J'ai 27 ans et je vis à New-York, USA. Dans la vie, je suis kinésithérapeute dans la rééducation et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et c'est mieux ainsi Depuis la mort de son meilleur ami, Will, Nathan est en dépression. S'il arrive bien à le cacher à sa famille, il n'arrive cependant pas toujours à le ressentir. Il a été pendant deux ans le kiné de Will avant que celui-ci ne décide de mettre fin à ses jours en Suisse. Depuis, il n'arrive plus à voir les handicaps comme des obstacles à surmonter, mais comme une inévitable chute vers la mort.
Il a une petite soeur, Mary, qui a quatorze ans, et qui est né avec une malformation du dos. Depuis la mort de Will, il a peur qu'elle ne fasse pareil, surtout qu'il sait qu'elle n'est pas heureuse. Ils vivent avec leur grand-père.
Nathan fait des combats sauvages quand sa colère dépasse sa tristesse et qu'il n'arrive plus à rien contrôler ...mais d'habitude personne ne le remarque.
- Tes œuvres sont belles, même pour un néophyte, alors je dirais que tu ne seras jamais payé assez.
Parce qu’il pouvait le dire. Les œuvres de Billie dégagent quelque chose. Pas parce qu’il l’aime. Mais parce que c’était un fait. Il y avait quelque chose qui semble différent. Quand on regarde ses œuvres, on se pose des questions sur soi-même, et il y a des émotions que l’on ressent. Pas forcément précisément mais … Quand il regarde ses œuvres, il a envie qu’on le voit de la même manière, avec cette beauté naturelle et étrangement calme qui s’écrit dans ses coups de pinceaux. Il écoute attentivement ce qu’elle dit et il se pose plein de questions. Il se remémore leur discussion pour être sûr de ne pas avoir manqué un élément, ou un moment où elle lui en parler.
- Que vas-tu peindre la prochaine fois ? demanda-t-il n’y tenant plus.
Parce qu’il a totalement oublié, lui, qu’il lui proposé d’être son modèle de nu. Ou modèle tout court d’ailleurs. Cela ne le dérange pas de l’être, toujours… mais il avait un peu de mal à croire qu’on le voulait pour un modèle de quoi que ce soit… Il n’y pensait même pas une seconde. Parler de Mary lui avait mis un petit coup au moral.
- Mary n’a jamais compris pourquoi je suis parti de la maison du jour au lendemain. Notre maison était plus un lieu de partage de vie, elle nous appartient, à mon grand-père et à moi. C’est … Une maison familiale, dirons-nous. Donc je n’avais aucune raison de déménager. Et elle ne comprend encore moins pourquoi je ne vais plus la voir.
Il avait besoin de l’expliquer, de se justifier, de montrer que ce n’était pas la faute de Mary, mais la sienne. Mary serait prête à lui pardonner, à le pourrir, oui, mais en lui faisant un câlin… mais était-il prête, lui ? Il réfléchit.
- J’en parlerais à mon grand-père. Mais je pense que si j’en parle à Mary, alors nous n’aurons plus notre temps. Elle serait prête à aller voir toutes les peintres de la ville pour lui demander si elle est la copine de son frère. Donc quand je le dirais à Mary, c’est qu’on pourra prévoir la rencontre. Pas avant.
Mary avait toujours été comme ça … et d’ailleurs, elle pouvait être très violente quand elle n’apprécie pas la copine de son frère … Pour ses autres copines, il se fichait que Mary les déteste et leur fasse des misères. Pas qu’il aimait les voir souffrir, juste qu’elles étaient assez grandes pour se défendre. Pour Billie, l’idée que Mary ne l’aime pas, et inversement qui arrive logiquement quand on se reçoit un chewing gum dans les cheveux, ça le dérange. Alors il allait lui falloir une discussion plus profonde avec elle. Billie, ce n’était pas n’importe qui. Et d’ailleurs … il se demande s’il devait lui parler de William. Après tout, elle avait le droit de savoir pourquoi il était comme ça …
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Lun 25 Sep - 7:44
Billie Hartings
J'ai 25 ans et je vis à New York, Etats Unis. Dans la vie, je suis artiste peintre et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mon inintérêt complet pour la chose et mon "handicap", je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
- Tu sais déjà qui je vais peindre, qui je vais garder pour moi.
Je lui avais déjà dit que je comptais le peindre lui. Avec ce qu'il se passait entre nous, il devait se douter que je voudrais le garder rien que pour moi. Je n'avais aucune envie de le voir exposé chez quelqu'un d'autre. Il faisait partie de ma vie désormais. J'espérais pouvoir construire une belle histoire à ses côtés. Alors je ne le laisserais pas partir et je ne séparerais pas de son tableau.
- Tu lui en parleras quand tu seras prêt. Il n'y a rien d'urgent. Je veux bien te garder rien que pour moi pendant quelques temps.
Je lui souris me redressant un peu pour aller l'embrasser doucement. Je savais que c'était difficile pour lui. Il avait coupé les ponts avec sa famille suite au traumatisme qu'il avait eu. Je ne savais toujours pas ce qu'il lui était arrivé mais je savais qu'il en souffrait. Et qu'il souffrait de ne plus pouvoir voir sa soeur. Il s'interdisait ce bonheur et je ne savais pas pourquoi. Il semblait aller mieux pourtant. Il ne s'était pas battu depuis plusieurs et il semblait plus... plus apaisé ce matin. J'espérais que cela puisse continuer ainsi, qu'il aille assez bien à un moment pour reprendre contact avec elle. Elle en avait besoin et lui aussi même s'il ne voulait pas l'admettre encore.
On continua notre balade, parlant par la suite de sujets plus légers. Je ne voulais pas remuer des sujets trop douloureux en parlant de sa soeur à nouveau. Le moment où je pourrais la rencontrer finirait bien par arriver. Et je serais déjà assez stressée à ce moment là. Je savais à quel point elle comptait pour lui. J'espérais lui plaire, qu'on puisse s'entendre elle et moi.
Je m'arrêtais une fois arrivée au bord du lac, souriant en découvrant la vue.
- C'est magnifique... ça valait le coup de faire cette balade, même si on a du se rhabiller pour ça.
Je lui souris, le taquinant un peu. J'allais me coller dans ses bras, l'embrassant tendrement.
- Tu veux bien qu'on fasse une photo? Cette vue est trop belle pour ne pas l'immortaliser.
Je voulais une photo avec lui. Notre première vraie photo de couple à lui et moi.
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Clionestra
Mar 26 Sep - 16:24
Nathan Moyes
J'ai 27 ans et je vis à New-York, USA. Dans la vie, je suis kinésithérapeute dans la rééducation et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et c'est mieux ainsi Depuis la mort de son meilleur ami, Will, Nathan est en dépression. S'il arrive bien à le cacher à sa famille, il n'arrive cependant pas toujours à le ressentir. Il a été pendant deux ans le kiné de Will avant que celui-ci ne décide de mettre fin à ses jours en Suisse. Depuis, il n'arrive plus à voir les handicaps comme des obstacles à surmonter, mais comme une inévitable chute vers la mort.
Il a une petite soeur, Mary, qui a quatorze ans, et qui est né avec une malformation du dos. Depuis la mort de Will, il a peur qu'elle ne fasse pareil, surtout qu'il sait qu'elle n'est pas heureuse. Ils vivent avec leur grand-père.
Nathan fait des combats sauvages quand sa colère dépasse sa tristesse et qu'il n'arrive plus à rien contrôler ...mais d'habitude personne ne le remarque.
Il réfléchit, faisant fonctionner ses circuits très lentement pour ne pas manquer une information… Il dirait bien « moi », mais cela ne faisait pas prétentieux ? Il était peut-être trop prétentieux ? S’il le disait et que ce n’était pas le cas ? Il se sentait un peu coupable de ne pas réussir à se sentir digne, assez pour elle. Doucement, il se montre d’un doigt et fait un petit « moi ? » très murmuré. Avant de tout oublier pour répondre à son baiser. Il ne se sentait pas prêt à faire face à Mary … mais il doute de se sentir prêt un jour pour ça. Il l’avait abandonné, clairement, pour ne donner que des messages froids et distants. Pas si distants ou froids que ça, mais il ne l’appelait plus, ou n’allait plus la voir … Donc, il comprendrait que sa sœur lui en veuille … et il n’était pas prêt. Jamais. Mais il allait le faire parce qu’il le devait. Et ça le motiver.
Ils marchèrent jusqu’au lac alors qu’il se dit qu’ils auraient dû prendre un maillot pour s’y baigner. Le lieu était iddylique, il n’y avait pas de contre indication nulle part … et en plus ça faisait du bien de pouvoir barboter dans l’eau sans rien faire. Il fit un sourire à sa demande de photo. Cela ne le dérange pas d’être pris en photo, par elle, pour elle. Le reste du temps, ça ne lui serait même pas venu à l’esprit. Il était le genre de personne à aller à un concert et ne même pas garder de souvenirs. Tout dans la tête. Il s’approche d’elle, la prends dans ses bras et attends qu’elle trouve l’angle pour la photo.
- Attends fais-en une autre, dit-il doucement alors qu’il attendu qu’elle se met à appuyer pour venir l’embrasser sur la joue.
Il aimait bien son visage quand elle ne se doutait pas –trop- de ce qu’il allait faire ensuite. Cela lui plait de pouvoir la surprendre. Bon, il pense qu’il était à son apogée pour ce concours de Bodypainting mais … Il pourrait trouver d’autres idées pour la surprendre, il pense. Comme la jeter dans le lac tout habillé pour le plaisir de la réchauffer ensuite, il eu un rire, qu’il cacha dans son cou.
- Je viens d’avoir une idée pas très catholique, souffla-t-il dans son cou avant de rire à nouveau.
Parce que pour la réchauffer, il connaissait une méthode fort agréable et sans avoir besoin de quoi que ce soit comme préparation. Il sourit avant de la faire tourner sur elle-même et la mettre face à lui. Il réfléchit à beaucoup de chose le petit Nathan.
- Plus tard, j’aimerais te présenter quelqu’un. Avant mon grand-père et ma sœur. J’aimerais t’en parler, tu pourras m’envoyer tes disponibilités ?
Bien sûr, il disait cela avec un sourire de canaille alors qu’il vient frotter son nez au sien dans une caresse toute douce. Ses disponibilités pour savoir quand il pouvait être avec elle. Et il comptait bien prendre tous les moments qu’elle pouvait avoir de disponible pour lui… et même si elle était occupé, il pourrait rester avec elle. Parce que ça lui fait du bien…. Mais la question n’était pas pour ça. Il voulait lui présenter William. Il avait besoin de lui parler de lui…. Parce qu’elle en avait le droit.
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Dim 1 Oct - 11:05
Billie Hartings
J'ai 25 ans et je vis à New York, Etats Unis. Dans la vie, je suis artiste peintre et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mon inintérêt complet pour la chose et mon "handicap", je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Je souris alors qu'il venait se laisser faire, qu'il me prenait dans ses bras pour faire cette séance photo. Je ris de plus belle alors qu'il venait me surprendre d'un baiser tandis que je prenais la seconde photo qu'il m'avait demandé. Je me sentais bien là dans ses bras, au bord de ce lac. J'oubliais tout ce qui n'était pas nous deux. Je profitais uniquement de l'instant, de cette nouvelle complicité qu'il y avait entre nous. Je ne pensais plus à ma peur, à cette maladie qui me rongeait de l'intérieur. Il était ma petite bulle de bien être. C'était égoïste, mais je ne voulais pas lui en parler. Je ne voulais pas que cette saloperie vienne tout noircir entre nous. Je ne voulais pas le faire souffrir. Et je n'avais aucune envie de voir son regard sur moi changer. Je voulais rester la Billie pleine de vie qu'il voyait. Je ne voulais pas devenir la Billie malade qu'il fallait aider et soutenir. Je voulais rester comme ça avec lui, être là dans ses bras à profiter de la vie.
Je me laissais faire alors qu'il me retournait pour venir me prendre dans ses bras face à lui. Je passais mes bras autour de son cou, me blottissant contre lui, souriant sans pouvoir m'arrêter.
- Je crois que j'ai la même...
Après tout, nous étions seuls au monde lui et moi, au bord de ce lac. Je doutais que quelqu'un vienne nous surprendre. Nous n'avions croisés aucun randonneur en venant. Nous pourrions très bien nous laisser aller là, faire l'amour à nouveau. Je n'arrivais pas à m'en lasser. Mais je savais aussi que les jours suivants je ne pourrais pas le voir. Je ne serais pas en état. Je ne voulais pas qu'il me voit comme ça. Alors je profitais maintenant.
- Je vais être prise en début de semaine mais après je serais libre, tout à toi.
Je me penchais doucement pour venir l'embrasser tendrement. Une fois ce cycle de chimio passé j'aurais un peu de répit. Je pourrais être un peu plus moi même. J'en profiterais pour terminer mes tableaux et finaliser l'exposition. Je passerais le plus de temps possible avec lui. Je vivrais davantage... jusqu'à la prochaine fois.
Je me décollais finalement de lui pour aller étendre notre couverture sur l'herbe. J'installais tout le pique nique, avec son aide, avant de m'installer finalement dessus pour manger.
- C'est juste un pique nique, mais ça a l'air aussi bon que le diner d'hier soir.
Je lui souris, me servant avant d'attaquer mon assiette. Je mangeais tranquillement, admirant la vue.
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Jeu 5 Oct - 22:31
Nathan Moyes
J'ai 27 ans et je vis à New-York, USA. Dans la vie, je suis kinésithérapeute dans la rééducation et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et c'est mieux ainsi Depuis la mort de son meilleur ami, Will, Nathan est en dépression. S'il arrive bien à le cacher à sa famille, il n'arrive cependant pas toujours à le ressentir. Il a été pendant deux ans le kiné de Will avant que celui-ci ne décide de mettre fin à ses jours en Suisse. Depuis, il n'arrive plus à voir les handicaps comme des obstacles à surmonter, mais comme une inévitable chute vers la mort.
Il a une petite soeur, Mary, qui a quatorze ans, et qui est né avec une malformation du dos. Depuis la mort de Will, il a peur qu'elle ne fasse pareil, surtout qu'il sait qu'elle n'est pas heureuse. Ils vivent avec leur grand-père.
Nathan fait des combats sauvages quand sa colère dépasse sa tristesse et qu'il n'arrive plus à rien contrôler ...mais d'habitude personne ne le remarque.
- Pas en début de semaine alors, je note, dit-il en répondant à son baiser, ça me laissera le temps de me préparer encore un peu.
Parce que s’il voulait l’amener sur la tombe de William pour lui dire, enfin, au revoir, il fallait aussi qu’il réussisse à en prendre le courage. C’était peut-être le plus difficile. Se dire qu’il allait devoir faire ce geste, cette mise en avant, ce jeter en avant. Il allait devoir se retrouver au milieu de tombe. Au milieu de toutes ses tombes de gens qui voulaient vivre, certainement, et celle de William. Il le déteste. Et en même temps, il n’arrive pas à le détester totalement. La colère était toujours là, sourde et puissante, mais il n’y avait plus d’orage à l’horizon. Juste un ciel parsemé de nuage qui pouvait éclater n’importe quand. Il la lâche, un peu triste que son idée de sport en plein air avait déjà été oublié, mais il n’était pas un pervers qui ne pensait qu’à ça. Bien qu’avec la jeune femme, ça ne l’étonnerait pas qu’il pense qu’à cela pendant un certain temps. Tout le temps. Bref. Il sort le pique nique et sourit.
- Je me demande combien coûte, réellement, une nuit ici, avec tous les services. Je suis en train de me dire que je vais peut-être t’inscrire à tous les concours de bodypainting du pays si on récolte autant.
Bon, après, il se doute qu’entre le nombre de participant et le prix pour participer, ils avaient dû gagné plus que ce qu’ils n’avaient perdus en préparant tout ça … Et en mettant en lumière des artistes nouveaux et inconnus, comme Billie, dans le milieu du body painting en tout cas ! Il la regarde manger avant de sourire. Il la regarde manger et il se dit qu’il avait envie de la manger. Ouais. Gros pervers en manque. Il se retourne vers l’horizon avant de retourner encore les yeux vers Billie.
- Rien à faire, finit-il par dire en retournant la regarder, aussi belle que puisse être la vue, je préfère largement te regarder toi.
Et il finit par se déplacer à peine pour se mettre à quelques centimètres d’elle et la regarder de très prés. Bien sûr, il la taquine, ça pouvait se voir sur son sourire de coquin qu’il avait sur le visage. Ouais. Aussi, en couple, il était le genre à taquiner, à faire des guillis, à faire voler dans les airs et à embrasser sans prévenir. Il espère ce que caractère, connu que par les personnes avec qui il sort, lui plairait autant que le professionnel kinésithérapeute…
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Sam 7 Oct - 18:23
Billie Hartings
J'ai 25 ans et je vis à New York, Etats Unis. Dans la vie, je suis artiste peintre et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mon inintérêt complet pour la chose et mon "handicap", je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
- Je serais tout à toi après.
J'allais avoir une pause pour souffler un peu. J'allais pouvoir profiter de lui pendant cette période, me concentrer aussi sur mon travail. Cette pause dans mon traitement me ferait le plus grand bien. Je savais qu'après il faudrait que j'y retourne, que je reprenne ma chimio. C'était un mal nécessaire si je voulais pouvoir vaincre ce plus grand mal qui me rongeait lentement de l'intérieur. Mais j'étais quand même plus soulagé de ne pas l'avoir pendant quelques temps, qu'il n'ait pas à me voir dans cet état.
- Je n'en sais rien. Ca ne doit pas être donné. Mais je dois travailler quand même tu sais. Je ne peux pas passer mon temps à faire tous les concours de bodypainting du pays.
Je lui souris doucement en disant ça. Ca avait été une bonne expérience une fois, mais je ne comptais pas spécialement faire ça à temps plein. Je devais préparer mon exposition. Mais ce concours m'avait donné une idée, qui avait emballé la galériste. Le soir du vernissage, les serveurs et serveuses seront tous recouverts d'un bodypainting que j'aurais réalisé. Ca me demandera beaucoup de temps mais je pourrais de véritables oeuvres vivantes et éphémères, déambulant au milieu des invités. Je ferais quelque chose d'abstrait, aux couleurs aussi vives que mes tableaux. J'espérais que l'idée plaise, qu'elle apporte quelque chose en plus à mon expo. Et si c'était une réussite, je le lui devrais entièrement.
Je ris doucement en le voyant se rapprocher de moi et me parler.
- Espèce de flatteur...
Je secouais la tête en souriant, flattée malgré tout par son compliment. Je n'avais pas l'habitude de tout ça. J'avais reçu des compliments dans ma vie, principalement de personnes voulant me mettre dans leur lit. En général je les oubliais après. Là j'étais dans un monde complètement inconnu pour moi. Ce que ça faisait d'être en couple, avec une personne attentionnée comme il l'était qui plus est.
Je l'embrassais tendrement avant d'aller reprendre mon repas.
- Ca te plairait qu'on remette ça? Pas forcément revenir ici mais repartir en week end tous les deux, ou même un peu plus longtemps. Voyager toi et moi.
Ca faisait partie des choses que j'avais envie de faire. Je voulais profiter avec lui, ne pas rester enfermé à New York tout mon temps. Je n'avais aucune envie de rester à me morfondre en attendant la mort. Et dans tous les cas je ne comptais pas mourir. Je voulais vivre et profiter de ma vie avec lui.
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Lun 9 Oct - 23:13
Nathan Moyes
J'ai 27 ans et je vis à New-York, USA. Dans la vie, je suis kinésithérapeute dans la rééducation et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et c'est mieux ainsi Depuis la mort de son meilleur ami, Will, Nathan est en dépression. S'il arrive bien à le cacher à sa famille, il n'arrive cependant pas toujours à le ressentir. Il a été pendant deux ans le kiné de Will avant que celui-ci ne décide de mettre fin à ses jours en Suisse. Depuis, il n'arrive plus à voir les handicaps comme des obstacles à surmonter, mais comme une inévitable chute vers la mort.
Il a une petite soeur, Mary, qui a quatorze ans, et qui est né avec une malformation du dos. Depuis la mort de Will, il a peur qu'elle ne fasse pareil, surtout qu'il sait qu'elle n'est pas heureuse. Ils vivent avec leur grand-père.
Nathan fait des combats sauvages quand sa colère dépasse sa tristesse et qu'il n'arrive plus à rien contrôler ...mais d'habitude personne ne le remarque.
Tout à lui, l’idée lui plait bien. Il aimait l’idée de pouvoir la voir plus souvent. Déjà, il allait devoir reconsidéré les quelques idées décousues qu’il avait eu pour leur rencart d’ami…. Il était sûr que ça pourrait se faire, mais amener sa petite amie à la bibliothèque pour voir l’architecture (et aussi simplement voir le jolie lieu) ce n’était pas la même chose que d’y amener une amie. Donc. Il rigole sur le bodypainting. Il se rapproche et embrasse son nez.
- Dommage, j’adore me mettre à nu pour toi et te laisser parcourir tous les centimètres de ma peau, haha.
Il pouvait dire, maintenant, qu’elle avait littéralement touché tout son corps. Même si c’était à travers un pinceau. Elle avait regardé chaque parti de son corps… Et ça lui faisait plaisir de se dire ça. Il rit un peu quand elle dit qu’elle est flattée. Ce n’était que la vérité. Il sourit encore plus à sa proposition.
- Avec plaisir. Je stagne depuis un moment. Cela me fera du bien de faire des week-end avec toi. Je suis sûr que je pourrais même le mettre en frais de service parfois !
Il était un bon kinésithérapeute. Et par an, il avait le droit à des formations dans différentes villes, payé par la fédération… Il n’y était pas allé depuis l’année dernière…. Donc il avait le droit à trois zones, ça pourrait être sympa. Il se mit à prendre son téléphone pour vérifier les quelques propositions. Il lui montre alors.
- J’ai des formations dans plusieurs lieux dans l’année si tu en as envie. Le transport est payé ainsi que l’hôtel.
Mais s’ils sont dans la même voiture et le même lit, ça ne posera pas de problème. La seule chose, c’était d’aller voir la formation, mais ça, ça passe. En plus, il avait besoin d’un cobaye pour apprendre à masser comme il faut … Donc, ça serait vraiment super, l’un dans l’autre. Il attrape un dessert et le porte à ses lèvres avant de rigoler un peu.
- Je pense que tu es une sirène, tu m’as ensorcelé Billie, c’est mal.
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Ven 13 Oct - 15:28
Billie Hartings
J'ai 25 ans et je vis à New York, Etats Unis. Dans la vie, je suis artiste peintre et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mon inintérêt complet pour la chose et mon "handicap", je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
- Pas besoin de bodypainting pour que je fasse ça tu sais.
Après tout, on avait encore tout un week end pour profiter l'un de l'autre. Il nous restait toute la journée, la soirée et la nuit pour passer du temps ensemble. Demain on devrait partir dans l'après midi pour retourner à New York, mais d'ici là, nous avions amplement le temps de faire tout ce qu'il nous passait par la tête. Je regrettais de ne pas avoir tenté ma chance plus tôt. C'était égoïste de le faire. Je savais que je n'avais pas le droit de lui faire ça, de lui mentir, de lui cacher et indirectement de lui faire subir mon état de santé. Mais cela me faisait aussi tellement de bien d'être avec lui. Si j'avais su que ses sentiments étaient réciproques, je me serais lancée beaucoup plus tôt, je n'aurais pas perdu tout ce temps.
- Je parlais de week end en amoureux, à passer la journée à visiter, se balader, puis à passer la nuit ensemble...
Je ne pensais pas vraiment à des séminaires professionnels en disant ça. Mais l'idée de pouvoir le suivre, de passer le plus de temps possible avec lui, était vraiment tentante par contre.
- Mais on peut faire les deux. Partir parfois en vacances en amoureux. Et que je vienne te tenir compagnie la nuit pendant que tu seras parti loin de moi pour apprendre à être un kiné encore plus doué.
Bon ça ne serait pas le plus palpitant pour moi, rester à l'attendre toute la journée pendant qu'il serait à sa formation, pour ne le retrouver que le soir. Mais je pouvais bien faire ce petit sacrifice pour l'accompagner, surtout si cela me permettait de passer du temps avec lui.
Je levais les yeux au ciel, souriant tout en secouant la tête alors qu'il me comparait à une sirène.
- Et moi je pense que tu es un vil flatteur. Tu me traites d'abord d'ange, puis de sirène... Ca ne sert à rien de me faire autant de compliments pour me mettre dans ton lit, je suis déjà tout à toi.
Je terminais la part de gâteau que j'avais prise avant d'aller m'installer à califourchon sur lui. Je passais mes mains sur ses joues avant de les laisser aller se perdre dans ses cheveux.
- Je tiens à toi Nathan. Je ne serais pas venu te voir pour t'aider si je ne tenais pas déjà un peu à toi. Et plus je passais de temps avec moi et plus je t'appréciais. Je me sens vraiment bien avec toi. Je n'ai aucune envie de te quitter.
Je me penchais pour venir l'embrasser tendrement, essayant de lui faire sentir à travers ce baiser à quel point il comptait pour moi.
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Clionestra
Mer 18 Oct - 20:34
Nathan Moyes
J'ai 27 ans et je vis à New-York, USA. Dans la vie, je suis kinésithérapeute dans la rééducation et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et c'est mieux ainsi Depuis la mort de son meilleur ami, Will, Nathan est en dépression. S'il arrive bien à le cacher à sa famille, il n'arrive cependant pas toujours à le ressentir. Il a été pendant deux ans le kiné de Will avant que celui-ci ne décide de mettre fin à ses jours en Suisse. Depuis, il n'arrive plus à voir les handicaps comme des obstacles à surmonter, mais comme une inévitable chute vers la mort.
Il a une petite soeur, Mary, qui a quatorze ans, et qui est né avec une malformation du dos. Depuis la mort de Will, il a peur qu'elle ne fasse pareil, surtout qu'il sait qu'elle n'est pas heureuse. Ils vivent avec leur grand-père.
Nathan fait des combats sauvages quand sa colère dépasse sa tristesse et qu'il n'arrive plus à rien contrôler ...mais d'habitude personne ne le remarque.
Il la regarde et sourit avant de pencher la tête avec délicatesse et humour. Ouais … elle n’avait pas besoin de faire de body painting pour qu’elle puisse parcourir son corps mais …
- C’était juste une excuse que j’essayais de trouver. Cependant tu as raison. Pas besoin.
Il étire ses lèvres dans un sourire, encore un peu. Ouais … une excuse comme une autre. Mais si elle ne voulait pas utiliser d’excuse, ils allaient simplement le faire sans excuse. C’est pour ça aussi qu’il se rapprocha d’elle et laisse plus de contact entre eux. Parce que ça lui faisait du bien, ça le détendait toujours un peu plus.
- J’ai bien compris que tu voulais des week end en amoureux, mais je me disais simplement qu’on pouvait lier l’obligatoire à l’agréable.
Il prit sa main doucement et la porta à ses lèvres avant d’embrasser ses doigts avec douceur, chaque phalanges comme si en oublier une serait le sacrilège ultime. Il continua son manège en parlant.
- Faire des soirées ensemble … des vacances … des sorties … Des journées entières … des semaines … tout ça … ça me plait vraiment … vraiment … Vraiment beaucoup.
Il embrasse encore la paume de sa main avant de le regarder. Plongeant son regard dans le sien, il observe la courbure de son nez, la forme de ses yeux, la lueur qui y vibre. Cette femme avait quelque chose d’incroyable. Il ne pourrait pas le définir. Il était assez heureux qu’elle soit l’artiste du lot. Il n’aurait jamais pu rendre l’aura qu’elle dégage. Personne ne le pourrait.
- Je ne suis point un vil flatteur, qu’un honnête fasciné par sa belle, répondit-il avec un sourire.
Parce que la jeune femme avait vraiment cette chose en plus. Ou alors était-ce simplement qu’elle lui avait laissé l’occasion de voir son cœur pendant les quelques jours ensemble. Elle n’avait jamais essayé de cacher qui elle était, ou ce qu’elle était. Elle avait fait ça pour lui. Elle l’avait aidé, soutenu, convaincu. La jeune femme avait donc quelque chose que tous les autres n’avaient pas. Il n’osa pas rajouter qu’il la voulait plus que dans son lit. Il la voulait dans son cœur. Ce n’était pas la même chose. Il la laisse se poser sur lui, posa ses mains sur son dos alors qu’il s’approche.
- Je ne comprends pas. Je veux dire. Je ne comprends pas comment une fille comme toi peut s’être arrêté sur moi. C’est un peu comme si la cheffe des pompons girls venait s’intéressé au petit timide oublié. Il y a quelque chose de … Je n’ai aucune envie que tu ne me quittes non plus.
Il répond au baiser. Il le sentait. Il pouvait sentir la sincérité, l’amour, l’incroyable lien qui les unissait tous les deux. Alors il se rapproche et la soutien avant de sourire.
- Je pense, mon ange-sirène-amour que si on reste ici, avec cette position et cette activité, nous risquons fort de traumatiser les poissons. On rentre à la cabane ?
Il se relève et finirent de ranger le tout avant de tout mettre en sac et de faire le chemin restant. Il la chahuter un peu. Il s’amusait à lui faire voir des choses ou à lui piquer un bisou alors qu’ils marchaient tout les deux, et ça faisait du bien. De simplement être d’innocent amoureux en train de se promener dans la forêt. Il l’attrape à nouveau dans ses bras, caressant la hanche de la jeune femme pour l’embrasser avec fougue alors qu’ils arrivent devant les escaliers.
- Je dirais juste qu’il manque un ascenseur ici, j’aimerais pouvoir me téléporter directement à l’intérieur.
Il l’embrasse encore avant de courir dans l’escalier pour lui ouvrir la porte comme un enfant bien heureux. Après tout, c’était ce qu’il était heureux. Il ouvre la porte et remarque le diner du soir sur la table. Même pas besoin de téléphoner, c’est parfait, ils auront tout ce qu’il faut pour ce soir.
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Jeu 19 Oct - 10:00
Billie Hartings
J'ai 25 ans et je vis à New York, Etats Unis. Dans la vie, je suis artiste peintre et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mon inintérêt complet pour la chose et mon "handicap", je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Je souriais alors qu'il embrassait ma main, qu'il parlait de tout ce qu'il voulait qu'on fasse ensemble. J'avais les même envies. C'était surement de ça dont les gens parlaient quand ils évoquaient les débuts d'une relation. J'avais envie de passer tout mon temps avec lui, de faire tout un tas de choses à ses côtés. La phase lune de miel comme on disait, j'espérais qu'elle puisse durer longtemps, ne jamais cesser.
Je parvins à garder à mon sourire, à ne pas le laisser s'assombrir alors qu'il parlait de ne pas me quitter. J'avais peur que ce jour n'arrive, peur de ce que cela pourrait lui faire de me perdre. Je me devais de vivre, plus que jamais, parce que je ne voulais pas le faire souffrir. J'avais pris la décision égoïste de me mettre avec lui, il ne devait pas payer le prix de ma décision.
- Je n'étais pas la cheffe des pom pom girls. Juste une pom pom girl lambda. Et tu n'es pas le petit timide oublié. Tu es le séduisant sportif qui ignore à quel point il est sexy. Tu es l'homme attentionné qui fait passer le bien être des autres avant le sien. La pom pom girl en cheffe est jalouse de voir que c'est moi qui t'ai eu et pas elle.
Il ne voyait pas ce que je lui trouvais, moi je ne comprenais pas qu'il ne voit pas à quel point il était extraordinaire. Elles étaient nombreuses les filles dont il s'occupait à rêver de pouvoir avoir plus qu'un simple massage avec lui. Elles seraient folles de jalousie si elles savaient que j'étais avec lui.
Je descendis à contre coeur de ses jambes pour reprendre notre randonnée. Je prenais plaisir à me balader avec lui, à me laisser taquiner et à lui rendre la pareille. Je ris alors qu'il filait dans les escaliers après m'avoir volé un baiser.
- Avec un ascenseur je n'aurais pas eu le plaisir de mater tes fesses...
Je le suivis un peu plus lentement dans les escaliers, ne me gênant pas pour mater son délicieux postérieur alors qu'il grimpait. Avec des fesses pareilles il ne se rendait pas compte d'à quel point il était sexy?
Je le rejoignis, venant me blottir dans ses bras pour l'embrasser avec envie.
- On peut réchauffer le diner non?
Je n'avais pas vraiment faim pour le moment, du moins pas ce genre de faim. Je l'entrainais sur le lit avec moi. Je pris mon temps, il du le sentir car il fit de même. On se découvrit en douceur, se caressant sensuellement, cherchant les endroits, les caresses qui faisaient trembler de désir l'autre. Je me laissais aller dans ses bras alors qu'il me prenait en douceur, me faisant petit à petit perdre la tête. Je me sentais terriblement bien avec lui. Je restais blottie dans ses bras une fois nos ébats terminés. Je caressais doucement son dos, ronronnant presque de plaisir.
- Je sais que le diner nous attend mais je n'ai pas le courage de bouger. Je suis si bien là...