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LE TEMPS D'UN RP

Cobaye 006 ft. Clionestra

DarkStar
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Univers fétiche : Post-apocalyptique, Surnaturels, fantastiques, science-fiction
Préférence de jeu : Femme
Sabrina
DarkStar
Sam 27 Aoû - 20:39

Tessa Bennet
J'ai 18 ou 19 ans et je vis un peu partout, aux Etats-Unis. Dans la vie, je suis en cavale, je fais souvent des petits boulots et je m'en sors comme je peux.. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, mon mode de vie. Qui voudrait d'un monstre de toute façon.

Elle a "006" tatoué sur son poignet droit. Six déteste ce tatouage, symbole de sa vie de souffrance. Elle est toujours juchée sur des chaussures à talons et prend grand soin de ses cheveux. Cela peut paraître être extrêmement superficiel mais lorsqu'on a passé sa jeunesse a être vêtue d'une blouse d'hôpital et avoir le crâne rasé, on peut comprendre qu'elle veille prendre soin d'elle. Elle a souvent ce vieux réflexe de ne pas faire attention a sa sécurité et prend des risques inconsidérés, héritage de nombreuses années où elle fut considérée comme une simple arme et donc, un objet remplaçable. Elle adore les milkshake au chocolat...Six pourrait passer son temps à manger ça! Comme pour tous les cobayes, utiliser ses pouvoirs l'épuise et peut la tuer si elle en abuse.

Pouvoirs:
•Télékinésie
•Suggestion mentale
•Biokinésie. (Capacité à décomposer la matière)

Cobaye 006 ft. Clionestra - Page 6 Dcih
La jeune femme, en entendant la question que lui posa Billy, resta un instant pensive et silencieuse. Est-ce qu'elle avait peur pour Billy? Est-ce qu'elle avait peur qu'il meurt? Que répondre à ça? En réalité, il est vrai que depuis le début de leur rencontre, la jeune femme n'avait fait que ça, protéger le blond. Et cela la mis en rage intérieurement. Car il ne fallait pas. Elle avait fait une erreur en faisant cela...lui sauver la vie alors que les créatures en avaient après sa peau. Pourquoi avait-elle fait ça? Cela ne lui était jamais arrivé avant. Mais...il est vrai qu'elle n'avait jamais eu autant d’interactions avec quelqu'un de son âge.

Ses relations étaient souvent purement professionnelles ou bien empruntes de violence, se terminant souvent par la mort de celui ou celle qu'elle venait de côtoyer. Jamais elle n'avait autant "gouté" à la "vie normale" que depuis qu'elle avait rencontré Billy. Aussi froidement qu'elle le pu, la jeune femme dévisagea le blond. Elle était en train de se ramollir! Et ce n'était pas quelque chose qui devait arriver. La belle devait être forte et seule...pour le bien de tous. Puis, elle allait lui répondre mais Hargrove lui demanda d'attendre qu'il ait terminé de parler avant qu'elle puisse poursuivre...ce qu'elle fit.

"J'ai..." Commença t-elle par dire. Tessa ne comprenait pas pourquoi est-ce que Billy voulait s'impliquer comme ça dans sa vie alors qu'ils ne se connaissaient que depuis une semaine à tout casser et encore, ils ne s'étaient entraperçus que rapidement la semaine précédente. Est-ce qu'il se faisait tellement chier dans sa vie qu'il espérait tromper son ennui en débarquant dans la sienne? Elle, elle connaissait bien cette vie et elle n'avait rien d'épanouissante...Obligée de vivre en marge de la société, obligée de tout le temps bouger, ne jamais se poser, ne jamais s'enraciner ou construire quelque chose nul-part. Et avec quoi à la clé? Rien...absolument rien. Sauf peut-être finir sur la table d'une morgue a être disséquée.

"Je ne comprends pas."


La brune au visage de petite poupée commença par répondre ça. Pour le coup, cela se voyait sur sa frimousse qu'elle ne saisissait pas pourquoi est-ce que Billy voulait l'aider.

"Pourquoi est-ce que tu voudrais m'aider? Je te demande rien, je sais me débrouiller seule. Je ne fais équipe avec personne moi! Je ne crois pas que tu réalises ce que vivre ma vie implique. Ca a l'air excitant comme ça ah ça ouai...un jour, peut-être deux ou trois. Mais le problème c'est que pour moi, c'est tous les jours de ma foutue vie. T'auras pas de futur, pas d'espoir de vivre une vie normale. Tout ce que je peux te garantir c'est que ta vie sera courte et j'ai...j'ai pas envie de ça pour toi. J'te connais pas depuis longtemps mais j'ai pas envie d'avoir ta mort sur ma conscience. Et puis t'as ta petite soeur ici et ton père."


Nerveusement, Tessa dégagea une mèche de cheveux qui lui barrait le visage. Elle lui avait effectivement qu'elle avait peur qu'il meurt. Même si Tessa s'obstinait a dire le contraire par simple fierté. Puis elle croisa les bras contre sa poitrine et se renfrogna la mine boudeuse.

"En plus tu risques d'être un boulet pour moi. J'ai suffisamment de morts sur la conscience, j'ai pas envie de m'en rajouter une autre, sans compter la mienne. J'entends bien les autres parler de toi au restaurant. T'es pas franchement apprécié par Hawkins, t'es violent, tu baises tout ce qui a des nichons, tu fumes et bois comme un trou bref, t'es pas un ange. Mais...tu ne mérites quand même pas de vivre comme moi."


Même si il souhaitait de son plein gré, Billy méritait mieux que cette vie de souffrance. Et puis...006 avait également peur. Peur de s'attacher. Parce qui disait attachement disait souffrance. Elle ne voulait pas souffrir plus encore que d'ordinaire. Elle avait besoin de réfléchir. Réfléchir aux dires du Blond. Cela ferait un sacré changement pour elle. Accepterait-elle de le prendre avec elle? Sans dire un mot, la belle se dirigea vers sa salle de bain pour se doucher. L'eau ruisselant sur son corps avait le dont de la mettre dans un état méditatif, lui permettant de trouver souvent des réponses à ses questions. Elle se garda d'en dévoiler plus sur elle pour l'instant car sinon, elle accepterait tacitement que Hargrove la rejoigne. Puis à présent vêtu de sa nuisette, la jeune cobaye se dirigea à nouveau vers son invité qui pouffa de rire en la voyant dans sa tenue. 006 Aimait la lingerie et les dessous sexy. A défaut de pouvoir s'habiller comme elle le voulait au moins elle se sentait ultra féminine grâce à ses dessous.

"Quoi? Ca te gêne? J'ai rien de plus...on va dire normale à me mettre et j'ai horreur de dormir habillée quand j'ai un toit au dessus de la tête. Et arrête de forcer sur ton bras, tu vas te faire encore plus mal."

Bien sûr, elle était consciente de l'effet qu'elle pouvait provoquer sur son invité mais il n'avait qu'à se maîtriser. Cependant, il aurait été mentir que de dire qu'elle n'avait pas apprécié être dévisagée par le jeune Hargrove de cette manière. Revenant auprès de lui, grimpant sur leur lit, la jeune femme le regarda avec le plus grand des des sérieux.

"Pourquoi est-ce que tu veux faire ça? Je ne comprends pas Billy. T'as tout ce que je ne peux pas avoir. Moi j'aimerai pouvoir vivre normalement, avoir un lit ou dormir chaque nuit, trois repas par jour, même aller à l'école...alors pourquoi toi tu ne veux pas ça?"


Elle voulait absolument savoir, avant de donner un semblant de réponse au jeune homme. Puis elle saisit dans sa table de nuit un tube de crème dont elle commença à s'enduire les jambes.


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Clionestra
Sam 27 Aoû - 21:57

Billy
Hargrove

J'ai 18 ans et je vis à Hawkins, USA. Dans la vie, je suis maître nageur et je m'en sors de manière sexy. Sinon, grâce à ma chance, je suis toujours en quête de nouvelle conquête et je le vis plutôt bien.

→ Il a été battu par son père toute son enfance, et encore maintenant. Il se venge sur sa demi-soeur et ses amis.
→ Il utilise le sexe pour se défouler autant que la violence
→ Il a peur de son père.
→ Il aime jouer de la guitare et nager, d'ailleurs il a le droit à nager une heure après chaque jour à la piscine municipale sans payer.
→ Il aime le surf et le basketball, d'ailleurs il en faisait avant
→ Il aime lire, plus que ce qu'il oserait le dire, parlons de plaisir coupable, mais ça aide pour draguer aussi.
Billy ne comprenait pas plus. C’était compliqué dans sa tête. C’était d’ailleurs vraiment compliqué. Il n’avait pas vraiment envie de se poser la question. Il n’avait pas envie d’aller en profondeur à cette question. Oh, il savait pourquoi en réalité, mais son esprit repoussait les informations. Il savait juste que c’était ce qu’il devait faire. Il la laissa parlé pour comprendre ce qu’elle disait. Ouais. Elle ne doutait pas de ce qu’elle pouvait dire. Quand elle parla de son père, ou de sa vie courte, il avait eu envie de sourire de manière ironique. Il s’en empêcha juste la fin, pour ne pas devoir parler de la réalité tout de suite. Il l’avait juste écouté pour qu’elle puisse partir à la douche.

Il était prêt à lui répondre tellement de chose … Mais est-ce que ça ne serait pas justement trop en dire ? Si la jeune femme venait à lui avouer ses secrets, et lui les siens, est-ce que cela ne les lierait pas définitivement. La main sur la tête, pour éviter de lorgner sur la jeune femme magnifique en face de lui il fit un sourire. Il baisait tout ce qu’il bouge avec des nichons ? Si elle savait comment c’était faux. Il avait baiser avec les personnes sans attachement. Il avait des principes dans ses mensonges constants. Il n’avait rien dit. Elle devrait le savoir non, qu’il n’était pas exactement comme on le disait … S’il était comme on le décrirait, il ne serait pas ainsi. Il serait parti en la laissant dans la merde. Il ne s’inquièterait pas pour elle. Il n’aurait pas pleuré pour sa belle-mère. Il préféra sourire et stoppait son inlassable cercle de pensée.

- Cela ne me gêne pas, tu es juste incroyablement belle Tessa, c’est tout, dit-il tout simplement toujours avec son petit sourire.

Il déplaça doucement son bras pour essayer de le mettre un peu plus à son aise. Il avait mal même sans le bouger. Il avait l’impression que la brûlure sur son bras était constante. Il ne voyait pas comment faire pour avoir moins mal, qu’importe la place de ce membre. Il tourna la tête vers la jeune femme alors qu’elle se mit dans le lit. Il eu un nouveau sourire. Ouais. Elle était clairement belle, et ainsi elle ne laissait pas réellement la place à l’imagination. Il l’observa et se releva un peu. Il s’assit à ses côtés en forçant sur son autre bras.

- Si je te dis que tout ce que tu penses savoir est faux ? Si je te dis que dans tous les cas je vais mourir jeune ? Si je te dis que tu es une des rares personnes qui me donne envie de vivre parce que j’ai envie de voir où nous mènes cette étrange association ? dit-il en se tournant vers elle.

Il observa la crème qu’elle mettait sur sa jambe et prit le tube et lire à quoi cela pouvait bien servir. Plus parce qu’il savait très bien les autres questions qui pourront arriver à partir de sa simple réponse.

- Ce n’est peut-être pas logique, mais depuis la première fois je … j’ai l’impression qu’à une moindre mesure, tu es comme moi. Que je peux te comprendre si j’arrive à te cerner. Tu m’intrigues et je pense à toi. Maintenant que j’en sais un peu plus, je n’arrive pas à imaginer ma vie sans toi. J’ai envie de mourir. J’y ai souvent pensé, mais là-bas face aux monstres, j’ai pensé à Max, car je dois la protéger, et j’ai pensé à toi. Parce que.

Il lui tendit tranquillement son tube et observa la jeune femme.

- Tu l’as dit, je suis une mauvaise personne, si je t’aide et que je meurs, personne ne sera impacté…. A toi ? Explique-moi ce qu’il se passe dans ta tête, dit-il alors, est-ce que c'est au laboratoire qu'on t'as fait du mal ?  

De ce qu'il en avait compris, tout avait un rapport avec ce lieu maudit...



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Sam 27 Aoû - 23:47

Tessa Bennet
J'ai 18 ou 19 ans et je vis un peu partout, aux Etats-Unis. Dans la vie, je suis en cavale, je fais souvent des petits boulots et je m'en sors comme je peux.. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, mon mode de vie. Qui voudrait d'un monstre de toute façon.

Elle a "006" tatoué sur son poignet droit. Six déteste ce tatouage, symbole de sa vie de souffrance. Elle est toujours juchée sur des chaussures à talons et prend grand soin de ses cheveux. Cela peut paraître être extrêmement superficiel mais lorsqu'on a passé sa jeunesse a être vêtue d'une blouse d'hôpital et avoir le crâne rasé, on peut comprendre qu'elle veille prendre soin d'elle. Elle a souvent ce vieux réflexe de ne pas faire attention a sa sécurité et prend des risques inconsidérés, héritage de nombreuses années où elle fut considérée comme une simple arme et donc, un objet remplaçable. Elle adore les milkshake au chocolat...Six pourrait passer son temps à manger ça! Comme pour tous les cobayes, utiliser ses pouvoirs l'épuise et peut la tuer si elle en abuse.

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Cobaye 006 ft. Clionestra - Page 6 Dcih
En entendant les raisons énoncées par Billy concernant ses motivations pour foncer tête baissée dans les emmerdements, Tessa manqua de rire. Cependant, elle s'en abstint par respect pour les...arguments du jeune homme. En réalité, elle se doutait que tout ce quelle avait entendu concernant les travers de Billy n'étaient pas forcément vraies. Mais pour elle, pour Tessa, ils avaient été un moyen d'essayer de repousser le jeune Hargrove de cette...folie. Car pour 006, ce n'était pas moins que pure folie.

"Qu'est-ce qui te fait croire que tu va mourir jeune? Mais c'est sûr que si tu décides de me suive, tu mourras très certainement dans les années à venir. C'est idiot. C'est complètement idiot. Et plus idiot encore...croire que je puisse te donner envie de vivre. Sérieusement Billy, t'as vu ce que je suis capable de faire? Pourquoi tu t'enfuis pas en courant justement?"


Ca, c'était vraiment un mystère. Les gens normaux se seraient empressés de la fuir en hurlant au monstre. Mais pas Billy. Il n'avait pas ressentit de peur après la démonstration de force qu'elle lui avait montré. Inclinant la tête sur le côté, Tessa se demandait bien ce qu'ils avaient en commun. En quoi pouvait-il être comme elle? Aussi...monstrueuse, sanglante, violente et anormale qu'elle?

"Je ne vois vraiment pas ce qu'on aurait comme point commun Billy. Sauf peut-être un certain goût pour la violence. Tu es bagarreur, tout comme moi. Tu aimes les emmerdements, tout comme moi. Par contre, arrête de penser à moi s'il te plait. C'est assez flippant en y réfléchissant bien."

La jeune femme ricana un instant puis soupira alors, comprenant qu'elle ne pourrait pas éluder plus longtemps certaines questions la concernant. Nerveusement, la jeune femme commença à mordiller sa lèvre inférieure, laissant de côté pour l'instant son tube de crème hydratante. Jamais encore elle n'avait parlé d'elle à qui que ce soit, jamais elle n'avait parlé de son histoire personnel...de qui elle était en somme. Se mettant à genoux face à Billy, Tessa retira ses bracelets pour ensuite tendre son poignet tatoué où était inscrit "006".

"Six...Six c'est comme ça que je m'appelle. Je suis le cobaye numéro six."


Reprenant son poignet, la jeune femme sentait son coeur battre un peu plus fort alors que les mots franchissaient ses lèvres.

"Je suis née et j'ai grandis dans les sous-sols du laboratoire de Hawkins avec d'autres enfants qui avaient des capacités psychiques comme moi. On a...on faisait parti d'un projet top secret mis en place par le gouvernement américain, l'armée et la CIA. Pour...combattre les soviétiques et protéger notre sol d'une potentiel attaques de leur part."


Elle avait le regard fuyant et jouait maintenant nerveusement avec quelques mèches de cheveux.

"Chaque jour on nous faisait faire des tests, on nous formait à devenir de parfait soldats. Entrainés, surpuissants...de vraies machines de guerre. Chaque jour encore et encore...et encore et encore on nous forçait à nous pousser nos capacités toujours plus loin. Chaque jour les équipes de scientifiques nous faisaient passer des tests, nous forçait à prendre des drogues pour booster nos capacités quitte à nous tuer. Et si...si on n'était pas performant, à la hauteur de leurs attentes on nous..."


Sa gorge se serra. Des flashs de ces épisodes de torture lui revinrent en mémoire...c'était encore douloureux d'y penser, d'en parler.

"...Dans le meilleur des cas on nous enfermait durant des jours dans des cellules comme celles où on s'est enfermé quand on était au sous-sol pour échapper au monstre. Ou bien on nous torturait de plusieurs façons...colliers électriques, privations...et pire encore."


La jeune femme resta un instant silencieuse, fermant les yeux. Elle avait conscience que ce qu'elle racontait était complètement dingue.

"J'ai réussi à m'enfuir de cet endroit y'a seulement trois ans de ça. Et depuis je suis en cavale. La CIA me recherche pour me récupérer ou m'éliminer si nécessaire."


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Clionestra
Dim 28 Aoû - 1:08

Billy
Hargrove

J'ai 18 ans et je vis à Hawkins, USA. Dans la vie, je suis maître nageur et je m'en sors de manière sexy. Sinon, grâce à ma chance, je suis toujours en quête de nouvelle conquête et je le vis plutôt bien.

→ Il a été battu par son père toute son enfance, et encore maintenant. Il se venge sur sa demi-soeur et ses amis.
→ Il utilise le sexe pour se défouler autant que la violence
→ Il a peur de son père.
→ Il aime jouer de la guitare et nager, d'ailleurs il a le droit à nager une heure après chaque jour à la piscine municipale sans payer.
→ Il aime le surf et le basketball, d'ailleurs il en faisait avant
→ Il aime lire, plus que ce qu'il oserait le dire, parlons de plaisir coupable, mais ça aide pour draguer aussi.
Il remit son bras contre son visage et réfléchit un peu à la question. Qu’est qui lui faisait croire qu’il allait mourir jeune ? Tellement de chose en réalité … mais surtout cette envie qu’il avait de ne pas vivre plus longtemps encore. Il n’avait aucune envie de vivre plus que nécessaire. De marcher sur cette terre, encore et encore, en se sentant ainsi vide.

- Je le sais. C’est la fin logique à mon histoire, répondit-il en haussant les épaules sans tristesse pourtant.

Il se releva à nouveau pour regarder la jeune femme. Pourquoi il n’avait pas peur ? Il en avait aucune putain d’idée. Dans toutes les frayeurs qu’il avait eu depuis le début de la soirée, absolument aucune n’avait un rapport avec les pouvoirs de la jeune femme. Se plaçant à nouveau assis, oui clairement il des vers au cul et ne sait pas comment se mettre sur ce lit, il reprit.

- Parce que tu les as utilisés. Tu le savais pour tes pouvoirs, tu connaissais tes capacités, et tu as certainement tout fait pour le cacher au monde entier. Mais tu les as utilisés, pour me sauver, moi. J’ai une dette de vie auprès de toi, et ça ferait de moi l’homme le plus ingrat de l’univers que de fuir la personne qui m’a permis de respirer ne serait-ce qu’une seconde de plus.

C’était logique non ? La jeune femme s’était mise en danger, pour lui. Elle l’avait sauvé, bien que cela l’avait fait paniquer. Elle n’avait pas hésité à lui sauver la vie, à se montrer… alors qu’elle est eue envie de torturer le chien par un besoin énorme de décharger sa colère, il ne pouvait que le comprendre et l’accepter. Et il n’avait aucunement peur d’elle. Elle pouvait le tuer ? Certainement, il n’avait pas de doute. Mais il n’avait toujours pas peur. Il eu un rire.

- C’est un peu difficile de ne pas penser à toi Tessa. Déjà nous avons cela en commun. Et je pense que nous avons plus. Tu penses être une mauvaise personne, je le pense aussi. Tu survies dans cette vie, je survis aussi. Nous avons plus de point commun que tu ne le penses.

Et s’il grapillait assez d’informations il était sûr d’en trouver encore plus. En réalité, il était assez simple de se trouver des points communs avec tout le monde, quand on cherchait bien. Il était sûr qu’il y avait plus…. Comme le fait qu’ils disent tous les deux que leurs vies leur aller et qu’ils ne voulaient personne de plus, alors qu’en réalité les humains voulaient toujours pouvoir vivre heureux sans pression. Il la laissa s’assoir à ses côtés, et comprenant que la discussion allait être douloureuse pour la jeune femme, il fit de main. Pour être au même niveau, et qu’elle n’ait pas la pression. Il observa le tatouage, il avait eu envie de le caresser à nouveau, de lui faire ressentir une caresse sur ce qui semblait la faire souffrir mais elle ne lui laissa pas le temps.

Il l’écouta et sentit son cœur se serrer douloureusement à ce qu’elle racontait. Il s’approcha d’elle et avec la plus grande prudence, il la prit dans ses bras.

Rien de sexuelle, elle pourrait le sentir à sa manière de lui caresser le dos tranquillement et à la serrer doucement. Il avait envie de lui enlever toute la souffrance qu’elle avait en elle. Il avait envie de l’aider et de la protéger comme jamais. Il réfléchissait dans les informations qu’il avait. Il se recula quand il pensa qu’elle allait lui donner un coup pour son arrogance.

- L'enrôlement d'enfants mineurs dans des forces armées constitue un crime de guerre, dit-il en pensant à un texte de loi qui venait d’être voté par l’ONU.

Il faudrait encore plusieurs années avant que cette loi soit appliquée, surtout dans les pays comme en Afrique ou en Russie, l’un sous développé l’autre qui n’en a rien à foutre… mais les Etats-Unis ne seront pas le pays qui voudront se mettre l’ONU à dos. Ils mettront en place la protection des enfants soldats très vite. Il posa une main sur la joue et observa son visage.

- Tessa, ce qui t’est arrivé est affreux, j’aimerais tellement pouvoir dire ce qu’il faut où faire ce qu’il faut pour diminuer ta peine et ta colère. Je réitère ce que je t’ai dit, jamais je ne te balancerais ou ne te laisserais souffrir. Je viendrais te chercher, même si je dois faire exploser un laboratoire d’accord ? Alors …… tu veux un autre câlin ?

Ouais, là clairement, il ne savait pas quoi faire de plus que lui proposer un nouveau câlin… Il pourrait lui dire que c’est passé, mais ce n’était pas passé. Ce n’est que depuis 3 ans qu’elle était sortie. Trois putains d’années, seulement ! Elle ne pouvait forcément pas aller bien avec seulement trois ans. Cependant, si elle pensait lui faire peur avec la vérité, ou qu’il n’allait pas la croire, ce n’était pas le cas. En réalité, il prenait tout cela très au sérieux, elle pourrait le lire dans ses yeux. Il ne doutait pas une seconde, aussi venait-il de voir des démons chiens …

Et il s’étonna encore de réussir à simplement accepter tout ça comme cela venait … Il acceptait toute l’histoire, en la trouvant limite logique, mais après tout, il avait quoi comme option ? Il devait paniquer ? Pleurer pour elle ? Non. Il devait l’aider et lui prouver, s’il le doit encore, qu’elle pouvait lui faire confiance. Il laissa un regard couler vers son bras, vers son tatouage.

- Et les autres ? Tu sais où ils sont ?

HRP – Tu veux qu’il aie vue 11 ? Sans dire que c’est elle mais il aurait pu en entendre parler ou quoi ?



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Lun 29 Aoû - 0:23

Tessa Bennet
J'ai 18 ou 19 ans et je vis un peu partout, aux Etats-Unis. Dans la vie, je suis en cavale, je fais souvent des petits boulots et je m'en sors comme je peux.. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, mon mode de vie. Qui voudrait d'un monstre de toute façon.

Elle a "006" tatoué sur son poignet droit. Six déteste ce tatouage, symbole de sa vie de souffrance. Elle est toujours juchée sur des chaussures à talons et prend grand soin de ses cheveux. Cela peut paraître être extrêmement superficiel mais lorsqu'on a passé sa jeunesse a être vêtue d'une blouse d'hôpital et avoir le crâne rasé, on peut comprendre qu'elle veille prendre soin d'elle. Elle a souvent ce vieux réflexe de ne pas faire attention a sa sécurité et prend des risques inconsidérés, héritage de nombreuses années où elle fut considérée comme une simple arme et donc, un objet remplaçable. Elle adore les milkshake au chocolat...Six pourrait passer son temps à manger ça! Comme pour tous les cobayes, utiliser ses pouvoirs l'épuise et peut la tuer si elle en abuse.

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Cobaye 006 ft. Clionestra - Page 6 Dcih
S'il y avait bien quelque chose qu'ils avaient en commun ces deux-là, c'était la forte probabilité pour que ces deux-là ne passent pas la trentaine. Ce n'était pas vraiment un problème pour Six, car elle avait apprit à vivre au jour-le-jour. En revanche, la jeune femme ne comprenait pas en quoi avoir une dette envers elle l'aurait empêché d'avoir peur. C'était quelque chose qui ne se contrôlait pas la peur. Billy était vraiment quelqu'un de curieux. Un être humain vraiment à part.

"Et alors? Moi je trouve que ça aurait été raisonnable que tu te tire en courant après avoir vu ce que je suis capable de faire. Tu ne trouve pas ça complètement dingue qu'un être humain soit capable de bouger des objets par la pensée et...d'être capable de faire tant de dégâts?"

La jeune femme l'aurait comprit s'il n'avait plus voulu la voir. Elle se serait juste assurée qu'il ne révèle rien la concernant et aurait continué son chemin. Et puis, le jeune homme énuméra les points communs qu'ils partageaient. Billy était en train de tout doucement se livrer, s'ouvrir à elle. Et Six était surprise d'entendre ce qu'elle entendait. La belle ne pensait pas qu'il avait une si piètre opinion de lui et...qu'il survivait, tout comme elle. Cela éveilla bien entendu sa curiosité. Pourtant, Billy Hargrove semblait déborder de confiance en lui. Ce séducteur qui collectionnait les femmes et volait le coeur des femmes. Rien ne laissait penser à autant de mal-être.

"Je ne savais que tu te considérais comme ça...que tu enfin...que tu te considère comme une mauvaise personne et que tu survivais aussi. Pff on ne connait jamais vraiment les gens n'est-ce pas? C'est pas l'image que tu renvois tu sais? T'es le "beau gosse" de la ville...le californien avec sa belle Camaro...le roi de la ville. Rien ne laisserait penser tout ça..."


La jeune femme ne connaissait pas la vie des "petits américains" normaux. Certes, la brune ne pensait pas que tout était rose tout le temps cependant, elle ne croyait pas que certains jeunes puissent vivre des évènements difficiles. Et puis, la jeune femme se raidit bien malgré elle lorsque Billy la prit dans ses bras après que celle-ci lui eut révélé son passé. Whouw...s'il y avait bien une chose dont la jeune femme n'avait pas l'habitude, c'était les gestes de tendresse. L'espace d'un instant, la belle ne savait pas quoi faire et puis, elle finit par se détendre de plus en plus.

Son coeur s'accéléra soudainement. Cette proximité soudaine, la chaleur corporelle qu'il dégageait et qui se diffusait contre sa peau, son odeur...tout cela perturba fortement la jeune femme. Cependant...ce n'était pas désagréable. C'était loin même, d'être désagréable. Pour une fois, Tessa n'eut pas le courage de lui donner son traditionnel coup de coude. Parce que finalement, son contact lui faisait du bien et la rendait "toute chose". C'était un peu effrayant d'ailleurs.

"C'est un crime de guerre quand ces enfants ont une existence civique. Quand leur naissance et déclarée j'imagine. Nous...nous on n'existe pas. Nous sommes la propriété de l'Armée américaine et de la CIA. Les...objets n'ont aucun droit Billy."

C'était la triste réalité des petits cobaye du Dr. Brenner. Son coeur se serra quelque peu lorsque Billy lui avoua être désolé pour elle et vouloir faire disparaître toute cette peine et sa douleur. Sans attendre et parce qu'elle avait aimé être dans ses bras finalement, Tessa vint de son plein gré se réfugier contre lui.

"Je n'ai pas de peine. Mais j'ai de la colère. Non...pas de la colère, de la haine. Et si je suis revenue ici c'est pour essayer de l'apaiser. Je veux me venger de chaque personne, chaque scientifique, chaque soldat, chaque technicien qui ont participé à tout ce que moi et les autres on a enduré. Je...je sais même pas qui je suis, d'où je viens. Qui sont mes parents...est-ce que j'en ai? Pourquoi j'ai grandis dans cet endroit? Tu vois c'est ça mon but Billy. La destruction de cette institution qui brise et sacrifie des enfants."

Elle soupira et posa son menton sur l'épaule saine du maître nageur.

"Quand j'ai entendu que le laboratoire avait fermé, je suis revenue à Hawkins pour espérer trouver quelque chose sur mon passé. Des infos...n'importe quoi mais tout a été vidé."


Fermant un peu les yeux, la jeune femme remonta ses longues jambes contre Billy.

"Je suis désolée de t'avoir mentis...mais je ne pouvais pas te parler e tout ça. Et non, je ne sais pas ce que sont devenus les autres enfants. Je me suis enfuis une nuit ou tout le monde était couché."


En utilisant ses pouvoirs, la jeune femme avait provoqué une fuite de gaz lorsque la cobaye était en plein exercice. Dans la panique générale, Tessa en avait profité pour s'enfuir. Ecoutant la voix grave et suave de Billy, Tessa regarda ce dernier et murmura du bout des lèvres.

"Ne tombe pas amoureux de moi Billy...d'accord?"


Hrp:Oui tu peux y faire référence y'a pas de soucis ^^



Clionestra
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Clionestra
Lun 29 Aoû - 10:02

Billy
Hargrove

J'ai 18 ans et je vis à Hawkins, USA. Dans la vie, je suis maître nageur et je m'en sors de manière sexy. Sinon, grâce à ma chance, je suis toujours en quête de nouvelle conquête et je le vis plutôt bien.

→ Il a été battu par son père toute son enfance, et encore maintenant. Il se venge sur sa demi-soeur et ses amis.
→ Il utilise le sexe pour se défouler autant que la violence
→ Il a peur de son père.
→ Il aime jouer de la guitare et nager, d'ailleurs il a le droit à nager une heure après chaque jour à la piscine municipale sans payer.
→ Il aime le surf et le basketball, d'ailleurs il en faisait avant
→ Il aime lire, plus que ce qu'il oserait le dire, parlons de plaisir coupable, mais ça aide pour draguer aussi.
Billy ne pouvait pas expliquer mieux ça « non peur ». Limite, il ne trouvait pas cela étrange en réalité. Il faisait semblant d’être beaucoup de chose, raciste, homophobe, etc, mais en réalité la différence ne lui faisait rien. Qu’une personne soit noire, blonde, bridée ou imberbe qu’est-ce que ça pouvait lui faire ? Que la jeune femme eu des pouvoirs magiques ça ne lui faisait rien. C’était la jeune femme qui avait ses pouvoirs pas lui, et qui devait faire avec un saignement de nez à chaque fois qu’elle devait les utiliser non ? D’ailleurs, il essayait de raccrocher les wagons de son esprit mais là aussi une information clocher. Bah, plus tard. La dernière fois que son cerveau avait caché une information, il avait réveillé que c’était le décès de Caroline alors il pouvait prendre le temps.

- C’est dingue. Complètement dingue. Je suis plus inquiet que ça te fasse du mal que ce que tu peux faire. Si tu voulais détruire le monde, tu aurais commencé depuis longtemps, dit-il en haussant les épaules doucement.

Ouais  … Aussi n’était-il pas normal d’accepter ce genre de chose quand on était dans le feu de l’action aussi ? La jeune femme lui avait sauvé la vie en montrant ses pouvoirs. Et ça, personne sur cette putain de planète ne l’aurait fait, sauf elle. Tout le monde aurait laissé ce bon vieux Billy crevé là-bas. Tout le monde aurait dit « Caroline est morte, c’est triste … ah ouais Billy aussi, bien fait pour lui ». C’était ce qu’il avait voulu qu’on pense de lui…. Mais ça ne faisait pas moins mal pour autant. Sa sœur le haïssait, le monde l’utiliser comme jouet sexuel -et il leur rendait bien- mais il ne manquerait à personne. Tessa l’avait sauvé par deux fois, pourquoi ne comprenait-elle pas qu’elle prenait une dimension supérieure dans sa tête ? Il eu un rire en l’écoutant.

- Je renvois l’image dont j’ai besoin. J’ai besoin que l’on pense que je suis un connard fini qui mange les femmes au lit et qui est prompt à la violence. Je me force à dire ou à faire des choses pour que tout le monde puisse avoir cette image de moi, qu’elle soit tellement présente qu’elle cache tout le reste… il eu un nouveau rire, tu es la première personne depuis très longtemps à voir le véritable moi.

Et encore, il se cachait encore de ce côté peureux et faible qu’il était. Son père était plus petit que lui, moins musclé, pourtant Billy savait qu’il ne pourrait jamais lui rendre ses coups. Il avait essayé une fois, et il s’était vengé sur Max… Il préférait être le premier défouloir de son père, la première ligne entre sa colère et sa petite sœur. Mais il n’avait jamais su répondre même quand il en aurait eu tous les droits. Il se souvient d’une fois au bord d’un lac où son père l’avait noyé plusieurs fois la tête maintenue dans l’eau. Il préféra revenir à l’instant présent. Jamais il ne laisserait Max avoir la même chose.

Il lui avait fait un câlin pour les révélations … et il se rendit compte qu’il aimait faire un câlin à la jeune femme. Il aimait lui donner la chaleur et sentir la sienne contre lui. Indépendamment de ce côté sexuel qu’il préférait ignorer encore, il avait l’impression que ça aider vraiment. Tiens, encore quelque chose que le Billy de dehors ne pourrait jamais dire. Il aimait les câlins. C’était doux, c’était simple et ça rendait heureux. Il l’observa attentivement.

- Tu n’es pas un objet. Et tous les enfants du laboratoire ne sont pas des objets. Il faut peut-être vous créer une identité civique, mais je suis sûr que même l’ONU accepterait de vous aider pour ça. La CIA fait bien trop de connerie pour ne pas se prendre une tatane par les droits de l’homme !

Bon, le mieux serait tout de même de cacher le fait que la jeune femme avait des pouvoirs. Pas qu’il ne pensait pas le monde encore prêt … mais le monde n’était pas encore prêt pour ça … Mais pour le reste, avouer à l’opinion publique, et à l’ONU qu’au moins six enfants avaient été élevé et torturé pour être utilisé contre les soviétiques … mhhh ça pourrait faire de beau dégât… mais pour ça, il fallait qu’elle le désire, et Billy ne comptait rien faire sans son accord. Resté caché pour toute sa vie était aussi une idée qui pouvait être cohérente. Il la laissa revenir dans ses bras et referma ses membres autour d’elle dans l’espoir de lui donner un petit cocon de protection et de douceur.

- Je comprends que tu veuilles te venger, mais ça te bouffe aussi. La haine te grapille doucement, autant que la colère. Je veux t’aider à te venger, à leur faire regretter … mais est-ce qu’au lieu de perdre de l’énergie à courir après eux, tu ne veux pas chercher les autres ? Tu n’es pas seule, vous êtes au moins six …

Ce chiffre, SIX, quelque chose clochait quand il le disait. Six n’était pas le bon numéro et il n’arrivait pas à comprendre comment et pourquoi il le savait. Il sentit la jeune femme se mettre à l’aise contre lui et ne bougea pas. Il pourrait bien se coucher pour l’embarquer avec elle. Qu’elle puisse s’étirer le long de lui et utiliser son épaule comme oreiller. Mais pour le moment, il ne bougeait pas d’un iota, tout en lui caressant doucement le dos pour lui faire sentir sa présence. Il était là. Il eu un nouveau sourire sans quitter cette position qui l’empêchait de voir son visage.

- Ne t’excuse pas, tu imagines ? La vérité en introduction de notre histoire aurait donné une histoire bien différente. Je comprends pourquoi tu as menti, alors ne t’en veux pas.

Elle ne savait pas où était les autres. C’était dommage mais il pourrait peut-être effectuer des recherches. Il devait bien y avoir des preuves d’autres enfants apparus depuis deux ou trois ans. Après son départ donc. Réfléchissant, et la voyant se reculait, il planta ses yeux dans les siens. Ne pas tomber amoureuse d’elle ? Il haussa les épaules en se couchant et l’embarquant avec elle. Elle était sur son épaule valide. Sa main raccrochée à son bras qui était utilisé comme oreiller caressait ses cheveux et l’autre tenait sa main.

- Je ne peux pas te le promettre. Je ne sais même pas ce que c’est de « tomber amoureux ». Je n’ai pas réellement vécu dans l’espoir de trouver une femme qui m’aimerait, moi, alors je n’ai jamais vraiment compris le concept. L’amour… C’est un concept étranger chez moi.

Sa mère était-elle amoureuse de son père ? C’est pour ça qu’elle acceptait d’être frapper et qu’il frappe son fils sans vergogne et douloureusement ? Son père était-il amoureux de sa mère ? C’était pour ça qu’il avait besoin de la frapper ? Son père était-il amoureux de Caroline ? C’est pour ça qu’il avait arrêté de frapper les femmes ? Il avait juste continué avec Billy et une ou deux fois sur Max… Bien que tout le monde pense que c’était Billy l’auteur des marques sur le petit corps fragile de Max. Qu’est-ce que l’amour ? Sa mère ne devrait-elle pas aimer son fils ? Le protéger ? Non… Clairement, il ne savait pas comment il fallait faire pour tomber amoureux mais Billy était sûr d’une chose, cela devait être très douloureux.  

- Six, murmura-t-il en réfléchissant à nouveau et en comptant, Onze. Eleven, il posa un regard sur Tessa, je pense qu’il faudrait que tu viennes à l’enterrement, ou à la veillée. Il faudra que tu essaies de montrer ton tatouage à ma sœur. Je crois qu’elle et ses amis savent quelque chose.

Il n’en était pas sûr, mais il était presque sûr de l’avoir entendu parler une fois où il était à la maison avec une fille au talkie-walkie. Et elle l’avait appelé Onze. C’était tout de même le genre de prénom qu’on ne donnait pas à son enfant pour rien … Et c’était peut-être une fausse piste, mais une piste tout de même.

HRP – (désolée je t’en fais souvent) j’ai eu une idée pour Tessa, et si on apprenait genre demain, avant que Billy passe le coup de fils, que Caroline était morte, mais qu’elle se serait suicidée dans la forêt. Cela prouverait qu’il y a encore des gens qui cachent le secret dans la ville et qui étouffe les affaires.


I'm born again.
I'm on the mend
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because living well,
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Lun 29 Aoû - 12:58

Tessa Bennet
J'ai 18 ou 19 ans et je vis un peu partout, aux Etats-Unis. Dans la vie, je suis en cavale, je fais souvent des petits boulots et je m'en sors comme je peux.. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, mon mode de vie. Qui voudrait d'un monstre de toute façon.

Elle a "006" tatoué sur son poignet droit. Six déteste ce tatouage, symbole de sa vie de souffrance. Elle est toujours juchée sur des chaussures à talons et prend grand soin de ses cheveux. Cela peut paraître être extrêmement superficiel mais lorsqu'on a passé sa jeunesse a être vêtue d'une blouse d'hôpital et avoir le crâne rasé, on peut comprendre qu'elle veille prendre soin d'elle. Elle a souvent ce vieux réflexe de ne pas faire attention a sa sécurité et prend des risques inconsidérés, héritage de nombreuses années où elle fut considérée comme une simple arme et donc, un objet remplaçable. Elle adore les milkshake au chocolat...Six pourrait passer son temps à manger ça! Comme pour tous les cobayes, utiliser ses pouvoirs l'épuise et peut la tuer si elle en abuse.

Pouvoirs:
•Télékinésie
•Suggestion mentale
•Biokinésie. (Capacité à décomposer la matière)

Cobaye 006 ft. Clionestra - Page 6 Dcih
Pourquoi Billy avait besoin de montrer cette image de lui? Cette image qui le desservait complètement, qui le faisait passer pour un parfait connard, pour un crétin fini faisant parler ses muscles plutôt que sa tête? Tessa connaissait bien ce processus étant donné qu'elle l'appliquait au quotidien pour des raisons que l'on connaissait. Mais lui? Quelle était sa raison? Quelle était la raison pour laquelle il aimait se faire passer pour un mauvais garçon? Etait-ce parce que comme lui, il avait des choses à cacher? La belle ne voyait pas autre chose comme explications.

"Pourquoi est-ce que tu as besoin de renvoyer cette image de toi? Cette image de gros dur qui te fait passer pour un salopard notoire? Depuis que je suis sortie du labo j'ai appris que les gens portaient souvent un masque mais pourquoi toi tu en aurait besoin?"

La jeune femme ignorait que son père le frappait. Elle savait qu'on lui avait fait du mal vu qu'il le lui avait soufflé lorsqu'ils étaient tous deux enfermés. Mais qui? Qui lui avait fait ça? Elle avait du mal à faire le rapprochement entre le fait qu'on lui ait fait du mal et le fait qu'il joue les caïds. Ce n'était pas dans sa conception des choses, Tessa avait du mal à comprendre certaines choses chez l'être humain.

006 Ignorait que c'était pour cacher son côté lâche et faible. Soit dit en passant, c'était quelque chose qu'il camouflait très bien puisque pour l'instant, la belle n'y avait vu que du feu concernant ce côté peureux qu'il semblait posséder. Car depuis qu'ils se côtoyaient, le jeune homme n'avait fait que l'accompagner dans ses plongeants insensés dans le danger. Peut-être se jugeait-il trop durement? Néanmoins, cela l'intriguait. Elle voulait comprendre un peu plus le mystère Billy Hargrove. Un rire sardonique s'échappa de sa gorge en entendant Billy parler de l'ONU et des droits de l'Enfant. Il était sérieux en pensant cela? Cela semblait être le cas. Son innocence à croire encore en son pays était touchante. Mais la vérité était que l'ONU n'était au courant de rien.

"Ce n'est pas ce que pensent les services secrets américains Billy. Moi et les enfants du labo, on fait parti d'un projet classé top secret qui s'appelle "MK Ultra". La classification "top secret" signifie que seule l'Armée et les services secrets savent de quoi il s'agit. Même le président n'a pas à savoir ce genre de choses. En vérité, c'est la CIA qui a les pleins pouvoirs. Alors ils se foutent bien de l'ONU."


Et c'était complètement dingue que le soi-disant dirigeant du pays le plus puissant du monde ne sache pas certains détails de ses services. Le fait est que tous les moyens étaient bons pour protéger la partie.

"Tous les moyens sont bons pour gagner cette guerre froide contre les russes et protéger notre sol. Tu sais pendant longtemps j'ai adhéré à ce programme. Pendant longtemps. En fait, jusqu'à ce que je me rende compte que pour notre "père", nous n'étions que des pions qu'on pouvait sacrifier. Mais avant...j'étais l'un des meilleurs élément. On me félicitait tout le temps et je me sentais fier de pouvoir contribuer à la défense de mon pays. J'avais hâte de pouvoir aller sur le terrain, dans le vrai monde. J'ai été un bon petit soldat jusqu'à ce qu'on me trahisse."

Alors qui sait, peut-être que si Brenner n'avait pas décidé de la lui faire à l'envers peut-être serait-elle restée dans le programme MK Ultra? Ce n'était pas entièrement une victime de cela. Soupirant doucement en entendant le discours de Billy sur la vengeance. Personnellement, elle ne le partageait pas. Pour elle, la vengeance avait été son moteur. Et continuait de l'être.

"Ecoute, épargne-moi ces discours philosophiques sur la vengeance etc etc. Je ne sais pas vivre autrement que par ce biais. Je ne sais pas vivre autrement. Parce que si je ne les élimine pas tous, ces espèces de cafards, ils ne me laisseront jamais vivre Billy...tu comprends? Moi elle me consume pas la vengeance parce que je ne suis pas calibrée comme vous tous. On ne m'a jamais apprit la Morale. Pour moi c'est un frein. Tu te rappel le premier jour où tu m'as prise en stop? Eh bien le matin même j'étais encore en train de creuser un trou pour y planquer le cadavre d'un de leur foutu agent. Et pas une fois...pas une seule fois je me suis dis que sa famille allait être triste ou qu'il manquerait à quelqu'un. Parce que c'est eux ou moi. On m'a apprit à être sans pitié. Alors je suis sans pitié Billy. Je suis forte, c'est moi le danger, je ne me ferais jamais reprendre par ces fils de putes."

La voilà la 006, la combattante sans scrupules se prenant pour une sorte d'élite. On cultivait soigneusement cet aspect combatif chez les cobayes, afin que même entre eux la compétition soit rude. Sauf que la pauvre...savait-elle qu'en rencontrant Billy, elle venait de créer certaines failles dans sa façon d'être? Que lentement mais sûrement, ce dernier deviendrait son talon d'Achille, son point faible? Bien sûr que non. Sinon, jamais elle n'aurait laisser rentrer le jeune Hargrove dans sa vie. Cette première faille dans sa carapace commença à se creuser, prenant la forme d'un câlin. Un simple câlin. Un simple geste de douceur pur.

Et puis, Billy planta son regard dans le sien lorsqu'elle le mit en garde contre de potentiels sentiments délirant susceptibles de se développer entre eux. L'amour. Il n'y avait pas de place pour cela dans son monde. Elle-même ignorait ce que cela faisait ressentir mais Billy se montrait particulièrement tendre à son égard. C'était le genre de comportement qu'elle avait pu observer autour d'elle. Des adolescents dans la rue, sur les grandes places, au restaurant...ils avaient ce genre de comportement les uns envers les autres. Tendant sa main, elle la posa sur la joue de son vis-à-vis, comme pour appuyer ses propos, une fois que leurs deux corps furent parfaitement allongés.

"Parce que tu entres dans mon monde maintenant et il n'y a pas vraiment de place pour les sentiments. Tu ne dois pas être une faiblesse pour moi et je ne dois pas être une faiblesse pour toi d'accord? Si un jour on se retrouve au pied du mur, tu dois être capable de sauver ta peau. Tout seul. Sans regarder en arrière. C'est la vie que tu choisis Billy si tu décides de me suivre."

Puis elle vint poser sa tête sur son torse, savourant étrangement ce moment à deux. Cela était plaisant...vraiment très plaisant et reposant. Elle ressentait une vague sensation de protection. Plongée dans ses pensées, à se demander toujours si elle faisait le bon choix quant au fait d'amener Billy dans ses galères, elle ne l'entendit pas murmurer "Eleven" mais simplement suggéré de venir aussi aux funérailles de la défunte belle-mère du blond.

"Hum on verra. Je n'aime pas vraiment impliquer les autres dans mes affaires comme tu le sais. Elle est jeune...trop jeune pour ses conneries. On devrait se démerder autrement mais si tu penses que c'est nécessaire...ça va pas faire bizarre que je débarque comme ça alors que je viens juste d'arriver?"

Tessa se redressa alors et se mit en travers du corps de Billy pour aller farfouiller dans le tiroir de sa table de chevet. Elle en sortie un flacon d'antalgique.

"Ouvre la bouche, c'est contre la douleur. J'ai complètement oublié de te donner ça. Tu dois sacrément avoir mal. Si dans la nuit tu te sens mal, réveille-moi ok? Allez, mets-toi sous la couette espèce d'idiot, on a besoin de se reposer. J'ai besoin de récupérer."




Clionestra
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Lun 29 Aoû - 13:55

Billy
Hargrove

J'ai 18 ans et je vis à Hawkins, USA. Dans la vie, je suis maître nageur et je m'en sors de manière sexy. Sinon, grâce à ma chance, je suis toujours en quête de nouvelle conquête et je le vis plutôt bien.

→ Il a été battu par son père toute son enfance, et encore maintenant. Il se venge sur sa demi-soeur et ses amis.
→ Il utilise le sexe pour se défouler autant que la violence
→ Il a peur de son père.
→ Il aime jouer de la guitare et nager, d'ailleurs il a le droit à nager une heure après chaque jour à la piscine municipale sans payer.
→ Il aime le surf et le basketball, d'ailleurs il en faisait avant
→ Il aime lire, plus que ce qu'il oserait le dire, parlons de plaisir coupable, mais ça aide pour draguer aussi.
La question douloureuse allait arriver, il le savait. Et elle arriva. Il observa Tessa. Elle lui avait tout dit, tout avouer, tout laisser. La seule raison pour laquelle il ne faisait pas pareil, c’était qu’il ne voulait pas que Tessa s’en mêle. Elle serait le genre à tuer son père, sans la moindre forme de procès. Il ne pouvait pas faire ça à Max qui avait déjà perdu Caroline. Si seulement il l’avait connu plus tôt tiens. Il repoussa cette pensée étrangement froide de son esprit. Il n’avait jamais eu les couilles de buter son père lui-même et il allait demander à quelqu’un d’autre de le faire ? Il faudrait être con. Il soupira plusieurs fois, non pas pour montrer son ennuie, mais simplement pour chercher une inspiration. Par où commencer pour être aussi honnête qu’elle sans passer pour une victime. Ce qu’il était. Ce qu’elle était aussi. Victime. Quoi qu’on en dise.

- Pour Max,
commença-t-il simplement, il faut que tout le monde pense que je suis un salopard notoire pour elle. Pour la protéger. Je t’ai dit, on m’a fait du mal. Ma jeunesse… je n’avais pas de quoi faire quelque chose pour éviter d’être puni. Ma mère et moi, il suffisait qu’on éternue pour qu’il ne nous supporte plus. Il nous faisait du mal. Si j’avais peur de quelque chose, il me punissait, si je parlais trop, si je respirais trop. Parfois, il n’avait même pas besoin de raison pour nous battre. Ma mère était simplement un défouloir, pour le sexe aussi elle. Elle faisait souvent en sorte de partir pour éviter les coups, et elle me laissait. Elle me demandait toujours pardon ensuite et je pardonnais.

Sa mère pansait ses blessures, les cachait et essayait de mettre un peu de bonheur dans sa vie. Elle était aussi une victime de ce fils de pute, et malgré lui, il serra un peu plus fort Tessa dans ses bras. Il avait les traits tirés. C’était la première fois qu’il en parlait réellement. Caroline avait compris, Caroline savait, mais il n’avait jamais vocalisé ce qu’il avait fait.

- Il allait parfois jusqu’à m’étrangler, me noyer, me jeter contre un mur pour le plaisir de me voir souffrir. Souvent, il était bourré. Souvent, il ne l’était pas. Puis, ma mère est partie. Et ce fut pire encore. Je n’allais plus à l’école, et je me battais avec les autres pour leur mettre mes marques sur le dos. Je faisais croire que mes os cassés, mes bleus, mes douleurs étaient à cause des autres, parce que je n’arrivais simplement pas à dire que c’était lui qui faisait tout ça.

A l’époque, il était jeune. Trop jeune. Mais il avait tellement de colère et de haine en lui qu’il n’hésitait pas à se faire du mal, lui-même pour essayer de compenser la souffrance qu’il ressentait dans sa tête. Il avait perdu sa mère, il avait un père qui le battait … et il ne pouvait rien faire pour lutter. Il avait essayé de le dire, mais personne ne le croyait.

- Il est bien vue, lui. Son image. Son masque est parfait. Personne ne se doute de l’espèce de monstre qu’il cache. Il est aimé, apprécié, adulé parfois. Il est intouchable. J’étais arrivé à un point où je voulais juste mourir. Je voulais un coup tellement fort que je perds connaissance et que je disparaisse de ce putain de monde, dit-il froidement. Puis, Max est arrivé.

Il se souvient très bien de l’arrivé de Max. Elle était qu’un bébé encore. Quatre ans, des couches pour la sieste, marchant et courant de manière aléatoire parfois. Un petit ange aux cheveux roux et lui souriant, à lui. C’était une enfant qu’il avait eu pendant qu’il était avec la mère de Billy. La mère de Billy partit, Caroline et Max pouvaient avoir la place dans la maison.

- J’avais neuf ans. Et j’ai compris que la petite chose jetant ses jouets partout risqués plus que moi. Que je devais la protéger. J’ai essayé d’être un frère dévoué, la protégeant … Mais il l’a compris, et il lui a fait plusieurs fois du mal pour me punir. C’était bien pire que tout le reste. C’était comme quand il me noyait sauf que je n’avais pas l’impression qu’il me réanimait ensuite. Les deux fois où il lui a fait du mal, il a fait dire que c’était moi… Moi qui aurais cassé le bras de ma sœur chérie, moi qui l’aurais jeté contre le mur.

Il y pensait en fermant les yeux. Sentant la haine qu’il avait éprouvé à ce moment-là, mais surtout le désespoir. Sa sœur avait cinq ans la première fois que leur père lui a fait du mal. Sept ans la seconde fois. Mais dans les deux cas, elle semblait l’avoir oublié, et penser, elle aussi, que c’était lui qui lui avait fait ça. Jamais il n’aurait pu lui faire du mal. Une petite tape derrière la tête, peut-être mais amicale. JAMAIS il ne ferait de mal à sa sœur.

- Alors j’ai compris qu’il fallait qu’il ne puisse voir que moi. Je suis devenu un connard comme ça, dès qu’il est en colère, il trouve une raison pour me détester, Moi. Je fais semblant de détester ma sœur, de la haïr en dehors, pour qu’il ne l’utilise plus. Je suis tellement un bon menteur que même lui pense que je déteste Max… Et comme il pense que je la déteste, il la protège de moi.

Il eu un rire mauvais et respira un grand coup alors qu’il se sentait étrangement triste. Non pas étrangement. C’était la première fois qu’il parlait de ça. Qu’il expliquait pourquoi. Qu’il devait mettre des mots sur l’idée qu’il avait trouvé lumineuse à treize ans. Depuis, il s’était tellement englué dans le mensonge qu’il avait parfois du mal à savoir le vrai du faux. Qui était le vrai Billy ? Qui était-il ? Il n’était pas cet homme si méchant, il ne voulait pas l’être. Il ne voulait pas être son père.

- Me battre, ou le sexe, sont deux méthodes qui me permettent d’oublier que tout ça est un mensonge. Ce sont des rares moments où je fais ce que je dois faire, et que j’oublie un peu pourquoi je dois le faire. Tu parlais de mon tableau de chasse, je n’en ai réellement pas. Je couche avec respect et consentement, et je n’ai pas envie de comparer les femmes qui acceptent de me sauver, le temps d’une baise, de ce que je suis, ou pas. Parce que ces moments-là, ses femmes me sauvent un peu sans le savoir, elles me sauvent tout comme ceux que je bats pour assoir ma réputation de connard.

Il posa les yeux sur elle. Il avait conscience de ne jamais avoir dit « mon père », « mon géniteur » ou autre moyen de certifié à la jeune femme qui avait fait tout ça. Il avait dit « Il ».

- je n’ai jamais pu le battre. Et c’est la seule solution que j’ai trouvée pour la protéger. Elle. Parce qu’elle, elle ne se doute pas un instant qui il est réellement. Elle ne sait pas. Elle l’adore. Et moi, elle me déteste. Et s’il venait à mourir, elle en serait dévastée, alors que ma mort ne lui ferait absolument rien.

HOU. C’est bon. Il papillonna des yeux pour chasser tout ça. Bon. Il avait tout dit, elle savait tout. Il pouvait ne plus en reparler de toute sa courte existence promis. Il avait déjà envie de mourir, elle le savait, il n’avait pas besoin de lui répéter … normalement, elle avait maintenant toutes les données pour comprendre pourquoi il était « lui ». Il respira doucement alors qu’il lâcha un peu la jeune femme, mais pas assez pour la faire fuir. Ouais. Parler de l’ONU c’était clairement BEAUCOUP mieux.

- L’ONU ne sait pas que vous existez encore. J’ai bien compris que tout était caché, mais ça reste des enfants. Même sans existence juridique, vous avez des droits. Le président ne pourrait pas laisser la CIA faire ce genre de chose si tout le monde le sait. Personne n’accepterait que des enfants souffrent ainsi.

Sauf les gens comme son père … quoi que. Ce n’était pas son fils, donc ça pourrait peut-être être en sa faveur. Le père de Billy ne pourrait pas dire officiellement qu’il acceptait l’idée de la CIA… Non. Pour le moment Billy se disait que si la vérité venait à éclater, alors elle sera protégée. Parce que le monde ne voudrait pas de ce genre de chose. Passer Hitler et ses expériences avaient été difficile, et l’Allemagne ne s’en remettrait pas aussi facilement. Les Etats-Unis auront trop peur de marquer le temps avec cette histoire, ils géreront pour passer pour les gentils. C’était une certitude. Aucune fois en eux, juste à ce masque qu’il voulait avoir sur leur continent.

- On t’a élevé pour sentir de la fierté dans ce que tu faisais. C’est normal que tu l’es ressenti. Je suis juste heureux que tu es compris la supercherie. Tu ne sais pas vivre autrement, parce qu’on t’a éduqué pour ne pas vivre autrement. Tout comme moi je ne serais vivre autrement. Tu es sans pitié, et tu as fait ce qu’il fallait. La morale, cependant, tu ne peux pas me dire que tu n’en as pas. Tessa, tu m’as sauvé la vie. Ta morale, tu en as. Et je suis sûr que si tu réfléchis tu verrais que tu as des principes. Est-ce que tu tuerais une femme enceinte pour voler son billet dans le train parfait pour t’enfuir ? Non. J’en suis certain. Tu trouverais une autre solution. Et ça, c’est la morale que tu t’es forgé, par toi-même avec les informations que tu as collectées. Tu es une survivante, et une putain de badass en prime.

Et le fait qu’elle avait tué quelqu’un le jour de leur rencontre ? Cela ne faisait tellement ni chaud ni froid à Billy qu’il se demanda un instant si ce n’était pas lui qui avait un problème dans sa tête. Le « vrai » Billy était un peu taré non ? Billy n’arrivait pas à savoir si c’était parce qu’il se fichait de tout, comme le « connard Billy » ou parce qu’il n’appréhendait pas tout, comme un Billy enfant qui ne comprends pas pourquoi son père lui casse le bras. Il n’en savait rien. Cependant, Billy arrivait à clairement voir qu’il se sentait plus fort avec elle dans ses bras. Pourquoi, comment, d’où lui venait cette sensation alors qu’ils ne couchaient même pas ensemble ? Mystère, mais il en était certain. On dit que l’amour est une faiblesse. Billy le voit comme tel. Mais beaucoup d’autres le voient comme une force. Etait-ce vraiment si faiblard et dangereux que de tomber amoureux ? Il n’en savait rien.

- Ok. Dit-il quand elle lui avoua tout ça, même s’il avait conscience que jamais il ne sauverait sa peau à son détriment à elle.

Il était un connard fini, dehors, mais ici, elle avait vu une partie de sa véritable identité… et jamais il ne la laisserait pour sauver sa peau. Il l’aiderait et crèverait en l’aidant c’est tout. Ainsi n’avait-il promis, il avait juste dit « Ok » comme il aurait pu dire « entendu ». Il eu un rire.

- Je n’ai aucune envie de l’impliquer, mais j’ai … la vague impression qu’elle pourrait savoir quelque chose sans le savoir peut-être. Cela ne coute rien d’essayer et de la sortir de l’histoire dès qu’on aura vérifié. Et tu viendras avec moi. Je pense que tout le monde pense déjà qu’on a baisé ensemble après l’épreuve de courage, donc ça ne sera pas étrange.

Parce qu’ils avaient commencés l’épreuve ensemble et avaient disparu ensuite. Il ne fallait normalement pas sortir d’un Bac +12 pour comprendre ce qu’il se passe en grand majorité pour des couples qui ne reviennent pas d’une épreuve de courage. L’adrénaline, les hormones tout ça tout ça, il lui avait déjà fait un cours là-dessus. Il la laissa passer par-dessus lui et ferma les yeux le temps qu’elle revienne. Elle était donc complètement inconsciente de la beauté de son corps jetait en travers des yeux d’un homme à pulsion ou quoi ? Bon. Heureusement que ce n’était pas le moment, et que Pulsion, il avait, que quand il était le connard de dehors. Il ouvrit la bouche comme elle lui demandait en la regardant.

- j’ai mal. Mais je supporte. Je te l’ai dit, j’ai l’habitude, dit-il en un souffle.

Il se mit sous la couette en poussant le drap et lui tendit à nouveau ses bras, sous la couette donc cette fois, dans un geste presque naturel. Il ne voyait pas comment ils pourraient dormir autrement que dans cette position, l’un contre l’autre. Les cauchemars qu’il allait faire cette nuit serait peut-être plus doux avec elle comme attrape-rêve, et vice-versa ?



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Univers fétiche : Post-apocalyptique, Surnaturels, fantastiques, science-fiction
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Sabrina
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Lun 13 Mar - 21:29

Tessa Bennet
J'ai 18 ou 19 ans et je vis un peu partout, aux Etats-Unis. Dans la vie, je suis en cavale, je fais souvent des petits boulots et je m'en sors comme je peux.. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, mon mode de vie. Qui voudrait d'un monstre de toute façon.

Elle a "006" tatoué sur son poignet droit. Six déteste ce tatouage, symbole de sa vie de souffrance. Elle est toujours juchée sur des chaussures à talons et prend grand soin de ses cheveux. Cela peut paraître être extrêmement superficiel mais lorsqu'on a passé sa jeunesse a être vêtue d'une blouse d'hôpital et avoir le crâne rasé, on peut comprendre qu'elle veille prendre soin d'elle. Elle a souvent ce vieux réflexe de ne pas faire attention a sa sécurité et prend des risques inconsidérés, héritage de nombreuses années où elle fut considérée comme une simple arme et donc, un objet remplaçable. Elle adore les milkshake au chocolat...Six pourrait passer son temps à manger ça! Comme pour tous les cobayes, utiliser ses pouvoirs l'épuise et peut la tuer si elle en abuse.

Pouvoirs:
•Télékinésie
•Suggestion mentale
•Biokinésie. (Capacité à décomposer la matière)

Cobaye 006 ft. Clionestra - Page 6 Dcih
Durant tout le temps où Billy se livra à elle sans concession, Tessa resta muette comme une carpe. Elle le laissa parler sans dire un mot, sans chercher à intervenir, sans lui couper la parole rien. La cobaye le laissa vider son sac tranquillement sans le lâcher des yeux. Tessa au début, ne comprit pas tout de suite de qui le blond parlait car il nommait cette personne "Il" mais au bout d'un temps, au fur et à mesure que le jeune homme s'étalait en explications, elle arriva à peindre une "toile mentale" du récit que Billy lui faisait de sa vie, de son quotidien. Tessa finit par comprendre que Billy parlait de son père.

Et là, Tessa "vrilla" dans sa tête bien qu'elle restait parfaitement calme à l'extérieur. Tout ce qu'il lui avait confié Billy faisait directement écho en elle, comme un boomerang lui revenant en pleine tronche tant elle avait l'impression de vivre ses propres souffrances à travers les mots qu'il lâchait. Eux deux avaient tant souffert entre les mains d'un père abusif...d'ailleurs, Tessa ne comprenait pas comment un père de famille ne pouvait pas aimer son enfant. C'était quelque chose de difficilement concevable car n'aillant jamais fréquenté de famille à proprement parlé. De toute évidence, ce type ne méritait pas son enfant et si Billy ne lui avait pas dit de ne rien lui faire, elle l'aurait probablement tué pour classer définitivement cette affaire et avancer. Cependant, il semblerait que garder cette merde en vie soit le souhait de son nouveau coéquipier alors soit.

"Eh bien...Un jour tu trouveras en toi le courage de pouvoir affronter ton père...d'une manière ou d'une autre. J'y suis bien arrivée malgré des années de conditionnement alors pourquoi pas toi? Tu pourras compter sur moi pour t'appuyer quand le moment sera venu. En revanche je suis choquée d'apprendre qu'un père puisse maltraiter comme ça la chair de sa chair. Ça n'a aucun sens...Mais j'imagine qu'il me reste encore beaucoup à apprendre sur ton monde."

Puis, la jeune femme écouta un peu le laïus que formulait Billy. La condition des cobayes sembla le révolter. Il ne semblait pas concevoir que les gens comme elle, avaient tout de même des droits et que l'opinion publique pourrait les sauver si un jour on apprenait ce qu'il se tramait dans les sous-sols de la ville de Hawkins.

"De toute façon, ce n'est plus qu'une question de temps avant que j'arrive à faire tomber ces salopards. Et une fois que ce sera fait, je pense que les autres cobayes voudrons simplement une chose: Pouvoir se fondre dans la masse pour tenter de survivre et de faire notre place dans ce monde. Certains y arriveront, d'autre pas. Mais une chose est certaine c'est qu'on aura jamais confiance en toute ça ce...système qui n'a pas su nous protéger de la folie des hommes que ce même système, à mis au pouvoir. Enfin bref, peu importe de qui est au courant ou pas, je vais dénicher le moindre cloporte faisant partie de toute cette organisation et y mettre un terme."


Quant à sa morale, encore une fois, Tessa préféra simplement écouter et ne pas répondre. Parce que c'était un sujet sur lequel ils pouvaient tous les deux débattre pendant longtemps et qu'elle était bien trop épuisée tout comme lui pour se lancer là-dedans. En outre...pour la première fois, elle éprouvait la crainte de décevoir Billy. La jeune femme se mordit la lèvre inférieure, elle s'était jurée que cela n'arriverait plus depuis le docteur Brenner. Elle ne voulait pas le décevoir car il semblait avoir une...certaine opinion d'elle et essayait de trouver des excuses à son comportement. Sauf que Tessa était bien plus complexe que ça et elle savait que même si elle ne s'en prendrait jamais à un innocent de sang froid, sous le coup de la colère ou de la haine, elle était capable des pires horreurs. Espérons que jamais il ne la voit dans cet état.

Lorsqu'il évoqua sa soeur et les potentiels informations que cette Max pourrait leur apporter, Tessa opina du chef, tout de même quelque peu sceptique. Qu'est-ce qu'une civile de 12 ou 13 ans pourrait bien leur révéler? Après avoir lâché un soupire tandis qu'elle donnait un traitement contre la douleur à Billy, Tessa se sentit un peu anxieuse à l'idée de devoir rester à ces fameuses funérailles. Elle ne se sentirait pas à sa place. Venant se coucher, elle hésita un instant avant d'aller trouver les bras de Billy. La jeune femme n'avait effectivement pas vraiment conscience de l'effet qu'elle pouvait provoquer chez le blond...la séduction ou les codes de drague qu'utilisaient les adolescents entre eux, ne lui étaient pas familiers. Pourtant c'était une belle femme que tout homme voudrait avoir à son bras.

"Ouai bah t'as peut-être l'habitude de vivre avec la douleur mais tu dormiras mieux si tes douleurs te fichent la paix. Quand on ira aux funérailles de ta belle mère c'est...je serais un peu comme une sorte de petite amie alors? C'est comme ça que vous dites non? Ou petite copine je ne sais plus trop. Tss donc si j'ai bien compris, juste parce qu'on n'a pas refait surface après l'épreuve de courage, on a forcément couché ensemble? Les gens font souvent des raccourcis comme ça?"

En réalité cela ne lui faisait ni chaud ni froid, c'était juste étrange. Remontant la couverture par-dessus ses épaules, Tessa commença à se détendre enfin. C'était agréable comme sensation...la chaleur que dégageait Billy. Elle avait l'impression que ce soir elle pourrait dormir tranquille.
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Ven 7 Avr - 12:11

Billy
Hargrove

J'ai 18 ans et je vis à Hawkins, USA. Dans la vie, je suis maître nageur et je m'en sors de manière sexy. Sinon, grâce à ma chance, je suis toujours en quête de nouvelle conquête et je le vis plutôt bien.

→ Il a été battu par son père toute son enfance, et encore maintenant. Il se venge sur sa demi-soeur et ses amis.
→ Il utilise le sexe pour se défouler autant que la violence
→ Il a peur de son père.
→ Il aime jouer de la guitare et nager, d'ailleurs il a le droit à nager une heure après chaque jour à la piscine municipale sans payer.
→ Il aime le surf et le basketball, d'ailleurs il en faisait avant
→ Il aime lire, plus que ce qu'il oserait le dire, parlons de plaisir coupable, mais ça aide pour draguer aussi.
Cracher son passé et ses pensées étaient compliqués. Aurait dû être compliqué. Une fois qu’il avait commencé à parler à la jeune femme, il lui semblait que les mots étaient plus simples. Le fond de ses paroles était toujours affreusement déprimant mais la forme était plus soutenue. Il n’avait jamais pensé pouvoir s’exprimer aussi bien sur son histoire. Il n’avait jamais essayé non plus. Cependant, il était certains que la proximité de la jeune femme était un facteur pour son calme. Leur histoire était différente, bien sûr, mais il avait l’impression que leurs histoires se faisaient miroir l’un de l’autre. Il avait l’impression d’être compris et de comprendre. Une situation bien déroutante pour un homme qui avait cessé de comprendre les autres pour ne s’occuper que de son problème. Il se gorgeait de la force de leur câlin.

Un câlin.

Lui qui ne supportait les contacts physiques que pour le bien de sa mission, ou le sexe quand il s’agit d’oublier, se trouva étrangement calme dans cette position. Un câlin ne lui avait jamais fait autant de bien. Il pensait à sa mère, et Caroline et même à Max. Il n’avait fait que peu de câlin tendre dans sa vie, mais chaque fois une femme était sa partenaire. Loin d’être sexiste, force était de constater que les femmes étaient plus tendres pour apaiser son cœur en profondeur. Quand la jeune femme parla de son père, il ne tiqua pas, il ne fut pas surpris qu’elle ait compris et fit simplement un sourire triste. Billy s’imagina père une seconde avant qu’un frisson de peur le traverse. S’il devenait comme son propre géniteur ? Il préférait ne pas y penser.

- Certaines personnes sont élevés pour être de bonnes personnes et sont des connards finis. Et parfois, certaines personnes sont éduquées pour être des soldats sans cœur et se retrouve avec un plus grand que la moyenne.

Il haussa les épaules doucement. Essayant de lui rappeler leur discussion sur le bien et le mal avec douceur.

- Je serais ravi de trouver le courage, mais maintenant que Caroline est morte, Max sera officiellement sous la garde de mon père. Mais crois-moi, si j’y arrive ça sera certainement grâce à toi.

Il n’avait jamais pensé à réellement passer au-dessus de ça. Il n’avait jamais espéré pouvoir le faire. Il n’avait jamais cru trouver quelqu’un qui le comprendrait et l’écouterait. Si une fin plus heureuse se profiler, cela allait certainement être grâce à cette femme incroyable dans ses bras.  D’abord, faire en sorte de la protéger et de lui donner une situation plus ou moins stables. Plus tard, il penserait aux restes. Caroline était morte. Des monstres étaient sortis des enfers. Il ne pouvait pas mettre sa petite personne en premier plan, il devait d’abord penser à elle.

Peut-être était-ce lui alors le « vrai » Billy ? Un gars qui fui en aidant les autres pour ne pas penser à sa vie misérable. Il faisait pitié. Mais ce n’était pas si grave que ça, se dit-il, puisqu’il pouvait aider réellement quelqu’un.

- Je t’aiderais, dit-il alors, à dénicher les cloportes, puis à faire en sorte que toi et toutes les personnes comme toi se fonds dans la masse. Je ne suis pas si stupide et je sais que je peux le faire.

Il fit des caresses sur le bras de la jeune femme, des ronds, pour exprimer sa position dans l’histoire. Il était là. Il avait un appartement, qu’il pouvait prêter et tout le monde pouvait dormir sur le sol le temps de trouver de meilleure solution. Il avait aussi un bon réseau. Coucher avec la moitié des femmes de la ville permettait souvent ce genre de chose, n’est-ce pas ? Il avait aussi des contacts, toujours des femmes mais le chipotage serait pour plus tard, dans son ancienne ville et plusieurs connaissances qui avaient déménagé d’état. Il pouvait le faire. La jeune femme dans ses bras, il pouvait sentir son odeur et son cœur se calmer.

Pour un mec qui venait d’apprendre que des mutants existaient, que des monstres existaient, que sa belle-mère avait été tué, il était plutôt serein. C’était de façade, bien sûr, son esprit était en train de passer d’informations à informations sans se poser, heureusement, sur une seule. L’odeur de la jeune femme et sa chaleur le protéger des démons qui voulaient le consumé.

- Les raccourcis mettent du piquant dans la vie. De plus, c’est plus qu’ils utilisent une généralité comme une base. On était ensemble, on est pas revenu, et je suis un connard notoire qui baise avec tout ce qui a des seins, donc logiquement … De plus, ils n’auront pas tort, puisque littéralement nous sommes en train de « coucher » ensemble.

Il prit la jeune femme encore plus dans ses bras et fit à nouveau des caresses. Comme si avoir plus de contact avec elle changerait quelque chose. Il leur fallait dormir … demain, il verrait quoi faire. Peut-être n’aurait-il pas à appeler et on lui dirait simplement qu’on a retrouvé Caroline ? Peut-être avait-il fumé quelque chose qu’il n’aurait jamais dû et avait tout rêvé. Il planta ses yeux dans ceux de la jeune femme à ses bras. S’il rêvait, il ne voulait plus jamais se réveiller. Il pensait à ses paroles. En tant que petite-amie ? Savait-elle qu’il n’en avait jamais eu ? Il ne mettait jamais de sentiment dans ses relations. Avec elle … c’était différent. Les sentiments étaient forts. Il ne savait pas ce qu’elle était. Une amie ? Cela serait étrange mais doux. Une petite-amie ? Elle avait dit de ne pas tomber amoureux et il ne savait même pas ce qu’on ressentait. Une … Que pouvait-elle être ? Sa présence dans ses bras était déroutante mais il ne changerait sa place pour rien au monde. Même la douleur ne le dérangeait pas en échange de sa position. Il fit un sourire.

- Ouais. Je vais te présenter comme ma petite amie.

On allait parler de ça, bien sûr. Tout le monde allait se demander comment Tessa, fraichement débarqué, avait pu mettre la corde au cou du plus libertin des hommes … mais pour le coup, Billy s’en fichait. Il ne se voyait pas la présenter autrement. Il ne se voyait même plus coucher avec une autre personne ou sourire à une autre personne.

- Demain, on s’occupera du reste, reposons-nous, fit-il en positionnant sa tête contre celle de la jeune femme.

Si elle voulait aller pisser dans la nuit, il le sentirait. Il avait l’impression de sentir jusqu’à son cœur qui résonner à l’intérieur de lui !


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