J'ai 45 ans ans, mais mon corps est figé à ses 30 ans et je vis là où me mène mes pas. Dans la vie, je suis une vagabond, mercenaire, voleur, tout dépend ce que la vie m'offre. Je suis veuf et je le vis plutôt mal Marque de la malédiction
Son esprit lui semblait plus claire, plus vif, purifier de la brume permanente dans laquelle il était plongé au fil des années. Une brume dans laquelle il n’avait d’autres choix que de vivre avec. Cette même brume qui affectait tant ses capacités de réflexions, d’actions, et bien plus profondément, affectait son être et sa nature même. S’il s’en rendait compte en temps normal, ce n’est qu’en cet instant, l’esprit aussi clair et affuté qu’il y a quinze ans, que Edwin percevait l’ampleur de l’emprise des Ombres, à quel point il avait sombré et ce qu’il avait sacrifié pour quelque chose de si futile… Est-ce qu’il le regrettait ? Une part de lui sans aucun doute. Cependant, il n’était pas temps de s’appesantir sur sa situation. Celle-ci, tout comme sa décision, étaient irrévocables.
S’il se sent redevable pour l’aide que lui a apporté Lyn peu de temps auparavant, le maudit se sent aussi contrarier par sa propre faiblesse et, il le savait, se sentait coupable de cette situation. Elle parlait d’équilibre, mais rien de tout ceci ne lui serait arrivé s’il avait su garder le contrôle. Il sentait aussi qu’elle ne lui disait pas tout sur l’étendue de ses blessures.
—Mieux vaut éviter que cette situation ne se reproduise alors… dit-il, non pas pour l’accabler, mais au contraire pour lui épargner de plus fortes douleurs encore. J’ai peut-être de quoi faire un onguent dans mes sacoches contre les brûlures, ajoute-t-il, bien qu’il doute qu’un simple remède puisse être très efficace contre des blessures d’origines magiques. A moins que tu ne puisses te guérir toi-même.
Après tout, il ignorait les capacités exactes de Lyn à part que cela concernait la guérison. La faute à lui, à rejeter tous les autres, il avait arrêté de s’intéresser au monde pour s’épargner. Elle-même semblait ignorer ce dont elle était désormais capable.
—Je… Il eut une brève hésitation, hésitant à la fois sur quoi lui répondre et sur son propre état. Je vais bien. Je n’ai que quelques courbatures et mes coupures ne sont pas graves. Grâce à toi, finit-il par dire.
Edwin garda sous silence le fait que, bien que les Ombres soient en retrait et silencieuses, elles n’avaient pas épargnés son inconscience pour raviver des émotions et souvenirs, aussi vivement que s’ils venaient de les traverser.
Tu sais, reprit-il après avoir laissé s’installer un silence. Je ne suis pas sûr que le monde des humains soient un endroit pour toi. Ceux qu’on a croisé sont des ordures, mais il existe pire également, et depuis quelques temps, Edwin ne se considérait plus comme faisant partie des bons. Je me doute que tu n’as pas prit de décision, mais si tu le souhaites, je peux te conduire chez les Elfes au Nord. Leur mode de vie est certainement différent de celui que tu as connu, mais certainement bien plus proche. Et peut-être que tu trouveras des réponses sur ce qui t’arrives.
Edwin ne lui proposait pas cela à la légère, car cela le forcerait à revenir chez lui. Un endroit qu’il n’avait pas approché depuis bien des années, mais Lyn serait certainement bien plus en sécurité là-bas qu’à errer sur ces terres comme il le faisait. Elle méritait mieux et comme il en avait prit la responsabilité, il lui devait au moins ça.
Messages : 1325
Date d'inscription : 14/07/2023
Crédits : Lorène Barioz
Univers fétiche : Med-Fan, même si je peux jouer sur n'importe quel contexte
Préférence de jeu : Femme
Arthécate
Dim 14 Avr - 15:10
Ildilyntra {Lyn} Naëbàlar
J'ai 612 ans et je vis à Alendowë, au cœur de la forêt d'Arryn. Je fais partie du peuple d'Alèn, je suis guérisseuse et je m'en sors assez bien. Je suis veuve et je l'accepte. Informations supplémentaires ici.
Je ne réagis pas vraiment à ses propos, n'étant pas certaine de les interpréter correctement. Lorsqu'il évoque la possibilité de confectionner un onguent, je secoue lentement la tête : c'est inutile. Seul le temps peut guérir pareille blessure. N'est-ce pas finalement le cas pour toutes ? Ou presque… Parfois elles s'aggravent, purulent, nécrosent. Je ne saurais dire pour celles qui m'affectent actuellement. La déesse seule le sait…
Edwin me rassure néanmoins, m'assurant que mon intervention lui a été profitable… J'ai bien senti son hésitation. Sans doute n'a-t-il pas compris, lui aussi, ce que ma magie a réellement provoquée. Qu'ai-je fait finalement ? Nul ne le sait, c'est évident.
La suite de son discours me perturbe toutefois. Ce monde n'est pas pour moi ? Les arguments qu'il expose ne sont certes pas dénués de logique, mais il m'est difficile de les entendre. Je comprends simplement que c'est moi qui pose réellement problème. Je n'ai pas ma place en ce monde qu'il affirme dangereux… Mieux vaudrait donc poursuivre notre route vers le nord pour me laisser auprès de ces êtres qui me ressemblent plus… Physiquement du moins. Je ne sais rien de ce peuple. Les humains me paraissent bien plus familiers après des siècles d'observation… Ces elfes… qui sont-ils ?
– Tu… c'est à mon tour d'hésiter.
Je ne suis pas certaine des mots à employer pour exprimer ce que je ressens. Ses propos m'ont blessé, plus que je ne pourrai l'avouer… Plus que je ne suis capable de l'accepter. Je me relève, frottant instinctivement mes paumes souillées sur mon vêtement, ce qui, bien-sûr, m'arrache une grimace de douleur…
– Je suis désolée. Je ne voulais pas être un poids pour toi… Mais je comprends…
Je tente un sourire, mais ce dernier ne doit pas être très convainquant. Je sais que je ne devrais pas prendre les choses trop à cœur, mais cela m'est impossible. J'ai déjà beaucoup trop perdu en peu de temps… Lui aussi, je le perds. C'est stupide, je le connais à peine. Je me suis bêtement accrochée à lui parce qu'il était là au pire moment de mon existence… Parce qu'il m'a tendu la main au moment où j'avais le plus besoin d'aide. Mais pour lui, je ne dois rien représenter de plus qu'un vulgaire boulet accroché à sa jambe.
– Très bien… Allons vers le nord dans ce cas.
Je ne sais pas ce qui m'attend là-bas. C'est difficile à imaginer. Mais il a bien le droit de retrouver sa vie. Peut-être a-t-il raison finalement. Peut-être pourrais-je obtenir quelques réponses aux milliers de questions que je me pose… Oui, peut-être.
– Comment va Elros ? je demande finalement, essayant tant bien que mal de balayer ce trouble étrange qui m'embrume l'esprit. C'est un excellent ami que tu as là…
Messages : 250
Date d'inscription : 14/05/2022
Crédits : Unknow
Univers fétiche : Fantasy
Préférence de jeu : Les deux
FoxDream
Mar 16 Avr - 17:21
Edwin Til’Illan
J'ai 45 ans ans, mais mon corps est figé à ses 30 ans et je vis là où me mène mes pas. Dans la vie, je suis une vagabond, mercenaire, voleur, tout dépend ce que la vie m'offre. Je suis veuf et je le vis plutôt mal Marque de la malédiction
En expliquant ce qui lui avait traversé l’esprit, sur la suite de leur parcours, et surtout sur ce qu’il considérait être mieux pour l’elfe, Edwin avait gardé un œil sur elle, se demandant quelles émotions il allait provoqué en elle. Il pensait sincèrement que c’était le mieux pour elle, bien qu’il savait à quel point les Elfes au nord étaient différents de Lyn, du peu qu’il avait encore pu observer chez elle. Ne serait-ce que leur milieu de vie et les difficultés auquel chaque peuple pouvait être confronté. D’un autre côté, les humains étaient si différents de tous les elfes qu’il avait pu rencontrer, et les deux races peinaient souvent à se comprendre, qu’il ne pouvait se résigner à voir Lyn vivre ainsi. Peut-être était-il trop pessimiste et qu’elle pourrait s’adapter à tout ceci. Sans doute au bout d’un certains nombres d’années, mais cette situation serait-elle enviable ? Surement pas en restant avec lui, il pouvait en être certain, car, malgré ce qu’elle pouvait sembler à cause de leur première rencontre, il se trouvait être un aussi grand danger pour elle que les hommes qui les avait agressés. Nul doute de comment les choses se finiraient.
Il la voit hésité, se redresser rapidement, comme si elle cherchait à s’éloigner de lui, de ce qu’il venait de lui dire. Il comprend qu’il a pu la blesser. Ses yeux d’aciers s’assombrissent légèrement, hésitant sur la démarche à suivre, ne souhaitant pas la blesser plus qu’elle ne l’était déjà, mais il ne voyait pas d’autres solutions pour le moment.
Edwin se redressa, observant la jeune femme, qui, malgré son âge bien plus avancé, lui semblait bien plus jeune que lui.
- Les choses sont plus complexes que cela Lyn… Tu ne peux pas rester éternellement avec moi, tu l’as bien vu ce soir. Cette faiblesse de sa part lui fit serrer la mâchoire tant il se détestait pour cela. Peut-être que tu réussirais à t’intégrer parmi les humains à force de les côtoyer, mais la situation actuelle est instable et dangereuse.
Il avait beau être généralement coupé du monde, le soldat voyait bien les changements sur les terres, l’instabilité et surtout l’insécurité qui augmentait. Toutes ces choses ne trompaient pas. Il passa une main dans ses cheveux courts en soupirant.
- Ecoute… Il y a pour plusieurs mois pour aller au nord, et il me faudra sûrement prendre du travail pour acheter de l’équipement. Tu auras toujours le choix de faire autrement, ou de quitter les elfes si leur vie ne te convient pas. Tu es libre après tout. Je ne veux juste pas te mettre plus en danger que tu ne l’es déjà et peut-être t’aider à trouver des réponses.
Ce soir, il aurait pu la tuer, ne se rendait-elle pas compte de cela ? D’à quel point sa présence était un danger pour elle ? Elle était certainement encore trop aveuglée par sa souffrance pour le voir autrement que comme un sauveur. Il ne pouvait pas y faire grand-chose pour le moment.
- Elros va bien, comme s’il n’avait jamais été blessé, reprit-il après une pause pour répondre à sa question. Tu l’as sauvé, il va sûrement être plus affectueux avec toi, peut-être qu’il finira même par te préférer à moi, ajoute-t-il, essayant une légère pointe d’humour.
Edwin n’avait jamais été très doué pour cela. Quelques fois oui, mais il était un enfant trop sérieux. C’est sa sœur qui avait hérité de l’humour de leur mère. Serena n’avait eu de cesse de se moquer de lui à ce propos.
Ses pensées firent tomber un voile sombre sur ses pupilles, oubliant un instant la présence de l’elfe. Il les repoussa vivement, préférant ne pas se rappeler leur image, puis marcha vers la grotte dans laquelle Lyn les avait mit à l’abris.
Messages : 1325
Date d'inscription : 14/07/2023
Crédits : Lorène Barioz
Univers fétiche : Med-Fan, même si je peux jouer sur n'importe quel contexte
Préférence de jeu : Femme
Arthécate
Mar 16 Avr - 18:56
Ildilyntra {Lyn} Naëbàlar
J'ai 612 ans et je vis à Alendowë, au cœur de la forêt d'Arryn. Je fais partie du peuple d'Alèn, je suis guérisseuse et je m'en sors assez bien. Je suis veuve et je l'accepte. Informations supplémentaires ici.
Je sais bien que la situation est complexe. Je ne suis certaine pas naïve au point de ne pas m'en rendre compte. Ce monde est dangereux, c'est un fait, mais je sais aussi que ce n'est pas seulement cela qui l'inquiète. Sa malédiction reste un mystère pour moi. Ses ombres sont agressives et semblent guetter la moindre faille dans ses émotions pour s'emparer de lui. J'en ai eu un bel aperçu après tout…
Tout en songeant à cela, mon regard se pose de nouveau sur mes paumes à la chair cloquée et névrosée. Je n'ai pas le pouvoir de l'aider, j'en ai bien conscience. Je n'ai pas cette force et je doute fort qu'il existe un être en ce monde capable de le sauver de ce mal qui le ronge doucement.
Je peux tout à fait comprendre son raisonnement, même si je ne dis rien. J'essaie de faire bonne figure, de sourire pour ne pas l'accabler davantage, mais ce n'est pas aussi facile que d'habitude. Alors je le laisse regagner la grotte tandis que je décide de rester dehors. J'ai besoin de réfléchir.
Je passe la nuit à réfléchir et à hésiter. Je m'imagine prendre la route seule, juste comme ça, au hasard. Néanmoins, ne sachant pas me défendre, il me semble évident que cette idée n'a rien de bien judicieux. Pourtant, je sais aussi que cela lui allégerait l'esprit. Il serait libre lui aussi… Je ne compte plus le nombre de soupirs poussés. Ni même le nombre de cailloux jetés dans le ruisseau. Le ciel nocturne n'a rien de bien apaisant. La faute aux nombreux nuages qui masquent les diverses constellations ainsi que cette lune timide et blafarde qui n'apporte que peu de lumière.
Au petit matin, je suis toujours là. Où pourrais-je aller après tout ? Ne sachant que faire, je me rends auprès des chevaux afin de m'assurer que tout va bien pour eux. Visiblement, Murmure s'est lancé le défi d'égayer l'existence de Danseur… Une tâche pour le moins difficile à en juger par la méfiance exacerbée du second équidé.
– Bonjour, je lance à Edwin lorsque celui-ci décide finalement de sortir de la grotte. J'espère que tu as passé une bonne nuit.
Je ne le regarde pas vraiment en disant cela. Je ne lui jette qu'un bref coup d'œil avant de détourner mon attention vers le paysage.
– Si je me souviens bien de ton bout de papier, il y a un village pas très loin. On pourrait s'y arrêter pour que tu puisses manger… Puis, après cela, on pourra reprendre la route.
Messages : 250
Date d'inscription : 14/05/2022
Crédits : Unknow
Univers fétiche : Fantasy
Préférence de jeu : Les deux
FoxDream
Sam 11 Mai - 21:38
Edwin Til’Illan
J'ai 45 ans ans, mais mon corps est figé à ses 30 ans et je vis là où me mène mes pas. Dans la vie, je suis une vagabond, mercenaire, voleur, tout dépend ce que la vie m'offre. Je suis veuf et je le vis plutôt mal Marque de la malédiction
Edwin regagne la grotte, la mine sombre, l’esprit préoccupé par ses pensées sombres : tant par l’idée de son passé, que par celui de son futur et de la décision qu’il prenait pour Lyn. Il savait bien à quel point elle devait encore être sous le choc, qu’elle s’accrochait au mince espoir qu’il pouvait lui fournir, que sa présence pouvait représenter pour elle. Mais il savait que trop bien à quel point c’était se fourvoyer sur la réalité. Il ne voulait pas prendre ce rôle pour elle et préférais tuer cet espoir dès maintenant pour éviter que ce ne soit trop brutal ou douloureux plus tard – autant pour elle que pour lui finalement. Etait-ce égoïste ? Peut-être, mais il avait déjà déçu suffisamment de monde.
Il finit par s’assoir à l’entrée de la grotte, posant son épée en travers de ses jambes, repoussant les remords, les glissant dans une boite pour refermer le tiroir. Elros s’approcha de lui, posant sa large tête sur ses cuisses. Sa main vint se glisser dans la fourrure sombre, grattant derrière son oreille, pensant à la réaction de Lyn et ce qu’elle choisirait de faire.
Il ne dormit pas pour le reste de la nuit, ses sens trop aux aguets après ce qu’ils avaient vécu. Ses yeux restaient fixés sur les ténèbres, ses sens prêts à réagir au moindre bruit suspect. Il pouvait entendre de faibles bruits provenant de Lyn et de la rivière, les bruissements du vent dans les feuilles, la chasse de quelques animaux nocturnes. Ses doigts tapotaient le pommeau, repassant la scène de combat. Il ne pouvait plus rien y changer, mais il voulait savoir où il avait échoué et quoi corriger. A l’époque, il n’aurait jamais laissé passer ça. Ces hommes, tout juste entraînés, n’auraient jamais dû être capable de le blesser…
L’aube pointa, le soleil se levant paresseusement à l’Est, étirant ses rayons, venant réchauffer les êtres après cette longue nuit. Edwin ramassa leur paquetage, se dirigeant vers les chevaux. Ses yeux se posèrent sur la silhouette de l’elfe. Il osa légèrement les épaules à sa question.
—Comme toi je suppose, lui répondit-il, se doutant bien qu’elle n’avait pas fermé l’œil. Tu veux manger quelque chose ?
Il posait la question plus part habitude que réel nécessité, mais cela aiderait peut-être à combler légèrement la gêne qui continuait de peser entre eux. Il examina les deux chevaux, prenant un peu plus de temps et de douceur avec Danseur pour ne pas brusquer l’animal, puis il les sella. Il se dit qu'il devrait rapidement apprendre à Lyn à réaliser ses gestes, entre autre chose. Tout en s'attelant à cette tâche, qu'il pouvait faire les yeux fermés tant il l'avait répété, il lança un regard à l'elfe par-dessus son épaule.
– Hm... Oui, j'imagine, même si j'ai suffisamment pour moi.
En général, il évitait de s'arrêter trop souvent dans les villages tant qu'il n'avait pas de réel besoin, car la méfiance envers les étrangers était grandissante dans les modestes villages, plus encore avec un solitaire. De plus, il ne se laissait pas troubler par les événements d'hier soir, qui aurait pu pousser d'autres humains à rechercher la proximité des leurs. Mais peut-être que Lyn en avait besoin, retrouvé du contact avec d'autres ? Même si ces autres lui étaient aussi étrangers que toutes les coutumes et paysages qu'elle découvrait. Et qui sait, peut-être trouverait-elle un autre bienfaiteur, qui éviterait de l'amener sur des routes aussi dangereuse.
– Bien, allons-y dans ce cas, nous verrons bien s'il y a quelque chose d'intéressant. C'est la période des moissons, ils seront sûrement plus accueillant probablement, finit-il par ajouter en se retournant. Ses yeux se posent sur les mains abîmés de l'elfe. Est-ce que tu veux des gants pour tes mains ? Les miens seront trop grand, mais cela pourra peut-être te soulager un peu pour tenir les rênes en attendant de trouver mieux. Je peux les tenir à ta place si ça devient trop dur.
Edwin fouilla un instant dans son paquetage. Elros en profita pour s'approcher de Lyn, reniflant ses mains, couinant un instant comme s'il était désolé. Il pressa un instant sa large tête contre le bras de l'elfe, faisant preuve d'une affection peu commune.
–Il semblerait que Elros t'accepte dans sa meute, remarqua Edwin avec un sourire amical à l'adresse de son interlocutrice. Il risque de se montrer très protecteur envers toi désormais. Peut-être même plus qu'avec moi qui sait.
Un fait rare, mais après tout, elle l'avait ramené à la vie. Edwin lui finit par lui tendre la paire en cuire, qui présentait des marques d'usures à force d'utilisation, mais leur bonne facture permettait un usage encore long. Il la laissa accepter ou non, puis grimpa sur Murmure avec aisance.