Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

Texas's secret [Monkeymama]

MonkeyMama
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Nate
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J'ai 27 ans et je vis au Texas, USA. Dans la vie, je suis vendeur automobile et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis en couple et je le vis plutôt pas bien.


You're a cowboy like me, perched in the dark, telling all the rich folks anything they wanna hear like it could be love, I could be the way forward only if they pay for it, you're a bandit like me, eyes full of stars, hustling for the good life, never thought I'd meet you here, it could be love, we could be the way forward and I know I'll pay for it.

Texas's secret [Monkeymama] - Page 24 Giphy

Nate, le gendre idéal. Souriant, agréable, serviable, toujours poli et surtout d'une gentilesse à toute épreuve. Il vit seul avec sa mère depuis que son père est mort et s'en occupe du mieux qu'il peut. C'est quelqu'un sur qui on peut compter qui n'a pas peur de se salir les mains pour gagner quelques sous ou rendre service. Dans le petit village où il habite, tout le monde l'apprécie et nombreux sont les pères de famille qui tentent d'arranger des rendez-vous galants avec leurs filles. Faut croire qu'il est vraiment difficile car malgré des rendez-vous presque toutes les semaines et quelques petites amies, le jeune homme n'est toujours pas marié...
C’était la double peine. Non seulement il était douloureux d’imaginer Matt travailler en permanence mais c’était tout aussi douloureux de savoir qu’ils ne pouvaient pas se voir pour cette raison. Nate, lui, avait tous les week-end qu’il voulait. Le dimanche, il ne travaillait que s’il faisait des portes ouvertes au garage et ça restait rare. De son temps libre, il avait tout le loisir de penser et de se morfondre sur son sort. Il tournait en rond. Heureusement, sa fille était venue égayer ses journées… mais elle rendait aussi ses nuits absolument infernales, comme si Nate ne pouvait jamais juste se satisfaire d’un bonheur sans qu’il ne soit accompagné d’un malheur. C’était sans doute ça, le prix de l’existence. « Non, j’aimerais pas ça. Mais tu sais ce que j’aimerais encore moins ? » Matt avait repoussé son assiette, Nate n’avait pas tardé à faire la même chose. Malgré la discussion houleuse qu’ils entretenaient, l’appartement était relativement calme. C’était l’effet que faisait un bébé endormi. « J’aimerais encore moins devoir me passer de cet amant par fierté. » Il soupira. Il savait que c’était couru d’avance. Il pourrait avoir les meilleurs arguments du monde que ça n’y changerait probablement rien. Il venait de le dire… Matt était beaucoup trop intègre pour prendre de l’argent comme ça. « Mais je lui expliquerais rien ! » qu’il s’était exclamé, sûrement un peu trop fort alors il avait baissé d’un ton. Un sourire narquois s’était dessiné sur les lèvres de Nate. Il s’était levé et, comme si c’était plus fort que lui, il s’était servi un verre. Il avait interrogé du regard Matt, lui proposant silencieusement de se joindre à lui. Il avait marqué un temps d’arrêt avant de reprendre : « Tu l’as dit toi-même. Je trompe et je mens à longueur de journée. » Un mensonge de plus ou de moins, il n’était pas à ça près concernant son mariage qui reposait de base sur un énorme mensonge : il n’avait jamais aimé Alison. Oh, il aurait beaucoup aimé. Mais il ne l’aimait pas. « On est pas une famille, ni un couple, c’est vrai. Mais on est bien quelque chose l’un pour l’autre… Non ? » Nate avait avalé son verre avec plus d’entrain qu’il n’avait avalé son diner. « C’est même pas par rapport à nous que je veux t’aider… Enfin pas que. Y’a toi aussi. Tu vas tenir combien de temps comme ça ? Comment tu veux que je ne m’inquiète pas ? » Il allait finir complètement épuisé à même pas quarante-ans. Ou pire encore.
 
Beloved
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Matthew Jansen
J'ai 31 ans et je vis au Texas, Etats Unis. Dans la vie, je suis cow boy et je m'en sors pas trop bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Je m'en fous en fait.

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Je secouais la tête quand il me proposa un verre. Je soupirais en entendant son discours avant de me lever pour le rejoindre. Je lui pris le verre des mains avant de le poser à côté de lui.

- Tu bois trop...

Et ça c'était ce qui m'inquiétait à moi. J'avais toujours été celui qui proposait un verre. Les choses avaient changé maintenant. La dernière fois il m'avait avoué à demi mot qu'il buvait un peu trop chez lui, que ça l'aidait à tenir le coup. J'en avais la preuve maintenant sous les yeux. Il abusait vraiment trop. J'avais senti l'alcool sur lui quand il était rentré un peu plus tôt. Sa femme était vraiment une idiote si elle ne se rendait pas compte de l'état dans lequel se mettait son mari. Et je me doutais que ce n'était pas une fois de temps en temps, mais très souvent qu'il adonnait à la boisson pour réussir à tenir le coup.

- Et je ne dois pas m'inquiéter moi, de te voir boire comme ça? Tu n'es pas heureux je le sais. Mais boire comme ça... Je n'ai pas envie que tu meurs avant quarante ans parce que tu as passé ton temps à picoler. Comment tu veux que je ne m'inquiète pas?

On était malheureux tous les deux et le pire dans tout ça c'était que ni l'un ni l'autre ne pouvions faire quoi que ce soit pour arranger la situation. Il aurait fallu que nos vies soient différentes dés le début, que mon père ne soit pas dans ma vie, que Nate n'ait pas sa femme, que le monde entier ne nous rejette pas, et là... on aurait peut être eu une chance de ne pas être complètement malheureux. Mais on ne pouvait rien changer de tout ça.

- Mon père est malade. Il a fait un séjour à l'hôpital il y a quelques temps. La facture a été... énorme. Il doit prendre des médicaments maintenant, aller très souvent chez le médecin. Plus de la moitié de ma paye sert à payer ses soins. Le reste, c'est pour rembourser la dette que j'ai envers l'hôpital. Ce n'est pas l'idéal. Je bosse six jours sur sept sur la station, le matin et le soir je m'occupe de la ferme. Je profite du dimanche pour m'occuper des travaux de la ferme dont je n'ai pas le temps de m'occuper la semaine. Ce n'est pas l'idéal je sais, mais mon père a besoin de se soigner...

Voilà, il savait tout. Il pourrait tout ce qu'il voudrait ça ne changerait rien. Je continuerais de m'occuper de mon père.

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Nate, le gendre idéal. Souriant, agréable, serviable, toujours poli et surtout d'une gentilesse à toute épreuve. Il vit seul avec sa mère depuis que son père est mort et s'en occupe du mieux qu'il peut. C'est quelqu'un sur qui on peut compter qui n'a pas peur de se salir les mains pour gagner quelques sous ou rendre service. Dans le petit village où il habite, tout le monde l'apprécie et nombreux sont les pères de famille qui tentent d'arranger des rendez-vous galants avec leurs filles. Faut croire qu'il est vraiment difficile car malgré des rendez-vous presque toutes les semaines et quelques petites amies, le jeune homme n'est toujours pas marié...
Evidemment, Matt avait refusé de prendre un verre. Pire encore, il s’était approché de Nate pour venir lui retirer son verre des mains. « Non. N’importe quoi. » Et c’est probablement ce que quelqu’un qui boit trop aurait dit. A ce niveau-là, Nate se voilait totalement la face. C’était devenu nécessaire pour supporter le quotidien et ça s’était glissé insidieusement dans ses habitudes. « Mon temps à picoler ? Je bois un verre ou deux en rentrant du travail, c’est tout. Pour décompresser. » A vrai dire un ou deux, c’était juste le moment où Nate s’arrêtait de compter. Le pire, c’est bien qu’il croyait ses propres mensonges. Il n’avait aucune envie de savoir, il n’était absolument pas prêt à entendre qu’il consommait excessivement. Ou pire, qu’il commençait à être dépendant. Et à cette distance-là, Nate avait bien du mal à résister à l’envie de contact que Matt faisait naitre en lui. Il glissa ses doigts jusque sur la main de Matt qu’il serra quelques secondes avant de s’écarter. Il ne ferait rien. Pas ici, pas avec son enfant endormie à quelques mètres de là. Ce lieu n’était pas fait pour eux. D’ailleurs, aucun endroit n’était fait pour eux. « T’en fais pas pour ça va. » qu’il éluda, fuyant le regard de Matt jusqu’à ce que ce dernier s’explique en détails sur ses ennuis financiers. Et c’était sidérant. L’homme qui inspirait le plus de haine à Nate était précisément le même qui l’empêchait de le voir Matt. En plus de l’empêcher d’être avec lui tout court. La colère vint déformer l’espace d’un instant seulement le visage de Nate. Même quand il était malade, peut-être même mourant, ce type l’emmerdait. Le gentil Nate qu’il était se surprenait à ne ressentir aucune compassion pour le vieil homme. Au contraire. « Bordel de merde. » qu’il avait marmonné en scrutant son verre de loin. C’était terriblement tentant… mais il venait de dire qu’il ne picolait pas, non ? Il fallait bien qu’il le prouve. « Donc c’est vraiment ce que tu fais… Tu te tues à la tâche sept jours sur sept pour un tyran qui ne t’a jamais témoigné la moindre reconnaissance. Non, pardon… qui te traite littéralement comme une merde. » L’injustice était si énorme que Nate avait du mal à ne pas se sentir amer. Il avait pris du temps pour réfléchir pour finalement dire : « Et tu veux pas que je t’aide… Ça va s’arrêter quand alors, cette histoire ? Je vais t’enterrer avant ton père tu crois ? S’il te plait, Matt, sois raisonnable. » qu’il l’implora ensuite une dernière fois.
 
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Il se voilait la face c'était flagrant. Il buvait trop et il niait les faits. Je pouvais voir son regard aller parfois sur son verre depuis que je le lui avais retiré. Il y avait des signes qui ne trompaient pas. Sa femme était complètement conne de ne pas voir, ou alors elle ne voulait pas voir. Un mari alcoolique ça ne collait pas vraiment avec le portrait de la parfaite petite famille qu'elle avait en tête. En attendant, Nate était entrain de se tuer à petit feu pour maintenir l'image d'une famille dont il ne voulait pas. Et ça me faisait mal de le voir ainsi.

J'avais terriblement envie de le serrer dans mes bras, de tenter de le réconforter. Mais il continua de parler... il mit sur le tapis la santé de mon père. Et là, ce qu'il avait dit, je ne pouvais pas l'encaisser.

Je redressais le visage pour le fixer durement, la colère se lisant parfaitement sur mes traits.

- Tu voudrais que je le laisse crever? T'es sérieux Nate? C'est mon père bordel de merde!!! Alors oui il est dur. Oui il me traite comme une merde la plupart du temps. Mais ça reste mon père je ne peux pas le laisser mourir sans rien faire. Et t'es mal placé pour me faire des remarques là dessus.

Monsieur qui se permettait si bien de me juger et de critiquer mes choix de vie. Tout ça parce que ça venait contrarier ce que lui il voulait. Il ne pouvait pas se faire baiser par moi si je passais mon temps à bosser pour payer les soins de mon père. Putain de connard d'égoïste.

- C'est pas toi qui a décidé d'épouser ta femme, de jouer au parfait petit mari et père de famille, juste pour faire plaisir à ta mère. Ne viens pas me faire la moral parce que je bosse pour sauver mon père pendant que toi tu bousilles ta vie, tu vis malheureux avec une femme que tu détestes, tu la fais vivre dans un mensonge et tu picoles pour supporter juste pour satisfaire les caprices d'une vieille femme qui ne cessera de toujours te comparer à ton défunt père.

Je me reculais, allant récupérer mes affaires.

- Mais vas y, continue de boire et de faire comme si ce n'était pas un problème. Tu peux même continuer de me maudire dans ton coin et te dire que si on n'est pas ensemble c'est de ma faute si ça te fait plaisir. J'en ai plus rien à foutre. T'occupes pas de ma voiture demain. Ne t'occupes même pas de moi. Adieu Nate.

Je quittais l'appartement, me retenant de justesse de ne pas claquer la porte derrière moi. Je voulais juste partir, loin de cet endroit, loin de lui...



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Nate, le gendre idéal. Souriant, agréable, serviable, toujours poli et surtout d'une gentilesse à toute épreuve. Il vit seul avec sa mère depuis que son père est mort et s'en occupe du mieux qu'il peut. C'est quelqu'un sur qui on peut compter qui n'a pas peur de se salir les mains pour gagner quelques sous ou rendre service. Dans le petit village où il habite, tout le monde l'apprécie et nombreux sont les pères de famille qui tentent d'arranger des rendez-vous galants avec leurs filles. Faut croire qu'il est vraiment difficile car malgré des rendez-vous presque toutes les semaines et quelques petites amies, le jeune homme n'est toujours pas marié...
Et c’était parti en sucette. Ça finissait toujours mal, il fallait toujours qu’ils s’engueulent. Nate se demandait s’ils seraient seulement capables de se comprendre un jour. Auraient-ils été heureux s’ils avaient pu vivre ensemble ou auraient-ils passé tout leur temps dans des prises de bec ? Nate ne le saurait probablement jamais. Aimer Matt avait été la plus belle mais aussi la plus terrible des choses qui ne lui soit jamais arrivé. « C’est pas ce que j’ai dit… » qu’il avait commencé à essayer d’expliquer avant que la situation ne dégénère totalement. Nate avait reçu chacun des mots de Matt comme des coups de poings en pleine tronche. La fureur de Matt était palpable, la sienne grondait doucement dans ses entrailles. C’était insoutenable et Nate du serrer les poings pour ne pas crier et compromettre la nuit de la petite Penny. Adieu, qu’il disait. Ils en étaient alors encore là ? Nate avait rapidement avalé un autre verre avant de se précipiter dehors à son tour. « Adieu Matt ?! T’es sérieux, adieu ?! » Et tout ce qu’il avait retenu à l’intérieur chez lui, il le laissait exploser à l’extérieur. Il aurait du se soucier du voisinage mais ça avait été le cadet de ses soucis. Quel dommage. Il faisait tant d’efforts en temps normal pour être bien vu de tout le monde. L’alcool le débridait et ce n’était pas forcément une bonne chose. « Va-t-en, t’as raison mais cette fois, pitié, reviens pas. Je peux plus supporter tout ça. » Et il ne pensait pas un foutu mot de ce qu’il pensait. Il aurait aimé tout sauf ça mais la colère parlait pour lui. L’alcool aussi. Une ombre s’avança vers eux, une silhouette que Nate ne tarda pas à reconnaitre. Alison. Est-ce qu’elle avait tout entendu de la scène ? A en croire son air interpellé, oui. « Ça va les garçons ? Vous vous êtes fâchés ? » qu’elle avait demandé d’une petite voix en regagnant doucement les côtés de son mari. « Rentre. » que Nate lui avait ordonné sans même la regarder. Il avait senti sa main sur son bras, il l’avait automatiquement repoussé. « Nate, chéri, qu’est-ce qui te prend ? » Elle ne l’avait jamais vu comme ça. D’ailleurs, Nate lui-même se demandait s’il s’était déjà vu comme ça. Il était littéralement en train de péter un câble. « Je t’ai demandé de rentrer. C’est trop te demander de t’occuper de ce qui te regarde ? » qu’il avait dit cette fois en se tournant vers elle. Il y était sans doute allé un peu fort puisque les yeux d’Alison s’étaient embués et qu’elle était rentrée dans l’appartement sans demander son reste. A ce moment-là, Nate ne pouvait pas se détester plus. Il foutait tout en l’air. Tout. S’il était toujours furieux, il regagnait doucement en lucidité. Il avait vu une fenêtre ou deux s’éclairer et il avait maintenant la sensation désagréable d’être observé. « Je t’emmène au motel le plus proche. Je peux pas te laisser dormir devant chez moi dans ta voiture comme un clochard. Les gens parlent ici. » qu’il avait dit assez bas pour être certain que personne ne les entende. Il avait déjà assez compromis sa réputation. Il allait devoir s’expliquer auprès d’Alison et auprès des quelques voisins curieux qui oseront lui demander quelle mouche l’avait piqué.
 
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Cette soirée n'avait fait qu'empirer de minute en minute. Il m'avait poursuivi alors que je ne voulais plus le voir, que je ne voulais plus entendre parler de tout ça. Comment est ce qu'il pouvait m'en vouloir de faire ça? De travailler pour tenter de soigner mon père? Ce n'était pas lui, ce n'était pas possible. Ce devait être l'alcool qui parlait à sa place. Et le pire c'était qu'il me demandait d'être raisonnable. L'hopital qui se foutait de la charité vraiment. Aucun des putains de choix qu'il avait fait depuis plus d'un an était raisonnable. Il avait foutu sa vie, la mienne et même celle d'Alison en l'air pour se conformer aux apparences, pour faire plaisir à sa mère. Mes choix n'avaient rien d'insensé comparé à tout ce qu'il avait fait.

Il aurait du s'arrêter là, me foutre la paix et continuer sa comédie. Mais il m'avait suivi, s'affichant devant tous les voisins certainement. Tant pis pour sa gueule, il l'avait mérité. Et encore une fois il se plaçait en victime. Il ne supportait plus ça qu'il disait mais merde qu'il aille se faire foutre. Je n'avais rien demandé et il m'avait balancé à la gueule son mariage. Je tentais de survivre tant bien que mal quand j'avais appris la naissance de son bébé. Monsieur aurait tout eu pour être heureux et il venait me reprocher à moi de tenter de survivre. Je n'en pouvais plus. Je ne voulais plus de cette situation. Je ne voulais plus entendre ses reproches parce que je ne le voyais pas autant qu'il le voulait, parce que je n'étais pas à sa disposition.

Et la soirée empira encore... sa femme arriva. La pauvre, elle n'avait aucune putain d'idée de ce qui était entrain de se passer. Elle ne comprenait pas, que son mari se disputait avec son amant. Elle ne voyait même pas qu'il buvait et que c'était le mélange de colère, de douleur et d'alcool qui le faisait parler aussi durement. Elle était dans sa petite bulle de bonheur et ne se rendaient même pas compte de l'état de son mari. Pauvre idiote qu'elle était...

Elle finit par rentrer et une fois de plus j'eus tellement de peine pour elle. Elle méritait un autre mari, un qui l'aime sincèrement et qui aurait été heureux, réellement heureux, de partager sa vie avec elle. Nate ne serait jamais ce mari là.

Je me reculais en l'entendant parler, le foudroyant à nouveau du regard.

- Je comptais me rendre à pied au motel. Je te l'ai dit, je n'ai pas besoin de toi. Je trouverais quelqu'un d'autre pour faire remorquer ma voiture. Tu peux aller voir ta femme. Je me débrouille très bien sans toi.





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J'ai 30 ans et je vis au Texas, USA. Dans la vie, je suis directeur d'une concession et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis marié et je le vis plutôt pas bien.


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Nate, le gendre idéal. Souriant, agréable, serviable, toujours poli et surtout d'une gentilesse à toute épreuve. Il vit seul avec sa mère depuis que son père est mort et s'en occupe du mieux qu'il peut. C'est quelqu'un sur qui on peut compter qui n'a pas peur de se salir les mains pour gagner quelques sous ou rendre service. Dans le petit village où il habite, tout le monde l'apprécie et nombreux sont les pères de famille qui tentent d'arranger des rendez-vous galants avec leurs filles. Faut croire qu'il est vraiment difficile car malgré des rendez-vous presque toutes les semaines et quelques petites amies, le jeune homme n'est toujours pas marié...
Il se débrouillait très bien sans lui, c’est ce qu’il avait dit. Et c’est ce que Nate avait décidé de croire. Il avait mal à crever mais, cette fois, il avait l’impression que c’était pour le mieux. Ils étaient déjà différents à l’époque de la ferme… Avec le temps, leurs différences n’avaient fait que s’accentuer. Ils ne se comprenaient pas et à ce moment-là Nate avait l’impression que ça ne pouvait pas changer. Fini les rêveries pour le jeune papa, la réalité de la vie l’avait définitivement percuté de plein fouet. « Parfait. » qu’il siffla entre ses dents dans un sarcasme où se mêlait colère et désespoir. Ça n’avait rien de parfait, c’était même tout le contraire. Nate se sentait déchiré de l’intérieur mais il n’en laissait rien paraitre. Il avait longuement regardé Matt, analysant la fureur qu’il distinguait sur son visage. Combien de fois est-ce qu’il l’avait vu dans cet état ? Beaucoup trop. Jamais il n’avait voulu pourtant le blesser. Au contraire. C’était la dernière fois. Il se jura de tourner les talons et de retourner auprès de sa femme, d’être le mari qu’il aurait du être pour elle dès le départ. Et c’est ce qu’il fit. Il avait retrouvé une Alison sanglotante qu’il avait pris dans ses bras et rassuré du mieux qu’il pouvait. Il était juste en colère, qu’il avait dit, ça n’avait rien à voir avec elle. Comme à chaque fois, elle l’avait cru. Nate s’était excusé et la vie avait repris son cours.
Et pendant trois ans, il n’avait eu aucune nouvelle de Matt. Pas un mot. Bien plus souvent qu’il ne l’aurait aimé, il avait pensé à lui mais il n’avait jamais cédé à la tentation de l’appeler. C’était bel et bien fini. Du moins, c’est ce qu’il aimait penser. Il s’était persuadé que c’était pour le mieux et il avait fini convaincu par ses propres mensonges. Penny avait grandi pour devenir une merveilleuse petite fille que ses parents aduler et, heureusement, car elle était à elle seule tout ce qui faisait tenir ce mariage. Alison et Nate ne parlaient ensemble que de Penny. Il pensait à son avenir, aux écoles qu’elle ferait, aux activités auxquelles ils allaient l’inscrire. Ils ne parlaient pas des passages répétés au bar de Nate, encore moins du fait qu’il avait commencé la cigarette pour en arriver à fumer un paquet par jour. Sur le papier, ils étaient heureux. Souvent, Nate avait des mots de travers pour Alison mais il s’excusait et ils passaient à autre chose. Alison lui pardonnait systématiquement tout. Nate était toujours en réussite dans son travail, il s’était permis d’agrandir l’équipe pour avoir moins de travail et il s’était révélé être un patron apprécié et respecté. Tout roulait. Tout. C’était comme il l’avait toujours imaginé petit… Ou presque. Jamais il ne s’était senti aussi vide. C’était un soir comme les autres. Nate rentrait du travail après un passage au bar, Alison l’attendait avec le repas. Tout était parfaitement normal jusqu’à ce que cette dernière parle de quelqu’un que Nate aurait préféré oublier. « Tu te souviens de ton ancien copain… Matt ? Son père est mort. Le pauvre homme, la maladie l’a emporté… » Et si Alison avait continué de parler, Nate n’avait pas été capable d’entendre un autre foutu mot de ce qu’elle disait. Il était mort. La plaie qu’il croyait refermée était réapparue, béante. Tout ce temps, il avait réussi à ne pas se faire trop de soucis pour Matt mais là… Nate était mort d’inquiétude.
Alors il était venu à l’enterrement, flanqué d’Alison et de son père, bien sûr. Il se sentait un peu hypocrite d’être là pour cet homme qu’il n’avait jamais estimé… mais, à vrai dire, il n’était pas là pour lui. Il s’était fait discret, il voulait juste vérifier comment s’en sortait Matt. Ce qu’il vit lui fit l’effet d’une bombe. Il faisait beaucoup trop de peine à voir. S’il n’y avait que la tristesse qui émanait de lui… mais non. Il était maigre, il avait l’air usé. Nate sut exactement ce qu’il devait faire. « Va faire un tour en ville avec ton père, Alison. On se voit ce soir à l’hôtel, ok ? » qu’il avait suggéré à sa femme en sortant de l’église. Son père était venu seul avec sa voiture, il avait donc une voiture à disposition. Penny était restée avec la mère d’Alison. Alison n’avait posé aucune question, elle n’en posait jamais. Elle avait acquiescé. Elle se doutait sans doute que la vérité ne lui ferait pas du bien. Nate avait pris sa voiture pour rouler jusqu’à la ferme de la famille Jansen. Il y avait attendu Matt pendant des heures et ce n’était même pas un euphémisme. Il avait fini par faire un tour dans l’exploitation, saluant quelques bêtes au passage. Ça faisait une éternité qu’il n’avait pas fait ça. Et, enfin, il avait entendu le bruit d’une voiture s’approchant. Son coeur s’était serré, la confrontation était toute proche. Il voulait apporter du soutien à Matt mais il n’avait aucune idée de comment il le prendrait. Au pas de course, il avait rejoint le perron de la ferme pour y attendre Matt.
 
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J'ai 34 ans et je vis au Texas, Etats Unis. Dans la vie, je suis cow boy et je m'en sors pas trop bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Je m'en fous en fait.

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J'étais parti... j'avais marché pendant des heures avant de trouver un motel où passer la nuit, à côté d'un garage qui n'était pas celui de Nate. Le lendemain j'avais fait remorquer ma voiture. J'avais attendu toute la journée pour qu'il la remette un minimum en état pour que je puisse rentrer. La note avait été salée. Elle s'était juste ajoutée à la longue liste de dettes que j'avais.

Puis la vie avait repris son cours, sans lui. Une année puis deux autres avaient filés à toute vitesse sans que je les vois passer, sans avoir une seule nouvelle de lui. Je l'imaginais parfois, dans sa belle maison, entouré de sa femme et de leur fille. Moi je travaillais toujours. Je travaillais pour rembourser nos dettes, payer les médicaments, puis payer les nouvelles factures de l'hopital. Son état était resté stable pendant près de deux ans avant de finir par se détériorer. Il avait enchainé les séjours à l'hopital, jusqu'au tout dernier, celui qui lui avait été fatal.

Et j'en étais là... laissant mes soeurs s'agiter dans la maison pour préparer les obsèques. Je m'étais réfugié dans la grange, m'occupant des animaux pour me tenir l'esprit occupé. J'avais eu quelques jours de repos gracieusement offert par la station pour que je puisse enterrer mon père correctement. Enfin... du repos non payé bien entendu. J'étais triste de l'avoir perdu. Je ressentais un manque immense, un vide dans ma vie. Il avait été au centre de celle ci. Je vivais pour lui, pour lui permettre de finir ses jours ici comme il l'avait voulu. J'avais tout sacrifié pour lui et maintenant qu'il n'était plus là je me sentais juste... vide et seul.

"Pour l'amour du ciel Matthew va te changer. On doit être à l'église dans moins d'une heure."

Je hochais la tête sans répondre, suivant ma soeur à l'intérieur de la maison. Je me préparais à gestes mécaniques, perdu dans mes pensées. Pour une fois elles avaient géré, c'était dommage qu'elles ne s'en soient occupés qu'une fois mort...

C'est arrivé à l'église que je regrettais de les avoir laissé tout gérer et surtout d'avoir prévenu tout le monde du décès de notre père. Parce que forcément elles avaient prévenus tout ceux qui avaient pu le connaitre de près ou de loin. Son vieil ami prêtre était là, accompagné de sa fille et de son gendre. Trois ans que je ne l'avais pas vu, que je n'avais eu aucune nouvelle de sa part et il osait se ramener à l'enterrement de mon père...

J'avais fait de mon mieux pour l'ignorer. J'espérais juste qu'il ne s'approche pas de moi pour m'adresser ses condoléances. Je ne l'aurais pas supporté. Il haïssait mon père. Il lui en voulait de nous empêcher d'être ensemble. Et il venait à son enterrement... Je me serais énervé, si j'en avais seulement eu encore la force. Mais heureusement il n'était pas venu, ni sa femme ni son beau père. J'avais suivi mes soeurs chez Mary, marchant dans un état second. Le repas fut horrible. Tout un tas de personnes étaient venus pour nous parler, nous exprimer leur deuil, dire à quel point notre père avait été un homme merveilleux. Ils ne le connaissaient pas ça se voyait.

Ca dura... longtemps... beaucoup trop pour moi. Je ne prenais même pas la peine de faire semblant de sourire. Je n'avais jamais aimé ça de toute façon et là maintenant je voulais encore moins le faire.

J'aurais du sentir venir le coup fourré... Elles avaient attendu que tous les invités soient partis pour venir me voir. Elles étaient là, toutes les quatre, venant s'asseoir au milieu du salon avec moi. C'était Mary qui avait ouvert le feu avec le rituel "il faut qu'on te parle". En général cette phrase n'était jamais suivi par quelque chose de bon et je ne me trompais pas.

"Avec papa vous aviez beaucoup de dettes. Je ne sais pas comment vous vous êtes débrouillés pour gérer la ferme mais...."

- Comment on s'est débrouillé? Papa n'avait pas d'assurance voilà le problème. Les factures de l'hopital, du médecin, des médicaments s'entassaient et j'étais tout seul pour les payer. Aucune n'a levé le petit doigt pour l'aider alors que c'était votre père putain de merde! J'ai pris un deuxième boulot pour pouvoir tout payer et ça ne suffisait même pas. Voilà comment on gérait.

"Il avait la ferme. Ca aurait du suffire à..."

- Non ça ne suffisait pas.

"Ce n'est pas de notre faute si il ne voulait pas d'assurance. Ce n'est pas non plus de notre faute si vous n'avez pas développé davantage la ferme pour couvrir vos dépenses. Vous n'avez pas su gérer c'est bien ce que je dis."

Je détournais le regard, secouant la tête alors que j'entendais le ramassis de conneries qu'elles venaient de me sortir. Je savais qu'elles étaient toutes d'accord avec Mary. Elle se faisait la porte parole. Elles avaient leurs petites vies confortables et il était hors de question pour elles qu'elles viennent se la gâcher à cause de leur père.

"On a embauché un avocat. Nous ne paierons pas pour les frais d'hopitaux et les autres dettes qu'il avait de son vivant. Tu as profité de la ferme alors que tu n'en avais pas le droit c'est normal que tu en assumes les dettes. Mais Matthew, tout ça c'est terminé. Nous allons la vendre. Tu recevras un cinquième de la somme comme nous toutes. Nous acceptons que tu reste le temps de trouver autre chose mais ne traine pas, nous avons déjà des personnes intéressés."

- Bien... si c'est tout ce que vous aviez à me dire je vais m'en aller. Je ne vous dis pas à bientôt. Je pense que c'est inutile.

Je les laissais là, m'en allant en claquant la porte derrière moi. Ca ne devait même pas me surprendre. C'était toutes des salopes qui m'avaient pris de haut toute leur vie. Elles ressemblaient bien à leur père pour ça.

J'avais pris un taxi pour rentrer. Ma vieille camionnette avait fini par rendre l'âme et je n'avais jamais eu les moyens d'en acheter une autre. Et maintenant il allait falloir que je me trouve un appartement, que j'aille quitter l'endroit où j'avais toujours vécu.

Et alors que j'avais cru que cette journée ne pouvait pas être pire, il avait fallu que je le vois, attendant là devant la ferme. J'avais payé le taxi et l'avais laissé partir avant de m'approcher de lui.

- Qu'est ce que tu fous là Nate?





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Ariel
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Nate
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J'ai 30 ans et je vis au Texas, USA. Dans la vie, je suis directeur d'une concession et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis marié et je le vis plutôt pas bien.


You're a cowboy like me, perched in the dark, telling all the rich folks anything they wanna hear like it could be love, I could be the way forward only if they pay for it, you're a bandit like me, eyes full of stars, hustling for the good life, never thought I'd meet you here, it could be love, we could be the way forward and I know I'll pay for it.

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Nate, le gendre idéal. Souriant, agréable, serviable, toujours poli et surtout d'une gentilesse à toute épreuve. Il vit seul avec sa mère depuis que son père est mort et s'en occupe du mieux qu'il peut. C'est quelqu'un sur qui on peut compter qui n'a pas peur de se salir les mains pour gagner quelques sous ou rendre service. Dans le petit village où il habite, tout le monde l'apprécie et nombreux sont les pères de famille qui tentent d'arranger des rendez-vous galants avec leurs filles. Faut croire qu'il est vraiment difficile car malgré des rendez-vous presque toutes les semaines et quelques petites amies, le jeune homme n'est toujours pas marié...
Nate n’avait aucune idée de comment il allait s’y prendre avec Matt. Tout ce qu’il savait, c’est qu’il avait envie d’être là pour lui. Il n’avait rien prévu de plus. Pas de belle formule, pas d’excuse, rien. Il ferait au feeling et, clairement, c’était ambitieux. Il ne lui avait pas sauté à la gorge pour l’étrangler quand il l’avait vu, c’était déjà ça. Trois ans, ça avait été long. Nate aurait aimé que ces trois années effacent tout ce qu’il avait pu ressentir pour Matt mais ce n’était pas le cas. C’était intact, il le savait à la manière qu’avait son coeur de tambouriner dans sa poitrine. Il lui avait manqué… Et la peine qu’il lisait sur son visage l’anéantissait. Il s’était approché. Quelque part, Nate aurait aimé voir si ce n’est qu’un soupçon de soulagement dans son regard quand il l’avait vu mais ça n’avait pas été le cas. Au contraire. Peut-être que c’était une mauvaise idée d’être venu, peut-être que trois ans pour digérer ce qui s’était passé entre eux, ce n’était pas assez. Nate avait soupiré. « Je viens voir comment tu vas. Je… Je m’inquiète pour toi. » De sa poche, il avait sorti son paquet de cigarettes pour s’en allumer une. Le jeune homme qui avait toussé à en cracher ses poumons le jour de son mariage après sa première bouffée de cigarette était bien loin maintenant. Il avait tendu son paquet vers Matt, l’invitant silencieusement à se servir. « Ecoute… Je sais pas si c’est bien que je sois là. J’aimerais m’en foutre de te voir dans un état pareil mais… Je m’en fous pas. On peut se balancer les pires horreurs à la tronche, ça change pas… Je m’en fous pas. » Nate avait détaché son regard de celui de Matt pour le perdre vers l’horizon. La simple vue du trentenaire lui donnait des frissons. Il n’était plus que l’ombre de lui-même. « Comment tu te sens ? » qu’il avait fini par demander en reportant son attention sur lui. Nate s’attendait à tout moment à essuyer des insultes, voire même des coups, mais c’était le risque qu’il avait décidé de prendre en venant voir comment il allait. Il avait eu le temps de penser à toutes les manières qu’il aurait de réagir pendant ces longues heures d’attente. Il avait eu le temps d’avoir faim aussi, et soif, mais ça lui paraissait loin maintenant qu’il avait Matt en face de lui. Foutu Matt, bon sang… Nate pouvait se mentir autant qu’il le voulait : il l’avait dans la peau.
 
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J'ai 34 ans et je vis au Texas, Etats Unis. Dans la vie, je suis cow boy et je m'en sors pas trop bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Je m'en fous en fait.

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Il était là. Il m'avait suivi jusque chez moi putain de merde. Il n'avait rien à faire à cet enterrement et il n'avait rien à faire devant ma maison. Futur ex maison d'ailleurs, je serais sûrement partis avant la fin du mois à en croire mes soeurs.

Je m'approchais de lui, prenant une cigarette pour m'aider à me calmer. Il s'était donc mis à fumer... Il ne cessait de plonger dans les pires travers. Peut être qu'il avait arrêté de boire et que c'était sa nouvelle façon de surmonter sa vie. De toute façon je m'en foutais. Je voulais m'en foutre de lui et de tout ce qu'il pouvait faire et penser.

- Je vais bien. Comme tu vois je n'ai pas suivi ton pronostic et j'ai réussi à l'enterrer avant moi.

Ses mots ne cessaient de tourner dans mon esprit. Les dernières horreurs qu'on s'était dit comme il le disait si bien. Le pire c'était qu'on le pensait tous les deux. J'étais certain qu'il n'avait jamais regretté un seul de ces mots. Il le pensait, que je n'aurais pas du me tuer au boulot pour mon père. A ses yeux, il n'avait jamais été qu'un connard qui nous avait gâché la vie et qui nous empêchait d'être ensemble et même de nous voir. Et je pensais chaque mot que j'avais dit aussi. C'était mon père et je ne regrettais pas les choix que j'avais fait. Les seuls regrets que j'avais concernaient les choix qu'avait fait Nate. J'aurais voulu qu'il prenne d'autres décisions. Parce qu'aujourd'hui mon père n'était plus là. J'étais libre de faire ce que je voulais de ma vie. Je pouvais fuir loin d'ici. Mais pas lui... pas Nate... sa femme et sa fille seraient toujours là.

- Maintenant que tu as pu voir que j'allais bien, tu peux rentrer chez toi tranquille et reprendre ta jolie petite vie avec ta femme et ta fille.




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