Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

Sometimes it's chance that chooses for you (ft Clionestra)

Senara
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Date d'inscription : 04/06/2022
Région : J'habite en théorie, parce qu'en théorie tout se passe bien
Crédits : avatar (senara) signature (crackintime) texte (Palaye Royale)

Univers fétiche : Réel, urban fantasy, fantastique (Superhero, Harry Potter), jeu vidéo (Dragon Age, Greedfall, DBH), crossover, switch gender, histoire alternative
Préférence de jeu : Les deux
Cités d'or
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Senara
Ven 5 Jan - 21:39
Le contexte du RP
Fake Date

Lou est une étudiante en art de 22 ans. Elle est facilement distraite, ce qui lui joue souvent des tours, comme lorsque sa mère lui annonce son arrivée imminente pour faire la connaissance de son petit-ami. Sauf que Lou n'a aucun petit-ami, pas plus qu'elle n'a de souvenir de cette conversation. C'est alors que sur une étrange impulsion, elle embrasse le premier garçon qu'elle croise sur le campus : lui.



« Be Here»
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Senara
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Senara
Ven 5 Jan - 21:40

Lou Atkins
J'ai 22 ans et je vis à Stanford, en Californie. Dans la vie, je suis étudiante en arts et je m'en sors très bien. Sinon, à cause de mon inattention, je suis faussement en couple et je le vis plutôt avec perplexité.

Sometimes it's chance that chooses for you (ft Clionestra) Pjml
son prénom entier est Lou-Ann mais elle préfère qu'on l'appelle Lou.
elle est la benjamine de trois enfants. Son frère et sa sœur aînés ont fait des études en économie pour reprendre le flambeau familiale.
elle vient d'une famille riche mais vit plus ou moins en marge de ce statut, puisqu'elle préfère la richesse culturelle et l'érudition.
c'est une passionné d'art d'une manière générale, mais elle a aussi un petit côté geek. Pour autant, elle aime se balader et faire du sport naturellement (natation, randonnée, etc.)
Les examens s’étaient accumulés ces dernières semaines, et Lou avait travaillé sans relâche pendant des heures et des heures. Hors de question de rater le moindre partiel et elle n’acceptait pas de notes en dessous de B+. Pas que ce soit une attente de ses parents cependant, Lou s’était fixée ses propres exigences. Si elle était venue sur le campus, c’était pour travailler et non pour batifoler comme le faisaient d’autres étudiants. Non, de toute façon ce n’était pas son genre. Son truc à elle, c’était de passer des heures à lire, à écouter de la musique, à dessiner, à apprendre à jouer d’un instrument ou à s’immerger dans d’autres univers encore grâce à des jeux vidéo. De fait, elle était plutôt une artiste solitaire et un peu geek sur les côtés. Lou aimait sortir aussi. Mais pas dans des soirées arrosées. Elle leur préférait la nature, la natation ou la patinoire lorsque c’était de saison. Son caractère et son mode de vie faisaient ainsi oublier à beaucoup qu’elle venait d’une famille millionnaire, ce qu’elle vivait parfaitement bien. La richesse, comme tant d’autres choses, lui paraissait abstraite. Certes, cela lui permettait de mener des études sans devoir travailler à côté, mais ses résultats scolaires lui avaient de toute façon permis de toucher une bourse dont elle se servait d’ailleurs majoritairement pour venir en aide à des associations. Son besoin d’interaction sociale était peut-être faible, il n’en demeurait pas moins qu’elle se souciait de son entourage, du moins lorsqu’elle ne se perdait pas dans son monde intérieur. Son frère aimait la taquiner sur ce trait de caractère, en lui demandant quel temps il faisait sur la lune lorsqu’elle décrochait d’une conversation avant d’afficher un air gêné quand elle se rendait compte qu’on attendait une réponse de sa part, mais qu’elle était incapable de le faire puisqu’elle n’avait rien écouté. En tout cas, pas les parties qui lui permettraient de tenir la discussion. Au début, ça faisait souvent rire les gens. Puis ils se lassaient, prenant ses absences pour un manque d’intérêt évident envers eux ou carrément de l’orgueil. Lou s’y était habituée. De toute façon, elle avait beau avoir tenté de faire des efforts, elle finissait irrémédiablement (ou presque) par repartir dans ses pensées. Il faut dire que les sujets de conversation de ses camarades ne la passionnaient guère, pas plus que ceux des soirées mondaines. A cela, elle préférait sans problème l’alternative d’un Animal Crossing sur son canapé ou d’un bon livre dans son bain. Enfin si, il y avait bien deux choses qu’elle appréciait lors des soirées étudiantes et mondaines, c’était les cocktails et observer la foule autour d’elle. Depuis toujours, Lou portait un intérêt scientifique aux humains et à leur comportement. Jusqu’à oublier qu’elle faisait partie de ce même monde qu’elle étudiait. Peut-être parce qu’elle avait tendance à ne pas réagir comme on l’attendait d’elle ?

Les révisions étant terminées pour le moment, Lou décida de s’accorder une petite après-midi tranquille dans sa chambre. Au grand dam de sa mère et sa sœur, elle avait refusé de rejoindre une sororité et vivait donc dans une résidence universitaire luxueuse. C’était un peu trop de fioritures pour elle, mais au moins la bâtisse était parfaitement entretenue et sécurisée. Elle y croisait simplement d’autres étudiants avec lesquels elle ne se sentait rien avoir en commun, sauf peut-être le compte en banque de leurs parents respectifs. Pour autant, elle doutait qu’elle se soit sentie mieux ailleurs. Véritable ovni parmi les siens, elle l’était probablement aussi du reste du commun des mortels. Se plongeant dans l’écoute du dernier CD de Twenty One Pilots, Lou s’était allongée à même le sol et fermait les yeux. Ne rien faire qui demandait de la réflexion lui faisait du bien. Ses neurones avaient besoin d’une pause. Jusqu’à ce qu’elle sente son téléphone portable vibrer à côté d’elle. Elle l’attrapa paresseusement et regarda l’écran. C’était un texto de sa mère qui la prévenait de son arrivée imminente car elle voulait en savoir plus sur son petit-ami. Lou resta dubitative. Elle avait dit ça quand ? D’ailleurs, depuis quand elle avait ce genre de discussion avec sa mère ? Non, elle avait dû se tromper de numéro avec celui de sa sœur... Sauf que... sa sœur avait déjà quelqu’un que toute la famille connaissait donc... Lou fronça les sourcils. Est-ce qu’elle avait vraiment dit avoir un petit-ami ? Mmm... La brune se plongea dans ses souvenirs. Au bout d’un moment, il lui sembla se souvenir que, oui, elle avait acquiescé lors d’une conversation portant sur les amours de chacun. Mais elle avait dû rater le passage où on parlait des siens. Dans le doute, elle renvoya un message à sa mère pour lui dire qu’elle s’était probablement trompée de numéro mais le texto suivant confirma ses craintes. Elle venait bien pour elle, la benjamine de la famille. Se redressant aussitôt, Lou chercha comment elle pourrait se sortir de là. Bien sûr, elle pourrait tout avouer mais... elle avait le sentiment qu’elle décevrait sa mère... une fois de plus. Alors à la place, Lou attrapa ses affaires à la va-vite et se rendit dehors. Peut-être qu’en l’interceptant avant, elle pourrait inventer une histoire et la remettre aussitôt dans la voiture ? En tout cas, s’il devait y avoir du drame, elle aimait autant que ça se passe ailleurs que dans sa chambre, là où elle se sentait chez elle, protégée et libre comme l’air.

Moins de cinq minutes plus tard, Lou traversait une grande place au milieu de laquelle trônait une belle et grande fontaine, tandis que des coins de verdure en faisaient le pourtour. L’endroit était idéal pour réviser en plein air lors des beaux jours. D’ailleurs, comme il faisait encore bon en dépit de la saison, des étudiants y flemmardaient. Lou aimerait terriblement les rejoindre, plutôt que de venir à la rencontre de sa mère avec qui elle ignorait complètement comment leur échange sur son petit-ami imaginaire allait se dérouler. Le parking réservé aux visiteurs étant non loin, peut-être qu’elle devrait se cacher ? Elle prétendrait ensuite avoir oublié où elle se rendait pendant qu’elle descendait les escaliers ? Pas sûr que sa mère la croie, bien qu’elle en soit vraiment capable. Quand tout à coup, elle vit la limousine noire de sa mère passer devant elle. Lou la regarda passer avec appréhension. Et lorsque celle-ci s’arrêta, la brune paniqua tout simplement. Dans un élan étrange et quelque peu désespéré, elle se tourna vers un étudiant qui marchait dans la direction opposée et se tenait à un mètre d’elle. Sans réfléchir, elle vint se poster devant lui et vint capturer ses lèvres avant même qu’il n’ait pu réagir. Elle ne sut combien de temps cela dura mais lorsqu’elle se recula légèrement, elle en oublia presque son geste alors qu’elle croisait le regard surpris du jeune homme. Mmm, ses yeux étaient-ils verts ou bleus ? fut la première pensée qui lui vint en tête. Mince, elle s’était encore laissée distraire. Il fallait vraiment qu’elle se concentre !


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Préférence de jeu : Les deux
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Sam 6 Jan - 0:48

Jaxson
Holmes

J'ai 22 ans et je vis à Stanford, Californie. Dans la vie, je suis étudiant en art pour devenir designer de jeux vidéo et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis amoureux d'une fille qui ignore même mon existence et qui vient pourtant de m'embrasser.

→ Se fait appeler Jax
→ Fils unique d'une serveuse et d'un barmaid très cool
→ Gentil et très pour aider tout le monde.
→ Pas bon en sport
→ Geek sur les bords
→ Aime le rock
Jaxson Holmes n’était pas garçon comme les autres. Il était le genre de personne distrait, bien qu’aimer par la plupart de ses connaissances, il ne se risquait que peu à la popularité. Il n’était pas réellement populaire comme Claude MacCof, le capitaine de l’équipe de football, et le connard notoire pour les personnes plus timides que lui. Il n’avait pas une horde de femmes à ses pieds. Il n’avait pas du tout le genre d’interaction avec les autres. S’il était devenu chef de classe, ce n’était que parce qu’il prenait à cœur de rendre le monde meilleur.  Il appréciait parler avec les gens avec qui il avait une affinité. Il appréciait de faire des groupes de travail. Il adorait même ça. Il aimait parler de tout l’art et surtout des jeux vidéos. S’il était ici, dans cette université d’art, c’était dans l’espoir de devenir designer de jeux vidéo. Il aimait dessiner et faire quelques programmes de jeux. Il aimait les jeux vidéos.

Se déplaçant dans le campus, à proximité de la fontaine, il avait un casque sur les oreilles, la musique tapait dans ses oreilles. Il y avait de la musique de manga, logique, et de jeux vidéo, encore plus logique. Il prend le chemin vers un groupe de travail dans une bibliothèque mais se retrouve coincé par une fille. Non. Pas une fille. La fille. Il la connait. Il l’avait déjà remarqué plus d’une fois. Il l’avait déjà remarqué s’arrêter pour aider quelqu’un, en silence et sans rien demander en échange. Il l’avait déjà remarqué enlever un bout de papier toilette sur les pieds d’une femme, sans qu’elle n’en soit gêné. Bref. Il l’avait déjà remarqué, en plus de la connaître. Elle était une fille riche. Et les filles riches ne s’approchaient que rarement de lui, qui était boursier et sans le sous. Encore moins elle. Elle était un OVNI dans cette école. Un OVNI qu’il appréciait dessiner quand personne ne le remarquer. Un OVNI de douceur calme. Elle était comme la lune, qui surveille les sommeils sans agressé la rétine de son observation comme pouvait le faire le soleil.

Sauf que la lune venait de s’arrêter devant lui. Et qu’alors qu’il allait lui demander quoi, parce que ça se faisait quand une femme avec qui l’on ne parle jamais se retrouve, de manière désiré, devant soi, elle l’embrasse. Comme ça. D’un coup. Choqué, d’abord. Il papillonne des yeux et la regarde. Il secoue la tête. Il fronce les sourcils un petit peu. Non. Pas un petit peu. Très clairement. Il n’est plus sûr de ce qu’il venait de se passer.

- Est-ce que tu viens de m’embrasser ? qu’il dit choquer avant de se reprendre en faisant un pas en arrière pour partir, non, non, cela ne serait pas logique que tu m’embrasses.

Il allait pour partir avant de se retourner encore et de froncer un peu plus les sourcils au point qu’il se touche.

- Tu m’as bien embrassé, hein ? Pourquoi ? demanda-t-il alors que son esprit se faisait de plus en plus clair sur la vérité.

Lou Atkins venait de l’embrasser … et il n’avait foutrement aucune idée de comment cela avait bien pu arriver… Ni pourquoi… ni même s’il n’était pas mort ou dans le coma en train de se faire un mauvais trip sous acide. Surtout qu’il ne prenait pas de drogue, d’ordinaire, loin du cliché de l’étudiant d’art, donc… Il n’était pas sûr de ce qu’il devait dire maintenant.


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Senara
Sam 6 Jan - 11:57

Lou Atkins
J'ai 22 ans et je vis à Stanford, en Californie. Dans la vie, je suis étudiante en arts et je m'en sors très bien. Sinon, à cause de mon inattention, je suis faussement en couple et je le vis plutôt avec perplexité.

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son prénom entier est Lou-Ann mais elle préfère qu'on l'appelle Lou.
elle est la benjamine de trois enfants. Son frère et sa sœur aînés ont fait des études en économie pour reprendre le flambeau familiale.
elle vient d'une famille riche mais vit plus ou moins en marge de ce statut, puisqu'elle préfère la richesse culturelle et l'érudition.
c'est une passionné d'art d'une manière générale, mais elle a aussi un petit côté geek. Pour autant, elle aime se balader et faire du sport naturellement (natation, randonnée, etc.)
S’il arrivait parfois des situations étranges, surprenantes ou gênantes aux gens normaux, c’était encore pire pour les personnes comme Lou qui étaient distraites et manquaient d’attention envers le monde en général. Premièrement, par elle ne savait quel coup du destin, sa mère venait la voir pour qu’elle lui présente son petit-ami. Sauf qu’elle n’en avait aucun et qu’elle n’avait qu’un vague souvenir de cette conversation. Peut-être même était-ce un faux souvenir qu’elle venait de s’inventer pour rendre toute cette situation cohérente. Deuxièmement, sa mère ne la prévenait que maintenant, ce qui la mettait au pied du mur et l’empêchait de trouver une explication valable ou un éventuel jeune homme acceptant de faire illusion le temps de la rencontre. Parce qu’elle avait beau étudier les arts et aimer le théâtre, Lou n’était pas très bonne comédienne dès lors qu’il s’agissait d’improviser. Mentir n’avait jamais été dans sa nature, si bien qu’elle était à peu près sûre que sa mère comprendrait qu’elle avait fabulé à la seconde où elle la verrait. A moins qu’elle ne vienne justement pour ça ? Parce qu’elle savait déjà que c’était faux ? Non, c’était idiot. Si sa mère préférait ses deux premiers enfants, elle n’en était pas au stade de la détester. Elle se retrouvait simplement démunie face à sa fille qu’elle ne comprenait pas, et ne comprendrait probablement jamais. Non, si elle réfléchissait bien, Lou se dit que sa mère venait peut-être pour vérifier que son petit-ami ne soit pas avec elle pour profiter de sa fortune. De leur fortune. Voilà qui était plus vraisemblable. Mais son problème demeurait le même : elle n’avait personne dans sa vie. Pas facile de s’attacher à quelqu’un quand on suivait difficilement les conversations. Et réciproquement, il était difficile de s’attacher à une fille qui se contentait de sourire et de hocher la tête, mais qui n’écoutait rien ou presque. Bref, Lou préférait vivre des histoires d’amour dans ses romans et dans ses jeux vidéo plutôt que dans la vraie vie. C’était plus facile et bien plus mignon. Et enfin, troisièmement, elle venait d’embrasser un parfait inconnu. Dans un élan de panique, sa réaction avait été aussi spontanée que rocambolesque. Pourquoi fallait-il qu’elle agisse tout le temps bizarrement ? En tout cas, l’étudiant qu’elle venait d’embrasser la contemplait maintenant avec un air choqué. Bon, c’était mieux qu’une insulte ou qu’un type qui prenait ça pour une invitation à aller plus loin. De toute façon, elle était bien trop occupée à se poser des questions non-existentielles sur la couleur de ses yeux. Néanmoins sa question la ramena sur terre, du moins pour le moment.

« Euh... oui ? » répondit-elle, incertaine tout comme il l’était.

Car distraite, elle avait déjà oublié la limousine, l’arrivée de sa mère et n’était, de fait, plus sûre de ce qu’elle venait de faire. A sa décharge, elle trouvait qu’il possédait des yeux magnifiques et n’était pas contre l’idée de les regarder encore pendant quelques instants. Alors tout en répondant, elle lui retournait la question. Ce qui n’avait pas tellement de sens. Le jeune homme finit par reculer, perturbé, avant de parler de logique dans le fait d’avoir été embrassé. Une nouvelle fois, Lou s’empara de cette phrase et se mit à l’étudier. Devait-il y avoir de la logique dans le fait d’embrasser quelqu’un ? Peut-être, oui. Mais les démonstrations d’amour, ou de réactions étranges dans son cas, ne provenaient-elles pas d’émotions et de sentiments qui échappaient justement à toute logique ? L’idée était à creuser ! L’étudiant passa finalement à côté d’elle pour la contourner avant de se retourner vers elle. Quand elle l’entendit, Lou se rendit compte qu’elle ne l’avait même pas vu faire. Arrête de rêvasser ! se morigéna-t-elle avant de se tourner vers lui. Mais elle n’avait aucune réponse à lui fournir. De retour dans le monde terrestre, elle se souvint finalement des messages de sa mère, et de la raison qui l’avait fait se jeter inopinément dans ses bras. Pas sûr qu’elle doive le lui avouer... Il pourrait mal le prendre et, surtout, Lou se sentait terriblement embarrassée.

« Je... suis désolée... » fut tout ce qu’elle trouva à dire.

Quand soudain, l’observant plus longuement, elle eut une révélation.

« Hé ! Mais on serait pas dans les mêmes cours d’art ? »

Au bout de quatre ans, il serait temps qu’elle le reconnaisse, oui. Et si elle se souvenait bien, il s’appelait Jackson, sauf que ça s’écrivait Jaxson. Ça lui revenait maintenant, parce que ça l’avait fait sourire qu’il se fasse appeler Jax, tout comme elle préférait qu’on l’appelle Lou plutôt que Lou-Ann, qui faisait trop pompeux à son goût. Et il était aussi chef de classe, non ? Lou sourit. Maintenant qu’elle se concentrait, plusieurs choses lui revenaient en mémoire et elle s’apercevait que le jeune homme n’était en réalité pas un total inconnu. Ils suivaient les mêmes cours d’art depuis quatre ans, mais n’avait jamais parlé ensemble. Il faut dire que, d’une manière générale, elle ne parlait pas avec grand monde.


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Univers fétiche : Fantastique
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Clionestra
Mar 9 Jan - 19:23

Jaxson
Holmes

J'ai 22 ans et je vis à Stanford, Californie. Dans la vie, je suis étudiant en art pour devenir designer de jeux vidéo et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis amoureux d'une fille qui ignore même mon existence et qui vient pourtant de m'embrasser.

→ Se fait appeler Jax
→ Fils unique d'une serveuse et d'un barmaid très cool
→ Gentil et très pour aider tout le monde.
→ Pas bon en sport
→ Geek sur les bords
→ Aime le rock
Donc, il existe un univers parmi le multivers où Lou Atkins, la femme qu’il observe de loin et qu’il trouve toujours si adorable, l’embrasse, lui, sans même qu’il n’eut à se parler ? Non. Parce qu’il essayait de revoir un jour où ils avaient pu avoir une discussion ensemble et retrouve le néant. Pas qu’il doit chercher bien longtemps, il sait très bien qu’il ne lui avait jamais adressé la parole. Mais, raison de plus pour être choquer par le fait qu’elle, ELLE, venait de l’embrasser, lui, LUI. Il y avait quelque part où les calculs n’étaient pas bons… Forcément, sinon, il ne serait pas dans cette situation où il ne comprend pas un pet de ce qu’elle était en train de faire.

Et en plus, elle lui dit « oui » avec un ton interrogatif comme s’il était la personne qui devait répondre à la question. Il papillonne des yeux, fronce encore les sourcils, les défronces, -parce qu’il n’était pas le genre à garder les sourcils froncés- et secoue un peu la tête. Donc. Oui. Elle l’avait bien embrassé, donc… où il était mort, ou dans le coma, ou on l’avait drogué à son insu. Parce que, même dans un univers parallèle, il ne voyait pas que la jeune femme était aussi désemparé que lui de la situation et ne semblait pas du tout avoir « désiré » ce baiser. Pourquoi ? Elle s’excuse et … il ne sait pas quoi faire.

- Je te pardonne, qu’il commence par répondre.

Parce que, clairement, il n’allait ne pas se mettre à la maudire ou à se mettre en colère contre elle. Il était simplement incapable de se mettre en colère. Oh. Pas tout le temps. Il verrait une femme se faire gifler dans la rue, il interviendrait et se mettrait en colère, malgré ses muscles en chamallow… mais là, il était incapable de lui en vouloir. Surtout qu’il ne comprenait toujours pas. Et elle ne l’aidait pas. Puis qu’en plus de l’avoir embrassé, il se rendit compte que la jeune femme n’avait même pas capté que c’était lui qu’elle embrassait. Donc… elle avait eu besoin d’embrasser quelqu’un ? Mais pourquoi ? La connaissant, ce n’était pas pour se jouer de ses sentiments. Elle était assez sympa pour ne pas faire ça. Il le savait, il l’avait observé. Il soupire avant de faire un sourire. Il savait qu’il avait peu de temps avant que la jeune femme ne reparte dans son esprit. Cela aussi, à force de l’observer, il l’avait compris.

- Depuis quatre ans, oui. On est dans le même cour d’art, et on a aussi deux options en commun, répondit-il simplement sans paraître le moins du monde choqué, et je suis le chef de classe. Donc tu as déjà vue me voir. Je suis Jax.

Il s’approche, regarde autour de lui discrètement et se penche vers elle.

- Mais comme tu ne savais pas qui je suis, et que je sais que tu n’es pas une fille à coucher avec une personne dans la rue, si tu m’expliquait pourquoi tu m’as embrassé ?

Pas que ça le dérange, il n’aurait certainement jamais d’autre occasion d’embrasser la jeune femme … mais il se demande tout de même qu’est ce qui était arrivé à l’univers pour en arriver là. OUI, c’était la même question depuis le baiser, mais il n’en avait toujours pas la réponse et avait donc le droit de faire une petite fixette dessus.


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Mar 9 Jan - 23:06

Lou Atkins
J'ai 22 ans et je vis à Stanford, en Californie. Dans la vie, je suis étudiante en arts et je m'en sors très bien. Sinon, à cause de mon inattention, je suis faussement en couple et je le vis plutôt avec perplexité.

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elle est la benjamine de trois enfants. Son frère et sa sœur aînés ont fait des études en économie pour reprendre le flambeau familiale.
elle vient d'une famille riche mais vit plus ou moins en marge de ce statut, puisqu'elle préfère la richesse culturelle et l'érudition.
c'est une passionné d'art d'une manière générale, mais elle a aussi un petit côté geek. Pour autant, elle aime se balader et faire du sport naturellement (natation, randonnée, etc.)
Pour autant qu’elle s’en souvienne, Lou n’avait jamais embrassé qui que ce soit de cette façon. Il ne lui prenait pas des envies bizarres de rouler des pelles aux premiers venus et heureusement. Aussi ne parvenait-elle pas à s’expliquer son geste. Car oui, elle avait paniqué en voyant la limousine mais... de là à se précipiter dans les bras du premier étudiant qu’elle croisait ? Il allait vraiment falloir qu’elle ait une conversation avec elle-même. Qu’elle s’oblige à rester concentrer sur la réalité autour d’elle et qu’elle cesse de rêvasser. D’ailleurs, le fait qu’on la traite régulièrement de folle derrière son dos prouvait bien qu’elle n’était pas tout à fait normale, même si elle trouvait la définition de ce mot incorrect. Après tout, la normalité dépendait des gens et de leur degré de folie, non ? Et surtout, la majorité n’avait pas toujours raison. Donc, qui pouvait dire ce qui était normal ou ne l’était pas ? Encore un énième débat qu’elle pourrait avoir avec elle-même pendant des heures et des jours. Il y avait cependant une chose de sûre dans sa situation : il n’était pas aisé de vivre à contre-courant de la majorité des gens. Surtout quand on avait tendance à agir en dehors des sentiers. Et qu’on se mettait à embrasser des inconnus. Une chance pour elle, le jeune homme était plus choqué qu’autre chose. A priori, il ne voulait pas vraiment. Il se demandait simplement qui était cette cinglée qui venait de l’agresser. Parce que c’était bien comme ça qu’on nommait la chose désormais, lorsqu’elle la personne n’était pas consentante. Non ? Honteuse et aussi surprise que lui, parce qu’apparemment elle avait vraiment fait ça, Lou acquiesça à sa réponse tout en n’étant peu sûre d’elle. Après tout, elle vivait tellement d’aventures dans sa tête, peut-être que c’en était juste une de plus ? Sauf que non. C’était bien réel, à moins qu’elle ne se mette à avoir des hallucinations avec qui elle conversait et à qui elle donnait des baisers imaginaires. Là, vraiment, il faudrait qu’elle se fasse enfermer... L’idée la traversant, Lou eut envie de le toucher pour vérifier qu’il était bien tangible mais se retint. S’il était bien réel, et c’est manifestement le cas, il fallait juste qu’elle arrête de vivre dans son imaginaire l’espace de quelques minutes, il allait vraiment se poser des questions sur sa santé mentale et ses intentions. Et elle aussi, d’ailleurs.

Perplexe, l’étudiant finit par lui dire qu’il la pardonnait, sans trop savoir ce que cette situation pouvait signifier. Puis il reprit sa route, aussi perdu qu’elle l’était, avant de s’arrêter pour lui poser la question à laquelle elle ne voulait surtout pas répondre. Alors à la place, Lou décida de simplement s’excuser. Que pouvait-elle faire d’autre ? La vérité serait encore plus bizarre que le baiser lui-même. Décevante aussi. Et pathétique. Heureusement, elle fut sauvée par une illumination providentielle en le reconnaissant. Ça ne rendait pas son geste moins étrange ou plus excusable mais, au moins, ça lui permettait de noyer le poisson tout en partant sur une note positive. Du moins jusqu’à ce qu’il lui confirme que oui, ils suivaient les mêmes cours d’art mais aussi deux options depuis quatre ans.

« Ah ? » fit-elle avec surprise, avant de se rendre que son ignorance démontrait au mieux son inattention et au pire son plus glacial désintérêt pour ses camarades. Aucune de ces deux options ne l’aideraient à se faire des amis ni à excuser son comportement. De fait, elle réitéra ce mot unique dans un autre registre, contrit et embarrassé cette fois-ci. « Ah... »

En revanche, lorsqu’il enchaina qu’elle devait l’avoir déjà vu puisqu’il était aussi chef de classe, Lou opina joyeusement, tout comme lorsqu’il lui donna son prénom. Elle était peut-être pathologiquement distraite, son cerveau emmagasinait néanmoins les informations qui se produisaient dans son entourage. Ensuite, Il lui fallait juste se concentrer sur ces données qui virevoltaient autour d’elle, et les attraper avec soin et agilité. Ça fonctionnait très bien quand elle s’en donnait la peine. La vraie question était donc la suivante : à quel moment sa mémoire décidait-elle que la situation valait l’effort de se souvenir ou non. Mais pour lui, pour Jax, les connexions s’étaient faites naturellement et rapidement.

« Oui, ça me revient ! » lança-t-elle dans un grand sourire, fière de se sortir de ce fiasco qu’elle avait initier ne serait-ce que d’un pas.

Et finalement, après un bref instant et après s’être assuré que personne ne les regardait, Jax lui redemanda pourquoi elle l’avait embrassé. Est-ce si important ? voulut-elle répliquer. Mais le fait est que, oui, il avait parfaitement le droit de savoir. Alors Lou releva son regard vers lui et dut se faire violence pour ne pas retomber dans l’hypnotisme de ses iris. Elle l’observa quelques instants, indécise, avant de jeter un rapide coup d’œil vers la limousine. Pourquoi sa mère n’était-elle toujours pas descendue ? La brune reporta son attention sur son camarade et abandonna l’idée de mentir. Elle savait déjà que la réponse ne lui plairait pas mais... tant pis. Il avait demandé et était en droit de connaître les raisons de son coup de folie passager.

« Tu vas trouver ça bizarre... » le prévint-elle d’emblée, parfaitement concentrée cette fois-ci.

Prenant une grande inspiration, Lou se lança dans l'explication la plus authentique possible sur ce baiser volé, tout en sachant pertinemment qu'elle paraitrait vraiment bancale une fois énoncée. Mais puisqu'il était l'innocence victime de sa panique et qu'il demandait à en connaître les raisons, elle ne pouvait se résoudre à le laisser dans l'incompréhension. Même si parfois l'ignorance était une bonne chose. Comme dans ce cas précis, selon elle. Sauf que dans son cas justement, c'était surtout pour éviter l'humiliation.

« En fait, il se trouve que j’ai apparemment déclaré à ma mère que j’avais un petit-ami. Je ne sais pas quand exactement j'aurais tenu ces propos, je n’en ai pas de véritables souvenirs... »

Lou soupira, fatiguée d’être elle avec ses absences inopinées.

« Toujours est-il que ma mère a décidé de passer à l’improviste pour voir ce copain... imaginaire du coup. J’imagine qu’elle veut vérifier qu’il n’en a pas après son argent. »

Elle releva finalement un regard timide vers lui.

« Et euh... comme ça fait genre... cinq minutes que je suis au courant que je sors avec quelqu’un, et que je n’ai pas voulu décevoir ma mère... j’ai... euh... eu un petit élan de... panique. »

Lou l’observa, guettant la moindre réaction de sa part et s’attendant à ce qu’il s’énerve et l’insulte de cinglée. Ce qu’elle était sûrement. Car qui oublie ce genre de conversation et s’affole de la sorte par des actes irréfléchis ?

« J’ai vu sa voiture passée et... tu étais là... Je suis vraiment désolée... profondément désolée... » s’excusa-t-elle en baissant la tête.

A ce moment précis, elle aurait voulu pouvoir se métamorphoser en souris pour se cacher dans un coin ou en oiseau pour s’enfuir loin de cet endroit et de ce moment malaisant, comme dans les livres qu’elle aimait lire. Hélas, on était bel et bien dans la réalité. Il ne lui restait donc plus qu’à se mettre à courir avant de mourir de honte.


« Be Here»
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Ven 12 Jan - 14:52

Jaxson
Holmes

J'ai 22 ans et je vis à Stanford, Californie. Dans la vie, je suis étudiant en art pour devenir designer de jeux vidéo et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis amoureux d'une fille qui ignore même mon existence et qui vient pourtant de m'embrasser.

→ Se fait appeler Jax
→ Fils unique d'une serveuse et d'un barmaid très cool
→ Gentil et très pour aider tout le monde.
→ Pas bon en sport
→ Geek sur les bords
→ Aime le rock
Elle se souvient. Bon, ce n’était déjà pas mal, ça. Qu’elle se souvienne de lui. Il n’était pas le genre à être populaire. On le connaissait un peu comme un meuble, ou un concierge la plupart du temps. Il faisait son travail parce qu’il le devait et faisait en sorte d’être le meilleur dans ce qu’il faisait. Autant dire que les langues, tronc commun obligatoire, ça lui passait à dix milles lieux au-dessus de la tête. Il préfère dessiner, imaginer des jeux et coder. Surtout coder s’il devait tout avouer. Dessiner les designs du jeu, ça l’amuse, mais ça prends un temps fou. Et quand il a finit un personnage, il lui en reste 529 autres à faire. Alors que quand il code, même si le dessin était moche ou sous forme de bâton, il pouvait visualiser le jeu. Il le voyait se faire sous ses yeux. Gamer plus qu’artiste. Il avait l’espoir de pouvoir faire une franchise de jeu plus connu qu’Assassin’s creed, Spyro ou même Tetris. Mais pour ça, il avait besoin d’aide parce qu’aucun de ses jeux n’avaient eu un développeur unique. Pour ne pas être seul, il devait se faire un réseau. Et donc même s’il ne voulait pas franchement se faire des amis, il se faisait des connaissances.

- Certainement, avait-il répondu simplement quand elle avait dit qu’il allait trouver ça bizarre.

Il n’y avait pas beaucoup de raisons possibles à un baiser volé à un parfait inconnu dans la rue, surtout avec le visage de réalisation horrifique qui en avait suivi… Donc, l’explication allait certainement et indéniablement être complètement marteau. Après tout, Lou était ce genre de personne qui faisait les choses dans son monde. Lui, cependant, n’avait rien contre le bizarre. Il était même plutôt rassuré de l’existence du bizarre. Parce que la plupart des jeux vidéos étaient bizarre, non ? On peut faire une véritable étude de marché sur Minecraft… Des cubes. Bizarre.

Il l’écoute et penche la tête à ses explications un peu honteuses. Il finit par faire un sourire en comprenant. Bon… en connaissant la jeune femme, ce n’était pas si étrange que ça. Ni Bizarre. C’était du « Lou » tout cracher que de faire les choses après une pulsion étrange qui lui fait faire un peu sa vie dans sa tête. Il tourne la tête à peine pour regarder les voitures et pouvait voir la limousine au loin. La mère n’y était pas descendue. Pourquoi ? Jax pourrait parier que c’était pour les observer en croyant qu’ils ne les avaient pas vues. Après tout, il y avait beaucoup de voiture et ce n’était pas la première fois qu’une limousine d’un ou d’autre fils à papa / fille à maman passe devant le campus. En réalité, Jax faisait parti des 10 % de boursier qui n’était pas riche. Ce qui était assez risible, mais qu’est-ce qu’il y pouvait ? Il la regarde, fronce les sourcils et lâche un soupir. Ce n’était pas ce genre de relation qu’il aurait voulu avec la jeune femme. Dans ses rêves, elle le remarquait un jour et elle commençait à lui parler… et petit à petit, elle comprenait qu’il était amoureux et Miracle ! Elle aussi. Mais ce n’était pas dans ses rêves.

- Tu veux que je sois ton petit-ami ? proposa-t-il alors qu’il se rapprocha d’un pas.

Il ne la touchait pas, mais il était très très proche de lui. Assez proche pour qu’il puisse l’embrasser en penchant la tête. Il était plus grand qu’elle. Il serait si simple de l’embrasser. Il chuchote alors, pour savoir.

- Je peux faire semblant d’être ton petit ami, en vouloir à ton argent et ta mère pourra refuser cette relation, tu n’auras pas besoin de lui dire avoir menti et tu seras tranquille.

Et son cœur, à lui, dans tout ça ? Bah. Il était déjà amoureux de la jeune femme à sens unique depuis des années… Cela n’allait rien changé de lui que la certitude qu’elle ne tombera jamais amoureuse de lui. Au pire, ça lui permettra de mettre fin à ses sentiments une bonne fois pour toute… et à avoir une nouvelle personne dans son réseau, même si c’était un peu étrange. Et puis… Merde. Il est amoureux d’elle, alors il voulait l’aider, c’était si simple que ça dans sa tête. Lui, il ne pensa qu’à ça. Pas à son réseau, pas à arrêter ses sentiments, juste au fait de pouvoir l’aider… et le fait qu’il était content d’avoir traversé ce parc, à ce moment là…. Parce qu’il n’aurait pas survécu à ce que cette histoire arrive avec un autre homme.


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Dim 14 Jan - 17:11

Lou Atkins
J'ai 22 ans et je vis à Stanford, en Californie. Dans la vie, je suis étudiante en arts et je m'en sors très bien. Sinon, à cause de mon inattention, je suis faussement en couple et je le vis plutôt avec perplexité.

Sometimes it's chance that chooses for you (ft Clionestra) Pjml
son prénom entier est Lou-Ann mais elle préfère qu'on l'appelle Lou.
elle est la benjamine de trois enfants. Son frère et sa sœur aînés ont fait des études en économie pour reprendre le flambeau familiale.
elle vient d'une famille riche mais vit plus ou moins en marge de ce statut, puisqu'elle préfère la richesse culturelle et l'érudition.
c'est une passionné d'art d'une manière générale, mais elle a aussi un petit côté geek. Pour autant, elle aime se balader et faire du sport naturellement (natation, randonnée, etc.)
Sa panique soudaine l’avait conduite à embrasser un parfait inconnu, le premier homme qui était passé à côté d’elle. Alors certes, la brune agissait souvent étrangement puisqu’elle vivait à contre-courant du monde qui l’entourait, mais il n’empêche que c’était bien la première fois que ça la poussait à venir capturer les lèvres du premier venu. Oh, elle aurait pu tomber plus mal, ce dernier s’avérant plutôt mignon dans son genre et surtout étant le détenteur de deux magnifiques yeux bleus dans lesquels elle aimerait bien se perdre encore quelques instants. Après tout, n’étaient-ils pas le reflet de l’âme ? Hélas, elle devait se concentrer sur des sujets plus urgents comme celui de la venue de sa mère. Evelyn n’était pas un monstre pourtant, loin de là. Mais Lou savait que l’incompréhension qui régnait entre elles rendait leur relation mère-fille particulièrement compliquée. Elle faisait des efforts pourtant. Mimait certaines réactions de sa sœur ainée et tentait de la paraphraser pour donner le change. Mais évidemment, elle tombait toujours à côté. Sans compter que c’était assez gênant pour tout le monde, elle y compris. Alors souvent, elle restait plongée dans le silence et se contentait de hocher la tête. C’était toujours mieux que de dire ou faire une bourde. C’était pour ça que son geste était particulièrement honteux. Parce qu’il était inutile. Sa mère la considèrerait avec un mélange de dépit et de soulagement en comprenant qu’une fois de plus, elles ne s’étaient pas comprises. Puis elle esquisserait un sourire, échangerait des banalités et remonterait dans sa voiture luxueuse. Lou aurait encore l’impression d’avoir échoué et d’être une source de déception pour sa mère. Pour éviter cette situation, elle avait voulu essayer de montrer une fois de plus que, pour une fois, elle était une jeune femme parfaitement normale et sensée. Une étudiante modèle qui, à 22 ans, était en couple avec un gentil garçon partageant ses centres d’intérêt. Une sorte de gendre idéal qui serait aussi l’amour de sa vie. Enfin... jusqu’à ce qu’elle invente une rupture tristement belle. Sauf que pour ça fonctionne, fallait-il encore que le jeune homme en question soit dans la confidence et accepte de jouer ce rôle. Ce qui n’était évidemment pas le cas de cet étudiant qu’elle ne connaissait même pas et aux yeux de qui elle passerait encore pour une illuminée. Bon, il s’avérait finalement que cet inconnu n’en était pas vraiment un. S’ils ne s’étaient jamais adressés la parole, au moins elle savait qu’il nourrissait un intérêt pour l’art, suffisamment pour avoir choisi ce cursus et le suivre depuis quatre ans. Peut-être avaient-ils des points communs ? Lou pourrait se mettre à lui poser des milliers de questions maintenant qu’ils étaient face-à-face et qu’une interaction était lancée. Du moins le ferait-elle si elle savait qu’elle ne finirait pas par l’ennuyer, ou si elle ne devait pas, à la place, lui expliquer pourquoi elle l’avait soudainement embrassé en plein milieu de la place centrale.

Lou soupira intérieurement. Encore un moment gênant dans sa vie. Heureusement, elle pouvait compter sur son côté distrait pour mettre ce moment étrange sous le tapis de l’oubli d’ici quelques heures ou quelques jours. Pour l’heure cependant, elle dut prendre son courage à deux mains et lui raconter les évènements qui avaient mené à cet instant, à son geste déplacé. Elle commença même par le prévenir qu’il trouverait ça bizarre et il confirma. Voilà qui ne l’aidait pas vraiment... mais tant pis. Après tout, elle était la seule à être blâmer dans l’histoire. Ramassant le peu de dignité qu’il lui restait et affrontant ce regard azur qu’elle aimait beaucoup trop contempler, Lou finit par tout avouer. Maintenant, il allait pouvoir la regarder de travers, lui dire qu’elle était timbrée et qu’elle devrait consulter un psy avant de tourner les talons. A la place, il lui demanda si elle voulait qu’il soit son petit-ami. Une demande étrange qui la surprit. D’habitude, les répliques et propositions inattendues, c’était son apanage. Mais peut-être que son offre cachait autre chose ? A moins que ce ne soit juste une question rhétorique ? Toujours est-il que par réflexe, elle allait répondre par la négative. Non, elle ne voulait pas qu’il devienne son petit-ami. Ni lui, ni personne en fait. Après quelques expériences traumatisantes, elle avait rapidement compris qu’elle n’était pas faite pour ce genre de relation. Elle se souvenait encore du malaise et de la peur qui l’avait envahie quand on l’avait enfermée dans une chambre avec le quaterback le plus populaire de l’université lors d’une fête étudiante très sélect. Selon les filles qui l’y avaient poussée, ce serait une super expérience et elle ne pourrait rêver mieux. Lou avait répliqué que si c’était aussi bien, elle leur laissait volontiers sa place. Malheureusement on l’avait à peine écoutée et jetée en pâture à ce type qu’elle connaissait à peine. Sur le moment, quelque peu paralysée, elle s’était laissé embrasser mais au moment de passer aux choses sérieuses, elle s’était tout simplement enfuie, le laissant à moitié-nu tandis qu’elle tentait désespérément d’ouvrir cette maudite porte. Finissant par comprendre qu’on l’avait verrouillée à son insu, Lou se souvenait encore s’être retourné vers le sportif qui affichait un sourire mi-amusé mi-perplexe. Elle ne sut en revanche jamais quelle tête il avait affiché lorsqu’elle avait préféré sauter par la fenêtre. Heureusement ils n’étaient qu’au premier étage et sa chute avait amortie par de très jolis buissons taillés. Elle en était tout de même ressortie avec des égratignures et un traumatisme à vie. Encore aujourd’hui, elle cherchait à comprendre ce qui était sensé être fun dans ce moment-là. Sa virginité n’était pas à brader et elle voulait la perdre avec quelqu’un qu’elle aimerait, quelqu’un en qui elle aurait confiance. Probablement jamais, donc. Toujours est-il qu’elle n’eut pas le temps de lui répondre, puisque son camarade accompagna sa demande d’un rapprochement. Elle manqua respirer que le moment, se demandant ce qu’il faisait. Est-ce qu’il allait vouloir l’embrasser à son tour ? Ce serait bizarre... Mais tout l’était dans ce moment. Alors à la place, elle se contenta de lever son visage vers le sien. Il était si proche... Jax était littéralement entré dans son espace vital et d’ordinaire, elle aurait reculé. Là, elle n’en fie rien. Probablement parce que le souvenir du baiser était encore dans son esprit. Ou parce qu’elle se perdait dans son regard, une fois de plus. Si seulement elle pouvait lui voler ses yeux et continuer de les admirer pendant des heures...

Ses pieds revinrent sur terre à sa seconde proposition, celle de faire semblant d’être ensemble pour duper sa mère. Mais l’idée ne plus plaisait pas pour deux raisons. Premièrement, elle détestait mentir. La pulsion qui l’avait poussé à l’embrasser n’était pas tant dû à ce besoin de tromper sa mère que d’avoir paniquée. Et deuxièmement, elle refusait de l’embarquer dans une situation alambiquée. Vu son incroyablement capacité à être distraite, ça finirait en un désolant imbroglio. Mieux valait arrêter les frais tout de suite.

« C’est gentil mais... je ne préfère pas. Ça ne ferait que compliquer les choses. Et surtout, un mensonge reste un mensonge. Même si ma mère ne sera pas au courant, moi je le serais. » déclara-t-elle dans un soupir. « Et ce serait aussi injuste envers toi. Tu t'es juste retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment. »

Lou acceptait doucement l’idée qu’une fois de plus, elle finirait par regarder la limousine de sa mère partir vers l’horizon, l’emportant elle et ses maigres espoirs au loin, une fois qu’elle aurait compris la situation. Lou n’étant guère douée pour mentir, elle serait découverte en quelques regards et deux questions. Malgré tout, une interrogation lui vint.

« Mais dans le cas contraire, tu me demanderais un dédommagement pour jouer les faux petit-copain ? »

Il n’y avait aucune accusation dans sa voix, juste de la curiosité. Car Lou trouvait étrange qu’il lui propose aussi spontanément de l’aider. Et sans être une fan de mode ni le regarder de haut en bas, Lou s’était aperçu qu’il faisait partie de l’autre classe sociale, celle dont elle avait parfois l’impression qu’ils étaient plus libres. Plus libres mais plus pauvres. Alors peut-être y voyait-il le moyen de se faire un peu d’argent pour joindre les deux bouts ? Pourtant, bien qu’elle lui posât la question, Lou sentit qu’elle avait déjà la réponse à sa question. Elle l’avait vu en plongeant dans son regard hypnotisant. Il n’y régnait aucune trace de malice, d’avidité ou de désespoir. Elle y lisait plutôt l’envie sincère de l’aider sans qu’elle n’en comprenne la raison. Et il dégageait également une aura protectrice envers sa personne. Lou avait peut-être initié cette situation par pure maladresse, mais elle commençait à se dire que ce hasard lui plaisait bien. Son camarade, dont elle se souvenait à peine l’existence il y a quelques secondes encore, était manifestement plus complexe qu’il n’y paraissait. Et Lou aimait les mystères.


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Préférence de jeu : Les deux
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Clionestra
Jeu 18 Jan - 0:32

Jaxson
Holmes

J'ai 22 ans et je vis à Stanford, Californie. Dans la vie, je suis étudiant en art pour devenir designer de jeux vidéo et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis amoureux d'une fille qui ignore même mon existence et qui vient pourtant de m'embrasser.

→ Se fait appeler Jax
→ Fils unique d'une serveuse et d'un barmaid très cool
→ Gentil et très pour aider tout le monde.
→ Pas bon en sport
→ Geek sur les bords
→ Aime le rock
Il écoute son refus et s’apprêta à hausser les épaules. Ce n’était pas grave, en soi, qu’elle refuse. Il savait qu’elle n’aimait pas particulièrement la compagnie. Encore moins d’être vivant. Il se demandait souvent si elle aimait les chats ou les chiens. Lui, il était clairement un amateur de chat… et il entendait déjà son cousin faire un commentaire graveleux. Le plus ironique, c’est que ce commentaire, que cela soit pour un homme à chat, ou à chien, peut être inventé et vocaliser une centaine de fois sans que son cousin ne comprenne que l’absence de rire de Jax n’était pas une simple intériorisation. Il intériorise parfois des émotions, comme l’amour qui avait naquit pour la jeune femme en face de lui tout le long de l’année écoulée…mais, jamais il n’intériorisait quand il voulait rire d’une chose, ou d’un commentaire. S’il ne rit pas, c’est que ce n’est pas drôle. Point de « rire courtois » avec lui. Ce qui lui causait parfois des soucis, donc, avec son cousin qui avait le commentaire sexuel facile comme s’il avait une diahrée buccale.

Bref. S’il s’apprêta à hausser les épaules, et ne le fit pas, c’est que la suite des paroles de la jeune femme l’arrêta dans son geste. Elle voulait ou elle ne voulait pas ? C’était un peu compliqué à comprendre alors qu’elle semblait en avoir… besoin ? Ne pas mentir, mais mentir tout de même… Comment pourrait-il l’aider alors ? Et ouais, même si elle demande ce qu’il veut en échange, il pense plus à comment l’aider malgré sa problématique de mensonge… Il prit les choses, une à la fois, surtout pour ne pas se disperser avec Lou qui avait l’habitude de partir dans tous les sens.

- J’avais oublié que tu n’aimes pas qu’on t’aide sans retour…, qu’il commence en connaissant assez la jeune femme pour savoir qu’elle n’aimait pas devoir quelque chose.

Il pensait même que la jeune femme faisait en sorte de n’être redevable à personne. Peut-être même pas à ses parents. Elle ne veut pas devoir quoi que ce soit pour garder une parfaite et complète indépendance. C’était aussi ça qui lui plaisait. Et si elle n’aimait pas être redevable à une tierce personne… Elle n’aimait pas non plus qu’on lui doive quoi que ce soit. C’était ainsi qu’il était tombé amoureux d’elle. Il avait fini par voir toutes ses petites choses qu’elle faisait de manière spontanée sans jamais en demander le crédit. Des petites choses comme baisser une jupe relevée ou ramasser un papier perdu. Il réfléchit avant de faire un sourire en trouvant une idée lumineuse.

- Un peu d’aide ! cria-t-il presque content de sa trouvaille, juste pour faire les dessins d’un design pour un projet. Je sais que tu es douée pour *enter ici ou personnage, ou fleurs, ou bâtiments, bref quelque chose qu’elle sait faire*. Si tu pouvais m’en faire un ou deux, avec chaque face, ça me sauverait la vie pour la suite. Qu’en penses-tu ?

Il se met à côté d’elle, sans la toucher pour le moment. Il la regarde encore. Il aimait ses yeux, lui aussi. Sans savoir que c’était la partie de sa personne qui la faisait se perdre dans ses pensées, il aimait son regard. Pas forcément la couleur, mais l’intensité qu’elle mettait dans toute chose et la manière qu’elle avait de papillonner dans ses pensées. Lui, il avait toujours trouvé cela mignon à souhait. Elle hochait souvent la tête et gardait le silence dans une situation qui la dérange, ou qu’elle ne suit pas… Même s’ils mentent sur leur relation, il suffisait d’y rajouter juste assez de vérité pour que la jeune femme n’ait pas l’impression de jouer un rôle. Il vérifie rapidement s’il voyait la voiture de la mère de la jeune femme mais ne voyait rien à proximité que plusieurs voitures de bourges.

- Il suffit de dire la vérité à ta mère, mais sans lui dire. Je me présenterais, je lui dirais que je suis tombé amoureux de toi et que je t’ai proposé de sortir avec moi. Tu as accepté d’essayer. Tu pourras même lui dire que tu ne sais pas ce que tu ressens pour moi, et faire une discussion avec ta mère sur cela. Comme ça, notre couple sera « vrai », puisqu’on essaie réellement de faire des choses ensemble.

C’était la seule idée qu’il puisse trouver pour être proche de la vérité sans être trop proche d’un mensonge. Bon, lui, il était amoureux, donc ça c’est validé, même si elle ne le sait pas. Il venait de lui proposer d’être son petit ami…, donc ça c’est validé. Il lui suffisait d’accepter et de voir ce que ça donne. Et cela aussi serait la vérité… même si, l’un comme l’autre, savait que ce n’était qu’un couple faux qui sera pour être séparer ensuite mais…

- On peut « sortir » ensemble aux yeux de ta mère, et de tout le campus et simplement être amis entre nous… Et puis, je ne suis pas sûr que tu sois le genre à accepter de m’embrasser sous le gui parce que la famille te met la pression. Il suffira de dire qu’on préfère la tranquillité et l’intimité. Il y a plein de couple qui ne supporte pas d’avoir un rapprochement trop proche en public. Et te connaissant, ça pourrait être toi.

Même si, lui, il était le genre tactile… Bah… ouais. En tout cas ça ne le dérange pas de toucher. Il aimait bien l’idée. Il était déjà sortie avec plusieurs filles (même si aucune où cela eut été très loin) et il peut le dire. Rien de sexuel, d’ailleurs, ou à peine quelques touche-pipis… mais il était jeune et la découverte d’une poitrine de femme c’était nouveau pour lui… DONC, il se pardonne. Dans tous les cas, il était le genre à toucher pour presser une main ou pour enlever quelque chose sur les cheveux. Mais pour la jeune femme, il se contenterait de rien… si elle veut de lui… et il l’aiderait peut-être ? Il ne sait pas pourquoi elle avait toujours … il ne sait pas… peur de se rapprocher des gens, mais peut-être qu’en l’utilisant ainsi, elle pourrait aller mieux ? Il l’espère de tout son cœur !


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because living well,
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ANAPHORE

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Senara
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Date d'inscription : 04/06/2022
Région : J'habite en théorie, parce qu'en théorie tout se passe bien
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Univers fétiche : Réel, urban fantasy, fantastique (Superhero, Harry Potter), jeu vidéo (Dragon Age, Greedfall, DBH), crossover, switch gender, histoire alternative
Préférence de jeu : Les deux
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Senara
Lun 22 Jan - 1:25

Lou Atkins
J'ai 22 ans et je vis à Stanford, en Californie. Dans la vie, je suis étudiante en arts et je m'en sors très bien. Sinon, à cause de mon inattention, je suis faussement en couple et je le vis plutôt avec perplexité.

Sometimes it's chance that chooses for you (ft Clionestra) Pjml
son prénom entier est Lou-Ann mais elle préfère qu'on l'appelle Lou.
elle est la benjamine de trois enfants. Son frère et sa sœur aînés ont fait des études en économie pour reprendre le flambeau familiale.
elle vient d'une famille riche mais vit plus ou moins en marge de ce statut, puisqu'elle préfère la richesse culturelle et l'érudition.
c'est une passionné d'art d'une manière générale, mais elle a aussi un petit côté geek. Pour autant, elle aime se balader et faire du sport naturellement (natation, randonnée, etc.)
Sa deuxième question n’avait eu pour but que d’être une prise de renseignement. Si jamais en s’approchant de la voiture ou en voyant sa mère en descendre elle était à nouveau prise de panique, est-ce que sa proposition tiendrait toujours ? Parce qu’à bien y penser, elle ne comptait pas embrasser la moitié du campus. Et quitte à lui avoir volé un baiser, autant que ça n’ait pas été pour rien. Mais à la place de la réponse simple qu’elle attendait, son camarade énonça qu’il avait oublié qu’elle n’aimait pas être aidée sans dédommagement. Lou fronça légèrement les sourcils tandis que son regard se fixait temporairement dans les nuages. Quand est-ce qu’elle avait dit ça ? Ou plutôt, même si c’était vrai, comment pouvait-il le savoir ? Ils ne s’étaient jamais parlé avant maintenant... où peut-être que si ? Non, il n’avait dit ça tout à l’heure. N’est-ce pas... ? Mince... qu’est-ce qu’il avait dit ? Concentre-toi, Lou... Il lui sembla se souvenir que Jax avait juste confirmé qu’ils suivaient effectivement les mêmes cours d’arts et certaines options supplémentaires, et aussi qu’il était chef de classe. Mais c’était tout. Enfin, pas exactement. Il avait terminé en disant qu’elle avait déjà dû le voir. Bon, la question était idiote mais... voir et parler, ce n’était pas la même chose, si ? Du coup, pourquoi parlait-il d’elle comme s’il la connaissait ? Lou ne sut pas trouver de réponse. Elle supposa qu’il devait avoir remarqué certaines choses depuis quatre ans, contrairement à elle qui ne s’occupait pas de ses camarades, ou trop rarement. C’était la meilleure hypothèse qu’elle ait. Pourtant Lou resta étonnée par le naturel avec lequel il avait prononcé ces quelques mots.

« Ah bon ? » s’entendit-elle déclarer d’un air absent et toujours surpris.

Parce que si ça lui paraissait évident, ça l’était beaucoup moins pour elle. Sa réflexion la poussa alors à réfléchir personnellement à ce qu’elle pensait de cette affirmation. Déjà, elle demandait rarement l’aide des autres. Mais, c’était plutôt logique. Elle n’avait pas de problème particulier et faisait partie des privilégiés. Elle était indépendante, puisqu’elle avait même obtenu une bourse grâce à ses notes, bien que ça n’empêche pas ses parents de lui payer ses études. Lou utilisait donc cet argent pour soutenir des associations ou acheter diverses fournitures pour les cours. Et n’ayant pas vraiment d’amis, elle n’avait personne vers qui se tourner en cas de souci mineur. Et quand bien même, elle n’aimait pas déranger. Alors non, c’est vrai que d’une manière générale, elle ne demandait rien aux autres. En revanche, il est vrai qu’elle aimait rendre service. Si elle pouvait aider quelqu’un, pourquoi ne le ferait-elle pas ? La vie était déjà si généreuse avec elle... c’était bien normal qu’elle rende la pareille ! Et elle ne demandait rien en échange. Elle avait déjà bien assez. Cependant, ça ne répondait pas à sa problématique de base : acceptait-elle d’être aidée sans rendre la politesse ? Il lui fallu quelques secondes pour se rendre à l’évidence, non. Qu’elle fasse le choix de ne rien recevoir en retour était une chose, mais qu’elle prenne sans donner, ce n’était pas dans son ADN. Peut-être à cause du milieu duquel elle venait. Chez les riches plus qu’ailleurs, on n’offrait jamais rien sans attendre un bénéfice derrière, quel qu’il soit. Du prestige, du pouvoir, de l’argent, une place convoitée... tout n’était que troc derrière les grands sourires de façade où l’on parlait ouvertement de soutien sans en penser une seule parole. Consciemment ou non, Lou avait donc assimilé l’aide des autres à une contrepartie inévitable. Elle préférait donc se renseigner en amont de ce que cela allait à coûter, lorsqu’elle ne pouvait éviter ce genre de situation.

« Oui, peut-être bien. » souffla-t-elle pour elle-même, mettant un terme à sa réflexion.

De son côté, Jax semblait avoir eu le temps de trouver comment elle pourrait le remercier. Il lui demandait juste de l’aide sur un projet personnel. Dessiner des paysages ou des personnages, ce qu’elle savait faire de mieux. L’idée lui plut. Sa requête était surprenante mais agréable. Pour une fois, elle n’avait pas l’impression de vendre son âme au diable. Au contraire, on lui demandait de faire ce qu’elle aimait en échange d’un service bien plus fastidieux et difficile. Jax était gentil et passionné. Non seulement il n’était pas vexé des raisons qui l’avait poussée à l’embrasser, mais en plus il acceptait un rôle hasardeux et plutôt gênant en échange de quelques dessins, au lieu de demander de l’argent ou quelque chose de plus onéreux. Alors quand il lui demanda si le marché lui paraissait acceptable, Lou sourit.

« J’en pense que si tu as besoin que je te fasse quelques dessins pour ton projet, tu peux me le demander sans devoir jouer les faux-copains. Ça me ferait plaisir. J’espère juste que ma patte artistique te plaira. »

D’autant qu’en réalité, elle ne lui avait pas réellement proposé de jouer ce rôle. C’était juste à titre informatif. Car Lou se connaissait assez bien pour savoir qu’elle serait capable de paniquer à nouveau en voyant sa mère et, dans un ultime moment d’affolement, de lui courir après pour lui demander de finalement jouer ce rôle peu enviable de petit-ami d’une fille à l’esprit troué comme du gruyère. Sans compter le jugement dont ferait preuve la matriarche. Lou se sentait désolée d’avance de ce qu’il subirait. Plus encore car il venait d’une famille modeste. Ses intentions envers elle allaient donc être passer au crible. Donc non, elle refusait de l’embarquer dans une situation bancale pareille. Enfin, ce serait ses émotions qui choisiraient pour elle, au final. Quand tout à coup, Jax eut une idée simple et géniale tout à la fois. Pourquoi mentir ? Il pouvait l’accompagner, et elle expliquerait la vérité. Son camarade lui avait proposé de sortir ensemble, ce qui n’était pas faux, et elle avait décidé d’accepter de voir ce que ça pourrait effectivement donner entre eux, ce qui n’était toujours pas faux (ou presque pour cette partie-là). Une pensée étrange lui traversa cependant l’esprit. Si ce n’était pas entièrement faux ce qu’il dirait, de quel côté se trouvait la partie où il affirmait être amoureux d’elle ? Ces mots étonnants restèrent dans sa tête quelques secondes, puis ils s’envolèrent et se perdirent dans le néant de ses absences récurrentes. Ils furent remplacés par les activités qu’ils allaient réellement faire ensemble, celles de passer du temps sur son projet. Et encore, une fois qu’il lui aurait dit ce qu’il voulait, il n’aurait même pas à souffrir de sa présence. Elle pourrait le faire tranquillement de son côté et lui emmener plus tard. Bref, l’idée était fantastique ! Lou craignait juste de ne pas suffisamment bonne comédienne et tout faire foirer.

« Ça pourrait marcher, oui. Ce ne sera pas l’exacte vérité, mais ce ne sera pas non plus un mensonge éhonté. » réfléchit-elle à haute voix, comme ça lui arrivait souvent, tandis qu’il se plaçait à côté d’elle.

Relevant le regard ver lui, leurs regards s’ancrèrent pendant un instant. Il y eu comme un flottement entre eux. Une connexion agréable et réconfortante. Puis Jax continua sur sa lancée. Avec son imagination débordante, elle comprenait qu’il ait choisi les arts comme domaine d’étude. Cette idée la fit sourire. Pour un peu, elle aurait presque l’impression que cette situation lui plaisait. Mais comme précédemment, elle fut surprise qu’il parle d’elle et de sa manière d’être et de réagir comme s’ils se connaissaient. La question la taraudait. Devait-elle la poser ? Perplexe, elle le fit avant même de se demander si c’était une bonne idée de le faire.

« Tu viens de dire me connaissant, et tu as plusieurs fois eu des paroles comme si tu me connaissais... Est-ce que... on se serait déjà parlé et que j’ai... oublié ? »

Parce que si c’était le cas, et elle en était tout à fait capable, preuve en est qu’elle avait affirmé avoir un petit-copain dans une discussion dont elle ne se souvenait pas, elle se sentait vraiment mal de ne pas se souvenir de ce qu’ils avaient pu partager. Mais peut-être qu’elle allait pouvoir se faire pardonner en lui rendant service sur son projet ? En tout cas, malgré qu’elle ait fait une fixette sur ce constat, la brune ne manqua pas le reste de son idée. Apparemment, au moins pendant un temps, ils devraient jouer le jeu d’être en couple devant sa famille et le campus pour rendre l’histoire réelle et ne pas éveiller les soupçons de sa mère. Sauf que pour Lou, ça soulevait plein d’autres questions. Combien de temps est-ce que ça durerait ? Allaient-ils devoir se voir en dehors des cours et aller au café ou dans un restaurant et s’organiser des rendez-vous à la chandelle ? Passez des nuits ensemble chez l’un ou l’autre ? Et surtout, est-ce qu’on croirait en leur couple ou seraient-ils grillés en moins de temps qu’il ne faut pour le dire ? Parce que si jamais ça se découvrait, elle n’aurait plus qu’à s’excuser envers son camarade avant de mourir de honte.

« En tout cas, l’idée me va. Puis comme tu le dis, tout les couples n’affichent pas leur bonheur aux yeux de tous. Mais... je préfère être honnête avec toi. En termes de couple, et de garçon en général, je suis pas très douée. J’ai dû manquer la distribution de ces passages-là dans le ventre de ma mère... »

Où être en décalage totale avec son temps et, surtout, surtout, avoir été traumatisée par les autres filles et garçons de la High School puis de l’université. Les fêtes sans adultes qui viraient à la débauche et les soirées étudiantes qui n’étaient que le summum de la beuverie et de l’indécence, elle avait donné, merci. Tout ça pour se fondre dans la masse... Eh bien elle avait essayé, plutôt contre son gré d’ailleurs, et elle avait détesté. Lou s’en tenait maintenant au soirées cocktails organisés par les riches familles, et se réfugiait vers le barman où elle profitait de boissons sans alcool et de ce poste d’observation pour étudier les interactions entre les personnes présentes. Quelque fois, quand il était possible de danser, elle acceptait uniquement l’invitation de son frère ou de très rares jeune hommes qu’elle avait repéré pour leur gentillesse apparente. Parfois, comme pendant les dernières vacances, elle se retrouvait coincée dans des discussions mondaines qui l’ennuyaient au point qu’elle hoche la tête sans savoir à quoi. Maintenant qu’elle avait un petit-ami, il ne manquerait plus qu’elle affirme être sur le point de se marier... Non, vraiment, elle allait devoir attention mais Jax semblait être le parfait partenaire pour la soutenir dans ce genre de moment. A moins qu’il ne soit encore plus déstabilisé qu’elle dans ce genre de soirée mondaine.

« Est-ce qu’on doit se donner la main maintenant ? Ou est-ce que de se diriger vers la limousine en se tenant l’un à côté de l’autre suffira ? »

Lou espérait qu’il s’y connaisse en matière de relations amoureuses, parce qu’elle allait vraiment avoir besoin de ses conseils.

« Et si elle s’attend à ce qu’on s’embrasse, qu’est-ce qu’on fera ? »

Alors qu’elle commençait à se tourner vers la voiture et qu’elle avait fait un pas, Lou sentit son corps se tendre et la panique refluer dans ses veines. Peut-être que Jax devrait y aller tout seul ? Il avait l’air d’avoir bien réfléchi à ce qu’il fallait faire. Elle ne serait qu’un poids... Elle allait tout faire rater. Lou pouvait le sentir. Prise d’angoisse, elle décida finalement de se coller à Jax et de lui prendre la main. Elle avait plus l’air de l’utiliser comme bouclier, mais elle sentait le besoin de se sentir soutenue et protéger, et son camarade remplissait étonnamment ces deux critères. Il était clairement plus investi qu’elle dans cette comédie. Il devait vraiment avoir besoin de ces dessins...


« Be Here»
I'm saddened once again, can't you see ? I don't wanna live this way, I don't wanna be here anymore. I can't live with this pain, I just wanna feel something more.
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