J'ai 43 ans et je vis à Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis femme au foyer et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié à l'homme que j'aime et je le vis plutôt bien même si je doute.
> Elle aime lire des romans d'amour et à l'eau de rose depuis toujours. > Elle adore broder, et le fait sur tout ce qui peut lui passer par la main, ça la détends et lui permet d'exprimer sa créativité > Elle a perdu ses parents jeunes et a été élève par sa tante avec ses sept cousine. Sa tante lui a appris a être une femme au foyer, une mère, une épouse et Katherine a beaucoup de mal à déroger à certains principes. > Pourtant elle essaie d'élever sa fille avec les principes de sa mère, qui était la joie, la famille et l'amour. > Elle a peur de Sophie, l'ex de son mari, et de sa fille. > Tout comme sa fille, sa couleur préféré est le orange. > Discrète, elle ne dit rarement ce qu'elle pense vraiment pour éviter de froisser.
Katherine eut un sourire doux pour son enfant, avant de faire un sourire franc vers son mari. La théière. Ah. Oui. La théière. Ce n’était pas réellement quelque chose d’indispensable, mais elle avait deviné que c’était important pour sa fille. Marjorie aimait bien imaginé les bêtises comme des marques sur le sable. Emporté par la mer par les vagues. Katherine aimait aussi cette idée que rien n’était inscrit dans la roche. Il y avait plus d’une façon d’effacer une image sur la plage. Elle sourit alors et affirma simplement. Elles vont allés en ville, et elles ramèneront une jolie théière. Katherine ne s’étonna pas du positivisme de sa fille. Elle en était plus qu’heureuse. Si elle avait bien réussi à faire une chose dans la vie, ça serait ça. De mettre l’envie de voir le monde dans sa forme le plus beau à sa fille, sans toutes les contraintes qu’elle-même avait dû subir. Katherine écoutait tout le monde, et elle se sentait bien. Elle pencha la tête vers son mari, les joues gonflaient de son sourire et les yeux brillant et elle cru remarquer quelque chose. Elle l’observa encore un peu avant que sa main ne vienne trouver la sienne dans une geste doux.
- CHEST CROCH BON MAMOUNETTE, fit la fillette à la question de son père alors que le chocolat se retrouva même sur le bout de son nez.
Katherine essuya le visage de sa fille, qui était une calamité ambulante quand on parlait de chocolat, de sa main libre. Elle n’avait aucune envie de lâcher son mari. Surtout parce qu’elle avait l’impression que cela serait une grosse erreur. Et qu’elle aimait la sensation de chaleur entre ses doigts.
- Je valide ce programme. Il n’y aura rien de mieux que de lire dans le parc avec mon nouveau roman. Et d’être avec toi, glissa-t-elle alors que les deux petites filles disparurent.
Elle s’approche et l’embrasse. Parce qu’elle en avait besoin, de cet amour. Elle avait envie de lui faire comprendre qu’elle l’aimait. Elle aimait cet homme plus que ce qu’elle s’aimait elle-même. Bien plus. Elle poussa la table à peine pour se mettre à califourchon sur lui et l’embrasser encore. Sa tante en tomberait dans les pommes si elle voyait sa nièce si … Ainsi. Mais, c’était un fait. Si elle avait eu une fille, ce n’était pas en enfilant des perles. Et Emerald lui donnait des envies bien peu catholiques. Et elle s’en fichait. Parfois, elle pouvait être joueuse aussi. Alors elle l’embrassa et se recula à peine pour le regarder, toujours son sourire plaqué sur le visage.
- Il faudra aussi trouver des moments pour nous, souffla-t-elle avec douceur, tu m’as tellement manqué.
Marjorie Sibley-Crowley
J'ai 7 ans et je vis avec mon papa, ma maman et ma grande-soeur, à Londres. Dans la vie, je suis une princesse et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis aimé par presque tout le monde sauf par ma soeur, mais j'y arriverais aussi, c'est une promesse.
> Petite fille de 7 ans toujours souriante et aimant tout le monde > Possède beaucoup d'empathie pour les gens et les choses. Ne supporte pas de voir quelqu'un pleurer ou mal. Prends toujours l'objet le plus abimé par peur qu'il ne se sente seul, sinon. > Adore danser, prends des cours depuis peu. > Aime le orange, bien que tout le monde continue de lui offrir du rose > Aime lire même si elle y arrive mal > A un "ami imaginaire", Allan, un jardinier qu'il dit et qui la protège des ennemis imaginaires > Veut désespérément que sa soeur l'aime. > Elle adore le chocolat, au point où elle peut s'en rendre malade si on ne l'arrête pas.
Marjorie s’était mis en mode « Ninja ». C’était la seule manière de faire. Alors que sa sœur traçait, sa sœur ne l’attendait jamais de toute façon, elle avait fait semblant de marcher mais en faisant du « sur place ». Une technique qui la faisait passer pour discrète. Ou qu’elle pensait en tout cas. Elle finit par se diriger vers la pièce où Chris s’était caché après son plouf. Il y avait toujours le début de rangement que ses parents avaient fait… mais pas plus. Miss Fantôme n’était déjà plus là. Marjorie soupira, souffla sur ses mèches de cheveux avant de poser un regard sur Allan.
- Dis-moi ce que je dois faire.
Alors, Allan se mit à lui expliquer comment ranger. Elle attrapa le drap pour finir d’essuyer le sol, elle attrapa tous les habits et affaires sales et devaient le mettre à laver… Mais comment pourrait-elle passer dans la cuisine sans se faire remarquer ?
- Je vais le cacher dans ma chambre, finit-elle par décider alors que la montagne d’habit, qui faisait montagne pour sa petite taille, finit par devenir une boule au sol qu’elle roule.
Il ne fallait pas que sa maman, ou son papa, ou Chris, apprennent que la miss n’était pas réellement vivante quand elle avait parlé. Bien que Marjorie ne comprenait pas cette histoire de « mort oui ou non », elle savait qu’un fantôme, ça devait pas être vu normalement. Par personne sauf les gens étranges comme elle. Elle savait aussi que personne n’avait envie de lui expliquer la mort. Allan avait simplement dit que « les fantômes doivent rester un secret entre nous » et que « tout le monde a peur des fantômes, et doivent en avoir peur ». Marjorie acceptait ainsi qu’Allan était un bon fantôme. Le fantôme dans la cave, non. Et Miss dont elle ne se souvient plus le nom, non. La faire partir avait été une bonne idée… mais maintenant elle devait ranger vite vite avant que sa maman ne le remarque. Elle claqua la porte de sa chambre après avoir astucieusement mis les habits sales dans son capharnaüm personnel.
- N’oublies pas que tu dois nettoyer aussi l’eau dans la salle de bain.
Marjorie grimaça. La salle de bain… Chris n’était pas allé dans celle-là, n’est-ce pas ? Elle devait être allée dans la salle de bain des enfants, celle qui était la leur… Il n’y avait pas de raison d’aller dans l’autre. Elle se remit à son fonction de Ninja et arriva dans la salle de bain. Y avait encore plus d’eau par terre. Elle baragouina sans savoir ce qu’elle disait et se pencha pour nettoyer le sol. Décidément, le dessin anime de Cendrillon lui avait menti, ce n’était pas agréable du tout de nettoyer le sol. Il n’y avait même pas les bulles de savon rigolote pour la motiver un peu plus.
J'ai 45 ans et je vis près de Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis Directeur d'une société d'import/ export et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis à nouveau marié et je le vis plutôt très bien. A été marié avec Sophie Witeaker son amour de jeunesse avant Katherine Crowley.
Aime: la chasse, les fleurs exotiques, les romans horrifiques, le thé avec du miel, les cigarettes et relater ses recherches dans son journal.
Déteste: Les cerises, les histoires de femmes, qu'on l'interrompe quand il parle, l'impolitesse, les chats, qu'on aille dans sa serre.
Il va voir Sophie à l'hôpital psychiatrique de temps en temps seul sans le dire a personne."
Christabella "Chris" Sibley
J'ai 9 ans et je vis près de Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis une gamine en primaire et je m'en sors seule. Sinon, grâce à ma malchance,ma mère est malade psychiatrique et je vis avec ma belle mère et je le vis plutôt mal car elle me déteste. Sophie l'appelait "Bella".
Aime: Son père, faire flipper Katherine, les animaux, rester dehors, la pluie, la lecture et le dessin mais aussi le chocolat chaud.
Déteste: Les niaiseries, qu'on parle de Sophie, son psychologue, qu'on trouve ses cachettes, qu'on la suive, les extra terrestres, les trucs roses.
Sa couleur préféré est le kaki et elle est très frileuse.
Elle n'a pas vu Sophie depuis ses 4 ans et elle lui manque beaucoup...
Les filles ne tardèrent pas a quitter la table après s’être mis de la mousse au chocolat plein la pense, surtout Marjorie. Chris en avait mangé mais comme tout ce qu’elle mangeait elle n’en prenait pas trop. Montant rapidement pour éviter que sa sœur ne la suive et ne la gonfle encore avec ces niaiseries, elle s’attendit pas pour se faufiler dans la salle de bain…
Maintenant seul à seul Emerald fut mis en face de ses désirs et cela ne fit que le renforcer. Bientôt sa langue venait inviter la sienne à danser dans le cocon embués qui leur servait de bouche. La salive se partageait dans des caresses suaves de leurs papilles rythmé par la seule volonté de leur désir. Voir Katherine s’approcher ainsi pour lui offrir un tel baiser. Cela le réveilla, le bouscula même presque dans ses pensées. Lui qui s’était si durement retenue par pure esprit gentlemen. Sa femme n’en avait visiblement que faire et venait chercher ce qu’elle désirait. Au fil des années Emerald avait découvert qu’un homme était bien plus désirable quant il dissimulait ses envies et les contrôlait qu’autre chose. Mais peut importait son expérience, son impression, elle était maintenant à califourchon sur lui et il ne manqua pas de la saisir par-dessous sa robe pour empoigner ses fesses et les palper à pleine mains afin de s’assurer qu’elle reste bien là tout contre lui pour le sentir. La tenant contre lui a moitié assis sur le bord de la table qui pourrait attendre d’être débarrassée ses pupilles s’affinèrent sur son regard à elle, cette petite moue qu’elle fit en expliquant ce qu’elle voulait, il ne lui en fallu pas plus pour comprendre.
Un instant il s’arrêta la regardant l’air sérieux. Il voulait qu’elle soit là, qu’elle soit prête, qu’elle le désir elle aussi, qu’elle ai envie de chanter avec lui. Avec le temps l’affection devenait de plus en plus grande de plus en plus intime ce qui permettait ce détail infime : celui qui disait oui en un regard, une seconde un instant. L’embrassant avec la délicatesse d’apprécier chaque sillages de ses lèvres il la remonta un peu contre lui pour qu’elle s’accroche à son cou qu’elle s’y pende presque de tout son amour. Tout en l’embrassant en la laissant aller a toutes ses envies il traversa le hall d’entrée pour rejoindre l’autre aile du manoir. D’un œil il leva le voile sur le doute qu’une des fillettes soient là. Mais rien. Rien que le vide, les meubles, la poussières et les fantômes de cette bâtisses pour les observer. Rien de grave. Rien d’important. Dans le salon en passant, il détruit là cabane de draps et emmena sa femme dans son antre, son endroit, la pièce ou tout leurs désirs pourrait s’épanouir : son bureau. L’asseyant sur le meuble au milieu de la pièce il remonta ses mains le long de ses hanches pour venir détailler la forme de ses courbes. Respirant le parfum enivrant de ses cheveux roux il se recula d’un coup la regardant soupirer un essoufflements suave s’accordant au sien. La voir comme ça, c’était provoquer le pire. Le regard dans le sien, il ferma la porte maintenant c’était elle est lui, lui et elle sur ce ring.
Pensive debout sur son plot de lavabo, la brosse à dent verte dans la bouche, elle se regardait un peu, plongé yeux dans les yeux avec elle-même. A peine avait-elle mis le dentifrice sur les poils de sa brosse elle pensait entendre Marjorie débouler pour à son tour prendre sa brosse a dents et surement tenter de lui faire quelques câlins discret mais une minute passa, puis la deuxième et enfin elle cracha sa mousse pour se rincer la bouche. Mais rien. Toujours rien. Pas de Marjorie, pas de niaiseries pas de câlins. Non pas que cela lui manquait mais c’était vraiment étrange, anormal même. Un bruit claque. Levant le sourcil en s’essuyant la bouche elle rejoins le pallier comme un chat noir. Regardant a droite puis a gauche elle se dirigea a pas de loup vers la chambre de sa sœur pour s’écrier un grand « boo ». Mais pas de Marjorie pour sursauter et pleurer. Fronçant les sourcils elle ne se gêna pas pour regarder sous son lit et a n’importe quel endroit ou elle aurait pu se cacher ? seulement, rien, personne. Tchèquant d’abord la chambre de ses parents, leur salle de bain privé puis sa propre chambre Chris ne trouva aucune petite sœur insupportable.
Une fois sur le pallier elle se tata à descendre mais s’arrêta après avoir descendue trois marche, des chuchotements brefs se faisant entendre. Tournant la tête instinctivement vers l’aile de l’étage qui était « condamné » elle soupira en levant les yeux au ciel. Allant voir par elle-même elle trouva enfin sa petite sœur en train d’essuyer l’eau du parquet et de faire le ménage dans la pièce ou les anciennes affaires de Sophie étaient entreposés avec l’ancienne chambre parentale de la maison… Se glissant derrière elle les mains coincé sur ses hanches elle fronça un peu les sourcils en lui parlant, espérant qu’elle sursauterai d’être prise sur le fait.
-Qu’est-ce que tu fais ? Tu es pas censé venir dans cette partie de la maison. Ta mère va hurler si elle le sait…
La voyant essuyer Christabella réfléchis un instant. Pourquoi faisait-elle le travail que miss Glover est censé avoir fait ? Pour la jeune fille l’existence des fantômes étant improbable elle ne pu réaliser clairement la situation, la vérité se voilant d’un linceul… Encore plus énervé un air de dégoût se forgea sur ses traits.
-Tu es en train de remettre les saletés que miss Glover à enlever ?! C’est pas vrai… Ce n’est vraiment pas gentil de faire ça Marjorie, si papa s’en aperçoit il l’a disputera et ne la payera pas. Elle fit une pause la fusillant du regard.Tu vois je savais bien que sous tes petits airs de mignonne, t’es pas vraiment gentille… Elle se recula et en entendant un gros bruit elle soupira en s’en allant. -Fait en sorte de nettoyer tes bêtises et de te dépêcher de te préparer…
Fit-elle avant de s’en aller pour rejoindre sa chambre et préparer un petit sac avec des affaires pour s’amuser au parc. Ouvrant sa grande armoire elle monta en équilibre sur une chaise pour attraper un petit sac en cuir marrons auréolé par endroits. Il n’était pas très grand et la sangle réglable. Il lui fallu plusieurs tentative à bras levé pour attrapé d’un bout de doigt la lanière et tirer le sac tout entier pour le faire tomber. Elle manqua même de tomber mais se raccrocha au mur avant de descendre sans se blesser. Ramassant le petit sac elle ouvrit le rabat et sourit en voyant écrit en lettres maladroites : « S oP hIE » écrit au stylo bille. Le serrant contre son cœur apparemment c’était un sac que sa maman avait depuis qu’elle était petite, Emerald lui avait donné il y a maintenant longtemps. Mais le sac étant pour un adulte Chris ne pouvait pas l’utiliser, du moins jusqu’à aujourd’hui. Il était encore un peu long mais ça allait. Elle se regarda dans le miroir de son armoire et fit des pauses fières avec rigolant un peu avant de le remplir de quelques cailloux, d’un petit carnet minuscule auquel était accroché un crayon, de son porte monnaie en forme de grenouille qui ne contenait que quelques pièces et pour finir de son lance pierre…
Messages : 2732
Date d'inscription : 29/12/2020
Crédits : La grinch de mon coeur !
Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Mar 27 Juin - 0:31
Katherine Sibley
J'ai 43 ans et je vis à Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis femme au foyer et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié à l'homme que j'aime et je le vis plutôt bien même si je doute.
> Elle aime lire des romans d'amour et à l'eau de rose depuis toujours. > Elle adore broder, et le fait sur tout ce qui peut lui passer par la main, ça la détends et lui permet d'exprimer sa créativité > Elle a perdu ses parents jeunes et a été élève par sa tante avec ses sept cousine. Sa tante lui a appris a être une femme au foyer, une mère, une épouse et Katherine a beaucoup de mal à déroger à certains principes. > Pourtant elle essaie d'élever sa fille avec les principes de sa mère, qui était la joie, la famille et l'amour. > Elle a peur de Sophie, l'ex de son mari, et de sa fille. > Tout comme sa fille, sa couleur préféré est le orange. > Discrète, elle ne dit rarement ce qu'elle pense vraiment pour éviter de froisser.
Katherine frissonna. Elle était en train de chauffer. Tout son corps était en train de prendre l’incandescence du feu. Elle était en feu. Et elle connaissait ce feu. Elle connaissait son origine, son explication et son application. Elle savait que c’était un feu doux, révélateur, enjoué. Ce n’était pas un feu qui devait être caché comme l’église et les principes le disaient. C’était un feu qui devait être apprivoisé par des mains expertes et sûres. Celles de son mari. Katherine n’avait jamais été aussi heureuse que dans les bras de son mari. Dans les bras d’Emerald. Elle était faite pour lui. Elle était né pour lui. Elle ne pourrait pas vivre ailleurs qu’entre ses bras. Et ça, elle le savait.
Mais elle savait aussi qu’il en aimait une autre, et c’était par désespoir qu’elle l’embrassa alors qu’il l’avait amené dans son bureau. Si elle était assez bonne, assez bien, assez femme, alors il voudra la garder, elle. Pas l’autre. Et il l’aimerait. Parce qu’elle aimait ça, elle. Elle aimait les délicats frissons de flamme qui courait dans ses veines et se répercutaient dans tous ses membres. Elle aimait l’odeur de son amant alors qu’il transpire de l’effort. Elle aimait tout en lui. C’était un homme si bon, si incroyable. L’idée d’être à un autre, ou simplement de ne pas être à lui, ça la tétaniser.
Alors elle préférait se perdre dans la volupté du moment, dans le désir où Emerald la guide. Elle se laisse faire mais ne reste pas en arrière de l’action. Elle le touche, elle le caresse. Elle veut imprégner sa peau sur la sienne. Elle veut pouvoir le marquer bien plus loin que sa peau. Elle voulait son âme. Parce que l’acte sensuel à laquelle ils jouaient n’était pas simplement une action quelconque. C’était la communion de deux corps, qui s’imbrique et se forment ensemble. Qui s’assemble pour ne faire qu’un. Katherine le ressent, avant même d’avoir les mains d’Emerald dans les parties les plus intimes de son corps. Elle le sentait dans leur baiser. L’union de leur corps, c’était tout ce qu’elle aspirait à avoir. Elle avait eu besoin de ça … Pour se sentir à nouveau désirer par l’homme qu’elle désire. Et en extension, pour se sentir aimer par l’homme qu’elle aime. Et d’ailleurs, elle lui dit. « Je t’aime ». Plus d’une fois pendant tout le moment passé ensemble dans ce fondu en blanc.
Marjorie Sibley-Crowley
J'ai 7 ans et je vis avec mon papa, ma maman et ma grande-soeur, à Londres. Dans la vie, je suis une princesse et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis aimé par presque tout le monde sauf par ma soeur, mais j'y arriverais aussi, c'est une promesse.
> Petite fille de 7 ans toujours souriante et aimant tout le monde > Possède beaucoup d'empathie pour les gens et les choses. Ne supporte pas de voir quelqu'un pleurer ou mal. Prends toujours l'objet le plus abimé par peur qu'il ne se sente seul, sinon. > Adore danser, prends des cours depuis peu. > Aime le orange, bien que tout le monde continue de lui offrir du rose > Aime lire même si elle y arrive mal > A un "ami imaginaire", Allan, un jardinier qu'il dit et qui la protège des ennemis imaginaires > Veut désespérément que sa soeur l'aime. > Elle adore le chocolat, au point où elle peut s'en rendre malade si on ne l'arrête pas.
Totalement inconsciente de ce qu’il se passe entre ses parents, Marjorie était trop occupé à faire son travail comme il faut. Elle était en train de s’appliquer. Elle faisait ce qu’elle pouvait. Quand elle entendit des pas dans le couloir, elle cru que son cœur allait sortir de sa poitrine pour aller faire coucou au sol. Elle se dépêchait, elle faisait son maximum… Mais trop tard. Sa sœur arriva.
Marjorie voulu ouvrir la bouche, se défendre, plus d’une fois, elle voulu se défendre, hurler qu’elle n’était pas en train de faire l’acte ignoble que sa sœur l’accusé… mais elle ne dit rien. Parce qu’elle ne pouvait pas se permettre de le dire. Si elle venait à le dire, alors il faudrait qu’elle explique. Valait-elle mieux la protection de sa sœur ou la vérité sur ses fiertés ? Il valait mieux qu’elle la croit mauvaise. Oui. C’était ça. Il valait mieux. Alors elle laisse sa sœur partir.
Et elle se remit à l’ouvrage… mais cette fois, elle se mit à pleurer en nettoyant. Elle détestait que sa sœur la voie ainsi. Elle détestait que sa sœur … Elle ne voulait pas que sa sœur … Alors elle pleurait, la tête penchait sur le sol.
- Un jour, elle comprendra, dit Allan en posant une main fantomatique sur le dos de la jeune femme.
Marjorie secoua la tête, simplement pour dire non. Il ne faut jamais que la jeune enfant, plus vieille qu’elle mais Marjorie ne faisait pas l’effort de le remarquer, le sache un jour. Elle devait la prendre pour une affreuse petite vicieuse jusqu’à la fin de sa vie. Marjorie devait protéger Christabella. Elle n’avait pas le choix. Mais ça lui faisait mal. Elle finit de nettoyer et se relève. Elle pleurait encore, puis elle se plaqua les deux mains contre ses joues humides dans un « splash ».
Elle se relève, fini comme elle peut et elle finit par partir pour se préparer elle aussi. Elle se brosse les dents en trois minutes. Elle finit de s’habiller comme elle peut, puis elle crie dans les couloirs. Un cri fort et puissant, que l’on pouvait entendre partout. Elle cri qu’elle est prête. Elle sait qu’elle va rougir quand elle va voir Chris. Mais quand Chris verra que la jeune femme n’avait pas été disputée, Miss Glover, elle comprendra ? Elle ne sait plus quoi faire … Mais elle sourit en attendant en haut des escaliers, tremblante un peu, mais heureuse. Parce que même si elle était vue par sa sœur comme une espèce de vicieux, et l’idée lui brisa à nouveau le cœur, elle avait protégé sa famille, c’est tout ce qui compte.
Dans sa poche, le capuchon de théière se trouvait encore et toujours. Elle le caressait. Elle allait lui trouver un pot pour aller avec. Et elle le ramènerait ici. Et elle pourrait enfin respirer de cette journée. Protéger sa famille, c’était la seule chose qui comptait… alors elle s’approche finalement de la chambre de sa sœur et elle toque, elle fera en sorte de rester l’enfant dont cette famille à besoin. Elle toque.
- Chris, on peut attendre toutes les deux, s’il te plait ? Demanda-t-elle toujours quand elle sait qu’elle doit sortir avec Chris.
Comme si de rien n’était. Oui. Toujours comme si de rien n’était. Chris devait la croire pas gentille et cette idée la fit pleurer à nouveau. Elle ne devait pas pleurer. Elle n’était pas gentille. Elle ne devait pas l’être sinon, intelligente et maligne comme était sa sœur, elle comprendrait !
J'ai 45 ans et je vis près de Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis Directeur d'une société d'import/ export et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis à nouveau marié et je le vis plutôt très bien. A été marié avec Sophie Witeaker son amour de jeunesse avant Katherine Crowley.
Aime: la chasse, les fleurs exotiques, les romans horrifiques, le thé avec du miel, les cigarettes et relater ses recherches dans son journal.
Déteste: Les cerises, les histoires de femmes, qu'on l'interrompe quand il parle, l'impolitesse, les chats, qu'on aille dans sa serre.
Il va voir Sophie à l'hôpital psychiatrique de temps en temps seul sans le dire a personne."
Christabella "Chris" Sibley
J'ai 9 ans et je vis près de Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis une gamine en primaire et je m'en sors seule. Sinon, grâce à ma malchance,ma mère est malade psychiatrique et je vis avec ma belle mère et je le vis plutôt mal car elle me déteste. Sophie l'appelait "Bella".
Aime: Son père, faire flipper Katherine, les animaux, rester dehors, la pluie, la lecture et le dessin mais aussi le chocolat chaud.
Déteste: Les niaiseries, qu'on parle de Sophie, son psychologue, qu'on trouve ses cachettes, qu'on la suive, les extra terrestres, les trucs roses.
Sa couleur préféré est le kaki et elle est très frileuse.
Elle n'a pas vu Sophie depuis ses 4 ans et elle lui manque beaucoup...
Dans ce bureau, lui et elle, lui contre elle, elle contre lui il n’y a plus rien qui existe. C’est l’expression de tout leur désir qui se joue ici-même. Peau contre peau la sueur les attaches l’un à l’autre dans une énergie vigoureuse, il n’y a rien de plus exquis en ce monde à cet instant que de déverser leur plaisir l’un dans l’autre. Les fluides corporels se mélange, s’associe, pour créer ce plaisir à deux voix. Le moment dure un peu, la maison est grande et les filles sont en haut, il n’y a rien de mieux pour se laisser totalement aller, alors il veut l’entendre, elle qui n’entend que peu, il veut l’entendre jouir alors il donne. Quand enfin ils démarrent et poursuit, ce petit cri est un trophée. C’est au lycée qu’on lui avait appris l’art de faire chanter une femme… Et il avait été bon élève. Lorsque les ébats se termine contre son bureau, il se recule avant de venir à nouveau embrasser sa femme dans le cou dégageant d’une main douce ses cheveux roux et bouclés.
-Je t’aime.
Lui intima-t-il a l’oreille. Il ne mentait pas, pourtant quand il l’eu dit, le petit cadre photo ou Katherine tenait Marjorie se renversa pour ne laisser que visible celui ou Sophie souriait auprès d’Emerald avec Chris dans les bras. Ne s’en rendant pas compte et quand bien même il aurait remarqué, il aurait simplement remis le cadre en place sans ni réfléchir à ce que ça pouvait signifier ni remettre en question la présence de deux cadre distinct plutôt qu’un seul. L’embrassant une dernière fois, il se rhabilla un peu plus loin du bureau centrale. En remettant sa chemise dans son pantalon et sa cravate en place il remarqua Katherine alors qu’il sortait de sa poche une cigarette.
-Je peux ? Ou c’est trop pour toi ?
La cigarette « after sex » était un classique, surtout dans les années soixante-dix. Attendant sa réponse, il la faisait pendant ce temps danser entre ses doigts et devinait un air étrange sur le visage de sa femme. L’observant un peu il resta silencieux et vit qu’elle se rhabillait un peu avec un air triste.
-Tout vas bien Kat ?
Réfléchissant la moitié d’une seconde il enchaina avec des explications sur ce qu’il pensait être le fruit du trouble de sa femme.
-Tu sais pour Chris… Je compte lui parler pendant que tu choisis ta théière avec Marjorie. Elle va grandir ça va passer…
Puis il regarda le cadre qui témoignait d’un bonheur passé représenté par le visage de Sophie. Il repensa a l’hôpital a ce qui allait arriver bientôt. Il hésita a lui en parler mais préféra attendre de savoir si elle se sentait bien et ce qui la tracassait, mais il devrait finir par lui dire… Tôt ou tard…
***
Pendant ce temps les filles étaient censé se préparer, ce que Chris avait fait tandis que Marjorie s’était évertué à couvrir les arrières d’encore quelqu’un d’autre sans que personne ne puisse réellement le savoir. Avant même d’avoir finis de remplir son petit sac de cuir ancien, Chris entendit sa sœur au travers de sa porte et la regarda en levant les yeux au ciel encore une fois. Si a chaque fois qu’elle levait les yeux au ciel elle gagnait une pièce, Christabella serait une jeune fille richissime. Allant jusqu’à la porte elle l’ouvrit et aperçu sa sœur avec son petit air de chien battu. Soupirant un peu elle la pris par la main sans un mot et alla avec elle jusque dans sa chambre aux murs roses poudré. L’intérieur était doux et délicat exactement comme Marjorie, même le bazar de jouets qu’elle avait -souvent en double comme Chris n’en voulait pas- était coordonné en un joyeux bazar festif. Entrant dans la chambre sans hésiter, la plus grande alla jusqu’à l’armoire de sa petite sœur et l’ouvrit pour fouille un peu. Katherine rangeait cette armoire a la perfection, si bien qu’après avoir ouverts quelques tiroirs, Chris trouva un chapeau de paille.
Se retournant, toujours sans un mot elle alla le mettre sur la tête de sa sœur pour ensuite regarder dans les tiroirs de sa commode. Après quelques ouvertures brèves elle trouva un petit sac de cuir que Marjorie avait eu à l’un de ces derniers anniversaires Le prenant elle l’ouvrit et versa dedans une pièce qu’elle était allé cherché dans son propre porte monnaie. Revenant vers sa petite sœur elle lui tendit le sac puis la regarda en pinçant un sourire sur ses lèvres. Ensuite elle s’en alla dans le couloir pour rejoindre le hall. Ne voyant pas Marjorie suivre immédiatement elle répliqua.
-Qu’est-ce que t’attend ? Tu viens, j’ai envie de tester mon nouveau lance pierre dans la cour.
Allant jusque dans la cour, Chris attrapa des cailloux et en dissimula dans l’élastique de son lance pierre pour viser des zones vides et voir jusqu’ou allait les pierres. Après plusieurs essais devant Marjorie elle observa le lac avec un frisson dans le dos en repensant a ce qu’il lui était arrivé ce matin. Se tournant vers Marjorie elle lui proposa quelques chose.
-Tu serais cap toi t’envoyer des pierres dans le lac Marjorie ?