“Even after all this time, I keep forgetting that heroes can be found in unlikely places and persons -- like Database Administrator"
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Clionestra
Lun 9 Oct 2023 - 23:28
Ben Shaw
J'ai un âge certain ans et je vis dans les tri-cities, Amérique. Dans la vie, je suis Administrateur de base de donné et Loup bêta. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis merveilleusement bien. ► originaire de Londres, qu'il a été obligé de quitter car accusé (à tort) d viol sur plusieurs femmes. ► Possède encore son accent mignon ► Supporte mal tous les êtres vivants ► Son loup est roux tirant vers le marron avec des yeux jaunes.
Notes:
Moi : Adam, Stefan, Warren, Leah, Charles, Arianna Toi : Mercy, Daryl, Jess, Zee, Bran, Samuel, Anna
Il hoche la tête et accepte. Elle ira voir Honey et Mercy, seule. Son loup grogne et il le musèle d’une pensée forte mais définitive… Si Nabi voulait faire quelque chose toute seule, elle en avait le droit. Et elle se retrouverait avec Honey, qui avait besoin d’elle. Et Mercy, qui pourrait la protéger. Et si Paul débarque dans ce schéma ? Son loup grogna et il le fit taire à nouveau. Depuis hier, Ben avait beaucoup de mal à ne pas penser à Paul comme à un ennemi. Pour lui, il était, pour le moment, plus une menace que son propre père. Il y avait un océan entre son géniteur et lui. Il y avait que quelques kilomètres, voir moins parfois, entre Paul et Nabi. C’était donc une menace. Et il avait bien envie de lui refaire le portrait. Ben se calma avant de ne faire quelque chose de très mauvais pour sa place dans la meute. Pas qu’il y tienne particulièrement. C’était juste l’idée que sa compagne, et son loup jappa de bonheur sans se faire museler cette fois, puisse être courtisé par un autre qui le dérange. Il sait qu’elle était assez forte pour se défendre de Paul. Et qu’assez étrangement, elle le voulait, lui, pour compagnon … Mais ça le dérange tout de même. Il avait envie de l’attraper dans ses bras, entourer son corps de sa chaleur et laisser une trainée d’odeur.
- Tu porteras mon pull. Il fait froid.
Au cas où. Juste au cas où. Certes, il y avait peu de chance que l’on loupe l’information qu’elle était sa compagne. Mais … Au cas où. Puis. Ils n’étaient pas réellement compagnons, encore. Son loup releva les yeux au ciel en rappelant la nuit dernière à l’esprit de Ben. Il repoussa ce souvenir. Il avait vocalisé pour la première fois de sa vie son passé. Et ça le dérange. Il avait envie d’effacer la mémoire de Nabi. De lui dire d’oublier. Et de s’enterrer. En même temps de l’amener avec lui. Et cette pensée lui rappela tout ce qu’il n’était pas. Dominant. Protecteur. Une bonne personne. Tout ça, il n’était pas. Il regarde la jeune femme à sa question pour s’approcher d’inquiétude quand il comprend ce qu’elle fait. Il cligne des yeux, plusieurs fois. Son loup hurlant à l’intérieur de lui de faire quelque chose pour la souffrance de sa compagne.
Il s’assit en tailleur devant le canapé et remonte sa main dans ses cheveux. Il réfléchit à comment lui répondre le temps qu’elle se calme un peu. Il écoute son cœur. Il écoute son propre cœur. Il attend que les deux battent un peu au même rythme, trop rapide pour ne pas trahir de forte émotion, avant de soupirer un peu.
- J’ai vécu toute ma vie, même ici dans la meute d’Adam, à croire que si je venais à mourir, personne ne s’en soucierais réellement. Oh. Bien sûr la meute serait affectée, mais ça ne serait que « moi ». Alors, savoir que je compte pour toi, ça me rappelle que je peux tout te donner. Que ce qui compte pour moi, et il montre ses étagères de classeur, ça peut te revenir. Cela ne sera pas jeter pour se débarrasser, ou juste oublier.
Il s’approche doucement d’elle, vérifie son état avant de la prendre dans ses bras. Clairement, tant pis si elle décide de le mordre. Il préférait souffrir physiquement qu’elle souffre un peu, même un tout petit peu, dans sa tête. Doucement, il prend son col et caresse sa fourrure.
- Je ne compte pas mourir. Je compte passer le plus de temps possible, jusqu’à trouver un moyen d’être avec toi sans avoir mal… sans faire mal pendant … Bref. Pardonne-moi. Je ne voulais pas te rendre ni triste, ni en colère.
Son loup souffla dans son esprit pour qu’il puisse dire aussi ce qu’il pense. Et le loup transmis à la louve toute l’absolue dévotion et l’amour qu’il ressent. Il la protègerait de la souffrance. Même si ça voulait dire vivre des années et des années. Surtout, si ça veut dire vivre des années.
Lovée contre son bout de canapé, la louve s'agitait sans savoir exactement comment réagir. La panique de Nabi la prenait aux tripes, un sentiment si féroce qu'elle ne se rappelait pas l'avoir déjà expérimenté auparavant. Il y avait déjà eu des crises par le passé mais aucune n'avait été aussi forte que celle-ci. Le contact entre les deux êtres était saccadé, haché, presque rompu. Jamais la distinction entre la Bête et la Déesse n'avait été si forte ; chacune, à sa façon, avait conscience de tout ce qui les séparait. Nabi, dans les ténèbres de son esprit, tombait à l'infini au point d'en perdre tout repère, tandis que Nabia piaffait, grognait et pleurait. La voix de Ben finit par lui donner une ancre, la louve se contraint à lever la tête vers lui, posant un regard beaucoup trop jaune sur le londonien qui tentait de la rassurer. Elle sentit son coeur, toujours fébrile, ralentir suffisamment pour se caler sur le rythme de son compagnon et lui permettre de reprendre ses esprits. Le fil entre les deux moitiés restait tendu, mais se stabilisait. L'écossaise ouvrit les yeux dans l'abysse de son monde intérieur et, en se concentrant, parvint à repérer la lueur violette qu'elle avait déjà entraperçu la dernière fois. Elle réussit à suivre l'étrange lumière jusqu'à retrouver son chemin ; dans les bras de Ben, l'animal se mit à Changer une nouvelle fois, délivrant une Nabi déboussolée mais maîtresse d'elle-même. La métamorphose avait été bien plus lente que d'ordinaire et si elle n'était pas douloureuse, elle l'avait épuisée. Elle s'effondra dans les bras de son compagnon en haletant, roulée en boule sur elle-même pour dissimuler sa nudité tout en se rassurant d'une manière ou d'une autre.
Il fallut une bonne dizaine de minutes de repos pour qu'elle se sente enfin de répondre. La jeune femme releva doucement la tête, ses yeux d'améthystes, humidifiés par des larmes qui n'avaient pas coulé, se plongèrent dans le regard de Ben tandis qu'elle ressentait leurs loups se connecter entre eux, se rassurer par le lien. Elle acquiesça en silence, incapable de répondre quoique ce soit après ces mots. Oui, elle comprenait. Elle avait bien conscience qu'il n'avait eu aucune mauvaise intention et elle ne lui en voulait pas de toute manière, mais elle en souffrait tout de même. Elle finit par se relever pour se rendre à la salle de bain dans laquelle elle prit le temps de se rafraîchir, puis elle alla récupérer une tenue de rechange dans la chambre. Elle enfila un pantalon simple et confortable avant d'enfiler un t-shirt piqué à Ben sans lui demander la permission, et même l'une de ses vestes. Porter quelque chose lui appartenant la rassurait, elle savait qu'il serait plus content que dérangé de toute façon. Un poil mal à l'aise une fois de retour au salon, elle esquissa tout de même un sourire à l'attention du loup et vint machinalement lui prendre la main pour lui montrer qu'elle allait bien et qu'elle se sentait mieux.
Désolée pour tout ça... J'ai toujours envie de sortir, mais je n'ai plus très envie d'être apprêtée, j'espère que ça ne te dérange pas ?
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Clionestra
Sam 6 Jan 2024 - 18:12
Ben Shaw
J'ai un âge certain ans et je vis dans les tri-cities, Amérique. Dans la vie, je suis Administrateur de base de donné et Loup bêta. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis merveilleusement bien. ► originaire de Londres, qu'il a été obligé de quitter car accusé (à tort) d viol sur plusieurs femmes. ► Possède encore son accent mignon ► Supporte mal tous les êtres vivants ► Son loup est roux tirant vers le marron avec des yeux jaunes.
Notes:
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Ben était un peu désorienté face à la relation de sa compagne avec sa louve. Ou plus exactement, à cette différence qu’il pouvait sentir en elle, en rapport à tout ce qu’il connaissait. Son expérience en terme de lycanthropie se comptait en année. Pourtant, il ne savait pas quoi faire pour l’aider quand son corps semblait s’arrêter pour se transformer. Et surtout, quand c’était à cause de mots qu’il avait lui-même prononcé. Il ne s’attendait pas à ce que son envie de tout lui offrir de lui, même après sa mort, se transforme en peur de sa mort. La semaine dernière, oui. La semaine dernière, il aurait pu parler de sa mort prochaine et imminente sans même s’émouvoir le moins du monde. La semaine dernière, cette idée de mourir en laissant à quelqu’un quelque chose aurait été simplement une démarche administrative. Là, il avait simplement voulu dire qu’il voulait lui offrir une partie de lui, si jamais. Ou plus exactement, qu’elle le possédait déjà entièrement, et que tout était à elle. Son appartement aussi, ses travaux, ses affaires, tout. Il ne voyait personne à qui il voulait les donner. Mais il ne voulait clairement pas mourir. Il ne comptait pas mourir, ni demain, ni jamais… en tout cas, pas tant que la jeune femme était en vie à ses côtés, ça c’est sûr. Si elle disparaît, il en reparlerait.
Le temps qu’elle revienne à elle, il utilisa le plaid pour la couvrir. Parce qu’il savait ce qu’elle pensait de la pudeur et de l’impudeur (même s’il ne sait pas si ce mot existe réellement). Il se dit simplement que la jeune femme apprécierait le geste. Il laisse le temps calmer la situation et son loup ronronnait (un loup ne ronronne pas, mais le loup faisait des choses étranges pour essayer de faire plaisir à sa louve, dont essayer un espèce de grognement / vrombissement de sa cage thoracique qui n’était clairement pas naturel pour une telle bête). Il la laisse se préparer, tout en se déplaçant pour être toujours pas loin, dans un silence qui aurait pu être gênant mais ça va. Il s’approche et presse lui aussi sa main dans la sienne.
- Cela ne me dérange pas du tout, toutes mes affaires t’appartiennent aussi désormais. Tu peux tout me prendre, et si en plus ça permet à tout le monde de sentir mon odeur, je ne vais clairement pas pleurer.
Doucement, et par une pulsion étrange mais mignonne, il se penche vers elle et caresse son nez dans un bisou esquimau tout doux avant de se reculer. Il se sent toujours étrangement attirer par elle. Par son corps. Et rien de sexuel là-dedans. C’était sa peau qui l’attire. Il voulait la toucher, la caresser, l’embrasser, et la sentir contre lui. Il sourit doucement, heureux et désolé encore un peu.
- Je t’emmène chez Honey, et tu m’enverras un message quand tu as fini, que je vienne te chercher.
Il se recule et finit par prendre toutes ses affaires pour partir en voiture. Il la dépose comme promis devant chez Honey. Il pouvait voir la voiture de Mercy, donc même si Paul était quelque part, Mercy ne laissera pas Nabi se faire blesser. Alors qu’elle allait sortir, il sort de voiture et la rattrape. Devant elle, il ne sait plus trop ce qu’il voulait faire. Puis il se rappelle. Un baiser n’était pas du sexe. Cela ne faisait réellement pas mal. Alors, il se penche à nouveau, et au lieu de lui faire un bisou mignon comme tout à l’heure, il pose ses lèvres sur les siennes dans un smack à la fois doux et rapide. Il se recule avant de lui faire un geste de la main.
- Je vais continuer à faire des papiers pour toi… et faire quelques courses.
D’ailleurs, si elle était marié à un américain, elle aurait le droit à un visa et il ne serait pas trop compliqué pour une meute de loup de faire une fausse identité (mais donc plus besoin de mariage, mais le process ne se fait pas en entier dans son esprit). Il la laisse après une nouvelle pression sur les mains et il rejoint un magasin d’électronique qu’il aime bien. On ne le dérange jamais et il n’était pas très loin de la jeune femme, on ne sait jamais. Il avait le temps pour faire les papiers d’ailleurs.
Bien qu'elle ait réussi à se ressaisir et à outrepasser sa crise d'angoisse, Nabi était loin de se sentir bien. Ben n'avait pas besoin de dire ce qui lui passait par la tête, elle avait compris à son regard qu'il était dépassé par les évènements. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait car ce qui lui arrivait n'avait rien de normal pour un loup. Pour elle, qui n'avait jamais rencontré de congénères auparavant et escomptait enfin avoir les réponses à toutes ses questions, il était difficile d'admettre qu'elle était un cas à part parmi une population déjà relativement improbable. La douceur de son compagnon lui fit du bien, lui offrant même une agréable façon de penser à autre chose. Elle n'était pas que louve, elle le ressentait de plus en plus, mais elle ne comprenait pas ce qu'elle pouvait être d'autre. Pouvait-elle être deux choses différentes ? Nul ne le saurait. Son premier réflexe lorsque le londonien lui prit la main avant de frotter son nez contre le sien fut de se blottir contre son torse, nichant naturellement son visage au creux de son cou avant de s'imprégner de son odeur qui la rassurait.
"Même la Mort ne pourra m'empêcher de te garder auprès de moi. Pour toujours."
À l'instant où elle marmonnait ces mots ses yeux se mirent à scintiller, comme s'il s'agissait d'une sorte de promesse magique qu'elle avait formulé sans le vouloir. Nabi n'avait aucune idée de ce qui avait motivé ses paroles, d'autant qu'elle n'était pas de nature possessive et encore moins capable de le dire à voix haute sans en rougir alors évidemment... Elle piqua un terrible fard en réalisant les choses et se recula vivement en prétextant avoir besoin d'un verre d'eau, ravie que le loup enchaîne sur un autre sujet.
"Oui... Ça prendra sans doute un peu de temps, mais elle en a besoin. Il faut que je pense à lui amener quelques plats d'avance."
Il était difficile de s'occuper de soi après une perte aussi intense, les êtres humains -car les loups étaient humains à l'origine quoiqu'ils en pensent- avaient la fâcheuse tendance à se laisser engloutir dans leur tristesse, incapables de s'occuper d'eux comme si vivre était une insulte aux défunts. L'oméga ne pouvait laisser cela arriver. Elle prit quelques plats préparés d'avance, des biscuits dans un sachet et quelques affaires avant d'emboîter le pas au loup qui la mena à destination. L'élan de tendresse de Ben la surprit de plaisir, elle retrouva un large sourire alors qu'il lui volait un baiser sans même le réaliser, et elle se permit de le retenir un peu plus contre elle, nouant ses mains avec les siennes en profitant un peu de son étreinte.
"J'aimerais que tout le monde sache que je suis à toi. Et que tu es à moi."
Les joues rougies par la gêne, elle s'efforça tout de même de soutenir le regard du loup. La crise de panique qu'il lui avait provoqué en évoquant sa mort avait au moins réveillé quelque chose en elle, une volonté bien plus prenante d'être revendiquée par son compagnon. Et d'en faire de même, bien sûr. Elle ne lui forcerait jamais la main et avait bien conscience qu'il avait besoin de temps, mais Nabi pensait qu'il devait savoir, quitte à ce qu'elle le lui répète régulièrement, qu'il était en droit de la faire sienne et qu'elle n'attendait que ça. Elle le regarda partir en souriant puis tourna les talons dès qu'il fut hors de sa vue afin de rejoindre la maison de la louve.
Sur place elle trouva une Mercy en train de réviser la voiture d'Honey qui l'observait sans émotion, louve dissimulée sous un buisson pour ne pas attirer les regards. La rouquine savait reprendre contenance très vite, aussi salua-t-elle la coyote d'un ton joyeux en effaçant toutes les dernières traces d'émotion négative, puis distribua quelques sucreries à la ronde. Si la louve n'y toucha pas au début, quelques heures plus tard les biscuits abandonnés devant son museau avaient disparu. Mercy rentra la première après avoir longuement discuté avec l'oméga, et Honey finit par reprendre forme humaine dans son salon après que Nabi se soit installée pour jouer sur son téléphone, prenant une longue douche avant de revenir vers la demoiselle. Elle ne savait pas bien quoi penser d'elle, mais sa présence restait apaisante et bienvenue malgré elle. La sentait calme, presque rassurée, l'écossaise considéra qu'il était temps de partir -non sans avoir affirmé qu'elle reviendrait-. Elle envoya un message à Ben pour qu'il la récupère au plus vite, lui demandant au passage s'il acceptait de passer la soirée avec elle -de préférence dans le canapé, à regarder un film tout en grignotant tout et n'importe quoi, avec un coyote -qui était apparu à ses pieds à un moment donné- en train de somnoler sur le tapis.
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Clionestra
Mar 23 Avr 2024 - 23:02
Ben Shaw
J'ai un âge certain ans et je vis dans les tri-cities, Amérique. Dans la vie, je suis Administrateur de base de donné et Loup bêta. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis merveilleusement bien. ► originaire de Londres, qu'il a été obligé de quitter car accusé (à tort) d viol sur plusieurs femmes. ► Possède encore son accent mignon ► Supporte mal tous les êtres vivants ► Son loup est roux tirant vers le marron avec des yeux jaunes.
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Moi : Adam, Stefan, Warren, Leah, Charles, Arianna Toi : Mercy, Daryl, Jess, Zee, Bran, Samuel, Anna
Il avait entendu sa promesse solennelle, mais lui, qui n’avait pas réellement idée de ce qu’elle pourrait être à ce moment là, ne vit qu’une promesse de toujours être ensemble. Malheureusement, et il ne le dirait pas, la mort séparait toujours les êtres… Il était évident que cela arrive à tout le monde. Il savait que même les vieux seigneurs gris avaient peur de la mort. Alors, il ne voulu par revenir sur cela et préféra accepter son sort. Lui aussi, il combattrait la mort pour elle. Et il espère pouvoir gagner à chaque fois. Il l’avait déposé chez Honey. Et il l’avait marqué de son odeur. Et elle de la sienne. Même si l’union n’était pas complète, et l’idée continuait de le hanter, il savait être à elle. Il n’avait pas de raison de douter alors que, séparer d’elle, il sentait son loup qui grogner dans son esprit. Ben essayait bien de lui faire remarquer qu’être dans ses pattes, n’était pas non plus une preuve d’amour, mais le loup ne voulait rien entendre. Les loups avaient une façon très à eux de voir une relation… encore plus quand ils ont choisi leur compagne. Il n’avait soufflé qu’un « un jour prochain, je te le promet » avant de la laisser. Parce que, qu’aurait-il pu dire d’autre ? Il était évident qu’un jour, tout le monde aurait la certitude de leur lien. Il était évident qu’un jour, ils seront l’un à l’autre… mais pour le moment, l’idée de la proximité physique. Quand il pensa à la jeune femme, nue sur lui, en train de prendre son plaisir de son membre, le désir apparaissait. Puis, il sentait les griffes dans son dos. Puis il voyait sa mère à la place de la jeune femme, qui le plantait et le tenait alors même qu’il n’avait pas la force de la repousser. Il se sentait mal. Il sentait la douleur. La souffrance. Et la peur reprenait le pas. Il dû plusieurs fois poser les affaires qu’il avait dans ses mains pour ne pas les briser. Il soupire. La jeune femme n’avait pas réellement choisi le plus sain des loups, et il se demandait si elle l’avait bien compris. Mais oui. Puisqu’il lui avait tout raconter.
Il frissonna. Son monde était chamboulé avec elle. Son monde n’était plus le même, et il n’arrivait plus à savoir les critères qu’il devait utiliser. Son loup, qui avait compris qu’il ne servait à rien de lutter pour trouver sa compagne, se calma et essaya de l’apaiser. Lui, il n’avait pas peur du futur, puisque la jeune femme en faisait maintenant parti. Il resta ainsi, des heures. Trouvant une place pour pouvoir travailler depuis son ordinateur. Grogna sur des passants qui voulaient lui demander son chemin. Finissant deux dossiers pour son travail. Et réussissant même à trouver des papiers pour la jeune femme et autres bordels sans nom. Il avait réellement envie de lui proposer d’être sa femme pour qu’elle puisse avoir la nationalité à travers lui, et sa protection plus entière… mais il se dit que c’était stupide une telle demande alors qu’il n’était pas capable de la toucher… physiquement.
Il passa aussi des heures à chercher comment il pourrait faire. Il regarda plusieurs pornos qui le dégoutèrent, tout simplement. Chaque fois, il s’imaginait ainsi, impuissant et manipulé… Il ne comprenait pas l’intérêt du sexe, sauf pour emmerder son monde, bien sûr. Quand il reçu le message, il se leva d’un bond et décida qu’il ne devait pas lui parler de ça tout de suite. Alors qu’il allait revenir, il sentit quelqu’un l’observer. Il se tourna sur lui-même d’une manière naturelle. Il sentait le regard. Et ce n’était pas un regard bienveillant. Il fronce les sourcils. Même s’il n’était pas apprécié… C’était la première fois qu’il sentait autant de haine. Il ne trouva pas la source de cette impression. Il vient la chercher et sans attendre la pris par la hanche pour lui faire un bisou sur la joue, sans vérifier de qui pouvait le voir.
- J’accepte de rester sur le canapé toute la nuit, si c’est ce que tu désires !
Et puis, il aimait bien être proche d’elle. A défaut de vouloir lui faire des choses classés X, il pouvait avoir envie de la coller comme si elle était une extension de lui. Il avait envie de l’avoir, de la sentir, de la combler d’amour. Sans témoin. Sauf le coyote. Mais il ne compte pas. Et puis, il se demande s’il pourrait essayer de la toucher. Par exemple, il la prenait par les hanches, comme là, mais en touchant sa peau. Est-ce qu’il pourrait le faire ? Il faudrait qu’ils se mettent d’accord… Surtout sur ce qui risque de lui faire du mal… Parce que si Ben était de plus en plus à accepter que la jeune femme le blesse pour du sexe, il ne pouvait pas supporter l’idée de lui faire du mal à son tour. Ils partirent pour l’appartement et Ben proposa de faire un repas à domicile, pour qu’elle ne puisse rien faire du tout et profiter, elle aussi, de se reposer.
Même s'il ne s'était pas passé grand chose, Nabi était épuisée par son après-midi. Elle n'avait pu retenir son large sourire en sentant les lèvres de Ben contre sa joue, et avait machinalement prit sa main pour prolonger un peu leur contact. Elle n'avait rien ajouté de plus jusqu'à leur retour à l'appartement et, une fois sur place, avait commencé par aller se passer un peau d'eau fraîche sur le visage, échanger son pantalon contre son short de pyjama -tout en conservant le t-shirt trop large de Ben- avant de revenir au salon. Commander le repas du soir paraissait être une bonne idée, elle n'était d'humeur à rien. Elle laissa Ben appeler la pizzeria la plus proche tandis qu'elle préparait une sélection de biscuits et de bonbons qu'elle disposa dans des petites coupelles, puis amenait le tout sur la table base avec deux verres, du jus de fruit et de l'eau. Écho avait disparu à un moment ou à un autre, mais elle avait demandé à Ben de prendre quelque chose pour lui -il mangerait plus tard au besoin- et lui avait laissé un bol de friandises sur la table. Il pouvait bien apparaître dans les dix prochaines minutes comme dans trois jours, plus rien ne la surprenait à ce niveau. Une fois le grignotage prêt et le repas commandé, l'écossaise déplia le canapé, récupéra un long plaid et s'installa comme une larve dans son cocon en attendant que le londonien la rejoigne. Un petit sourire aux lèvres, elle désigna l'ordinateur d'un mouvement de tête.
"Honnêtement, mets le premier film que tu trouves, je ne suis pas assez en forme pour franchement m'y intéresser. J'ai juste envie... d'être contre toi, avoua-t-elle à mi-voix, les joues rouges. Et de grignoter, je meurs de faim !"
Ce qui était bien une première vu les lamentables repas qu'elle prenait en général. Mais ce soir, elle n'y pensait pas. Elle ne pensait ni à toutes les morts qui semblaient lui coller à la peau, ni même à Honey et Mercy avec qui elle avait passé la journée. Elle ne pensait qu'à l'instant présent, à son compagnon tout proche d'elle contre lequel elle s'appuya, aux doigts légèrement cornés à cause de ses journées passées sur un clavier d'ordinateur quand elle les entremêla aux siens, ou même, tout simplement, à la chaleur de son corps qui était un bien meilleur chauffage que celui qui était installé près de la fenêtre. Elle n'avait jamais d'ailleurs compris ce concept étrange que de placer un radiateur près d'une ouverture, mais ce n'était pas tellement le moment d'y réfléchir. La rouquine attrapa un plat de biscuits qu'elle proposa d'abord à Ben avant de se servir.
"Et vous ne m'attendez même pas ? -Pousse toi, t'es lourd."
Venu de nul part Écho, sous son apparence humaine, s'était retrouvé à moitié allongé sur Nabi qui étouffa un grognement amusé en le repoussant. Si des années durant il l'avait souvent accompagné ainsi, ne se gênant d'ailleurs jamais pour se frotter à elle ou y balader ses mains comme pour la marquer -et elle avait pourtant conscience qu'il n'avait aucune arrière pensée, Écho était simplement outrageusement tactile et elle manquait cruellement de contact- il passait presque essentiellement son temps sous sa forme à quatre pattes depuis qu'ils avaient déménagé ici. Il était... plus calme, d'une certaine manière. Sans demander la permission à qui que ce soit, il s'allongea en travers du canapé sans pour autant s'immiscer entre les loups, il avait simplement sa tête sur les cuisses de Nabi et les jambes plus ou moins en repos sur celles de Ben, auquel il fit une grimace pour lui quémander un biscuit comme s'il n'était pas capable de se servir par lui-même. Humain ou coyote, il se comportait toujours pareil.
"Tu as fait Changer la louve, aujourd'hui. -Je ne suis pas certaine qu'elle garde sa forme humaine toute la nuit, mais oui... Tu étais encore là ? -Pas tout du long. Tu savais que Daryll était extrêmement maniaque ? Plus que Kyle, en tout cas. Kyle ne m'a pas donné de coups de balais quand je l'ai... aidé à faire les poussières, même s'il n'était pas très content."
Son air nonchalant et le récit de ses escapades semblèrent amuser l'hybride qui s'était mise à caresser distraitement ses cheveux d'une main, l'autre tenant toujours celle de Ben. Après quelques minutes de conversation légère, le coyote parut satisfait de l'attention reçu et se laissa glisser du canapé pour se retrouver sur le tapis sous sa forme animale, tranquillement roulé en boule pour somnoler en laissant le couple tranquille. La rouquine adressa un sourire d'excuse au jeune homme à ses côtés.
"Désolée, je crois que je ne passe pas assez de temps avec lui en ce moment."
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Clionestra
Jeu 16 Mai 2024 - 14:39
Ben Shaw
J'ai un âge certain ans et je vis dans les tri-cities, Amérique. Dans la vie, je suis Administrateur de base de donné et Loup bêta. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis merveilleusement bien. ► originaire de Londres, qu'il a été obligé de quitter car accusé (à tort) d viol sur plusieurs femmes. ► Possède encore son accent mignon ► Supporte mal tous les êtres vivants ► Son loup est roux tirant vers le marron avec des yeux jaunes.
Notes:
Moi : Adam, Stefan, Warren, Leah, Charles, Arianna Toi : Mercy, Daryl, Jess, Zee, Bran, Samuel, Anna
Il l’observait. Pensant et examinant ses possibilités. Il ne posait pas plus de question et acceptait que son monde fût à l’envers avec elle dans les parages. Il la rejoint sur le canapé, se glissa contre elle, mais assez proche pour pouvoir attraper la nourriture sur la table basse et la nourrir chaque fois qu’elle le désirerait. Il avait mis Harry Potter… parce que, pourquoi pas ? Même si les loups garou de l’univers lui faisaient lever les yeux au ciel, c’était une saga que tout le monde semblait apprécier. Il avait envie aussi d’être contre elle. Le plaid permettait de protéger la peau de la jeune femme de ses envies de contact… Il allait lui proposé, pendant qu’elle lui tendait les cookies de cette manière si adorable. Il allait vraiment lui demander l’autorisation de passer ses bras, nus, autour de son ventre… en dessous de son t-shirt. Pour la sentir. Sauf qu’Echo apparu, le sauvant de l’humiliation dont il allait faire preuve. Il rougit malgré lui et détourne le regard. Il lui lança un regard rapidement. Son loup semblait étrangement à l’aise avec la proximité de l’animal contre sa femme… il se sentait même à l’aise avec cette proximité avec lui… Ce qui le déroute un peu… comme tout avec Nabi. Tout le faisait chavirer et se poser des questions sur ce qu’il était, ou devrait être. Il les laissa discuter, non sans faire un petit sourire à peine voilé de contentement à l’idée qu’Echo soit allé embêter son monde. Il fait un sourire rassurant à Nabi, de ce genre de sourire si rare.
- Ne t’en fais pas, il mérite mon respect, il se penche pour faire une caresse sur la nuque d’Echo avant de s’arrêter avant de le toucher, revenir en arrière comme s’il n’avait rien fait.
Il tourna la tête vers Nabi et la regarde à nouveau. Il n’était pas plus à l’aise pour caresser Echo que ce qu’il en était de prendre Nabi par les hanches, sans tissu pour les séparer. Elle avait vraiment trouvé le pire compagnon de la Terre. Alors qu’il allait lui dire, on sonne à la porte. Il avait senti les pizzas avant d’entendre la sonnerie mais il n’en avait pas fait cas. Il se lève en rougissant un peu de toutes ses idées qui le turlupinent. Il avait eu le droit à deux sauveurs. Echo, d’abord, puis le livreur de pizzas qui eut le droit au plus gros pourboire qu’il n’eut jamais reçu. Il revient à la cuisine et découpa les pizzas avant de les ramener sur la table basse. Il avait même mis une part de chaque dans trois assiettes pour faire plaisir à tout le monde. Ce qui donnait une pizza par personne reconstitué (puisqu’il y avait pris 8 pizzas pour trois). Il revient contre la jeune femme et cette fois-ci passa derrière elle pour l’entourer. Même si le plaid la protégeait, il avait l’impression d’être mieux ainsi, et il pouvait toujours atteindre les pizzas et la nourrir comme une princesse, si elle le voulait. La souris de son ordinateur à porter de main, il mit en route le film alors qu’il ne prit pas une part de pizza mais s’occupa plus de faire manger Nabi que lui-même. Avec une douceur qu’il n’espère pas dérangeant, il faisait des caresses à la jeune femme, des ronds de ses doigts contre sa hanche. Il avait envie…D’être contre elle. Sauf qu’elle avait plus de courage que lui, parce qu’elle le disait. Alors qu’Harry potter n’avait toujours pas reçu sa lettre pour Poudlard, il rougit et avoua.
- Est-ce que je peux toucher ta peau ? J’ai envie de te caresser.
Et dans cette phrase, il n’y avait pas une demande sexuelle. Loin de là quand on le connait. Juste un besoin qu’il ressentait au fond de son cœur. Une envie d’un contact peau contre peau. Simple. Et advienne que pourra pour son cœur et son âme.
Harry Potter, hein ? L'écossaise ne put retenir un sourire amusé en voyant le choix cinématographique de son compagnon. Elle avait découvert la saga sur le tard, principalement parce que sa mère d'adoption -et l'essentiel du village- n'était pas très fana de télévision. Celle-ci n'était allumée que lorsqu'elles cuisinaient, histoire d'avoir un fond sonore pour se distraire, mais elles ne regardaient que des jeux télévisés afin de se moquer des participants ou tenter de répondre à leur place. Même si Nabi trouvait ce genre d'émission nulles et peu intéressantes, c'était un moment privilégié entre mère et fille qu'elle ne manquait pour rien au monde. C'était ce genre de petit détail, plus que tout le reste, qui la faisait souffrir lorsqu'elle y repensait. La façon dont Maddie lui embrassait le front en lui disant de faire attention à elle chaque fois qu'elle sortait de la maison, ses pulls en tricot épais parfaits pour affronter le terrible hiver écossais, son lait de poule beaucoup trop sucré dont Nabi avait arrêté de se plaindre puisqu'aucune évolution ne se faisait... Tout ça lui manquait. Elle n'avait jamais regretté que la vieille femme l'empêche de passer trop de temps vissée sur le canapé, principalement parce que la louve était une fille de l'extérieur malgré les apparences. Calme et solitaire, elle aimait lire sous le soleil comme sous la pluie, perchée dans son arbre favori ou à l'abri d'un saule pleureur, et rien ne lui plaisait plus que d'aider les voisins à réparer leurs véhicules, s'occuper des animaux de la ferme ou du jardin, partir à la cueillette des champignons... Elle aurait pu s'intéresser aux livres à l'origine des films, mais elle n'avait jamais eu grand intérêt pour les ouvrages de fantasy. En réalité, curieuse comme elle était, Nabi lisait presque essentiellement des livres documentaires sur tous les sujets possibles, des biographies, des ouvrages de recherches ou d'apprentissages divers. La fiction n'était pas son élément favori, sans doute parce qu'elle avait passé son temps à lire le journal de sa mère dans tous les sens possibles plutôt que de se préoccuper de son imagination. Quoiqu'il en soit, elle était ravie de redécouvrir ce que Mia considérait comme sa plus grosse lacune avec le londonien.
Écho avait toujours eu le don d'apparaître à point nommé, et cette fois ne faisait pas exception. Il s'était pointé comme s'il avait senti que Ben allait avouer ses envies et s'était précipité pour observer le spectacle, tout en le retardant quelque peu. Ravi de sa petite scène, d'avoir eu de l'attention et de la nourriture, il observait le loup avec une grimace d'amusement qui n'avait rien de moqueuse. Le sourire du chaos, tout simplement. Il se laissa caresser sans bouger et son sourire devint plus doux, presque tendre, signe qu'il appréciait sincèrement que le jeune homme soit capable d'un tel contact avec lui. Être proche d'Écho signifiait être proche de Nabi et inversement, sans se l'avouer, tous les deux se sentaient rassurés de voir que Ben l'acceptaient pleinement. Cela n'empêcha pas l'hybride de rouler des yeux en pouffant quand l'informaticien parla de respect et du coyote dans la même phrase, d'autant que ce dernier lui adressa un regard fier comme s'il était une personnalité importante que l'on venait de flatter.
Le repas arriva sans attendre, et le coyote glapit de joie et alla même saluer le livreur comme un chien tout joyeux qui ne parut pas réaliser qu'il ne s'agissait clairement pas d'un animal de compagnie. Déçu de ne pas avoir eu la réaction escomptée, Écho le regarda partir sans se rendre compte du "Free hugs" désormais inscrit sur sa veste et du chapeau en forme de nids sur lequel venait de s'installer un écureuil qui remplaçait désormais sa casquette. Il s'empara de ses propres parts sans se départir de sa joie de vivre, mastiquant en silence son repas tout en accordant son attention sur la télévision. De son côté, la demoiselle se pressa tout contre le loup avec plaisir et sourit en s'appuyant contre lui, venant naturellement poser la tête sur son épaule et une main sur son genou. De l'autre elle saisit les parts qu'il lui tendait et mâchait lentement, ayant toujours du mal à se nourrir suffisamment malgré sa faim pressante. Elle fut calée au bout de trois parts à peine, et préféra garder la suite pour plus tard. Il lui était plus simple de se nourrir comme un chat -un petit peu chaque fois qu'elle avait faim ou l'estomac suffisamment vide- plutôt que de faire de gros repas comme un humain lambda. Si la question du loup la surprit quelque peu, elle ne s'imagina rien de particulier et se contenta de redressa la tête, surprise mais ravie qu'il dise ce qu'il ressentait. Elle acquiesça et se redressa pour ôter son haut -sans même rougir cette fois-, restant en soutien-gorge devant lui. Après tout il avait l'habitude de ça puisqu'il vivait en meute depuis longtemps, et elle devait bien s'y habituer.
"Tu n'as pas besoin de me demander."
Et puis, elle en avait envie aussi, au fond.
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Clionestra
Mar 25 Juin 2024 - 15:54
Ben Shaw
J'ai un âge certain ans et je vis dans les tri-cities, Amérique. Dans la vie, je suis Administrateur de base de donné et Loup bêta. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis merveilleusement bien. ► originaire de Londres, qu'il a été obligé de quitter car accusé (à tort) d viol sur plusieurs femmes. ► Possède encore son accent mignon ► Supporte mal tous les êtres vivants ► Son loup est roux tirant vers le marron avec des yeux jaunes.
Notes:
Moi : Adam, Stefan, Warren, Leah, Charles, Arianna Toi : Mercy, Daryl, Jess, Zee, Bran, Samuel, Anna
Il rougit, gêné et mal à l’aise de faire ainsi une demande plus qu’osé. Il n’avait jamais eu envie de toucher une femme avant elle. Avant qu’elle ne rentre dans sa vie, il n’y avait eu que des corps et de la souffrance. S’il pouvait voir Mercy ou Honey nues, il ne ressentait nullement le besoin de la toucher, ou même de la caresser… et encore moins de la regarder. Le corps d’une femme n’avait été pour lui qu’un corps comme un autre, ressemblant à celui de sa génitrice mais n’étant en rien celui de cette femme. Il détestait cette femme, et par extension, il s’était fermé à tous les corps et avait méprisé toutes les autres femmes du monde. Sauf elle. Quand il lui demande de la toucher, peau contre peau, il se sent un peu bête. Beaucoup. Il a l’impression de ne pas pouvoir être normal. Mais elle le prit bien, enlevant son haut comme si cela n’était rien. Il savait qu’elle était pudique et pourtant elle se montrait directe dans son geste avec lui. Il n’était pas pudique, et pourtant il se sentit timide à la voir. Il finit par se redresser pour enlever son t-shirt, lui aussi. Se laissant torse nu, et se sentant bien plus timide encore, il la reprit dans ses bras. Il cala le dos de la jeune femme contre son buste et fit un soupire de bienêtre.
- Je te demanderais toujours ton consentement. C’est important.
Et doucement, comme il l’avait demandé, il posa une main sur son ventre alors que le film continuait inexorablement sa course. Il faisait des caresses douces sur cette peau délicate. Il prenait son temps pour profiter de son épiderme sous la pulpe de ses doigts.
- Merci, souffla-t-il alors qu’il continua ce contact bienvenu.
Il faisait monter ses doigts le long de sa peau, s’arrêtant toujours sous son soutien-gorge, et les baissaient jusqu’à attendre l’élastique de son bas. Il faisait toujours des gestes lents et calmes pour mémoriser cette sensation nouvelle et divine. Il n’avait aucune idée de ce qu’Harry Potter et ses amis pouvaient être en train de faire. Le film allait terminer et il se demanda comment il pouvait partir de cette position si douce. Il était curieux, malgré lui, de la délicatesse de sa peau… partout. Et ça le fait sourire.
- Allons-nous coucher, sinon je risque de faire une bêtise, murmura-t-il avec un humour audible dans sa voix.
Sa « bêtise » serait de lui toucher la poitrine pour ensuite se sentir mal. Et qu’elle se sente mal à son tour… Est-ce que c’était normal ? Il se pose de grandes questions sur tout ça, mais il n’ose pas le dire, il profite simplement de tout ça. Il finit par réussir à se lever mais la garde contre lui. Il garde sa tête dans son cou. Si seulement il pouvait être plus fort, plus dominant, plus… plus alpha ? Un alpha saurait quoi faire, il aurait les réponses et serait faire. Il ne se prendrait pas la tête. Il était cassé même en ça. Il y avait quelque chose qui ne fonctionnait plus correctement dans son esprit… S’il pouvait être plus, alors il pourrait l’aider, la protéger et la rendre plus heureuse encore. Mais comment pourrait-il faire ça alors que son père était certainement une cause de son malheur ? Il allait devoir appeler son père et son loup à l’intérieur de lui grogna de mécontentement. Il n’appréciait pas du tout l’idée. Mais il fallait le faire, non ?
- Qu’est-ce que je pourrais faire pour te rendre un peu plus heureuse ?
Bien qu'elle se sente en parfaite sécurité auprès de Ben, consciente que jamais il ne lui ferait de mal, elle ne put s'empêcher d'avoir une légère appréhension lorsqu'elle sentit leurs peaux se toucher. C'était nouveau, mais plaisant. La chaleur du loup se propagea dans son propre corps, elle frémit et se pelotonna un peu plus contre lui pour mieux apprécier leur contact. Un fin sourire étira ses lèvres.
"Je sais. C'est juste que je sais que je peux te faire confiance."
Ben était la personne à laquelle elle se fiait le plus, avant même Écho. Elle ne savait pas vraiment quand ou pourquoi elle avait commencé à penser ainsi, mais c'était une certitude qui ne faisait que se renforcer un peu plus chaque jour. Les caresses sur sa peau furent d'abord délicieusement réconfortantes, elle aurait presque pu s'endormir contre le londonien plutôt que de garder un œil sur le film. Cependant, à mesure qu'elle réalisait la situation -elle, dans les bras de son compagnon, qui la caressait tendrement, elle sentit ses joues rosir tandis qu'un frisson de plaisir la parcourut. Il n'était clairement pas prêt pour ça, mais elle commençait à se faire à l'idée d'une union définitivement scellée... Et cela lui plaisait. Heureusement pour elle, son émoi passait aisément pour la manifestation de sa timidité habituelle, alors elle ne fit rien pour montrer son intérêt. Le film se termina sans qu'elle ne se rappelle du twist final, bien trop occupée à observer le salon. Lorsqu'elle le comparait au jour de son arrivée, elle réalisait à quel point elle avait déjà commencé à s'installer ici. Une partie de ses affaires traînaient là, ses chaussures dans l'entrée, son sac près du sofa... et son coyote qui somnolait tout près d'eux. Elle tourna légèrement la tête quand il admit avoir envie de faire une bêtise, et sourit en sentant son visage niché au creux de son cou, comme s'il pouvait s'y cacher. Elle se redressa suffisamment pour pouvoir déposer un doux baiser sur sa joue avant de frotter doucement son nez tout contre.
"Faire de moi ta compagne. Mais nous avons le temps pour ça."
Elle échappa un petit rire gêné, surprise par sa propre audace, mais elle soutint tout de même son regard alors qu'elle lui répondait. Une lueur dorée apparut dans son regard, signe que la louve était proche.
"Je ne désire rien d'autre qu'être tienne, mais je ne veux pas que tu te sens contraint ou forcé. J'attendrai aussi longtemps qu'il le faudra, elle rougit un peu plus. Je t'aime, Ben. Je suis heureuse tant que tu es à mes côtés."
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