La situation Boston- Etats-Unis- 25 Septembre 2015, cela fait 5 ans maintenant qu'il a perdue sa femme -une danseuse étoile de renom- son âme soeur dans cette existence qui avant elle n'était qu'affre de solitude. Effectivement après un accouchement difficile la jeune femme étant fragile de par son maigre poids elle succomba en laissant derrière elle une petit fille qui n'ayant pas pu prendre sa première respiration comme prévue la laissa handicapée. Comment aimer cette enfant qui réprésente malgré elle le fruit d'une tragédie ?
Contexte provenant d'une idée original de Pyramid Rouge
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Pyramid Rouge
Dim 4 Juin - 1:59
Mila Berry
J'ai 5 ans et je vis à Boston, Etats-Unis . Dans la vie, je suis une fillette et je m'en sors pas bien. Sinon, grâce à ma malchance , j’ai perdue ma maman et je le vis plutôt pas bien. Informations supplémentaires ici.
Les matins en général c’est ce que la petite fille déteste le plus. Non seulement il faut abandonner ses rêves mais il faut aussi sortir de l’incroyable sensation du sommeil, doux et chaud. Quand elle dort rien ne l’embête, quand elle dort elle est bien, elle a chaud et elle est juste bien, elle ne pense a rien. Le sommeil si c’est son activité favorite c’est ce qui lui fait largement défaut. A sa naissance son père se plaisait à la décrire comme étant un bébé exemplaire qui dormait bien et avait appris a faire ses nuits en quelques semaines seulement. Néanmoins, cela ne fut pas l’avis de son pédiatre et ainsi ce qui était une bénédiction devint en une rencontre une malédiction. A ses 3 ans son développement lui fait visiblement défaut : elle marche difficilement, ne parle pas, n’est pas propre . Les signes de trompent pas quelque chose ne va pas. Après plusieurs examens tomba le diagnostique terrible : Mila était atteinte de retard mental et psychomoteur. Il ne fut pas difficile pour le pédiatre et le neurologue de considéré le difficile accouchement comme responsable. A l’époque on lui avait bien parlé des risques mais la mort de sa femme avait pris toute la place…
Les rayons du soleil traversait l’interstice des volets, accoutrant la pièce de rayures lumineuses dans la chambre de la petite fille encore endormie. Aujourd’hui c’était son anniversaire et elle avait de ce fait 5 ans. Étalée dans son lit sur le ventre elle porte sa tétine a laquelle est relié son doudou, un renard rouge. Son pyjama, encore une grenouillère est bleu ciel et parsemé de petits canard jaunes au bec orange. En vérité c’est le seul pyjamas qui empêche la petite fille d’enlever sa couche quand elle est sale… Alors elle en porte encore alors qu’elle a cinq ans maintenant. Le langage peu développé, elle couine ou babille quand elle a besoin et articule parfois des bribes de mots maladroits depuis qu’un orthophoniste lui torture la cervelle avec du travail. Elle marche un peu maintenant mais préfère largement se déplacer à quatre pattes. Se redresser n’est plus un cauchemar seulement parfois c’est bien plus simple de se laisser aller a la fénéantise de rester allongée. Dans son lit la petite comme chaque matin reste endormie a points fermés.
Le matin elle ne se réveille pas souvent par elle-même à moins qu’elle fasse un cauchemar… Mais là elle faisait un magnifique rêve de papillons et l’horreur de la mâtiné qui la guettait était encore loin… Le matin ce n’était pas que c’était insurmontable mais c’était très difficile pour elle, non seulement il fallait qu’elle se réveille mais après il fallait qu’on lui injecte un horrible médicaments avant de devoir manger, s’habiller et rester seule dans le parc a jeu fermé en attendant que papa sorte du bureau. C’était comme ça que ça fonctionnait ici :le père travaillait a la maison et s’occupait de l’enfant entre deux coups de fil ou réunion. Laisser à la seule surveillance de la femme de ménage qui ne pouvait pas approcher l’enfant a moins de désirer la faire pleurer… Mila ne supportait que son père. Personne d’autre. Elle ne désirait que son attention, sa fierté, ses bras et son amour. Elle le désirait plus que tout mais ça ce n’était pas son problème, pas plus que celui qu’elle n’était pas prête a aller à l’école parce qu’elle n’était pas propre et que la situation ne pouvait plus durer… Pour l’instant elle rêvait de magnifique papillons…
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Clionestra
Dim 4 Juin - 15:29
Richard Berry
J'ai 46 ans et je vis à Boston, USA. Dans la vie, je suis chef d'entreprise et je m'en sors bien puisque je suis l'homme le plus puissant et le plus riche des environs. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf et je le vis plutôt en attendant mon heure. J'essaie de préparer mon empire à mon oisillon. → Aime les oiseaux → Compte donner le monde à sa fille. → Offre souvent des choses avec des fleurs à sa fille.
Le touraco vert se fond dans le nid. La femme s’enfonce dans le nid, plus exactement, pendant que le mâle observe. Il guette les prédateurs. Les prédateurs sont toujours présents. L’animal le sait. Il peut sentir les dangers hors de l’arbre qui les protègent. Il peut sentir que tout va changer. La femme couve. Le mâle guette. Puis, la femme disparait. Pourtant le male avait fait attention. Il avait gardé son esprit focalisé sur l’extérieur. Il avait remarqué la fatigue de sa partenaire. Il avait remarqué son manque d’énergie. Mais il avait continué à la défendre contre l’extérieur. Alors que c’était à l’intérieur qu’il aurait dû vérifier les dangers. Ceux du corps et du cœur. Sa femelle avait disparu. Il ne restait qu’un oisillon quémandeur. Le male ne savait pas quoi faire. Il voulait continuer à guetter les dangers extérieurs. Il devait continuer à guetter les dangers extérieurs. Et encore une fois, le mâle touraco vert oublia de vérifier les dangers intérieurs. Oubliant presque l’existence de l’oisillon parfois.
Parce que son oisillon ne savait pas manger, pas marcher, pas parler, pas faire pipi et caca comme un oisillon devrait savoir le faire. Parce qu’il était incapable de s’en occuper. Parce qu’il était seul. Sa femelle n’était plus là. Sa femelle ne reviendrait jamais à lui. Il était seul. Et incapable. Et il devait tout faire pour que rien ne touche son oisillon. Ni l’extérieur, ni son incompétence. L’oisillon devait devenir un véritable oiseau. Pour qu’il puisse disparaître à son tour. Parce qu’il était trop vieux. Trop fatigué. Trop triste. Il devait disparaître aussi…
Et Richard se réveilla en sueur dans son lit. Le grand lit king size était plein que de sa présence. Il passa sa main contre les draps, caressant la place de sa femme. Sa partenaire. Son touraco femelle. La place était fraiche. Elle était vide de sa présence. Même l’odeur de la chambre n’avait plus rien à voir avec celle d’antan. Il n’y avait plus que les souvenirs qui terrassent et la panique qui paralyse. Richard se releva. Il était trop vieux. Trop fatigué. Trop triste. Il devait disparaître aussi…
C’était ce qu’il se disait alors qu’il entendit les oiseaux chanter à l’extérieur. Il ouvrit la fenêtre pour voir des moineaux. Moins impressionnant que les touracos, les moineaux le fascinaient pourtant. Un oiseau. L’image même de la liberté et de la vie dangereuse. Proie de tous. Détruit par les humains, par les prédateurs, par leurs propres stupidités. Il aimait les oiseaux et il les détestait. Il aimait son oisillon… et il la détestait. Ce constat lui fit porter sa main contre son ventre, se courbant. Si seulement il pouvait vomir ce qu’il avait dans ses tripes. Vomir encore jusqu’à ne plus être. Être un autre. Un meilleur. Il souffla, respira, se lava, s’habilla et rejoins les infirmiers qu’il payer pour s’occuper de sa fille le matin. S’il pouvait, il lui payerait un meilleur père. Ainsi, il n’aurait plus à s’occuper de l’intérieur. Il pourrait se consacrer tout entier à l’extérieur. L’extérieur était des dangers qu’il pouvait supporter et remarquer. L’extérieur était un danger connu.
L’infirmier du jour, un homme dont il n’essaya même pas de connaître le nom, fut envoyé dans la chambre de son oisillon. Il le suivait. Il le suivait toujours. En costard cravate, il regardait et observait. L’infirmier était un danger extérieur. Alors il suivait. Et il s’approcha du danger intérieur. Sa fille. Dormant dans sa position préférée. La même que sa mère. Il avait envie de hurler, de crier, de pleurer. Richard n’avait jamais pleuré. Pourquoi pleurer ? Il n’avait aucune envie de pleurer. Il n’était pas un jeune oiseau. Il était un vieux. Un très vieil oiseau. Il n’aurait pas du être père, à son âge. Il allait mourir avant la vie de sa fille. Le cycle éternel de la vie. Il s’approche de sa fille. Un pas. Deux pas. Se dit qu’il devrait lui toucher la tête pour la réveiller, mais ne le fit pas. A la place. Il s’approcha des fenêtres et ouvrit les rideaux pour que la pièce s’illumine de couleur.
Il donnait tout ce qu’il pouvait, matériellement, à sa fille. Tout. Alors la chambre était comme on pouvait l’imaginer. L’infirmier se rapprocha en appelant la petite pour qu’elle se réveille. Richard était entre la fenêtre et elle. Dans son champ de vision. Dès qu’elle ouvrirait les yeux, elle le verrait lui. C’était mieux. Elle savait ce qui allait se passer. Elle connaissait la procédure. Lui aussi. Il ne bougea pas alors que sa fille s’éveilla. Un petit oisillon. Fragile. Seule. Inadapté. Il fronça les sourcils.
Comment pourrait-il disparaître si elle était ainsi inadaptée et retardée ? Il avait besoin qu’elle grandisse, vite, bien, pour partir. Il avait besoin de son repos. Il lui laisserait un empire. De l’argent à provision. Il lui laisserait un monde. Devrait-il adopté un enfant en plus ? Un garçon ? Légèrement plus vieux. Un oisillon qui sait voler et que Richard pourrait modeler plus facilement. Avait-il le droit de prendre un enfant pour en faire le parfait protecteur de son empire et de son oisillon ? Il allait devoir y réfléchir. Les sourcils fronçaient, il ne pu sourire alors qu’il laissa sa voix trainante se faire entendre.
- Mila, l’infirmier est là pour ta santé. Ne pleure pas.
Mais il ne bougea pas. Il savait que sa fille avait besoin de lui. Comme un pilier dans la chambre pour que son regard s’accroche. Alors il resta. Droit. Fort. Rigide. Ce qu’il ne pouvait plus être. Il fallait absolument qu’il trouve un moyen de lui offrir un autre protecteur. Il était riche et puissant. Qui viendrait l’emmerder s’il adopte un garçon pour le manipuler ? Tout le monde s’en ficherait bien. Il devait y penser. Avec un frère, sa fille aurait graduellement plus besoin de lui. C’était à réfléchir.
J'ai 5 ans et je vis à Boston, Etats-Unis . Dans la vie, je suis une fillette et je m'en sors pas bien. Sinon, grâce à ma malchance , j’ai perdue ma maman et je le vis plutôt pas bien. -> se calme grâce à la musique ->aime son père plus que tout -> a peur de l’abandon -> souffre d’épilepsie ->n’aime pas décevoir son père
L’infirmier précautionneux et doux mais efficace tourne autour du lit à barreaux. Il a pris l’injection, un coton et un pansement sur un plateau qu’il pose sur une commode non loin. Le lit a barreaux malgré ses cinq ans c’était pour son père un moyen de contrôle. Un moyen d’être sur qu’elle est bien dans son lit et ne tombera pas. Un moyen de savoir qu’elle ne pourra pas venir en pleine nuit ou trop tôt le matin même si parfois la petite fille trouvait le moyen d’en sortir. Baissant la barrière le lit est assez relevé pour que l’infirmier soit bien installé. En la réveillant la petite ouvre les yeux difficilement.
-Bonjour Mila, je suis Greg on va faire la petite piqure.
Lui parlant en la regardant l’enfant elle ne regarde que son père alors qu’elle n’a même pas compris ce qu’on lui disait, les idées encore bien trop embrumé par le sommeil. Elle taite sa tétine sans relâche une des seules choses qui la calme en crise. L’infirmier la retournant sur le dos elle peine a ouvrir les yeux dans tant de lumière. Elle ne quitte pas des yeux son père, gigote comme un petit verre de terre et tend un peu les bras vers lui dans un couinement annonçant son mécontentement d’être bougée de sa position préféré. Apercevant l’infirmier tous les matins la même chose se produit mais encore trop sous l’effet du sommeil l’enfant ne s’attend jamais vraiment. L’infirmier enlève la grenouillère pyjama de la petite qui se retrouve en couche avec un petit body sans manche par-dessus. L’odeur traduit que la nuit à été humide… Mais ça l’infirmier ne s’en occupera pas. L’enfant gigote, elle a froid et lâche sa tétine pour marmonner.
-Baba…
Dit-elle inquiète tandis qu’il la regarde sans aucun sourire lui annonçant qu’il ne fallait pas pleurer que l’infirmier était là pour qu’elle aille bien. Ca la petite fille le comprend a moitié. Ce qu’elle veut ce sont ses bras réconfortant et sentir son odeur même si elle est acre parfois a cause du tabac. L’infirmier cible le haut de la cuisse de la petite fille pour faire l’injection. D’ailleurs ses petites cuisses sont plaine de bleus des injections quotidiennes de son médicament qu’elle n’arrivait pas a avaler en cachet. Des pansement sont encore là avec des petits animaux censé la réconforté, mais rien y fait a part les bras de son papa. L’infirmier pince doucement un peu de chair de la cuisse de l’enfant pour y planter sa seringue et injecter le produit en douceur. A la piqure ça ne rate pas la petite pleure et s’agite. Le produit est douloureux et froid dans son corps, elle ne surjoue même pas elle a juste mal. Couinant a pleins poumons son visage deviens tout rouge et elle pleure sa petite jambes tremblant de l’injection. Elle se débat un peu de l’infirmier qui n’a aucun mal a la contrer pour avoir le dessus et appliquer son pansement.
- Chut, tout vas bien Mila c’est finis ça y est le médicament est passé.
Tentera-t-il auprès de la petite fille en frottant un peu sur la micro plaie de l’injection pour faire passer le produit. Pleurant visiblement elle s’épuisait et ne gigotait même pas tant que ça dans son lit. La piqure semblait l’avoir figé dans une posture d’inconfort. La douleur qu’elle avait ressentit lui avait un peu engourdi la jambe et comme elle n’était pas très dégourdi en général, son corps se fixait au ressentit de sa petite jambe qui tremblait. Regardant son papa elle continua à pleurer emmenant ses bras vers lui pour espérer qu’il la prenne. Néanmoins l’infirmier par sécurité remonte la barrière du lit et se tourne vers son employeur.
-J’espère que le pédiatre va lui réduire le dosage pour qu’on puisse passer en sachet en poudre. Ce serait plus simple pour elle…
Il mis à jour son carnet de suivi laissa le père signer sa bonne venue pour réaliser les soins. L’infirmier le salua poliment et tout en lui souhaitant une bonne journée avant de devoir s’en aller pour voir ses autres patients. Mila se sentait exclue, elle se sentait tout le temps exclue. S’accrochant a ses barreaux de lit toujours allongé elle avait froid, faim, mal et tout ça lui faisait sentir qu’elle avait les fesses trempé dans ses déjections nocturnes rien allait. Elle voulait son papa.
-Paba… iens … Baba…
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Clionestra
Lun 5 Juin - 18:18
Richard Berry
J'ai 46 ans et je vis à Boston, USA. Dans la vie, je suis chef d'entreprise et je m'en sors bien puisque je suis l'homme le plus puissant et le plus riche des environs. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf et je le vis plutôt en attendant mon heure. J'essaie de préparer mon empire à mon oisillon. → Aime les oiseaux → Compte donner le monde à sa fille. → Offre souvent des choses avec des fleurs à sa fille.
Dans un jeu des sept familles, Mila serait dessiné comme une jeune enfant souriante avec sa tétine. Sa femme serait une femme magnifique, un pied rejeté en arrière, la lumière baignant ses bras trop fins qui s’étirent vers le ciel. Et lui ? Lui, il serait derrière son bureau. Parce que c’était là qu’il pouvait gérer. C’était derrière ce grand bureau de bois sombre qu’il trouvait la force, la puissance, l’espoir, l’argent. Il pouvait conquérir le monde, derrière son bureau. Il pouvait conquérir l’univers. Le temps. L’espace. Il n’y avait plus que soigner sa fille qui comptait. Qu’elle devine une fillette propre et indépendante. Il avait d’ailleurs déjà regardé des appartements pour elle. Oui. Parce qu’il fallait être préparé. On ne sait jamais. Il avait acheté plusieurs terrains. Aussi. Il préférait penser à cela qu’à sa fille qui pleure pour une petite piqure.
Il détourna les yeux. Une si petite aiguille… Une si minuscule petite chose qui rentre dans une chose encore plus petite. Il n’aimait pas les piqures. Mais il n’avait jamais pleuré. Sa mère lui avait appris à ne plus pleurer pendant une piqure. Mila devait apprendre à son tour. Il fallait arrêter de respirer, tenir en bandant les muscles, et ça passe. Richard regarde sa fille. Il ne sait pas ce qu’il faudrait faire.
- Mila, calme-toi, lui ordonna-t-il sans la moindre douceur.
Il lança un regard à l’infirmier. Il savait qu’il faisait peur. D’ailleurs, quelqu’un était censé venir pour la changer aussi. Une autre personne. Personne ne restait bien longtemps auprès de lui. Sauf elle. Elle. Elle était la lumière. La carte Mère du jeu de sept familles que l’on veut tous avoir. Celle qu’on ne donne pas. Elle. Elle aurait réussi à trouver les mots. Elle, elle avait apaisé son cœur comme personne. Quand il était avec elle, il était moins froid, il était plus doux, il était la meilleure version de lui. Et elle avait disparu. En le laissant seul. Son regard revient sur sa fille. Seul avec une autre elle. Une petite chose qui ne pouvait marcher, parler ou se protéger. Qui demandait de lui ce qu’il ne pouvait pas donner.
Il aurait dû mourir à la place de Natalya. Il aurait dû mourir et laisser cette femme incroyable, belle et si douce vivre. Le monde était devenu terne. Même cette chambre de princesse était terne, pâle, sinistre. La seule pointe de couleur dans ce monde était sa fille. Sa fille qui ne pouvait pas parler, ou marcher, ou être indépendante. Il était un nuage noir. Il allait l’avaler. Comme sa mère. Richard le savait et fit un pas pour donner autant de la place que d’éviter de rendre sa fille plus noire encore. Il ne vivait que pour son empire. L’empire de Mila. Richard tourna les yeux vers l’infirmier.
- Pour ça, il faudrait qu’elle grandisse, fit-il toujours aussi froid, pour le moment elle refuse de faire un effort.
Et lui alors ? Il savait être l’hôpital qui se fou de la charité. Même si à l’heure actuelle, cette expression ne voulait plus rien dire. Les hôpitaux s’en foutent de la charité. Maintenant, les hôpitaux, comme le monde, ne tournaient qu’à l’argent et à la réputation. Ainsi, l’expression devrait être « L’hôpital qui se fou de la réputation ». C’était mieux. Bon. Dans tous les cas, il savait être totalement hypocrite sur les efforts… mais il n’y arrivait pas. Il y avait tellement de raison de rester avec cette distance de sécurité protectrice. Pour elle. Pour lui. Pour eux. Il laissa l’homme partir, avisa sa montre. Dans quelques minutes, une femme viendrait pour changer sa fille, sous sa supervision. Il attendrait patiemment et en silence. Il ne dirait rien. Sauf ce qu’il pouvait dire. Parce que Richard ne parlait jamais à sa fille en présence des autres. Il fit un pas dans la chambre. Un pas de ses chaussures italiennes et hors de prix. Il fit un pas comme il en faisait tous les jours. Mais ce pas l’approcha de sa fille. Il ne voulait pas. Il ne pouvait pas. Il voulait. Il pouvait. Il l’aimait. Il la détestait. Il savait être un danger pour elle. Le danger intérieur de ne pas pouvoir la protéger des dangers intérieurs. Il préférait l’extérieur. Il préférait les autres. Il n’avait qu’elle dans la vie. Il resta debout et regarda sa fille.
Qu’est-ce qui l’empêcher de la prendre dans ses bras ? Tout. Absolument tout. Il ne pouvait pas la prendre, la soulever, l’aider et la faire marcher. Parce que s’il l’aidait, elle n’apprendrait pas. Et si elle n’apprendrait pas, quand il disparaitra, elle sera seule et soumise à tous les dangers du monde. Il n’approcha pas plus.
- Mila, fit-il bien plus doucement contrastant avec la voix qu’il avait devant les autres, tu dois être forte, et vite grandir. Ton papa a besoin que tu grandisses.
Qu’il puisse disparaître. Et ne jamais revenir. Il approcha la main de celle de la petite dans son lit. Il la posa sur sa main et remarqua à nouveau sa bague de mariage qui n’avait plus de jumelle en ce monde. Cela faisait cinq ans. Cinq ans que la mort de sa femme correspond à la naissance de sa fille. Cinq ans qu’il ne voyait que la mort de Natalya et pas l’adorable bouille de sa fille quand il posait les yeux sur Mila. Sa femme le prendrait mal. Sa femme détesterait l’idée qu’il puisse ne pas aimer sa fille comme il le doit. Comme elle l’aurait fait. Comme elle aurait dû le faire. Il aurait tout donné pour ne pas avoir survécu ce jour là. De lui avoir donné son corps, son poids, son cœur, son âme. Il aurait tout donner à cette femme qu’il avait eu que pendant si peux de temps. Marié un jour, veuf le suivant, père maintenant. Mais Richard n’était pas un amoureux, il ne l’avait jamais été. Pas plus qu’un père. Il avait été l’un… pourquoi ne pouvait-il pas être l’autre, alors ?
J'ai 5 ans et je vis à Boston, Etats-Unis . Dans la vie, je suis une fillette et je m'en sors pas bien. Sinon, grâce à ma malchance , j’ai perdue ma maman et je le vis plutôt pas bien. -> se calme grâce à la musique ->aime son père plus que tout -> a peur de l’abandon -> souffre d’épilepsie ->n’aime pas décevoir son père
Comment faire ? Comment faire pour se calmer alors qu’il était si loin ? Elle n’arrivait pas a savoir… Si la petite fille avait des difficultés d’ordre intellectuel entre autre, elle disposait d’une grande intelligence émotionnelle. Le peu de temps qu’elle avait passé sur le ventre nue de sa mère l’avait imprégné d’un amour si chaud et si fort que parfois dans ses rêves elle le ressentait encore. Mais la journée, elle avait froid. Froid d’amour de son père avec qui elle rêvait de faire du peau a peau. Mila gigotait un peu plus et quand l’infirmier s’en alla elle regardait son père tendant ses petits bras vers lui. Et puis elle avait froid, la chair de poule même en body avec les jambes à l’air. Sa couche la gênait et d’une main elle essayait de l’enlever mais le body l’en empêchait et heureusement… Quand il s’approcha elle souriait un peu et semblait respirer plus fort, comme si elle était toute excitée qu’il la prenne dans ses bras. Seulement il lui demanda de grandir vite. Grandir vite, elle ne savait pas ce que c’était ce qu’elle ressentait c’est qu’elle était un échec en permanence néanmoins alors qu’il plongea sa main sur la sienne la petite s’accrocha d’une main a un de ses doigts et de l’autre à sa manche sur son poignet.
-Baba…
Fit-elle l’air tout à coup un peu plus apaisée en le regardant les yeux pleins d’amour et d’impatience qu’il la prenne contre lui. Accroché fermement à lui elle se releva un peu en gigotant ses petites jambes pleines de pansements coloré avec des petits dessins. Une fois assise dans son lit elle sentit le contenu de sa couche s’étaler et s’était plutôt désagréable néanmoins elle s’accrocha plus fort au bras de son père entourant son bras des deux siens et collant ses petites joues contre pour se frotter a lui comme un petit chaton.
-câlin baba…
Marmonne t-elle alors que le contenue de sa couche l’agace et qu’elle a froid. D’ailleurs elle tremblote un peu alors qu’elle couine et gigote pour faire comprendre qu’elle voulait qu’il lui change sa couche. Bientôt on sonna a la porte, une demoiselle, aide soignante entra et fit un bonjour rapide avant de monter rejoindre les chambres.
-Bonjour monsieur Berry ! Désolé je suis en retard et j’ai vu passer Greg. Vous allez bien aujourd’hui ? Et Mila ?
Elle les regardait touché de voir la petite le câliner. Quand elle aperçu la jeune femme Mila se mit a hurler et faire une grosse crise. Cette fille sous ses airs charmant n’avait rien de doux, la petite fille ne l’aimait pas même si ça faisait maintenant un moment qu’elle s’occupait des changes du matin du midi du soir et de l’habiller. L’aide soignante s’approcha malgré la crise de la petite fille qui n’en pouvait plus d’être balloté de mains en mains… S’accrochant aussi fort qu’elle pouvait a son papa elle s’énerva. -Je vais me dépêcher ne vous en faites pas, elle doit être ronchon parce que sa couche est pleine. Fit-elle simplement en balayant totalement le désaccord de la petite fille. Même si l’aide soignante n’avait pas de mauvais geste Mila n’aimait pas qu’on la manipule de la sorte. Regardant la commode elle aperçu un nouveau petit ensemble pour la fillette. Elle ne portait jamais deux jours de suite les mêmes vêtements. Et comme d’habitude sur son vêtement il y avait une petite fraise.
-Awh c’est trop mignon la petite salopette robe rouge avec le petit collant blanc avec des fraises. Olala faut que je trouve un truc comme ça pour ma fille.
Prenant les vêtements des couches propres et les produits de nettoyage pour bébé la jeune femme s’avança, elle était obèse malgré son jeune âge les cheveux toujours tiré en une queue de cheval raide. Sans ménagement elle pris la fillette qui se débattait comme elle pouvait pour la mettre sur l’allonge de change et ainsi commença à la changer. Elle pleurait sans discontinuer depuis l’arrivé de la femme. Mila lui donnait des coups de pieds et essayait de s’extirper de son emprise mais la femme n’en avait rien a faire. Elle lui tenait les chevilles en l’air pour lui enlever sa couche sale et lui nettoyer les fesses avec le produit adapté. Lui remettant sa couche propre, Mila essayait de l’enlever et l’aide dû se dépêcher de boutonner le body propre qu’elle lui enfila en se prenant un coup dans les bras au passage. Mila regardait son père en l’appelant au secours mais il ne bougeait pas… L’aide soignante continua sans ménagement et ne parlait pas a la fillette. Elle se contentait d’exercer ses geste avec efficacité mais sans douceur particulière. Mila était épuisé à peine réveillée a devoir s’époumoner dans son mécontentement. Au final vers la fin du calvaire l’enfant toussait tellement elle pleurait et s’arrêta juste de bouger pour que le « soin » termine au plus vite. Une fois habillé la petite fille donna un coup de pied a l’aide soignante qui s’écarta. L’enfant voulait qu’elle parte.
-Voilà monsieur Berry, je repasserais la changer a midi. J’espère qu’elle sera de meilleure humeur. Bonne journée
La femme était tellement absorbé par son travail qu’elle n’avait même pas l’idée de se dire que c’était sa présence qui embêtait la petite fille. Elle s'en alla en faisant vulgairement coucou a la petite fille. Celle-ci épuisé de pleurer couinait encore allongée sur le meuble de change. Se recroquevillant, elle ne savait pas quoi faire d’autre a part pleurer pour qu’on l’aide, qu’on lui donne a manger et un câlin…
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Clionestra
Mar 6 Juin - 0:01
Richard Berry
J'ai 46 ans et je vis à Boston, USA. Dans la vie, je suis chef d'entreprise et je m'en sors bien puisque je suis l'homme le plus puissant et le plus riche des environs. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf et je le vis plutôt en attendant mon heure. J'essaie de préparer mon empire à mon oisillon. → Aime les oiseaux → Compte donner le monde à sa fille. → Offre souvent des choses avec des fleurs à sa fille.
Il la regarde. Son petit oisillon. Sa petite fille à lui. Son adorable petite fraise, ou framboise, ou qu’importe le fruit qui puisse finir par « Berry ». Il la regarde et il n’arrivait qu’à se sentir tirailler entre la haine et l’amour. Non. Pas de haine. Ce n’était pas réellement de la haine. C’était de la tristesse. Il était triste. C’était de la tristesse et de l’amour. Il la regardait et ne pouvait qu’osciller entre les deux. Alors, logiquement, quand la jeune enfant se mit à pleurer, il se recula. Il récupéra sa main. La laissa à des meilleures mains.
Toujours, il regardait la jeune enfant et cette femme qui s’en occupait. Incapable de changer une couche, il vérifiait pourtant les faits et gestes de l’inconnue. Il n’était pas le genre d’employeur à apprécier les retardataires. Il se promit de lui faire la morale la prochaine fois. Dès que la jeune femme aura fini de s’occuper de sa fille. Il lui ordonna de se calmer plusieurs fois. Cela ne changeait pas grande chose. Mais il l’avait fait. Cela était son travail de père. Lui dire de se calmer. Si elle ne le faisait pas, ce n’était plus de sa faute. Il s’approcha des habits et les posa à proximité. Il choisissait toujours les vêtements de sa fille.
Entre les oiseaux et les fraises. Sa fille avait toujours deux symboles principaux dans sa chambre, dans ses affaires. La jeune femme laissa sa fille sur la table, pleurante et criante. Mais au moins, elle était propre. Richard aimait voir ce que l’argent pouvait faire. Il pouvait appeler des femmes plus rarement des hommes, à n’importe quelle heure de la journée et de la nuit. Le pouvoir et l’argent. Il ne changerait plus jamais sa fille. Il se souvient encore de la petite coulée de sang qu’il avait fait en voulant la changer la première fois. Il payait des gens, gracieusement, pour qu’elles fassent ce qu’il ne pouvait pas faire. Une fois seul, il respira plusieurs fois. Il ne quittait pas des yeux sa petite princesse. Il s’approcha à peine.
- Arrête, ordonna-t-il froidement avant de toucher la fraise sur son pied. Je ne compte pas si tu continues.
Il attendit qu’elle se calme. Pas complètement, il savait être trop loin pour qu’elle se calme. Il toucha à peine une fraise sur son collant. Il ne fait pas un sourire mais il fit quelque chose dont il avait prit l’habitude. Pour la calmer. Il comptait les fraises sur elle. Si elle en avait qu’une, alors il comptait plusieurs fois la même. Si elle en avait plusieurs, il passait parfois un peu vite sur les nombres. Pour la calmer.
- Une fraise. Deux fraises. Trois fraises… fit-il en remontant sur son collant en s’approchant doucement pour la calmer et la faire se rapprocher de lui. Quatre fraises. Cinq fraises. Six fraises.
Avec douceur, il remonta la main sur son dos et la remonta contre lui. Il ne la portait toujours pas, mais elle était sur la table « contre » son père. Il compta encore quelques fraises. Il ne les comptait jamais toute quand il y en avait autant. Mais cela la calmer. Il ne voulait pas la prendre dans ses bras, mais il le fit. Parce qu’il ne pourrait pas la défendre de l’extérieur s’il l’avait dans ses bras … mais parce qu’il oubliait parfois la chaleur d’une étreinte. Alors il la remonta et regarda sa petite fille. Son petit oisillon.
- Et une grosse fraise, fit-il pour finir le compte. Allons manger un bout. Ensuite, Papa il a dû travaille.
J'ai 5 ans et je vis à Boston, Etats-Unis . Dans la vie, je suis une fillette et je m'en sors pas bien. Sinon, grâce à ma malchance , j’ai perdue ma maman et je le vis plutôt pas bien. -> se calme grâce à la musique ->aime son père plus que tout -> a peur de l’abandon -> souffre d’épilepsie ->n’aime pas décevoir son père
Chaque jour, chaque matin les choses ont de la peine a démarrer. Les choses ont de la peine a être comprise par la petite fille. Pourquoi tout ces gens venait alors qu’il était là près d’elle et pourtant déjà trop loin. C’était peut-être ça au final la pire torture : le voir ne pas s’occuper d’elle. La petite fille était trop jeune pour réfléchir ainsi ni même mettre des mots sur ce qu’elle ressentais mais en elle poussait une impression qu’elle était profondément décevante et dégoutante. Oui si d’autres faisait ce qu’elle voulait qu’il soit fait par son père c’est peut-être parce qu’elle était trop dégoutante ou qu’elle n’était pas assez sage. L’humain étant ce qu’il est poussait en elle le désir profond de ce qu’elle n’avait pas… Épuisée d’hurler sa peine Mila détestait tous ces gens. Elle ne voulait plus les voir. Quand son père lui demanda de se calmer elle ne l’écouta pas ne le fit pas, puis quand il la toucha elle se calma déjà un peu et plongea son petit regard humide dans le sien. Reniflant, elle avait les joues toutes mouillées. Regardant attentivement son père le sentir la touché lui faisait du bien et apaisait les geste des autres. A mesure qu’il comptait et se rapprochait elle se calmait et finis quand il fut tout près d’elle par se calmer en reniflant son odeur.
-Paba…
Tout contre lui elle ne perdit pas une seconde a s’accrocher a lui dans ses bras. Ses petites mains se serrant autour du tissus des vêtements de son père elle reniflait son odeur et posa sa tête sur son épaule totalement épuisé de ce début de journée affreux. Le pire était a venir : le pédiatre. A chaque fois qu’elle y allait c’était toujours pareil il lui posait pleins de questions et lui faisait toute sorte de test qu’elle n’aimait pas dont la machine sur la tête… Ca c’était ce qu’elle détestait le plus les électrodes sur la tête. Pourtant elle ne faisait rien de désagréable mais les sentir sur son petit crâne lui faisait des frissons désagréable partout. Enfin pour l’instant elle profitait du bonheur d’être dans les bras de son papa. Souriant elle était bien. Une fois dans la cuisine elle espérait qu’il ne la dépose pas dans sa chaise haute tout de suite. Elle voulait rester dans ses bras. Néanmoins pour préparer le petit déjeuner il ne pourrait pas le faire sans se débarrasser de son petit poids sur ses bras.
- Ai faim…
Fit-elle d’une petite voix au nez encombré alors qu’elle se frottait les yeux d’une mains et que son ventre se mis à gargouiller bruyamment. Ca faisait même un peu mal alors elle commença comme à pleurer mais en couinant simplement une grimace de douleur imprimée sur le visage. S’accrochant à lui quand il s’approcha pour la mettre dans sa chaise haute elle ne se laissa pas faire et commença a s’agiter en gigotant ses jambes dans tous les sens pour ne pas qu’il réussisse a faufiler ses pieds dans les trous destiné a cette effet. Accrochant aussi fort qu’elle pouvait ses mains sur le tissus elle se mit a chouiner a nouveau et regarda son papa dans les yeux.
-Non… pas saise Elle le regardait avec des petits yeux d’amour elle ne voulait pas être coincée dans la chaise pendant qu’il était autour. Elle n’aimait pas cette chaise, il pouvait partir loin d’elle qu’elle ne pourrait rien faire pour le suivre et ça ça l’inquiétait beaucoup….
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Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Jeu 8 Juin - 16:58
Richard Berry
J'ai 46 ans et je vis à Boston, USA. Dans la vie, je suis chef d'entreprise et je m'en sors bien puisque je suis l'homme le plus puissant et le plus riche des environs. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf et je le vis plutôt en attendant mon heure. J'essaie de préparer mon empire à mon oisillon. → Aime les oiseaux → Compte donner le monde à sa fille. → Offre souvent des choses avec des fraises à sa fille.
Richard observait son enfant. Sa fille. Il ne savait pas quoi faire avec elle. Il avait simplement envie de … Partir. Loin. Pas assez pour ne plus la surveiller, mais assez pour qu’elle ne le voie plus. Ainsi, elle l’oublierait. Il ne caressa pas sa tête. Il la portait simplement. Richard, pour tout avouer, n’avait jamais aimé les contacts. Natalya avait appris cela à ses dépends. Il avait dû vaincre son aversion pour le toucher pour être avec elle. S’il avait déjà couché avec nombreuses amantes, c’était la première fois qu’il touchait, et accepté d’être toucher, tendrement. Maintenant, il n’avait plus sa femme et se retrouver avec une enfant qui quémander des contacts tendres comme une fille pourrait gâter quémander des écureuils casseur de noix. Mila était trop jeune pour regarder Charlie et la chocolaterie.
Richard avait compris qu’il avait besoin de devenir puissant à ce moment là. S’il était aussi puissant que Willy Wonka, le monde serait à ses pieds. Pas besoin d’être un enfant stupide pour demander un écureuil. Il suffisait de les posséder tous. Son entreprise d’import export était la plus grande de la planète. Elle avait des partenariats avec la grande majorité de ses clients très avantageux pour lui et il en avait même des parts qu’on lui offrait. Il ne perdait que rarement de l’argent. Il avait tellement développé son empire qu’il n’y avait rien d’illégal à l’intérieur. Il avait déjà été plusieurs fois vérifié. Richard faisait tout dans la légalité. Même l’import / export d’arme avait été fait avec le partenariat de l’armée et de l’état. Sa flotte de bateau ne connaissait aucune défaillance. Il n’avait jamais perdu de bateau en mer, ni aux mains des pirates. Parce qu’il était intelligent. Il jouait avec son entreprise comme une partie de bataille navale. Sauf qu’il déplaçait ses pions en cours de jeu et arriver à les cacher hors du terrain. Richard était malin. Un vrai petit enfoiré aussi. Il lui arrivait de prêté des sous aux entreprises en difficulté. De les racheter quand ils ne pouvaient pas payer. Et de les remettre à flot d’une autre main de maître. Un enfoiré ne pouvait pas être un père. C’était aussi simple que ça.
C’était aussi pour ça que l’idée de la mettre dans la chaise lui aller. Elle était loin de lui. Il pouvait la voir mais pas la toucher. Il soupira sans le faire voir alors qu’il la mit de force dans sa chaise avant de se reculer loin de ses mains potelées. Il ne voulait pas la toucher plus que nécessaire.
- Mila, tu te calmes ! Papa dois préparer ta pompote.
Tout comme les habits, Richard faisait réellement attention à ce qu’il lui donnait à manger. Il était toujours attentive à sa santé, son apparence, ce qu’elle pouvait manger. Parce que c’était quelque chose qu’il pouvait gérer. Il ouvrit le frigo et attrapa ce qu’il faut. Il se déplaça en ignorant les cris et les gémissements de sa fille sur sa chaise. Une fois le repas réchauffé, il se mit à le touiller en regardant sa fille. Il ne savait pas quoi dire, ou quoi faire, alors il la laissait pleurer. Si elle venait à s’épuiser, elle sera plus calme ensuite. Alors il s’approche, prend une chaise pour la mettre à proximité de sa fille et il la regarde. - Mila, fit-il en regardant ailleurs, papa, il va manger toute ta nourriture si tu ne restes pas calme.
Il disait « papa », tout le temps… pour se rappeler de ce qu’il était. Lui, il n’avait pas faim. Il mangeait rapidement dans la journée, engouffrant une nourriture ou une autre pour dire de travailler plus. Il avait un empire à faire prospérer et pas le temps pour manger. Il prenait simplement le temps pour sa fille, le matin et le soir. Pas le midi. Il avait toujours des réunions le midi. Téléphonique pour la grande majorité. Il essayait de jauger, souvent, si sa fille allait être calme pendant ses réunions. Et parfois, il fait en sorte qu’elle baragouine pour avoir les pères ou mères de famille de ses contacts. Ouais. C’était un enfoiré. Et il assume. Il pose la pompote sur la table. Loin de sa fille et s'approche pour être à son niveau
- Mila, aujourd'hui c'est un jour très spécial, tu sais ? Si tu es sage et manges bien tu auras une surprise.... une grosse surprise, tu veux bien te calmer alors ?
J'ai 5 ans et je vis à Boston, Etats-Unis . Dans la vie, je suis une fillette et je m'en sors pas bien. Sinon, grâce à ma malchance , j’ai perdue ma maman et je le vis plutôt pas bien. -> se calme grâce à la musique ->aime son père plus que tout -> a peur de l’abandon -> souffre d’épilepsie ->n’aime pas décevoir son père
Elle s’était agacé avait secoué les jambes comme une lionne mais ça n’avait rien donné. Elle finissait là attaché dans cette chaise qui malgré son confort total était une prison pour elle. Agacée elle s’agita immédiatement à nouveau. La chaise tremblait tellement elle s’agitait dedans. Avec ses mains elle tapait sur la tablette et avec ses pieds qu’elle agitait en tout sens elle tapait ou elle pouvait. Néanmoins, la chaise avait été conçue pour elle et son handicape. Mila depuis qu’elle était très jeune avait parfois des spasmes dû a son épilepsie par conséquent elle pouvait facilement se cogner et se blesser. Richard avait donc fait faire cette chaise toute capitonnée d’un tissus comme plastifié qui se nettoyait très facilement à l’eau. La fillette en se secouant ne risquait ainsi rien du tout… Continuant sa grosse crise, rien ne marchait pour la calmer à part les bras de son père et la musique classique. Tout ce qu’il disait n’affectait pas la petite fille. Seulement quand il posa sa nourriture il s’était rapproché pour lui parler, elle avait réussi a chopper l’un de ses doigts qu’elle serra très fort et lui permis de se calmer suffisamment pour entendre sa dernière phrase.
Dans un premier temps elle secoua la tête pour dire « non ». Elle n’avait aucune idée de quel jour on était. Elle n’avait aucune idée qu’aujourd’hui c’était son anniversaire qu’elle avait donc 5 ans. Mais qu’également, cela faisait aussi 5 ans que sa maman était décédé en suppliant son mari de prendre soin du bébé même si il était handicapée… Elle n’avait pu porter Mila sur son ventre que quelques secondes avant de commencer à mourir… Mila se rappelait dans sa chair de cela, sa mère dont le corps se vidait lentement. Plus attentive a son père alors qu’elle tenait l’un de ses doigt elle écouta. Sa voix plus douce l’encouragea à se calmer un peu. Elle s’affala alors dans sa chaise prête a manger sans être sur les genoux de son papa. Pleurer autant l’avait épuisé et elle le ressentait tout à coup. Son petit cerveau c’était un peu comme un paratonnerre mais défectueux et c’était bien tout le problème. Les échanges électriques de son système nerveux étaient laborieux parfois intense et parfois presque inexistant.
Le petit déjeuner se passa en douceur après tout cela, comme Mila était fatiguée elle devenait docile et ouvrait la bouche quand son père lui tendait la cuillère et la refermait pour avaler. Comme a son habitude Mila faisait toujours des histoire pour manger et finis au bout de quelques cuillères à recracher ce qu’elle avait dans la bouche. Cela s’étala sur son menton et son bavoir. Richard semblait à la fois dégouté et habitué à cela. Il pris alors une cuillerait en montrant à son oisillon comment avaler et par mimétisme docile elle faisait de même. Ainsi il finissais en beauté sa tâche jusqu’à ce qu’il soit l’heure : celle du pédiatre. Mila passait beaucoup d’examen de contrôle alors ça prenait en général une mâtiné entière. Elle aurait son cadeau au retour. Se laissant faire, la fatigue qu’elle avait eu a se « battre » ce matin l’avait plongé dans un calme docile. La petite fille semblait un peu ailleurs « dans son petit monde ». Elle ne fit pas d’histoire quand on lui mis son manteau ni quand on lui mis ses chaussures. Elle restait là a regarder son papa avec admiration la bouche a moitié ouverte. Dans la voiture il lui glissa sa tétine a laquelle était relié son doudou pour qu’elle évite de gober les mouche mais surtout pour qu’elle reste dans cet état de paix. Tétant la tétine le trajet passa en une seconde jusqu’à l’hôpital. L’hôpital était un lieu que la petite fille n’aimait pas mais quand elle y était son père était au moins plus proche d’elle. La gardant toujours près de lui elle était satisfaite et resta docile.
D'abord le pédiatre discuta un peu avec Richard pour savoir ou la fillette en était globalement dans son développement. Si elle avait fait beaucoup de crise d’épilepsie etc… Cette fois ci le bilan n’était pas très positif. En une année si on se référait aux rendez vous de l’année dernière la fillette n’était que peu éveillée et le développement se faisait difficilement. Le pédiatre ausculta alors la fillette qui avait passé son temps a mettre dans sa bouche des jouets de l’espace jeu du bureau du docteur pendant qu’il discutait. Se sentant protégée par le regard attentif de son père elle se laissa faire. Le pédiatre vérifia son poids, sa taille, sa vue rapidement, ses réflexes et son ouïe. Rien a signaler d’alarmant, la fillette avait un poids correcte, sa vue et son ouïe était bonne, et ses réflexes normaux. C’est là que la difficulté s’annonçait : l’encéphalogramme. Cette examen était là pour vérifier ce qui pouvait causer des crises d’épilepsie a la petite et si elle en faisait des non symptomatiques. Son père dû la tenir pendant que le personnel soignant s’occupa de mettre le bonnet d’électrodes sur la tête de l’enfant. Elle détestait cela et pleurait en hurlant quand on commença a lui mettre. Richard mis un petit peu de temps à la calmer vraiment tout en l’empêchant d’essayer de l’enlever. Après plusieurs minutes de tension la fillette se calma un peu quand son père porta son attention sur un jouet qu’il gigotait devant elle pour qu’elle l’attrape. Ensuite il la posa sur un tapis de jeu ou elle joua tout en restant proche de son père qui la regardait . On lui fit regarder un écran et elle sembla faire une crise discrète car elle clignait les yeux de façon étrange. L’examen dura une heure environ. Mila pleura un peu quand on lui toucha a nouveau la tête car elle n’aimait pas ça puis on passa au dernier examen : une IRM de contrôle pour voir si d’anciennes crises d’épilepsie n’avait pas provoqué de saignements important dans le cerveau de la fillette. Pour cet examen la fillette fut un peu sédatée pour ne pas qu’elle se débatte ou ai peur dans la machine. La sédation fut indolore puisqu’il s’agissait d’un gaz et on lui injecta un liquide de contraste. Les infirmiers furent très doux sous le regard perpétuel de Richard qui vérifiait tout. Une fois l’examen terminé Mia était encore endormie et resta dans la poussette pendant le débrief final avec le pédiatre.
-Bon eh bien on dirait que tout vas globalement bien, il n’y a aucun saignements cérébral non traité et l’EEG était plutôt bon. Elle fait de petites crises d’épilepsie sans grand symptômes mais ça reste très brève et rare je pense. Néanmoins restez alerte et n’hésitez pas à consulter si ça viens a être très répétitif. En ce qui concerne le retard mental il est encore difficile a évaluer précisément mais l’idéale et de prioriser la stimulation intellectuelle sur les temps d’éveils et d’éviter qu’elle ne dorme trop. Pas plus de 1h de sieste par jour pour des nuits de 10 à 12 heures. Il nota sur le carnet de santé de l’enfant ce qu’il venait de dire et d’observer en fonction des différents résultats. Il acheva en donna un document d’information à Richard.
-Tenez, voici une liste d’éducateurs des alentours spécialisé dans le handicap de votre fille. Étant donné qu’elle n’est pas propre vous n’allez pas pouvoir la faire entrer en maternelle mais il est important qu’elle soit accompagnée et stimulée à l’apprentissage dès maintenant pour ne pas aggraver son handicap mental et réussir a évoluer à son rythme. L’échange se termina cordialement alors que la petite fille dormait a moitié en reniflant son doudou dans sa poussette. Les deux hommes se serrèrent la main et la mâtiné s’achevait doucement.