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LE TEMPS D'UN RP

Une patiente pas comme les autres. +18 (âme sensible s'abstenir)

Edward
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Edward
Dim 5 Nov - 16:39

Sébastien Meyer
J'ai 36 ans. Dans la vie, je suis Psychologue-clinicien spécialisé dans la dépression et les pathologies chroniques et je m'en sors très bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt moyennement.

Tout bon psy gardera un voile pudique sur sa jeunesse, plus particulièrement sur sa relation avec sa mère. La seule chose à savoir, c’est que j’ai eu une enfance heureuse. Après un cursus scolaire classique, j’ai intégré la Fac de médecine pour suivre un parcours en vue de devenir psychologue. Sans me vanter, je n’ai jamais fait moins que major de promotion. Je me suis spécialisé dans la dépression, les chocs post-traumatiques et tout ce qui touche l’affliction quotidienne chronique. J’ai eu la chance d’avoir rencontré un ponte du domaine qui m’a proposé de reprendre son cabinet, à Paris, lors de son départ à la retraite. Je serais incapable cependant de vous dire comment, mais je suis devenu en quelques années seulement, le psy chouchou des stars parisiennes. Du jour au lendemain, ils se sont mis à défiler dans ma salle d’attente sans que je ne comprenne, ce qui à même fini par me propulser en couverture de Voici, Gala et autres magazines du genre. Depuis, mon planning est toujours plein et cela paye bien, même si ce sont souvent les mêmes problèmes d’addictions et de soucis familiaux qui reviennent.

Je suis, pour ainsi dire, complètement largué.
Rien, pas un son ne s’élève de cette cage thoracique, ce qui est, théoriquement, impossible, sauf à ausculter un cadavre.
C’est pour cela que, perdu dans mes contradictions, je lui demande de me dire ce qu’elle est.

Lorsqu’elle reprend la parole, c’est pour me demander si je serais réellement plus avancé, ce qui n’est évidemment pas dit. Elle a raison, cliniquement, elle est morte, sauf qu’elle me parle, qu’elle bouge, trop vite même, et qu’elle peut me toucher. Avec ça comme point de départ, se contenter de me dire ce qu’elle est ne m’avancera finalement à rien.

Je l’observe refermer sa robe tandis que j’attends, assis à côté d’elle, laissant mon esprit divaguer en attendant la suite. Et cette attirance féroce qui refait son apparition malgré tout ce que je viens de découvrir. Alors, elle me propose de plutôt commencer par me raconter ce qu’elle a vécu à ses vingt-trois ans, assurant que, même si l’histoire serait longue, elle me permettrait d’y voir beaucoup plus clair.
Finalement, je viens capter son regard pour y plonger, une espèce de sourire étrange aux lèvres.

Je vous donnais moins de vingt-cinq ans, au moins un point sur lequel je ne me suis pas trompé alors… Lançais-je. Pensez aussi à me raconter quel genre de personne vous étiez avant ce vingt-troisième anniversaire. Si c’est à cet âge que votre existence a été bouleversée, il est important de savoir comment vous étiez avant…Même si cela remonte à loin. Dis-je alors, reprenant pleinement en main mes capacités d’écoute et d’analyse.

Je devais pour le moment mettre de côté mon esprit logique. Je voulais entendre ce qu’elle avait à dire, je voulais savoir.
Sa présence est aussi mystérieuse que passionnante et l’attirance que j’ai pour elle ne fait que m’inciter à la croire.

Telanie
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Telanie
Dim 5 Nov - 17:25


Katerine Hotwood

Je suis née en Écosse, en l’an 825, et transformée en vampire à l'âge de 23 ans, j’ai parcouru le monde, vu des civilisations naître et s’éteindre, et pour dire la vérité, je me fais gravement chier dans mon éternelle danse. J’envisage d’en finir, un côté dépressif qui ne me quitte pas depuis la fin du vingt et unième siècle. Alors pour ne pas passer à l’acte, j’ai décidé de suivre une thérapie avec un être humain qui soit disant est le meilleur dans son domaine. Le temps nous dira qui de nous deux finira dans le caveau. Moi car il est incompétent, ou lui… car il est complétement incompétent.







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J'acquiesce à sa demande sans réfléchir plus que de raison, au final, je devais commencer au début de cette histoire et il était inutile de prendre des raccourcis sinon on ne pourrait comprendre la finalité de mon épopée.

“ Je devais avoir douze ou treize ans quand les vikings ont débarqué chez nous pour la première fois. Mon village n’avait jamais entendu parlé d’eux et en ce temps, les hommes étaient tués, les femmes violées et les enfants réduits en esclaves. Je n’ai pas réchappé à deux de ces règles et j’ai été mise sur un de leur bateau qui retournait en Finlande.. Seulement le navire a eu un petit souci en chemin et il a dérivé sur les côtes françaises non loin de ce qui serait un jour Lille. L’équipage avait subi bien des tourments à cause du mauvais temps, du coup leur combativité fut rapidement repoussée par les chevaliers de l’époque. Quant à moi, j’ai été ballotté par mes sauveurs comme butin de guerre.

J’ai atterri sur un marché local et je fus acheté à un rustre paysan qui avait besoin de main d'œuvre pas chère pour ses terres. Je vous passe les détails, mais je n'ai pas fait que la traite des vaches en sa compagnie. Une période de ma vie que j’ai mis plusieurs années à encaisser.

Je ne parlais pas un mot de français et tout le monde me traitait comme une moins que rien. J’ai dû apprendre à survivre, et cela pendant plus de cinq ans. Je devais avoir mes dix huits printemps quand j’ai décidé de quitter Lille. Je voulais fuir ma condition et aller à un endroit assez éloigné pour que personne ne sache que j’appartenais à ce gros lard.

Mon accent ne trompait malheureusement pas, mais au moins maintenant que je savais parler la langue, j’ai pu trouvé un travail à la hauteur de mes capacités. Je vous le donne en mille, j’ai fini comme putain à la capitale de Paris.

J’enchainais les passes, je crois bien que j’ai du attrapé une maladie vénérienne vers la fin. En ce temps-là, on ne faisait pas très attention à ses choses on n'en avait pas réellement conscience, mais d’une certaine façon, je savais que ma vie déclinait.

Il fallait toutefois gagner son pain, et je ne cessais pas mes activités, même si j’étais fatigué, j’avais une très bonne réputation dans le milieu, et le soir de mes vingts trois ans, un baron m’a demandé en personne dans sa chambre.

J’étais un peu comme vous êtes en ce moment, subjugué par sa beauté naturelle. Je ne voulais même pas le faire payer, mais lui n’était pas là pour la bagatelle habituelle, il avait vu chez moi une chose que je ne soupçonnais pas. Nous avons passé de nombreuses soirées ensemble à discuter, à échanger notre vision du monde, et pour ma part, je suis tombé amoureuse de lui.

Il me demanda en mariage, et j'accepta sans réfléchir, car pour une catin, sortir ainsi du caniveau ne pouvait être que bénéfique. Je me trompais.

Il m’emmena chez lui, et alors que je m’attendais à voir son lit pour fêter notre engagement mutuel. C’est sa cave qu’il me montra en premier. Un endroit obscure, encore plus sale que chez le fermier qui m’avait élevé. Les rats s’accouplaient dans chaque coin de la pièce dans l’obscurité la plus totale, et on ne pouvait entendre que leur gémissement tellement il faisait sombre. J’ai eu terriblement peur, je dois bien l’avouer. Il n’avait pas réellement envie de passer devant un prêtre, en réalité, il m’avait emmené là pour que je serve de nourriture. Il m'attacha à des chaînes, et jour après jour, il me retira une partie de mon essence pour s'abreuver.

Combien de temps ai-je été enfermé la dedans, je ne saurais dire, ni comment j’ai survécu, peut être que j’ai toujours été une survivante qui ne voulait pas en finir avec la vie. En tout cas, lors d’une nuit d’hiver, une autre fille fut amenée et attachée dans la cave. Elle s'appelait Katerine, Katerine Hotwood.”

Je termine mon récit un instant ainsi, afin qu’il puisse poser ses questions et que pour ma part, je puisse recommencer à fumer. C’est dingue combien de clopes je peux fumer quand je parle de moi…



Edward
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Edward
Dim 5 Nov - 18:46

Sébastien Meyer
J'ai 36 ans. Dans la vie, je suis Psychologue-clinicien spécialisé dans la dépression et les pathologies chroniques et je m'en sors très bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt moyennement.

Tout bon psy gardera un voile pudique sur sa jeunesse, plus particulièrement sur sa relation avec sa mère. La seule chose à savoir, c’est que j’ai eu une enfance heureuse. Après un cursus scolaire classique, j’ai intégré la Fac de médecine pour suivre un parcours en vue de devenir psychologue. Sans me vanter, je n’ai jamais fait moins que major de promotion. Je me suis spécialisé dans la dépression, les chocs post-traumatiques et tout ce qui touche l’affliction quotidienne chronique. J’ai eu la chance d’avoir rencontré un ponte du domaine qui m’a proposé de reprendre son cabinet, à Paris, lors de son départ à la retraite. Je serais incapable cependant de vous dire comment, mais je suis devenu en quelques années seulement, le psy chouchou des stars parisiennes. Du jour au lendemain, ils se sont mis à défiler dans ma salle d’attente sans que je ne comprenne, ce qui à même fini par me propulser en couverture de Voici, Gala et autres magazines du genre. Depuis, mon planning est toujours plein et cela paye bien, même si ce sont souvent les mêmes problèmes d’addictions et de soucis familiaux qui reviennent.

Si son récit étant d’un surprenant intérêt, je fus obligé de me faire un résumé moi-même lorsqu’elle se tut.

Donc, née en 825 en Écosse, elle est capturée en 837 ou 838 par les Vikings. Elle atterrit en France peu de temps après pour servir un fermier durant cinq années, apprenant la langue au passage. Ce fermier, qui l’esclavagise et abuse d’elle, elle le quitte à l’aube de ses dix-huit ans pour essayer de trouver mieux.
C’est ainsi qu’elle termine, aux environs de 843 ou 844, à Paris, devenant fille de joie. Elle vivra ainsi durant cinq nouvelles années, jusqu’à s’éprendre d’un baron qui la demandera en mariage.
Malheureusement pour elle, elle termine sa course dans la cave du noble qui, si je comprends bien, la garde en vie pour consommer son sang. Finalement, j’apprends qu’une autre femme la rejoins, prisonnière également, et que l’identité de cette dernière sera reprise par mon interlocutrice.

Je me tiens là, à côté d’elle, n’ayant pas quitté son regard et son visage des yeux. Malgré la puissance de l’attrait que j’ai pour elle, j’avais cherché, tout du long, le moindre signe de mensonge. Rien.
Tout était véridique, bien que cela soit complètement fou.
Alors, elle fumait, attendant vraisemblablement que je la questionne ou que je réagisse.

Si Katerine Hotwood était le nom de l’autre jeune-femme… Quel était le vôtre ? Demandais-je, conscient que ce n’était là qu’une question très basique. Pourtant, cela avait pour moi une importance capitale. J’imagine qu’elle n’a pas survécu puisque vous avez emprunté son identité, mais, et vous ? Demandais-je, enchainant sur la suite.
D’une certaine façon, en la questionnant sur le futur de son ancienne vie, je lui confirmais porter tout le crédit à son récit.
Aussi fou et improbable que cela était, je la croyais et je le lui sous-entendais en ne revenant pas dessus.

Avez-vous été libéré ? Vous vous êtes échappée peut-être ? Demandais-je avant de revenir sur un point qui me semblait médicalement important. Il vous prélevait du sang pour le boire si j’ai bien compris ?
Je ne peux pas imaginer l'origine vampirique pour la simple et bonne raison que cela n'est pas censé exister. Les êtres millénaires non plus, au demeurant.

Telanie
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Telanie
Dim 5 Nov - 19:16


Katerine Hotwood

Je suis née en Écosse, en l’an 825, et transformée en vampire à l'âge de 23 ans, j’ai parcouru le monde, vu des civilisations naître et s’éteindre, et pour dire la vérité, je me fais gravement chier dans mon éternelle danse. J’envisage d’en finir, un côté dépressif qui ne me quitte pas depuis la fin du vingt et unième siècle. Alors pour ne pas passer à l’acte, j’ai décidé de suivre une thérapie avec un être humain qui soit disant est le meilleur dans son domaine. Le temps nous dira qui de nous deux finira dans le caveau. Moi car il est incompétent, ou lui… car il est complétement incompétent.  







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A ma pause, comme je le présentais, quelques questions fusent, comme par exemple mon véritable nom d’origine. Car oui, il avait raison, j’étais sur le point de voler le nom de cette fille.

“Pour vous dire la vérité, on m’a tellement appelé la truie en France à cette époque qu' avec les siècles et le choc post-traumatique que j’ai subi de la séparation de ma famille, j’ai  complètement oublié ma véritable identité. Je crois que je m'appelais Elsa ou bien Emma… mais pour le nom de famille je n’en ai pas le moindre souvenir.“

Les questions continuent ensuite, et je lui dis gentillement : “ Autant que je reprenne mon histoire là où je l’ai laissé, ainsi vous pourrez mieux comprendre.”

A vrai dire, je ne voulais pas révéler tout dessuite que j’étais une vampire, et que le baron me saignait pour survivre, je préférais rester dans le flou afin que l’histoire avance progressivement. Je me racle la gorge qui est embourbé par l’épais goudron de ma cigarette et reprend.

“Nous avons eu le temps de parler ensemble, Katherine et moi, elle était tout ce que j’avais toujours désiré être. Une femme de la haute société, une dame de prestige, née sous la lumière de dieu, une fille de la haute société, elle avait tout dans sa vie, je n’avais jamais rien eu, mais elle aussi été dans cet endroit sombre et lugubre. Le baron débarqua dans ma cellule et m’informa que j’allais prendre son identité au sein de sa demeure et cela en échange de ma liberté. Une chose qui me paraissait impensable, car nous n’avions rien de commun elle et moi, j’étais brune, elle, blonde, j’étais grande mince et élancée, alors qu' elle devait bien faire dans les cent vingt kilos.. Et malgré cette différence de poids énorme, je n’avais réellement aucune prestance en comparaison d’elle. Il m’informa que si je faisais ce qu’il voulait, il me relâcherait et que j’aurais droit de prendre sa vie en guise de cadeau, et qu’ensuite on unirait nos terres. Du moins les siennes et celle de cette femme. Je trouvais cela aussi improbable que vous, mais que pouvais je faire d’autre que d’accepter ? Rester enfermé à jamais dans cette cave ? Je compris assez vite que l’improbable devint possible. Alors qu’il m’éduqua à me tenir convenablement, à m'habiller, à me coiffer et à parler comme ses femmes de haute lignée, je savais qu’il avait besoin de moi mais je ne comprenais pas comment il allait me faire passer pour cette femme.

Nous nous sommes donc rendus ensemble sur le domaine Hotwood, une baronnie non loin de l’actuelle Bretagne et j’ai alors été subjugué de voir que tout le monde m'appelait Katerine. Le baron qui m’accompagnait les avait tout simplement… Hypnotisé. Même les parents de la jeune fille me prenaient pour leur fille…”


Insatiable de clope, je fais à nouveau une légère pose pour taper le tabac froid de ma cigarette dans le cendrier.

“La pauvre jeune fille, elle, était dans une malle au fond de notre charrette. Je ne pouvais pas l’aider, non plutôt, je n’en avais pas l’envie. Savoir que je serais bientôt baronne me plaisait, j’avais tellement galéré que j’estimais cela juste que la vie m’offre cette chance. Alors j’ai appliqué à la lettre toutes ses consignes, et en moins d’un mois, j’étais devenue la baronne Hotwood au yeux du monde comme si de rien n’était..”


Edward
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Dim 5 Nov - 22:56

Sébastien Meyer
J'ai 36 ans. Dans la vie, je suis Psychologue-clinicien spécialisé dans la dépression et les pathologies chroniques et je m'en sors très bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt moyennement.

Tout bon psy gardera un voile pudique sur sa jeunesse, plus particulièrement sur sa relation avec sa mère. La seule chose à savoir, c’est que j’ai eu une enfance heureuse. Après un cursus scolaire classique, j’ai intégré la Fac de médecine pour suivre un parcours en vue de devenir psychologue. Sans me vanter, je n’ai jamais fait moins que major de promotion. Je me suis spécialisé dans la dépression, les chocs post-traumatiques et tout ce qui touche l’affliction quotidienne chronique. J’ai eu la chance d’avoir rencontré un ponte du domaine qui m’a proposé de reprendre son cabinet, à Paris, lors de son départ à la retraite. Je serais incapable cependant de vous dire comment, mais je suis devenu en quelques années seulement, le psy chouchou des stars parisiennes. Du jour au lendemain, ils se sont mis à défiler dans ma salle d’attente sans que je ne comprenne, ce qui à même fini par me propulser en couverture de Voici, Gala et autres magazines du genre. Depuis, mon planning est toujours plein et cela paye bien, même si ce sont souvent les mêmes problèmes d’addictions et de soucis familiaux qui reviennent.

Le baron vous a donc forcé à usurper l’identité de cette jeune-femme ? Ensuite, il est parvenu à hypnotiser une baronnie entière pour que tous croits en cette supercherie, jusqu’aux parents de la jeune-femme ? Demandais-je de façon rhétorique. Je ne posais pas la question à proprement parlé, plutôt, je m’assurais d’avoir correctement compris.

J’étais totalement subjugué par son récit, pendu à ses lèvres au point de m’être encore un peu approché d’elle.
Dans une situation comme la votre, il est humain de privilégier sa propre survie, vous ne devez pas vous en vouloir de cet épisode. Peut-être auriez-vous pu faire quelque chose alors, mais probablement que vous seriez toutes deux mortes.

Il y avait en moi deux choses bien distinctes qui se produisaient. Tout d’abord, je buvais ses paroles comme un môme à qui l’on raconte une histoire, sauf que là, je croyais ce qu’elle me disait, aussi fou cela soit-il.
Deuxièmement, je commençais à me demander si je n’étais pas en train de tomber amoureux. Je ne décrochais pas de son visage et je m’étais même rendu compte que je regrettais qu’elle ait remonté sa robe.

Je ne le savais pas encore, mais j’étais lentement en train de me perdre.

Mais, et ensuite ? Parce que là, si je suis bien votre histoire, nous sommes en… 845, peut-être 846. Et après ? Personne ne s’est aperçu de la tromperie ?

Telanie
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Telanie
Lun 6 Nov - 6:22


Katerine Hotwood

Je suis née en Écosse, en l’an 825, et transformée en vampire à l'âge de 23 ans, j’ai parcouru le monde, vu des civilisations naître et s’éteindre, et pour dire la vérité, je me fais gravement chier dans mon éternelle danse. J’envisage d’en finir, un côté dépressif qui ne me quitte pas depuis la fin du vingt et unième siècle. Alors pour ne pas passer à l’acte, j’ai décidé de suivre une thérapie avec un être humain qui soit disant est le meilleur dans son domaine. Le temps nous dira qui de nous deux finira dans le caveau. Moi car il est incompétent, ou lui… car il est complétement incompétent.  







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Je devais revenir sur certains détails car il s'interrogeait en profondeur sur des éléments qui n’étaient pour lui pas totalement clairs.
“Cela a pris des mois, mais petit à petit, un par un en commençant par les parents, puis les domestiques puis les amis proches. Je me souviens que l’on organisait régulièrement des soirées dansantes pour endoctriner tout le monde mais pour être honnête, je n’ai pas réellement été forcé, il m’avait proposé le choix de cette vie plutôt que de finir dans la cave et à partir de là j’ai été assez libre de mes mouvements. Je n’ai pas cherché à le fuir. J’étais moi aussi sous son charme. Le pouvoir qu’il avait était immense, on ne se rendait pas compte à quel point il pouvait nous influencer, et nous diriger comme des marionnettes. Pourtant à ma connaissance, il n'a jamais usé de ce pouvoir sur moi...Tout comme je ne l'ai jamais fais sur vous docteur, pas vrai ?”

Je stoppe alors mon récit pour que celui sorte de sa torpeur dans laquelle je l’ai endoctriné sans qu’il s’en rende compte, tout du long du récit je l’ai hypnotisé et quand je cesse de lui parler et l'interroge, il pourra revenir à lui et voir qu’il en train de me masser les pieds. Il n’aura aucun souvenir d’avoir fait tout cela par envie jusqu’à ce que je lui rende sa conscience d'un claquement de doigt des plus simples.

“La véritable hypnose est un pouvoir très puissant comme vous pouvez le voir. Une personne sous son influence est capable d'écouter une histoire tout en se taillant les veines avec un couteau à beurre.”

Je m’approche de lui et le fixe dans les yeux et dépose un baiser tendre sur sa joue pour l’apaiser. “Ne vous inquiétez pas, je ne vous hypnotiserais plus mais vous devez connaître au moins une fois cette sensation pour en mesurer la puissance.”

Je retire délicatement mes pieds de ses genoux et les allonge sur le divan où je me suis installé depuis un moment pour raconter mon histoire. Une fois que celui-ci se sera remis de mon expérience, je reprendrai mon récit. Uniquement quand il ira mieux, pas avant car la suite est bien plus macabre.

“J’avais presque vingt trois ans  à ce moment-là, et l’hypnose ne durerait pas indéfiniment sur autant de monde, alors des têtes sont tombées. Les disparitions s'enchaînent, d’abord les parents de Katherine, puis les domestiques proches, puis les amis. Il ne fallait garder qu’un seul témoin, que l’on avait grassement corrompu afin qu’il témoigne de mon droit de succession. Avec le temps, plus personne n’était sous hypnose car plus personne n’avait connu l’ancienne Lady Hotwood. Aux yeux du monde, j’étais de droit divin tel une reine.”

Je plie ma jambe et ma robe glisse le long de ma cuisse, une vieille technique de catin pour séduire que je réalise sans me rendre compte de son effet sur lui. Je n’ai pas oublié mon passé sulfureux, et cela m’amuse de faire tourner des têtes parfois, mais pour une fois, ces totalement involontaires...

“Finalement, j’avais tout ce que j’avais toujours désiré. Un domaine, des domestiques et un futur époux, qui était fort étrange. Il ne voulait pas de moi dans son lit, il désirait uniquement me parler, m'enseigner la vie, les sciences...Seulement voilà, le conte de fée macabre était sur le point de se terminer. Alors que cela faisait plusieurs semaines que je contrôlais entièrement la baronnie sous ses conseils. Il débarqua dans ma chambre et m’informa qu’il voulait que je devienne son épouse pour de bon. Il avait fait venir un prêtre avec lui et il devait nous marier sur le champ. En ce temps-là, l'amour était un concept qui n’existait pas réellement, tout le monde se mariait par intérêt et j’avais tout intérêt à garder ce lien avec lui. Bien que je savais qu’il aimait boire du sang, je ne savais qui il était réellement. Un être immortel, ce que vous appelleriez naïvement sans savoir de quoi il s’agit vraiment, un vampire.”

Je le fixe alors dans les yeux, sans l'hypnotiser d’aucune façon que ce soit, afin qu’il réalise ce que je suis. Doucement, mon visage se crispe, mes nerfs se gonflent dans mon visage, mes longues dents sortent et mes yeux virent au rouge démoniaque. Je continue à le fixer mais bien que mon visage soit horrible, je demeure des plus passives et reprend mon histoire.

“Il s’agissait de sa méthode, trouver un être humain qu’il voulait pour progéniture, le faire grimper au plus haut de la société humaine, pour finalement le transformer en être immortel. Il n’a jamais couché avec moi, même si sur le papier on était marie et femme à cette époque. En réalité, j’allais devenir son infant, une sorte d'enfant si vous préférez. Après la cérémonie, le prêtre et les témoins furent renvoyer,  il était temps de consommer le mariage à sa façon. Il me transforma et c’est ainsi que mon cœur cessa à jamais de battre. D'abord il me vida de mon sang jusqu'à la dernière goutte pour finalement me faire boire le sien au porte du trépas. Et c'est ainsi que je suis devenue, ce que je suis désormais...”  

Mon récit était fini, je reprends mon apparence d’avant, le plus doucement possible afin qu’il comprenne que je n’en voulais pas à sa vie. J’avais désormais levé le masque de la mascarade. Si je tends l’oreille je suis certaine d’entendre son cœur battre la chamade, le tambour de la peur, mais ce son je l’ai bien trop entendu dans le passé. Je ne suis pas là pour me délecter de ce tourment. Toutefois, je ne serais pas étonnée qu’il se mette à courir en hurlant à la mort… Là par contre je serais contrainte de lui briser la nuque…Ce serait dommage après tant d'effort.

Edward
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Lun 6 Nov - 12:15

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J'ai 36 ans. Dans la vie, je suis Psychologue-clinicien spécialisé dans la dépression et les pathologies chroniques et je m'en sors très bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt moyennement.

Tout bon psy gardera un voile pudique sur sa jeunesse, plus particulièrement sur sa relation avec sa mère. La seule chose à savoir, c’est que j’ai eu une enfance heureuse. Après un cursus scolaire classique, j’ai intégré la Fac de médecine pour suivre un parcours en vue de devenir psychologue. Sans me vanter, je n’ai jamais fait moins que major de promotion. Je me suis spécialisé dans la dépression, les chocs post-traumatiques et tout ce qui touche l’affliction quotidienne chronique. J’ai eu la chance d’avoir rencontré un ponte du domaine qui m’a proposé de reprendre son cabinet, à Paris, lors de son départ à la retraite. Je serais incapable cependant de vous dire comment, mais je suis devenu en quelques années seulement, le psy chouchou des stars parisiennes. Du jour au lendemain, ils se sont mis à défiler dans ma salle d’attente sans que je ne comprenne, ce qui à même fini par me propulser en couverture de Voici, Gala et autres magazines du genre. Depuis, mon planning est toujours plein et cela paye bien, même si ce sont souvent les mêmes problèmes d’addictions et de soucis familiaux qui reviennent.

Il y a des moments, dans la vie, où, parfois, le cerveau dit juste “Nop !”

En cette soirée hivernale, le jour était venu pour le mien de ne pas réussir à recoller les morceaux immédiatement.
En préambule, il avait dû admettre le fait que la patiente du soir avait vingt-trois ans depuis … mille-cent soixante-quinze ans. Si vous conviendrez que ce n’est déjà pas banal, attendez de voir la suite.
En effet, comme j’avais pu le constater, elle se déplaçait à une vitesse ahurissante, et ce, malgré son âge. Finalement, tous deux installés sur le divan, côte à côte, elle me racontait comment, après avoir oublié sa véritable identité, elle était devenue une autre sous la directive d’un étrange baron consommateur de sang.

Maintenant, alors qu’elle m’expliquait l’étendu des pouvoirs d’hypnose du baron, je m’aperçus que je l’avais déchaussée pour lui masser les pieds, pieds que je tenais sur mes genoux. Je secouais la tête, surpris en lui coulant un regard hébété. Mais… ! Couinais-je lamentablement avant de me reprendre pour l’écouter me parler du réel pouvoir de l’hypnose.

Heureusement que je n’ai jamais prétendu vous hypnotiser… L’exercice que l’on a fait est plus une méthode de relaxation, mais le terme d’hypnose plaît plus aux patients…


A peine ais-je dis cela qu’elle se penche sur moi pour embrasser ma joue, promettant de ne plus user de son pouvoir sur moi. Elle voulait seulement me faire connaitre la sensation. Alors, elle retire ses pieds de mes genoux pour se réinstaller sur le divan. De mon côté, si mon esprit est à peu près de retour, je me sentais mou jusqu’à ce baiser. Étonnamment, il m’a réveillé.

Elle repend son récit, expliquant que, le temps faisant effet, le baron supprimait les témoins au fil de l’eau jusqu’à ce que plus personne ne sache qu’elle avait remplacé Katerine Hotwood. Ce chapitre clos, je la vois lever une jambe, faisant glisser sa robe. Ainsi, elle m’offrait de voir la peau pâle de son mollet jusqu’aux prémisses de sa cuisse. Une douce chaleur s’élevait en moi, venant gonfler dans mon bas-ventre.

La suite éteindra ce feu naissant brutalement. Il fut décidé des leur mariage en express et, la cérémonie effectuée, le baron la tua en la saignant complètement. Plutôt, en buvant la totalité de son sang avant de lui offrir le sien en retour pour faire d’elle une immortelle à son tour.
Car, et ce sont ses propres termes, le baron n’était autre que ce que l’on appelait communément un vampire.
Tout en lâchant ce mot et pour m’expliquer la façon de procéder du baron, elle était venue voler mon regard. Alors, devant moi, son visage avait changé, devenant d’albâtre tandis que ses yeux avaient viré au rouge sang et que deux longues canines avaient émergés de ses lèvres.
Alors, elle m’avait décrit, sous cette forme, le processus par lequel le baron l’avait transcendée.

C’est là que mon cerveau avait dit “Nop” avant que je ne sois forcé d’admettre que je voyais bel et bien ce que je voyais. Madame Hotwood était donc une vampire ou, pour être exacte, l’infant d’un vampire. Sa fille.
Sans que je la quitte du regard, elle reprit alors doucement sa forme humaine tandis que j’étais en proie à une grande confusion.

L’effroi que je ressentais était dominé par la curiosité liée à cette découverte. Cette curiosité était elle-même écrasée par l’attirance féroce et puissante que j’éprouvais pour elle. Dans mon esprit étrange de psychologue, tous les mécanismes menant à son état dépressif actuel prenaient vie, se dévoilaient. J’étais arrivé à une conclusion juste, mais incomplète.
Toujours est-il que je pensais avoir démontré mon efficacité de thérapeute en la poussant à de telles confidences, et ce, en une seule séance.
Si j’étais resté silencieux et immobile depuis la fin de son récit, noyé dans ses yeux bleus, je finis par parler.

C’est une histoire édifiante ! Je comprends votre désespoir… Soufflais-je avant de faire la chose la plus adéquate qui me venait.

Sans un mot de plus, je lui saisissais les pieds pour les poser sur mes genoux et reprendre le massage, sans, cette fois, être sous hypnose.

Telanie
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Telanie
Lun 6 Nov - 12:34


Katerine Hotwood

Je suis née en Écosse, en l’an 825, et transformée en vampire à l'âge de 23 ans, j’ai parcouru le monde, vu des civilisations naître et s’éteindre, et pour dire la vérité, je me fais gravement chier dans mon éternelle danse. J’envisage d’en finir, un côté dépressif qui ne me quitte pas depuis la fin du vingt et unième siècle. Alors pour ne pas passer à l’acte, j’ai décidé de suivre une thérapie avec un être humain qui soit disant est le meilleur dans son domaine. Le temps nous dira qui de nous deux finira dans le caveau. Moi car il est incompétent, ou lui… car il est complétement incompétent.  







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Alors que je m'attends à des cris ou même à des pleurs, des supplications de ne pas le tuer, ou même des questions supplémentaires. Voilà que celui-ci se contente de me prendre à nouveau le pied et de me masser. Pour le coup, je suis assez surprise, bien que cela ne soit pas une chose exceptionnelle quand je l’analyse. Peut-être qu’il est devenu asservi comme si je lui avais fait boire mon sang. A moins qu’en une fraction de seconde, j’en ai simplement fait un adorateur de vampire. Une sorte de poupée servile qui fera tout ce que je lui demande, sans le moindre libre arbitre.

“Ho docteur !” Dis-je en claquant des doigts pour vérifier qu’il est pas encore sous un effet secondaire de l’hypnose, mais non, il a juste … bugger son cerveau à dit non !

Je décide donc de le repousser de mon pied nu gentiment sans lui faire mal et lui dit. “Docteur Meyer, vous vous souvenez, la frontière entre un médecin et sa patiente, vous êtes en train de la franchir… m’obligez pas à vous assommer et aller immédiatement boire un verre d’eau ! Reprenez vos esprits, je vous rappelle qu' à la base, je suis là pour que vous stoppiez mes envies suicidaire, rien de plus !”

Bon j’avoue que je suis un peu fautive de tout çà, j’ai surement poussé le bouchon de la séduction à son paroxysme et j’ai dû provoquer ses envies de mâle, peut être que je vais devoir avoir recours à une vieille méthode universelle pour le réveiller pour de bon.

Une bonne gifle comme on les aime ! Ainsi, si je vois que malgré mon discours il ne réagit pas et garde cette proximité avec mon être, je ne me gênerai pas pour lui mettre une claque qui le réveillera sans l’ombre d’un doute. Peut être que je devrais également envisager de lui couper les parties génitales… On verra plus tard, d’abord la gifle !

Edward
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Edward
Lun 6 Nov - 14:11

Sébastien Meyer
J'ai 36 ans. Dans la vie, je suis Psychologue-clinicien spécialisé dans la dépression et les pathologies chroniques et je m'en sors très bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt moyennement.

Tout bon psy gardera un voile pudique sur sa jeunesse, plus particulièrement sur sa relation avec sa mère. La seule chose à savoir, c’est que j’ai eu une enfance heureuse. Après un cursus scolaire classique, j’ai intégré la Fac de médecine pour suivre un parcours en vue de devenir psychologue. Sans me vanter, je n’ai jamais fait moins que major de promotion. Je me suis spécialisé dans la dépression, les chocs post-traumatiques et tout ce qui touche l’affliction quotidienne chronique. J’ai eu la chance d’avoir rencontré un ponte du domaine qui m’a proposé de reprendre son cabinet, à Paris, lors de son départ à la retraite. Je serais incapable cependant de vous dire comment, mais je suis devenu en quelques années seulement, le psy chouchou des stars parisiennes. Du jour au lendemain, ils se sont mis à défiler dans ma salle d’attente sans que je ne comprenne, ce qui à même fini par me propulser en couverture de Voici, Gala et autres magazines du genre. Depuis, mon planning est toujours plein et cela paye bien, même si ce sont souvent les mêmes problèmes d’addictions et de soucis familiaux qui reviennent.

Elle m’appelle et claque des doigts avant de me repousser du pied pour me rappeler la distance que je dois garder entre mes patients et moi.

M’assommer ? Vous ne comptez donc pas me tuer ? Demandais-je, presque comme s’il s’agissait d’une conversation tout à fait banale.
Bon, évidemment, je me rends bien compte que ce que je fais n’a aucun sens et que ce que je dis n’est pas plus cohérent. Aussi me levais-je tranquillement.

Veuillez m’excuser, vous avez raison. Avouais-je en me dirigeant vers mon bureau. Cependant, il me faut un peu plus que de l’eau. Ouvrant un autre placard, je sortais deux verres et une bouteille de Scotch, offerte par un patient. Un véritable Scotch pur malt, venu d’Écosse après y avoir vieilli en fût de chêne. Je verse deux bons verres avant de laisser la bouteille sur le bureau et de revenir auprès d’elle.

J’imagine que cela doit vous faire drôle de raconter cette histoire, non ? La questionnais-je en lui donnant un verre. Je dois vous avouer ne pas trop savoir comment assimiler cela, pourtant, aussi surprenant que cela puisse paraître, je vous crois. Avouais-je en montrant sa main anciennement brûlée qui, maintenant, était totalement guérie. Je m’installais cette fois sur mon tabouret afin de reprendre ma place de docteur.

Pour ce qui est des considérations médecin - patient, cependant, nous nous en sommes déjà largement éloignés. Qu’à cela ne tienne, je vous propose de voir ce que je vaux comme thérapeute pour millénaire ! Déjà, je confirme ma première analyse. Vous avez besoin de diversité dans vos rencontres, comme je le suggérais plus tôt.

Je buvais une gorgée avant de me pencher un peu vers elle.

Dites-moi, qu’avez-vous ressentis pendant que vous me racontiez votre histoire ? Que ressentez-vous maintenant que je sais ce que vous êtes réellement ? Demandais-je en la regardant dans les yeux, dardant sur elle, pour la première fois depuis un bon moment, un véritable regard de professionnel. Un regard de ceux qui donnent l’impression que l’on sonde votre esprit.

Telanie
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Telanie
Lun 6 Nov - 15:44



Katerine Hotwood


Je suis née en Écosse, en l’an 825, et transformée en vampire à l'âge de 23 ans, j’ai parcouru le monde, vu des civilisations naître et s’éteindre, et pour dire la vérité, je me fais gravement chier dans mon éternelle danse. J’envisage d’en finir, un côté dépressif qui ne me quitte pas depuis la fin du vingt et unième siècle. Alors pour ne pas passer à l’acte, j’ai décidé de suivre une thérapie avec un être humain qui soit disant est le meilleur dans son domaine. Le temps nous dira qui de nous deux finira dans le caveau. Moi car il est incompétent, ou lui… car il est complétement incompétent.  










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Je me met alors à rire d’un rire franc et absolument pas sadique.


“Vous tuez mais quelle drôle d’idée, non, je n’en ai pas l’intention voyons ! Tant que ce que je vous dis continuera à rester entre nous, vous n’avez pas une once d’inquiétude à avoir de moi. Vous avez regardé beaucoup trop de films d’horreur mon bon monsieur.”


Certes, parmis nous y avait ces tueurs et ces charmeurs, mais la civilisation vampire ne s'arrêtait pas à ces deux caricatures grossières, il y avait aussi tout un empire féodale basé sur une hiérarchie des aînés, des règles et des codes de conduite. Certains, comme moi, ont même le respect de la vie humaine. Enfin pas avec les enfants inuits, je dois bien vous l’accorder. Faut savoir s’accorder une ou deux friandises, personne n’est parfait hein ? Je n'en avais pas mangé depuis si longtemps ! Ne me jugez pas !


Le sujet dévie sur mon histoire et sur le fait que cela me fasse drôle de la raconter.


“A vrai dire, je l’ai pas raconté qu’à vous vous savez, à vrai dire cela m’ennuie un peu de toujours tout expliqué plusieurs fois. Mais je suis ravie d’entendre que vous me croyez, certains refusent la vérité, ou font des crises cardiaques.“


Je prends finalement le verre qu’il a préparé pour moi et me souvient du goût très particulier du malt… non en fait il ne s’agit que de la cendre liquide dans ma bouche, mais je veux pas lui faire de la peine, il a dû le payer si cher… ou pas. Alors je le prends en main et bois une gorgée sans rien dire.


"Votre analyse n'est pas mauvaise sur le fond mais sur la forme, il demeure qu' en 1200 ans j'ai rencontré bon nombre de personnes et que les schémas se ressemblent et se répètent. Je n'ai pour l'heure plus rencontré de personne originale depuis plus de cents ans. C'est dire à quel point je m'ennuie ! Quant à la dernière génération, c'est sans nul doute la pire de toute elle va détruire l'humanité sous peu."


Dis-je sur un ton des plus blasés avant de répondre à sa question sur ma propre histoire.


"Que voulez-vous que je vous dise, cela m'ennuie profondément de vous la raconter et quand je le fais j'ai envie de me jeter par la fenêtre… même si cela n'aura pas l'effet que j'escompte bien entendu. Quand à ce que je ressens maintenant que vous savez, je m'inquiète pour vous de ce que vous comptez faire de cette information, non pas vis à vis de moi mais de vous ou du monde entier."






























































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