J'ai 27 ans et je vis à New-York, USA. Dans la vie, je suis kinésithérapeute dans la rééducation et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et c'est mieux ainsi Depuis la mort de son meilleur ami, Will, Nathan est en dépression. S'il arrive bien à le cacher à sa famille, il n'arrive cependant pas toujours à le ressentir. Il a été pendant deux ans le kiné de Will avant que celui-ci ne décide de mettre fin à ses jours en Suisse. Depuis, il n'arrive plus à voir les handicaps comme des obstacles à surmonter, mais comme une inévitable chute vers la mort.
Il a une petite soeur, Mary, qui a quatorze ans, et qui est né avec une malformation du dos. Depuis la mort de Will, il a peur qu'elle ne fasse pareil, surtout qu'il sait qu'elle n'est pas heureuse. Ils vivent avec leur grand-père.
Nathan fait des combats sauvages quand sa colère dépasse sa tristesse et qu'il n'arrive plus à rien contrôler ...mais d'habitude personne ne le remarque.
Il avait besoin d’elle. Il avait besoin parce qu’il ne serait même pas rester debout sans son soutien à l’instant. Il avait l’impression d’avoir perdu de l’énergie. Toute son énergie. Parce qu’il était allé sur une tombe ? C’était si stupide. C’était rien. Ce n’était pas comme s’il avait fait réellement quelque chose de sa vie.. Il était allé sur une tombe pour parler à un mort qui ne l’entendrait pas… Et pourtant, il avait vraiment l’impression que quelque chose avait quitté son corps, qu’un poids en moins se faisait sur ses épaules et le laisser désorienté … alors vraiment, sans elle, il ne sait pas s’il aurait eu la force de sortir. Il sourit aux paroles de la jeune femme. Beaucoup plus sexy ? Il accepte le compliment, et les autres phrases qu’elle avait dit, avec gratitude. Cela lui faisait du bien de savoir qu’on l’avait choisi lui, parmi la montagne de personne meilleur que lui, Billie avait voulu être en couple avec lui. Construire quelque chose avec lui… alors il était heureux en sortant de ce cimetière, fatigué mais heureux. Elle avait raison.
- C’était parce qu’il ne supportait de voir la souffrance des autres. Il ne supportait pas voir ses parents souffrirent. C’était un accident, causé par le père de William, et chaque fois que son père posait les yeux sur lui, William savait que la vilaine culpabilité faisait grincer les dents de son père.
Le père de William avait, pour Nathan, une grande force. Il ne sait pas comment il aurait fait pour continuer à vivre à sa place. Déjà qu’il avait eu du mal avec un ami qui se donne la mort assisté par des médecins … mais alors si c’était son fils, qui se donne la mort à cause de lui … Il pense qu’il aurait rapidement suivi… mais sur la tombe du caveau, il n’y avait pas d’autres noms que celui de William et de ses grands-parents. Il finit par prendre la main de la jeune femme avec plus de douceur et prendre son téléphone de l’autre. Son sac à dos pour la randonnée à venir sur le dos, il se déplace dans des petits chemins qui remontent une montagne avec la forêt en son centre. Même si la forêt était très broussailleuse, on pouvait suivre le chemin marquer pour arriver jusqu’au panorama. Là, il y avait un plateau de verdure avec quelques tables de pique nique et une vue imprenable sur des montages, petites mais mignonnes qui permettaient un jolie paysage. Il observe le paysage avant de retourner ses yeux vers elle. C’était elle le plus jolie des paysages, il se penche et l’embrasse. Il avait l’impression, parfois quand il la regarde, de voir de la souffrance, de la maladie ou de la fatigue autre dans ses yeux … mais son subconscient le protège de la réalité et s’empêche de poser des questions qui fâchent.
- Alors comment ça avance pour ton expo ? La pièce maitresse est bientôt terminée ? Tu me l’a montrera en avant première ?
Univers fétiche : City, dérivé de films/séries/livres
Préférence de jeu : Homme
Beloved
Mar 31 Oct - 16:09
Billie Hartings
J'ai 25 ans et je vis à New York, Etats Unis. Dans la vie, je suis artiste peintre et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mon inintérêt complet pour la chose et mon "handicap", je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Ca expliquait un peu tout, le fait que William n'aimait pas voir les autres souffrir. Il devait tenir énormément à Nathan, comment ne pas l'aimer d'ailleurs? Il n'avait pas voulu voir son meilleur ami souffrir en lui apprenant qu'il partait pour se suicider. C'était peut être lâche et je pouvais comprendre pourquoi Nathan lui en voulait mais je pouvais aussi comprendre le choix de Will. La douleur resterait cependant bien présente. Il n'avait pas pu lui dire adieu correctement et ça resterait dur pour lui. Mais j'espérais qu'il puisse le surmonter. Je voulais être là pour l'aider à traverser tout ça.
Je le suivis, restant collé contre lui tandis que nous marchions hors du cimetière. Je le suivis jusqu'à des petites tables de pique nique avec une vue splendide sur les alentours. Nous étions peut être venus dans un cimetière mais l'endroit restait absolument splendide. C'était un bel endroit, calme et reposant. Il y avait pire comme emplacement pour reposer en paix.
Je m'installais à ses côtés, l'aidant à déballer les plats pour le pique nique. Je souris doucement alors qu'il venait me parler de l'avancée de mon expo.
- Ca avance bien oui. La pièce maitresse est presque terminée. Je pense que d'ici la fin de la semaine ça devrait être bon. J'ai juste une autre toile que j'aimerais peindre et j'aurais terminé. Et heureusement parce que l'expo doit commencer dans dix jours. Il me faudra quelques jours pour tout organiser avec la galériste, faire la mise en place,... Tu viendras avec moi?
Je ne me voyais pas faire une expo sans qu'il soit à mes côtés. Il était mon petit ami désormais. Il faisait partie de ma vie. J'avais besoin de lui dans les moments importants de ma vie et celui ci en était un.
Je commençais à manger tranquillement. Je prenais mon temps pour tester la sensibilité de mon estomac. J'avais un peu trop peur de me mettre à vomir à nouveau. Je ne voulais pas le faire maintenant, surtout pas devant lui. Je ne voulais pas qu'il s'inquiète. Il était déjà entrain de traverser un moment difficile. Il n'avait pas besoin que j'en rajoute une couche avec mes soucis de chimio.
- Tu as prévu quoi pour le reste de la journée? Tu crois que... que tu voudrais passer chez moi ce soir. Je pourrais te montrer mes toiles. Et... on pourrait passer la soirée ensemble...
Sous entendu, énorme sous entendu... j'avais envie qu'il passe la nuit avec moi.
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Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Mer 1 Nov - 20:27
Nathan Moyes
J'ai 27 ans et je vis à New-York, USA. Dans la vie, je suis kinésithérapeute dans la rééducation et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et c'est mieux ainsi Depuis la mort de son meilleur ami, Will, Nathan est en dépression. S'il arrive bien à le cacher à sa famille, il n'arrive cependant pas toujours à le ressentir. Il a été pendant deux ans le kiné de Will avant que celui-ci ne décide de mettre fin à ses jours en Suisse. Depuis, il n'arrive plus à voir les handicaps comme des obstacles à surmonter, mais comme une inévitable chute vers la mort.
Il a une petite soeur, Mary, qui a quatorze ans, et qui est né avec une malformation du dos. Depuis la mort de Will, il a peur qu'elle ne fasse pareil, surtout qu'il sait qu'elle n'est pas heureuse. Ils vivent avec leur grand-père.
Nathan fait des combats sauvages quand sa colère dépasse sa tristesse et qu'il n'arrive plus à rien contrôler ...mais d'habitude personne ne le remarque.
- Une autre toile ? dit-il en piquant une chips, tu veux m’en parler ? Et avec plaisir pour venir avec toi, et même t’aider si jamais je peux fournir mon aide pour quelque chose, tu le sais.
Il ne savait peut-être pas peindre, il avait essayé de faire une maison y a plusieurs jours, et clairement sa petite sœur à trois ans savait faire mieux que lui, mais il savait faire des choses de ses mains. Il était doué pour masser et faire disparaître les tensions, mais il savait aussi monter des meubles, percer des trous, faire des rangements, et avait assez de force pour porter des cartons. Il ne dit pas qu’il était superman, mais il pouvait donc aider. Billie était la pharaonne et le scribe qui faisait les plans de la pyramide, lui était l’esclave qui la monter. C’était assez imagé, et l’idée le fit sourire en croquant dans une autre chips. Il s’assoit à ses côtés et regarde l’horizon clair des petites montagnes. Pas besoin d’aller voir le mont blanc ou d’autres monts reconnus. Cette petite montagne très modeste était déjà un bonheur alors qu’il en respirait l’air frais.
- Pour le reste de la journée, j’ai simplement prévu de rester avec toi. Je pensais m’attarder plus sur …
La tombe de William. Mais il n’arrivait pas à le dire. Il pensait y aller, lui parler longuement, pleurer, parler encore puis profiter de sa copine. A la place de quoi il avait eu envie de partir. Parce qu’une fois qu’il eut fait la présentation, il n’avait pas l’impression d’être à sa place pour parler à son ami. Il faudrait qu’il réfléchisse à cela une fois qu’il serait plus reposer dans son esprit.
- Mais je n’ai rien prévu, et j’avais peur de fatigué si je faisais quoi que ce soit après.
La fatigue émotionnelle pouvait parfois faire des ravages. Il avait eu peur de perdre toute son énergie et de ne rien pouvoir faire. Il ne tenait que pour ne pas s’effondrer devant elle. Mais l’idée de se détacher d’elle, pour la laisser libre pendant qu’il se repose, ne lui avait même pas effleuré la surface de sa conscience.
- Et avec plaisir. Je serais ravi de passer chez toi, de voir tes toiles et de passer le reste de ma soirée avec toi, et plus encore si tu veux de moi.
Pas de sous-entendu pour lui. Si Billie veut qu’il reste toute la nuit, pour un câlin sportif ou simplement tendre et platonique, il dit oui. Il n’avait pas envie de la quitter de trop loin. Il n’avait aucune envie de la laisser aujourd’hui, ni demain, ni jamais. Ce genre d’attachement nouveau lui faisait du bien. Il s’approche et embrasse sa joue alors qu’ils finissent de manger en parlant de tout et de rien, mais surtout de comment il pourrait aider. Il fit bien comprendre qu’il avait envie d’être impliqué, si elle le souhaitait, et à hauteur de ses moyens, dans tous les projets artistiques de la jeune femme. Ils finissent de manger, donc, rangèrent avec attention pour ne rien laisser dans la nature et se promenèrent encore une petite demi-heure. Il y avait quelque chose dans les bois de reposant. Son bras sur sa nuque, il la tenait contre lui alors qu’il l’embrassait plusieurs fois sur le crâne, quand elle disait quelque chose d’adorable, sur la joue, quand elle disait quelque chose de mignon, ou même les lèvres, quand elle disait quelque chose de sexy. Ils rièrent aussi d’un peu tout. Nathan un peu moins qu’à son apogée, mais il ne s’excusa pas. Il faisait autant que possible l’impasse sur ses sentiments, sans les oubliés non plus. Billie voulait une personne avec elle qui soit stable. Et pour ça, Nathan devait accepter tout ce qui le traverse. Une fois devant la voiture, il lui ouvrit la portière.
- Le carrosse de Madame, dit-il en faisant une révérence avant de rejoindre la place conducteur. Tu veux que l’on prenne à emporter quelque part pour ce soir ? Tant qu’à être sur le route, on pourrait prendre en passant.
Univers fétiche : City, dérivé de films/séries/livres
Préférence de jeu : Homme
Beloved
Jeu 2 Nov - 16:13
Billie Hartings
J'ai 25 ans et je vis à New York, Etats Unis. Dans la vie, je suis artiste peintre et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mon inintérêt complet pour la chose et mon "handicap", je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
- La dernière, je pense que je représenterais le visage d'un enfant. Un petit garçon ou une petite fille, je ne suis pas décidée encore. Mais je dois d'abord finir ma toile actuelle.
Ma plus belle toile. Elle avait une importance toute particulière. Elle représentait une personne à qui je tenais énormément. Je ne peindrais pas de portrait aussi important de toute ma vie. Et celui là, je ne le vendrais jamais.
Le reste du repas se déroula dans une bonne ambiance. On discutait tranquillement de tout et de rien. J'étais ravie de voir qu'il était d'accord pour passer la soirée avec moi. Il avait compris le sous entendu. En même temps, je n'avais pas été très discrète et je n'avais pas voulu l'être. Après le week end que nous avions passé tous les deux, nous avions largement dépassé le stade des petits sous entendus. Je voulais passer du temps avec lui et je n'allais pas m'en cacher.
Je l'aidais ensuite à tout remballer avant de retourner à la voiture avec lui. J'espérais que cette sortie lui avait fait du bien. J'en savais déjà un peu plus sur lui, sur ce qui lui était arrivé et pourquoi il était perturbé comme ça. Il s'était un peu ouvert et même si je doutais que tout aille mieux du jour au lendemain, je voulais me dire qu'il avait déjà fait un pas dans la bonne direction.
Je m'installais dans la voiture, lui souriant tranquillement. Je me sentais un peu plus en forme. J'avais réussi à manger sans tout vomir, c'était déjà un sacré progrès. Et en ayant mangé, j'avais pu reprendre un peu de forces. Je serais capable de tenir toute la nuit à ses côtés.
- Je suis d'accord pour le repas. J'ai envie d'un énorme cheeseburger. Avec tout un tas de frites. Et un soda!
Je lui souris comme une enfant en disant ça. Après plusieurs sans réussir à rien avaler, j'avais envie de manger quelque chose de bien consistant. Enfin de bien gras correspondrait plus. L'appétit revenait. Je ne savais pas combien de temps ça allait durer mais je voulais en profiter.
Je profitais de la route avec lui, discutant tranquillement de tout et de rien. Je le guidais vers un fast food et descendis avec lui pour aller commander le repas. Je le laissais commander avant d'aller payer. Ce n'était pas parce qu'on était en couple que j'allais le laisser tout payer. On avait évolué. C'était terminé l'époque où une femme se faisait complètement entretenir par un homme. Je gagnais bien ma vie. Je pouvais participer, lui offrir des choses aussi. Je n'allais pas rester à attendre qu'il paye pour tout.
Je le laissais conduire chez moi avant de l'inviter à monter. C'était la première fois que je faisais ça, que je le laissais entrer chez moi. Mon appartement avait un style industriel, avec des vieux murs en brique. La cuisine se trouvait sur la gauche en entrant et était ouverte sur une grande pièce à vivre. Tout un pan de mur était recouvert de grandes baies vitrées, illuminant la pièce. Un escalier en colimaçon, en fer noir se trouvait au fond et permettait d'accéder à la mezzanine où se trouvait ma chambre.
Il n'y avait pas vraiment de salon. Il y avait un grand canapé et des fauteuils mais pas de télé. A place il y avait un chevalet avec ma toile en cours et plusieurs toiles répandues un peu partout sur le sol.
- Désolée pour le bazar. Elles ne vont plus rester très longtemps ici. Installe toi, fais comme chez toi.