Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

“Don’t try threatening an Alpha. They don’t like it.” (avec Léolyne)

Léolyne
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Sabrina
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Léolyne
Mer 13 Sep - 22:33
En l'écoutant parler, Bran avait l'impression qu'il s'approchait de quelque chose, d'une pièce du puzzle importante pour l'avenir. Il continuait de l'observer, sans se cacher cette fois. Il ne prêtait plus attention aux cannes à pêche, et il cherchait l'explication, la clé de cette énigme. Et puis il comprit.

"Votre Changement n'était pas volontaire."

Il savait que les Kwanita pouvaient muter par choix, mais il arrivait que cela se fasse suite à un traumatisme ou une situation d'urgence. Amara n'avait pas choisi cette voie, et elle était tiraillée entre sa volonté de femme et sa volonté de louve. Oh... Elle était admirable, assurément. Ce genre de dualité continue équivalait à la mise à mort ici, car le risque de perte de contrôle était beaucoup trop grand. Mais elle se contrôlait divinement bien, alors même qu'elle haïssait ce qu'elle était devenue. Il sentit sa bête s'agiter, soupira longuement, et détourna enfin le regard.

"Je suis désolé pour vous."

Il ne pouvait rien dire de plus, pas maintenant. Si son mari était encore de ce monde, sans doute serait-elle moins réticente à voir ses enfants prendre leur indépendance. Mais elle se sentait seule et n'avait plus le moindre repère. Elle stagnait, pendant que ses enfants avançaient. Et il était encore trop tôt pour lui dire toutes ces choses de but en blanc.

"J'ai vu beaucoup d'enfants grandir, et j'ai très vite pris conscience d'à quel point Charles était différent. Le loup a toujours fait partie de lui, c'est sa nature même, sa vision du monde diffère des humains ou des Changés. Son indépendance est née le même jour que lui, et l'avoir dans ma meute ne le rend pas plus proche. C'est un mélange de son caractère et de mon absence, sans doute. Mais vos enfants auront toujours besoin de vous, simplement plus de la même façon qu'autrefois."

Un "ploc" attira son attention. Bran se surprit à sourire alors qu'il se redressait pour attraper sa canne, remontant sans trop de peine une petite truite qu'il détacha de son hameçon avant de la lancer dans une bassine amenée spécialement pour l'occasion. Il prit le temps de remettre un appât et de relancer sa ligne avant de répondre à la femme qui lui tenait compagnie.

"Je ne m'intéresse pas à vos enfants, Amara, mais à vous. Et je me demande ce que vous feriez si votre père revenait vous voir aujourd'hui."

Il ne serait pas bien reçu, il n'en doutait pas. Néanmoins, pour que les choses changent, il fallait être honnête n'est-ce pas ? Chercher à se rapprocher d'elle pour ensuite lui révéler une chose pareille risquait de ruiner tous ses efforts, alors qu'il partait actuellement du fond de la fosse, il se voyait mal descendre plus bas dans son estime. Enfin, pas beaucoup plus au moins.
Clionestra
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CLIONESTRA RANG GAGNE
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Clionestra
Mer 13 Sep - 22:59

Amara
Kwanita-Nahele

J'ai 108 ans et je vis à Aspen Creek, pour le moment. Dans la vie, je suis médecin et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, j'ai perdu l'amour de ma vie récemment, et je ne compte pas perdre mes enfants maintenant.

→ Fille de Tasha et Bran (mais l'ignore pour son père)
→ Petite fille de Sierra
→ A perdu ses pouvoirs chamanique il y a 15 ans, quand elle est devenu louve.
→ A quatre enfants. Hazel, Gretel, Angel et Gahel.
→ A quatre frères. Samuel et Charles par Bran (qu'elle ignore avoir). Will (par sa mère et un père inconnu) et Caleb (adopté par sa mère)
→ Se teint en rousse.
→ Louve de couleur sable avec les extrémités un peu plus foncé.
→ Dominante, protectrice, fatigué et triste, méfiante et têtue.

Elle pense que les esprits doivent être vénérés et que le Marrok n'a aucun droit sur les loups. Elle a suivit Joël dans son cirque ou elle faisait infirmière et comptable. Elle a eu ses quatre enfants, les triplets et Gaëlle.
Amara arrive à ne pas sursauter quand Bran affirme pour son changement. Ce n’était pas une question. C’était une affirmation. Il savait. Et elle n’avait pas plus envie de l’expliquer que ça. Elle secoua la tête, une première fois pour chasser le passé, et une seconde fois pour chasser ses pensées. Non… Elle ne pouvait pas penser à cela maintenant.

- Vous n’y êtes pour rien.

Ce qui était la vérité. Il n’avait rien à voir avec la situation. Ni l’actuel, ni celle d’avant. Qu’elle croit. Pour lui, il n’était même pas dans le bon continent. Il n’y avait aucun moyen pour que le Marrok eut un impact quelconque pour sa vie ou sa situation. Elle prenait sa compassion, mais elle n’était pas nécessaire.

- Je sais,
dit-elle pour la suite.

Elle n’avait pas réellement envie de s’étendre encore plus sur ses pensées. C’était le Marrok après tout. Certainement qu’il ne voulait pas réellement savoir ce qu’elle pensait sur ses parents, ou la peur qui la tiraille… Certainement qu’il ne voulait pas savoir ses pensées tristes. Il vérifierait son état, pour ne pas qu’elle devienne dangereuse, mais c’était tout. Il se sentait au-dessus des esprits… et pour le moment, c’était les esprits et sa croyance qui la faisait tenir. Elle le regarda pêcher, non elle ne s’en était toujours pas remise, et mettre le poisson là où de droit. Elle regarde l’animal, puis Bran. Il pêchait vraiment ? Pour de vrai de vrai ? Sa question la fiche. Sa question la bloque. Même son sang se fige dans ses veines avant qu’elle n’arrive à reprendre un peu ses esprits. Si son père revient ? Elle ferait quoi ?

- Je le haïrais, très certainement. Ma louve aura envie avec moi et je ne suis pas sûr que j’aie le courage de l’arrêter. J’aurais envie de lui faire payer… Même si je sais que ce n’est pas juste, il aura peut-être une bonne excuse … mais …

Elle l’avait attendu tellement de temps, regardant la porte en se disant qu’il allait apparaître et la prendre sur ses genoux… lui expliquait comment des goélands, des cerfs et une biche lui avaient montré le chemin pour revenir dans sa vie. Elle avait attendu, toute son enfance, ce père qu’elle s’imaginait dans son esprit. Elle l’avait imaginé tellement de fois, chaleureux, arrêtant le regard de sa mère sur elle avec bienveillance. Mais elle sait, Amara, que ce père qu’elle imaginait n’était que le fruit de son imagination. C’était ses rêves et ses envies qui avaient formés un père aimant qui voulait d’elle. Dans la réalité, son père était certainement un connard. Qui avait dû faire du mal à sa mère. Mais qui avait une grande valeur pour Sierra.

- Cette question est compliquée. Et inutile. Le cas n’arrivera jamais. Mon père est mort, ou ignore mon existence, ou s’en tape copieusement. J’ai plus de cent ans, plus de risque qu’il débarque par un instinct paternel qu’il ressentirait pour moi. Et je n'ai aucune valeur maintenant


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Léolyne
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Léolyne
Jeu 14 Sep - 13:54
Vous n'y êtes pour rien qu'elle disait. Si seulement il pouvait la croire. Bran ne pêchait jamais, mais pourtant il trouvait agréable de le faire cette fois-ci. Autrefois il ne le faisait que par nécessité, dans sa vie humaine. Il avait appris à son fils à le faire tout comme son père l'avait fait avec lui. Il trouvait quelque chose de... solennel, à réitérer la tradition avec cette fille qui ne voudrait jamais de lui. Mais il le méritait, car il l'avait abandonnée à son sort. Le loup sous sa peau remua, s'agita à cette pensée. Il était en colère contre lui-même, et en colère parce qu'Amara les rejetait avant même qu'il n'ait eu le temps de s'expliquer -pas sûr que cela arrangerait les choses, mais quand même. Bran comprenait sa position qu'il trouvait justifiée. Rien ne pouvait laisser paraître son tourment, il était calme et ses yeux n'avaient même pas une lueur animale à l'horizon. Pourtant, une tempête le ravageait de l'intérieur.

"Je ne pense pas qu'il en ait, non. Pas pour vous en tout cas."

Bran ne craignait pas sa colère. Amara avait beau être dominante, elle ne l'était pas suffisamment pour défier l'autorité du Marrok. S'il était capable de faire plier ses fils et Le Maure, elle n'avait aucune chance et il ne se laisserait pas attaquer s'il pouvait l'éviter. C'était trop dangereux. Peut-être que lui faire cette annonce en présence d'une oméga aurait aidé, mais il n'avait pas envie de se dévoiler devant Anna, et la présence d'Hazel n'apaiserait peut-être pas sa mère. Un profond soupir lui échappa.

"Votre valeur ne se mesure pas à vos dons ou à votre généalogie. S'il y a au moins une chose dont il a conscience, c'est bien cela."

Le Marrok pouvait réfléchir en termes d'utilité, mais il restait pourtant ouvert aux sentiments. La base de sa manipulation reposait d'ailleurs sur ça, ce qu'Anna avait appris à imiter pour le faire plier à sa volonté. Un retint de justesse un bref sourire en pensant à sa belle-fille. Si Amara et les siens n'avaient pas eu de capacités intéressantes, il les aurait quand même aidés. C'était pour cela qu'il était devenu le Marrok, et c'était ainsi qu'un père, même le pire d'entre tous, devait agir. Il jeta un regard vers la ligne frémissante devant la rouquine.

"Votre proie va s'échapper si vous ne réagissez pas rapidement."
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Clionestra
Jeu 14 Sep - 14:46

Amara
Kwanita-Nahele

J'ai 108 ans et je vis à Aspen Creek, pour le moment. Dans la vie, je suis médecin et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, j'ai perdu l'amour de ma vie récemment, et je ne compte pas perdre mes enfants maintenant.

→ Fille de Tasha et Bran (mais l'ignore pour son père)
→ Petite fille de Sierra
→ A perdu ses pouvoirs chamanique il y a 15 ans, quand elle est devenu louve.
→ A quatre enfants. Hazel, Gretel, Angel et Gahel.
→ A quatre frères. Samuel et Charles par Bran (qu'elle ignore avoir). Will (par sa mère et un père inconnu) et Caleb (adopté par sa mère)
→ Se teint en rousse.
→ Louve de couleur sable avec les extrémités un peu plus foncé.
→ Dominante, protectrice, fatigué et triste, méfiante et têtue.

Elle pense que les esprits doivent être vénérés et que le Marrok n'a aucun droit sur les loups. Elle a suivit Joël dans son cirque ou elle faisait infirmière et comptable. Elle a eu ses quatre enfants, les triplets et Gaëlle.
Comment pourrait-elle deviner que son père, dont il était question depuis le début en réalité de cette étrange discussion, était exactement l’homme en face d’elle ? Comment aurait-elle pu le deviner ? En plus, sa fille n’en avait pas fait la moindre allusion qui aurait pu lui mettre la puce à l’oreille. Non, à cet instant, Amara était loiiiiiin de se douter de la bombe atomique qu’elle risquait de se prendre sur le coin du museau trop prochainement. Elle ne pouvait pas deviner. Elle écoute Bran et l’observe sur le côté. Pourquoi cette discussion ? Qu’est-ce qu’il se passait dans la tête de l’homme qui se pensait au-dessus des esprits pour avoir lui dire cela. Elle n’avait pas besoin de lui pour savoir que son géniteur n’aurait pas une bonne excuse à lui donner. Pas pour elle. Pour personne. Rien qui ne pourrait calmer le cœur meurtri de la jeune femme. Son mari aurait pu réussi à calmer son cœur face à son géniteur débarquant pour chercher un lien de famille. Elle ? Elle n’avait aucune envie de le voir. Elle en avait eu besoin, mais elle avait comblé le manque d’amour de sa famille par autre chose. Même avec ses frères, elle n’avait pas une relation de famille. Elle était heureuse que ses enfants, eux, savent l’incroyable cadeau que faisait la vie en donnant une personne qui l’aime avant même de naître. Malgré elle, elle lâcha un rire sarcastique. Elle lui lance un regard sans le défier, mais clairement avec un rire jaune sur le visage.

- Marrok, vous nous avez autorisé sur vos terres pour utiliser mes enfants, un soumis à protéger, une oméga, une dominante qui pourrait être utile à la guerre. Je doute que vous ne pouvez vous permettre de penser en termes de personne. La valeur de puissance est la seule chose qui compte dans ce monde. Ma grand-mère le voyait ainsi. Ma mère aussi. Et je doute que mon père déroge à cette sacro-sainte règle.

Son père ? Avoir conscience de la valeur de sa fille, hors de son don ou sa généalogie ? Elle avait envie d’en rire à l’idée… Elle n’était pas naïve non plus. Le Marrok l’avait accepté sur ses terres pour ses enfants. La valeur d’Amara était comptée en prenant du principe qu’elle avait engendré quatre être exceptionnels. Et même eux avait besoin qu’elle les considère comme ce qu’ils sont, des êtres avec bien plus de valeur qu’elle en aurait jamais. Joel était le seul qui lui donnait l’impression d’avoir de la valeur pour son caractère et ses pensées. Pas pour ce qu’elle pouvait faire, ou ne pouvait plus faire. Perdre ses pouvoirs chamaniques l’avait anéanti, une fois sa fille retrouvé. Perdre son mari avait fini de la mettre en pièce. Amara savait ce qu’elle valait. Et toute seule, elle ne valait pas grand-chose, maintenant qu’elle n’avait plus rien. Ainsi, non, Amara ne pense pas un seul instant que le Marrok aurait accepté de les aider sans les capacités de ses enfants. Ou une raison autre qui lui était propre dans sa tête. Elle regarde sa canne à pêche qui semble bouger et lâche un nouveau regard en remontant un sourcil vers Bran. S’il voulait pêcher, soit. Elle attrape la canne et tir d’un coup sec pour en faire sortir le poisson de l’eau et le ramener vers son visage. C’était visqueux, et elle trouvait cela un poil rageant de l’avoir ainsi attrapé.

- Je préfère quand je pêche avec mes mains directement, fit-elle.

Parce qu’elle avait déjà fait cela, plus d’une fois. Se mettre les pieds dans un cours d’eau et attraper les poissons entre ses mains pour pouvoir les manger plus tard. Elle était plus coutumière de faire les choses avec ses propres mains que de l’aide extérieur. Aurait-elle pu sauver son mari en demandant de l’aide plus tôt ? Elle attrape le poisson et l’envoie avec celui du Marrok avant de se pencher pour mettre un nouvel appât, mimant les gestes du Marrok un peu plus tôt. Ils étaient en train de pêcher, vraiment vraiment, ok. Tout plutôt que de penser à son père.


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Léolyne
Jeu 14 Sep - 15:30
"Vous réfléchissez comme une humaine."

Ou comme une petite-fille qui n'a jamais reçu d'amour songea-t-il.

"Il n'y a plus de guerres sur ce continent, et en cas de conflits j'ai suffisamment de loups aptes à dénouer la situation. Dans une meute aussi particulière que celle-ci, intégrer deux louves dominantes est plus problématique qu'autre chose. Et j'ai déjà une oméga, en avoir deux revient à narguer les autres meutes qui me font confiance. En acceptant de vous accueillir, j'aurais dû vous dispatcher dans différentes meutes de confiance pour conserver l'équilibre précaire dont je suis responsable depuis des années. Et j'ai accepté que vous ameniez avec vous deux prédateurs non loups, une humaine, et une démone, il cracha presque le dernier mot, visiblement agacé. Ne m'insultez pas."

Bran savait trouver de l'intérêt dans chaque chose, mais ce n'était pas toujours son principal moteur. Lorsqu'il avait accueilli Mercy, il l'avait fait par empathie pour l'oncle loup qui avait orienté sa mère, et aussi pour ne pas subir le courroux de cette dernière. Il avait fait de son mieux pour aider Asil à vivre malgré sa douleur parce qu'il était incapable de le tuer, il avait accueilli Kayla alors qu'il aurait dû la supprimer... Il tenait même en estime sa faë de belle-fille. Il faisait de son mieux pour des créatures qui n'étaient pas de son espèce, veillant même sur les humains d'Aspen Creek qu'il méprisait en réalité. Ce que pouvaient lui apporter les enfants d'Amara n'était rien comparé au risque qu'il prenait d'accueillir deux coyotes et une engeance du diable qu'il ne désirait que tuer.
La Bête s'agita sous sa peau, grondant à l'encontre de son interlocutrice. Il n'avait pas aimé son ton dédaigneux, et Bran luttait de toutes ses forces pour ne pas le laisser sortir. Le pire n'était pas encore arrivé, et il voulait éviter de repousser une nouvelle fois la conversation. Il l'observa récupérer sa prise en silence, constatant qu'elle imitait à la perfection ses gestes. Un vague sourire étira ses lèvres.

"La prochaine fois, pourquoi pas. S'il y en a une."

Parce que c'était franchement mal parti, surtout vu ce qu'il avait à dire. Il se gratta l'arrière du crâne en faisant la moue, se demandant bien par où commencer. Il décida d'abandonner le vouvoiement et de commencer par le début.

"Il y a environ cent cinquante ans, ta grand-mère et moi étions plus ou moins en guerre. Je cherchais à rallier les loups du continent pour instaurer des lois et un fonctionnement qui les protègent, des humains et d'eux-mêmes. Équilibrer les meutes, s'assurer du bon traitement des membres, s'assurer qu'ils avaient tous un toit au-dessus de leur tête et de la nourriture en quantités... Certains membres de ta famille sont venus quérir mon aide, n'en pouvant plus des mauvais traitements et de Sierra. Je connaissais suffisamment la famille Kwanita pour savoir qu'il valait mieux rester éloigné, mais en acceptant de recueillir certains membres je me la suis mise à dos. Il y a eu des pertes des deux côtés plutôt conséquentes. Finalement, nous sommes parvenus à un accord : chacune resterait sur son territoire, et elle n'avait plus le droit de s'approprier mes loups pour ses reproductions. C'est pour ça que son nouvel époux et les quelques autres débauchés pour entretenir votre généalogie sont européens. Mais il restait le problème de ceux que j'avais pris sous ma protection. Elle m'a laissé le choix entre les lui rendre, ou lui donner un enfant."

À mesure qu'il parlait, son regard s'était perdu dans le lointain, sa voix était devenue plus douce, plus... triste.

"Je n'ai accepté qu'une seule tentative, sans certitude que cela fonctionnerait ou non. Ta mère n'a pas eu beaucoup plus de choix que moi."

C'était dit. Il n'avait plus qu'à subir sa haine, désormais.
Clionestra
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Clionestra
Jeu 14 Sep - 16:28

Amara
Kwanita-Nahele

J'ai 108 ans et je vis à Aspen Creek, pour le moment. Dans la vie, je suis médecin et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, j'ai perdu l'amour de ma vie récemment, et je ne compte pas perdre mes enfants maintenant.

→ Fille de Tasha et Bran (mais l'ignore pour son père)
→ Petite fille de Sierra
→ A perdu ses pouvoirs chamanique il y a 15 ans, quand elle est devenu louve.
→ A quatre enfants. Hazel, Gretel, Angel et Gahel.
→ A quatre frères. Samuel et Charles par Bran (qu'elle ignore avoir). Will (par sa mère et un père inconnu) et Caleb (adopté par sa mère)
→ Se teint en rousse.
→ Louve de couleur sable avec les extrémités un peu plus foncé.
→ Dominante, protectrice, fatigué et triste, méfiante et têtue.

Elle pense que les esprits doivent être vénérés et que le Marrok n'a aucun droit sur les loups. Elle a suivit Joël dans son cirque ou elle faisait infirmière et comptable. Elle a eu ses quatre enfants, les triplets et Gaëlle.
Réfléchir comme une humaine ? Possible. Et alors ? Les humains avaient le droit à leur réflexion. Ils avaient le droit de vivre. Et elle ne pensait pas avoir tort en pensant ainsi. En repoussant la louve dans son esprit pour ne plus la sentir, pour l’oublier, pour rêver parfois de ne pas être ce qu’elle est. Sa grand-mère avait perdu l’intérêt qu’elle lui portait avec encore plus de vigueur quand elle a perdu ses pouvoirs. Elle n’était pas louve, elle s’y refusait. Que pourrait-elle être d’autre ? Elle l’observe. S’il voulait se sentir insulter par ce qu’elle pense de lui, grand bien lui fasse. Elle ne lui faisait pas réellement confiance. Elle était sûr qu’il y avait quelque chose à son acceptation de sa famille sur ses Terres. Si ce n’était pas leur force, alors autre chose. Dans tous les cas, elle avait trop l’habitude qu’on utilise ses enfants, ou désire les utiliser, pour le croire sur paroles. Tout loup garou surpuissant qu’il fut. Et ils parlaient pêche. Non… Cette information ne fonctionnait pas. Elle soupire.

- Il y en a.

Forcément, peut-être plus loin, peut-être qu’il faudra faire de la route, mais à se déplacer pour pêcher au moins pourront-ils profiter de l’eau. Les loups ne peuvent pas se baigner. Amara n’avait jamais eu le désir de voir si ça faisait exception. Alors pêcher les pieds dans l’eau, c’était une manière de rester proche de la nature, sans l’ignorer pour autant, et d’être dans le cycle de la vie. Elle observe un branchage au loin qui vogue avec le vent avant que le Marrok se mets à lui raconter une histoire qu’est-ce qu’il lui veut à la fin ?

Puis, elle comprit. Elle comprit et un grognement mécontent s’échappa de sa gorge alors qu’elle se leva d’un bond, envoyant par la même occasion la chaise longue plus loin. Elle se lève, et elle le regarde de haut, sans même cacher le fait que sa louve était ressorti à la surface et qu’elle envoyait des grognements violents.

- Non, grogna-t-elle et elle n’était même pas sûr que le mot puisse être entendu après être passé entre ses lèvres.

Elle ne voyait plus réellement comme il faut. Elle ne voyait même plus l’homme, le Marrok, ou l’espèce de petit salopard qu’elle avait à côté de lui. Elle ne voyait plus que ses rêves d’enfants brisés et la peur qu’elle avait de ne jamais être aimée. Elle avait laissé ses rêves d’enfants pourrir à l’intérieur d’elle, cacher sous la couche d’amour qu’elle donner pour ses propres enfants …. Mais … NON. Elle fit un pas en arrière, conscient malgré elle que sa louve ne pourrait pas gagner, qu’en bien même elle voulait lui arracher son visage d’hypocrite. C’était pour ça qu’il avait accepté sa famille ? Par culpabilité ? Parce que …. Sa louve cogna contre son esprit. Et Amara ne pouvait pas la laisser sortir. Même si elle ne voyait pas beaucoup de raison de vivre, il y avait quatre lumières éloignés qui la tenait encore hors de l’obscurité.  Elle fait un pas en arrière, et elle part en courant de l’autre côté. Sa louve n’était pas d’accord, elle voulait éclaté le Marrok pour ce qu’il avait osé sous entendre.

Parce qu’il avait forcément dit ça pour la mettre en colère, pour tester sa colère, et la louve ne supportait pas les tests aussi cons…. Mais Amara savait que c’était la vérité. Elle avait besoin de courir. Elle avait besoin de courir, et elle s’enfonça dans la forêt sans même faire attention a où elle allait. Sans pouvoir s’en rendre compte, mais les lambeaux de ses habits suffisent pour lui prouver, elle se transforma. La douleur physique n’atteint même pas la douleur psychique qu’elle ressentait alors qu’elle se jeta contre un arbre pour le déchiqueté avec ses crocs.

Non. NON. Et re-non. Ce sale type stupide et arriéré qui voyait ses enfants comme des outils, qui voyait SES enfants, à elle, comme des outils, ou des poids, il n’était pas son père. Ce n’était pas son père. Celui dont elle avait tant rêver dans ses nuits les plus noirs. Celui qui devait la sauver. Celui qui l’avait sauvé. Bran Cornick, en les acceptants ici, avait sauvé sa famille. Elle le savait, et elle n’aimait pas ça. Elle se mit à vomir sous forme lupin, vomissant de la bile qui brûler sa gorge.

Elle avait besoin de Joel. Elle voulait Joel. Elle avait besoin de lui. Elle hurle vers la forêt, mais ce n’était pas pour appeler une meute, ou pour quiconque de vivant. Elle hurlait pour appeler son mari. Elle avait besoin de lui, et Amara s’enfonça dans la forêt en se fatiguant sous la colère et la tristesse qu’elle ressentait. Elle ne pouvait pas vivre ça sans Joël, elle ne pouvait pas vivre ça sans ses enfants. Elle allait avoir le cœur qui explose. Elle avait besoin de son mari.

A force de s’exciter et de s’énerver, la louve finit par être épuisé. Elle s’étala sur une couche de feuille et gémissait de douleur émotionnelle. Elle ferma les yeux. Elle se souvenait de son mari. De Joël. Elle ne pensait qu’à lui, qu’à ce qui lui avait apporté toutes ses années. L’amour. L’amour inconsidéré et incroyable. Elle se souvient du jour où elle était tombée enceinte. Ou elle a su être enceinte. Elle avait paniqué. Son corps tout entier avait été parsemé de violent tremblement. Elle avait dit ne pas pouvoir être mère.

« - Et pourquoi pas ? avait dit Joël de sa voix joyeuse en appuyant ses mains sur son ventre. On a fait un petit être toi et moi.

A ce moment là, Amara ignorait être enceinte de triplet. Il y aurait eu certainement plus de larmes et de peurs encore si elle l’avait su tout de suite.

- Joël, je ne serais pas être mère. Je ne le pourrais pas, et les larmes avaient dévalé ses joues jusqu’à l’épuisement dans les bras de son aimé.

Une fois reposé avec lui, alors qu’il avait simplement caressé ses cheveux durant toute la scène, il avait sourit et l’avait embrassé.

- Tu peux être mère, Amara. Tu peux être tout ce que tu veux. Cet enfant, il aura de la chance d’avoir, comme moi j’ai la chance de t’avoir.
- Ouais, comme ma mère est ravi de m’avoir, et mon père aussi, avait-elle fait en laissant échapper une voix détruite par l’émotion.

Joël était resté silencieux un moment, caressant ses cheveux pour l’apaiser alors qu’elle ne pouvait pas imaginer pire scénario dans sa vie. Être enceinte alors qu’elle ne savait pas être mère, ni comment faire, ni comment aimer un enfant. Elle savait à peine s’aimer soi-même.

- Je ne sais pas pour ta mère, avait-il dit enfin, mais ton père reste à découvrir. Tout comme cet enfant. Tu ne peux pas vivre en ayant peur d’être comme ta mère, tu dois vivre en étant toi-même. Et cette personne que tu es est la plus incroyable du monde… Tu es forte. Tu rendras notre enfant fort aussi. Pour chaque nouvelle situation difficile, il faut juste essayer de le prendre avec le cœur et virer la peur de son esprit. »


Amara se révéla au milieu de la forêt, toujours sous sa forme de louve. Elle s’étire alors qu’elle sentait les larmes qui avaient coulé. Joël. Même sans être là, il la sauvait de sa propre haine d’elle-même. Elle aurait tellement préféré mourir à sa place. Il fallait prendre la situation avec le cœur et pas la peur. Mais la colère dans tout ça ? Elle prenait origine dans le cœur, elle aussi. Elle avait oublié son sac prés du lac, forcément elle prenait toujours des habits de rechange bien que cela ne soit pas du tout une tenue de pêche…. Elle soupire, elle aimait bien cette salopette.

Et pleurer sur sa salopette lui permettait de ne pas penser au Marrok. Qui ne serait jamais son père. Il n’était qu’un géniteur de plus à placer dans son arbre généalogique. Et qu’une raison de plus pour lui en vouloir s’il essaie de mettre en danger ses enfants. Elle s’approche et sent l’odeur de poisson grillé, elle avait faim. Après avoir couru et pleuré, elle avait diablement faim… mais l’odeur du Marrok était toujours avec l’odeur de poisson, et ça elle ne le supportait pas. Le prendre avec le cœur. Elle s’avance, a petit pas, avec un peu de chance, et l’odeur et le vent étant assez forte, elle pourrait récupérer son sac, qui était proche du Marrok, et disparaître avant qu’il ne la remarque… elle se tapi dans les herbes pour s’approcher. Pas question qu’elle l’accepte comme son père. Ou plutôt, ok, mais elle n’avait pas besoin de lui. Voilà. Elle n’avait pas besoin d’un homme qui aurait pu venir la sauver depuis des années.. Mais qui n’en avait rien fait. Et qui avait violé sa mère aussi. En quelque sorte. Elle n’avait pas envie de réfléchir. La voix de Joël lui parlait parfois. Des souvenirs de discussion revenaient dans son esprit et lui donnait l’impression qu’il lui parlait. Et là, il lui rappela simplement « Vire la peur de ton esprit ». Elle n’avait pas peur …. OK. Si, elle avait peur. Le Marrok ne pouvait simplement PAS être son géniteur. Voilà. Elle réussit à attraper une bretelle de son sac alors que le Marrok bougea. Il l’avait certainement repéré depuis longtemps mais n’avait pas bougé avant. La louve se jeta en arrière, les pattes écartés pour se protégé et la queue dressait pour attaquer.

Sa mère détestait son existence. Sa grand-mère la trouvait inutile. Ses enfants n’avaient plus besoin d’elle. Il n’y avait pas de raison pour que cet homme soit meilleur que les autres. Surtout qu’il ne l’était pas. Et alors qu’elle allait grogner son mécontentement, son vendre grogna d’une tout autre manière. Elle gémit face à la douleur de la faim et se recula à peine. Crotte. Il pouvait pas lui jeter un poisson pour qu’elle puisse reprendre ses menaces mentales après avoir pris un peu de carburant, dis ?


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Jeu 14 Sep - 17:48
Pour la première fois depuis longtemps, la Bête ne se manifesta pas. Ou, du moins, pas comme il le redoutait. L'explosion de colère d'Amara avait eu un impact sur lui, mais il avait réussi à ne pas bouger de son fauteuil. Il ne la réprimanda pas, réagit à peine en réalité. Il se contentait de l'observer avec mélancolie, considérant qu'il ne pouvait rien faire pour elle. Si elle songea à l'attaquer, elle eut assez de bonne conscience pour partir en sens inverse afin d'aller se perdre en forêt. Il se redressa pour récupérer tant bien que mal le siège qui s'enfonçait dans l'eau en évitant de trop s'enfoncer, puis reprit simplement sa place pour continuer son activité. Le hurlement déchirant de la louve lui vrilla les tympans et le coeur en parallèle, et une larme roula sur sa joue. Une seule, mais qui signifiait tant de choses. Il n'en avait pas versé depuis si longtemps qu'il se demandait l'avoir fait un jour.

Les heures défilèrent et les poissons s'amoncelèrent dans sa bassine. Bran se voyait mal retourner chez lui pour ce soir, et Charles n'était pas là pour qu'il se réfugie chez lui. Leah était habituée de toute façon... Il avait beau vouloir la blesser, il le faisait constamment. Au moins avait-il eu le temps de réfléchir à tout un tas de choses, bien que ses songes soient entrecoupés de flashs douloureux. Tasha ne s'était pas défilée, accomplissant sa tête avec le sérieux d'un soldat pendant la guerre. Elle ne lui avait pas parlé, ne l'avait pas vraiment regardé. Ils n'avaient pris aucun plaisir et il était parti, c'est alors qu'il avait entendu un faible hoquet. Elle s'était mise à pleurer juste après son départ, sans doute inconsciente de la portée de l'ouïe canine. Il avait failli perdre le contrôle à ce moment-là, mais le soutien de l'une de ses nouvelles protégées lui avait permis de garder le cap. Il s'agissait d'une tante qu'Amara n'avait jamais connu, qui depuis faisait partie d'une meute dans le sud du pays. Des cinq loups qu'il avait décidé de protéger, seuls trois étaient encore en vie. Bran les avait vu s'épanouir et se rependre auprès de lui, alors il considérait toujours avoir pris la bonne décision. Avec un seul rapport, il n'avait jamais eu la certitude d'avoir eu un enfant avec la chamane... Sans compter qu'il pensait sincèrement qu'elle serait bien traitée, mieux que ce que lui aurait fait en tout cas. Charles pouvait en témoigner, il n'était pas un bon père.
Lorsque la nuit fut tombée, il décida de faire un feu et de préparer ses poissons. Le matériel de pêche était rangé et les environs étaient calmes, si bien qu'il repéra sa fille à une dizaine de mètres rien qu'au bruit qu'elle faisait. Cela aussi lui confirmait qu'elle n'avait pas été aidée lors de sa transformation, elle était beaucoup trop bruyante pour un prédateur. Il la laissa s'approcher de son sac, mais se retourna au dernier moment en se demandant ce qu'elle cherchait. Il avait l'air... triste, et fatigué également. Et à ce moment précis, difficile de rater son âge avancé. Tout dans son regard indiquait à quel point il était... vieux. Seul. Mais il se contenta de désigner d'un coup de tête une pile de poissons grillés près du feu.

"Si tu veux manger, tu n'as qu'à t'approcher."

Le grognement de son ventre n'était pas passé inaperçu. Il se renfonça dans son siège pour grignoter son propre dîner en étudiant à nouveau le lac, histoire de lui laisser un peu d'intimité.

"Je suis... Désolé, Amara. Ça ne change rien, mais je le pense tout de même."
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Jeu 14 Sep - 19:33

Amara
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J'ai 108 ans et je vis à Aspen Creek, pour le moment. Dans la vie, je suis médecin et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, j'ai perdu l'amour de ma vie récemment, et je ne compte pas perdre mes enfants maintenant.

→ Fille de Tasha et Bran (mais l'ignore pour son père)
→ Petite fille de Sierra
→ A perdu ses pouvoirs chamanique il y a 15 ans, quand elle est devenu louve.
→ A quatre enfants. Hazel, Gretel, Angel et Gahel.
→ A quatre frères. Samuel et Charles par Bran (qu'elle ignore avoir). Will (par sa mère et un père inconnu) et Caleb (adopté par sa mère)
→ Se teint en rousse.
→ Louve de couleur sable avec les extrémités un peu plus foncé.
→ Dominante, protectrice, fatigué et triste, méfiante et têtue.

Elle pense que les esprits doivent être vénérés et que le Marrok n'a aucun droit sur les loups. Elle a suivit Joël dans son cirque ou elle faisait infirmière et comptable. Elle a eu ses quatre enfants, les triplets et Gaëlle.
Mais oui, bien sûr. Le Marrok, ce grand trou duc qui gouvernait le monde sans l’aval des esprits, n’était qu’un homme vieux et triste. Bien sûr. Amara maudit la pointe de culpabilité et de tristesse qu’elle ressentait pour cet homme. Elle avait accepté le fait qu’il pouvait être son père, violeur en quelque sorte de sa mère. Mais elle ne pouvait pas accepter de l’accepter. C’était compliqué dans sa tête. Sa queue battait la mesure contre le sol alors qu’elle laissait son cœur se calmer. Ne pas essayer de l’attaquer pour lui faire comprendre qu’il la dégoute, qu’elle a envie de le fusiller sur place. Elle avait prévenu, qu’elle aurait envie de tuer son géniteur s’il débarquait … et lui, il lui avoue l’être ? N’était-ce pas là une demande pour se faire tuer par ses soins ? Elle acceptait le travail, mais le Marrok ne semblait pas suicidaire, et il serait dangereux qu’elle prenne ses désirs pour la réalité.

Il ne voulait pas qu’elle lui arrache le visage comme sa louve en rêve. Alors pourquoi lui avoir dit la vérité ? Putain, elle partait trop du principe que c’était la vérité. Mais pourquoi diable mentirait-il ? Son instinct, et parfois il fallait le suivre, lui disait depuis le début qu’il y avait autre chose sur le Marrok. Une information qui la chiffonne et qui manque. Et là, il lui offrait la raison parfaite. Sa queue fouette le vent et elle le regarde. Elle essaie à peine de regarder les poissons avant de que son ventre ne gargouille à nouveau. Elle regarde son sac, puis à nouveau l’homme… elle grogne vers lui pour lui dire qu’elle n’en voulait pas. Elle ne veut rien de lui.

« La fierté ne mène à rien, Amara. Surtout si tu es en difficulté, il faut parfois accepter l’aide des autres ». Amara grogne encore. Joël n’était pas là et il continue de le bassiner avec ses conseils de bonnes personnes. Joël lui manque, et elle regarde les poissons avec un nouvel intérêt. Elle ne le remerciera pas. Un de ses poissons était à elle de toute façon, et elle avait le droit de le manger, voilà. Avec la tête haute, elle ignora Bran en faisant un graaaaaand détour pour s’approcher des poissons. Elle se pose dans l’herbe, ventre à Terre, elle le regarde avait méfiance. Elle approche une patte plus foncé que son pelage vers le poisson pour essayer d’approcher le poisson d’elle, et non l’inverse. Quand il dit son prénom, ça l’agace et un lâche un nouveau grognement agacé.

En effet, ça ne signifie rien pour elle. Cela ne change rien à ce qu’elle avait vécu… mais elle avait l’impression que le souvenir de son amant était en train de lui caresser la tête. Elle attrapa le poisson et se recula avec pour regarder le Marrok en mangeant. Il avait dit que ses pouvoirs ou sa généalogie ne faisait pas sa valeur. Pourtant, il avait son faux, parce que même si tout lui crier qu’il était honnête elle ne pouvait pas l’accepter, air triste qui indiquer que sa valeur se résumé en une information. Le donneur de sperme qui l’avait engendré. Il n’avait pas réellement violé sa mère… ça elle pouvait essayer de l’accepter en pensant à sa mère, et sa grand-mère. Elle n’avait pas eu le choix, certes, mais le viol ne venait pas réellement de Bran… Elle grogne. Non mais, elle n’allait pas commencé à lui trouver des excuses. Ecraser sur le sol, elle avait sa queue qui battait toujours la mesure alors qu’elle croque dans SON poisson. Elle n’acceptait pas le poisson d’un autre. Ce n’était pas de la charité. Et même si elle était affamé, n’ayant pas pensé à chasser, elle n’allait rien manger de plus. Elle mange et relève ses yeux. Elle attend qu’il lui dise autre chose. Dans ses yeux, une question flambe. « Pourquoi ? ». Pourquoi est-ce qu’il lui dit maintenant ? Elle grogne un peu pour qu’il remonte les yeux et comprenne la question sans avoir à redevenir humaine. Cette forme, qu’elle déteste, la protège de ses dents, ses crocs et sa capacité à courir vite. Elle ne comptait pas la laisser pour le moment. Et elle en avait besoin. Bran devait comprendre sa « fille » et cette idée lui fit lever les yeux au ciel, puisqu’il était si fort … Pourquoi ? criait-elle. Pourquoi maintenant et pas avant ? Pourquoi là en pêchant ? Pourquoi ? Il avait plutôt intérêt de combler le silence par du bavardage sinon elle allait exploser.


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Jeu 5 Oct - 3:24
Du coin de l'oeil, le Marrok observa le manège de sa fille qui semblait prise en plein débat intérieur. Il lui avait laissé un poisson accessible, quoique relativement près de lui. C'était étrange de pouvoir deviner ce qu'elle allait faire, pas comme il le faisait d'habitude en connaissant simplement ses interlocuteurs, là il le ressentait. Il se voyait en elle, bien plus qu'il ne l'aurait cru, il pouvait donc aisément prédire ses réactions... parfaitement légitimes, au demeurant.

"Je ne pensais pas... J'espérais sincèrement que cela n'ait pas fonctionné, qu'aucun enfant ne soit contraint de vivre avec cette vieille folle, il grogna légèrement à l'intention du vide. D'un autre côté, je croyais sincèrement que tu serais mieux traitée avec eux qu'avec moi. En réalisant qui tu étais, je me suis dit qu'il valait mieux ne pas en parler, je ne pense pas pouvoir t'offrir ce que tu espères. Mais ta fille semble penser que la vérité prime..."

Hazel savait, avait informé Asil qui avait menacé de lui botter les fesses. Les choses lui avaient échappé assez rapidement en fin de compte. Il ne savait pas comment Amara prendrait le fait que sa fille soit au courant avant elle, mais puisqu'elle avait plus ou moins révélé son secret, il pouvait bien lui rendre la pareille... Vengeance un peu mesquine, il l'avouait.

"...Je n'ai réellement aimé qu'une fois. C'était une femme incroyable, la plus belle et puissante créature que j'ai jamais rencontrée. Nous ne parlions pas la même langue, mais l'évidence de notre amour nous a poussé à nous lier. Je l'ai transformée pour la sauver, et plus tard elle est tombée enceinte. Avec l'aide de son père, elle a utilisé la magie pour s'empêcher de muter et mettre Charles au monde, mais l'accouchement l'a tuée. Mon loup ne l'a pas toléré, il considérait Charles responsable de sa mort et voulait le tuer, j'ai failli perdre le contrôle à de nombreuses reprises... Et j'ai dû ignorer mon fils la majeure partie de sa vie pour éviter de céder à la Bête, jusqu'à ce que le loup décide de faire de Leah sa compagne. Je ne parle jamais de cette histoire... Mais je veux que tu saches que je comprends ce que tu ressens. Je sais le vide que laisse la perte de l'amour de sa vie."

Il ne la regardait toujours pas, autant pour ne pas la gêner que pour dissimuler le mélange de haine et de fureur qui l'habitait. Charles. Ce fils que Bran aimait, mais que Le Berseker considérerait toujours comme responsable de son malheur. Le Marrok avait pu échapper à la Sorcière Cornick lorsqu'elle l'avait contraint à tuer Samuel car il était incapable de faire du mal à son fils, mais lorsqu'il avait réitéré l'expérience avec Mariposa et Charles, cela s'était soldé par un terrible échec. Il était encore plus détestable de réaliser qu'il ne tuerait probablement pas Amara si on l'y contraignait, car il avait conscience que le seul fautif dans cette histoire était lui-même -et Sierra, évidemment. Il termina son poisson dans un silence tranquille avant de se redresser, remballant soigneusement ses affaires, non sans laisser quelques carpes grillées supplémentaires à même le sol. Jetant un dernier regard à la louve, il soupira doucement.

"Je ne suis ni un bon père, ni un bon homme, et sans doute pas un bon loup non plus. Mais je pense pouvoir dire que je suis un bon chef et que je fais au mieux pour ceux que j'ai choisi de protéger. Personne ne m'a jamais donné de raisons de m'améliorer jusqu'à présent."

Il finit par partir sans rien ajouter, elle avait sans doute besoin de réfléchir à ses paroles. Et de toute façon, elle savait où le trouver si elle avait besoin... Il faudrait qu'il parle à Leah, prochainement.
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Lun 9 Oct - 23:19

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J'ai 108 ans et je vis à Aspen Creek, pour le moment. Dans la vie, je suis médecin et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, j'ai perdu l'amour de ma vie récemment, et je ne compte pas perdre mes enfants maintenant.

→ Fille de Tasha et Bran (mais l'ignore pour son père)
→ Petite fille de Sierra
→ A perdu ses pouvoirs chamanique il y a 15 ans, quand elle est devenu louve.
→ A quatre enfants. Hazel, Gretel, Angel et Gahel.
→ A quatre frères. Samuel et Charles par Bran (qu'elle ignore avoir). Will (par sa mère et un père inconnu) et Caleb (adopté par sa mère)
→ Se teint en rousse.
→ Louve de couleur sable avec les extrémités un peu plus foncé.
→ Dominante, protectrice, fatigué et triste, méfiante et têtue.

Elle pense que les esprits doivent être vénérés et que le Marrok n'a aucun droit sur les loups. Elle a suivit Joël dans son cirque ou elle faisait infirmière et comptable. Elle a eu ses quatre enfants, les triplets et Gaëlle.
Super, le papounet. Il commence en disant qu’il espérait qu’elle ne soit pas née, comme sa mère. OK. OK….. Elle était clairement en train de déformer ses propos, mais c’était lui qui avait commencé en lui foutant dans la gueule une vérité qui dérange. Elle avait le droit à sa période de deuil de sa tranquillité d’esprit. Elle en avait le devoir. Sinon, elle allait exploser. Et elle connaissait les lois des loups pour les louves qui perdent le contrôle. Elle grogne un peu quand elle l’écoute. Sa fille ? Une de ses filles le savait ? Peut-être même les deux ? Ou les trois ? Tout de suite, à l’instant, elle sentit un grand sentiment de trahison. Elle donnerait tout pour ses enfants. Tout ce qu’on lui avait refusé, qu’on lui avait arraché par sa naissance, elle voulait tout leur donner. Et la seule chose qu’elle ressentait, en l’instant, était la souffrance causé par leurs mensonges. Parce que ne pas dire la vérité, c’était lui mentir. Et le sentiment qui l’étreignit lui fit déglutir difficillement le bout de poisson qu’elle avait dans la gueule. Même ses filles. Et son fils ? Non. Si ses filles le savaient, son fils aussi. Et peut-être même tout le monde.

Elle n’avait pas conscience de dramatiser et de voir tout en noir et en traître. Elle ne voulait que Joël. Joël aurait trouvé les mots pour lui dire. Elle n’aurait pas été comme ça. Elle avait l’impression qu’un gouffre était en train de s’ouvrir sous ses pieds. La colère contre Bran avait été diminuée pour laisser place à la tristesse d’avoir été ainsi trahi. Elle ne savait pas si ses enfants pouvaient le sentir, mais elle savait qu’elle refuserait de leur parler un moment. Et de toute façon, qu’est-ce que ça changerait ? Aucun d’eux ne la voulait, elle, Amara, comme un membre de leur meute. Elle n’était que la mère que l’on pouvait laisser. Et dans ses tourments qui l’attaquaient, elle se demandait même si ses enfants ne la préfèreraient pas morte à la place de leur père. Comment pourrait-elle leur en vouloir ? Elle aurait préféré être morte à sa place, elle aussi.

Elle grogna, pour dire qu’elle s’en fou, elle s’en fou de son autre amour. Elle s’en fou de savoir qu’elle était belle ou puissante. Qu’est-ce qu’elle en avait à faire ? Elle connait l’histoire de Charles, et elle s’en tape. Charles…. Son frère. Comme Samuel. Ses frères. Elle n’avait plus de contact avec ses frères du côté de sa mère, et voilà qu’elle allait devoir subir l’ignorance du côté de son père ? Parce que comment pourraient-ils bien le prendre ? Il suffisait de calculer pour savoir qu’ils ne le prendraient pas bien. Quand elle comprend pourquoi il parle de son ex-femme, elle se relève sur ses pattes, et elle grogne. Elle grogne de manière menaçante, près à lui sauter à la gorge. Le message était claire, il n’était pas assez digne pour ne serais-ce que parler de son mari. Il n’était rien, et il n’avait pas le droit ne serais-ce que de sous-entendre que leur peine est la même. Par amour pour sa famille, elle accepte le tueur de son mari dans sa famille. Par amour pour sa famille, elle sait qu’elle ne tuera jamais. C’était aussi ça qui lui faisait rentrer les griffes dans le sol. Deux voix crient dans son esprit.

Si elle tue le Marrok, en tout cas qu’elle essaie, le Marrok la tuera. La première voix lui hurle que, comme ça, elle aura la paix, et elle lui causera de la souffrance. Et ça serait bon. Mais elle ne voulait pas faire souffrir ses enfants. L’autre voix lui rappelle vicieusement que ses enfants vivront bien sans elle, toujours. Ses pensées étaient claires. Ouais, il n’était pas un bon père. Il était médiocre. Et elle avait une pointe de compassion pour Charles. Une pointe, mais pas assez forte. Il part et elle grogne. Elle trouva au moins une centaine de vulgarité à penser alors qu’elle déchiquette ce qu’il avait laissé. Et elle se mit à pleurer à nouveau, désespéré par ce qu’elle venait d’apprendre. Ses propres enfants … Elle n’avait pas envie de les voir. Elle ne voulait plus voir personne. Elle regarde le lac. Et si elle allait se baigner un peu ? Elle approche ses pattes se mets jusqu’à son cou. Elle regarde le lac et plonge la tête. Elle pense à son mari. Si seulement elle pouvait lui donner la vie. Se laisser noyer dans le lac et que son mari en ressorte.

Pendant plusieurs jours, elle resta dans la forêt. Elle déteste sa forme de louve, la plupart du temps, mais elle arrive à oublier tout le reste. Elle ignore ses enfants et s’écrase dans un terrier de renard. Elle n’était pas la plus douée des louves, mais elle avait dû trouver une bonne place, ou communier avec la nature, ou juste ses enfants ne savaient pas où chercher, qu’importe, elle se terra et ne voulait parler avec personne. Encore moins son père. Elle finit par sortir de la forêt simplement parce qu’elle avait envie de prendre une douche. Mais elle n’avait aucune envie d’aller dans sa maison, avec ses enfants. Ni chez son père. Hahaha. Elle ne trouvait même pas ça drôle. Elle marcha de longues heures pour arriver dans une maison qu’elle sentait être un collègue de travail. Son père peut aller se faire foutre. Elle allait lui dire pour son état et profiter de sa douche. Et elle pleura aussi. Longtemps. Avec un collègue qui ne savait même pas qu’il était son ami. Elle pleura sans rien expliquer. Elle finit par demander l’autorisation d’utiliser le téléphone. Malheureusement, le dernier numéro dont elle se rappelait, c’était celui de Bran. Elle appelle. Tape du pied. Attend qu’il décroche mais ne lui laisse pas le temps de parler.

- Je suis chez un ami. Je …. Je ….

Elle ne savait pas quoi lui dire. Sauf « je te déteste », « va en enfer », « crève charogne » et « mes enfants m’ont menti ». Elle tapote sur la table.

- Trois. Dans trois jours. Venez au restaurant de sushi sur le boulevard Saint-République. Pour parler. Ou pas.

Elle allait lui mettre de la mort au rat dans son verre. Dommage qu’il ne puisse pas en mourir. Elle pense à son frère, qui avait le même métier qu’elle.

- Et ne rentrez plus jamais dans ma tête.

Elle lui raccroche au nez avant de s’approcher de son ami qui lui tend un verre de vin qu’elle boit d’une traite. Elle le remercie. Le pauvre, il a sa supérieure qui vient sous forme de louve pour le harceler. Mais elle avait pensé qu’à lui, à l’instinct. Sa fille fonctionnait à l’instinct aussi. Alors elle avait dû prévenir que leur mère avait besoin de souffler. Et que même si la lame de la trahison était chauffée à blanc, elle allait pardonnée. Parce qu’elle était leur mère. Elle ignore si sa fille est rentrée, et elle s’en veut de ne pas le savoir. Elle ignore si Bran a parlé à sa femme, ou même à ses fils. Elle ignore tout ça. Elle s’en fou. Non. Elle lui demandera au repas. Elle allait prévoir les questions pour rester la plus digne et éloigné et distante de lui possible. Même si une seule phrase frappait son esprit… « Je le hais. »


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