Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

"Il n'y a pas de hasards, que des rendez-vous" [ft Charly]

Charly
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Charly
Mar 23 Aoû - 11:17
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis Chef d'un restaurant et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Mac avait pris une douche et s’était préparée. Tailleur, talons, chignon. Elle ne bossait pas, mais elle avait un rendez vous à midi avec de futurs clients. Des gens qui souhaitaient privatiser le restaurant et s’offrir ses services en cuisine pour une occasion particulière. Afin de faire bonne impression, elle avait opté pour le look femme d’affaire. Elle commençait à s’y habituer d’ailleurs. Elle décida de prendre Gus’ avec elle, juste le temps de passer au bureau de David, histoire que le chien puisse prendre l’air. Elle avait peu de temps à lui consacrer alors lorsqu’elle ne travaillait pas, elle en profitait. David serait sans doute content de le voir. Le téléphone de l’avocat dans son sac, elle quitta l’appartement et prit son temps pour se rendre à son bureau à pieds. De gros nuages pointaient le bout de leur nez. Elle rentrerait en taxi s’il se mettait à pleuvoir.

Elle avait décidé de prendre les escaliers, faisant ainsi faire de l’exercice à Gus’ et ce fut grâce à cela qu’elle pu assister à la scène de dispute qui se déroulait dans le bureau de David. Mac resta à la sortie du couloir, même Donna qui se trouvait de dos ne pouvait la voir. Elle recula d’un pas en retenant le chiot par la laisse. Elle porta une main devant ses lèvres. Henri était encore plus horrible que le père de David. Faire un pas de plus lui était impossible, comme pétrifiée sur place, elle resta là à écouter. Elle resta là prendre en plein cœur tout ce qui se disait dans son dos. Un sursaut lorsque David sembla sortir de sa torpeur et se mis à hurler. Elle ne pu détacher son regard de l’assistante alors qu’il s’adressait à elle. Lorsque Donna rejoignit son bureau, leur regards se croisèrent et se fut à ce moment précis que Mac fit demi-tour pour s’enfuir.

Une énorme boule dans la gorge, elle avait bien du mal à respirer en arrivant en bas des escaliers. Elle avait raison. Ça avait mis un peu de temps à se produire mais c’était en train d’arriver. Les reproches, la pression familiale… La jolie brune rentra directement à l’appartement, levant une main pour faire comprendre à Fabien que ça n’était pas le moment d’intervenir. Il avait vu les larmes, il avait vu la vitesse de marche. Elle voulait seulement rentrer. La porte claqua derrière elle, puis elle y colla son dos. Gus se mis à gémir, se blottissant dans ses jambes. Elle lui adressa un léger sourire avant de retirer la laisse. « -ça va… t’en fais pas… ça va… » avant de sécher rapidement ses larmes. Elle se dirigea ensuite vers la cuisine pour se faire couler un long café. Elle avait besoin d’air. Quelques minutes plus tard, elle était sur la terrasse. David ne rentrerait que le soir… ça lui laissait le temps de se calmer et de trouver la bonne solution… Même si dans son esprit, l’idée de partir se profilait déjà.

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mar 23 Aoû - 17:42
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis veuf et je le vis plutôt bien parce que je réapprend à vivre.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Les appréhensions de Mac étaient légitimes, et avaient pris forme ce matin-là dans son bureau alors qu'il se laissait accabler par toutes les paroles acerbes de sa famille, jugeant la jeune femme sans même avoir pris le temps d'apprendre à la connaître. Ils le mettait en garde d'une idée faussée de qui était vraiment la jeune femme, et de leur relation. Henri envisagé déjà que Mac finirait par étouffer et qu'elle le quitterait pour retrouver sa liberté. Son père, quant à lui, s’offusquer d’apprendre qu'elle était l’héritière de la famille Foster, détenteurs de complexes hôteliers le jour et trafiquant d’organes la nuit. Seule Donna le regardait avec sollicitude. Il savait que si ça avait été un autre que son père, elle serait intervenue. Toutefois, elle connaissait la capacité de ce dernière à détruire une personne par les mots. Elle en était spectatrice en cet instant même, alors que David encaissait silencieusement. Enfin… Il ne resta pas silencieux plus longtemps, et décida d’équilibrer le discours en intervenant à son tour. Il ne laissa aucun d’eux répondre à l’exception de Donna, puis prit ses affaires, se dirigeant jusqu’à l’ascenseur. Les portes qui s’apprêtaient à se refermée sur lui restèrent ouverte à la demande de Donna « David… Mac était présente. Elle a tout entendu… ». Il s’approcha et déposa un baiser sur sa joue « Merci ». Un sourire échangé qui voulait tant dire entre eux, et les portes de l’ascenseur se refermèrent.

En arrivant dans le hall de son immeuble avec hâte, il fut retenu par Fabien « Monsieur McArthur, vous auriez une minute à m’accorder » « Je… » puis se résigna « Oui… » « Madame Foster est rentrée chez vous en larmes. Je suis inquiet ». Le cœur de David se serra et posa sa main sur l’épaule de ce dernier « Merci Fabien ». Il se hâta jusqu’à l’appartement, salua le chien en entrant de manière rapide, puis appela Mac, tout en la cherchant dans chacune des pièces de leur appartement. Plus qu’une idée s’imposait à lui. I. Il gravit les marchés jusqu’à la terrasse, et s’approcha de cette dernière avec lenteur « Mac…. », puis resta en retrait « Donna m’à dit que tu avais entendu… ». Il s’installa à ses côtés et saisit sa main « Je suis désolé que tu aïs entendu toutes ces horreurs… » et la serra dans ses bras « Je leur ai demandé de se taire., et que tu me rendais heureux… J’aurais aime que tu ne saches rien de cette histoire Mac » et resserra son étreinte sur ses doigts.

Charly
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Mar 23 Aoû - 18:16
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis Chef d'un restaurant et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Sa tasse proche de ses lèvres, elle n’avait pourtant pas encore avalé une gorgée de café. Le regard fixé sur les nuages qui filaient au-dessus de sa tête, Mac laissait son esprit divaguer. Elle avait imaginé qu’au fil du temps, Henri aurait compris. Qu’il avait entendu ses explications lorsqu’elle était allée le voir. Mais au vu de ce qu’elle avait entendu tout à l’heure, ça n’était pas le cas. C’était sans doute les paroles du frère de David qui l’avait le plus blessé. Son nom de famille et la réputation qu’il trainait, peu à peu elle parvenait à s’y faire. Et puis David ne s’entendait pas avec son père de base. Mais cette relation fraternelle… Elle l’avait détruite. C’était sa faute. Et ça faisait vraiment mal. Un long soupire avant de passer une main lasse sur le visage. Elle l’avait encore à hauteur de la bouche lorsque la porte de la terrasse s’ouvrit. Il fallait forcement que quelqu’un décide de venir faire un tour ici. Elle se redressa mais ne se leva pas en voyant qu’il s’agissait de David. « -tu… tu es déjà rentré ? » demanda t elle comme si tout allait bien.

Le ton de la voix de David, la caftage de Donna… Mac colla sa langue entre ses dents, regardant ailleurs. Mais elle tourna de nouveau la tête lorsque David prit place à ses côtés en saisissant sa main. Elle haussa les sourcils en se pinçant les lèvres. Loupé. Elle avait entendu… Lorsqu’il la serra contre lui, elle se défit rapidement de son étreinte afin de poser sa tasse de café. « -ça va… » souffla t elle en mauvaise menteuse. Elle lui adressa un pâle sourire, sa main toujours dans la sienne : « -j’ai entendu… Enfin… je suis partie quand Donna m’a vu… » il lui en manquait peut être un petit bout. Du moins elle l’espérait. Non, elle le savait… Plus les jours passaient et plus elle aimait cette relation qu’ils s’étaient autorisés. Plus elle l’aimait lui. Elle aimait rentrée le soir, le retrouver en train de travailler et le faire arrêter en l’embrassant dans le cou. Elle aimait s’endormir blottit dans ses bras… Et tant de choses encore. Elle fit un non de la tête. « -non c’est mieux comme ça. » même si c’était douloureux. Ainsi elle était au courant. Ils étaient deux faces à l’adversité. Enfin…

« -je savais que ça arriverait… » ajouta Mac en regardant leurs mains. « -écoutes… » commença t elle, même si elle savait que ça annonçait une mauvaise conversation. « -je tiens à toi et tu le sais. Je crois que je peux même dire aujourd’hui que je suis amoureuse… » elle lui sourit avec douceur « -mais je ne veux pas transformer ta vie en bras de fer permanant avec ton entourage. Surtout pas avec Henri… » elle inspira un grand coup en levant le visage vers les nuages : « -je sais que tu vas me dire que toi tu t’en fou. Mais pas moi. J’ai passé la plus part de ma vie à lutter contre l’image que les gens avaient de moi. La fille Foster… enfin bref… je… je suis fatiguée de me battre pour avoir le droit d’être moi. » elle était en train de s’arracher le cœur toute seule : « -je t’aime David… je le sais depuis un moment déjà… Mais je veux pas lutter contre ça. Alors… alors je pense que la meilleure solution c’est que je prenne de la distance… Changer de ville… » elle se mordit la lèvre inférieure. « -je sais que ta vie est ici, ton travail est important et je ne t’obligerais pas à… » elle soupira pour terminer sa phrase, incapable d’en dire plus, le regard humide et le cœur lourd.

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mar 23 Aoû - 19:22
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis veuf et je le vis plutôt bien parce que je réapprend à vivre.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Tout le trajet jusqu’à l’appartement, David ne cessait de penser à Mac et a ce qu’elle avait pu entendre… Les mots lui manquaient pour exprimer le comportement de sa famille à son encontre, et il savait qu’elle devait en souffrir. Il en eut la confirmation par Fabien qui, inquiet de voir le regard embué de la jeune femme, avait averti l’avocat de son état. Il l’avait donc cherché dans chacune des pièces de la maison avant de se rabattre sur l’idée de la terrasse. En franchissant la porte le menant au toit, David ralenti aussitôt le pas pour s’avancer jusqu’à elle « Oui… » fut sa première réponse et prit place à ses côtés. Elle n’allait pas bien. Il la connaissait que trop bien pour savoir qu’elle n’allait pas bien du tout, et ça ne fit que plus mal à David. Pas autant que la hâte qu’elle eut pour se dégager de son étreinte. Jamais, depuis leur rencontre, la jeune femme avait été mis fin aussi vite à une étreinte, quelle qu’elle soit « Ne me mens pas Mac… » souffla-t-il alors que cette dernière faisait une tentative vaine de paraître insensible à ce qu’elle avait pu entendre. Il la regarda fixement avant de répondre « Tu n’as donc pas tout entendu ». Elle ne l’avait pas entendu clamer son amour et prendre sa défense face à sa propre famille, elle ne l’avait pas entendu répliquer que c’était avec elle qu’il voulait construire son avenir. Même si, en réalité, il aurait préféré qu’elle n’entende rien de tout cela. Ce qui ne fut pas de l’avis de Mac, ce qui lui fit froncer les sourcils « Que veux-tu dire par là ? ». Pourquoi voulait-elle savoir que son frère et son père s’étaient liés contre lui, contre sa relation avec elle ?!

« Je sais… » répliqua-t-il simplement quand elle évoqua qu’elle s’y attendait. Oui, elle lui avait déjà fait part de ces craintes sur ce point. Des craintes avérées et qui s’étaient réalisées, au grand damne de l’avocat. Le mot qui suivit était annonciateur de mauvaise nouvelle. Il n’allait pas aimer la suite de cette conversation, et cela fut confirmé par les premiers mots de Mac. Elle était amoureuse de lui. Il répliqua un « Tout ce qui importe, pour le moment, c’est ce qui va suivre après le « mais » », sous-entendant qu’il n’était pas dupe. « Bien sûr que je m’en moque ! » répliqua David, parlant en même temps qu’elle, parce qu’il n’avait pas envie d’écouter ce qui allait suivre. Changer de ville…David eut l’impression que son monde s’effondrait une nouvelle fois. Il lâcha la main de la jeune femme, se recula même légèrement « Tu me quittes… ». Il hocha lentement de la tête, comme pour assimiler la nouvelle, se leva, approcha ses lèvres de son front et souffla « Je t’ai dit la dernière fois que je ne te retiendrais pas lorsque le moment serait venu ». Il déposa ses lèvres sur son front, puis ajouta « Je t’aime aussi Mac… », puis lui tendit la main pour qu’elle se lève et l’attira à lui, la serrant dans ses bras, nichant son visage dans son cou. Il aurait pu trouver tous les arguments possibles et inimaginables pour la retenir à lui, mais dans quel intérêt ?! Si elle restait, elle continuerait de culpabiliser, elle souffrirait. En la laissant partir, il la laissait reprendre sa liberté, se reconstruire dans une ville qui ignorait tout d’elle, de son nom. « J’ai si mal… » répliqua-t-il la gorge nouée. Il se recula, posa ses mains sur son visage et son front contre le sien « Ton départ ne changera rien à mes relations avec ma famille. Ils sont responsables de notre séparation, et je leur en voudrais à vie pour ça… ». Il resta un moment silencieux, puis se recula, glissa sa main dans la sienne et l’entraina jusqu’à leur appartement. Il caressa le chien, puis silencieusement, se rendit jusqu’à la cuisine pour leur servir un café à chacun. Dos contre l’établi, les bras croisés, il resta le regard dans le vide. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas eu si mal par amour…


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Mar 23 Aoû - 20:18
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J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis Chef d'un restaurant et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Dieu que c’était douloureux de dire tout ça, de prendre cette décision. Mais Mac savait qu’elle n’aurait pas la force de lutter contre ça. Que peu à peu, ça allait ronger leur relation. Et elle ne pouvait pas imaginer cela. C’était peut être lâche finalement comme idée. Une sorte de fuite à nouveau. Mais elle préférait arrêter là plutôt que de le perdre à petit feu et de voir mourir ce qu’ils avaient construit. David avait parfaitement compris ce qu’elle s’apprêtait à dire avant même qu’elle n'ait ouvert la bouche. Mac soupira en baissant les yeux lorsqu’il recula. LE regard à nouveau plein de larmes, entendre ces mots à voix haute avait finit de lui retirer le cœur de la poitrine. Est-ce que ce fut le baiser sur le front ou bien la compréhension de David qui la fit fondre en larmes. « -je suis tellement désolée… » articula la jolie brune avec bien des difficultés. Elle avait envie qu’il la retienne. Qu’il décide de le faire.

Son front contre celui de David, elle ferma les yeux et se mordit les lèvres à sang. « -j’ai aucune envie de te perdre… » dans son esprit, ça n’était pas parce qu’elle s’effaçait du paysage qu’ils devaient arrêter de se voir. Mais David ne semblait pas avoir le même résonnement. Alors une fois dans la cuisine, devant sa nouvelle tasse de café, elle dit : « -tu pourrais venir avec moi… » Mac leva presque timidement les yeux de sa tasse. « -tu pourrais trouvé un autre poste, ailleurs. Loin de ton père toxique et de tout le reste. On pourrait rester ensemble, trouver un nouveau chez nous… » dans sa tête elle le suppliait de dire oui. Un grand oui. Un oui complètement fou. Et en même temps… il avait un nom, une belle carrière, un bon compte en banque. Qu’est ce qui le retenait ici ? Il avait tant de souvenirs douloureux ici… Prendre un nouveau départ, vivre une nouvelle vie ensemble, sans se préoccuper des autres, sans devoir subir tout ça. Elle se prit en rêver soudainement. Et elle le supplia : « -dis oui… je t’en prie… » Comme si le chien se doutait qu’il y avait quelque chose qui clochait, il vint se blottir dans les jambes de Mac.


Manhattan Redlish
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Mar 23 Aoû - 20:48
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis veuf et je le vis plutôt bien parce que je réapprend à vivre.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Elle le quittait… Une décision qu’elle avait pris seule, et à laquelle, David n’aurait jamais pensé être confronté un jour. Pourtant, c’était bel et bien le choix que venait de faire Mac. Elle était prête à retrouver sa liberté, prête à se construire une nouvelle vie dans une nouvelle ville. Un endroit où elle ne serait pas l’héritière de la famille Foster, et où elle ne serait pas jugée pour les actes de ses parents. Un endroit où elle aurait pleinement sa place, et malheureusement, cet endroit n’était pas ici, aux côtés de David. Il aurait pu la retenir à lui, trouver tous les mots possibles pour la rassurer et la convaincre de continuer sa vie ici-même, à New York, avec lui. Mais il n’en fit rien. Elle était heureuse avec lui, mais elle continuerait de vivre avec cette culpabilité qui était qu’elle se sentait responsable de la tournure qu’avait pris sa relation avec Henri. Il tint donc parole et la laissa partir sans formuler la moindre objection. Il n’en fut pas pour autant en paix avec décision. Il était meurtri de l’intérieur. Mac était sa meilleure amie, mais aussi la femme avec laquelle il voulait vieillir. Il avait des projets pour eux, pour leur avenir à tous les deux. Des projets qui avaient volés en éclats avant même de voir le jour… La voir pleurer lui fit encore plus mal et l’attira à lui, la serrant dans ses bras « Tu n’as pas à l’être. Je comprends ta décision Mac ». Il ne lui en voulait pas. Il en voulait à sa famille.

Son front contre celui de la jeune femme, il senti sa gorge se nouer et souffla un « Je n’en ai pas plus envie que toi… ». Toutefois, David ne désirait pas une relation à distance. La douleur ne serait que continue. Henri lui reprocherait sûrement son sens logique et son manque d’émotion dans ce choix-là. Toutefois, il fonctionnait ainsi. Il était pragmatique, et cela, même s’il avait beau l’aimer de tout son cœur, de tout son être. C’était la décision la plus logique pour eux, pour qu’ils souffrent le moins possible. Ils retournèrent à l’appartement, et servit les cafés avant de fixer le sol sans un mot. Il releva lentement son regard sur Mac. Elle lui demandait de venir avec elle. Elle lui demandait de le suivre dans cette nouvelle, de reconstruire une vie avec elle, loin de sa famille. Son cœur se serra encore davantage, et encore plus en l’entendant la supplier. Il baissa son regard sur le chien qui était venu la réconforter, et releva ses yeux sur elle « Je ne peux pas… Je suis sincèrement désolé… Cette ville… J’ai trop de souvenirs ici. C’est mon dernier lien avec Cheryl et Talia… ». Il posa sa tasse sans même en avoir bu une goutte et s’approcha de Mac, lui retirant sa tasse des mains et la serra tout contre lui, laissant ses doigts se perdre dans ses cheveux bruns « Ne pense pas un instant que tu es moins importante qu’elles. Tu l’es tout autant, si ce n’est plus. Tu es mon présent et tu aurais dû être mon futur, mais… le parc à côté de la maison me rappelle ma fille, ses éclats de rire sur la balançoire. Quand, à l’arrivée de l’été, j’entends la musique du camion de glace, je sens une vague de chaleur m’envahir en me rappelant la main de ma femme dans la mienne, observant notre fille courir pour acheter une glace ». Il recula légèrement son visage pour entrevoir son regard « Je t’aime Mac. Tu es le second amour de ma vie, et j’aimerais que tu restes avec moi, que tu oublies les paroles d’Henri et de mon père, que tu te concentres uniquement sur nous, notre vie à deux. Mais je sais aussi que tu as besoin de vivre libre, sans le poids de ton nom sur les épaules. Tu ne seras jamais pleinement heureuse avec moi. Tu craindras toujours les jugements de mes proches, les jugements du monde extérieur » et ajouta « Tu as une proposition en Thaïlande qui n’attends que toi. Accepte » et l’embrassa avec autant de sentiments qu’il pouvait mettre dans un seul baiser et s’éclipsa pour rejoindre leur chambre, se laissant glisser contre le lit, les genoux contre son torse, les mains se perdant dans ses cheveux courts, et laissa les larmes couler.

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J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis Chef d'un restaurant et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Devoir partir loin de lui, le quitter, comme il venait de le dire à voix haute, c’était une douleur qu’elle n’avait jamais ressentit avant. Pas même lors de la mort de sa sœur. Elle était seule fautive. C’était elle-même qui s’imposait cette douleur. Mais comment rester alors qu’elle ne cesserait jamais d’être la fille Foster. La femme qui avait mis le grapin sur David Mcarthur afin de profiter de son argent, jouant avec ses sentiments. Elle ne voulait pas endosser ce rôle, n’en avait pas la force. Et cela malgré l’amour qu’elle portait à David. Il avait prit tant de place dans sa vie, dans son cœur aussi. Vivre sans lui, c’était presque plus une histoire de survie. Parce qu’elle ne serait jamais complète. Il était son ami, son confident, sa boussole lorsqu’elle se sentait perdue. Celui qui l’avait aidé à sortir de la misère, celui qui lui avait redonné gout à la vie. Le seul qui comptait. Le seul qui serait capable de lui correspondre.

Alors elle lui proposa l’idée folle de l’accompagner. De laisser tomber sa vie actuelle pour en construire une nouvelle, à ses côtés. Elle le supplia d’accepter. Même si au fond d’elle-même, Mac connaissait déjà la réponse. Il dirait non. Même si elle ne partait pas à l’autre bout du monde, il ne quitterait pas New York. Mac baissa les yeux en entendant sa réponse. « -je sais… » souffla t elle avec douleur. Elle l’écouta lui parler de son ancienne vie, de ses souvenirs, de ses deux anges comme il avait l’habitude de les appeler. Et malgré la douleur, elle comprenait. Son regard dans celui de David, elle ne le contredit pas. Parce que c’était la vérité. Il la comprenait mieux que personne. Il savait parfaitement ce qu’elle pensait et ressentait là maintenant. Elle ne le retint pas, restant assise là, Gus à ses pieds.

A leur du repas, elle passa la visage dans la chambre de David, enfin dans leur chambre et dit : « -le repas est prêt. » elle n’allait pas partir du jour ou lendemain. Pas sans rien. Elle devait recontacter l’homme qui lui avait fait la proposition d’embauche, trouver un logement, prendre un billet d’avion. « -je vais trouver un ou une remplaçante pour le restaurant. Tu n’auras pas à t’en occuper. » commença la jeune femme tout en dressant les assiettes. Son téléphone sonna et elle fronça les sourcils. Merde ces clients… Elle décrocha rapidement et dit : « -bonjour… oui je suis totalement navrée. J’ai eu un contre temps… une urgence… oui je… merci… je vous recontacte rapidement. Merci encore de votre compréhension. Bonne journée. » elle soupira en envoyant son téléphone sur le comptoir. La tristesse laissait place à la colère.

Quelques jours plus tard, elle avait la date de son départ. « -je m’en vais vendredi prochain… » avait elle soufflé au diner. Ils avaient convenu de garder au mieux leur communication. D’éviter d’être trop triste aussi. Pour ne pas se gâcher leur derniers moments. « -je pourrais t’appeler ? » demanda Mac en le regardant tristement. Elle savait pourtant que ça serait difficile avec le décalage horaire… Elle voulait seulement entendre un oui. « -et hum… j’ai discuté avec Gus et il aimerait rester avec toi… » c’était trop compliqué pour elle de l’emmener. David était attaché autant qu’elle à l’animal.


Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mar 23 Aoû - 21:49
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis veuf et je le vis plutôt bien parce que je réapprend à vivre.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Elle partait… Il restait… New York était le dernier lien qui l’unissait à ses deux anges. Cette ville était emplie de souvenirs qui permettaient de maintenir en vie, les souvenirs qu’il avait d’elles. Ce n’était pas pour autant que le choix était facile à faire. Il était divisé entre son passé, et son avenir. Il aurait tant aimé lui dire qu’il l’accompagnait jusqu’au bout du monde… Oui, il aurait tant aimé. Mais il était incapable de faire ce choix. Elle le savait. Il s’éloigna pour s’isoler dans leur chambre, se laissant glisser au pied du lit et s’accorda un instant de faiblesse. Les larmes coulèrent un moment, parce que la douleur était trop intense, tout simplement. Mac représentait tout pour lui, et elle partait. Elle le quittait. Il s’essuya vulgairement le visage, prit place sur le rebord du lit et ouvrit la table de nuit pour en sortir une photo de sa famille, et effleura le visage de Cheryl du bout des doigts « Je ne t’abandonne pas, mais tu n’as pas idée à quel point c’est douloureux… » et resta ainsi à observer la photo, souvenirs de jours heureux avec ses deux anges. En entendant la porte s’ouvrir pour laissait apparaître le visage de Mac, David acquiesça et rangea la photographie à sa place. Il quitta la chambre après une longue inspiration et rejoignit la jeune femme dans la pièce principale. Il l’écouta parler de sa remplaçante. Il hocha simplement de la tête, et posa son regard sur le portable qui venait de sonner.

Les jours qui suivirent, David avait décidé de travailler de leur appartement pour passer davantage de temps avec Mac. Le regard rivé sur l’écran de son ordinateur, il resta interdit un moment avant de le relever sur la jeune femme « Vendredi prochain… » murmura-t-il. Tout cela rendait son départ trop concret. La blessure de son départ était toujours à vif, et ce genre d’information lui donnait l’impression qu’on imbibait sa plaie d’essence avant d’y mettre le feu… Il referma son écran d’ordinateur et s’approcha de Mac « Je n’imaginais pas cela autrement ». Il avait envie qu’elle l’appelle, qu’ils discutent de longues heures au téléphone. Il était incapable d’imaginer une vie sans elle… Il détourna le regard sur le chien « Oh ! Il a dit ça ?! C’est parce que je lui donne des pancakes le matin, c’est tout » en souriant et entoura la taille de Mac de ses bras « Je t’aime, tu sais » et l’embrassa avec douceur.

David avait fait en sorte de consacrer tout son temps à Mac durant les jours qui suivirent, et l’avait accompagné jusqu’à l’aéroport. Il l’avait embrassé inlassablement, lui avait répété tout autant de fois qu’il l’aimait, et qu’elle devait l’appeler à son arrivée, et à tout moment du jour ou de la nuit, lorsqu’elle le désirait. Il ferait en sorte de toujours répondre. Un dernier baiser, un dernier « Je t’aime » et il l’avait laissé embarquer. Pour éviter de perdre pied, de sombrer dans l’alcool et ainsi, ruiner plus de cinq ans d’abstinence, il s’était rendu au travail. Il avait exigé de Donna de n’être dérangé sous aucun prétexte. Apparemment, cette dernière avait un bon prétexte « Vous êtes un idiot ! » « Ce n’est pas la journée Donna. Prenez rendez-vous » « Non ! Vous êtes un idiot. Vous aimez cette femme plus que tout au monde, plus que moi, et Dieu sait que c’est difficile de me surpasser » en arborant ce côté fier d’elle, presque hautaine « Et vous la laissez partir » « Donna, vous ne comprenez pas… » « Si, je suis Donna. Je comprends tout » et elle prit élégamment place sur la chaise face à David « New York est votre unique lien qui vous rattache à Cheryl et Talia, mais aucune de vous n’aurez souhaité que vous soyez aussi malheureux. Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi vous vous êtes rendues à ce restaurant ? » « Comment ça ? » demanda un David quelque peu perdu face aux élucubrations de son assistante « La première fois que vous vous y êtes rendus, c’était pour rencontrer le tout premier client de Cheryl. Une affaire pro-bono. Vous ne vous en souveniez pas ? ». David chercha dans sa mémoire et ajouta « Non… Enfin maintenant si… » « Elle vous a mit Mac sur votre route, David » précisa Donna avec douceur « Rejoignez-là. Cheryl et Talia seront toujours là, avec vous » précisa-t-il en montrant tour à tour son cœur et son esprit « Pourquoi vous faites tout ça pour moi ? » « Je vous aime… Pas de cette manière-là. Je vous aime comme mon frère, et comme futur parrain de mon bébé. Je l'ai compris avec Edward » dit-elle en caressant son ventre avec un sourire tendre « Vous… Vous attendez un bébé ? » « Eh ! Vous êtes perspicace » et il pencha alors la tête sur le côté. Il la serra dans ses bras en voulant en savoir davantage sur ce petit-être à naître.

Les jours qui suivirent, David mit l’appartement en vente, déposa tous ses effets personnels dans un garde-meuble en attendant de les faire venir en Thaïlande, organisa une dernière soirée avec Donna, Fabien, Maria et Joseph. Henri fut même de la partie et s’excusa pour son comportement. Il prit Gus avec lui, et partit rejoindre Mac en Thaïlande. Son taxi s’arrêta devant l’hôtel-restaurant qu’elle gérait, et confia le chien à l’accueil, en expliquant qui il était, puis se dirigea vers les cuisines. Silencieusement, il s’approcha de l’entrée, et l’observa en plein travail, souriant avec douceur « Je cherche la gérante de cet hôtel-restaurant. J’ai des observations à formuler » et sourit davantage quand il croisa son regard. Il se hâta jusqu’à elle et l’embrassa, avant d’entourer son visage de ses mains « Oui. Oui, je t’accompagne jusqu’au bout du monde Mac ».


Charly
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Charly
Mer 24 Aoû - 9:14
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis Chef d'un restaurant et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Faire ses valises avaient été compliqués. Le cœur n’y était pas. Pourtant Mac ne changea pas d’avis. Sa décision était prise. Elle ne pouvait pas faire autrement que partir. Elle savait qu’en restant elle retomberait dans ses anciennes habitudes. Elle avait eu envie de boire plus d’une fois, sans compter l’envie d’aller coller son poing dans la figure d’Henri. Elle avait prit le temps d’aller parler à Donna. Elle l’avait remercié, et lui avait demandé de veiller sur David. Elles s’étaient toujours très bien entendue. Et Mac savait que l’assistante était la seule capable de comprendre. La seule qui aimait assez David pour prendre soin de lui. Le jour J, Mac avait eu tellement de mal à se détacher de David. Impossible de ne pas pleurer, de ne pas lui souffler des je t’aime à tour de bras afin que ces mots s’imprime vraiment dans son esprit. Que jamais il ne doute. Distance ou pas. Ça ne changerait rien.

Les début en Thaïlande furent un peu flou. Mac avait du mal à se concentrer, mais peu à peu, elle prit ses marques. Peu à peu, elle prit gout à ce nouveau pays, à cette cuisine, à cet hôtel. Elle refusait chaque soir les invitations à boire un verre après le service, pour la simple et bonne raison qu’elle avait envie de rentrer et d’appeler David. Entendre sa voix. Rien que quelques minutes… La douleur était plus vive à chaque fois qu’elle raccrochait. Il lui manquait terriblement. Gus aussi. Tout lui manquait. Son restaurant, l’appartement, leur vie… Mais elle allait s’en construire une nouvelle ici. Autrement.

La veille, elle n’était pas arrivée à le joindre. L’avant-veille non plus. Alors forcément, elle n’avait pas la tête à cuisiner en arrivant au restaurant. Pourtant elle était payée pour ce job, alors elle fit un effort et affichant tant bien que mal un sourire. Bientôt les clients allaient arriver, alors elle devait s’y mettre. Elle se plongea alors entièrement dans ce qu’elle savait faire de mieux, et une heure plus tard, elle ne fit pas attention à l’homme qui venait d’entrer en l’observant. « -je suis désolée mais il va falloir… » elle venait de lever les yeux. Cette voix… Mac resta pétrifiée sur place. Elle cligna des yeux. Non, c’était impossible, elle était en train de rêver ? Et puis elle manqua de se brûler et réalisa alors qu’il était bien là. Elle posa tout ce qu’elle avait dans les mains et se précipita vers lui : « -David… » souffla la jeune femme avant que ses lèvres ne rencontre les siennes. En reculant, elle pleurait de joie, riait nerveusement en le dévorant des yeux... Il était venu... Il était venu pour elle… Pour eux…

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