- NON ! fit-il avant de se rétracter en se rendant compte qu’il avait un peu crier, non. Non. On a besoin d’aide.

Il avouait simplement ce fait parce que 1. C’était évident qu’il en avait besoin. Passer la nuit à s’occuper d’un enfant et d’un homme qui voit des fantômes, c’est fatiguant. 2. Il avait toujours la même philosophie, quand quelque chose arrive, pourquoi allait contre ? 3. Il avait envie de voir la jeune femme, même si c’était si stupide que ça atteignait la stratosphère. Il était sûr que de la lune, on pourrait voir le mot « STUPIDE » au-dessus de sa tête. Il pince à peine les lèvres en retournant son regard vers la jeune femme. Il remonte ses yeux et l’observe à nouveau. Elle était si… lumineuse ? La jeune femme était simplement un être de bonté et de douceur. Chaque fois qu’elle lui avait sourit, il avait sentit son cœur battre plus fort. Et n’allait pas croire que c’était simplement physique, non. Cela aurait été plus simple pour l’oublier si ce qu’il ressentait pour elle n’était dû qu’à son physique avantageuse. Elle avait quelque chose dans le regard et le sourire qui lui faisait fondre son cerveau. Elle était la bonté. Ben avait toujours eu cette impression quand elle la voyait. Oui, elle était belle, mais ce n’était pas le premier mot qui venait quand il pensait à elle. Il prit le papier en hochant la tête alors que la jeune femme disparaisse. Il tourne son regard vers son frère.

- Arrête de dire n’importe quoi.

Elle ne pouvait pas décemment craquer pour lui. Encore moins quand elle savait maintenant qu’il faisait parti de la Umbrella Academy. Un petit tour sur le net et elle serait tout du petit asiatique (parce que sa nationalité était comme tout dans la famille, un mystère), qui faisait parti de la UA… Ou alors, il faudra lire le livre de Vanya et elle sera encore plus de chose…. Ce qui n’était pas bon pour lui. Elle va peut-être changer d’avis. Elle aurait dû faire l’inverse et lui demander son numéro pour qu’il ne soit pas celui qui doit la recontacter. Ben se frotte le visage avant de soupirer.

- Elle ne craque pas pour moi, reprit-il en essayant de mettre le plus de conviction possible dans la voix, mais on a besoin d’aide. Pour dans la semaine par exemple, il faudrait qu’elle te surveille, toi… Je lui ai même pas demandé si elle accepterait de se surveiller toi, elle n’a parlé que de Rachel… Mais je vais pas aller lui demander de surveiller Rachel pour son rendez-vous, et toi tu es pas en état de rester seul. Pas que je te fasse pas confiance, mais il vaut mieux prévenir que guérir, comme on dit. SI je te laisse tout seul, il y a un risque.

De ce qu’il en avait lu, le plus dur était au début. Klaus n’était qu’à son début de sevrage et ça pourrait être de pire en pire s’il ne faisait pas attention. Ben avait donc besoin de certitude pour pouvoir le laisser. Il avait besoin de savoir que son frère ne ferait rien. Il continua de se frotter le visage sans savoir quoi faire. Avant de réaliser quelque chose… Klaus avait un cerveau. Il lui tendit le numéro, qu’il avait déjà mémorisé donc il n’y avait pas de risque de le perdre, avant de sourire de son idée (clairement de lâche).

- Tu sais quoi ? C’est toi qui va décidé quoi faire avec elle. Si tu veux lui demander de l’aide ou quoi. Moi je vais aller me cacher dans un coin et attendre que tout ça passe dans ma tête.

Le débit et la quantité de parole qu’il venait de dire prouvaient, s’il le fallait, que la présence de la jeune femme et sa proposition l’avait mis sens dessus dessous.

J'eu un froncement de sourcil aux paroles de Ben, bon très bien, je ne serais pas coache de l'amour, Ben ne savait pas ce qu'il raté ... Oh, ainsi ce n'était pas ça ? C'était Ben qui ... Mais roh combien de fois je lui avais déjà dit ... Euuh peut-être que je ne lui avais pas souvent dit ... Bref, oui il cohabite avec une espèce plutôt étrange, après c'était un peu comme cohabiter avec des morts ... Je ne savais pas lequel des deux, était le moins dégueu. Voir des morts en décomposition hurler ton nom pendant .... Yeuuurk .... Je regardais ma fille, me disant que c'était elle que je le faisais se sevrage, j'allais tenir le coup, et ne surtout pas penser à ce que je risquer de revoir ... Bon j'en revoyais déjà, mais disons que c'était encore tolérable. "Evidemment qu'elle parler de Rachel, je n'ai pas besoin d'infirmière ... Et je n'en veux pas et je t'ai dis qu'il n'y aurait pas de retour en arrière, personne ne va m'enlever ma fille" dis-je sur la défensive, voir même assez boudeur. Pourquoi j'avais cette réaction ? Je voyais bien que Ben était déçu, qu'il était alerte, je me sentais comme un boulet, mais tout de même, un peu de confiance ... Je lui avais promis ! Oui, ce fameux risque, je ne voulais même pas y penser, de toute façon, il n'y avait rien dans cette maison, et au stade ou j'étais, je n'avais plus la force de faire quoi que se soit ... Donc rencontrer un dealeur, c'était non d'avance, à moins que j'y aille en rampant ... Puis je n'avais pas d'argent, enfin il était temps que je cesse toute pensée ayant un rapport à la drogue, ça pourrait me donner des mauvaises idées, à la place, j'allais me focaliser sur ma fille. Ce n'était pas la forme, j'avais toujours la nausée, j'étais crevé, j'avais chaud, j'avais froid et j'arrêtais pas d'angoisser pour un rien ... Stupide sevrage ...  

Commençant déjà à dériver, j'eu un sursaut à la réaction de Ben ... "Quoi ?" dis je en lui faisant des gros yeux "Ce n'est pas sur moi qu'elle craque ! et c'est pas à moi qu'elle a donnée son numéro, donc c'est non" dis je tout en me relevant, d'un pas assez tremblant, voulant aussi prendre Rachel dans mes bras, pour qu'elle ait un brin de toilette, avant de passer une prochaine nuit. "Puis elle vient juste de repartir, attends au moins ... Je ne sais pas, une heure, les filles aiment se laisser désirer, mais pas trop non plus" , en gros, si il répondait de suite, ça voulait dire pour elle que c'était dans la poche, oui j'avais testé ce genre de comportement, mais peu importe ... Ouh hors de question de penser à ça, j'avais une fille qui avait besoin d'un brin de toilette. Je marchais doucement jusqu'à la salle de bain, et même une fois arrivée la bas, j'étais déjà en sueur, allez je pouvais le faire, je pouvais montrer à Ben de quoi j'étais capable ... "Ben ? Un peu d'aide ?" dis je paniqué ... M*rde mes jambes allaient céder ...

 

- J’ai confiance en toi, Klaus, contra Ben qui compris que son frère avait besoin d’une pique de rappel, mais qu’importe que je m’inquiète pour toi. On ne sait jamais ce qu'il peut arriver, indépendamment de ton besoin.

Il n’allait pas aimer le savoir seul. Même s’il avait la plus mignonne des raisons pour se sevrer, parfois on ne pouvait même plus savoir où on est. Et s’il tombait ? Tout simplement. Ce n’était pas une question de sevrage mais de gravité. S’il tombe et se cogne la tête pendant que lui était au pédiatre avec Rachel ? S’il tombe, s’ouvre le crâne, et que Ben arrive que plus tard pour le trouver mort. Ce n’était pas une question de confiance auprès de lui, mais de panique. De panique puissante qu’il contre par le fait de laisser les choses venir comme ils peuvent… mais ça n’empêche rien du tout. Il fit une moue quand il parla de la jeune femme qui « craquerait pour lui ». Il avait fumé donc ? Non… Mauvaise expression, mais ça se posait comme question.

- Elle ne craque pas pour moi ! Elle est juste trop gentille, et je ne vais pas lui imposer… moi. Arrête.

Il le réprimande mais le suis. Il observe le numéro qu’il posa à côté de la nourriture sur la table… il ne pouvait pas appeler cette fille. Pour lui dire quoi ? « Attends, je crois que tu as mal compris, je suis un monstre, mais tu veux bien t’occuper de la fille de mon frère ? ». Il ne pouvait pas… Il demanda à Alexa de mettre un rappel dans une heure. Oui, même s’il sait qu’il n’oubliera pas… c’est plus simple. Voilà. Et en plus, ça lui laissait une heure pour savoir quoi lui envoyer… Ce qui n’était pas une mince à faire avec lui. Il s’approche de son frère et le soutien d’un bras avant de le déposer sur la première surface pratique. Il attrape Rachel de l’autre alors qu’il faisait des grimaces, parlant comme s’il parlait à Rachel en faisant une voix rigolote alors qu’il parlait en réalité à Klaus.

- Mais je lui dis quoi, hein…, fit-il en faisant des chatouilles à Rachel tout en s’occupant. Je vois même pas comment je suis censé envoyer le premier message, hein… D’ordinaire, je commence mes mails par « Cher Monsieur » et je fini par un « Cordialement ». Je ne vois pas comment je pourrais envoyer ce premier message, Klaus… Tu sais que j’ai jamais envoyé de message à une fille de ma vie ?

Non parce que… il fallait le dire. Ben n’était clairement pas le genre à avoir essayé de draguer une fois dehors… et si quelqu’un avait essayé de le draguer dans sa vie… il ne l’avait tout simplement pas remarqué DU TOUT. Alors, il ne savait pas quoi dire… Son cerveau était blanc d’idée. Et la preuve qu'il panique ? Il parle.

Ben avait raison, on ne savait pas ce qu'il pouvait se passer en son absence ... Avec le sevrage une rechute pouvait être si simple, heureusement que Rachel était la ... Mais si jamais j'avais une envie soudaine ... Quelque chose ou je ne pourrais pas contrôler, et se serait même plus fort que moi ? Je ne voulais pas, non, je ne voulais pas que ça arrive ... "Oui je sais ... C'est vrai juste que ... " je me contentais de secouer la tête, je ne savais pas quoi dire, j'avais bien trop de chose en tête.

Le retrait était comme un immense tourbillon, un lavage de cerveau, la sensation d'être broyer ... Au début tu as encore de l'énergie pour tenter un dernier shoot, puis ensuite tu ne peux que te cramponer à la cuvette des toilettes. Je roulais une nouvelle fois des yeux, lorsque Ben repris la parole "Si, si, si elle craque sur toi ... Elle vient te livrer elle-même, alors qu'elle est du restaurant, en méthode de drague je ferais la même chose à sa place" , c'était de la ruse voila tout, un moyen de s'approcher de la personne qu'on aimer et .... Ouais si elle devait devenir ma belle soeur, je devais admettre que j'admirais sa détermination, surtout devant une tête de mule comme Ben. "Imposer toi ?" j'eu un rire, quand est-ce que mon frère, allait finir par autant se rabaisser ? Il avait peut-être besoin  d'une thérapie de couple, avec la bête à l'intérieur de lui ... Ouuh ... Mon cerveau avait besoin de carburant ... Euh non ... Non ! Rachel avait besoin de sa toilette du soir.

Tout en emmenant Rachel à la salle de bain, heureusement que Ben n'était pas loin derrière moi. Alors que je sentais mes jambes se dérober, il m'aide à m'asseoir, tout en prenant ma fille dans ses bras, et je lui en suis vraiment reconnaissant. "Cher brunette peux tu m'aider à m'occuper de mon adorable nièce, cordialement ton futur amour Ben" dis je avec un sourire en coin, me doutant parfaitement, que ce n'était pas la réponse que que voulait, Ben, du moins, pas dans ce genre la. "Rien de compliqué un salut comment tu va, toujours prendre des nouvelles, s'intéresser à elle, ensuite tu lui parle de ton adorable nièce, ainsi que ton canon et junkie de frère, et tu lui demande si c'est toujours possible pour de l'aide ?" , je me redressais doucement, pour remplir la petite baignoire, heureusement j'avais déjà de côté les lingettes, ainsi que les petites serviettes. Surveillant la température de l'eau, je pris Rachel, faisant bien attention, et j'eu un sourire en voyant qu'elle semblait apprécier son petit bain. Les sages femmes m'avait montrer comment faire, au début j'avais eu si peur ... "Ey regarde toi, tu es toute propre c'est mieux hein ? Oncle Ben va t'apporter ton pyjama, puiiiis au dodo" dis-je avec un sourire, adorant ma condition de père, malgré le sevrage.  

 

Ben essayait de comprendre son frère sans pouvoir en avoir la certitude. Dire à quelqu’un « je comprends » quand on n’avait pas du tout la même situation, ce n’était que du flan. « J’ai envie de mourir, j’ai fais une fausse couche », un homme ne pouvait pas comprendre. Il pouvait admettre, avoir une idée, savoir environ, mais la douleur, celle du cœur, ne pouvait pas être comprise. Comment pourrait-on comprendre quelque chose dont on a aucun code ? Ben n’avait aucun code pour comprendre son frère. Il n’avait jamais fumé, jamais bu, et certain dirait même qu’il ne s’était jamais amusé, ce qui n’était pas le cas mais pourquoi expliquer cela à des imbéciles ? Bref. Il pouvait essayer de comprendre ce qu’il lui passait par la tête, mais il savait qu’il n’aurait jamais tout. Ainsi, il devait faire en sorte de faire parler son frère pour qu’il crache ses pensées, même dans le désordre.

- Juste que quoi ? testa-t-il.

Il avait appris depuis toujours à suivre plusieurs conversations en même temps, et leva les yeux au ciel quand son frère affirma à nouveau que la jolie jeune femme craquait pour lui. Non. C’était lui qui avait craqué s’il pensait qu’une femme aussi mignonne pourrait le regarder. En plus, il venait de lui avouer qu’il était un monstre tridimensionnel… ou en tout cas, il en avait un qui tuer des gens dans le ventre. Pas cool. Pas cool du tout même. Bref. Il lève les yeux au ciel.

- Elle aide son père pendant qu’elle étudie, tu n’as rien écouté, se défendit-il comme si cela pouvait être important dans la discussion. Et oui, lui imposait ce machin.

Il précisa le « machin » alors que les tentacules étaient en train d’aider à soutenir Klaus et à approcher une serviette du bébé. Une autre était en train de repousser parfaitement vers la poubelle une couche oublié qui, bien que fermé à la perfection, dégouté autant le monstre à l’intérieur que Ben lui-même. Il eut un frisson. Les cacas des bébés devraient se téléporter tout seul dans la poubelle, cela serait mieux pour la survie de l’humanité vue ce qu’un petit corps condensé comme Rachel pouvait sortir. Il écouta la première possibilité de réponse avant de sursauté à la fin.

- Tu vas pas bien ! Et oui, il l’avait pris très sérieusement et avait réellement pensé à lui envoyer un « chère brunette », parce qu’il était réellement incapable de savoir quoi faire. La seconde réponse était mieux. Donc. « Bonjour, je voudrais savoir comme vous vous portez ? Votre aide est-il toujours d’actualité ? Cordialement, Ben » ?

Alors qu’il parlait, il commençait à écrire le message… avec un Bonjour et un cordialement. Ce n’était pas si compliqué que ça, en réalité, de parler avec une femme. C’était comme un employeur et l’idée le détendit. Il laissait Klaus s’occuper du bain alors que trois tentacules se firent attraper par Rachel pour les mettre dans la bouche. Il laissa le téléphone sans envoyer le message, Klaus avait dit une heure et ce n’était pas encore passé, et il tendit le pyjama. Il avait trouvé cela drôle d’acheter plein d’affaire pour sa nièce… avec des poulpes. Parce que. Voilà.

- Dis-moi, tu comptes le dire aux autres ?

Sous-entendu, les autres frères et sœurs qui attendaient quelque part sur Terre. Ben n’avait qu’une relation froide avec eux. Comme il l’avait avec Klaus avant qu’il ne débarque… donc, il ne sait pas si lui l’aurait dit… mais peut-être que c’est ce qu’il manque à leur famille ? Une raison de se battre pour un être cher ? Ou pas. Il dit peut-être n’importe quoi. 

A la question de Ben, j'eu un léger soupire, car il était dur d'admettre à haute voix, ce qui était vrai. "Juste que c'est compliqué de dire à haute voix que ... Je suis un junkie un plein sevrage, et que c'est normal que tu t'inquiète pour moi" . Ben voulait trouver des solutions, il était aussi présent pour m'aider, je ne voulais pas qu'il me voit comme un poids, je ne voulais pas m'imposer, encore moins Rachel, mais j'étais venu à lui et ... J'avais peur du rejet, j'avais peur qu'il se lasse, alors en évoquant une éventuelle "baby-sitteur" pour Rachel et moi, c'est vrai que j'avais tiqué. J'avais toujours eu l'habitude de me débrouiller seul, que se soit lors des hivers froids, lorsque j'avais faim, lorsque je manqué d'argent ... Mais cette fois-ci tout était différent, depuis deux semaines, j'étais père, voila ce qui rendait tout différent. Je voulais changer, j'avais besoin d'aide, mais c'était admettre que j'avais besoin de cette aide, ma fierté en prenait un coup.
Depuis combien de temps avais-je quitter l'académie ? Je pouvais dire que ça faisait un moment, et les relations entre frères et soeur, ça n'avait jamais été notre fort ... En faite, c'était comme-ci j'apprenais à avoir un frère ... A avoir une famille ... C'était tout de même étange, de chercher à développer une relation familiale, une fois qu'on est adulte ... Après, nous n'étions pas des enfants comme les autres. Pour en revenir à la "livreuse" en question, j'eu une petite grimace "Oui elle aide son père, mais d'après ce que j'ai vue, c'est toujours elle qui vient ... Son père a forcément d'autres livreurs". Il y avait quelque chose que je ne comprenais pas, Ben avait le contrôle de son pouvoir, il n'était pas obliger de lui imposer le "ça" comme il le disait si bien ... Tout en reprenant une profonde inspiration, étant peu habitué à ce genre de conversation, je cherché mes mots "Ben, tu contrôle tes pouvoirs, la tu peux m'aider grâce à eux, ça prouve qu'elle t'écoutent ... Tu n'es pas forcément obliger de lui en parler tout de suite" , je n'étais pas non plus un grand spécialiste de l'amour, en faite, de mon côté, lorsque j'avais une relation amoureuse, c'était surtout quand ça pouvait m'arranger, donc il avait surtout le côté sexuel ... Avais-je vraiment aimer en faite ? La mère de Rachel il y avait eu de l'amour, mais ... Il y avait ce "mais", je l'a voyais tellement comme une amie, et la concernant, ça avait été la même chose pour moi ... Ouais, j'étais bon pour draguer, charmer, mais alors le reste ...
Tout en donnant mon avis, sur le message à envoyer à la jeune femme, j'eu un léger rire, lorsque Ben me gronda, évidemment j'étais en train de plaisanter ... Malgré tout, il avait garder le cordialement ... Euh oui ... Je n'allais rien dire, de toute façon, le message venait d'être envoyé. Tout en enfilant le pyjama à Rachel, j'affichais un petit sourire, avant que Ben ne pose une question plutôt surprenante. A nouveau j'eu un petit soupire "Euh ... Je n'y ai pas vraiment réfléchi" dis je tout en prenant Rachel dans mes bras, pour aller la coucher. J'avançais doucement dans le couloir, avant de rejoindre la chambre "Diego est un peu trop accro à ses couteaux, d'ailleurs ... Il doit être à l'académie de police ?" , j'étais en train de poser la question, mais à vrai dire, j'en étais pratiquement sur. "Luther est toujours au manoir en numéro un, mais je me vois mal présenter Rachel au paternel ... Je ne sais pas comment il pourrait réagir, Allison est parti faire sa carrière et Vanya ... Nous n'avons jamais été proche, enfin tu te rends compte, que j'ai découvert son livre en cure de désintoxication ? Elle balancée nos secrets dans un bouquin merde" dis je avec une petite grimace, ouais j'étais toxico, je voyais les mort, elle avait été un retrait, ce n'était pas une raison pour tout balancer dans un livre ... Enfin, c'était un peu comme une violation de vie privée, mais peu importe, on était loin d'être la famille la plus saine du monde. "Peut-être que Grace ferait une bonne mamie ? Après tout, pour un robot, elle sait faire des excellents pancakes" dis je avec un petit sourire "Tu en pense quoi toi ?".  

 

- Tu es qui tu es, avec tes problèmes, ton passé, tes principes, et je m’inquièterais pour toi-même si tu n’étais pas en plein sevrage. Je m'inquiète toujours, pour tout le monde.

C’était naturel pour lui de s’inquiéter pour son frère. Il était simple de sentir le lien qui les unit, une fois que du côté de Klaus, il avait accepté d’en ouvrir la porte. C’était simple, il avait toujours attendu la main ouverte que ses frères ou sœurs la prennent et décident de l’accepter. C’était plus compliqué à dire qu’à faire, mais la preuve étant que pour une fois, cela avait fonctionné. Il sauta la question de son adorable livreuse en rougissant. Il n’allait pas commencer à y croire, et son frère était plus important pour le moment. Il reviendrait sur elle… plus tard. Quand il aurait une réponse ? Ou pas. Si elle avait un peu de jugeote, elle partirait en courant, le bloquerait et ne viendrait plus jamais lui porter sa commande…

- Ne pas lui en parler, c’est mentir. J’ai une bête à tentacule qui vient dans mon ventre. Qui sait si un jour elle ne désira pas de sortir pour tuer tout le monde ? Et puis, tu aimerais être avec une personne, l’aimer et apprendre qu’elle était en réalité un monstre depuis le début ?

S’il avait une relation étrange avec son monstre, c’était qu’il était habitué. Parfois, il avait l’impression que c’était une identité propre, et qu’elle faisait les choses qu’elle décidait sans rien lui demander. Parfois, il avait l’impression de la contrôler. Parfois, aussi, il avait l’impression qu’ils sentaient tellement bien qu’elle faisait en effet ce qu’elle voulait, mais que ce qu’elle voulait concordait totalement avec ce que Ben voulait. C’était une étrange sensation. Et parfois, il faisait le cauchemar qu’elle voulait sortir de son ventre et partir se promener, le laissant écartelé et en sang. Il n’en avait jamais parlé à personne de cette peur enfantine qu’il ressentait toujours. Petit, il dormait sur le ventre parce qu’en plus de ne pas les contrôler, il savait qu’elles voulaient sortir de lui. Il préférait largement en revenir à leur famille dissolue. Dans la chambre, il prépara la veilleuse.

- C’est le pouvoir de Diego de pouvoir viser juste, il ne pourra jamais lui faire de mal. Et oui. Il y est. Je suis sûr qu’on peut appeler Luther pour qu’il vienne voir Rachel ailleurs, sans notre père. Allison pourrait te donner des conseils. Elle a eut une fille, aussi.

Et la petite d’Allison n’avait pas de pouvoir. C’était une chose que leur père avait vérifié, et Allison aussi…ainsi, il y avait des chances pour que Rachel n’en possède pas non plus… ou alors, elle en possèdera et pour le coup, il comprenait qu’il ne voulait pas que leur père soit au courant… Après tout, il avait engagé des nourrices pour s’occuper d’eux, petits, mais avait vite commencé à les entrainer, à les rendre plus fort, plus intelligent… Il hausse les épaules à l’évocation de Vanya.

- Personnellement, je trouve son livre très bon. J’en ai une version dans ma bibliothèque, je ne lui ai simplement jamais demandé de la faire dédicacé. Elle utilise nos numéros, pas nos prénoms, et elle dit ce qu’elle pense. Et elle y raconte comment elle aurait voulu nous avoir comme une famille normale. Il hausse les épaules, ça ne lui à pas fait que du bien, je pense que tu devrais lui pardonner.

Oui, elle avait parlé de leur entrainement où ils se tuaient à la tâche, et des pouvoirs de chacun (selon ce qu’elle en savait). Oui. Elle avait balancé tout ça… mais au-delà du livre, Ben avait vue des articles complets expliquant qu’il n’était pas normal qu’on est laissé cet homme –leur père- faire ces choses à des enfants. Les articles prouvent que toutes les personnes ayant vue les membres de la Umbrella Academy on accepté la maltraitance, physique et psychologique, pour un peu de magie. Et les quelques personnes qui ont su ça, qui ont pitié d’eux, ce sont des personnes qui l’ont appris grâce au livre de Vanya. Ben réfléchit.

- Je ne sais pas, qu’il avoue. Je ne sais pas si j’aurais même pensé à vous prévenir si j’avais un enfant. Je ne sais même pas ton adresse, et je n’aurais jamais osé…mais toi, tu es celui qui donne des coups de pied dans la fourmilière. Si un de nous peut réussir à unir la famille pour le bonheur, c’est bien celui qui se tatoue des salutations sur les doigts.  

Oh oui des problèmes, un passé ... Hum la dessus, disons que Ben pouvait avoir un aperçu, vue que c'était mon frère, puis nous avions grandi ensemble. Mes principes ... Hum ... Faites l'amour pas la guerre ? Ou une autre c*nnerie dans ce genre, pensais je avec un rire nerveux. Les mots que venaient de prononcer Ben, avait vraiment quelque chose de touchant. J'avais besoin de ce genre de rappel, car pendant longtemps, j'avais toujours chercher à me débrouiller seul, tout en étant sure que personne en avait rien à foutre ... Après, l'avis des autres, n'avaient pas un immense impact sur moi, j'en avais déjà tellement entendu ... En faite, ça dépendait de qui, et dans quelle circonstance je me trouvais, donc, étant en plein sevrage, je pouvais dire que j'étais une véritable serpillière, et que j'aurais bien lâcher quelque larmes. Enfin visiblement, j'étais trop crevé pour pleurer, c'était fatiguant de pleurer, surtout quand on donne le bain a une petite crevette.

J'eu un soupire aux paroles de Ben. "Beeeen nous sommes six à avoir était à la Umbrella Academie, elle connait tes pouvoirs, sans oublier la discrétion de Vanya, puis tu as appris à contrôler tes pouvoirs, pourquoi du jour au lendemain, monsieur tentacule voudrez sortir pour tuer ?" , la brune avait dit elle même, qu'elle savait qui nous étions ... Elle était pas sotte, puis évidemment, le livre de Vanya, alors la, on ne pouvait pas mieux faire en matière de révélation, quelque part, heureusement que l'academie avait fini par couler, car nos pouvoirs révéler au grand jour, c'était loin d'être une excellente idée ... Bon l'academie n'avait pas toute à fait couler, vue qu'il y avait encore Luther.

Tout en parlant de notre fratrie, j'haussais des épaules "peu importe, si il veut voir Rachel, il devra déposer tout ses couteaux, Allison a toujours réussi grâce aux rumeurs ... D'ailleurs, je ne savais même pas qu'elle avait eu une fille, j'ai pas regarder la presse people depuis un moment" , depuis son départ, nous n'avions plus jamais eu de nouvelle ... C'était à la fois compréhensible et déroutant, pour ce qui était des rumeurs, bien j'aurais eu son pouvoir, peut-être que j'aurais fait la même chose ... Après tout, pourquoi naitre avec des pouvoirs, si on ne peut pas les utiliser ? Haaan , il avait vraiment fallut que j'ai cette capacitée à parler aux morts, cette joie ... Le pire, c'est quand ils arrivent en étant encore à moitié écraser, yeurk ... Enfant je ne voulais pas apprendre à contrôler mes pouvoirs, à quoi bon invoquer des cadavres en décompositions ? Mais quel taré notre daron ! puis tout en gazouillant, en voyant Rachel bien installée pour dormir, je savais que je n'allais pas tarder non plus à m'endormir, cette petite crevette était bien trop adorable. Pour en revenir à Vanya, je secoué la tête, non, elle disait bien nos prénoms, pas nos numéros ... Elle avait juste mentionner que au début, nous étions des numéros, mais je n'avais pas envie de parler d'elle. Elle n'avait pas été intégrer dans le groupe, ça avait sa façon de se faire voir, de se faire connaitre, nous, nous n'étions que des vilains adolescents, qui préférés laisser notre soeur de côté, oui d'un côté c'était vrai, mais adolescents on reste assez c*n, c'était quelque chose de connu. En faite, avec Vanya, on ne se connaissait pas, notre père, avait fait en sorte qu'on s'évite. "Après tu sais Ben, je n'ai pas d'adresse fixe, donc ça aurait compliqué de me retrouver, et concernant les tatouages, c'est parce que je suis une planche ouija vivante" dis je avec un petit rire, puis tout en regardant Rachel, j'eu un nouveau sourire "j'espère qu'elle ne va pas ne hériter ... En tout cas, elle va connaitre ses oncles et tantes, je veux qu'elle ait une famille, mais petit pas par petit pas ..." . Déjà que son père cesse d'être un junkie, se sera un immense pas. "Je penser aller dormir Ben, tu me diras si ta chère et tendre t'a répondu ?" dis je tout en lui lançant un regard aguicheur. 

 

- Parce que Monsieur Tentacule n’est pas une partie de moi. Il a toujours été un autre, une chose dans mon ventre. Et que j’en cauchemarde souvent, surtout quand je les utilise.

Autant dire que depuis que son frère est revenu dans sa vie, et que les tentacules avaient été utilisés pour aider son frère, il y avait pensé souvent. Il se voyait mort, avec un monstre sortant de son bide alors que sa peau s’éventre, que ses organes explosent et qu’une gerbe de sang coule le long des escaliers. Oui. En plus de tout ça, il mourrait toujours au même endroit. Dans les escaliers devant l’entrée de la Umbrella Academy. Parfois, il était seul, parfois Cinq venait à le poser dans les escaliers, parfois il apparaissait simplement là. Et souvent, il y avait quelqu’un de sa « famille » pour le regarder avec pitié et dégout. Souvent. Toujours. Et à chaque fois, il se sentait partir, mourant dans une douleur indescriptible. Son monstre n’était pas lui. Même si l’esprit avait fini par comprendre et à apprendre de Ben, il savait qu’ils n’étaient pas la même personne.

- Je suis certain qu’il les posera, en disant une ânerie genre « les enfants c’est trop nuls » mais qu’il finira pas être attendrit par la bouille de Rachel. Pour Allisson, elle a une fille, ce qui fait de Rachel sa cousine. Et elle n’a aucun pouvoir, si ça peut te rassurer…

Pas que cela soit une science exacte, en effet.

Ils finirent dans la chambre, comme un couple qui garde leur bébé dans le même périmètre qu’eux. Il avait tout prévu pour que tout soi à disposition, au cas où. Il suit son frère et se place à côté de lui. Comme si on pouvait encore lui faire le coup. Il place Rachel et rigole en la voyant gazouiller. Il n’avait jamais pensé à avoir un enfant, mais ça pourrait bien lui aller.

- Ce n’est pas ma chère et tendre, se défendit-il, mais il entendit déjà le ronflement de son frère une fois préparer. Il soupira.

Il se mit à arpenter son téléphone, non pour attendre une réponse de sa chère et tendre (il n’était clairement pas sûr de savoir comment il allait faire si elle lui répondait), mais pour chercher des informations sur les données qu’il avait envoyé au flic. Il prit l’information et remarqua qu’on avait trouvé une fosse commune d’un tueur en série là où il avait demandé d’aller voir… maintenant, il fallait espéré qu’aucune flic (encore moins une jolie qui s’intéresserait à Klaus :p) ne vienne pour lui poser des questions. Pas que ça dérange Ben, mais ça serait un poil difficile de faire le sevrage de Klaus, en même temps que s’occuper de Rachel … et de sa chère et tendre. Il grogna et prit un livre pour lire pendant une partie de lui nuit, touchant le front de son frère et parlant parfois quand il pensait qu’un fantôme était peut-être dans les environs pour le laisser dormir. Il s’occupa même de Rachel quand elle eut fin et qu’elle se réveilla en pleine nuit. Ouais. Il fallait qu’il fasse mieux.

Le lendemain matin, il avait fait une nouvelle commande dans une boulangerie, loin du restaurant de la jeune femme, et avait déjà Rachel dans les bras pour la faire voler pendant qu’il laissait de la musique classique déferler en lui. Il dansa avec sa nièce doucement. Avant d’expliquer à sa nièce tout ce qu’il y avait à savoir sur Chopin et ses harmonies !