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LE TEMPS D'UN RP

A frôler les nuages, on finit dans les patates [PV Arthécate]

Edward
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Edward
Mar 8 Aoû - 19:11
Dans un univers Steampunk, deux pays sont en guerre.
Le Royaume de Chiron s’oppose à l’Empire Sudique une fois encore. Cette fois, il s’agit pour les uns de prendre possession de terres riches en huile pétrologique, lorsque l’autre cherche à s’accaparer une région aurifère flamboyante. Au-delà des problématiques politiques, deux personnes que tout oppose se retrouvent nez-à-nez.

Après le crash de son thermoplaneur (avion de chasse si vous préférez), un officier chironnais se retrouve en territoire ennemi au milieu d’un champ de patates. Blessé, le tout est de savoir qui le trouvera. L’armée sudique, le propriétaire du champ, un citoyen lambda ? La rencontre faite, quelle sera alors la destinée de ces deux individus ?


Contexte provenant de ma cervelle



Elias
J'ai 36 ans et je vis à Bourg-Jet, Royaume de Chiron. Dans la vie, je suis Officier Pilote de Thermoplaneur dans l’Armée Volante et je m'en sors plutôt bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal, mais le devoir avant tout.

Patriote et professionnel, j’aime avant tout que les choses soient bien faites, avec honneur et respect. La guerre, c’est déjà assez sale comme ça ! Je suis, malgré tout, profondément humaniste mas également déterminé.
BRRRRPTPTRRRRRRPTPTTTTTFPTTT

Bordel ! Les pistons sont morts !

En soit, ce genre de constat ne devrait pas poser plus de problème que cela. Hélas, dans mon cas, c’est tout simplement une catastrophe !
En effet, criblés de balles, les-dits pistons font partie d’un moteur, lequel sert à faire tourner une hélice qui, lorsque tout va bien, offre l’énergie nécessaire pour assurer la portance d’un thermoplaneur à bi-plan.
Vous commencez à comprendre où se trouve le problème ? Non, alors je continue.

Sans l’effet de poussée du moteur à combustion lente, la vitesse dégringole, de même que l’efficacité des deux paires d’ailes jouxtant le fuselage en bois et en tissus. Plus de portance, l’altitude diminue à vue d’oeil.

BRRPTTTRRPFTTTFPFPFPPPTPLOP…………….

Rhaaa ! Mais quelle guigne !

Sans aucun moteur, la seule chose qui prend de la vitesse, c’est la descente inexorable vers le sol.
Hors, afin d’être certain que tout le monde a bien compris mon problème immédiat, je me trouve actuellement dans ce foutu thermoplaneur à une altitude d’environ 2000 mètres au-dessus de vos têtes. Je vous laisse imaginer l’effet de l’aterrissage…

Remonte ! Saloperie ! Au moins une fois dans ta vie de machine, écoute moi et remooooooonte !

Alors, mon Spritfear remonte avant de se stabiliser. Si je ne descends plus comme une flèche vers le sol, je plane à vitesse excessive en arrière de la ligne de front, avec l’ennemi entre moi et les copains.
Je tire sur le manche, frappe la pédale pour envoyer de l’huile dans les amortisseurs des trains roulants, crache une prière à n’importe qui, priant encore pour qu’il l’entende.

SBRRoïng ! CRack ! SBRRRROUÏNG!

Mon appareil rebondit violemment sur le sol, plusieurs fois, chaque fois, quelque chose casse. Le paysage défile alors que je suis secoué comme un prunier, brisant net le manche entre mes mains.
Finalement, après les secondes d’un chaos qui a duré des heures, le thermoplaneur plante sont nez et son hélice dans un talus avant de m’éjecter dans un jardin potager.
Je suis sonné, vautré dans les plants de patates, j’ai mal partout et je suis en plein dans le territoire de l’ennemi.
Lorsque j’essaie de tirer mon revolver de son étui, je pousse un cri de douleurs en découvrant que mon bras droit est cassé.

Pour moi, Officier Pilote dans l’Armée Volante du Royaume de Chiron, la guerre contre l’Empire Sudique s’arrête probablement ici.
Je vais sans doute être arrêté, torturé et interrogé avant d’être abattu.
Ou alors, pire, massacré par le propriétaire de ce champ de patates !
Arthécate
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Arthécate
Mar 8 Aoû - 20:58

Héléna Rosenberg
J'ai 30 ans et je vis à Ashaam, petit village au sud de Gravenhaven, capitale du Grand empire sudique. Dans la vie, je suis herboriste et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à la guerre qui s'éternise, je suis veuve et je le vis plutôt mal. Je vis dans une petite maison de campagne avec mon fils Éric et notre chien Pallfall, que nous surnommons Pall.

Informations supplémentaires ici.


Maman… J'ai peur, pleura l'enfant qui se blottit dans mes bras, s'agrippant avec tant d'ardeur que je pouvais aisément sentir les battements de son cœur…

Mon enfant… Mon pauvre enfant. La guerre lui avait déjà tout pris. Notre maison d'abord, celle que nous habitions jadis à Gravenhaven et que nous adorions par-dessus tout… Tout s'était écroulé durant le bombardement de 67. Notre quartier entier avait disparu si subitement… Nous avions tout perdu dans cette attaque. Tout hormis la vie et les vêtements que nous avions sur le dos.

Mais ce n'était pas le pire. Deux ans plus tard, ce fut Ernest que nous perdions. Son père, mon époux… Il était soldat dans l'armée impériale et après des mois de disparition, ses collègues nous avaient annoncé son décès. Vivre après tout cela fut particulièrement difficile. Nous avons dû faire tant de sacrifices pour continuer d'exister… Et voilà que la bataille faisait rage juste au-dessus de nos têtes.

La guerre nous avait tout pris mais nous étions encore en vie… Du moins, pour l'instant. Eric tremblait de peur dans mes bras et, pourtant, je ne trouvais rien à dire pour le rassurer… Je ne me voyais pas lui assurer que tout irait bien en sachant que je n'en savais strictement rien… Les coups de feu, les bruits des moteurs, les explosions… Tout tremblait autour de nous comme si une force supérieure s'amusait à secouer la boule de verre dans laquelle nous nous trouvions. Même le chien se terrait dans un coin et n'osait pas en sortir… Les avions s'éloignèrent… Le combat et la mort avec eux.
Le calme revint, juste un instant. Un instant de paix où nous pouvions enfin respirer et sortir de notre cave pour voir la lumière… Ça, c'était juste avant que tout ne tremble à nouveau.

Maman ! Y'a un avion dans le potager ! s'écria Éric qui s'était précipité vers la fenêtre.
Un quoi ?
Un avion, te dis-je !
De quelle couleur est-il ? lui demandais-je tandis que mon coeur se serrait. Je priais intérieurement pour qu'il s'agisse d'un ennemi… Un de moins…
Il est bleu ! C'en est un de Chiron !
Bien fait ! Fichus raclure ! m'exclamais-je avec joie avant que je me souvienne que l'appareil s'était écrasé dans MON potager…
Euh… maman ?
Oui ?
Le pilote est sorti… il est vivant…
Fait chier … Reste là, grondais-je en m'emparant de mon fusil.

Je quittais la masure à grand pas tout en chargeant mon arme, Pall derrière moi. Si cette pourriture représentait la moindre menace, je n'hésiterait pas à lui tirer dessus. Je serrais les dents en découvrant l'étendu des dégâts… Tout mon champ de pomme de terre avait été détruit… Toute ma réserve pour l'hiver venait donc d'être réduite à néant par un ennemi de l'empire. Ma haine gonflait tant et si bien mon courage que lorsque j'arrivais à hauteur du pilote, sa tête était déjà en joug.

Tu aurais mieux fait de mourir, saleté, grognais-je en l'observant avec attention.

Un bras cassé… Une jambe aussi, apparemment… Quelques éraflures et contusions… Il s'en sortait étonnamment bien malgré la chute.

T'es mal en point, l'ami, persiflais-je.Je te conseille de rester tranquille, sinon je peux t'assurer que ta vie va se terminer ici et maintenant.
Non maman ! Ne le tué pas, m'implora Éric en jetant presque devant mon arme.
Mais enfin, tu es fou ! Je t'avais demandé de rester à l'intérieur.
Je ne veux pas que tu le tue… C'est le fils de quelqu'un… Peut-être même le mari ou le père de quelqu'un… Tu ne peux pas le tuer.

Logique imparable...


Edward
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Edward
Mar 8 Aoû - 22:31

Elias
J'ai 36 ans et je vis à Bourg-Jet, Royaume de Chiron. Dans la vie, je suis Officier Pilote de Thermoplaneur dans l’Armée Volante et je m'en sors plutôt bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal, mais le devoir avant tout.

Patriote et professionnel, j’aime avant tout que les choses soient bien faites, avec honneur et respect. La guerre, c’est déjà assez sale comme ça ! Je suis, malgré tout, profondément humaniste mas également déterminé.

Je suis là, essayant de tirer un bandage d’urgence d’une de mes poches, lorsque ma jambe droite proteste.

Merdeee !

Si elle n’est peut-être pas cassée, elle est en tout cas dans un sale état. Ma situation ne fait qu’empirer tandis que j’arrive enfin à extraire… une patate de ma poche. Surpris puis agacé, je l’envoie voler plus loin avant de me laisser tomber sur les fesses, reprenant ma fouille. Le plan a changé. Je dois d’abord bander ma jambe pour, ensuite, essayer de quitter la zone rapidement. Alors, je pourrais m’occuper de mon bras.
C’est alors que je me fais une attelle de fortune avec un éclat de bois de l’avion et un morceau de toile, qu’un “clic” de mauvais augure retenti.

Je louche brièvement sur l’extrémité du canon au point que j'eus l’impression de voir la pointe de l’ogive à l’autre bout.
De l’autre côté du fusil se tient une blonde visiblement furieuse et particulièrement déterminée à trouver la moindre excuse pour m’achever. Ainsi que je le craignais, il y avait pire que l’armée ennemie, il y avait la fermière ennemie à qui on a détruit le champ.

Le seul point positif dans toute cette affaire, c’est que nos deux pays utilisent la même langue. Depuis le temps qu’on se fout sur la tronche, on aurait pu adopter chacun la nôtre, mais non.
Mystère diplomatico-politique, encore une fois.
Bref !

En signe d’apaisement, je lève doucement la main gauche, laissant l’autre, inerte, bien en évidence sur ma cuisse.

Je ne suis pas en état pour danser une gigue ! Alors n’allez pas imaginer que je vous jouerai un quelconque coup tordu ! Marmonnais-je, anxieux. Il lui suffisait de presser et c'en était fini. Il était physiquement impossible qu’elle me rate à cette distance, même en fermant les yeux.
Alors que j’allais ajouter quelque chose, un jeune garçon fit irruption en suppliant “maman” de ne pas me tuer. Une goutte de sueur glacée me coula dans la nuque lorsque la tête du garçon passa devant l’arme, mais heureusement, il ne s’arrêta pas complètement devant. La blonde tenta de réprimander sa progéniture, mais, ce dernier, plein de ressources, lui balança au visage des raisons tant improbables qu’indiscutables sur le pourquoi du comment elle ne pouvait pas me tuer.

Etant dans le dos de l’enfant, j’aurais pu tenter quelque chose en cet instant. Sauf que ce n’est pas moi. La guerre est déjà bien assez moche comme cela pour ajouter le sang d’un enfant. Je croisais brièvement le regard de la blonde et, aussi silencieusement que possible, je me décalais juste de quelques centimètres sur la droite du petit.
Maintenant que j’étais assuré que la mère ne risquait pas de toucher son enfant par erreur, je pouvais reprendre les négociations.

Ecoutez, je ne peux et ne veux vous faire aucun mal… Dis-je avant de jeter un œil au champ. Pas plus que je n’en ai déjà fait. Aidez-moi simplement à me lev…

La position que j’avais prise pour que l’enfant ne soit plus devant moi m’avait mis en appui sur ma jambe abimée. La douleur me confirmait qu’elle était belle et bien cassée.

Hgnn ! Bon sang ! C’est mal barré ! Grognais-je avant de me laisser basculer dans la terre et les patates écrasées. J’avais le souffle court et la douleur me privait de toute action, allant presque jusqu’à m’empêcher de parler.
Cette douleur, diffuse et acérée, qui se répandait dans tout mon corps.

Cette douleur, vive et sourde à la fois. J’avais l’impression d’avoir le bras et la jambe écrasés tout comme j’avais l’impression d’avoir une aiguille dans la hanche et, comme si je m’étais coupé sur le flanc. Ainsi, en plus des fractures, j’avais pris une balle juste au-dessus de la fesse et une seconde m’avait cisaillé le flanc. Je glissais lentement la main sous mon manteau pour la ressortir couverte de sang.
De nouveau, je levais les yeux vers la femme.

Rentrez chez-vous… laissez le temps faire son œuvre et économisez une balle, mais que le petit… n’assiste pas à cela. Prenez le revolver que j’ai sur la poitrine, vous Ghnnrf! Vous pourrez en tirer de quoi combler une partie de ce que j’ai détruit.

Il faut se rendre à l’évidence, je suis foutu. À moins de recevoir des soins rapidement, ce que je doute que l’armée ennemie ne m’offre, je vais continuer de me vider de mon sang. Avec mes deux bras, j’aurais peut-être pu me soigner moi-même, mais là, c’est peine perdue. Habituellement, je suis très déterminé, mais là, il faut se montrer pragmatique. A part m’administrer une dose de narcotique pour faire baisser la souffrance, je ne suis capable de rien.

Désolé pour votre champ madame !

Le ciel est devenu calme, les oiseaux ont repris leur course et les nuages défilent. Pas si mal comme fin.
Arthécate
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Arthécate
Mer 9 Aoû - 8:38

Héléna Rosenberg
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Maman… S'il te plaît. C'est juste un soldat, comme papa, et papa n'était pas quelqu'un de mauvais, m'implora-t-il de nouveau, les bras en croix et le regard déterminé.

L'entendre comparer son père à cet étranger me perturba grandement. Comment pouvait-il faire l'amalgame entre les deux alors qu'il ne connaissait pas ce pilote… Et puis… Avait-il oublié qu'Ernest n'était pas revenu vivant ?

Et pendant ce temps, l'homme de Chiron tentait de m'assurer qu'il ne nous ferait aucun mal… En premier lieu parce qu'il en était totalement incapable dans son état… Cela, je pouvais le croire. Mais cela signifiait-il que, s'il le pouvait, il ne se gênerait pas pour nous faire passer de vie à trépas ?

Je ne dis rien et me contentais de l'observer tandis qu'il faisait l'inventaire de ses blessures.
Les fractures, même si douloureuses, n'avaient rien de bien inquiétant… En revanche, je pus percevoir du sang s'écouler dans son dos. Il y en avait peu, mais suffisamment pour inquiéter Eric… Plus particulièrement lorsque le soldat nous demanda de le laisser mourir dans le champ… Et puis quoi encore.

Je soupirais.

Éric, ramène moi la bâche qui se trouve sous l'appentis, on va l'installer dans le cellier.

Blessé ou pas, je ne voulais pas de cet homme-là sous mon toit. Hors de question de faire courir le moindre risque à mon fils. Lorsque l'enfant fut hors de ma vue, je m'adressais au pilote.

Je vais vous soigner, vous offrir le temps nécessaire à votre rétablissement et ensuite vous partirez loin d'ici. Je vous déconseille vivement de tenter quoique ce soit et je vous interdit de toucher ou même de parler à mon fils, c'est clair ?

L'enfant revint rapidement, les bras chargés de l'ancienne voile d'aéronef qui me servait de bâche. Je posais le fusil, loin de la vue du soldat ennemi et commençais à la déplier…

Ça va faire mal, lui dis-je en plaçant mes mains derrière son épaule pour le tourner vers moi tandis qu'Eric fit glisser la bâche dans son dos. Je répétais la même opération en me plaçant de l'autre côté.

Une fois sur la bâche, il fut particulièrement aisé de transporter le blessé jusqu'à la remise… Enfin, non… Traîner un poids mort n'avait rien de facile mais j'avais connu bien pire. Étant la seule adulte, je fus bien incapable de soulever la bâche pour coucher l'homme sur la table… Aussi lui lançais-je :

Soit vous vous redressez pour vous coucher là-dessus, soit vous restez sur le sol. Je vous laisse le choix.



Edward
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Edward
Mer 9 Aoû - 10:01

Elias
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Il y a bien une chose qu’il me faut reconnaitre dans cette situation pour le moins merdique, c’est que ce petit brin d’homme mène sa mère comme un prince. Il semble décidé à ce que je vive.
Je me tiens là, vautré dans la terre, mon sang abreuvant lentement le sol tandis que le sol s’évertue à me recouvrir. J’apprends alors que le père du petit était soldat, la tournure de la phrase me laissant clairement comprendre qu’il n’en avait pas réchappé.
Je poussais un grognement alors qu’une patate faisait une désagréable bosse sous mon dos, la blonde envoyant son enfant chercher une bâche. L’espace d’un instant, l’image de mon corps, enroulé dans ladite bâche et suffocant, me traversa l’esprit. Finalement, la femme expliquait à son fils l’endroit où ils allaient m’installer.

J’essayais tant bien que mal de me redresser pour répondre quelque chose, mais elle se tourna de nouveau vers moi pour m’expliquer clairement ce qu’elle avait en tête.
Je fus totalement abasourdi.

Mais…

L’enfant était de retour avec une toile et, étonnamment, dans ses yeux semblait luire une petite étincelle de joie.

Je ne tenterai rien, je vous le promets ! Dis-je avant de croiser le regard du garçon pour revenir à celui de la mère. Je ne lui parlerai pas et ne le toucherai pas.

A peine ceci dit, elle déposa son arme au loin avant de m’avertir d’une souffrance à venir. Je serrais les dents alors qu’elle prenait place à mes côtés.
Elle n’avait pas menti, la douleur irradiait mon corps lorsqu’elle me manipula pour me faire tourner et rouler sur la bâche. J’eus beau tout tenter pour me contenir, il me fut complètement impossible de retenir un cri lorsqu’elle pressa sur l’épaule de mon bras cassé.
Haletant, je fus alors trainé jusqu’à une remise dans laquelle trônait une table et elle m’annonçait les deux possibilités qui s’offraient à moi.

Au prix d’un effort colossal, je prenais appui de mon bras valide sur le meuble, me hissant dans un concert de grognements pour atteindre la position debout. Je dus reprendre mon souffle avant de me retourner pour m’asseoir sur la table, en nage et le souffle rapide. Alors, je m’allongeais au mieux, demeurant incapable de lever la jambe brisée. J’étais à bout de force et je crevais de chaud dans ma tenue de vol.

Composé d’un uniforme réglementaire, cette tenue venait s’enfiler par-dessus. Un épais pantalon de cuir et de fourrure, des bottes rembourrées et un manteau de cuir et de laine. Sur le manteau, un harnais avec quelques poches contenant un kit de premier secours, quelques provisions, une gourde d’eau et mes papiers militaires. Sur la poitrine, dans son holster, un révolver avec une vingtaine de cartouches rangées dans une petite pochette située à la ceinture.

Mon arme… Prenez-là ! Demandais-je difficilement. Et le couteau…Botte de droite…

Il fallait me sortir de cette combinaison et que je boive, sans quoi, j’allais sous peu tourner de l’œil.

Arthécate
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Mer 9 Aoû - 10:53

Héléna Rosenberg
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Pouvais-je réellement accorder la moindre importance aux promesses d'un soldat blessé tout droit venu de Chiron… Probablement pas. Néanmoins Éric semblait ressentir le besoin d'aider cet inconnu. Sans doute parce qu'il lui était impossible de ne pas comparer sa situation à celle de son père. Ernest serait-il toujours là si quelqu'un lui avait tendu la main en territoire ennemi ? Peut-être… Pour ma part, je me refusais d'y penser davantage.

Une fois le soldat sur la table, je demandais à mon fils de quitter la cabane. J'attachais le bras valide de l'inconnu à la table afin de m'assurer un minimum de sécurité. Je restais silencieuse tout du long avant de lui tourner le dos afin de préparer le laudanum qui me permettrait de le soigner sans avoir à l'entendre hurler. Ceci fait, je me rapprochais afin de lui faire boire la mixture laiteuse.

Vous allez devoir me faire confiance sur ce coup là. Buvez ceci, cela va vous faire dormir le temps de vous soigner.

Ma voix était sèche, peut-être même un peu trop pour inspirer une quelconque confiance à un homme aussi diminué.

Rassurez-vous, je sais ce que je fais. Je vous promets que vous vous réveillerez dans quelques heures.


Edward
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Mer 9 Aoû - 11:40

Elias
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Le désir de ce jeune garçon de ne pas me voir mourir était aussi surprenant que bienvenu. Je ne sais rien d’eux, si ce n’est qu’ils cultivent les patates et que le mari était soldat, mais il me faudra trouver un moyen de remercier, a minima, le garçon pour son aide.
Je clignais des yeux en direction d’Eric pour le remercier lorsque sa mère lui imposa de quitter la pièce avant de laisser la blonde m’attacher à la table sans broncher. J’imagine aisément que j’aurais fait la même chose à sa place.

Elle s’écartait alors de moi pour préparer quelque chose avant de se tourner de nouveau vers moi, un gobelet à la main.
J’esquissais un sourire de circonstance, à savoir maladif.

Vous n’avez pas tiré, alors jusqu’à preuve du contraire, je peux vous faire confiance.

J’avalais la mixture avant de reposer la tête sur le plateau de la table.

Je me laissais aller à l’épuisement et à l’efficacité de la potion, un dernier éclair de lucidité me frappant. Je redressais la tête pour parler à la fermière.

Cela m’étonnerait que votre armée ne se ramène pas sur les lieux du crash. Vous risquez d’avoir des ennuis si l’on apprend que vous m’avez aidé. Faites disparaitre ma combinaison et mon uniforme, vous pourrez toujours dire que je suis un voisin et que le pilote s’est enfui…

Et si cela pouvait m’éviter de finir capturé par les troupes ennemies, ce n’était pas plus mal.

Blong ! Fit ensuite ma tête sur la table, lorsque la torpeur prit le dessus.

Arthécate
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Mer 9 Aoû - 15:45

Héléna Rosenberg
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L'homme ne tarda pas à s'endormir après avoir bu la mixture… Non pas sans soulever un problème des plus épineux. À dire vrai, je n'avais pas du tout songé à ce que les soldats de l'empire me feraient subir si cet homme était retrouvé chez moi… Je serai, sans nul doute, accusée de haute trahison et terminerai ma misérable existence sur l'échafaud…

Éric ! Appelais-je.

L'enfant ouvrit la porte dans la foulée, évidemment. Le connaissant, je savais très bien qu'il ne s'était guère éloigné.

Oui maman ?
S'il te plaît, va dans l'arrière cours, là où l'on brûle les mauvaises herbes, allume donc un feu et reviens par ici.
D'accord !
Et tâche de ne pas te brûler surtout.
Promis!

Dès que la porte fut refermée, je pus me remettre au travail. Je commençais par débarrasser le soldat de son uniforme. Je découpais le tout à l'aide de ciseaux et entassais le tas de chiffons souillés dans un coin. Eric récupéra tout cela pour le mettre à brûler tandis que je m'occupais de nettoyer les plaies et de retirer la fameuse balle. Heureusement pour l'inconnu, celle-ci n'avait touché aucun organe vital. Il suffirait de prendre soin de la plaie pendant quelques semaines. Je pus ensuite réduire les fractures avant de les immobiliser dans des attelles de fortune… Tout ceci me pris plusieurs heures… Des heures où je veillais à ne pas songer aux origines de la personne qui se trouvait inerte devant moi.

Il était si vulnérable… Rien n'aurait été plus simple que de l'achever, là, sur ma table de travail. Personne ne m'aurait jugé pour cela, bien au contraire. Mais non. Malgré toute la haine que je pouvais porter à ce peuple, je n'étais pourtant pas une meurtrière… Et puis, Éric avait raison. Ce type là devait avoir une famille qui attendait son retour… Je ne tenais pas à devenir la source de leur malheur.

Néanmoins, il restait un problème à régler… Un problème de taille. Après tout, même si je vivais dans une campagne isolée, je doutais fort que le crash de l'appareil n'ait éveillé la curiosité de personne… Comment régler cela ? Je quittais le cellier et demandais à Eric de sortir quelques vêtements ayant appartenu à son père. Je n'avais toujours pas le courage de fouiller dans son armoire… Le petit obtempéra sans souci tandis que je retrouvais mon champ de patate dévasté…Seulement, je n'étais pas seule à observer la carcasse de l'avion. Mon coeur se mit à battre à tout rompre lorsque je vis M.Jenksen, le vieil homme qui tenait la quincaillerie du village.

Bonjour, Monsieur Jenksen. Vous avez vu ça ? Je crains de ne pouvoir compter sur mes pommes de terre cet hiver.
– Ça alors, madame Rosenberg. Est-ce que tout va bien par ici ? Et le pilote ?
Tout va bien, oui. Je n'ai heureusement croisé personne… L'homme a dû filer à travers champs et trouver abri dans les bois.
– Avez-vous prévenu la garde ?
Et bien non. Vu le vacarme, je pensais qu'ils auraient été alertés. Mais peut-être sont-ils déjà à la poursuite du fuyard.
– Oh, je pense qu'ils auraient commencé par fouiller votre maison…
Vraiment ? Il faudrait être fou pour tenter de se cacher dans une maison appartenant au camp adverse. On ne sait pas sur qui on peut tomber. Non ?
– Ma bonne dame, tout le monde sait que les hommes sont à la guerre. Il ne reste ici, finalement, que les femmes et les vieillards comme moi. Vous devriez faire attention…

Je discutais encore un moment avec le voisin avant de regagner la maison. J'étais inquiète de voir débarquer la milice à tout moment, sachant que ce cher Monsieur Jenksen allait forcément les prévenir… Il me fallait donc déplacé mon blessé mais où …

La cave ! Il y en avait précisément une sous le cellier. Elle ne servait plus depuis des années et l'entrée se trouvait juste sous ma table… Table où reposait un soldat encore endormi… Tant pis, il me fallait le réveiller.

Allez, réveillez-vous. Il va falloir bouger et vite.

Le pauvre homme ne devait plus rien comprendre. Avec l'aide d'Eric, je pu lui permettre de s'asseoir sur une chaise le temps de tout déplacer. Ensuite, je l'aidais à descendre les quelques marches qui menaient à une pièce sombre et trop étriquée. Je lui donnais les vêtements de rechange et remontais aussitôt pour nettoyer le reste des preuves… Plus particulièrement la poussière remuée lorsque la table avait été déplacée. Ensuite, je me rendis dans l'arrière cours et pris grand soin d'enterrer les cendres… Enfin, je pus me débarbouiller et disparaître en cuisine afin de préparer le repas du soir…. ce fut à ce moment précis que la garde se décida à me rendre visite.

– Héléna Rosenberg ?
Elle-même, rétorquais-je en m'essuyant les mains sur un torchon. Vous venez pour l'avion ? Il est dans le champ en contrebas. Je vais vous y conduire… Éric, continuer de remuer, il ne faut pas que ça accroche, dis-je à mon fils en veillant à être aussi naturelle que possible étant donné les circonstances.

Au nombre de six, les soldats armés se mirent à observer la scène de crime. Rapidement, ils constatèrent l'absence du pilote et m'interrogèrent sur le sujet.

Je n'ai rien vu personnellement. Nous sommes restés cachés dans la maison un long moment après le crash. Mon fils Éric a eu très peur de la bataille et nous avons attendu que le calme revienne avant de sortir. Le pilote a largement eu le temps de prendre la poudre d'escampette.
– Peut-être avait-il un parachute. L'armée de Chiron doit bien avoir accès à ce genre de technologie.

Je les laissais discuter entre eux un instant, sans jamais réellement prendre part à la conversation… Jusqu'à ce que :
– Nous allons fouiller les environs, en commençant par votre maison.
Je vous en prie, allez-y, rétorquais-je en souriant … Intérieurement, je paniquais et, pourtant, il me fallait rester calme et assurée…

Je retrouvais Eric dans la cuisine et fis comme si de rien n'était. L'inspection prit énormément de temps… Assez pour laisser l'angoisse monter petit à petit. Il me fallait rassurer l'enfant tout en faisant mine que tout allait bien… Rien ne s'était passé ici après tout… Rien du tout.

Lorsque les gardes en eurent terminé, il faisait déjà nuit noire. Je me trouvais dehors, affairée à ma vaisselle. Je venais tout juste de coucher Eric, maintenant qu'ils avaient fini de fouiller le bâtiment principal.

– Nous n'avons rien trouvé, mais soyez prudente surtout.
J'ai quelques armes ici, elles appartenaient à mon époux. Il m'a appris comment les utiliser.
– Très bien. N'hésitez pas à nous contacter si jamais vous remarquez quoi que ce soit de suspect.
Je n'y manquerai pas.

Et à peine eurent-ils quitté ma propriété que je m'écroulais sur les genoux. C'est à cet instant que je réalisais vraiment à quel point j'avais eu peur… Les soldats avaient raison, je devais me montrer très prudente… Je ne pouvais pas me permettre de disparaître et de laisser Éric seul… J'attendis encore un peu et retournais au cellier, les bras chargés de nourriture et d'eau. Je libérais l'ennemi et le laissais remonter à son rythme.

Voici votre repas et un peu d'eau… Comment vous sentez-vous ?

Edward
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Edward
Mer 9 Aoû - 16:33

Elias
J'ai 36 ans et je vis à Bourg-Jet, Royaume de Chiron. Dans la vie, je suis Officier Pilote de Thermoplaneur dans l’Armée Volante et je m'en sors plutôt bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal, mais le devoir avant tout.

Patriote et professionnel, j’aime avant tout que les choses soient bien faites, avec honneur et respect. La guerre, c’est déjà assez sale comme ça ! Je suis, malgré tout, profondément humaniste mas également déterminé.

J'eus l’impression d’être brutalement tiré d’une très longue sieste, trop longue. Ce genre de sieste où vous vous sentez moins bien après qu’avant.
Il me fallut quelques secondes pour remettre en route ma boite à penser, voyant revenir les souvenirs. Le crash, la femme, son fils, mon état, sans oublier les patates ! Finalement, c’est la géographie du lieu qui achevait de me réveiller.
J’étais en territoire ennemi et le ton pressant de la jeune femme laissait craindre une désagréable visite sous peu.

Je… Oui !

Alors je mobilisais toutes mes faibles forces pour qu’elle n’ait pas à supporter mon poids tandis qu’à eux-deux, ils me plaçaient sur une chaise. Le regard vaseux dû aux drogues, je distinguais mal le chambardement de la pièce. Finalement, on me fit descendre dans un minuscule réduit encombré de différents objets inutiles. La blonde me donnait alors des vêtements avant de disparaitre. Au-dessus, le raffut typique du mobilier que l’on déplace faisait vibrer ma cachette et, rapidement, la porte se fermait et plus un son ne me parvenait plus.
Simplement vêtu de mon sous-vêtement, le temps n’avait plus de consistance pour moi. Dans une pénombre presque complète, une jambe paralysée par une attelle et un bras immobilisé, j'eus du mal à déplier une chemise. J’en avais à moitié enfilé une manche lorsque des coups frappés à une porte me ramenèrent dans le concret.

Immédiatement, je me tassais dans le coin le plus sombre, me débarrassant de l’habit pour m’armer d’une barre de fer.
Quelques brides de conversation arrivèrent jusqu'à moi et il était évident que l’ennemi, l’armée cette fois, était bien là. Comme il était hors de question que cette femme et son fils ne souffrent de leur bonté, je ne bougeais plus une oreille, portant toute mon énergie à maitriser ma respiration.

C’est le bruit familier d’une table que l’on traine sur le sol qui me tira de mon sommeil. Visiblement, les drogues avaient encore de la réserve et, je m’étais tellement épuisé à me calmer, que la torpeur m’avait une fois de plus achevé.
Cependant, une incertitude demeurait !
Qui poussait la table ? La blonde ? Son fils ? Ou bien un soldat de l’Empire ?

Je tenais la barre de fer dressée, lorsque la trappe s’ouvrit pour finalement la laisser retomber en entendant la voix de la fermière.
Je coinçais les vêtements dans l’écharpe qui me tenait le bras avant de me trainer jusqu’à la sortie. J’admirais, par ailleurs, la patience de la femme qui attendait simplement que je réussisse à sortir de là. Je terminais finalement mon ascension pour me retrouver assis sur le plancher, de nouveau en nage.
Malgré l’épuisement, je m’efforçais de lancer un sourire plein de gratitude à cette ennemie.

Relativement vivant, ce qui est plutôt encourageant pour quelqu’un qui aurait dû déjà être mort !

Je hochais la tête, lui lançant un regard aussi reconnaissant que possible.

Merci Madame ! Merci pour votre humanisme, surtout envers moi… Et merci à votre fils.

De nouveau, j’essayais d’enfiler la chemise pour paraitre plus présentable, mais cela semblait peine perdue. J’étais condamné à me tortiller pour un faible résultat.

Vous n’avez pas eu d’ennuis avec vos soldats ?




Arthécate
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Arthécate
Mer 9 Aoû - 17:08

Héléna Rosenberg
J'ai 30 ans et je vis à Ashaam, petit village au sud de Gravenhaven, capitale du Grand empire sudique. Dans la vie, je suis herboriste et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à la guerre qui s'éternise, je suis veuve et je le vis plutôt mal. Je vis dans une petite maison de campagne avec mon fils Éric et notre chien Pallfall, que nous surnommons Pall.

Informations supplémentaires ici.


Il allait bien. Tant mieux pour lui… Je ne pus toutefois retenir un soupir de lassitude en le voyant mener un bien misérable combat avec une pauvre chemise. Sans rien dire, je l'aidais à l'enfiler, quitte à déchirer la manche qui, dans tous les cas, ne pourrait passer avec l'attelle qui maintenait son bras en place.

Il nous remercia, mon fils et moi pour l'aide que nous lui avions portée. Une aide qui risquait fort de nous coûter très cher si jamais l'armée de l'empire le trouvait ici. Je sentais poindre l'angoisse qui ne me quitterait probablement plus tant que cet inconnu, cet ennemi, resterait chez moi.

N'en parlons plus. Dès que vos forces vous le permettront, vous quitterez cette maison, soufflais-je avant de déchirer une jambe de pantalon. Ils ne vous ont pas trouvé aujourd'hui, mais ils continueront de vous chercher… J'ose espérer que leurs recherches se porteront bien loin d'ici. En attendant, vous allez devoir vous faire discret.

Je détestais savoir que, finalement, l'avenir de mon fils et le mien se trouvaient entre les mains d'un ennemi… Je regrettais amèrement le choix que j'avais fait. Sans doute aurait-il été plus simple de prévenir la garde et de les laisser gérer la situation… Sans doute, oui… Mais il serait probablement mort et Éric m'en aurait voulu.

Vous devriez manger… Ce n'est que de la soupe mais, avec le laudanum, mieux vaut ne pas manger avec exagération. Ne forcez pas surtout.

Je déplaçais la chaise jusqu'à l'armoire qui se trouvait dans le coin de la pièce et en tirait deux couvertures. Je les posais ensuite sur la table et… De nouveau, je soupirais.

Vous dormirez ici. Ce n'est pas vraiment un endroit confortable, mais c'est mieux que rien. Reposez-vous. Je reviendrai vous voir demain.

Épuisée et surtout agacée par cette situation que je ne pouvais contrôler, je quittais la pièce et la fermait à clé. Cette nuit-là, il me fut bien difficile de trouver le sommeil… Et lorsque je sombrais enfin, ce ne fut que pour me plonger dans divers cauchemars…

Le lendemain, je m'éveillais au chant du coq. Je préparais un rapide petit déjeuner avant de m'occuper des quelques animaux de la ferme. Ceci fait, j'apportais un nouveau plateau garni à notre "invité".

Bonjour, lui dis-je en refermant la porte. Voici votre repas… Je vais vous préparer quelques remèdes contre la douleur.

Je posais le plateau sur la table et m'affairais à côté, en silence. Peut-être aurais-je dû faire l'effort de la conversation, mais je ne trouvais rien à lui dire… Pourtant, je ne connaissais rien de lui, pas même son nom. Les sujets de discussion ne manquaient pas, malgré tout, rien ne me vint à cet instant. Je lui tournais tout simplement le dos et ne me retournais que lorsque j'eu terminé ma tâche.

Je changerai votre pansement dans l'après-midi.
Et c'était tout.


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