Love isn't soft, like those poets say. ... (avec Gina)
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Gina
Sam 22 Avr - 22:59
<> Rafaela Dos Santos
J'ai 31 ans et je vis un peu partout, mais en ce moment à Miami, aux USA. Dans la vie, je suis tueuse à gages et je m'en sors plutôt bien . Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très bien.
"Je ne suis pas née pour aimer, car je suis libre comme le vent" (https://youtu.be/XjL5pKXxJ1U) -> Tendance au cynisme et au sarcasme -> Très spirituelle
Rafaela est déstabilisée. Elle qui pensait réussir à arracher une réaction à l'agent est plutôt déçue. Elle n'a même pas pu lui répondre, en lui développant ses hypothèses autour du sang, du mysticisme, et des rôles de genre au sein de l'hypothétique couple criminel. Apparemment, ça attendra.
Malgré tout, les calculs sont vite faits ; passer la soirée avec Hunter, un agent renommé, c'est réduire les risques se mettre à l'abri.
Tous les soirs, elle se met face à des scénarii catastrophe, dans lesquels elle est retrouvée et prise pour cible. À chaque fois, elle réfléchit à la meilleure façon d'échapper aux assaillants ou de les neutraliser. Elle évalue également les erreurs qu'elle a pu et qu'elle pourrait faire, et cherche à les corriger. C'est épuisant, mais nécessaire.
C'est ainsi qu'elle a rapidement compris qu'un de ses principaux atouts s'évaporerait, le jour où elle serait identifiée. Elle se souvient encore de la panique ressentie le jour où Tim, un client régulier également hacker, lui a appris qu'elle avait été identifiée par le FBI. Jusqu'à ce qu'il lui explique que c'était assez courant chez les tueurs à gages, et que, moyennant certaines précautions, comme éviter de s'en prendre à des hauts fonctionnaires ou des politiciens trop importants, il était possible de passer encore de longues années sans être pris, et même de progressivement disparaître de la mémoire des enquêteurs.
Même si elle s'imagine déjà la demeure de l'inspecteur Wallace comme un endroit terne et étroit, bien loin de sa villa de Miami elle se résigne. Elle se réveillera sûrement avec vue sur les indices, pas sur la mer ou l'Empire State Building, elle ne prendra probablement pas son bain à bulles du matin.
Plongeant de nouveau son regard dans celui de celui qui est désormais son référent, elle déclare : - En ce moment, je suis dans un hôtel du centre-ville. J'aimerais bien qu'on y passe prendre quelques affaires.
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Clionestra
Lun 24 Avr - 9:59
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Il ne s’amusait pas Hunter. Un autre que lui se serait amusé de ce qu’il faisait subir à l’inconnue, mais pas lui. Pour lui, elle était une tueuse, et une inconnue. Il ne connaissait que son dossier et rien de plus. Il n’avait pas de raison de se poser plus de question. Il ne voulait pas se poser plus de question. Venir à réfléchir à la jeune femme, en tant qu’être doté de raison et de moralité, cela la ferait l’apprécier. Et il se connaissait Hunter, s’il venait à apprécier quelqu’un, il finirait rapidement par vouloir lui venir en aide. La jeune femme avait accepter le deal de l’état pour changer de vie ? Il l’espérait. Cela prouvait qu’elle voulait se ranger et que, une fois cette stupide enquête mené à son terme, elle arrêterait de tuer. Il se leva.
- Chez moi, ça sera mieux.
Il se rapprocha d’elle et l’observa d’un regard critique. Pas jugeant péjorativement, simplement analysant ce qu’il savait déjà, ou pas, de la jeune femme. Il visualisa son propre appartement. L’appartement d’un homme célibataire et toujours occupé. Prope, immaculé même, et surtout vide de tout ce qui pourrait le rapprocher de loin ou de prés à une personne vivante. Il fronça les sourcils.
- Venez, j’ai pris ma voiture et nous devrions aussi passer faire deux courses, je doute d’avoir ce dont vous avez besoin chez moi.
Déjà, exemple, si elle voulait utiliser ses produits, elle pouvait … mais il avait en tout et pour tout un seul produit, qui lui servait de gel douche, de shampoing, de produit pour les mains, de produit vaisselle aussi parfois et même d’après rasage. Il était l’homme le moins compliqué des environs et il était plus proche de Baloo du Livre de la Jungle que ce que la plupart des gens le croyaient. Il avait la joie de vivre en moins quoi. Il fit un signe de la tête pour s’avancer vers sa voiture.
- Il faudra aussi que vous me donniez les noms des familles de victimes que vous voulez voir. Etant donné le caractère étrange de l’affaire, il faut faire une demande spéciale pour aller les voir.
Sinon, les pauvres crouleraient sous les demandes d’interview et d’explication en tout genre.
J'ai 31 ans et je vis un peu partout, et en ce moment à Miami, aux Etats-Unis. Dans la vie, je suis tueuse à gages et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance/b>, je suis célibateire et je le vis très bien. -> Ancienne prostituée -> Tendance au sarcasme et au cynisme
Rafaela n'écoute Hunter qu'à demi-mot. Elle cogite. S'il l'invite chez lui, est-ce que ça veut dire qu'il n'a personne ? Dans ce cas, pourquoi un homme plutôt beau, jeune, et probablement à l'aise sur le plan matériel ne trouverait-il pas chaussure à son pied ? Un coureur de jupons ? Peut-être.
Dans ce cas, même si la situation ne prête pas vraiment à la convivialité, il cache vraiment bien son jeu. Le sérieux et la dureté de ses traits ont l'air d‘être la norme plus que l’exception, comme si son visage s’était habitué à un masque inexpressif.
En tant que sicaire, elle a déjà connu des gars comme ça, et fait affaire avec eux. Des gars qui vivent pour vivre, pour ne pas mourir. Des gars qui continuent d’enchaîner les missions pour que le milieu ne se pose pas de question, et qu’on ne les prenne pas pour des indics. Des gars seuls, résignés, qui ne profitent même pas de l’argent qu’ils ont accumulé.
La Brésilienne trouve ça triste. Elle maîtrise tout un répertoire d’expressions, de regards, de gestuelles, et est experte dans l’art de savamment les déployer, en particulier en ce qui concerne l’art de la séduction.
D’ailleurs, qu'importe le statut matrimonial de son futur hôte, elle compte bien utiliser tous ces attraits pour le mettre dans sa poche. En effet, même si le flegme du brun l’agace profondément, il faut absolument qu’elle vienne à bout de ses réticences. Un homme est toujours plus docile face à une femme qui lui plaît.
Avec l’inspecteur Wallace, ça s’annonce délicat, mais elle en est persuadée, elle y arrivera. Car, qu’importe les grands discours, il suffit des bonnes paroles au bon moment et d’un joli corps pour attendrir le plus impassible et le plus rigide des hommes. Et, elle est amplement capable de remplir ces deux conditions.
C’est une formalités, au vu de ses talents de comédienne, et de ses fréquentes séances de soins du corps, de yoga, de pilates, et capoeira. Depuis longtemps, elle a intégré que son corps est comme un bon revolver ou une fiole d'arsenic. Une arme comme une autre, un outil lambda pour parvenir à ses fins.
Résolue à cerner et amadouer celui qui lui fait face, elle acquiesce. - Tout à fait, allons-y.
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Clionestra
Lun 24 Avr - 19:56
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Hunter était l’absolu opposé d’un coureur de jupon. S’il devait y avoir l’opposé d’un homme qui drague à tout va, c’était lui. Il était … Le genre à ne pas remarquer la drague, à ne pas vouloir de la drague, à refuser qu’on le drague et à ne pas comprendre pourquoi tout le monde l’emmerde pour qu’il trouve quelqu’un. Il ne supportait pas les gens. Ainsi donc, il était seul et assez content de l’être pour le moment. Il soupira et prit ses affaires pour amener la jeune femme devant sa voiture. SUV Noir, la norme pour son métier. Interchangeable, rapide, efficace. Pas trop salissable. C’était mieux. Et les vitres étaient si teinté que même en écrasant son nez dessus, on ne pouvait rien voir à l’intérieur … Un bijou de technologie.
Pour ça, il était la cliché des hommes. Il aimait sa voiture et l’intérieur y était propre et immaculé. Comme partout. Il était un homme propre et qui n’aimait pas le désordre. Le jeune femme était un désordre dans sa vie. Une petite épine dans le pied qu’il devait supporter jusqu’à ce qu ‘elle le trahisse ou qu’elle décide que ça ne vaut pas le coup. Dans un cas comme dans l’autre, il n’imaginait pas un instant que la jeune femme eut prit la lubie étrange de vouloir l’intéressé.
Il prit la route alors qu’il mit sur le GPS l’adresse que la jeune femme avait indiqué pour son appartement. Il se gara et descendit de la voiture. Il regarda sa montre.
- J’ai trouvé un magasin pas loin, je vais aller vous chercher ce qu’ll faut. On se rejoint ici dans vingt-cinq minutes.
Il parti sans attendre qu’elle aie dit oui ou merde. Il n’avait pas le temps de faire la causette, ou ami-ami, alors il partit. Revenant pile 23 minutes plus tard avec deux gros sacs de choses et d’autres. Un set complet de serviette, une parure de lit, une brosse à cheveux, des produits qui sentait « la fleur », de la nourriture, qu’il n’y avait rien à manger dans son appartement sauf des rations de survie qu’il mangeait avec application et habitude. Une ration de survie coûtait douze euros et avait le droit à un repas pour une journée. Le calcul était vite fait quant à sa décision de se nourrir exclusivement ainsi. Il l’attendit.
HRP : N’hésite pas à les faire arriver jusqu’à l’appartement ;)
J'ai 31 ans et je vis à New York, aux États-Unis. Dans la vie, je suis tueuse à gages et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très. -> Habituée à séduire pour atteindre ses objectifs
Ce type est vraiment un phénomène. Pour l'instant, Rafaela n'a réussi à le faire correspondre à aucun des archétypes qu'elle connaît, et ça l'intrigue. La Brésilienne est comme ça, elle a toujours besoin de mettre les gens dans des cases. D'habitude, ça l'aide à les lire assez rapidement, quasiment dès le premier regard. Mais cette fois, elle a fait chou blanc.
Quoiqu'il en soit, pour l'instant, la jeune femme a deux objectifs ; ramasser ses affaires, et passer un coup de fil à Mandy.
La première tâche est rapidement exécutée, car, depuis bien longtemps, elle a appris à se déplacer avec peu, à rester légère pour être toujours prête à changer de vie, de mission, de personnage. La deuxième est un peu plus complexe. Au moment de presser l'icône d'appel d'Instagram, de tirer un trait sur sa dernière année de vie à Palm Springs, Rafaela sent ses doigts trembloter.
Elle se sent bien, dans ce quartier huppé de Floride, sous cette identité de Mélanie Zwelethini, à prétendre être une mannequin sud-africaine et fille illégitime d'un riche homme d'affaires Namibien.
Dès que sa collègue de pilates décroche, Rafaela déroule ce mensonge qu'elle maîtrise sur le bout des doigts, et qu'elle médite depuis que la trêve a été annoncée. Les meurtres de Poem ont déclenché chez elle une véritable crise existentielle, et elle a besoin d'un long séjour chez les moines tibétains pour la surpasser. Comme prévu, Mandy ne pose pas de questions, lui souhaitant simplement une bonne continuation. Voilà. C'est fini. Au revoir Melanie, bonjour "Inspetor Rafaela".
Après avoir raccroché, la jeune femme retire la carte SIM du téléphone, et la broie sous son talon.
Elle regarde sa montre de luxe. Théoriquement, l'inspecteur Wallace devrait être là dans 5 minutes.
Bien sûr, elle pourrait tout de suite descendre à l'accueil, régler les formalités nécessaires, et s'assurer d'être à l'heure. Mais elle n'en a absolument aucune envie. Faire des efforts pour ce flic, non merci. Déjà qu'elle va devoir vivre avec lui pendant une durée indéterminée...
Cette simple pensée l'agace déjà.
D'ailleurs,pour se calmer, elle décide de s'accorder quelques minutes de relaxation. Après avoir retiré ses chaussures et son manteau, elle de met en position du lotus et lance Joia Rara, de Gilberto Gil.
https://youtu.be/1Bs9D8GDgVM
Bien qu'elle n'ait jamais regardé le feuilleton éponyme, l'ambiance paisible créée par les notes de guitare et les paroles en portugais lui fait toujours un grand bien.
Sans empressement, elle règle les frais de son séjour en liquide, puis rejoint le lieu convenu, où le SUV de l'inspecteur l'attend déjà. Elle a 5 minutes de retard. Tant pis. Les vraies étoiles se font attendre.
Après qu'elle l'ait remercié pour les courses, et qu'il l'ait aidée à charger sa valise dans le coffre du SUV, l'homme démarre. Rafaela ne tente rien du trajet, se contentant de détailler tantôt Hunter, tantôt l'intérieur de l'habitacle impeccable.
Lorsqu'ils arrivent sur son palier, la jeune femme se dit que cette enquête risque d'être vraiment, vraiment longue.
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Clionestra
Mer 26 Avr - 12:14
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Elle était en retard. Il haussa un sourcil en regardant son téléphone contre sa voiture… Bon, il sait, lui que c’était parce qu’il était psychorigide sur les horaires alors il attends. Patiemment. Simplement. Mais il n’aime pas ça. La ponctualité ça devrait être une verrue obligatoire. Il ne dit rien quand elle arrive, en retard. Cinq minutes. Ce n’était que cinq minutes, mais le contretemps l’agaçait. Il ne fit pas de commentaire et roula jusqu’à son appartement. Il vivait dans un vieux immeuble pourtant bien entretenu. Il y avait des escaliers sur le côté, de secours, dont quelqu’un avait laissé les lierres envahir. La façade était marron et vert de verdure qui coulait de chaque balcon. Même du sien.
La copropriété avait fait un scandale quand il avait refusé d’avoir un jardin sur son balcon, expliquant qu’il ne pouvait simplement pas s’occuper de fleurs. Pas le temps. Pas l’argent. Pas l’envie. A la place de quoi, la voisine du dessous avait l’autorisation de faire des plantes énormes, du jasmin de souvenir, qui coule jusqu’à son balcon et donne l’impression d’un énorme arbuste qui dévale la façade, plus gros que les autres. Hunter n’utilise même pas son balcon alors il s’en fiche. Il rentra dans l’appartement. Blanc, épuré, rangé, et amena la jeune femme dans la chambre d’amis. Son appartement ressemblait à une brochure pour Ikea sauf que des boites en cartons, ranger elles aussi et trier, trainait un peu partout dans les pièces. La chambre d’ami ne faisait pas exception.
- Voici ta chambre, sent toi libre de l’utiliser comme tu le désires, tant que tu la range à la fin. La salle de bain est au fond du couloir à droit. Les W.C. sont la porte juste à côté. Le salon que l’on vient de passer …
Une grande pièce qui fait salon / cuisine en étant ouverte mais séparer avec un bar était le centre de l’appartement. Il y avait ensuite le couloir où ils sont. Il posa ses affaires et lui fit signe de la suivre pour lui montrer le bureau. La pièce était encore plus grande que le salon… Hunter avait acheté cet appartement pour cette pièce. Présenter comme « la chambre à coucher idéale », il en avait fait son bureau où trônait une table, des chaises, des tableaux blancs et tous les documents pour Poem. La vitre, comme pour la chambre de la jeune femme, prenait tout le mur. Comme s’il n’y avait pas de mur pour les séparer de l’extérieur.
- Les vitres sont teintés, personne ne peut nous voir, expliqua-t-il pour qu’elle soit à l’aise. Des questions ?
J'ai 31 ans et je vis à New York, aux États-Unis. Dans la vie, je suis tueuse à gages et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très. -> Brésilienne, a grandi à Rio -> Parle couramment russe, anglais et portugais
Rafaela est soulagée. Sa nouvelle demeure est définitivement plus engageante que la façade de l'immeuble ne le laissait présager. Même si c'est évidemment plus petit que dans sa villa de Miami, c'est loin d'être un cagibi. La seule chose qui lui pose vraiment problème, c'est l'asepsie des lieux. L'habitat lui paraît complètement impersonnel, sans aucune chaleur.
Dans toutes ses planques, qu'importe sa fausse identité, elle tente d'apporter un minimum de vie, avec de la décoration, qu'elle soit tape-à-l'œil ou minimaliste. Ici, ce n'est pas du minimalisme, c'est du vide.
Ça lui rappelle un peu sa chambre de l'orphelinat, après la première colère de sœur Nina. Sur la base d'étranges principes éducatifs, sa religieuse référente avait décrété que, pour débarrasser la fillette de son énurésie, la meilleure solution était de la priver de tous ses souvenirs "de bébé". Ainsi, elle avait méticuleusement confisqué et brûlé son doudou, sa poupée et les photos qui représentaient les rares bons moments des 8 premières années de sa vie. Par ailleurs, elle ne s’était pas privée de la battre, histoire qu’elle “retienne bien la leçon”.
Pour cela, et les sévices physiques et psychologiques qu'elle a subi pendants les 6 années suivantes, Rafaela n’a jamais regretté d'avoir mis une balle dans la tête à celle qui, censée l'éduquer, l'a trahie.
Pendant qu’il poursuit la visite, elle se demande ce qui en est pour l’inspecteur Wallace. Lui, elle en est sûre, il n’a sûrement pas connu ça. Il a dû grandir bercé d’amour, avec des parents aimants et structurés. Un éclair de jalousie la traverse. Il ne doit voir en elle qu’une criminelle, mais de quel droit les gens comme lui se permettent-ils de juger les gens comme elle, ceux qui ont commencé avec des points en moins ?
Ceci dit, lorsqu’il lui demande si elle a des questions, elle revient rapidement à la réalité, et n’hésite pas longtemps. - Ce serait possible d’avoir un double des clés ? Et comment est-ce qu’on s‘organise, en termes d’horaires ?
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Clionestra
Mer 26 Avr - 23:15
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Une personne normale se sentirait envahi dans son espace, mais non, lui il s’en fiche copieusement. Il n’y avait rien dans cet appartement qui craignait. Il avait bien une télévision, mais il croit avoir perdu la télécommande depuis quelques mois et n’avait pas eu envie de chercher. Oui, il avait réussi à perdre une télécommande sans même avoir de désordre … pour dire à quel point il se fichait de la télévision.
- Oui, je te donnerais le double de clés. Le code en bas c’est 0000 d’ailleurs.
Pas trop trop compliqué hein, le numéro de code pour rentrer dans l’immeuble … On va dire qu’il était là parce qu’il fallait légalement un code pour rentrer dans le bâtiment, c’est tout … Pour le reste. Il fronça les sourcils et essaya de trouver une réponse cohérente à sa question… mais il ne comprenait pas la question.
- Qu’est-ce que tu veux dire par « horaire » ? Si tu parles de notre réveil demain pour commencer l’enquête, je me lève à 6 heures du matin, pour partir à 6 heures 30.
Pas sur qu’il avait comprit la question mais là … Il se réveillait tôt, partait travailler, travaillait, mangeait, repartait chez lui, dormait et rebelote. C’était le cercle de sa vie.
J'ai 31 ans et je vis à New York, aux États-Unis. Dans la vie, je suis tueuse à gages et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très. -> Brésilienne, a grandi à Rio -> Parle couramment russe, anglais et portugais
- Merci. En fait, je voulais surtout connaître vos habitudes, pour ne pas vous déranger. Ça fait longtemps que je n'ai pas vécu avec quelqu'un.
Exactement 4 ans. Depuis que Mikhaïl est mort. Depuis que le cancer lui a pris son père adoptif. Depuis qu'elle a dû dire adieu à la seule personne qui l’a, un temps soit peu, regardée comme une jeune fille, un être humain à part entière. Depuis que, face à la Baltique, elle a injecté au Russe la dose de morphine fatale, celle qui lui a permis de quitter ce “monde pourri”.
Elle ne sait pas s'il serait vraiment fier qu'elle ait accepté cette trêve, et qu’elle accepte de travailler avec un fédéral. D’un côté, il la soutiendrait probablement dans le fait d’essayer de se ranger, même si ce n’est jamais totalement possible, dans leur milieu. D’un autre, son aversion pour les “salauds de flics aux ordres du pouvoir”, aurait pu le pousser à dédaigner une quelconque collaboration avec ceux-ci.
D’ailleurs, la jeune femme sait que sa fiche Interpol mentionne ses relations avec Mikhaïl Oochnikov, et le décrit comme ayant été un dangereux mafieux, à la fois sicaire, trafiquant d’armes et de drogues synthétiques. Elle devine que cet élément doit également influencer la perception que l’agent Walace a d’elle.
Qu’importe, l’important est maintenant de faire changer ladite perception. Alors, comme toujours, il lui faut avancer, faire fi du passé, changer de sujet.
- J’aimerais dîner tout de suite. Il fait tard.
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Clionestra
Jeu 27 Avr - 23:08
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Hunter observa la jeune femme. Pas une analyse consciencieuse des risques, il focalisait son regard sur son visage en essayant d’en comprendre les mots … elle voulait connaître ses habitudes… pour ne pas déranger ? Il aurait pensé qu’une femme qui tuer pour le plaisir, bon ok pour de l’argent mais personne ne pourra lui faire croire qu’elle ne prends pas du plaisir à le faire, en avait quelque chose à faire de ne pas le déranger. Pourtant, il lâcha un peu ses épaules en la voyant honnête.
- Je ne suis pas aussi psychorigide que j’en ai l’air, fit-il doucement, il suffit que l’on parle. Je me lève tôt, tous les matins, mais pour le reste … vivre avec quelqu’un c’est communiquer.
Ses parents étaient ainsi. Si on devait parler d’un couple qui arrivait à parler simplement et éviter la plupart des prises de bec, c’était eux. La communication était le maître mot de leur relation … et leur fils avait essayé d’être pareil. S’il manquait de communication dans un groupe de personne, il savait donner les informations nécessaires. Il avait invité la jeune femme pour travailler depuis chez lui, avec lui, il n’allait rien lui imposer. Il lui fit un signe de tête pour revenir vers le salon ouvert accolé à la cuisine. Il ouvrit les placards. Heureusement, il avait deux assiettes et deux verres. Mais pas plus. Il sortit les couverts où il en avait un même nombre restreint et mit tout ça sur le bar.
Machinalement, il ouvrit le frigo et sortit la bouteille d’eau en verre. Il fouilla ensuite dans les sacs qu’il avait acheté. Il ne savait pas ce que la jeune femme mangé et il avait prit du divers et variés.
- Normalement, je mange des rations de survie, expliqua-t-il, alors je ne savais pas quoi prendre. J’ai pris plusieurs pizzas à faire décongeler au four, et d’autres plats tout prêt. Choisissez ce que vous voulez et je rangerais le reste.
Il prit aussi une salade dans un sac qu’il ouvrit dans un saladier, des tomates cerises aussi et sortit une vinaigrette déjà toute prête du sac. Là. Il avait fait son maximum. Il ne pourrait pas faire mieux. Puis d’abord… Le repas pizza/salade était le meilleur repas pour les étudiants alors … Ce n’était pas comme s’il était le seul à faire ce genre de repas … Voilà.