Il s'en voulait car il avait parfaitement conscience qu'il était responsable de tout ça. Et pire encore... Elle était blessée. Son épaule devait la faire souffrir, et elle s'était également coupé à la main. Un grognement lui échappa. Il allait tuer ces types. Il tuerait son patron sans retenue pour la protéger.
"Personne n'a douté de toi, Murasaki."
Ni lui, ni Grigore, ni Nelson, et il était sûr que Pharell non plus. La sirène réagissant tout de même assez pour s'accrocher à lui, le métamorphe la souleva sans peine, ses lèvres effleurant le bas de sa mâchoire. Il n'aimait pas ce qu'elle disait, et il ne se gêna pas pour gronder sévèrement à son oreille, la contraignant à nouveau à relever la tête. Si elle continuait de remettre en question ses sentiments -et ce même si sa part civilisée lui rappelait qu'ils avaient tout fait pour qu'elle ne puisse pas envisager un tel revirement-, il allait vraiment se mettre en colère.
"Si tu n'as que des conneries à dire, ferme-la, il pencha la tête, ses lèvres glissant le long de son cou qu'il huma doucement, y donnant même un petit coup de langue. Je t'ai dit que j'allais te faire mienne, et tu n'as clairement pas intérêt à penser que je m'y sens contraint. Ta vie m'appartient."
Il pressa un peu plus son intimité durcie entre ses cuisses, prit une grande inspiration, puis entrouvrit la bouche pour mordre la peau tendre de son épaule. Elle était peut-être blessée, mais il n'y pensait pas présentement. Il la mordait jusqu'au sang afin de lui laisser une cicatrice, il la marquait.. Quand il releva la tête, il gronda à nouveau en la confrontant du regard.
"Mienne."
Et puis il se décida finalement à la ramener jusqu'à son véhicule, daignant enfin la lâcher. Bien qu'elle était abîmée, il retira sa chemise pour la passer sur son corps, puis sa veste, restant torse nu alors qu'il enfourchait sa moto. Il démarra dès qu'elle fut installée et partit en trombe jusqu'à chez lui, il vivait heureusement assez près d'ici contrairement à elle. Aussi discrètement que possible, il l'amena jusqu'à une grande propriété dont le jardin comprenait un large étang, presque comme s'il avait prévu de l'amener ici un jour. La maison était grande et propre, décorée plutôt sobrement. Dans la cuisine -ouverte sur le salon, une large bonbonnière remplie de dragibus de toutes les couleurs -sauf des bleus et mauves- trônait fièrement. Il l'avait prise dans ses bras en descendant de sa bécane, la soulevant comme une princesse pour la monter dans sa chambre. Il avait beau avoir dit qu'il la prendrait en arrivant, il avait eu le temps de se calmer et de retrouver deux neurones suffisamment actifs pour lui rappeler qu'elle avait besoin de soins et que, accessoirement, Grigore courait un danger. La chambre de Wald était petite mais bien agencée, avec un grand lit à baldaquins solidement ancré au sol, une porte menant à un dressing sur la gauche et une donnant sur une salle de bain à droite. C'est là qu'il amena la sirène, l'asseyant sur une petite chaise le temps qu'il lui fasse couler un bain chaud -la moto en pleine nuit à moitié nue et trempée, ça n'était pas une bonne idée. Il s'assit juste à côté d'elle pour observer ses plaies, fronçant les sourcils alors qu'il constatait les dégâts. C'était douloureux mais relativement superficiel, elle n'aurait même pas besoin de point. Un long soupir lui échappa alors qu'il se redressait un peu, l'une de ses mains venant caresser sa cuisse comme un peu plus tôt dans la soirée.
"Raconte-moi ce qu'il s'est passé ce soir."
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Clionestra
Dim 12 Mai - 23:46
Murasaki Ningyo
J'ai presque 500 ans (de ce que j'en sais) et je vis à Hawaï, dans un grand lac rien que pour moi. Dans la vie, je suis policière et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis attaché ç un homme qui ne veut pas encore de moi... mais je sais que je le ferais craquer... → Elle a les cheveux naturellement violets. → Sirène depuis toujours, elle a quitté sa famille pour une femme... mais cette dernière est morte pendant Pearl Arbor. → Elle a hanté un lac, tuant les gens et couchant avec ceux qui l'intéressé avant que Wald vienne la chercher. → Elle peut être parfois cruelle, elle aime se moquer, pas forcément gentillement, des autres. → Elle peut communiquer en image avec les poissons. → Elle peut vivre sous l'eau et commander l'eau.
- C’est vrai… marmonna-t-elle en réfléchissant que c’était bien plus facile d’être un phénix qui peut mourir pour s’amuser. Sauf qu’il ne faut pas oublier que ça va aussi dans l’autre sens.
Cela pouvait se savoir. Murasaki elle avait tout donné à Wald et n’avait eu que des rejets… alors… Est-ce que c’était mieux de n’avoir rien dit pour la « protéger ». Elle avait finit par lui prendre la main pour lui exprimer son soutien alors que la réponse qu’il lui donna la surpris. Elle laissa sa main et fronça le nez encore avant de retourner à ses recherches.
- Je ne comprends pas ce que tu dis, avoua-t-elle.
Oui, elle pouvait l’allumer en moins de deux, mais il serait mort… et elle avait l’impression qu’il ne parlait pas exactement de ça. Sauf qu’elle ne voyait pas la subtilité. Pour elle, le feu était le feu. Le feu était elle. Quand elle utilisait les flammes, elle utilisait une partie d’elle. Murasaki était son opposé. L’eau et le feu. Mais Pharell n’avait pas peur. Elle se demanda comment elle pourrait les aider. Elle finit par regarder à nouveau la vidéo et posa à nouveau sa main sur son cœur. Les ombres la dérangeaient mais elle ne voyait pas comment l’exprimer parce qu’il n’y avait rien à dire. La goule s’approcha d’elle pour lui donner un café qu’elle bu alors même qu’il était brûlant et qu’elle aurait dû en avoir une réaction. Mais non. Elle était trop occupée.
- Vous ne trouvez pas que… …, elle se leva pour montrer l’ordinateur portable et envoya la vidéo juste avant que Murasaki ne sorte, qu’il y a quelque chose d’étrange avec les ombres ?
Ce n’était pas quelque chose de réellement visible. C’était comme si l’ombre avait été déplacé, comme si quelqu’un avait marché mais pas réellement… comme si… Elle ne sait pas. Comme si l’ombre avait été déplacé, déranger… Elle pince les lèvres. Ce n’était peut-être rien.
*
Elle frissonna. Une autre sorte de frisson. Un frisson bien plus profond et intense. Elle se sentait électrocuté par le contact de Wald contre elle. Elle était… parcourue de millions de petits éclairs. Et elle sait que ça ne lui était jamais arrivé. Elle couine un peu quand elle sent sa langue. Elle ne comprend toujours pas. Elle le veut, elle le désire, elle l’espère, et cela depuis des années. Et là, il lui offrait. Elle gémit quand elle sentit ses crocs. Elle gémit et elle pleure. Elle enfonce ses mains dans la chevelure de Wald. S’il était devenu fou, elle espère que ça reste comme ça. Elle pleurait un peu mais absolument pas à cause de la souffrance. Au contraire. Elle était si heureuse. Elle eut un grand sourire. Elle avait le plus grand sourire de toute sa vie.
- Tienne. Oui. Tienne, qu’elle répète en restant contre lui, dans son cou.
Elle tremblait de tout son corps. Elle était sienne. Il venait de la mordre. Il venait de la mordre elle. Pas les autres stupides meufs qu’il avait mordillées dans leur histoire. Non. Là, il avait tenu jusqu’à lui faire une marque et elle pleurait de joie. Elle serait n’importe quoi pour lui, vraiment. Elle serait sage. Elle le promet que, si c’est ce qu’il veut, elle le serait.
- J’ai le droit de pas abandonner, qu’elle rigole et sourit contre lui. J’ai le droit de ne pas abandonner.
Elle rit et se recule à peine pour planter son regard dans celui de Wald. Elle l’aime. C’était écrit sur son regard. Elle se laisse faire, s’habille de son odeur et en profite pour mettre le nez dedans. Elle sent son odeur. Et elle sent sa propre odeur modifiée par la marque de Wald, et ça la fait rire. Elle se laisse porter comme une princesse. Elle se laisse aller et elle voudrait regarder autour d’elle, vraiment, mais elle n’arrive pas à détacher son regard de Wald. Elle n’arrive pas à le lacher. Elle à l’impression que si elle ferme les yeux, tout ça disparaître comme dans un songe. Elle lâcha un rire quand il se mit à la regarder.
- Tu me vois, fit-elle avant de se concentrer sur la question et l’ombre qui apparu devant ses yeux.
Elle eut un frisson de peur. Elle secoua un peu la tête. Et elle raconta avec le plus de détail possible ce qu’il s’était passé. Elle sentit à nouveau un frisson d’effroi.
- Il faut protéger Grigore! Il sera la prochaine victime. Wald ! Il faut que tu ailles le protéger. Je me cacherais. Il pense que vous allez me traquer mais il faut que tu le protèges. Il ne peut pas tuer mon vampire !
Elle lui attrapa la main et elle trembla. Une ombre… comment on pouvait se battre contre une chose que l’on ne pouvait pas enlever ? Comment on faisait pour tuer une ombre qui n’était même pas palpable. Elle ne sait pas. On ne pouvait pas tuer son vampire (//Oui, ça m’amuse de le faire possessif héhé). Il appartenait à sa famille et on ne devait pas le toucher ! Elle regarde Wald puis remarque qu’elle était de nouveau nue devant lui et elle passa la main sur le visage de Wald. Elle avait toujours l’impression que c’était un rêve. Qu’elle allait se réveiller d’un coup. Seule.
"Je ne suis pas sûre qu'il ait réfléchi jusque-là. Il n'avait sans doute pas réalisé à quel point elle se sent liée à lui."
Quand la sorcière relâcha sa main et parut ne pas saisir son sous-entendu, il ne put s'empêcher d'éclater de rire. Par les dieux, cette fille était délicieuse. Elle lui rappelait quelqu'un qu'il avait connu il y a fort longtemps... Sauf que lorsqu'il pensait à elle, il ne ressentait qu'une haine profonde. Il n'avait pas envie de voir Pharell comme cette femme, il voulait juste... profiter un peu de son innocence. Sans en abuser, évidemment. Les deux hommes redressèrent la tête avant de se rapprocher de la demoiselle qui avait trouvé quelque chose. Nelson fut le premier à remarquer ce qu'elle désignait, et se mit à signer ses idées.
"Un homme invisible ? -Je ne pense pas, ils ne sont pas censés avoir d'ombres. -J'ai l'impression d'avoir déjà vu ce genre de choses... -Moi aussi, mais je n'arrive pas à savoir quoi. T'as une idée, Pharell ?"
Dans la salle de bain, Wald observait Murasaki avec un plaisir à peine dissimulé. Elle s'était remise à rire, elle était redevenue elle-même, et cela lui réchauffait le coeur. Il sentait une lutte au fond de son être, l'oiseau et le lion qui se défiaient, chacun cherchant à garder le contrôle. Lorsqu'elle trembla de peur, la buse recula et le félin gagna la manche.
"La première fois que je t'ai vue, je venais à peine d'avoir dix-huit ans. Mais je n'ai pas envie de te raconter cette histoire tout de suite."
Il se pencha pour la serrer contre elle, aussi fort qu'elle en avait besoin. Il la protégerait quoiqu'il en coûte, mais il protégerait aussi Grigore. Ses lèvres retrouvèrent le chemin jusqu'à la morsure de son épaule d'où s'écoulait un peu de sang. Il le lapa avec délicatesse, une main glissant sur le ventre de la sirène. La buse avait un appétit certains pour les yeux, mais le félin était plutôt attiré par les parties molles de ses proies, comme le ventre ou les cuisses. Bien qu'il n'envisageait pas le moins du monde de dévorer la demoiselle, il y avait quelque chose d'excitant à palper ainsi les parties qu'elle devrait protéger de ses prédateurs. Des ombres... Sans qu'il ne puisse exactement se rappeler quoi, cela lui disait quelque chose. Il coupa l'eau du bain qui était prêt, souleva la jeune femme et la déposa en douceur dans l'eau tiède, son corps ne supportant pas vraiment la chaleur. Sans lui laisser le temps de contester, il prit un tissu dont humide qu'il utilisa pour nettoyer ses plaies, puis il lui sortit une serviette propre qu'il laissa sur le bord de la chaise. Ensuite, il releva son visage et vint enserrer sa gorge de sa main avec un large sourire.
"Pendant que tu te douches, je vais aller faire le point avec l'équipe. En sortant, tu as deux choix : tu vas t'installer dans le salon et je viendrai te cuisiner un bon repas, ou tu me rejoins dans la chambre et je te baise jusqu'au matin, sa prise se resserra légèrement, sans l'étrangler pour autant. Si tu choisis la deuxième option, il n'y aura pas de retour en arrière possible. Je ne vais pas juste coucher avec toi une fois, Murasaki. Tu es à moi, et je ne laisserai personne te toucher sans ma permission. Si tu me cherches trop, je n'aurais aucun scrupule à te prendre devant tout le monde pour te rappeler que tu es à moi et montrer à tout le monde que je suis le seul à pouvoir te toucher. Ta liberté sera dépendante de mon bon vouloir."
Il exagérait sans doute un tout petit peu, mais pas tant que ça. Avec son sourire le plus enjôleur, il relâcha sa prise et quitta la pièce sans plus de discours pour se diriger dans la chambre. Wald passa un coup de téléphone au vampire pour lui transmettre les dires de la sirène, prendre quelques informations, puis il ôta ses vêtements et s'installa dans le lit en caressant distraitement son membre dressé en attendant de voir la décision de Murasaki.
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Clionestra
Lun 13 Mai - 1:25
Murasaki Ningyo
J'ai presque 500 ans (de ce que j'en sais) et je vis à Hawaï, dans un grand lac rien que pour moi. Dans la vie, je suis policière et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis attaché ç un homme qui ne veut pas encore de moi... mais je sais que je le ferais craquer... → Elle a les cheveux naturellement violets. → Sirène depuis toujours, elle a quitté sa famille pour une femme... mais cette dernière est morte pendant Pearl Arbor. → Elle a hanté un lac, tuant les gens et couchant avec ceux qui l'intéressé avant que Wald vienne la chercher. → Elle peut être parfois cruelle, elle aime se moquer, pas forcément gentillement, des autres. → Elle peut communiquer en image avec les poissons. → Elle peut vivre sous l'eau et commander l'eau.
Pharell observait les ombres. Elle écoutait les hommes mais sans les entendre, ou était-ce l’inverse ? Elle était bloquée sur les ombres comme si elle savait quelque chose. Elle pince ses lèvres.
- C’est stupide si je dis que j’ai l’impression de « voir » la noirceur ? Un peu comme les sorcières qui deviennent folle en utilisant la magie interdite… mais sans la sorcière de toute évidence.
Un peu comme elle avec le feu. Elle ne manipule pas le feu. Elle est le feu. Les sorcières de feu pouvaient utiliser ses flammes, mais jamais les contrôler comme elle. Et elle avait l’impression que c’était de la magie noire… mais sans sorcière pour les contrôler. Comme elle avait toujours vécu pour se défendre des humains, elle n’avait fait que peu cas des autres créatures dans sa vie… mais cette sensation… Elle avait l’impression de voir une partie du mal qui se découpe dans l’ombre. Et elle porta sa main à son cœur. Le pressentiment n’avait toujours pas disparu. Elle réalisa qu’elle avait une vieille connaissance qui pourrait l’aider à trouver ce qu’elle cherchait… mais elle fit une grimace.
- Je vais faire une recherche… … … mais si on demande un service à cette personne, sachez qu’elle est folle et pourrait demander un prix… étrange… en échange, rien de méchant vous pouvez me faire confiance. Faites un hochement de tête ceux qui accepteront de jouer le jeu ?
Elle regarda un instant Grigore, puis Nelson, puis la goule et elle eut un petit rire en secouant la tête… Ouais… Ils n’étaient pas prêts de devoir un service à cette folle… mais pourquoi pas ? Elle prit son téléphone et envoya un message. Un simple numéro, qui était l’équivalent du nombre de hochement de tête. Puis, elle envoya la vidéo avec les ombres. On verra bien ce que la folle trouvera. Elle fit une grimace. Elle espérait que Zariah n’allait pas balancer son secret en même temps que l’aide apporter. Mais bon… au pire elle la donnerait à quelqu’un pour s’en occuper. Elle reçu trois pdf qu’elle imprima. Des pages de vieux manuscrits, ancien et en plusieurs langues qui parlaient tous des possibles magies pour donner des tels ombres. Elle rejeta tout de suite les pages sur les phénix qui peuvent créer de la lumière avant de revenir avec les autres et les déposa sur la table. Les dragons avaient au moins ça en commun avec les phénix… ils adoraient accumulé des choses. Pharell et Zariah s’étaient plusieurs fois disputé au cours des siècles pour avoir un ouvrage ou un autre.
*
Elle l’écoute et penche adorablement la tête sur le côté quand il parle de « dix-huit ans ». Wald était-il plus jeune qu’elle ne le pensait ? Parce qu’ils s’étaient rencontré bien après dix-huit ans, non ? Elle ne pense pas qu’elle aurait trouvé autant de masculinité dans un être si jeune. Elle était trop vieille pour lui alors, si tel était le cas, non ? Elle fait une petite moue à peine, mais elle était bien consciente qu’il avait raison et qu’elle devait d’abord protéger Grigore et ensuite voir pour le reste. Et dans ses bras, elle pouvait respirer. Elle savait qu’il le protègerait de tout. Elle était si bien là. Elle n’avait aucune envie de quitter ses bras protecteurs et elle passa sa main dans son dos pour profiter un peu plus de ce contact entre eux. Elle rit quand il commence à la caresser. Il n’y avait que lui qui pouvait avoir ce genre de réaction face à une caresse. Elle le regarde doucement, remonte ses yeux vers lui et papillonne. Elle était marqué par Wald et il la caressait, et pas pour une stupide mission. Elle émit un petit cri surprise à retourner dans ses bras mais se laisse faire. Elle l’a dit, elle a entièrement confiance en lui. Mais elle ne comprenait toujours pas. Doucement, elle posa sa propre main sur celle de Wald qui l’étrangler. Il ne laissa pas le temps de lui donner une réponse qu’il partit.
Elle s’enfonça dans son bain jusqu’à avoir seulement les yeux hors de l’eau. Qu’elle récapitule. Il l’avait rejeté, encore. Elle avait abandonné. Elle s’était faite piégé pour une raison inconnue, puis elle avait fini avec un Wald étrange. Si elle avait confiance en lui, elle devait avouer que quelque chose clochait… Elle avait terriblement envie de le rejoindre dans le lit…, et elle n’avait absolument pas faim avec la possibilité qu’il lui avait proposée… mais quelque chose l’empêchait d’être heureuse pour autant. C’était trop abrupte, trop d’un coup, trop…pourquoi ? Elle passa sa main sur son épaule, d’abord la première blessure par l’ombre, puis la seconde par Wald. Il l’avait marqué, ça c’était évident, et même avant de lui avoir fait l’amour.
Elle était à lui. C’était aussi sûr. Elle l’aimait comme elle n’avait jamais aimé. Il la désirait (parce qu’elle n’était pas non plus stupide de croire qu’il l’aimait tout de suite). Mais…, elle finit par faire des bulles de sa bouche avant de se lever doucement et de se regarder dans la glace. Elle n’était même pas belle comme ça. Elle avait l’impression d’être devenu toute blanche et pas du tout désirable. Bye bye la femme sexy dans sa robe… Elle eut un frisson. Wald lui ferait-il réellement l’amour devant tout le monde ? Bon, elle sait que « tout le monde » partirait voir ailleurs s’ils y sont… mais tout de même. Pourquoi ? Et puis, il avait parlé de « non retour », mais n’était-ce pas lui qui allait devoir la supporter ensuite ? Si c’était pour la rejeter ensuite ? Bien qu’elle aimait Wald et qu’elle accepterait tout de lui, elle avait un peu peur qu’il ne la désire qu’un peu et la rejette encore. Elle ne survivrait pas à un nouveau rejet. Le dernier était toujours cuisant. Elle n’avait pas peur d’être enfermé mais qu’il soit enfermé.
Elle finit de se sécher et resta nue ainsi. Elle s’approcha de la porte et réalisa ne pas savoir où elle était censé aller. Elle n’avait regardé que lui. Mais son cœur battait dans sa poitrine avec une telle intensité qu’elle avait l’impression que ça lui montrait le chemin. Elle finit devant la porte de Wald. Elle le regardait sans le moindre habit, dans la lumière allumé. Elle voyait sa cicatrice sur son visage. Elle resta un instant à le contempler dans son entièreté. Elle se sentit rougir.
- Wald, souffla-t-elle avant de prendre son courage, pourquoi ? Je veux… je veux te croire sur parole, et même te laisser piétiner mon cœur si tu le désires et ne jamais m’aimer, mais… Tu m’as toujours… ou jamais… Tu m’as jamais regardé et toujours rejeté. Alors pourquoi ?
Elle était resté nue parce qu’elle n’avait aucun souci avec la nudité, mais elle aurait voulu avoir une protection, même une serviette pour la protéger. Doucement, elle s’avança, toujours à une distance de sécurité (qu’il pourrait combler clairement aisément). Son cœur battait plus fort encore. Il tambourinait dans sa poitrine et elle avait l’impression qu’il allait exploser.
- Si on couche ensemble et que tu me rejettes, je n’y survivrais pas. Alors c’est toi qui doit être sur de ton choix. Moi, je l’ai déjà pris le jour où je suis sortie de mon lac rien que pour te suivre, toi.
Elle ne sait pas ce qu’il voulait dire avec ses dix huit ans, elle avait compris que même s’il lui répondait au « pourquoi » ça serait pour le moment une réponse rapide et certainement logique que pour lui… Mais elle avait besoin qu’il ait cette logique, cette réponse à apporter. Elle lui donnait une dernière chance de changer d’avis, comme il l’avait fait dans la baignoire pour elle. Parce qu’elle avait l’impression qu’elle l’avait manipulé d’une manière ou d’une autre… elle avait peur de lui faire du mal en acceptant de prendre ses désirs pour la réalité. Elle voulait Wald depuis si longtemps qu’elle avait dû mal à cacher son émoi. Son corps tout entier mourrait d’envie de se retrouver sous celui de l’homme. Sa marque sur son cou était sensible. Elle pouvait sentir le sang qui pulsait à travers les veines comme une caresse de Wald. Comme sa langue dessus. Il avait été assez gentleman pour lui laisser le choix. Elle le faisait aussi. Mais elle ne pouvait pas mentir. S’il la rejetait encore, son cœur se briserait, littéralement cette fois, et il ne restera plus rien à sauver d’elle.
Grigore en avait vu des choses durant sa longue vie, malheureusement n'est pas sorcière de la Mémoire qui veut, alors évidemment il en avait oublié une grande partie. Le hic, c'est que si ces ombres donnaient une impression de déjà-vu à Pharell et Nelson, c'était quelque chose de bien plus étonnant que d'habitude. Si la petite sorcière avait une informatrice, autant y aller. Ils hochèrent tous les deux la tête après une courte réflexion, n'ayant que peu de solutions possibles. Le téléphone du vampire se mit à vibrer lorsque Wald lui donna quelques informations, il lui répondit instantanément et transmis les dernières nouvelles à l'équipe.
"Elle est en sécurité. Le petit souci, c'est que Wald ne sera pas en mesure de nous aider sur cette affaire."
Un sourire étira les lèvres de Nelson alors qu'il croisait le regard de Grigore. Ils avaient tous les deux consciences que le métamorphe, à bout de souffle, ne se contrôlait plus suffisamment pour s'éloigner de sa sirène. Il pourrait son meilleur ami s'il daignait juste évoquer son nom, autant dire qu'il serait parfaitement inutile. Murasaki, par contre, allait sacrément déguster.
"Nel, demande au gars de nous rejoindre ici -avec à manger, si possible. J'ai le sentiment que Charly aura des pistes pour nous."
L'un des membres de leur escouade d'élite, qui sortait rarement au grand chose. Aussi sociable qu'une porte de four, il était pourtant curieux au possible et ultra-renseigné sur tout un tas de choses. Même s'il n'identifiait pas les ombres, il aurait sans doute une idée pour les contrer.
Installé dans la chambre, le lion patientait. Ce n'était pas sa plus grande qualité, mais il se devait de faire un minimum d'effort pour sa sirène... Lorsqu'elle entra dans la pièce entièrement nue, encore humide de sa douche, il se redressa d'un coup, lorgnant sans honte sur l'oeuvre d'art qui lui faisait face. Il n'avait ni envie de parler, ni envie de s'exposer, pourtant il le devait. Avec un profond soupir il se releva et, l'espace d'un moment, donna l'impression d'être bien plus imposant que d'ordinaire.
"Parce qu'il ne voulait pas que tu me vois."
Pourquoi continuer de se cacher ? Au fond, elle était en train de le découvrir. Il devait tout de même admettre que sans l'espèce de zozio insupportable qui laminait son esprit à coups de serre, il serait déjà en train d'en faire leur femme. Il en avait marre de faire semblant d'être lui, car il ne l'était pas. Pas tout à fait, du moins. Il fit un pas en avant et, sans le moindre effort, son corps Changea. L'homme laissa sa place à un magnifique lion aussi noir que l'ébène, une couleur inexistante chez cette espèce. Comme lui. Il n'existait pas tout à fait, et pourtant il était là. Il se mit à lui tourner doucement autour, allant même frotter son museau contre son ventre avant de retourner près du lit. Avant qu'il ne redevienne plus humain, quelques plumes remplacèrent le pelage situé sous ses yeux.
"Il t'a cherchée pendant des années, tu sais. Il avait tant de projets avec toi... Mais entre temps, je suis arrivé."
Aussi vif qu'un certain vampire de leur connaissance, le métamorphe saisit la main de la jeune femme afin de l'attirer contre lui, la poussant sur le lit avant de se placer juste au-dessus d'elle, ses mains tenues au dessus de sa tête pour l'empêcher de s'enfuir.
"Je suis tout ce qu'il n'a jamais souhaité être pour toi. Violent, cruel, possessif... S'il ne luttait pas aussi vivement à l'intérieur de ma tête, je t'aurais prise sans attendre sur le bord du lac. Je n'en peux plus de faire semblant, Murasaki. Tu es à nous et l'a toujours été, et je suis là pour m'assurer que tu le comprennes. La parlote, je la lui laisse avec plaisir."
Et à nouveau, il fondit sur ses lèvres pour l'embrasser. Si l'une de ses mains maintenait Murasaki à sa place, l'autre s'était mise à glisser le long de son corps pour l'explorer. Il caressa sa hanche, son ventre... sa poitrine. Comme elle avait semblé sensible quelques heures plus tôt, il pinça de nouveau son téton, un sourire aux lèvres. Son érection frottait délicatement l'intimité de la sirène, et il n'allait pas tarder à ses plus sombres pulsions.
"Il t'aimait avant même de te connaître, mais il ne supportait pas l'idée que tu me vois. Je suis dangereux pour toi, et plus encore pour les autres. Je pourrais tuer ce qui ne font que te regarder. Je pourrais te baiser devant eux pour les faire s'évanouir d'envie, et les tuer ensuite parce qu'ils ont osé te regarder. S'il ne m'en avait pas empêché, je t'aurais prise devant ce maudit vampire et sa pute avant de lui arracher la tête et me repaître de ses entrailles."
La pression de son pénis contre elle s'accentua, ses lèvres glissèrent invariablement le long de sa nuque, jusqu'à la blessure qu'il lui avait infligée, avant de venir envelopper l'un de ses tétons libres qu'il mordilla en douceur. Même s'il la maintenait et l'empêchait de bouger, même s'il allait sans doute manquer de délicatesse tout du long de leur rapport, il avait encore de présence d'esprit pour faire attention. Pour qu'elle lui appartienne, il devait la convaincre qu'il était la meilleure chose au monde pour elle. Jamais il ne ferait passer son plaisir en second, bien au contraire.
"Tu n'imagines pas le nombre de fois où il s'est battu contre moi. Chaque fois que tu lui as fait du charme, chaque fois que tu as osé regardé quelqu'un d'autre que lui... J'étais là, prêt à te sauter dessus. Mais il avait trop peur pour me laisser sortir. Il voulait ton bonheur au détriment du sien, au point de te pousser à aller ailleurs. Moi, je compte prendre tout ce que tu as à m'offrir. Maintenant."
Et, joignant le geste à sa parole, il s'enfonça d'un coup en elle dans un grondement de plaisir assez puissant pour faire trembler la table de cheveux près du lit. Plus de retour en arrière.
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Lun 13 Mai - 22:11
Murasaki Ningyo
J'ai presque 500 ans (de ce que j'en sais) et je vis à Hawaï, dans un grand lac rien que pour moi. Dans la vie, je suis policière et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis attaché ç un homme qui ne veut pas encore de moi... mais je sais que je le ferais craquer... → Elle a les cheveux naturellement violets. → Sirène depuis toujours, elle a quitté sa famille pour une femme... mais cette dernière est morte pendant Pearl Arbor. → Elle a hanté un lac, tuant les gens et couchant avec ceux qui l'intéressé avant que Wald vienne la chercher. → Elle peut être parfois cruelle, elle aime se moquer, pas forcément gentillement, des autres. → Elle peut communiquer en image avec les poissons. → Elle peut vivre sous l'eau et commander l'eau.
Pharell avait haussé les épaules alors qu’Alec, Nelson et Grigore avait dit oui pour être les victimes de Zariah. La seule raison pour laquelle la dragonne n’était pas insupportable avec elle, c’est qu’elle voulait quelque chose de bien plus précis d’elle. En effet, Zariah avait eu les ailes tranchées par un homme qu’elle pensait amoureux d’elle. Les ailes de dragon étaient comme beaucoup de membre « surnaturel », impossible de disparaître… La dragonne espérait retrouver ses ailes et que Pharell puisse les recoller avec la magie du phénix. Ainsi, était-elle toujours plus enclin à lui donner des informations essentielles sans des demandes trop exubérantes… Elle savait qu’elle avait déjà demandé des vidéos pornos à ses victimes. Elle lu les nouveaux messages d’elle d’ailleurs.
- Mon contact me dit qu’il y a plusieurs cas d’attaque orchestré par les ombres. Comme si c’était un pouvoir à part, mais que ça ne vient pas de la magie. Pas de la magie des sorcières. Elle donne l’hypothèse de…
Depuis qu’elle avait été mutilée, Zariah ne quittait plus son antre d’où elle récupérait photos, vidéos et livres depuis une connexion internet… Mais elle avoua elle-même avoir été curieuse de cette nouvelle magie des ombres dont elle ne connaissait rien. C’était rare qu’elle, elle ne connaisse rien. Et elle pouvait donner une quantité trop importante d’informations si elle commençait à réellement faire une enquête dans la quantité phénoménale de document qu’elle possédait. Pharell fit une moue.
- De démons ?
*
Murasaki patienta simplement. Quand il se releva, elle eut un frisson de bien être. Encore une fois, même si elle avait conscience de la taille de l’homme, de son poids, de sa puissance et même de son aura, elle avait une totale confiance en lui… et elle savait que rien ne lui arriverait. C’était étrange. Depuis toujours, elle avait cette impression au fond de son cœur. Dès la première fois où elle l’avait vue, à côté de son lac, venu pour elle, elle s’était dit qu’elle serait la femme la plus heureuse du monde si elle pouvait être protégée dans ses bras. Alors, elle le regarde, et elle patiente. N’essaie même pas de savoir pourquoi il parle d’un coup de lui à la troisième personne. Elle le regarde se changer en lion et s’étonna tout simplement. Déjà, le lion était magnifique et en plus, il émanait toujours cette sensation. Elle comprit qu’il y avait plus que ce qu’elle ne pouvait imaginer. Elle avait l’impression que son cœur se serra, non pas de peur ou d’appréhension, mais de triste. Wald avait caché une partie de lui et ça devait faire si mal de cacher une partie de soi ainsi. Il l’attrapa et elle se laissa faire. Elle avait toujours un regard empli de tendresse. Quoi qu’il soit arrivé, il avait du souffrir. Qu’importe que le lion, puisqu’elle avait compris, soit arrivé. D’ailleurs, le lion comme la buse devait souffrir, elle n’aimait pas ça. Pas ça du tout. De ses doigts prisonniers, elle essaya de caresser sa peau pour lui signifier qu’elle l’écoutait et qu’elle était là. Il n’avait pas besoin de la coincer pour qu’elle accepte de rester auprès de lui. Et elle voulait répondre, mais elle ne le pouvait pas. Ce lion « violent, cruel et possessif » n’était pas du tout violent avec elle, pour le moment. Il était brusque, oui… mais la violence n’était pas ça. Ni la cruauté… sinon, il ne serait pas en train de la caresser comme son corps le supplie de le faire. Elle gémit sous ses caresses. Elle gémit et essaie de tout comprendre, mais qu’est-ce que c’était dur de comprendre une chose quand son partenaire s’emploie à la faire fondre de l’intérieur. Elle l’écoutait et des frissons de désirs la percutaient à chaque fois qu’il lui avouait quelque chose sur ses envies. Le lac. Ce jour-là. Mais depuis bien avant aussi. Elle essaya de faire un petit rire, mais elle ne pouvait que faire un son étranglé avec son corps qui chauffer comme jamais. Si elle avait connu le sexe par ennuie, elle n’avait jamais JAMAIS été aussi excitée. Elle n’avait jamais eu l’impression que le manque de son partenaire aller la faire mourir. Elle voulait qu’il la comble, tout de suite, rapidement, qu’il la prenne. Combien de fois s’était-elle dit cela ? Qu’elle aimait le rendre tellement fou qu’il lui fasse l’amour, même avec témoin, pour avoir une preuve qu’il s’intéresse vraiment à elle ? Elle tremble et sourit alors qu’elle est toujours coincée sous lui. Elle ne pouvait que bouger les jambes, et quand il entra en elle, ses jambes vinrent l’enrouler pour le garder contre lui.
- Enfin, souffla-t-elle avant de se débattre pour récupérer ses mains.
Il grogna mais la lâcha. Une fois libre, elle les enroula autour du cou de l’homme, elle plongea ses mains dans ses cheveux et elle attrapa ses lèvres pour illustrer son amour par un baiser. Elle aimait qu’il la prenne comme ça. Elle en rêvait… mais avec lui, elle avait rêvé de tout. Elle avait rêvé de chaque possibilité érotique. Chacune. Elle avait même déploré l’incapacité de se dédoubler de l’homme. Parce qu’il ne pourrait plus jamais y avoir que lui. Seulement que lui. Il n’y avait que lui. Alors, elle embrassa le visage de Wlad. Elle avait compris. Le lion et la buse. Elle avait compris et elle rigola un instant alors qu’il était en elle, comme elle en rêvait. Il manquait encore des informations… comme le fait qu’il l’aimait avant de la connaître. Attends. Pause. Elle se fige un instant avant de prendre le visage de Wald dans ses mains.
- Tu m’aimes ? qu’elle demande très sérieusement avant de se reprendre, vous m’aimez ? Les deux, toi ?
Parce que s’il avait une double âme, alors l’un pouvait ne pas l’aimer et l’autre si… mais la partie buse voulait protéger Murasaki de la partie lion… donc… Elle n’avait jamais trop compris les histoires de double personnalité, et n’était pas sûr de réussir, au long terme, à voir Wald comme deux personnes en une… Mais… Elle eut un petit rire. Elle reprit ses petits bisous sur le visage de l’homme. Elle ondulait sous lui pour qu’il continue à la prendre ainsi. Et elle continua jusqu’à son cou. Elle s’arrêta un instant.
- Je t’aime. J'ai entièrement confiance.
Les sirènes n’avaient pas de compagnon. Sauf pour faire un bébé et encore ce n’était clairement pas aussi agréable, elles n’appréciaient pas la présence de l’autre sexe. Ni même d’une sœur d’ailleurs quand elles étaient en chasse. Elles ne s’accouplaient pas avec un besoin de possession, juste un besoin de complémentarité génétique… pourtant, elle approcha ses lèvres du cou de Wald et mordit. Clairement pas au point d’aller au sang, mais elle avait besoin. Elle avait le besoin de le marquer comme il l’avait fait, même si elle était encore trop timide pour le faire avec plus de brusquerie.
Nelson et Grigore frissonnèrent de concert à la mention de démons. Oui, c'était bien possible, mais pas n'importe lequel.
"Un Baron Samedi."
Le vampire souffla en le disant. C'était justement un Baron Samdi qui avait capturé leur escouade des années auparavant, c'était d'un Hougan -chef spirituel dans la religion Vaudou- dont ils étaient les prisonniers. C'était Wald qui les avait sauvé... Enfin, pas tout à fait.
"Je t'ai dit tout à l'heure que la deuxième personnalité de Wald avait émergé lors de notre emprisonnement... Nous étions retenu par un Baron Samedi et ses Iwas, des sortes d'ombres intangibles qui n'obéissaient qu'à lui. Je ne sais pas si c'est lié, mais j'ai un très mauvais pressentiment. -C'est grâce à Léo qu'on a pu s'enfuir de là. La deuxième moitié de Wald n'est pas juste un lion, c'est un lion noir. Il est tout autant capable d'absorber la lumière que les ombres et de s'en repaître, mais cela a un prix. -Wald. C'est Wald le prix à payer. Il doit laisser le total contrôle à Léo au risque de disparaître. Si on ne trouve pas d'autres solutions, on risque de foncer droit dans le mur et de perdre notre chef."
Et notre sirène. Si Murasaki acceptait Léo autant que Wald, elle ne supporterait probablement pas que la buse disparaisse pour toujours.
Mienne. Tout son corps le hurlait. L'humain avait totalement cédé sa place à la Bête. Il grognait, mordait et léchait avidement tout ce qu'il avait à disposition. Ses caresses alternaient avec des baisers passionnés, et ses coups de reins ne faisaient que d'être de plus en plus rapides. Quand elle enroula ses bras autour de sa nuque, il se redressa pour l'asseoir sur lui et agrippa ses hanches afin de lui imprimer des mouvements de hauts en bas sur lui, jusqu'à ce qu'elle l'interrompe pour lui poser une question. Le lion gronda, mécontent d'être dérangé en plein travail par ses interrogations. Il la plaqua brusquement contre la tête du lit au point d'en fissurer le bois et glissa une main sur sa gorge. Il la tenait sans l'étrangler pour autant, mais sa poigne était aussi ferme que son érection.
"Quoi, tu crois vraiment qu'il s'est amusé à chercher des prénoms à vos futurs enfants juste parce qu'il voulait te mettre dans son lit ? il se mit à rire, et lui donna un coup de rein encore plus brutal qu'auparavant. Nous n'avons jamais aimé personne d'autre que toi. Tu es la seule qui a toujours compté. Maintenant pour l'amour des cieux, si ce n'est pas pour me supplier de te prendre plus fort, ferme-la chérie."
Elle avait l'oiseau pour bavasser à loisir, lui avait autre chose de prévu pour le moment. La sirène collée au mur, Léo releva une jambe pour avoir un meilleur appui mais surtout une plus grande marge de manœuvre. Il la tenait toujours par la gorge pour garder un certain contrôle sur elle alors qu'il s'extirpait complètement de son intimité. Puis il re-rentra sans la moindre délicatesse. Il continua ce petit jeu un moment, alternant les coups rapides, les moments où il ressortait et se frottait contre elle, et des entrées brutales qui lui arrachaient des grognements de plaisir. Il avait beau la dominer, il était particulièrement attentif à toutes ses réactions et, dès qu'il remarquait qu'elle appréciait quelque chose, il n'hésitait pas à en abuser jusqu'à ce qu'elle en perde les pédales. Quand il la sentit proche de la fin, il l'embrassa furieusement pour étouffer son gémissement alors qu'il se lâchait en elle pour jouir ensemble, enfin comblé. Lentement, le lion libéra son emprise et se retira tout doucement, puis il l'allongea contre lui et se mit à embrasser sa joue, sa nuque, le haut de son épaule en se frottant doucement contre elle. Il était déjà prêt à recommencer.
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Clionestra
Lun 13 Mai - 23:57
Murasaki Ningyo
J'ai presque 500 ans (de ce que j'en sais) et je vis à Hawaï, dans un grand lac rien que pour moi. Dans la vie, je suis policière et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis attaché ç un homme qui ne veut pas encore de moi... mais je sais que je le ferais craquer... → Elle a les cheveux naturellement violets. → Sirène depuis toujours, elle a quitté sa famille pour une femme... mais cette dernière est morte pendant Pearl Arbor. → Elle a hanté un lac, tuant les gens et couchant avec ceux qui l'intéressé avant que Wald vienne la chercher. → Elle peut être parfois cruelle, elle aime se moquer, pas forcément gentillement, des autres. → Elle peut communiquer en image avec les poissons. → Elle peut vivre sous l'eau et commander l'eau.
Pharell n’avait jamais rencontré de démon, comme pour tout le reste elle en reste loin. Qui sait ce que peut faire une créature pour se défendre ? Elle, elle n’avait jamais fait ça, mais elle savait que son père avait vendu la position de plusieurs créatures, plus ou moins plus importante qu’un phénix, pour sauver sa peau. Elle avait appris à se faire oublier, à devenir rien, même pas visible par tout le monde. Pour la population surnaturelle, les phénix sont des légendes, des êtres disparus et dont il n’en restait plus un. Sauf qu’elle était là. Elle releva la tête quand Grigore sembla trouver la bonne réponse, ou en tout cas, trouver tout cela logique.
- Il y a toujours une solution pour tuer des monstres. On ne va pas laisser quiconque faire disparaître notre chef, surtout que ça ferait de moi la recrue avec la plus courte expérience de l’histoire de l’humanité, fit-elle en rajoutant un sourire.
La dernière phrase était un commentaire doux. Elle s’approcha de Grigore et fit une petite flamme dans ses mains, ce qui évitait qu’elle ne le touche encore, avant de la faire disparaître.
- Les flammes diminuent les ombres, je pourrais être un soutien, alors ne commençons pas à penser au pire. Après tout, pour le moment, tout le monde est en vie…, elle voit la photo des morts soit disant orchestré par la sirène avant de faire une grimace, fin, ceux qui comptent on va dire. Et puis, ça permettra d’éliminer un être qui vous a peut-être blesser. Je suis grave motivé !
Elle fit un sourire à Grigore, puis à Nelson… avant que le Alec ne pose un regard sur elle emplit de gratitude. Il n’aurait pas pu faire ça, lui. C’était son frère qui était le bout en train plein de bonnes paroles, et il n’était pas là pour le moment… D’ailleurs, Goran allait faire une syncope s’il sait que personne ne l’avait appelé pour donner un coup de main.
*
Elle rit. Elle. Rit. Quand il lui dit qu’il avait chercher des prénoms… comment diable était-elle censé le savoir, elle, qu’il avait cherché des prénoms ? Comment aurait-elle pu même le deviner alors que Wlad avait mis un point d’honneur à lui donner l’impression qu’elle n’était rien. Alors, elle rit. Et elle enroula ses doigts autour de la poigne de l’homme pour le regarder.
- Prends-moi plus fort, qu’elle susurre avant de sourire. Ne me lâche jamais.
C’était une promesse qu’elle lui demandait alors qu’elle gémissait sous lui à nouveau. Elle n’avait jamais connu d’orgasme, et pourtant elle pouvait sentir que ça grossissait en elle comme un déferlement de sentiments et de besoins. Un besoin bestial, certes, mais un besoin qui était tout à fait assouvie par l’homme dans ses bras. Elle continua à le caresser, à le toucher, à le griffer un peu alors que ses lèvres s’attardèrent là où elle le pouvait. Quand elle eut le déferlement de plaisir, elle en restant figée un instant. Peut-être venait-elle de mourir ? C’était la pensée qui la traversa. Cette sensation avait été si violente qu’elle avait l’impression que son corps avait perdu tout son sang et qu’elle n’était plus rien. Elle sentait le corps chaud et quémandeur de Wald contre elle. Mais son cœur et son corps n’étaient pas encore prêt. C’était la première fois qu’elle sentait cela. Elle se relève pour le regarder, elle observe. Elle caresse ce visage dont elle avait toujours imaginé les contours pendant l’amour et qui n’était, maintenant, qu’à elle. Elle reste silencieuse et passe sa main sur chaque contour de son visage. Elle voyait la bête toujours là, en lui… et elle sourit. La bête disait être… violente, cruelle et possessive, c’est bien ça ? Elle descendit la main pour attraper l’érection de SON amour et elle la caressa avec une délicatesse experte.
- Wald, qu’elle murmure en collant sa poitrine sur la sienne, tu m’as promis que je ne pourrais plus marcher…
Elle continue de le caresser alors qu’elle s’approche et l’embrasse avant de le regarder droit dans les yeux. Ouais… elle pourrait lui donner un peu de bonheur aussi, oui… mais là, elle voulait qu’il s’occupe d’elle. Surtout. Cela faisait des années qu’elle se sentait frustré de ne pas pouvoir le toucher, ou l’intéressé, pour apprendre qu’il l’aimait et qu’il la voulait avant même qu’elle le rencontre. Alors, le côté Lion de Wald avait raison, pas le temps de parler… même si elle comptait bien parler avec « les trois » en même temps. Son Wald, le seul … et les deux animaux qui font leur vie dans sa tête et l’empêche d’être pleinement heureux.
Un léger sourire étira les lèvres du vampire alors qu'il soutenait le regard de la sorcière, ravi de son entêtement. Elle ne payait pas de mine comme ça, mais elle semblait plutôt déterminée. Il observa la flamme dans ses mains avec un intérêt certain, mais pas la moindre inquiétude en lui. Le feu avait beau être mortel à son encontre, il était plus résistant que la plupart de ses semblables, et il ne craignait en rien le soleil et sa lumière. Il approcha même un peu son visage des flammes, comme si la chaleur dégagée pouvait réchauffer sa peau d'albâtre.
"Je ne te pensais pas si vindicative... Mais tu as raison, ton pouvoir pourrait être utile. Il faudrait que l'on trouve quelqu'un ou quelque chose qui ait plus d'informations à nous transmettre sur les Barons Samdi."
La bibliothèque municipale n'aiderait guère et, bien que Grigore ait des connaissances sur l'île, les seuls êtres qui auraient pu le renseigner étaient soit morts, soit sur un autre continent... Et refuseraient de l'aider en prime. Nelson roula des yeux en constatant le manège du vampire, mais se prit à sourire à son tour, avant de se tourner vers Alec.
"Et ton double, il est où ? Un coup de main supplémentaire ne serait pas de trop."
-
"Bonne fille, le lion gronda de plaisir et ne se gêna pas pour lui donner de puissants coups de rein. Tu nous appartiens. Pour toujours."
Ses lèvres glissèrent jusqu'à sa nuque dans laquelle il enfonça ses crocs, assez loin pour laisser une trace dans sa chair. Il comptait bien la marquer de toutes les façons possibles pour que le monde entier sache qu'elle lui appartenait. Si Wald ne reprenait pas le contrôle à un moment ou à un autre, Léo passerait son temps à lui faire l'amour partout où celui lui était possible. Il était bien plus sauvage que son alter-égo et ne se plaisait pas vraiment à s'épancher sur quoi que ce soit, il était dans l'action constante. Il agissait de même avec ceux qu'ils considéraient de sa troupe, il avait rarement parlé avec son vampire d'ami, mais il l'avait laissé boire à ses veines et s'était battu pour le protéger.
Après avoir donné son premier orgasme à sa sirène, le lion s'étendit sur le lit dans un rire, plus ravi par le fait qu'elle ait joui que pour son propre plaisir. Il lui laissa le temps de se remettre de ses émotions en l'observant du coin de l'oeil, en la laissant explorer son corps. S'il avait eu une quelconque forme de pitié à son égard, lui accordant un peu de repos après leur premier ébat, cela s'effaça dès lors qu'elle se mit à le caresser. Il l'attrapa par la gorge pour l'amener vers lui et plaquer sa bouche contre la sienne dans un baiser possessif, son autre main se posant sur sa hanche pour la maintenir près de lui.
"C'est difficile de t'entendre prononcer son nom à tout va, tu sais. Nous sommes la même personne, mais deux êtres distincts également. Pour l'instant ce n'est pas lui, c'est moi."
Il appuya sur le dernier mot avec un léger soupir. Il était logique qu'elle ne comprenne pas la scission de son être, surtout qu'elle en avait pris conscience il y a moins de deux heures, mais c'était réel. Elle n'avait pas un mais deux hommes à ses pieds, et ce n'était pas celui auquel elle était habituée qui venait de la prendre. Qui allait recommencer, d'ailleurs. Il la souleva sans peine pour l'asseoir sur son bassin, l'incitant à se frotter contre sa rigidité, puis il se pencha et vint délicatement attraper le bout de son sein entre ses dents, sa langue venant la titiller. Il tenait toujours sa gorge et sa taille pour l'empêcher de fuir son contact, alternant entre ses seins pour lui donner un plaisir équivalent.
"Tu ne me connais pas aussi bien que lui, il m'a presque toujours muselé en ta présence, il releva son bassin pour frotter son intimité contre la sienne, mais j'ai hérité de ses sentiments. J'en suis né, je suppose que c'est logique."
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Clionestra
Ven 14 Juin - 11:49
Murasaki Ningyo
J'ai presque 500 ans (de ce que j'en sais) et je vis à Hawaï, dans un grand lac rien que pour moi. Dans la vie, je suis policière et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis attaché ç un homme qui ne veut pas encore de moi... mais je sais que je le ferais craquer... → Elle a les cheveux naturellement violets. → Sirène depuis toujours, elle a quitté sa famille pour une femme... mais cette dernière est morte pendant Pearl Arbor. → Elle a hanté un lac, tuant les gens et couchant avec ceux qui l'intéressé avant que Wald vienne la chercher. → Elle peut être parfois cruelle, elle aime se moquer, pas forcément gentillement, des autres. → Elle peut communiquer en image avec les poissons. → Elle peut vivre sous l'eau et commander l'eau.
Pharell eut un petit sourire tout adorable, alors même qu’elle pensait à incendier le monde. Il ne fallait pas croire, elle pouvait être gentille, mais elle était avant tout un être qui déteste par-dessus tous les humains. Elle n’était pas la dernière de son espèce pour rien… Si seulement elle pouvait trouver un homme qui mérite de l’engrosser, elle aurait au moins un fils… mais elle se demande bien comment elle pourrait protéger sa progéniture toute seule. Trop de question, pas assez de temps. Alec envoya un message à Goran et ce dernier répondit tout de suite qu’il arrivait. Pharell observait ce beau monde. Il fallait qu’elle demande encore de l’aide à Zariah et poussa un soupir d’anticipation malaisante. Elle attrape son téléphone et attend en se rongeant un ongle. Avec Zariah, ça passe ou ça casse. Elle était folle. Elle entend la tonalité avant qu’un grognement ne se fasse entendre de l’autre côté.
- Je peux savoir pourquoi tu m’emmerdes à trois heures du matin ? - J’ai besoin de tes savoirs. - Je t’ai envoyé tout ce que je sais sur des ombres, donc va te f… - Tu sais quelque chose sur les Baron Samedi ?
On pouvait entendre qu’elle se relève dans un bruit de pachyderme repoussant des feuilles de sur elle, comme si elle avait dormi directement sur le sol enseveli sous les livres, ce qui n’était pas loin de la vérité.
- Tu tiens vraiment à m’insulter ? - C’est une question de vie ou de mort, Pharell laissa quelques secondes en suspens, consciente que Zariah était en train de demander si ça lui faisait quelque chose que quelqu’un qu’elle ne connait pas meure (réponse : non, ça lui en toucher une sans faire bouger l’autre). C’est pour un ami. - Je veux une avp, trancha Zariah. - Tu es sérieuse ? Je n’ai pa… - Une avp. Sinon tes morts pourront mourir. - Une seule. - HOUPIiiii ! Promis, je te prépare l’envoie de toutes les informations que j’ai sur ça. - En triant, s’il te plait, répond Pharell avant de se tenir l’arrêt du nez et de regarder les 4 hommes dans la pièce maintenant. Tu as un besoin ? - Cheveux longs. Et avec toi. - Ok. Ok. Bouge-toi le cul, je t’envoie le mail de mes collègues que tu leur transfère tout de suite. - hé ! Je te rappelle que je suis cloitrée sur le sol, si tu n’es pas gentille je t’aiderais plus.
Pharell raccroche avant de poser un regard sur Alec. Ce dernier se tendit mal à l’aise alors que Pharell s’avança vers lui. Il était le seul à avoir les cheveux longs dans la pièce. Son téléphone bippa et Pharell y ouvrit une photo. Avant de faire un long soupir, elle mit le téléphone en photo et le tendit à Goran.
- Prends la photo.
Et elle se place assise sur le bureau devant Alec. Elle met ses deux jambes autour de sa nuque et elle le rapproche d’un coup de son ventre, comme s’il allait lui faire une papouille intime. Elle prit ses mains aussi pour les mettre sous ses fesses et remit ses cheveux en ordre pour que ça soit vue sur la photo sans la moindre once de gêne (ou de compréhension à pourquoi elle faisait ça, d’ailleurs).
- Prends la photo, qu’elle répète en attendant qu’il le fasse avant de repousser ses jambes et de revenir sur le sol pour prendre son appareil. Un appel se fait tout de suite. - C’est qui le mec derrière ? Pharell vérifie. - Grigore, qu’elle dit sans réaliser de pourquoi elle demandait ça, elle ne préférait du reste ne pas savoir. - Je veux la même mais avec lui. - On a dit une avp ! Donne-moi ce que je veux. - Je veux une série de photo entre toi et lui. Nus. - Zariah… - OH ! Si vous baisez ensemble, je veux pouvoir regarder. Pharell leva les yeux au ciel. - Baron. Samedi. - Ouais. Ouais. C’est déjà envoyé sur les mails. Pendant ce temps, je vais rejoindre mon ordinateur, puisque je sens que tu vas encore me demander de l’aide. - C’est pour une amie et un ami. Je suis sûr qu’elle sera d’accord pour te faire une série de photo aussi. - La vie pour des ressources ! chanta Zariah avant de raccrocher.
Goran observait Pharell, qu’il n’avait pas encore rencontré et leva un doigt pour demander un instant.
- J’ai rien compris.
Son frère était trop rouge de honte et incapable de regarder quiconque en fasse pour expliquer à son jumeau la situation. Surtout qu’il n’avait pas trop suivit non plus les quelques minutes écoulés.
- J'ai cessé de comprendre Zariah depuis longtemps, explique Pharell, je sais même pas comment on peut finir dans une position comme ça, c'est pas logique et terriblement inconfortable.
(HRP – Zariah peut simplement trouver canon Grigore (elle a pas vu Nelson encore :p) ou alors il peut avoir fait une tête épique que Pharell ne remarque pas. Et dit toi qu’elle a envoyé tout ce qu’elle avait donc n’hésite pas à dire si tu veux ce dont ils ont besoin dedans !
*
Murasaki se sentait parfaitement heureuse dans les bras vengeurs de son amant. Elle avait l’impression qu’il donnait des coups plus forts quand il sentait une colère sourde montait en lui. Qu’il la punissait un peu. Mais ça ne lui faisait rien. Wald était bien le seul être qui pourrait la tuer, la torturer et la blesser sans que son cœur ne saigne de la moindre trahison. Elle lui faisait confiance. Et avoir deux Wald qui l’aiment ? Dans ses rêves les plus fous, elle n’aurait jamais cru qu’un l’aime, alors deux ? C’était comme un rêve éveillé dont elle ne voulait jamais se défaire. Elle gémit sur lui. Ainsi assise sur son désir, elle ondulait des hanches et elle voulait tout à la fois. Elle voulait qu’il soit sien, qu’elle soit sienne. Elle ne voulait jamais quitter le bonheur d’être ainsi uni à lui. Comme s’il avait besoin de la forcer pour quoi que ce soit. Elle gémit sous lui, sent son corps se remplir de la chaleur et elle joui à nouveau quand il lui expliqua être né de leur amour. Elle ne savait pas comment s’était possible mais elle voulait les garder tous les deux. Elle posa sa main sur celle de l’homme contre sa gorge et l’obligea doucement à l’ouvrir pour en embrasser la paume alors que son corps, soumis à des pulsions extrèmes et toujours avec lui à l’intérieur, reprenait des sensations plus calmes pour recommencer rapidement.
- Wald, souffla-t-elle avec un sourire coquin avant de continuer en baisant ses doigts, Léo. Les sirènes n’ont pas de prénoms…
Elle explique cela alors qu’elle pose ses deux mains dans les cheveux de l’homme pour pousser sa tête vers ses seins aux tétons dressés rien que pour ses lèvres.
- Nous sommes nous. Et nous nous reconnaissons grâce au battement de notre cœur. Tu n'as qu'un coeur.
Sous l’eau, pas d’odeur, pas de son, pas de voix, pas de prénom. Pourquoi aurait-elle un prénom quand elles pouvaient se retrouver à la manière dont le cœur tapait contre la poitrine. C’était instinctif. Elles savaient qui elles étaient. Et Wald / Léo ? Elle avait toujours senti sa présence. Il était sa chaleur dans ce moment. L’homme qui faisait battre le sien et qui la rendait plus forte. Elle se glissa le long de son corps, sortit presque totalement jusqu’à se remettre en lui, serrer contre lui. Elle vint contre son oreille. Elle savait que l’homme dans ses bras était celui qu’elle aime. Alors, s’il voulait qu’elle l’appelle Léo, elle n’allait pas dire non. Elle sait juste qu’elle l’aime. Deux âmes dans un corps, mais il n’y avait toujours qu’un seul cœur, et c’était ce cœur dont elle avait besoin pour survivre. Elle continue de se faire du bien avec Léo avant de faire un petit sourire moqueur pour attraper sa lèvre inférieure.
- Léo, mon amour, souffla-t-elle. Je t’aime. Et je te remercie de m’aimer en retour.
Elle fit un mouvement pour tomber à nouveau sur le dos, laissant l’homme toujours collé à elle mais la surplombant de son poids. Elle aimait sentir sa présence sur tout son corps. Elle écarta les jambes pour les enrouler autour de lui et elle sourit encore. Elle souriait de bonheur.
- Demain, je veux faire l’amour dans l’eau, ordonna-t-elle alors qu’elle sentait déjà le prochain orgasme venir.
L’eau était son élément, elle était naturellement attiré par l’étendu derrière chez Wald et sa calme clarté… Alors, demain, ou plus tard si demain doit être pour protéger Grigore, elle comptait bien faire l’amour alors qu’il la porte dans l’eau et l’embrasse. Elle était une sirène mais elle n’avait jamais couché avec quelqu’un totalement nu et immergé (ou presque). Elle donnerait son souffle de sirène à Wald pour qu’il puisse respirer sans soucis… il devrait apprécier, dans l’eau pas de parlote que des actes.
- Léo, gémit-elle bien plus fort.
Et elle continua à l’appeler ainsi, bougeant ses hanches pour toujours le rejoindre. Elle l’aime. Elle l’aime tellement. Et enfin, il était à elle.