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LE TEMPS D'UN RP

A frôler les nuages, on finit dans les patates [PV Arthécate]

Edward
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Edward
Mer 9 Aoû - 18:05

Elias
J'ai 36 ans et je vis à Bourg-Jet, Royaume de Chiron. Dans la vie, je suis Officier Pilote de Thermoplaneur dans l’Armée Volante et je m'en sors plutôt bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal, mais le devoir avant tout.

Patriote et professionnel, j’aime avant tout que les choses soient bien faites, avec honneur et respect. La guerre, c’est déjà assez sale comme ça ! Je suis, malgré tout, profondément humaniste mas également déterminé.

Mon acharnement pour enfiler la chemise semblait l'exaspérer au plus haut point. A un niveau tel qu'elle finit par, sans mot dire, prendre les choses en mains.
En supprimant une manche, elle éradiquait un problème, tournant autour de moi pour m’habiller au mieux. Derrière sa colère, sa peur et la probable haine qu’elle me portait, ses gestes demeuraient relativement doux et précis. Ce fut particulièrement le cas lorsqu’elle boutonna la chemise.
Tout en s’afférant, elle réagit à mes remerciements d’une voix basse, me commandant une fois encore de partir dès que je le pourrais.
Le pantalon se vit amputer d’une jambe.

Je vous jure de disparaitre dès que j’en serais capable et de rester aussi invisible que possible… Je ne veux pas vous attirer plus d’ennuis, je sais combien ma présence est déjà suffisamment pénible.

Un nouveau silence pesa sur la pièce tandis que nous vivions un moment particulièrement gênant. En effet, je crois pouvoir affirmer, sans me tromper, qu’aucun de nous deux n’avais imaginé cet instant. Je me contorsionnais au mieux tandis qu’elle faisait son possible pour remonter un pantalon à ma taille avant d’en fermer les boutons…
Avec un peu de chance, le laudanum rendait le visage rouge et masquerait l’inconfort criant dans lequel je me trouvais.
Afin de rapidement passer à autre chose, elle embraya sur la soupe et ses recommandations médicales avant de mettre deux couvertures à ma disposition.

Bien, je vais manger un peu et essayer de dormir… A demain…


J’avais passé la nuit enroulé dans les couvertures, sous la table. Il m’avait été impossible de monter dessus et, de toute façon, je n’avais guère envie de risquer de tout faire tomber dans un boucan du diable. Certes, elle m’avait enfermé, mais a sa place, j’aurais surement imaginé des centaines de choses. J’aurais peut-être pu essayé de détruire sa remise pour m’échapper ? Qui sait.
Si la douleur me lançait toujours, c’était nettement plus supportable et je m’étais hissé contre la table en entendant la serrure.

Bonjour…

Je suivais ses gestes lorsqu’elle déposa un plateau sur la table avant de me tourner le dos pour préparer des antalgiques. Je ne parlais ni ne bougeais, la laissant oeuvrer dans le calme jusqu’à ce qu’elle me fasse de nouveau face, m’informant qu’elle remplacerait mon pansement dans la deuxième moitié de la journée.

Très bien, merci à vous…

Un bref silence immobile suivie, jusqu’à ce que je prenne la parole, me tenant aussi droit que possible.

Je m’appelle Elias, je suis officier, capitaine, pour être plus précis. Si vous n’avez pas brûlé mes papiers militaires, je vous conseille de le faire. Cela me compliquera la vie ultérieurement, mais cela évitera que les soldats de l’Empire ne les découvrent si d’aventure, ils revenaient.

J’avais beau essayer de faire bonne figure, je demeurais dans un sale état et ne devait guère sentir bon.

Pourrais-je avoir votre prénom Madame ? Cela me gêne de ne pouvoir vous nommer convenablement si besoin était.

Elle s'appelle Héléna ! Et moi, c'est Eric ! Annonça timidement une petite voix depuis la porte.
Passé la surprise et, me souvenant de ma promesse, je me contentais de hocher la tête à Eric sans lui dire un mot.

Arthécate
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Arthécate
Mer 9 Aoû - 21:50

Héléna Rosenberg
J'ai 30 ans et je vis à Ashaam, petit village au sud de Gravenhaven, capitale du Grand empire sudique. Dans la vie, je suis herboriste et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à la guerre qui s'éternise, je suis veuve et je le vis plutôt mal. Je vis dans une petite maison de campagne avec mon fils Éric et notre chien Pallfall, que nous surnommons Pall.

Informations supplémentaires ici.


Je ne tenais pas le moins du monde à faire la conversation avec cet homme. Je ne voulais pas apprendre à le connaître et encore moins à voir autre chose en lui qu'un ennemi de mon pays. Aussi, lorsqu'il se présenta avant de me demander de brûler ses papiers d'identité, je veillais à rester stoïque, quitte à jouer à la sourde oreille. Néanmoins, Eric, décidément toujours à l'écoute sauf quand il s'agit d'écouter mes recommandations, en décida autrement.

Bon sang, retourne à la maison toi ! grondais-je, sincèrement agacée.
Mais maman… Tu vois bien qu'il est gentil !
Ça suffit ! Rentre à la maison !

Je ne pouvais pas en vouloir à un enfant élevé dans la bienveillance à la tolérance de se montrer tel que je l'ai toujours voulu. Malgré tout, je ne voulais pas lui faire prendre le moindre risque et, qu'il le veuille ou non, cet Elias représentait un danger certain.

Je terminais ce que j'avais à faire ici et laissais le soldat à sa guérison. Tout ce que je voulais à présent, c'était d'avoir une conversation avec mon fils unique. Lui expliquer ce qui m'effrayait tant ne fut pas une chose aisée. Après tout, il n'avait pas tort, le soldat ne s'était jamais montré menaçant à notre égard. Bien au contraire, ses conseils nous avaient permis d'éviter - pour l'heure - des démêlés avec les militaires. Néanmoins, il restait un officier du camp adverse. Il représentait un pays qui détestait le nôtre et son travail était tout de même de tuer nos soldats…

Tu crois que c'est lui qui a tué papa ? Il était pilote lui aussi …
J'en doute… Ils sont tout de même nombreux dans l'armée, lui répondis-je d'un ton calme. Je ne veux pas que tu t'approches du cellier… On ne sait jamais.
D'accord… Je comprends, maman.

Je serrais l'enfant dans mes bras avant de reprendre le travail… Ramasser les pommes de terre avant qu'elles ne se perdent totalement. Cette tâche-là nous tint occupés une bonne partie de la journée. Monsieur Jenksen passa même nous voir, annonçant que l'armée ne viendrait probablement pas récupérer la carcasse de l'appareil et qu'il faudrait nous débrouiller pour la retirer… Heureusement, mes voisins se sont tous portés volontaires pour m'aider dans cette tâche.

– On n'va quand même pas laisser une bonne dame comme vous dans la mouise.
Merci.

En fin d'après-midi, je retournais au cellier afin de changer les pansements du soldat. Encore une fois, je restais silencieuse et me contentais de nettoyer les différentes plaies avec soin avant de disparaître.

Je n'y retournais dans la soirée afin de lui apporter son repas et de changer son pot de chambre. Il faisait nuit et tout était calme autour, aussi, plutôt que de le laisser enfermé dans cette petite pièce, j'ouvris porte et fenêtres afin de tout aérer.

Avez-vous besoin d'anti-douleur pour ce soir ? lui demandais-je simplement.


Edward
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Edward
Mer 9 Aoû - 22:41

Elias
J'ai 36 ans et je vis à Bourg-Jet, Royaume de Chiron. Dans la vie, je suis Officier Pilote de Thermoplaneur dans l’Armée Volante et je m'en sors plutôt bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal, mais le devoir avant tout.

Patriote et professionnel, j’aime avant tout que les choses soient bien faites, avec honneur et respect. La guerre, c’est déjà assez sale comme ça ! Je suis, malgré tout, profondément humaniste mas également déterminé.

Le gamin se fit largement réprimander et abdiqua rapidement, tournant les talons pour s’en aller bien vite.
Un rictus navré se dessinait sur mes lèvres alors qu’Héléna conservait définitivement les siennes fermées. Il était évident que converser était banni de notre pseudo-relation et, si c’était compréhensible, cela n’en était pas moins désolant. Je respectais néanmoins son vœu de calme et n’ouvrais plus la bouche moi-même.
C’est donc sur un silence monacal que la porte se referma sur moi avant que ne retentissent les ressorts du verrou.

Je passais alors le reste de la journée, seul dans cette remise, coincé dans la pénombre. Les fenêtres étaient hautes et étroites et, conformément à mes promesses, je bougeais le moins possible pour éviter de faire du bruit, cherchant à faire oublier ma présence.
Je me montrais d’autant plus vigilant lorsqu’un voisin passa. L’armée sudique ne semblait pas se préoccuper de la carcasse de mon appareil, ce qui, d’un côté, était satisfaisant, car je pourrais récupérer deux trois bricoles dedans, mais, de l’autre côté, c’était là une contraire supplémentaire pour Héléna.
Encore une fois, de mon fait.

Heureusement, la solidarité entre voisins, comme dans mon pays, palliait souvent aux manquements de la troupe. Je pouvais dès lors faire une croix sur les éventuelles affaires que j’aurais pu ramasser, mais j’étais soulagé de savoir que la fermière ne serait pas condamnée à se débarrasser de mon thermoplaneur seule.

Je passais une bonne partie de la journée à dormir, n’ayant rien à faire et ne pouvant, de fait, pas faire grand-chose. Finalement, la blonde fit un rapide et silencieux passage pour changer mes pansements avant de disparaitre tout aussi vite.
Ce n’est qu’à la nuit tombée qu’elle m’apporta un plateau, s’occupant également de remplacer mon pot de chambre, ce qui me gênait au plus haut point.
Cette fois, cependant, elle laissa la porte ouverte et ouvrit même les fenêtres, renouvelant l’air de la pièce.

Je veux bien, oui. Merci !

Alors, je claudiquais jusqu’à l’embrasure de la porte pour m’appuyer au chambranle. Je laissais l’air se prendre dans mes cheveux, me caresser le visage et emplir mes poumons. Les yeux clos, je songeais que cet endroit n’était guère différent de la campagne de mon pays.

Héléna, je sais que vous ne voulez pas me parler et je le conçois. J’aimerais seulement que vous m’écoutiez quelques instants. Annonçais-je d’une voix douce avant de quitter la porte pour revenir vers elle. Je posais sur elle un regard tendre, mais décidé, il faut dire que j’avais eu le temps de cogiter.

Dans l’optique où quelqu’un, l’armée ou un voisin, me découvre ici, je vous suggère de dire que j’ai frappé à votre porte, blessé et vêtu uniquement de sous-vêtements deux jours après le crash. Vous pourrez dire que la seule chose dont je me souviens est qu’un homme en tenue de pilote m’a agressé violemment et dépouillé. Le choc m’aurait fait perdre la mémoire. Dans ce scénario, il ne devrait pas y avoir trop de complications. Je vous laisse y penser, de mon côté, je vais continuer de me faire aussi invisible que silencieux…

Je lançais un dernier coup d’œil vers l’extérieur avant de reprendre place sur ma chaise.

Derrière le siège de mon avion, il y a une sacoche. Si vous aviez la gentillesse de me l’apporter un de ces jours, ce serait fantastique. Naturellement, fouillez-la avant pour vous rassurer.

Arthécate
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Mer 9 Aoû - 23:04

Héléna Rosenberg
J'ai 30 ans et je vis à Ashaam, petit village au sud de Gravenhaven, capitale du Grand empire sudique. Dans la vie, je suis herboriste et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à la guerre qui s'éternise, je suis veuve et je le vis plutôt mal. Je vis dans une petite maison de campagne avec mon fils Éric et notre chien Pallfall, que nous surnommons Pall.

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Toujours aussi déterminée à me taire, je me concentrais sur la préparation des antalgiques. Néanmoins, je ne pus faire autrement que de l'écouter me parler de la possibilité de sa découverte prochaine par un voisin ou par l'armée. Le plan qu'il avait imaginé me semblait plutôt bancal… Notamment parce que tout le monde ici me connaissait et savait parfaitement que je n'étais pas stupide au point de croire une telle histoire… Quand bien même fusse-t-elle crédible… Enfin, presque.

Je vois que vous vous ennuyez durant la journée. Voulez-vous peut-être que je vous porte quelques livres ? Cela vous évitera au moins d'imaginer des plans aussi… bizarre.

Je lui tendis la coupelle contenant la substance à base de pavot.

Si quelqu'un vous découvre ici, je serai "interrogée" par l'armée jusqu'à ce que j'avoue la vérité. On n'aime pas vraiment les traîtres par ici, voyez-vous.

Il faisait chaud ce soir-là et les grillons s'en donnaient à cœur joie. On pouvait les entendre comme s'ils se trouvaient juste à nos pieds…

J'y ai pensé aussi… Et pour moi, il serait plus simple de prendre la route vers le nord et de vous  conduire chez mon frère. Il habite près de la frontière et il sera plus simple de vous faire passer pour un cousin d'Ernest, mon époux. Là-bas, personne ne connaîtra l'histoire du crash et personne ne me connait non plus, enfin, en dehors de mon frère. Une fois rétabli, il suffira de trouver un moyen de vous faire passer la frontière… Ce ne sera pas facile, mais ce sera toujours plus simple que de rester ici à attendre.

Restait encore à passer les barrages routiers. J'avais songé à embarquer sur un aéronef depuis Gravenhaven, mais je préférais éviter la ville et la multitude de garde qui s'y trouvaient.

Quoi qu'il en soit, il nous faudra attendre au moins une semaine, le temps que vos plaies les plus profondes cicatrisent correctement. Alors… reposez-vous bien et évitez de trop gigoter, même si vous vous ennuyez ferme.

Je fermais les volets et les fenêtres avant de l'inviter à rentrer.

J'irai fouiller la carcasse demain, voir si je trouve votre sac. En attendant, bonne nuit.
Edward
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Jeu 10 Aoû - 0:12

Elias
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Après une brève attente, la jeune femme me fit sa réponse. Le moins que je puisse en dire, c’est que j’aurais pu être vexé si je n’avais pas été solide. Elle venait gentiment de me dire que mon idée était parfaitement stupide.
J’avais une furieuse envie de lui répondre que j’imaginais mon plan en fonction de mes connaissances locales qui grandement limités. Cependant, je ne voulais pas la froisser.

Prenant la coupelle, j’acquiesçai. Vous avez probablement raison pour les livres…

Je l’écoutais alors à mon tour maintenant que sa langue s'était déliée. Évidemment, le tableau qu’elle dressait en cas de découverte de ma personne était noir et il était à parier qu’il aurait été le même si les rôles avaient été inversés.
A son tour, elle m’exposait son idée et elle me donnait le tournis.
Traverser le pays pour rejoindre sa famille et ainsi me terrer jusqu’à pouvoir traverser la frontière ?

J’imagine qu’il nous reste quelques jours pour réfléchir à la meilleure option ? Ne m’en voulez pas, mais j’ai du mal à concevoir que traverser votre pays soit le plus sûr… Et puis je ne voudrais pas risquer de mettre davantage votre famille en danger. En revanche, votre plan est plus abouti que le mien, je dois le reconnaitre. J’y réfléchirai donc.

Elle m’indiquait alors que je ne serais pas en état de voyager avant une semaine au mieux, m’enjoignant de me reposer et de ne pas gigoter inutilement. Déjà, elle fermait le cellier et je rentrais sagement.

L’ennui n’est pas trop un problème, je suis habitué aux longs vols en solitaire. C’est de vous voir trimer qui me dérange, de vous faire prendre tant de risques. Merci pour la sacoche, bonne nuit à vous.

La porte se ferma, le verrou claqua et je fus plongé dans le sombre silence nocturne. Mes pensées se tournèrent vers Ernest. J’avais compris qu’il était soldat et qu’il n’était visiblement pas rentré. J’éprouvais de la tristesse pour cet homme, pour sa famille. La guerre, c’est sale, mais je crois que de me retrouver dans la situation où c’est la femme d’un ennemi qui me soigne est psychologiquement pire que tout.
Après-tout, même si le champ de bataille est vaste, il n’est pas à exclure que ce soit mes balles ou bien l’une de mes bombes qui ait privé cette femme et son fils de revoir époux et père.
Pourtant, en voyant sa femme prendre soin de moi et, surtout, la volonté sans faille de son fils pour que je vive…
Alors, sans trop savoir pourquoi, je parlais à l’une des fenêtres.

Ernest, vous deviez être un homme bien. Je suis sincèrement navré de votre sort et de celui de nos deux nations. D’homme à homme, de soldat à soldat, je vous jure que je ne ferais rien à votre famille, même si cela me coûte la vie.
Arthécate
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Jeu 10 Aoû - 10:49

Héléna Rosenberg
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Les jours suivants s'écoulèrent de la même manière. J'avais rapporté sa sacoche au soldat ainsi que quelques livres traitant de divers sujets. Dans le lot, se trouvaient deux ou trois romans appartenant autrefois à mon époux que je suis parvenue à dénicher dans une caisse du grenier. La carcasse de l'avion avait été désossée et emportée. L'acier fut vendu et cela m'a rapporté suffisamment d'argent pour combler la perte des pommes de terre et plus encore. Je n'adressais toujours pas la parole à notre invité, enfin, pas plus que le strict nécessaire. À plusieurs reprises, j'ai surpris Éric autour du cellier, le soupçonnant de discuter avec Hélias depuis la porte. Cela ne me plaisait guère mais je ne voulais pas gronder mon fils pour sa curiosité et sa bienveillance.

Je restais méfiante toutefois. Le soldat reprenait des forces, un peu plus chaque jour et je redoutais le moment où il serait enfin en pleine forme et qu'il n'aurait plus besoin de mes soins. Rien ne pouvait me garantir qu'il ne chercherait pas à se débarrasser de nous à ce moment-là.

Durant ce temps, j'étais parvenu à me procurer une carte où tous les checkpoint militaires étaient notifiés. Il y en avait un certain nombre, mais la plupart pouvaient aisément être évités en passant par les chemins oubliés. Cette carte, je la montrais à Hélias le soir même.

Il y a un peu plus de quatre cent kilomètres entre ici et la frontière nord, dis-je en traçant la route du bout du doigt. Si on évite les routes principales, il ne devrait pas être bien difficile de rejoindre Ansgard*. À partir de là, vous pourrez regagner Chiron sans avoir à craindre l'armée de l'empire.

Ansgard pouvait bien être un tout petit territoire encerclé par les deux nations ennemies, il représentait pourtant une zone neutre où les demandes d'asile étaient toujours acceptées. À mon sens, il s'agissait-là de la meilleure option.

Je dois encore vous trouver un sauf-conduit. J'ai entendu parler d'un homme vivant à Stuttford qui se serait spécialisé dans ce genre de demande… J'envisage d'aller le rencontrer dans les prochains jours. L'acier de votre appareil nous sera bien utile. Je le garde pour couvrir ce genre de frais...


Edward
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Jeu 10 Aoû - 11:20

Elias
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Depuis l’importante discussion de l’autre jour, nous en étions revenus au minimum d’échanges utiles. Une fois de plus, si je comprenais son aversion pour ma personne, je ne pouvais que regretter ce silence. Je tenais cependant ma promesse de l’importuner le moins possible, ce qui signifiait ne pas lui parler sauf pour lui répondre. Pour la remercier pour ma sacoche par exemple.

Ce sac contenait quelques effets personnels tels que ma pipe, mes cigarettes, un carnet de notes et de croquis qui n’avait rien de militaire, un crayon et un fusain ainsi que quelques babioles du quotidien.

A plusieurs reprises, Eric était venu gratter à la porte, me bombardant de questions. Soucieux de tenir mes promesses, je m’autorisais seulement à lui rappeler que sa mère ne voulait pas que je lui parle.
Alors, plein de ressources, l’enfant m’avait dit que je n’avais qu’à l’écouter.
La maturité de cet enfant était tout bonnement extraordinaire !

Finalement, un soir, alors que je dessinais au fusain cet endroit où j’étais tombé, Héléna vient me voir avec une carte. Délaissant mon carnet sur le croquis de la ferme, je me penchais sur le plan pour l’écouter.
Quatre-cent kilomètres ? Cela faisait une belle trotte que, même si j’allais beaucoup mieux, je n’étais pas certain de réussir à couvrir à pied en moins de deux mois.
Elle poursuivait en expliquant qu’elle devait me trouver des papiers, ce pour quoi elle avait déjà une piste, la ferraille de mon avion servant à payer les documents.

Je… L’idée me parait bonne mais… Comment pensez-vous couvrir les quatre-cents kilomètres ? Je ne pense pas encore être en mesure de les faire à pied. Quant aux frais, je refuse que vous mettiez de votre poche. Si l’acier ne suffit plus… Je sortais une petite enveloppe de ma sacoche, dévoilant une petite somme en monnaie chironnaise. J’imagine que quelqu’un qui vend des faux documents accepte l’argent de provenance douteuse…

Je hochais la tête, acceptant son plan.

Il reste à trouver comment parcourir une telle distance aussi discrètement que possible.


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Jeu 10 Aoû - 14:16

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Comment parcourir les quatre-cent kilomètres ?

J'ai une automobile dans la remise. C'est un vieux modèle, mais elle peut bien nous permettre de nous avancer un peu, rétorquais-je, calmement, bien que consciente que cette auto ne pourrait jamais rouler plus de cent kilomètres. Jusqu'ici, dis-je en pointant le nom d'un petit village. Nous pourrons compter sur elle. Il n'y a, pour ainsi dire, aucun barrage. Les gardes ne contrôlent que les gros véhicules… Pour la contrebande, de ce que j'ai pu comprendre. Après cela, nous serons en pleine campagne, il faudra compter sur la générosité des gens pour continuer à avancer. Je peux proposer mes services en tant qu'herboriste. Généralement, cela rassure les personnes que je rencontre…

J'espérais qu'un paysan en carriole nous conduise jusqu'au prochain village et recommencer la même manoeuvre.

Gardez votre argent Chironnais. Personne n'en voudra par ici… Pas même un faussaire, vous pouvez me croire. Avec qui l'échangerait-il après tout ?

Je soupirais.

Quoiqu'il en soit, je pense que plus nous essaierons d'être discrets, plus nous serons suspects. Autant faire comme si tout était normal. Il faudra simplement vous cacher à l'arrière de l'auto le temps de sortir du comté.

Les gens d'ici étaient finalement habitués à me voir aller et venir. Ils n'y verront donc rien de bien anormal.

Je ne dis pas que ce sera facile… Mais je persiste à dire que c'est la meilleure option. Vous pouvez bien évidemment rester ici jusqu'à votre rétablissement total… Mais après ? Que ferez-vous ? Vous serez seul en territoire ennemi avec nulle part où aller…


Edward
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Jeu 10 Aoû - 14:48

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Une… Une automobile ??

Ma surprise était sincère et plus que visible. À Chiron, il était rarissime que des fermiers possèdent une auto. Ce type d’engin était majoritairement réservé à l’élite. Même les vieux modèles peinaient à se retrouver propriété des classes moyennes ou basses.

Désolé, chez moi les voitures sont rares et particulièrement chères. Vous n’en trouverez pas chez les fermiers… Moi-même je n’en ai pas…

Cette brève confidence faite, je suivais ensuite avec attention le trajet sur la carte. Cet exercice était pour moi d’une simplicité enfantine. En effet, cela ressemblait à n’importe quelle préparation avant de s’envoler en mission. Il convenait de repérer les zones de passage, les zones cibles, etc. La différence étant que là, je ne serais pas à deux-mille mètres d’altitude.
A sa remarque, je rangeais mon argent dans ma sacoche, non sans lui lancer un sourire amusé.

Nous avons des espions chez-vous, comme vous en avez chez-moi du reste. Je vous assure que les faussaires et commerçants du marché noir savent se faire changeurs de devises en temps voulu, lorsqu’un espion cherche à retourner dans son pays notamment.

Elle insistait sur la difficulté du trajet, mais également sur sa conviction que c’était là le meilleur choix possible. L’autre solution consistant à rester dans ce cellier jusqu’à ma complète guérison ne ferait que nous exposer plus et je ne serais pas sortie de l’auberge pour autant.
Je pointais alors un village sur la carte, à environ soixante kilomètres de l’arrivée.

Ici, Akhraam, il faudra l’éviter. Vous y avez un contingent complet. Il vaudrait mieux suivre la ravine à l’est pour arriver par le nord en passant par Shik…Chlik… Bref, par ici !

Je poussais un soupir à la sonorité joyeusement taquine.

Vous savez Héléna ? Vous êtes pénible à avoir systématiquement la bonne réponse à toutes les questions et la bonne solution à tous les problèmes ! Cela dit, c’est très appréciable !

Je me grattais alors la tête, jetant un regard à l’extérieur.

Cela fait une semaine que je suis enfermé dans votre cellier, j’ai trouvé ce bâton qui peut faire office béquille… M’autoriseriez-vous à faire quelques pas à l’extérieur ?


Arthécate
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Jeu 10 Aoû - 16:46

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Les fermiers n'ont pas d'automobiles ici non plus, rétorquais-je, impassible. Avant le bombardement de Gravenhaven, j'avais une toute autre situation, figurez-vous.

Autre temps, autre vie… Et même si je savais que Hélias n'avait probablement rien à voir avec cette attaque, je ne pus, pourtant, m'empêcher de lui en vouloir.

D'ailleurs, j'ai beau vivre ici, je ne suis pas fermière pour autant. Si les gens du coin devaient compter sur mon travail pour se nourrir, ils seraient tous morts depuis des lustres.

Il évoqua ensuite les grandes probabilités que le faussaire accepte la monnaie Chironnaise. J'étais d'accord avec lui, mais les habitudes commerciales des faussaires en questions ne constituaient pas les seuls paramètres à prendre en compte dans cette histoire.

Certes, mais je ne tiens pas spécialement à me faire contrôler avec de tels billets dans mes poches, rétorquais-je en soupirant. Je cours suffisamment de risques comme ça.

Attentive, je l'écoutais m'exposer les lieux à éviter.

Chlik ? répétais-je, pensive. Oh, Chilik vous voulez dire ?
– Vous savez Héléna ? Vous êtes pénible à avoir systématiquement la bonne réponse à toutes les questions et la bonne solution à tous les problèmes ! Cela dit, c’est très appréciable !
Comment cela ? Voulez-vous dire que je suis une madame je-sais-tout ? lui demandais-je, sincèrement curieuse.

Je voyais bien qu'il n'était qu'à demi sérieux. Il souriait et le ton qu'il employait était quelque peu railleur. Finalement, il me demanda s'il pouvait se dégourdir les jambes dehors… En soi, je n'y voyais pas le moindre inconvénient.

D'accord, mais restez loin du bâtiment principal et de la clôture nord, répondis-je en repliant ma carte. Et ne forcez pas trop...


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A frôler les nuages, on finit dans les patates [PV Arthécate]
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