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LE TEMPS D'UN RP

A frôler les nuages, on finit dans les patates [PV Arthécate]

Edward
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Edward
Mar 5 Sep - 0:27

Elias
J'ai 36 ans et je vis à Bourg-Jet, Royaume de Chiron. Dans la vie, je suis Officier Pilote de Thermoplaneur dans l’Armée Volante et je m'en sors plutôt bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal, mais le devoir avant tout.

Patriote et professionnel, j’aime avant tout que les choses soient bien faites, avec honneur et respect. La guerre, c’est déjà assez sale comme ça ! Je suis, malgré tout, profondément humaniste mas également déterminé.

Je m’étais écarté de deux pas lorsqu’elle répondit à ma question concernant mon départ. Je tenais énormément à ce gamin et je demandais conseil à sa mère afin de pouvoir me préparer, un peu, à partir. Je voulais faire les choses de la meilleure des manières, s’il y en avait une, pour lui.

Aussi, lorsque je l’entendais me dire ce que je ne devais surtout pas faire ainsi que les raisons, je m’arrêtais quelques instants. Je rebroussais chemin pour revenir dans son dos. Alors, je l’enlaçais, venant croiser les bras autour d’elle et posant mon menton sur son épaule.

Je prendrai le temps, le jour du départ, pour lui au revoir et j’emporterai sa tristesse et sa colère.

Je raffermissais ma prise sur elle.

Je prendrai le temps de te dire au revoir, à toi aussi Héléna. Parce que vous comptez pour moi, tous les deux. Est-ce que l’on aurait pu s’en prémunir ? Honnêtement, je n’en sais rien. Je vous dois la vie, ce n’est pas sans impact, j'imagine.

Je lui embrassais la joue avant de me redresser, lui offrant de nouveau la caresse de mes doigts sur son épaule.

Bonne nuit Héléna. Sache que si tu le souhaites, ma porte t'est ouverte. Si tu préfères rejoindre ton fils, je le comprendrai parfaitement et ce serait probablement plus raisonnable. Dis-je en la saluant de la main.
Je disparaissais dans ma chambre avant de me déshabiller pour m’allonger en caleçon sur mon lit. Je poussais un soupir en regardant le plafond.

Arthécate
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Arthécate
Mar 5 Sep - 8:29

Héléna Rosenberg
J'ai 30 ans et je vis à Ashaam, petit village au sud de Gravenhaven, capitale du Grand empire sudique. Dans la vie, je suis herboriste et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à la guerre qui s'éternise, je suis veuve et je le vis plutôt mal. Je vis dans une petite maison de campagne avec mon fils Éric et notre chien Pallfall, que nous surnommons Pall.

Informations supplémentaires ici.


Je -2

Ce fut Éric qui me réveilla ce matin-là, bien avant l'aube. Il avait vraisemblablement – et selon ses dires – besoin d'un câlin de sa maman. Il venait de faire un cauchemar, le genre qui vous arrache si brutalement aux bras de Morphée que vous ne savez plus où vous êtes. Dans son rêve, un thermo-planeur prenait feu juste avant qu'une forme incandescente n'en tombe. Le petit hurlait mais la forme continuait de tomber, encore et encore, jusqu'à une cavité sombre qu'il appelait "le grand trou". Ce n'était pas la première fois qu'il faisait ce genre de rêve. Ces derniers ayant commencé peu après l'annonce du décès de son père. Pourtant, cela faisait un petit moment que ses cauchemars lui fichaient la paix… Sans doute revenaient-ils à cause du départ imminent d'Élias. Difficile de ne pas faire le rapprochement.

Éric se rendormit dans mes bras, mais pour moi, ce fut peine perdue. La cloche de l'église sonna cinq coups, le soleil ne se lèverait pas tout de suite. J'allongeais l'enfant plus confortablement avant de le recouvrir avec la couverture. Cette fois, il souriait dans son sommeil que j'espérais peuplé de songes plus doux. J'attrapais ma robe de chambre et l'enfilais avant de quitter la pièce sans faire de bruit.

Je décidais de rejoindre Élias… Allez savoir pourquoi. Discrètement, je me glissais sous ses couvertures jusque dans ses bras. Je ne voulais rien de plus. Juste sentir sa chaleur contre moi sans que cela ne dérape. Juste un instant de tendresse chaste. Juste quelques minutes…



Edward
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Edward
Mar 5 Sep - 9:37

Elias
J'ai 36 ans et je vis à Bourg-Jet, Royaume de Chiron. Dans la vie, je suis Officier Pilote de Thermoplaneur dans l’Armée Volante et je m'en sors plutôt bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal, mais le devoir avant tout.

Patriote et professionnel, j’aime avant tout que les choses soient bien faites, avec honneur et respect. La guerre, c’est déjà assez sale comme ça ! Je suis, malgré tout, profondément humaniste mas également déterminé.

Un mouvement suivie d’une douce chaleur, voilà ce que dans les brumes d’un demi-sommeil je pus percevoir.
A peine je ressentais sa présence que je me lovais contre elle, l’enroulant de l’un de mes bras avant que le sommeil ne me remporte.

Plus tard, une douce lumière s’étirait dans la pièce au travers des rideaux. J’ouvrais un œil encore vaporeux, distinguant sa chevelure d’or alors que, contre moi, son corps paisible diffusait sa chaleur. Je lui caressais un bras, puis le dos avant de l’enlacer avec tendresse. Dans des gestes lents, je cherchais à maximiser le contact avec sa peau, douce et brûlante. J’emmêlais mes bras et mes jambes autour d’elle, allant chercher son cou de mon nez.

Doucement, je me réveillais, prenant pleine conscience de son corps contre le mien, du délice de sa peau, de son parfum, de la sensualité délicate de ce moment. J’étais serein et je me sentais bien.
Héléna semblait dormir tandis que l’une de mes mains remontait dans ses cheveux pour, tranquillement, se perdre dedans.

J’espérais que l’on aurait encore du temps devant nous avant qu’Eric n’arrive, car j’étais certain qu’en constatant l’absence de sa mère, il viendrait nous rejoindre.
Pour l’heure, il n’y avait qu’elle et moi dans un moment de tendresse délicate.
Arthécate
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Mar 5 Sep - 11:41

Héléna Rosenberg
J'ai 30 ans et je vis à Ashaam, petit village au sud de Gravenhaven, capitale du Grand empire sudique. Dans la vie, je suis herboriste et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à la guerre qui s'éternise, je suis veuve et je le vis plutôt mal. Je vis dans une petite maison de campagne avec mon fils Éric et notre chien Pallfall, que nous surnommons Pall.

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En réalité, en agissant ainsi, ce n'était pas la tendresse que j'étais venue chercher, pas plus que quoique ce soit de plus osé. Je venais tester ses sentiments en même temps que les miens. Je voulais savoir… Comprendre ce qui existait réellement entre nous en dehors de l'attirance qui nous poussait dans ces différentes rondes passionnelles et totalement irréfléchies.

Il dormait encore et pourtant son corps s'enroula tout naturellement autour du mien. Je restais là, calme et me contentais de rester là, à l'observer, à écouter le son de sa respiration apaisée, à écouter les battements de son cœur… Et je me perdis totalement dans mes pensées jusqu'à ce que le soleil ne se lève, tout doucement. Je me sentais incroyablement bien à ses côtés. La sensation me parut très étrange simplement parce que je la trouvais anormalement naturelle.
Je le vis ouvrir les yeux et je fermais les miens,  le laissant ainsi agir à sa guise… Je voulais voir sa réaction, savoir jusqu'où il comptait aller. Je le testais, tout simplement… Tout n'était que douceur et tendresse, chose qui contrastait énormément avec nos ébats…

Mon cœur battait rapidement, mais, étonnamment, il me semblait apaisé. Ma respiration se fit plus profonde, comme si chaque inspiration menait à un soupir d'aise. J'étais simplement sereine, parfaitement comblée… Et c'est là que je réalisais pleinement à quel point notre situation était compliquée. Ce que je ressentais, je le retrouvais dans sa propre manière de respirer, dans le son que produisait son cœur qui battait au même rythme que le mien.

Mais, je ne lui dirais rien…Rien du tout. Je garderais ce secret pour moi et moi seule parce que je savais que le lui dire aggraverait les choses.  Au lieu de quoi, je me contentais de me relever en silence, de saisir ma robe de chambre avant de me diriger vers la sortie.


Edward
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Edward
Mar 5 Sep - 12:08


Elias
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C’était la première fois que l’on prenait le temps, véritablement, d’un moment de douceur et de tendresse, juste tous les deux. Nous nous étions chamaillés comme des gosses et cela avait été un moment absolument parfait. Nous avions partagé par deux fois un moment plus intense, nous abandonnant l’un à l’autre. Mais, s’offrir un véritable instant de douceur, sans autre occupation que de subtiles caresses en un câlin calme et tendre, c’était la première fois.
Et c’était elle qui était venu le chercher.

Ma respiration était calme, je me sentais détendu, pleinement conscient de sa présence, parfaitement lové contre et autour d’elle, lui partageant mon amour.

Encore perdu entre la brume des rêves et la tendresse de ce doux moment, je ne réalisais pas vraiment la pensé que je venais d’avoir, ni la portée d’un tel sentiment.
Ce n’est que lorsqu’elle ouvrit les yeux pour se lever, alors que je l’observais avec un sourire, que je compris. Déstabilisé, je regardais son corps alors qu’elle se couvrait de sa robe de chambre. Je ne voulais pas la voir s’éloigner, je voulais encore de sa chaleur contre ma peau.
Finalement, elle se tournait pour se diriger vers la porte et j’agrippais le bas de son vêtement.

Reste… Dis-je dans une sorte de supplique affirmative. A mi-chemin entre l’ordre et le souhait. Nous serons séparés bien assez tôt… Concluais-je en cherchant son regard.
Je ne dirais pas ce que j’ai compris ce matin, de peur que d’avouer ce sentiment ne rende les choses plus complexes encore.
Pourtant, au fond de moi, je savais que ce serait déjà compliqué, alors autant profiter du temps que nous avions.


Arthécate
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Mar 5 Sep - 12:36

Héléna Rosenberg
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Mon regard rencontra le sien et je pus sentir mon cœur se briser en mille morceaux. Il me demandait de rester, invoquant une séparation inévitable et imminente. Je ne savais pas s'il parlait de l'éveil de la maisonnée ou bien du lendemain, néanmoins, je savais que je ne devais pas céder. Il fallait que je me préserve, sans quoi je ne pourrais que regretter… Et des regrets, j'en supportais bien assez.

Mais, heureusement pour moi, je n'eu pas à répondre, je pouvais déjà entendre la voix de mon fils résonner dans le couloir.

Il… Il faut que j'y aille, lui dis-je en détournant le regard.

Je ne me sentais pas de taille à l'affronter tout de suite. Je quittais la pièce et regagnais ma chambre afin d'enfiler une tenue un peu plus convenable. Trouillarde jusqu'au bout, je laissais Éric à la belle sœur avant de prendre l'automobile pour me rendre dans le village voisin. Je fuyais… Tout simplement. Et même s'il me faudrait lui dire adieu le lendemain, je ne pouvais résister à l'envie de fuir… Lui, mes sentiments, les siens … Tout.

Je passais une partie de la journée seule, passant de boutique en boutique pour m'occuper. J'achetais une nouvelle maquette à Éric, une cravate bleue pour Ted, un chapeau en paille tressée pour Isabelle… Pour Élias j'achetais un sac, quelques affaires de toilettes et une tenue de rechange. Je ne voulais pas qu'il parte sans rien… Après tout, je ne savais pas combien de temps pourrait durer la suite de son voyage…

Je rentrais en milieu d'après-midi. Il faisait chaud…


Edward
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Mar 5 Sep - 14:29

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J’étais resté quelques instants immobiles dans mon lit après son départ, autant sonné que perturbé. Le fantôme de son corps frôlait encore ma peau alors que je me levais, me remémorant la douce étreinte matinale.
Quelque chose l’avait effrayé et, alors que je m’habillais pour aller la trouver pour en parler, Eric entra dans ma chambre.

Maman elle est partie !

Partie ? Répétais-je, surpris avant d’entendre le bruit de l’auto. Je tendais alors les bras au petit qui vient s’y nicher. Elle va revenir bonhomme, elle a dû aller faire un tour. Dis-je en essayant de masquer ma propre perplexité.
Isabelle récupéra Eric, me laissant m’habiller.
L’enfant semblait particulièrement triste et complètement déboussolé alors qu’Isabelle me lançait un regard noir. Je l’ignorais sans une once de méchanceté, me contentant de proposer au petit d’aller pêcher ou d’aller se promener.

Nous avions finit à nous arroser dans la rivière, à nous arroser copieusement, le matériel de pêche toujours posé sur le bord. Après ce bon moment de rigolade, nous avions grignoté un sandwich sur la berge, séchant au soleil.

Tu sais que je pars demain Eric ? Demandais-je d’une voix douce.

Oui ! Répondit-il timidement d’un ton qui me serrait le cœur. J’ai pas envie, même si je comprends pourquoi tu n’as pas le choix…Avouait-il. Je souriais avant de le prendre contre moi pour lui offrir un câlin d’homme.

Tu es un petit gars fort Eric ! On se dira au revoir demain matin. Je ne sais pas combien de temps la guerre va encore durer, mais je ferais mon possible pour revenir le plus rapidement possible. Cela risque d’être un peu long avant que l’on se revoie, mais je ferai mon possible.

Il hocha la tête. Maman va être malheureuse, alors il faudra que je ne pleure pas pour pouvoir la consoler. Affirma-t-il alors en se redressant fièrement.

Tu as le droit de pleurer Eric, cela ne veut pas dire que tu es quelqu’un de faible, cela veut dire que tu es capable d’aimer. Moi aussi je serais triste de vous laisser.


Il me lançait alors un regard lumineux. Tu seras triste parce que tu aimes Maman ?

Je vous aime tous les deux, cela ne veut pas dire que je suis amoureux. Concluais-je. Evidemment, je ne me sentais pas de dire cela à Héléna, je n’allais pas le dire à son fils.
Finalement, je m’allongeais dans l’herbe et le petit homme se colla contre moi tandis que les gargouillis de l’eau nous berçaient vers de doux rêves.

Arthécate
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Mar 5 Sep - 14:46

Héléna Rosenberg
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Maman ! s'écria Éric en courant vers la voiture que je venais de garer.

À en juger par son absence de tenue et ses cheveux humides, je devinais qu'il revenait de la rivière. Je le serrais dans mes bras, embrassant le haut de son crâne pour mieux le saluer. Après tout, je ne l'avais pas vu de la journée.

Mais où étais-tu passé ? me demanda-t-il sur le ton de la réprimande. J'étais inquiet, moi !
Je te demande pardon, j'avais quelques courses à faire, rétorquais-je tout en contournant la voiture pour ouvrir la malle. Des cadeaux pour ton oncle et ta tante, pour les remercier de nous avoir accueilli tous les trois. Quelques affaires pour le voyage d'Élias et… roulement de tambour imaginaire, je lui tendis la boîte en bois contenant la fameuse maquette.
Un M-619 ?! Merci maman !

Ce n'était pas grand-chose mais je voulais au moins trouver quelque chose qui puisse lui faire plaisir. Je savais que le lendemain serait un jour difficile pour lui… Comme pour moi, même si je tentais tant bien que mal de me persuader du contraire.

On s'est bien amusé avec Élias aujourd'hui.
C'est bien, je suis contente, rétorquais-je presque machinalement avant de récupérer mes commissions dans la malle pour les ramener à l'intérieur. Où est ta tante ?
Elle est allée aider tonton. Y'a un monsieur qui est arrivé avec un marteau dans l'œil ! Tu aurais vu ça !
Ah…

Enfin, j'aurais préféré que lui ne voit pas ça en tout cas.

Et Élias ?



Edward
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Mar 5 Sep - 15:34

Elias
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Nous n’avions pas péché mais avions passé un moment très sympathique. Après notre sieste au bord de l’eau, la chaleur nous avait poussé à y retourner pour barboter. Je m’étais donc mis en caleçon, Eric ne s’encombrant même pas de sous-vêtements.
S’en était suivi un long moment de course dans l’eau, d’éclaboussement, j’étais brièvement devenue une barque pour le môme, avant que je ne sois obligé d’arrêter à cause de mon bras et de ma jambe. Nous avions, par ailleurs, pris grand soin d’asperger nos vêtements.

Finalement, nous étions remontés vers la maison, croisant un homme hurlant de douleur, un marteau dans les mains et un œil en sang. Isabelle l’avait pris en charge pour le conduire au cabinet de Ted.
Le bruit du moteur de la voiture nous parvenait alors que je me dirigeais vers le fils à linge.

File voire ta mère, ça lui fera plaisir ! Soufflais-je au gamin, qui s’envola, cul-nu, vers l’avant de la maison. Je souriais en le regardant courir tandis que je commençais à étendre nos vêtements trempés sur le fil, toujours vêtu de mon simple caleçon.
Vu la précipitation d’Héléna à partir ce matin, je décidais de la laisser respirer. Elle viendrait me voir si elle en avait envie. Notre séparation était pour bientôt, je pense que chacun vie ce moment à sa façon.


Arthécate
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Mar 5 Sep - 15:52

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Je rentrais dans la maison avec Éric et lui fit couler un bain. Il me parla longuement de sa journée passée seul avec Élias et des jeux auxquels ils avaient joué. Attendrie, je l'écoutais avec grande attention, sans l'interrompre, heureuse d'attendre la création de ces nouveaux souvenirs. Le bain terminé, je l'aidais à enfiler sa chemise de nuit et il en avait tant à dire qu'il continuait de parler… Ce qui, au moins, m'évitait de trop penser.

Au rez-de-chaussée, j'entendis Isabelle rentrer. Et, à peine arrivée, la voilà lancée dans la préparation du dîner. Je décidais donc de l'aider. Il me fallait m'occuper, absolument.

Je discutais donc avec ma belle-sœur tout en épluchant … des pommes de terre. Décidément, comment voulez-vous que je cesse de réfléchir et de penser à Élias dans ces conditions… Je pris sur moi, veillant à rester attentive… Mais je ne le fus pas assez. Le couteau ripa dans ma paume, l'entaillant sur toute la largeur. Je lachais la lame tandis qu'Eric se mit à hurler à la vue du sang qui s'écoulait en quantité. J'attrapais aussitôt un torchon et le pressais sur la plaie avant de filer à la clinique. Isabelle, sur ma demande, resta avec l'enfant afin de le rassurer.


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