Quand la folie gagne un être humain, on va voir un psychologue dans l’espoir qu’il nous répare. Seulement voilà, que doit-on faire quand on est une vampire âgée de plus de mille ans ? Et bien pourquoi ne pas faire comme les êtres humains après tout ?
La scène se passe dans un cabinet médical, il s’agit d’un remake “d’entretien avec un vampire” sauf que le psychologue va aller contre tous ses principes, et tomber amoureux de l’antédiluvienne…
Contexte provenant de nos deux imaginations.
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Telanie
Jeu 2 Nov - 18:13
Katerine Hotwood
Je suis née en Écosse, en l’an 825, et transformée en vampire à l'âge de 23 ans, j’ai parcouru le monde, vu des civilisations naître et s’éteindre, et pour dire la vérité, je me fais gravement chier dans mon éternelle danse. J’envisage d’en finir, un côté dépressif qui ne me quitte pas depuis la fin du vingt et unième siècle. Alors pour ne pas passer à l’acte, j’ai décidé de suivre une thérapie avec un être humain qui soit disant est le meilleur dans son domaine. Le temps nous dira qui de nous deux finira dans le caveau. Moi car il est incompétent, ou lui… car il est complétement incompétent.
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Habillé comme toujours d’une vieille robe victorienne remise au goût du jour par un styliste français des plus délicieux en bouche, voilà que je me rends pour la première fois au cabinet du docteur Sébastien Meyer ; un ponte dans son domaine en psychologie humaine. Je dois l’avouer, je n’ai jamais mis les pieds dans un endroit pareil. j’ai toujours pensé que la folie ne me gagnerait pas, pourtant ces derniers temps le rythme quotidien de sortir pour seulement manger et voir la même chose en boucle me rend totalement dépressive. J’ai une fâcheuse tendance à vouloir voir à nouveau le soleil se lever, afin d’en finir avec plus de mille ans d’existence.
J’ai pris rendez- vous à 18h30 en beau milieu de l'hiver, afin de ne pas éveiller les soupçons et avoir une séance normale en sa compagnie sans qu’il se doute de qui je suis réellement.
De toute façon les humains ne croient pas en notre existence, même quand on les mords, ils ont une fâcheuse tendance à ne croire que ce qui les arrangent…
Je suis reçu par son assistante, qui me demande d’attendre dans la pièce indiqué, sauf que voilà je déteste attendre. Je n’ai plus cette patience avec mon âge. Alors je débarque dans son bureau de force, avec l’assistante qui tente naïvement de me faire changer d’avis en me poursuivant dans le couloir. "madame Hotwood attendait, ce n'est pas l'heure de votre rendez vous."
Le docteur est en pleine séance avec un autre homme, il est en retard, car les 18h30 viennent de sonner, je suis d'une ponctualité sans faille, une qualité que les humains ont perdues avec les siècles. Je me pose à côte du malade et le fixe dans les yeux pour lui dire : “Vous aviez terminé n’est ce pas ?”
Hypnotisé par mon pouvoir, celui-ci acquiesce et répond : “oui madame, j’avais fini, vous pouvez prendre ma place.” Il se lève en disant ensuite : “merci encore docteur, à bientôt, je vais payer la séance avec votre assistante pour ne pas vous dérangez.” En réalité, il venait à peine de commencer, ce qui pourra surprendre plus d'un car il n'aura même pas pris son ordonnance, mais peut m'importe de tout cela. On dira surement que mon charme à opérer, et qu'il a pas eu le courage de me refuser la galanterie auquel j'ai droit. Je m’assois alors de façon impérieuse, le menton relevé comme si j’étais la plus noble dans cette pièce, un tantinet arrogante et pleine d’expression faciale. Toutefois je ne dis pas un mot de plus. J’ai envie de voir sa réaction à ce chamboulement que je suis en train de faire dans son planning. Je retire mes long gants blanc de soie de chez channel et les posent lentement, un après l'autre sur le canapé où les patients s’allongent.
Tout du long de ce que fera le docteur de cette situation, je le fixerais dans les yeux pour lui montrer qui de nous deux commandes. Il pourra voir ma force de caractére, mon inflexible volonté et peut être même ma beauté fatale de mante religieuse.
Par chance pour lui, j'ai mangé avant de venir, un petit inuit, qui semblait chercher sa mère dans les rues de Paris. Il n'avait pas plus de sept ans. un vrai délice. Il est rare que j'en trouve, cela change.
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Edward
Jeu 2 Nov - 19:02
Sébastien Meyer
J'ai 36 ans. Dans la vie, je suis Psychologue-clinicien spécialisé dans la dépression et les pathologies chroniques et je m'en sors très bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt moyennement. Tout bon psy gardera un voile pudique sur sa jeunesse, plus particulièrement sur sa relation avec sa mère. La seule chose à savoir, c’est que j’ai eu une enfance heureuse. Après un cursus scolaire classique, j’ai intégré la Fac de médecine pour suivre un parcours en vue de devenir psychologue. Sans me vanter, je n’ai jamais fait moins que major de promotion. Je me suis spécialisé dans la dépression, les chocs post-traumatiques et tout ce qui touche l’affliction quotidienne chronique. J’ai eu la chance d’avoir rencontré un ponte du domaine qui m’a proposé de reprendre son cabinet, à Paris, lors de son départ à la retraite. Je serais incapable cependant de vous dire comment, mais je suis devenu en quelques années seulement, le psy chouchou des stars parisiennes. Du jour au lendemain, ils se sont mis à défiler dans ma salle d’attente sans que je ne comprenne, ce qui à même fini par me propulser en couverture de Voici, Gala et autres magazines du genre. Depuis, mon planning est toujours plein et cela paye bien, même si ce sont souvent les mêmes problèmes d’addictions et de soucis familiaux qui reviennent.
Alors, du coup, depuis la dernière fois, vous ave…
Je sursautais en même temps que Monsieur X (non, vous n’aurez pas le nom de mon patient, il est entre deux tournages et ne tient pas à ce que l’on sache qu’il vient me voir). Une jeune femme, brune, à la plastique plutôt séduisante et vêtue d’une robe que j’hésitais à qualifier de victorienne, bien qu’elle ai un truc moderne, venait de faire irruption dans mon cabinet. Mon assistante, affolée, apeurée et désemparée, gesticulait derrière elle, couinant que cela ne se faisait pas.
A l’instant où ma pendule sonnait 18h30 d’un faible coup de carillon, l’inconnue fixa mon patient pour lui demander s’il avait terminé. Nous venions de commencer, mais il confirmait cependant, à ma grande surprise, que nous en avions terminé avant de se lever pour régler la séance. Toisant la brune d’un regard mêlant curiosité et frustration, je fis un geste à Mademoiselle Durand pour qu’elle s’occupe de Monsieur X.
Hum… ! Fis-je en me raclant la gorge alors que la femme prenait place nonchalamment sur le divan. Je ne la quittais pas des yeux, détaillant son visage lisse aux traits nobles et à la pâleur laiteuse. Sa chevelure brune dissimulait des reflets roux plutôt enchanteurs. Je portais une grande attention à ses mains fines et élégantes jusqu’à jeter un œil à ses bottines à talon. Cela pouvait surprendre, mais je faisais pareil avec chaque nouveau patient. On apprend beaucoup à observer. Déjà, il était évident que l’argent n’était pas un problème pour elle.
Eh bien ! Dis-je en relevant les yeux vers les siens pour croiser ses deux perles d’un bleu très clair cerclé de noir. Je suppose que vous êtes Madame Hotwood ? Je vous pris de m’excuser, j’ai pris un peu de retard suite à une urgence en début d’après-midi.
Je changeais la page de mon carnet pour écrire son nom de façon codifiée qui me permettait à moi seul de savoir de qui il s’agissait.
Je suis Sébastien Meyer, avant de commencer, je souhaite vous rappeler que tout ce que vous me direz sera protégé par le secret professionnel, à l’exception de tout ce qui pourrait constituer un crime. Les problèmes d’addictions relèvent du médical, à ce titre, si vous consommez des drogues, vous pouvez en parler sans crainte.
Le cadre étant posé, j’avais choisi de ne pas faire cas de son entrée rocambolesque. Cela avait été assez drôle de voir la réaction de ce pauvre X.
Alors, pouvez-vous me dire ce qui vous amène ? Préférez-vous que l’on se tutoie ou que l’on se vouvoie ? Demandais-je en m’installant confortablement.
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Telanie
Jeu 2 Nov - 20:55
Katerine Hotwood
Je suis née en Écosse, en l’an 825, et transformée en vampire à l'âge de 23 ans, j’ai parcouru le monde, vu des civilisations naître et s’éteindre, et pour dire la vérité, je me fais gravement chier dans mon éternelle danse. J’envisage d’en finir, un côté dépressif qui ne me quitte pas depuis la fin du vingt et unième siècle. Alors pour ne pas passer à l’acte, j’ai décidé de suivre une thérapie avec un être humain qui soit disant est le meilleur dans son domaine. Le temps nous dira qui de nous deux finira dans le caveau. Moi car il est incompétent, ou lui… car il est complétement incompétent.
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Je me saisis d’une petite boîte métallique dans mon sac à la couleur argentée alors que celui-ci m’expose ses excuses pour son retard. Je continue tout du long à le regarder et ne perd pas une miette de son monologue pour acquiescer à l’appel de mon nom sans réellement confirmer ses interrogations pour finalement rétorquer :
“J’accepterais volontiers vos excuses, mais nous sommes pile à l’heure, non ?”
Lui fit-je remarquer en observant un instant l’horloge qui sonne à la demi-heure. Puis, il n’y avait pas de mal, les torts étaient réparés. J'entrouvre alors ma boite pour me saisir d’une cigarette, bien plus longue que la moyenne que l’on trouve dans des paquets traditionnels. Une signe de noblesse des plus évidents, car en plus de cette cigarette, je rajoute un petit bec que j’extirpe de mon sac pour habiller le précieux générateur de cancer. Je glisse ma cigarette à l’intérieur de ce petit bec noir décoré de long filament de couleur blanchâtre. Ce genre d'ustensile est très ancien, et n’a plus court à notre époque actuelle.
Finalement il m’expose que les crimes ne seront pas tenues secret, mais que mes addictions, elles le seront. “Moi qui espérez vous parler du meurtre que j’ai commis avant de venir, voilà qui est fort regrettable. J’y ai pourtant pris beaucoup de plaisir.” Dis-je sur un ton de pince sans rire tout en étirant un sourire démesuré et charmant qui pourtant glace le sang des âmes sensibles.
Je n’allume pas ma cigarette pour l’heure, on en est encore au présentation mutuelle, on est là à exposer nos conditions réciproques, à chercher les limites à ne pas franchir. Il veut dans un premier temps savoir ce qui m’amène, et également s' il doit me tutoyer ou me vouvoyer.
“Je le prendrais très mal si vous veniez à me tutoyer. Sachez-le. Pour ce qui est de la raison de ma visite, l'ennui, le désir de connaître cette sensation d’être analysé à la loupe, tel un rat de laboratoire que l’on juge avant de connaître pour finalement être disséquée au scalpel pour être comprise."
Je sors alors mon briquet de mon sac voyant qu’il n’est pas le gentleman que j’espérais et allume ma cigarette moi même, quel que soit son avis, je me moque que ce soit interdit où non, et s’il me l’a dit quand je l’ai sorti de mon sac, je n’ai pas pris ses paroles en compte, ce genre de chose m'indiffère à un tel point que ses paroles n’ont jamais atterri dans mes oreilles. Comme dirait certain, je n’en ai cure.
“Et peut être aussi, mes envies suicidaires de ces dernières années.”
Dis-je en allumant finalement ma cigarette et en recrachant la fumée dans sa direction. Je glisse mes jambes l’une sur l’autre et prend une posture de star de cinéma hollywoodienne de femme fatale.
“Et vous, pourquoi faites vous ce métier ? Vous devez en entendre des choses ennuyeuses, l’envie de vous tirer une balle à du surement vous effleurez l’esprit, non ?”
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Edward
Jeu 2 Nov - 21:43
Sébastien Meyer
J'ai 36 ans. Dans la vie, je suis Psychologue-clinicien spécialisé dans la dépression et les pathologies chroniques et je m'en sors très bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt moyennement. Tout bon psy gardera un voile pudique sur sa jeunesse, plus particulièrement sur sa relation avec sa mère. La seule chose à savoir, c’est que j’ai eu une enfance heureuse. Après un cursus scolaire classique, j’ai intégré la Fac de médecine pour suivre un parcours en vue de devenir psychologue. Sans me vanter, je n’ai jamais fait moins que major de promotion. Je me suis spécialisé dans la dépression, les chocs post-traumatiques et tout ce qui touche l’affliction quotidienne chronique. J’ai eu la chance d’avoir rencontré un ponte du domaine qui m’a proposé de reprendre son cabinet, à Paris, lors de son départ à la retraite. Je serais incapable cependant de vous dire comment, mais je suis devenu en quelques années seulement, le psy chouchou des stars parisiennes. Du jour au lendemain, ils se sont mis à défiler dans ma salle d’attente sans que je ne comprenne, ce qui à même fini par me propulser en couverture de Voici, Gala et autres magazines du genre. Depuis, mon planning est toujours plein et cela paye bien, même si ce sont souvent les mêmes problèmes d’addictions et de soucis familiaux qui reviennent.
Je ne peux totalement lui donner raison ni totalement lui donner tort quant à l’heure. En effet, avec son intervention, nous sommes à l’heure. Je me contente de hocher la tête avec un sourire entendu avant de lui exposer les limites légales de mon métier. J’ai déjà eu mon lot de personnes célèbres qui, sous l’emprise d’une quelconque poudre récréative, étaient venus m’avouer quelques comportements répréhensibles. J’avais alors dû, obligatoirement, en référer aux autorités compétentes.
Sa réaction me fait hausser un sourcil, étirant mes traits en une grimace mixant habilement surprise, soupçon, intérêt et scepticisme. Nous n’avions pas encore assez échangé pour que je sache laquelle de ces émotions était celle qui me rapprochait de la vérité. Aussi, je classait cela dans la case de l’humour noir douteux. Le sourire qui accompagnait sa déclaration me subjugua autant qu’il fit se dresser les poils de ma nuque. Il y avait un flot de contradiction en elle, à un point tel que cela en devenait visible, presque palpable.
Le plaisir ! Répétais-je. C’est un terme intéressant et tellement vaste, nous reviendrons dessus. Affirmais-je en l’observant extraire de son sac un embout qu’elle appliquait au filtre d’une cigarette étrangement longue, précédemment sortie d’une antique boite en métal brillant. Cela allait avec le style de la robe, cela ne faisait aucun doute. Je n’avais pas protesté, je ne le faisais jamais lors du premier rendez-vous. Je laissais les gens se mettre à l’aise. Je me contentais de lui demander si elle préférait rester au vouvoiement ou passer au tutoiement, question que je posais à chaque fois, toujours afin de mettre le patient dans une situation qui lui paraissait confortable.
A l’évidence, et sa réponse me le confirmait, elle n’avait guère besoin d’être rassurée ou mise à l’aise.
Le vouvoiement me sied parfaitement Madame Hotwood. Affirmais-je en inclinant légèrement la tête.
Elle semblait parfaitement sereine. Y compris lorsqu’elle m’expliquait la raison de sa présence. J'eus d’abord l’impression qu’elle se foutait de moi, pardonnez mon langage, mais ce furent réellement mes pensées. Ce n’est qu’une fois sa cigarette allumée et un premier nuage de fumée craché dans ma direction que je commençais à entendre quelque chose de réellement intéressant. Cela me permettait de remettre en perspective beaucoup de choses. Son comportement, ses paroles déplacées et insolentes, son attitude désinvolte également.
Alors que j’allais prendre la parole, elle me demanda les raisons de ce choix de carrière, alléguant que j’avais dû entendre bon nombre de sornettes et suggérant que j’avais pensé à en finir une bonne fois pour toutes. Un nouveau frisson me parcouru le dos.
J’ai entendu un certain nombre de choses, mais rien que ne m’a donné envie de mettre fin à mon existence, soyez rassurée. Par ailleurs, si j’ai choisi ce métier, c’est afin d’éviter que des personnes qui envisagent de le faire ne passe à l’acte. Je suis, en quelque sorte, un peu le garagiste de l’esprit.
Je me réinstallais un peu mieux, posant mon carnet et mon stylo sur mon fauteuil, entre l’accoudoir et ma cuisse, dans le but de croiser les doigts.
Ainsi, vous vous ennuyez, et ce, au point que des idées noires se glissent jusque dans vos pensées ? Navré si je commence par cela, mais cela me semble être prioritaire. Cependant, je vous assure que j’ai bien pris acte de votre désir et je vous promets de vous décortiquer autant que vous me le permettrez.
Je réfléchis rapidement et optais finalement pour une autre stratégie. Je me levais de mon fauteuil.
Si vous voulez bien vous allonger confortablement, Madame Hotwood ? Demandais-je en retirant ma veste et en relevant les manches de ma chemise. Je vous propose un petit exercice de visualisation. Nous serons à mi-chemin entre l’hypnose et la pleine conscience. C’est une sensation un peu nébuleuse fort agréable qui permet de se libérer des pressions et d’exprimer ses souvenirs enfouis ou ses émotions.
Je me tenais à côté d’elle, ayant posé un cendrier sur la table basse à sa portée, attendant.
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Telanie
Jeu 2 Nov - 22:14
Katerine Hotwood
Je suis née en Écosse, en l’an 825, et transformée en vampire à l'âge de 23 ans, j’ai parcouru le monde, vu des civilisations naître et s’éteindre, et pour dire la vérité, je me fais gravement chier dans mon éternelle danse. J’envisage d’en finir, un côté dépressif qui ne me quitte pas depuis la fin du vingt et unième siècle. Alors pour ne pas passer à l’acte, j’ai décidé de suivre une thérapie avec un être humain qui soit disant est le meilleur dans son domaine. Le temps nous dira qui de nous deux finira dans le caveau. Moi car il est incompétent, ou lui… car il est complétement incompétent.
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Comme je m'en doutais, il s'estime être un garagiste de l'esprit et à ce petit jeu je serais donc l'automobile. Mais qu'est ce qu'un garagiste peut faire sur un modèle antérieur à la création du premier véhicule ? Je m'interroge et préfère ne rien dire, vu que lui n'a fait aucun mélodrame pour ma cigarette.
A la place il rebondit sur les tendances suicidaires dont j'ai fait part comme si un bouton warning venait de s'enclencher dans son esprit. Une sorte de dialecte dont un psychologue ne peut pas laisser de compter au détriment du plaisir que j'ai également énuméré. Il m'interroge donc sur mes idées noires et je me fais un plaisir de lui expliquer quand il me dit vouloir me décortiquer. Je continue donc à lui sourire. J'ai aimé cette délicate attention de sa part. Celle d'écouter chaque mot qui sort de ma bouche.
"En effet, c'est un peu comme si j'étais un papillon qui cherche la flamme d'une bougie. Je suis attiré par cette lumière qui m'est à jamais interdite."
Puis sous sa tutelle je m'allonge sur le canapé tout en plaçant ma longue cigarette sur le cendrier.
Il explique qu'il souhaiterait faire une sorte de séance d'hypnose avec moi et je l'informe avec un air assez hautain.
"N'est ce pas le genre de chose qui ne marche que sur les esprits faibles ? Voilà une bien piètre première analyse de moi."
J'ai une grande admiration de moi même, c'est indéniable, et une grande arrogance également. En plusieurs siècles, j'ose croire savoir que ce genre de chose n'a aucun effet sur les vampires et encore moins sur moi. Toutefois je garde ma posture allongée après ma remarque et poursuit.
"Vous n'êtes pas le premier charlatan hypnotiseur de serpents que je vois, vous savez."
Je suis ainsi, quand je n'adhère pas à une chose, j'ai une fâcheuse tendance à balancer des piques sanglantes. C'est ma façon à moi de ne pas trancher des gorges. Bref je suis de bonne humeur ce soir.
"Soit ! Si vous y tenez tant mais vous perdez de précieuse minute, croyez moi !"
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Edward
Jeu 2 Nov - 22:48
Sébastien Meyer
J'ai 36 ans. Dans la vie, je suis Psychologue-clinicien spécialisé dans la dépression et les pathologies chroniques et je m'en sors très bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt moyennement. Tout bon psy gardera un voile pudique sur sa jeunesse, plus particulièrement sur sa relation avec sa mère. La seule chose à savoir, c’est que j’ai eu une enfance heureuse. Après un cursus scolaire classique, j’ai intégré la Fac de médecine pour suivre un parcours en vue de devenir psychologue. Sans me vanter, je n’ai jamais fait moins que major de promotion. Je me suis spécialisé dans la dépression, les chocs post-traumatiques et tout ce qui touche l’affliction quotidienne chronique. J’ai eu la chance d’avoir rencontré un ponte du domaine qui m’a proposé de reprendre son cabinet, à Paris, lors de son départ à la retraite. Je serais incapable cependant de vous dire comment, mais je suis devenu en quelques années seulement, le psy chouchou des stars parisiennes. Du jour au lendemain, ils se sont mis à défiler dans ma salle d’attente sans que je ne comprenne, ce qui à même fini par me propulser en couverture de Voici, Gala et autres magazines du genre. Depuis, mon planning est toujours plein et cela paye bien, même si ce sont souvent les mêmes problèmes d’addictions et de soucis familiaux qui reviennent.
L’un de mes plus grands secrets professionnels, c’est, sans nul doute, ma capacité à prendre sur moi. Vous n’imaginez pas ce que certains sont capables de vous envoyer lorsque vous commencez à farfouiller exactement là où ça gratte.
Si, lorsque je me suis comparé à un garagiste, elle a répondu en s’imaginant papillon, je la vois plus comme une mante-religieuse. Gracieuse et dangereuse. Cette aura qui semble l’envelopper depuis son arrivée, ondulant tantôt de paillette et tantôt de cendres. Douce-amer, je la sens dans un conflit permanent. Parfois son sourire parait déborder de sincérité alors que, l’instant d’après, sa langue cherche à fouetter mon égo.
L’hypnose n’est pas une science exacte. Elle nécessite au contraire une grande puissance de caractère afin d’ouvrir son esprit aux sollicitations qui resteraient, sinon, silencieuses. Répondis-je d’une voix douce alors qu’elle a prit place, déposant sa cigarette à l’endroit adéquat.
Par ailleurs, n’est charlatan que celui qui encaisse, or, j’ai grand mal à vous imaginer vous acquitter de la séance si celle-ci venait à vous décevoir… Est-ce là une meilleure analyse de vous ? Demandais-je sur un ton très légèrement satisfait. Je la cernais de mieux en mieux et, je percevais une probable attirance pour les personnes sachant lui tenir un peu tête. Elle ne se laissera pas piétiner, mais en recherchant à se faire autopsier, elle doit forcément s’attendre à être quelque peu bousculée !
Elle abdique cependant, confirmant accepter l’expérience. Je tirais donc à moi mon tabouret pour m’installer derrière sa tête.
Ne soyez guère surprise si vous me sentez proche. Je ne vous toucherai pas, mais je vais faire passer mes mains non loin de votre visage et de votre crâne.
Je pris une inspiration profonde avant d’entamer.
Commencez par relâcher vos muscles en prenant une grande inspiration. Laissez vos membres se ramollir, ressentez la pression de votre corps sur le canapé.
Durant plusieurs minutes, en parlant d’une voix chaude et douce, je la guidais pour qu’elle se détende, qu’elle s’apaise. Par moment, je passais les paumes de mes mains à quelques centimètres de son visage, une distance qui lui permettait de sentir ma présence, mon passage, ma chaleur. Ce n’est qu’au bout d’une quinzaine de minutes que, en théorie, si elle avait suivi mes indications, elle devait se sentir plus sereine, moins contrainte, plus légère. Pas hypnotisée et pas complètement réveillée. Un peu léthargique.
Vous avez onze ans, plus tout à fait une enfant, pas entièrement une adulte, vous vous voyez à cet âge, nous y sommes retournés. Moi, je suis un vieil aveugle qui est assis à côté de vous et je vous demande de me décrire ce qui nous entour. Les couleurs, les parfums, l’endroit, les gens. Je veux pouvoir vivre ce moment de votre onzième année avec vous.
Je suis parfaitement calme, concentré sur ma séance, les poignets posés sur le dossier du canapé, les paumes dirigées vers ses tempes qui ne sont qu’à un tout petit centimètre.
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Ven 3 Nov - 6:50
Katerine Hotwood
Je suis née en Écosse, en l’an 825, et transformée en vampire à l'âge de 23 ans, j’ai parcouru le monde, vu des civilisations naître et s’éteindre, et pour dire la vérité, je me fais gravement chier dans mon éternelle danse. J’envisage d’en finir, un côté dépressif qui ne me quitte pas depuis la fin du vingt et unième siècle. Alors pour ne pas passer à l’acte, j’ai décidé de suivre une thérapie avec un être humain qui soit disant est le meilleur dans son domaine. Le temps nous dira qui de nous deux finira dans le caveau. Moi car il est incompétent, ou lui… car il est complétement incompétent.
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Le docteur se met alors à analyser que je ne paierais pas ma séance si cela venait à me décevoir, et vu que les morts ne sont que rarement payés, je dois bien reconnaître qu’il a raison. Je décide donc de grommeler, telle une chienne que l’on a blessé au plus profond de son âme par une simple vérité et m’allonge sans dire un mot de plus.
Je me laisse guider par son charlatanisme, ce n’est clairement pas ainsi que l’on hypnose quelqu’un, je serais même presque tenté de lui montrer comment faire, mais cela m’amuse assez de voir ses poignets gesticulées sous mes narines. Est ce qu’il veut que je le morde ?
Quinze longues minutes à attendre sagement, j’ai l’impression d’être dans mon cercueil à attendre que le soleil se couche, ce n’est pas ainsi que je passe mes nuits d’habitude, cela à l’art de m’ennuyer profondément. Je l’écoute raconter de belles niaiseries pour me détendre mais quand je suis détendu je ressemble à un cadavre. Je préfère donc demeurer humaine, le corps chaud, réchauffé par le sang de ma précédente victime afin de préserver la mascarade entre nous. Je dois respirer, faire battre mon cœur, tout cela demande de l’attention de ma part afin qu’il ne se doute de rien. En fait, il m’est impossible d’être léthargique comme il l’espère de moi !
Toutefois je demeure immobile, comme le serait une humaine dans ce genre de situation. Ces niaiseries pour me détendre m’insupporte au plus profond de mon être, j’ai envie de lui bouffer les poignets pour lui montrer à quel point je suis détendu, mais par chance, je sais me maîtriser et tient à voir où cela va le mener.
Quinze minutes ! Quel calvaire ! Pourquoi pas toute une séance pendant que l’on y est ! Il est effectivement fort peu probable que je paie ce moment ennuyeux à mourir. Heureusement que je suis déjà morte.
Nous arrivons au cœur de son expérience, mais je ne suis pas du tout détendu, je suis même à cran. A deux doigts de me lever pour lui décapsuler le crâne. Il n’aurait pas fallu quinze minutes de plus pour que cela n’arrive. Il n’a pas conscience à quel point la patience d’un vampire est limitée ! Il me parle de mon enfance, cela occupe alors mon esprit, cela fait si longtemps, plus de mille ans que je n’y avais pas songé.
“Je… je vois une grande plaine verdoyante, avec le soleil qui illumine toute la vallée, l’océan en arrière plan, et ma cab..ma maison derrière moi.”
J’ai bien failli dire cabane, car oui, en ce temps là je vivais dans une cabane en bois que mes parents avaient fabriqué à la hâte. L’avouer ne fait pas de moi une femme aussi noble que celle que je parais être.
“Je joue avec mes deux frères, William et Richard. On chasse les lièvres avec nos bâtons.”
Alors que je n’étais pas détendue pour un sous, voilà que ce doux souvenir m’apaise. je maintiens la mascarade toutefois, mais je ne songe plus à le manger. Un bon point pour lui. Je fixe alors dans mon esprit le vieil homme dont il parle.
“Vous faites tâche dans mon souvenir Docteur, je préférerais ne pas vous y voir.”
Je regarde la terre de mes ancêtres à perte de vue, pas de ville, uniquement des petits villages parsemés au quatre coins de la vallée. Des petits hameaux qui n’ont rien de légendaire. En ce temps-là, les humains n’étaient pas aussi nombreux. Cette époque me manque et je me mets alors à soupirer d’aise. Son petit jeu à finalement eu un impact significatif sur moi. Je me met à sourire naturellement à la pensée de voir ce soleil chaud sur mon visage. Je suis chez moi.
“L’odeur verdâtre de l'Écosse, voilà le parfum que je ressens, la beauté sauvage, la paix à perte de vue, et ce magnifique soleil qui nous grille sur la plaine. Mais il y a une autre odeur, Ma mère à préparer son ragoût, je peux en déceler l’arôme faisandée du gibier que mon père à ramener de la chasse. Mes frères mangent souvent le fond de mon assiette, comme s’ils avaient besoin de me dépasser en taille, je suis leur aînée et à ma façon j’aime les nourrir comme mes parents, alors je fais celle qui n’a pas faim afin qu’eux puissent en profiter. ”
Je me souviens de cette générosité que j’avais à leur égard, voilà bien longtemps que je ne suis plus cette enfant naïve, qui n'a jamais rien obtenu en retour de ses frères sinon des taquineries et des niaiseries.
Je continue à explorer mon passé à la recherche d’un détail que j’aurais omis, c’est alors que je vois mon père me dire de m’habiller convenablement pour passer à table, car j’ai l’air d’une traînée de taverne. Je ressens alors la honte que j’avais eu dans mon enfance, et instinctivement je bouge mes mains pour me cajoler moi même, comme si j’avais soudainement froid. En réalité, je cache mes bras nues à mon père. Je n’aime pas cette sensation et me relève du canapé, énervé et aigri.
“Je retire ce que j’ai dit… Vous n’êtes pas un charlatan…Mais je ne veux pas revivre ça…Trouvez un autre moyen de regarder dans mes entrailles, même si vous devez user d’un scalpel, je préfère !”
Et croyez moi, quand j’avoue mes erreurs, cela me coûte énormément. Cela m’expose à la dure réalité, celle où je me rends compte que je ne suis pas l’être le plus parfait qui existe en ce bas monde…
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Ven 3 Nov - 10:17
Sébastien Meyer
J'ai 36 ans. Dans la vie, je suis Psychologue-clinicien spécialisé dans la dépression et les pathologies chroniques et je m'en sors très bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt moyennement. Tout bon psy gardera un voile pudique sur sa jeunesse, plus particulièrement sur sa relation avec sa mère. La seule chose à savoir, c’est que j’ai eu une enfance heureuse. Après un cursus scolaire classique, j’ai intégré la Fac de médecine pour suivre un parcours en vue de devenir psychologue. Sans me vanter, je n’ai jamais fait moins que major de promotion. Je me suis spécialisé dans la dépression, les chocs post-traumatiques et tout ce qui touche l’affliction quotidienne chronique. J’ai eu la chance d’avoir rencontré un ponte du domaine qui m’a proposé de reprendre son cabinet, à Paris, lors de son départ à la retraite. Je serais incapable cependant de vous dire comment, mais je suis devenu en quelques années seulement, le psy chouchou des stars parisiennes. Du jour au lendemain, ils se sont mis à défiler dans ma salle d’attente sans que je ne comprenne, ce qui à même fini par me propulser en couverture de Voici, Gala et autres magazines du genre. Depuis, mon planning est toujours plein et cela paye bien, même si ce sont souvent les mêmes problèmes d’addictions et de soucis familiaux qui reviennent.
Il m’est difficile de sentir si elle s’apaise ou non. Habituellement, je me base sur la respiration, c’est la raison pour laquelle je passe mes mains devant le visage des patients. Je ne suis pas un magicien, un mentaliste ou un vaudou, je ne devine pas les choses, je les constate. Avec elle, cependant, je ne perçois pas le moindre changement dans sa respiration.
Autant, elle avait clairement grognée lorsque j’avais marqué un point quant au règlement de la séance, rendant explicite ma victoire, autant là… Je devais me contenter de faire comme si elle était détendue. Elle semblait pourtant jouer le jeu, malgré ses grands airs. Elle avait dit vrai, elle voulait sincèrement se faire sonder et analyser.
Finalement, après un instant de flottement, elle commence à parler, évoquant son enfance. C’est hésitant au début, comme un ancien moteur automobile qui n’a pas démarré depuis fort longtemps, mais elle se lance. Elle me décrit de vertes plaines avec l’océan en fond, elle butte, manquant de parler d’une cabane, mais corrigeant. Deux frères, aux prénoms particulièrement typés, avec lesquels elle joue à chasser le lièvre au bâton…Je hausse un sourcil alors que j’ai l’impression de voir les premières minutes de Bravehearth. Malgré tout, ce qu’elle raconte me parait authentique.
Alors, je ne suis pas là ! Je ne suis qu’un lointain ami, sur un autre continent. Vous racontez ces souvenirs à voix haute, comme pour me les rappeler. Comme si vous dictiez une lettre à mon attention. Murmurais-je après qu’elle m’a avoué que cela la dérangeait de m’imaginer dans ce souvenir.
Elle poursuit, dévoilant son Ecosse natale, ses parfums, ses essences sauvages, la beauté abrupte et voluptueuse de ses falaises et de ses collines. Son soleil qui révèle l’odeur du ragoût de sa mère. Ses frères, de nouveau, à qui elle abandonne le fond de son plat, éprise de ce sentiment de prendre soin d’eux. Cela dure encore quelques instants avant qu’elle ne s’agite brusquement, refermant ses bras autour d’elle, comme prise d’un grand froid. En réalité, elle se renferme sur elle, avouant par ce geste automatique que j’ai plongé bien plus profondément qu’elle ne l’avait envisagé.
Je m’écarte pour la laisser se redresser, constatant son humeur déplorable. En ce sens, mon expérience est un échec mais, ce n’est que la première séance. Elle a dû se sentir brusquée. En revanche, j’ai deux victoires à mon actif. Malgré toute sa réticence, malgré ses préjugés et son caractère, elle a plongé dans son enfance sans retenue. Se laissant complètement guider ou, en tout cas, prendre au jeu. Ma seconde victoire, pas des moindres, elle m’a retiré cette étiquette de charlatan qui, à la longue, m’aurait probablement vexé.
Pourtant, j’étais songeur. Cette impression de souvenirs bien trop anciens pour être réels me travaillaient. Je me persuadais qu’elle était sûrement originaire d’une famille écossaise très modeste et que, par les hasards de la vie ou un travail acharné, elle s’était hissée au sommet.
Maintenant, elle est là, devant moi, debout et venimeuse, me suggérant, au besoin, de l’équarrir pour lire dans ses entrailles. Assurément un trait d’humour, je lui lance un sourire.
Je comprends parfaitement votre réaction. Se replonger dans le passé est rarement agréable, néanmoins, c’est nécessaire pour comprendre qui vous êtes et ce qui vous a mené à votre ennui actuel. Vous ne me croirez peut-être pas, mais nous avons fait un bond spectaculaire, surtout pour une première séance. Annonçais-je en me relevant à mon tour.
Cependant, je n’interprète que les mots Madame Hotwood, éventuellement la gestuelle. Je ne suis clairement pas habilité à utiliser un scalpel et, quand bien même, je n’ai pas le droit de déshabiller une patiente. Plaisantais-je, persuadé que j’avais, une fois de plus, affaire à de l’humour noir.
Il y avait quelque chose d’intriguant chez cette jeune femme. Même en admettant qu’elle vienne d’un milieu très modeste, elle paraissait avoir la vingtaine là où ses souvenirs nous ramenaient peut-être à l’Ecosse d’avant le premier conflit mondial. C’était intriguant, perturbant, mais diablement intéressant. Je dois également reconnaitre que je la trouve d’une attirance assez extraordinaire. J’en ai vu défiler pourtant, de belles femmes, parmi mes patientes. Mais elle… Ce n’est pas simplement la grâce de ses traits, c’est aussi son aura. Tout en elle est attirant. Je dois avouer qu’en cet instant, c’est moi qui me sens papillon, attiré par la lumière qu’elle est.
Ecoutez, en toute franchise, nous avons bien progressé sur cette séance, véritablement. Je vous propose de vous revoir à la même heure, dans deux jours. Proposais-je alors que j’avais moi-même besoin de réfléchir un peu aux nombreuses contradictions qu’elle faisait naître en moi.
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Telanie
Ven 3 Nov - 11:37
Katerine Hotwood
Je suis née en Écosse, en l’an 825, et transformée en vampire à l'âge de 23 ans, j’ai parcouru le monde, vu des civilisations naître et s’éteindre, et pour dire la vérité, je me fais gravement chier dans mon éternelle danse. J’envisage d’en finir, un côté dépressif qui ne me quitte pas depuis la fin du vingt et unième siècle. Alors pour ne pas passer à l’acte, j’ai décidé de suivre une thérapie avec un être humain qui soit disant est le meilleur dans son domaine. Le temps nous dira qui de nous deux finira dans le caveau. Moi car il est incompétent, ou lui… car il est complétement incompétent.
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Seulement voilà ! Tout ce que je dis, et tout ce que je pense sont souvent à prendre au pied de la lettre, et quand je dis que je préférerais qu’il utilise un scalpel, je suis très sérieuse, comme quoi, il n’est pas si fin observateur que çà ! En tout cas, il me fait part de son incapacité à user d’un tel instrument, je n’ai clairement pas affaire au bon docteur.
“Fort regrettable.” Et comme toujours, cela passera pour de l’humour noir, alors que je suis trés sérieuse. Pourtant, il m’analyse à la loupe, je sens son regard sur moi, et j'adore ça. Cela entretient mon égocentrisme surdimensionné. Je lui fais de l’effet, et en tant que vampire, je le sens dans son âme. Malgré tout, ce petit chenapan me donne rendez- vous dans deux jours alors qu’il a clairement perdu un quart d’heure, et qu’il n’a même pas fini cette séance jusqu’au bout. Finalement c’est bien un charlatan !
Cela ne m’amusait pas du tout et il pouvait le voir sur mon visage, alors je lui rétorque sans le moindre gène et sans sourciller.
“Cela risque d’être difficile docteur, comme je vous l’ai dit, j’ai des tendances suicidaires, et j’ai déjà planifier ma mort pour demain matin à la première lueur du jour. Je crains que cela ne soit un cas d’urgence et que vous ne deviez passer la nuit avec moi dans le but de me sauver. Je crois qu’il en va de votre responsabilité en tant que médecin de ne pas prendre mes menaces à la légère, n’est ce pas ?”
Lui dis-je sur un ton de la neutralité la plus totale, comme si mon sort m'indiffère, et c’est le cas. j’ai bien trop vécu, bien trop enlevé de vie. Je récupère donc ma clope et la porte à mon bec avec l’ustensile noir afin que je ne colle pas mes lèvres si précieuse de star de cinéma à un bout de carton qui a trainé on ne sait où. La beauté proche de la porcelaine de l’objet est bien plus sexy sur mes lèvres rouges vifs.
“Vous devriez peut-être envisager le scalpel, car je crois qu' à ce rythme, vous m’avez déjà condamné, docteur.”
Encore une fois, je garde mon côté pince sans rire qui déboussole, et m’allonge à nouveau comme une gentille fille que je ne suis clairement pas sur le canapé. La cigarette au bec, je fais des petits ronds de fumée au-dessus de moi, afin de lui laisser le temps d’encaisser la nouvelle. Il va passer la nuit avec moi, qui ne serait pas ravie, et totalement renversé par une telle proposition… Je sens déjà ses idées de mâle prépubère s'entremêler avec son acte de foi proche du voeux de chasteté. Je suis bien curieuse de voir comment va être sa réaction. Aura t’il la courtoisie de prévenir sa femme de son retard ? Ou même de penser à son assistante qui attend qu’il baisse le rideau pour s’en aller, elle aussi. D’ailleur cela fait fort longtemps qu’elle tente de le séduire à la tombée de la nuit, mais le bougre n’a jamais rien remarqué. Bref… Est ce qu’il compte me sauver en preux chevalier qu’il n’est surement pas ? Je dois bien avouer que la situation m’amuse au plus haut point. D’ailleurs c’est un bon point pour lui qu’il me distrait de la sorte car d'habitude je m'ennuie sévère.
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Une patiente pas comme les autres. +18 (âme sensible s'abstenir)