Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

"Il n'y a pas de hasards, que des rendez-vous" [ft Charly]

Charly
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Charly
Jeu 18 Aoû - 17:57
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis Chef d'un restaurant et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -tu sais très bien que si. » avait répliqué Mac en soutenant le regard de David. « -tu es le seul en qui j'ai confiance. » elle lui confirait sa vie sans hésiter et il était au courant. Elle lui avait fait confiance sur bien des plans. Mais là dans cette conversation, à ses yeux, le souci n'était pas une question de confiance. « -je n'ai pas envie d'être une source de conflit supplémentaire avec ta famille. » il avait frappé son propre père pour la détendre, et maintenant Henri lui en voulait. Mais finalement, est ce qu'elle ne venait pas de prouver toute seule que cette relation était solide ? Construite sur de bonnes bases, sur de la confiance, de la sincérité. Ils avaient appris à se connaître, à se comprendre, à se décoder. Elle osa alors espérer qu'ils seraient assez fort. Un sourire tendre : « -Ça me va mieux oui très cher. » répondit la jeune femme. Faire de leur mieux… faire confiance à ces sentiments naissant. « -mouais… je suis pas trop fan de ta métaphore. » elle voulait bien lui faire confiance mais elle restait tout de même maitresse de sa vie.

Le soir, elle le laissa l'entraîner jusqu'à la terrasse. Elle ne manqua pas une occasion de se foutre de lui. Mac pouffa de rire : « -je vois qu'on libére la parole ! » c'était rare de l'entendre dire des choses pareils. « -hum.. j adore ! tu as pris au petit resto deux rues plus haut ? » ils en avaient essayé plusieurs et n'étaient pas encore fixé sur leur préféré. Elle s'installa, croisant les jambes en tailleur. Elle réceptionna l’assiette et prit une première bouchée avant de répondre : « -depuis mon diner avec Henri. » elle servit à boire et ajouta : « -en te voyant là, sur la terrasse, j'ai réalisé qu'avec ton frère ça ne fonctionnerait pas. » elle prit une nouvelle bouchée parce qu'elle avait faim. Vraiment faim. Puis elle reprit : « -j'ai réalisé en te voyant que tu étais revenu sans cesse dans la conversation. Et qu'à partir du moment où j'avais vu ton message, j'avais seulement envie de rentrer. D'être avec toi. Pas avec lui. C'est pour ça que je ne l'ai pas revu après, que j'ai repoussé ses appels. » elle baissa les yeux sur son plat et soupira : « -j'aurai mieux fait de dire stop tout de suite… » elle s'en voulait vraiment de l'avoir fait souffrir. Mais elle décida de ne pas broyer du noir : « -j'étais sur de rien hein… pour toi et moi. Seulement que c'était sans doute toi l'homme de ma vie, même si c'était uniquement de l'amitié. »


Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Jeu 18 Aoû - 20:12
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis veuf et je le vis plutôt bien parce que je réapprend à vivre.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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David avait posé la question. Pourtant, une part de lui savait que c’était le cas. Mac avait une confiance totale en lui. Pour autant, cela ne fut pas sans effet quand l’avocat entendit clairement ces mots de la bouche de la jeune femme. La raison ?! Parce qu’il connaissait le passif de cette dernière. Il connaissait son désir de vouloir toujours s’en sortir seule. La vie ne lui avait pas laissé d’autres choix que d’apprendre à ne compter que sur elle-même. Alors, l’entendre lui dire qu’il était la seule personne en qui elle avait confiance, oui, ça touchait David qui se mit à sourire timidement tout en baissant son regard sur l’eau bleue de la piscine « J’avais besoin de l’entendre ». Il ne garda pas la tête baissée bien longtemps, surtout lorsqu’elle évoqua sa famille, et son sourire disparu « Ma famille n’a pas besoin d’excuses pour créer des conflits ». En d’autres termes, ce n’était pas sa venue officielle dans sa vie qui allait bousculer l’entente avec sa famille. Bon… Il y avait sa relation avec son frère qui avait été impactée. Mais ce n’était qu’une question de quelques jours avant que tout ne rentre dans l’ordre. Son jeune frère finirait par comprendre que ça avait été soudain, qu’ils n’avaient pas choisi de tenir à l’un et l’autre de cette manière. Enfin, il espérait qu’il comprendrait… En attendant, Henri n’était pas sa priorité. Il devait, avant tout, trouver les mots pour rassurer au mieux Mac. Il était plutôt bien parti, mais ses tentatives ne furent pas toutes fructueuses pour autant « Hum… Bon… Tu n’auras qu’à me regarder dans les yeux pour voir à quel point je te trouve belle », et se mit à sourire « C’est mieux ? ».

Le soir venu, David avait entraîné sa colocataire sur la terrasse pour un dîner en tête-à-tête. Pour cela, il avait déposé des bougies un peu partout autour de leur table, et lorsque Mac le souligna, il s’autorisa une réponse qu’il n’aurait jamais prononcé hors de l’intimité. Cela eut pour effet de surprendre son amie, ce qui amusa davantage l’avocat « Il y a un tout un pan de ma personnalité que je dois te faire découvrir » et embrassa son cou avant d’acquiescer « Oui, celui-ci même ». Ils se mirent à table et David servi le dîner avant d’accompagner le tout d’un soda. Un bref silence avant que ce dernier ne l’interroge sur eux deux, sur le moment qui avait fait naître cette intuition les concernant. L’avocat prit place aux côtés de cette dernière et commença à dîner tout en écoutant la réponse de Mac. En la voyant baisser son regard, David passa sa main dans son dos « Je n’ai pas envie qu’Henri soit une ombre au tableau. A notre tableau ». Il craignait que la culpabilité de Mac ait raison du bonheur qu’ils pouvaient éprouver en ce début de relation. Il retira sa main et laissa un sourire tendre se glisser sur les lèvres de David « Une intuition réciproque » lui confia-t-il. Ils en avaient déjà parlé à maintes reprises. Ils se voyaient vieillir ensemble. Elle le considérait comme l’homme de sa vie, et il en était arrivé à la même conclusion la concernant. « Le baiser qu’on a échangé aurait dû nous alerter la première fois ». Il lui tendit sa fourchette « J’ai pris un peu de tout. Goûte-moi ça » et ajouta « Attention, ça pique un peu », puis prit une bouchée à son tour en ajoutant « J’avais pensé que le week-end prochain, on… » et continua de converser comme si de rien n’était, comme si leur relation n’avait jamais changé.

« Tu es prête ? » rétorqua David alors qu’il jetait un regard à sa montre. Le fait que leur relation ait pris un nouveau tournant n’avait rien changé à leur routine, et ils avaient passé cette semaine de la même manière que les autres. Soit une Mac qui travaillait au restaurant et qui rentrait tard, et un David prit dans ses dossiers comme à son habitude, lui aussi. La seule différence notable, était qu’ils dormaient dans le même lit, même si, depuis leur dernière fois dans la piscine, ils n’avaient pas eu l’occasion de réitérer la moindre danse sous les draps. En effet, l’avocat dormait à poing fermé lorsque Mac rentrait le soir, et il partait bien avant elle le matin. Alors, pour se rattraper de leurs emplois du temps incompatibles, David lui avait proposé une soirée en extérieur. Il avait réservé une nuit dans un hébergement bulle, perdu au milieu de la nature, afin de profiter une nuit à la belle étoile. Il était parvenu à garder le secret ces derniers jours, et comptait le faire jusqu’au dernier moment. Il avait préparé leurs sacs la veille au soir, avant que cette dernière ne rentre du restaurant et avait mis le tout dans le coffre de sa voiture de collection. Un sourire quand elle arriva et s’approcha de cette dernière pour l’embrasser « Bonsoir au fait » et ajouta « Tu m’as manqué… On y va ? ».

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Ven 19 Aoû - 19:34
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis Chef d'un restaurant et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -oui, ça je l'avais bien compris. Mais je sais que je peux en être une source intarissable. Surtout lorsqu'ils apprendront mon nom. » oui, jusqu'à présent ils voyaient en elle une profiteuse manipulatrice. Le lien avec l'affaire Foster n'avait pas encore été établie. Mais ça viendrait. Mac avait compris également que David faisait des efforts pour la rassurer et elle se mis à rire : « -tu en as beaucoup en réserve des phrases comme ça. »là où d'autres aurait trouvé cela charmant ou attendrissant voir romantique, elle, elle riait. « -je m'inquiéterai le jour ou tu aura des problèmes de vue c'est ça ? » mais elle ne lui permis pas de répondre, l'embrassant en souriant contre ses lèvres.

« -tu es sérieux ? » demanda Mac alors qu'elle découvrait un David des plus détendu. Il avait été capable de lui cacher une partie de lui ? Enfin… Elle l'avait aperçu à quelques reprises. Très rarement. Mais cela lui plaisait assez. Elle prit place et commença à manger avant de répondre à la question de David. « -moi non plus, mais je l'apprécie beaucoup et je… c'est de ma faute si il souffre. Ce soir là, je lui ai pratiquement juré en crachant par terre que toi et moi c'était de la pure amitié. Alors forcement… » c'était logique qu'il lui en veuille. Et pourtant, il l'avait dit le matin même. Tout le monde avait vu ! Avait su ! Et eux… ça leur était tombé dessus. « -je regrette de ne pas t'avoir sauté dessus ce matin là. On aurait compris plus tôt. Avant Henri et avant Donna… » oui ils ne se seraient pas rendu à ces diners. « -en plus j'en avais très envie. » confia Mac avant d'avaler la bouchée qu'il lui tendait. « -ah oui ça pique ! » clama t elle en prenant rapidement son verre. Elle écouta la suite en souriant, aimant lorsque que c'était lui qui prévoyait des sorties. Au fond d'elle, Mac se disait qu'elle avait réussi… et que même si la suite allait être compliqué, il ne fallait pas se leurrer, elle avait au moins réussis ça.

« -dans trois minutes ! » avait cria la jolie brune en train de s'habiller. Elle n'avait pas la moindre idée d'où ils allaient et avait donc fait confiance à David. Tenue simple et décontractée. Elle arriva enfin dans le salon. « -c'est bon, je suis là ! » elle avait la sensation d’avoir fait un marathon depuis qu'elle était rentrée à l'appartement. Mais elle était aussi très souriante et enchanter de passer la nuit ailleurs. « -ah oui ! Bonsoir. » répondit Mac en souriant. Il était sous la douche quand elle était rentrée et avait grandement lutté pour ne pas le rejoindre, prenant la direction de sa chambre afin de se changer. « -j'ai un truc de fou à te raconter. » elle l'attrapa par le col de son t-shirt et l'embrassa avec envie, moulant son corps au sien : « -toi aussi tu m'as manqué. » souffla Mac en décollant ses lèvres de celles de David. « -on y va ? » Gus fut confié à Fabien et bien vite ils furent dans la belle voiture de David, roulant pour sortir de la ville. « -ta journée s'est bien passée ? » oui, ils n'avaient pas changé leurs habitudes.



Manhattan Redlish
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Ven 19 Aoû - 19:36
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis veuf et je le vis plutôt bien parce que je réapprend à vivre.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Son nom… David avait presque venu à oublier ce détail. Il voyait déjà l’incompréhension dans le regard de sa famille. Tomber amoureux de la fille de la famille Foster. Cette même affaire qui avait presque ruiné son mariage et qui avait conduit indirectement au décès de sa famille… Pourtant, en la regardant, il n’avait aucun regret, aucun doute. Il tenait plus que tout à cette femme devant lui « Et alors ?! » rétorqua-t-il avec un sourire doux « Ils auront un sujet de conversation pour les fêtes de fin d’année ». Une manière pour David de lui faire comprendre qu’il se moquait bien de la pression familiale. Il était heureux avec elle, et ça devrait être la seule chose qui devrait compter, non ?! Surtout pour un homme brisé tel que lui… Un petit rire suivit « Il faut que je recherche ça, mais il doit m’en rester quelques-unes ». Il ouvrit la bouche près à répondre, mais elle l’embrassa et lui rendit son baiser.

Le soir-même, David avait organisé un dîner rien que pour eux deux sur la terrasse, et sourit en rétorquant « Tu ne connais pas encore pleinement l’homme dans l’intimité » et souffla « Et j’ai très envie de te le faire découvrir peu à peu ». Il avait envie de lui montrer qu’il pouvait être différent dans l’intimité, qu’il pouvait la surprendre, faire monter le désir entre eux deux. Toutefois, le sujet était à Henri pour le moment et acquiesça « Il semblait si sûr qu’il y avait quelque chose entre nous et pourtant, il t’a cru. C’était parce que t’a version de notre relation était à son goût, et que lui non plus ne voulait pas voir la vérité en face. Nous sommes tous en torts ». Oui, c’était une réponse d’avocat, mais ce n’était pas faux pour autant. Il la fixa en esquissant un sourire en coin « Ton subconscient aussi » rétorqua-t-il en évoquant à demi-mot son rêve érotique « Un mot de ta part ce matin-là et j’aurais succombé. Si je suis resté en retrait, c’était par peur de commettre une erreur. Que tu n’en aie pas envie, qu’on perde ce qu’on avait » et ajouta « Mais maintenant, je sais que c’est possible » et embrassa son cou avant de lui tendre sa fourchette, riant presque en la voyant réagir au plat.
Ce soir-là, ils avaient organisé une sortie rien que tous les deux en fin de semaine. Ils n’avaient que de se croiser et David avait envie d’être avec elle, de lui accorder du temps, de la serrer dans ses bras. Il avait donc réservé une nuit insolite à l’extérieur de la ville. Un sourire en entendant sa voix et patienta jusqu’à ce qu’elle sorte de la salle de bain et l’embrassa pour la saluer. Un froncement de sourcils en entendant Mac, mais n’eut le temps de répondre quoi que ce soit qu’elle l’attira à lui. Il lui rendit son baiser avec tout autant d’envie qu’elle, son corps contre le sien, et se recula avec lenteur « Ce soir, je ne suis pas sûr que tu dormes beaucoup » alors que son regard trahissait son envie d’elle. Il reprit ses esprits et ajouta « Tu me disais quoi sur quelque chose de fou ?! » En reprenant ces termes.
Ils confirent leur chien à Fabien, puis prirent la route jusqu’en dehors de la ville. Un hochement de tête « Oui, à part que j’ai bien cru qu’elle ne finirait jamais » et tourna la tète momentanément vers elle « Et toi ? ». Tout en se reconcentrant sur la route, David posa sa main sur sa cuisse « J’ai réservé une nuit, mais j’ai mis une réserve sur la probabilité qu’on reste tout le week-end ». Il ajouta « J’avais envie de passer au restaurant toute la semaine, mais mes aller retour soudain risquaient d’attirer l’attention ». Ils avaient décidé de rester caché quelques temps et il aimait ça. Ça lui donnait l’occasion de trouver des idées pour passer du temps avec elle.


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Ven 19 Aoû - 19:38
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J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis Chef d'un restaurant et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Mac avait levé le menton tout en souriant : « -hum… mais c'est très intéressant comme information. » avant d'ajouter toujours avec légèreté et humour : « -et j'ai vraiment envie de découvrir tout ça. » vraiment. Et ce qui était beau dans tout ça, c'est que jamais ils n'avaient eut besoin de forcer quoi que se soit. Tout se faisait parfaitement naturellement. Mac mourrait de faim, comme bien souvent le soir, mais elle prit le temps de répondre à la question de David. « - tu as raison… je pense qu'il a apprécié et accepté ma réponse parce que ça l'arrangeait. Il savait pourtant parfaitement que… en fait, c'était évident. On était seulement aveugle. » et rien d'autre. « -je me suis fais violence pour résister. Crois moi… surtout quand tu as insisté en partant. Sur le fait que tu avais aimé ce baiser. » il était parti rapidement. Et aujourd'hui… tout avait basculé. Il y avait du bon et du mauvais. Mais surtout du bon… même si elle était peinée pour Henri et que la sujet Donna l'inquiétait, Mac avait vraiment envie d'y croire. Pour la première fois depuis bien longtemps, une vie de couple ne l'effrayait pas. Elle voulait essayer, se donner tout les moyens pour que ça fonctionne.

La semaine suivant avait d'ailleurs été comme toutes celles d'avant. Ils avaient travaillé, s'étaient croisés peut être encore moins que d'ordinaire. Pourtant chaque soir, Mac l'avait rejoint dans sa chambre, s'était lovée contre lui, et s'était endormie sans souci, bercée par sa respiration et sa présence rassurante. Ce soir, elle n'avait posé aucune question. Elle savait qu'il ne dirait rien, et de son côté il savait également qu'elle n'aimait toujours pas les surprises. « -tu comptes de faire la lecture ? » ironisa Mac en se retenant de glisser ses mains sous le haut de l'avocat. « -oh j'en t'en parlerais plus tard, partons d'ici ! » elle voulait connaitre la surprise !

« -épuisante. On a affiché complet ! J'ai des réservations sur deux semaines déjà ! » le restaurant prenait de l'ampleur. « -Maxime est parfaite dans son rôle à la réception. Et je suis vraiment contente de pouvoir me reposer sur elle. Comme ça je me consacre essentiellement à la cuisine. » Mac plissa les yeux en regardant David. « -ne me tentes pas comme ça. » un weekend de repos… c'était vraiment lui vendre du rêve. « -tu as bien fait de ne pas passer, parce que je n'avais pas une minute à t'accorder. » non vraiment la semaine avait été intense. « -et d'ailleurs, le truc de fou : on m'a demandé si je pouvais être intéressée pour tenir un restaurant dans un énorme hôtel grand luxe en Thaïlande. » elle attendit la réaction de David avant d'en dire plus.



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Ven 19 Aoû - 19:39
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis veuf et je le vis plutôt bien parce que je réapprend à vivre.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
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Mac était sûrement, à ce jour, la personne qui le connaissait le mieux en ce monde. Elle l’avait vu en colère, souriant, malheureux également, perdu. Elle avait subi les aléas de sa double-personnalité, et lui avait appris à aimer à nouveau la vie. Et maintenant, David avait à cœur de lui faire découvrir l’homme aimant, mais sous une toute autre forme que ce qu’elle avait pu connaître jusque-là, mais aussi un homme taquin, qui aimait croître le désir chez une femme. Et il semblerait que Mac avait sincèrement envie de découvrir ce pan de sa personnalité « Parfait » fut sa réponse avant qu’ils ne passent à table et n’évoque Henri « Il a voulu être aveugle au même titre que nous, parce que c’était ce qu’il désirait ». Ce n’était pas un reproche, d’aucune sorte. Seulement un constat. Et tout cela ne serait pas arrivé s’ils avaient écouté leur envie ce matin-là et qu’ils étaient allés plus loin qu’un baiser. Un sourire et ajouta après sa bouchée « J’ai eu, plus d’une fois, eu envie de goûter à nouveaux tes lèvres, de sentir ton corps contre le mien… Puis une petite vœux me rappelait à l’ordre ». Finalement, il était parvenu à la faire taire et c’était la meilleure décision qui soit.

Cette semaine lui avait donné raison, même s’ils n’avaient fait que de se croiser, et cela, encore moins souvent qu’à leur habitude. Il avait aimé se réveiller en la tenant dans ses bras, sentir son odeur, la regarder dormir avant de partir courir, ou encore de l’embrasser en coup de vent avant de partir travailler. David pencha la tête quand elle se moqua de lui « Oui, bien sûr ! » avant d’ajouter « Je vais lire sur ton corps entièrement nu » parce que oui, il avait envie d’elle et il sentait que c’était réciproque. Ce n’était plus qu’une question de temps avant qu’ils ne se sautent dessus « Allons-y alors ».

Ils prirent sa voiture de collection, souhaitant être seul avec Mac. Pas qu’il n’appréciait pas être conduit, mais il avait réellement besoin de passer du temps en tête-à-tête  avec cette dernière. Sa main sur sa cuisse, et le regard sur la route, il tourna de temps à autre la tête vers la jeune femme « Je suis heureux pour toi. C’est une bonne nouvelle » même si cela signifiait de passer moins de temps en sa compagnie. Mais il savait à quel point son métier était important pour elle, au même titre que le sien pour lui. Alors il était hors de question d’être un rempart à son épanouissement professionnel, et par conséquence, à leur épanouissement personnel également. Un regard pour cette dernière quand elle évoqua dernière recrue  du restaurant « Elle avait un profil intéressant ». Puis il lui avoua avoir envie d’éterniser le week-end « Tu pourrais travailler la journée et on reprendrait la route le soir ». Comme ils le faisaient ce soir. « Je m’en suis douté. Je n'avais pas envie de te causer le moindre retard, alors je me suis abstenu ». Il fixa la route jusqu’au moment où Mac évoqua la proposition de travail qu’on lui avait fait pour un hôtel-restaurant en Thaïlande. Au vu de sa réaction, l’idée semblait la séduire. Lui ?! Bien moins « C’est que tes talents de cheffe sont reconnus. Et ? » Demanda-t-il en craignant la suite… « Tu serais intéressée ? ».


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Charly
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis Chef d'un restaurant et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -chut ! » elle plaqua deux doigts contre les lèvres de David. « -n'en dit pas plus sinon… » elle inspira un grand coup, lui laissant comprendre que c'était compliqué pour elle, et qu'elle faisait de grands efforts pour résister. « -Ne me donnes surtout pas le nom du livre. Ça serait gâcher la surprise. » et sur ces mots elle l'entraina pour quitter l'appartement et partir loin de la ville.

Une fois dans la voiture, elle sourit pour elle-même, heureuse de pouvoir passer du temps ensemble. Il lui avait manqué. Un degré en plus qu'avant. Elle lui raconta sa semaine et sa fatigue. Mais surtout sa satisfaction de voir le restaurant avoir du succès. C'était du boulot mais ils avaient recruté un super équipe et la dernière qui l'avait rejoint était super. Mac adorait cette fille qui avait du caractère et du tact à la fois. Elle savait qu'elle pouvait vraiment se reposer sur elle. C'était très agréable. « -on ne s'est pas trompé. Vraiment elle est super. » ils avaient fait le recrutement ensemble alors que Mac était rentrée un soir en se plaignant de devoir passer son temps à prendre les réservations. Ça n'était pas ce qu'elle aimait. Il lui fallait quelqu’un en plus. « -Roh je sais pas… c'est vraiment tentant, mais ça fait pas mal de route quand même non ? » est ce que ça n'était pas abuser que de faire deux nuits juste pour le plaisir ? Et en même temps David semblait vraiment partant. « -on verra. Je vais peut être détester le lieu vu que tu ne veux pas m'en dire plus. »

Finalement elle revint sur son truc de fou dont elle devait parler à David. La Thaïlande. Un léger froncement de sourcils avant de répondre en allongeant les jambes, les pieds haut dessus de la boite à gants. « -hein ? Non. Du tout. J'ai adoré ce pays mais j'adore notre restaurant et ça fait trop peu de temps que je suis mon propre chef. »elle mit des guillemets avec ses doigts sur ces mots. « - non, j'ai seulement trouvé ça marrant qu'on veuille me débaucher. Et surtout pour mes capacités culinaires. » elle regarda David : « -pourquoi tu penses que j'ai loupé une opportunité ? » pas une seule seconde elle avait envisagé de dire oui. Non pas pour eux, mais pour les raisons qu'elle venait de lui énoncé. Elle n'avait pas envie de bosser ailleurs. Ici c'était son restaurant. Elle gérait ses plannings comme elle l'entendait, incorporait ses idées au fur et à mesure que le temps passait. Alors devoir à nouveau travailler pour quelqu'un. Non merci.

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Ven 19 Aoû - 21:34
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis veuf et je le vis plutôt bien parce que je réapprend à vivre.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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David ne peut retenir un rire alors que la jeune femme posait ses doigts sur ses lèvres, l’astreignant à se taire pour éviter qu’ils ne fassent l’amour avant de partir. Il retira sa main avec douceur de sa bouche sans se départir d’un sourire espiègle, et souffla un « Ok ! ». Ce ne fut pas pour autant qu’il garda le silence « J’aime beaucoup voir l’effet que je produis sur toi ». C’était grisant de se sentir désiré de la sorte par Mac, de prendre conscience qu’il était difficile pour elle de résister à l’appel de son corps, de ses mains sur sa peau, de ses lèvres contre les siennes. Toutefois, David souhaitait attendre d’arriver à destination pour répondre à ce désir qui les accablait. Il avait envie de lui faire l’amour à la belle étoile, de découvrir chaque parcelle de son corps, de prendre son temps pour elle, de rattraper cette semaine où ils n’avaient fait que de se croiser. Il se laissa donc conduire jusqu’à la voiture de collection de l’avocat et quittèrent rapidement New York. Sur la route les menant à la surprise réservée tout particulièrement pour Mac, ils évoquèrent leurs journées respectives « Je suis ravi de voir qu’elle te soulage d’un poids ». Ce n’était pas pour autant qu’ils avaient plus de temps pour eux, mais la jolie brune en disposait davantage pour elle, pour cuisiner, pour faire ce qu’elle aimait le plus.

Même si un week-end en tête-à-tête semblait la séduire tout particulièrement. Elle ouvrait le restaurant le lendemain, mais David était prêt à faire la route si ça pouvait leur permettre de prendre du temps pour eux, pour leur couple « Tu pourras toujours dormir dans la voiture » répondit-il en tournant la tête en sa direction « Tu ne sauras rien. Mes lèvres sont scellées » et après un regard pour la route vide de toute présence, se pencha pour embrasser son cou, déviant légèrement de la route. Il redressa donc rapidement le volant « Tu peux te reposer si tu le souhaites. La semaine a été longue ». Il ne lui en voudrait pas de fermer les yeux durant la petite heure de route qu’ils avaient jusqu’au lieu insolite réservé pour la nuit. Finalement, Mac préféra lui faire part de la bonne nouvelle du jour. On lui avait proposé un poste en Thaïlande, soit à l’autre bout du monde. Une offre intéressante et difficilement refusable. Ce fut pour cela qu’il lui demanda si elle, elle était intéressée par la dite proposition. Il appréhendait la réponse, et éprouva un grand soulagement en entendant la réponse de cette dernière. La suite lui serra tout de même le cœur. Le restaurant… Il aurait pensé être un argument qui pourrait la retenir à New York… Apparemment, ce n’était pas le cas. Il saisit le volant de sa main droite et posa son coude sur le rebord de la portière, le poing fermé et sa tête posée tout contre « Si je te réponds « oui », tu vas reconsidérer l’offre ? » tout en tournant la tête momentanément vers Mac. Un petit silence s’installa alors que David réfléchissait, puis finit par répliquer « Même si notre relation est nouvelle, j’aurais pensé être un argument pour que tu restes aux États-Unis » et prit un instant avant de jeter un regard à la jeune femme. Sa voix était calme. Il faisait presque un constat en disant cela. Pas d’agressivité. Juste… Oui, un constat. Il était blessé. Pas son égo. L’homme directement était blessé par cela. Il redressa la tête, posa ses deux mains sur le volant et ajouta « Tu as du talent Mac. Je te l’ai toujours dit, et l’opportunité est intéressante. Je ne veux pas être un frein à ta carrière, et puis je peux mettre un chef en attendant au restaurant. Ainsi, la place sera chaude si jamais tu décides de rentrer ». Pas de sentiments dans ses paroles. C’était son pragmatisme légendaire qui s’exprimait. Il avait beau tenir à elle, il ne désirait pas l’empêcher d’explorer de nouveaux horizons culinaires, de se faire un nom à l’international. Il lui saisit la main et ajouta « C’est l’avis de l’ami, de l’avocat, pas du petit-ami » et précisa « Le petit-ami n’a pas son mot à dire. C’est ta carrière et je connais l’importance qu’a la cuisine à tes yeux. Si cette opportunité peut te rendre heureuse, alors… Ok » et embrassa le dos de sa main sans quitter la route des yeux « Ne pense pas un instant que ce n’est pas parce que je ne tiens pas à toi que je dis ça, mais au contraire, parce que tu comptes pour moi », et cela, même si la pensée de la voir partir à l’autre bout du monde lui crevait le cœur.

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Mac n’avait pas pris au sérieux cette proposition d'embauche. Elle avait été plus que surprise d'entendre cette offre. Elle s'était même mise à rire avant de comprendre que c'était du sérieux. Elle avait décliné sans prendre le temps de réfléchir. Simplement parce qu'elle n'avait pas envie de partir à l'autre bout du monde. Elle adorait New York, elle adorait Renaissance. Elle aimait la liberté que le restaurant lui offrait. « -non. » avait elle répondu à David en le regardant d'un air suspicieux. Elle n'avait pas envie de changer d'avis. Puis elle se mis à rire. « -qu'est ce que tu racontes ? Bien sur que tu es un argument ! C'est tellement logique pour moi que je ne voyais pas l'utilité de le dire. Et ça même si nous étions restés de simple amis. Je te l'ai dit, je n'ai pas envie qu'on se quitte. » il lui faisait quoi là ?

« -Woh ! Tu vas te calmer avec tes grandes idées ! Personne ne va me remplacer où que se soit. » elle était loin de s'imaginer une telle réaction. « -attends non ! Pas ok. Je… » elle descendit ses jambes et se redressa : « -je m'en fou de la Thaïlande, j'ai pas envie de partir à l'autre bout du monde sans toi. J'aime notre vie telle qu'elle est actuellement. « -et si, le petit ami a un peu son mot à dire. Parce qu'une décision comme celle-ci ça ne se prends pas en un claquement de doigt ou sur un coup de tête. Si j'avais eu l'intention d'accepter je t'en aurais parlé d'une autre manière. » pas la comme ça dans la voiture. Il ne voulait pas jouer les possessif et en même temps il était vexé si il ne comptait pas dans la décision. Ça ne collait pas. Enfin de toute manière la question n'était pas là puisqu'elle n'acceptait pas l'offre. Mac tourna la regard vers le paysage quelques secondes, avant d'ajouter : « -et si j'avais été intéressé, tu pouvais envisagé de venir avec moi ? Simple hypothèse. » Ça n'engageait à rien. Ils ne faisaient que discuter.


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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis veuf et je le vis plutôt bien parce que je réapprend à vivre.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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L’Asie… La Thaïlande… Le bout du Monde, en d’autres termes. C’était là-bas qu’on avait proposé à Mac de partir pour prendre la gérance d’un hôtel-restaurant. Une opportunité qu’il était difficile de décliner, et c’était pourtant ce que venait de faire la jeune femme apparemment. L’argument qui l’avait retenu ici-même, à New York ?! Le restaurant. Pas lui ou leur relation. Non, c’était le restaurant. David put difficilement caché l’impact que ces mots avaient eu sur lui. Il s’était senti blessé et n’hésita pas à le lui faire comprendre à sa manière. Son rire ne tira pas le moindre sourire à l’avocat qui resta impassible, comme bien souvent. Un regard pour la jeune femme, puis se reconcentra immédiatement sur la route devant eux « Mets-toi à ma place une seconde, Mac. Si on avait inversé les rôles et que je te citais le cabinet pour seule raison de rester ici sans te mentionner, ne me dit pas que tu ne te serais pas senti blessée ? Tu es une femme qui a toujours été libre de ses gestes, qui n’a pas eu d’attaches durant des années. Peut-être que l’idée de te dire que tu pourrais rester à New York tout le restant de ta vie pour moi… Eh bien, ça puisse te faire peur ». Elle lui avait demandé s’il regrettait ou s’il pourrait être amené à regretter. En revanche, David ne lui avait pas retourné une seule fois la question, alors qu’elle aussi, avait bien des raisons de regretter son choix ou de vouloir récupérer sa liberté. Ce fut pour cela qu’il l’autorisa à partir, si l’on pouvait appeler cela une autorisation. David ne désirait pas être un frein à son épanouissement professionnel. Il avait envie qu’elle se sente libre de ses choix professionnels et de partir à l’autre bout du monde si elle le décidait.

Néanmoins, au vu de la réaction de Mac, cette dernière n’était pas en accord avec ses propos « Ce ne sont pas de grandes idées. Je t’explique seulement que tu peux partir l’esprit et le cœur légers ». En la voyant bouger à ses côtés, retirant ses pieds d’au-dessus la boite à gant, l’avocat senti qu’il avait commis un impair en considérant la Thaïlande comme acquis, et lui comme un second rôle dans sa prise de décision « D’une autre manière ? Tu veux dire autour d’un dîner ? » en la regardant brièvement et rétorqua à la suite « Je partais du postulat qu’une semaine de relation ne me donnait pas de légitimité à prendre cette décision à deux ». Après tout, c’était encore récent. Un soupir en regardant la route. Comment gâcher une soirée qui s’annonçait dès plus agréable ?! « Je suis désolé Mac… Laisse-moi juste du temps pour réapprendre à être en couple. Cela fait bien longtemps que je n’ai pas été soumis à un tel exercice. Je fais des impairs » et posa sa main sur sa cuisse « Je crains juste d’être un boulet à ta cheville face à une telle opportunité. Tu ne peux pas me dire que ce n’est pas légitime de penser ainsi, si ?! ». Il retira lentement sa main et se concentra sur la route, laissant un bref silence s’installer entre eux. Un silence pesant que Mac brisa peu de temps après qu’il fut installé. La question qu’elle posa le laissa pensif un moment, et répondit simplement « Non ». Il se renferma dans son mutisme le temps de s’assurer d’être sur la bonne route en tournant à droite, et reprit « Qu’est-ce que je ferais là-bas ? Je ne connais rien en droit thaïlandais. Je me retrouverais sans emploi pendant que tu passerais tes journées à gérer un hôtel-restaurant ? On sait tous les deux que je finirais comme un lion en cage et que ça impactera, tôt ou tard, notre relation », puis précisa avec douceur « Et je tiens trop à toi pour voir notre relation s’altérer pour de telles inepties ». Il finit par poser sa main sur sa cuisse « Mac… Pardonne-moi. J’ai mal réagi. C’est seulement que c’est une opportunité en or et que je n’ai pas envie que tu éprouves des regrets. Toutefois, si tu aimes notre vie comme elle est, alors c’est parfait, parce que moi aussi ». Oui, il aimait leur quotidien, leur vie à deux, ce début de relation, même s’il était branlant comme une chaise à trois pieds. C’était aussi ce qui faisait le charme de leur relation.


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