They say that fools learn from their experiences, while the wise learn from history. I hope you're not a fool. (Psycho-Pass)
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Date d'inscription : 30/03/2017
Crédits : L'icon vient de je ne sais pas trop où, désolée ! Signature de Cookie corns. Chanson " Dive back in time", JAWS
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Chocohuète
Mer 1 Sep - 0:01
They say that fools learn from their experiences, while the wise learn from history. I hope you're not a fool.
Bienvenue en 2112, dans un monde où l'insécurité règne partout... Sauf au Japon... Enfin, en apparence... Et cette sécurité relative est le fruit du Système Sibyl, qui parvient à quantifier l'état mental de tout le monde. Ce système guide la vie de tout le monde : des études à faire, du métier dans lequel on s'épanouira le mieux, comme détecter en soi tout potentiel criminel. Et tout ça, via ce qu'on appelle le "Psycho-Pass"...
Plus personne n'a à vraiment se tracasser quant à son avenir, qui est littéralement tout tracé ! La vie quotidienne est assistée en permanence par de la technologie en tout genre, et le virtuel empiète régulièrement sur le réel !
C'est dans cet univers que se déroule l'histoire qui va suivre. Découvrez Ginoza Nobuchika, Inspecteur à la Sécurité Publique, qui va devoir travailler avec une Miura Azusa, Inspectrice fraîchement diplômée. Tout les sépare, de leur caractère, à leur manière d'envisager leur profession. Et pourtant, ils vont mutuellement se faire évoluer... Pour le meilleur comme pour le pire, à travers le meilleur comme le pire...
It didn't take too long to realize something has changed in the back of my mind : Your eyes. There ain't nowhere left to hide behind, time no longer flew like it was, when the flash froze everything before. Without you. I don't know if I could take this road, chase you to the end of the world, just to say your name once more... If I had only got it right before.... Every minute that I dialed back in time, every single existence rewinds something secretive hidden inside : your mind. All the heartaches & the smiles never faded, I know you'll be by my side when we make it. Come back from the dive back in time. Dive, dive, dive, dive, dive, dive... Dive back in time...
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Chocohuète
Mer 1 Sep - 0:03
Ginoza Nobuchika
J'ai 28 ans et je vis au Japon, depuis ma naissance. Dans la vie, je suis un Inspecteur de la Sécurité Publique, au sein de la Division 1. Et je m'en sors bien, prouvant à tous que le facteur criminel n'est pas héréditaire, même si mes talents pro ne sont pas reconnus par mon père... Sinon, je suis célibataire, et je le vis plutôt bien : je n'ai de toute façon pas le temps pour une relation, ni même l'envie ! Fils de l'Inspecteur Tomomi Masaoka, que Nobuchika admirait, étant enfant - A ses 9 ans, sa vie vire au cauchemar : la Teinte de son père se dégrade, faisant de lui un Criminel latent - Masaoka décide de devenir un Exécuteur, tandis que Nobuchika fait tout son possible pour que nul ne pense que le facteur criminel est héréditaire - Gino suit les traces professionnelles de son père, devenant Inspecteur à son tour - Durant ses études, il fait la rencontre de Shinya Kogami, qui devint également Inspecteur - Gino & Kogami forment un duo de brillants Inspecteurs, même si le 1er veille à maintenir une distance avec leurs Exécuteurs, contrairement au 2nd -Un nouveau drame survient : au cours d'une affaire, le frère de coeur et meilleur ami de Gino (Kogami) devient lui aussi un Criminel latent - Gino ne cesse dès lors, de se concentrer uniquement sur son travail, bien que travailler avec son père et Kogami, comme Exécuteurs... [Plus de détails ici] Excellent leader - Manque d'empathie - Froid & distant, surtout envers les Exécuteurs - Ne dit que rarement ce qu'il pense et ressent - Très concentré sur son travail - Suit les règles à la lettre - Bon observateur doté d'un bon sens de déduction (même si moins que Kogami) - Cherche toujours la reconnaissance de son père, même s'il ne l'avouera jamais - Déterminé et courageux "As a leader, you need to learn from the mistakes of others, not your own." [CLIQUEZ]
Ginoza Nobuchika :copyright: ??
Sourcils froncés, l’Inspecteur Ginoza lit le dossier concernant le suspect que sa Division doit appréhender, via l’écran holographique de sa montre. Son expression faciale est comme à son habitude, très sérieuse, froide et distante. L’homme de 28 ans n’est pas là pour rire, et ça se voit à sa gestuelle. Son esprit fourmille déjà d’idées quant aux diverses stratégies à adopter, pour gérer la suite de cette affaire. Le secteur a été sécurisé, sur un périmètre qu’il espère suffisant, mais il sait que ça ne sera sans doute pas le cas. On ne peut jamais prévoir les gestes des criminels dormants !, est la pensée qui traverse son esprit, fruit de ses longues années de travail à la Brigade Anti-Criminalité de la Sécurité Publique. Surtout pas avec un esprit aussi libre que Kōgami parmi les Exécuteurs, et encore moins quand il bénéficie du soutien sans faille de mon pè… de Masaoka !… A cette remarque mentale, Gino ajoute également le fait que la nouvelle Inspectrice devra commencer ce soir-même…. En plein rush… Alors que tout juste sortie de sa formation… J’ai ni le temps, ni l’envie, de la former ! On a beaucoup trop de choses à faire pour perdre du temps avec ça ! L’homme pousse un soupir, en balayant sommairement les environs du regard. La foule de curieux est maintenu à l’écart, via des robots de la SP. La pluie est battante en cette soirée bien entamée. Lui se trouve à l’abri, sous une petite tente qui a été réquisitionnée par la SP, afin coordonner la suite des opérations. Le brun remet ses lunettes en place, en constatant qu’il n’y a pas la moindre trace de Miura Azusa, la jeune Inspectrice qui doit commencer ce soir.
C’est avec un nouveau soupir qu’il tourne la tête pour se replonger dans le dossier. Cette fois, non plus pour découvrir des infos sur le criminel dormant à arrêter, mais pour examiner les plans des environs. Précaution qui peut toujours s’avérer utile, lors de la course poursuite qui ne tardera pas à apparaître… Entendant des bruits de pas, non loin de lui, derrière lui, il tourne légèrement la tête sur le côté, de profil, juste pour voir du coin de l’œil, arriver une jeune femme vers lui. S’il ne se fiait qu’au tailleurs qu’elle portait, il saurait qu’elle est la jeune femme qu’il attendait. Mais Gino a déjà vu le dossier de la Miura, et celui-ci était accompagné de quelques photos, alors il n’a pas grand-chose à déduire. « Miura Azura… », la coupe-t-il net, alors qu’elle semblait sur le point de parler. Pas de temps à perdre avec les formules de politesses ! « Pas de chance d’être dépêché le soir même de votre arrivée au sein de la Brigade… »… Un peu de compassion… Mais légèrement… Gino n’est pas un monstre, certes, mais il ne sera pas celui à consulter en cas de coup de blues ou autre ! « Je n’aurai pas le temps de vous choyer… Nous sommes en net sous-effectif… Et présentement pris dans une affaire urgente ! ». Autant dire que la pauvre nouvelle jouait de malchances, pour arriver lors d’une aussi mauvaise période, tant avec l’état de la Brigade, qu’avec l’intervention – certainement musclée ! – à venir ! « Notre suspect aurait une otage… », à comprendre : le temps presse ! « Pris après un contrôle aléatoire de Teinte, et un refus de thérapie…. Au vu de son pourcentage criminel, cet individu devrait être très agressif, instable et prêt à tout pour survivre… Il faudra faire preuve de prudence ! ». L’homme éteint l’hologramme de sa montre, pour poursuivre : « Il s’est enfermé dans le bâtiment derrière moi, avec son otage. Les drones ne fonctionnent pas ici, nous naviguerons donc à l’aveugle… ». Ce qui complique la tâche, dans ce monde régit par le Système Sibyl ! Mais Gino est confiant, ça n’est pas insurmontable pour leur groupe. Ca dépendra surtout de comment fait la jeune recrue, pour gérer les Exécuteurs, ces chiens de chasse, comme Gino les désigne. Chiens de chasse qui ne sont d’ailleurs pas loin, dans un convoi en approche. Bien que la situation puisse paraître stressante, Gino parait non pas serein, mais distant, ou déjà très concentré sur la suite, sans être tendu ! Il a l’habitude du terrain, et est un excellent Inspecteur. Il espère bien que la nouvelle ne sera pas un poids. Elle me semble si loin, la belle époque où je travaillais avec Kōgami…., ne peut s’empêcher de penser l’homme portant d’inutiles lunettes…. Il s’est pourtant habitué à cette situation de travailler avec son ancien meilleur ami, en subordonné et simple Exécuteur, et non plus en tant qu’égal… Malgré tout, son ami et collègue lui manque. Mais… Lui aussi, a échoué à garder sa Teinte dans des couleurs normales, tout comme le père de Gino. Et ce poids, Gino ne s’en débarrassera jamais !
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ambrosia
Mer 1 Sep - 22:38
Miura Azusa
J'ai 22 ans et je vis au Japon, depuis ma naissance. Dans la vie, je suis un Inspectrice de la Sécurité Publique, au sein de la Division 1. Et je m'en sors bien, du moins c'est ce que j'espère au vu de ma future assignation à cette nouvelle équipe. Sinon, grâce à ma chance je suis célibataire, et je le vis plutôt bien, de toute manière l'amour n'est il pas seulement pour les enfants? Fille d'un grand politicien, Azusa n'a jamais manqué de rien. Grande maison, richesse, personnes à leurs ordres, elle est une sorte de princesse moderne qui a néanmoins grandi dans le respect et la compassion. Son père a toujours mis un point d'honneur à mettre en avant l'égalité de chaque personne qu'ils pouvaient rencontrer sans jamais cesser d'offrir à sa fille, de précieux conseils quant à son caractère déjà bien trempé durant son enfance. Mère décédée à un tout jeune âge, elle n'a pas d'importants souvenirs d'elle à part qu'elle s'avérait être douce et aimante. C'est donc son père qui reprend son éducation en tant que père célibataire, choyant sa seule fille de cadeaux et d'amour irremplaçable. Grâce à la position du paternel, la nouvelle enquêtrice a pu profiter de nombreux enseignements. Langues, littératures, art, quelque chose qu'elle aura toujours apprécié au point de vouloir devenir une élève modèle. Comble de se dire que son père ne lui aura jamais demandé d'être parfaite mais pour elle, il s'agissait d'une nécessité. Le drame survient alors qu'elle n'est qu'adolescente, à l'anniversaire de ses seize ans. Impossible d'expliquer, de mettre des mots dessus. Quelque chose est arrivé. Son père a été retrouvé sauvagement assassiné au sein de leur résidence. Semblerait que cela soit un cambriolage qui ait mal tourné d'après les autorités. Meurtrie, blessée et au coeur brisé, la princesse voit en cette tragédie l'opportunité d'accentuer ses efforts. Travaillant d'arrache pieds, elle devient major de promo, et c'est tout naturellement qu'elle se dirige vers la police criminelle pour devenir inspectrice. Ceci dans un but bien précis, découvrir la vérité sur le meurtre de son père.
Altruiste - Joyeuse - Déterminée et persévérante, elle ne lâche pas l'affaire avant d'avoir trouvé une réponse. - Secrète sur ses sentiments, sur ses émotions, elle parvient néanmoins à établir un lien de confiance avec les victimes ou les gens en général - Rebelle, elle ne supporte pas vraiment les règles et suit son instinct lorsque celui fait son apparition - Tête brûlée, prête à sauter dans le danger sans se poser de questions - Observatrice avec une facilité à comprendre la situation - Humble, elle n'apprécie pas les vantards ou étaler ses compétences - Impulsive, elle réagit souvent au quart de tour, surtout quand elle pense que la situation n'est pas juste.
Miura Azusa ; copyright: story (myself) l vava (pinterest)
Premier jour, ou plutôt première soirée sous la pluie. Magnifique, comment ne pas mieux démarrer un nouveau travail qu'en se frottant à l'humidité et la fraicheur d'une nuit où la Lune est pleine et que ses rayons parviennent à éclairer les ruelles les plus sombres? Autant dire que la situation est assez ironique pour celle qui ne sait pas vraiment dans quoi elle se lance. Longs cheveux blancs qui tombent en cascade dans son dos, elle prendra le temps de les attacher tout à l'heure, car sait on jamais. Jambes qui se dépêchent, on lui a déjà attribué sa montre et sa carte holographique prouvant bien qu'elle appartient à la Division 1. La Division, 1, hm..La princesse suppose bien qu'il y a une raison pour laquelle elle est catégorisée première. Et les compétences de ses membres, de la manière dont ils règlent les meurtres ou autres complications en font probablement partie. Arrivée devant l'un de ces hologrammes qui maintiennent la population à l'écart, le souffle court de sa course intrépide, la jeune fille montre son identité à la machine. "Excusez moi.." bon sang, qu'est ce qu'elle doit reprendre son souffle ! Mais n'a pas besoin de dire grand chose qu'elle passe déjà les barrières et qu'elle se retrouve en présence de son chef. Il n'est pas difficile pour elle de le deviner. De plus, il semble détenir quelques années en plus. Néanmoins, elle se doit de demander ne préférant pas se tromper. "Pardonnez moi, vous êtes bien l'inspecteur Ginoza?" tandis qu'il confirme, qu'elle reprend un peu d'air, ses doigts se collent contre son crâne en signe de salut militaire pour se présenter, ouvre la bouche pour parler mais il la coupe et son regard se prend à la surprise. Bon, au moins il a le mérite d'être clair et précis. Et puis, au final, qu'est ce la vie sans un peu d'aventure? "Entendu." qu'elle répond simplement parce qu'elle n'an pas vraiment d'autres choix. Les paroles de Ginoza atteignent son oreille et ses iris observent avec attention les données que montrent leurs montres. "Il aurait dû se soigner lorsqu'il a remarqué les premiers signes du trouble." Azusa ne comprendra jamais la panique dans le regard, dans le comportement de certains individus. Aujourd'hui, il y a bien des façons pour se soigner alors pourquoi ne pas en profiter? Enfin, quand l'aveu du non fonctionnement des drones se fait percevoir, l'inspectrice ne peut s'empêcher de cacher un discret sourire. Il faut dire que l'aventureuse en elle a déjà hâte de pouvoir se jeter dans la gueule du loup, surtout lorsque la dangerosité est accrue. Elle entend au loin le convoi qui arrive, elle en a déjà entendu parlé de ça.
A l'époque. Les Exécuteurs, comme on les appelle. Doués pour leur travail mais seulement parce que Sybil aura souhaité leur offrir une seconde chance. Azusa se tourne vers le grand fourgon au même moment où elle attrape sa nouvelle veste bleutée. Les portes s'ouvrent et intérieurement, elle ne peut s'empêcher de se trouver impressionnée. Car malgré les déboires que ces personnes ont dû supporter, elles se trouvent tout de même ici. À vouloir faire un semblant de travail. Les gouttes lui tombant le long de son visage, la plus jeune observe avec attention ses nouveaux subordonnés. Bien qu'elle n'ait aucune envie de montrer sa supériorité. Donc, dans leur troupe ; un aîné, une jeune femme un peu plus âgée qu'elle probablement, un grand ténébreux et un plus petit aux cheveux roux. Et mine de rien, ils ont tous l'air assez sereins. "Alors, c'est la jolie nouvelle Gino-san?" est ce qu'il s'adresse à elle? Oui, clairement. Azusa relâche un petit rire devant l'air qu'arbore le jeune homme. Il a l'air très le loustic de service. Elle ne sait pas trop comment la Division 1 fonctionne mais elle ne va pas prétendre être quelqu'un d'autre tout simplement pour suivre les règles. Soyons honnête, elle n'a jamais été très douée à suivre le chemin si parfaitement tracé qu'on aurait pu lui préparer. Seulement, par moment, elle vient à se demander si suivre les ordres ne lui aurait pas évité de telles tragédies. "En voilà une bonne façon de briser la glace avec ses collègues. Enchantée, je suis l'inspectrice Miura. Ou Azusa, si vous préférez. Ce qui serait même mieux et beaucoup moins formel." qu'elle lance d'un ton malicieux tout en penchant la tête avec un sourire. Azusa n'a jamais aimé les relations trop formelles entre collègues, elle ne sait pas pourquoi mais il y a toujours quelque chose de froid dans cette façon de s'adresser aux personnes. Attention, ça ne signifie pas qu'elle ne respecte pas les gens autour d'elle, loin de là. Au vu de son éducation, aucune insolence n'a été a déclarée quand bien même son impulsivité et son attitude bornée peuvent l'amener à confronter les autres. Néanmoins, elle prend à coeur les relations qu'elle peut entretenir avec ses subordonnés. Alors oui, ils ont beau être des exécuteurs mais ils n'en restent pas moins des humains n'est ce pas? Un fin rictus se montre sur les lèvres de Masaoka, un peu de fraîcheur ne fait jamais de mal. Surtout quand on est entouré de tête de mule et de silencieux. Et Kagari en profite pour ajouter, c'est évidemment dans sa nature, il ne peut s'en empêcher. "Je sens qu'on va bien s'amuser, dis donc.." La plus jeune redevient alors sérieuse, se tournant vers son nouveau chef avant de demander. "Ginoza-san, il serait peut être judicieux de se séparer en deux groupes. Qu'en pensez vous?" et désormais, ils devront se serrer les coudes quand bien même les complications ne sont que sur le point d'arriver. Azusa est prête à se lancer dans la bataille, à trouver toutes les réponses possibles, à tendre sa main vers le plus démuni. Mais elle ne se doute probablement pas du caractère féroce de Ginoza. Enfin, peut être qu'un peu, si. Au vu de la manière dont il se tient, dont son regard reste impassible, il y a de quoi se demander ce que cet homme a traversé. Elle osera peut être lui demander, plus tard. Quand ils auront eu plusieurs affaires à régler, quand ils auront enfin une confiance mutuelle l'un dans l'autre. Seulement, après le meurtre de son père, autant dire que la jeune fille a bien du mal à se lancer dans ce parcours de confiance et de sérénité. Car elle sait bien, que le système Sybil est de loin le plus secret qu'il ait jamais été donné de voir. "De plus, si le criminel a attrapé une otage au passage, autant dire que sa teinte va altérer celle de cette jeune femme au fur et à mesure." finit elle en prenant son menton entre ses doigts, fixant le ciel couvert par cette tente d'appui pour les protéger de la pluie. Il va falloir agir vite.
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Chocohuète
Jeu 2 Sep - 14:58
Ginoza Nobuchika
J'ai 28 ans et je vis au Japon, depuis ma naissance. Dans la vie, je suis un Inspecteur de la Sécurité Publique, au sein de la Division 1. Et je m'en sors bien, prouvant à tous que le facteur criminel n'est pas héréditaire, même si mes talents pro ne sont pas reconnus par mon père... Sinon, je suis célibataire, et je le vis plutôt bien : je n'ai de toute façon pas le temps pour une relation, ni même l'envie ! Fils de l'Inspecteur Tomomi Masaoka, que Nobuchika admirait, étant enfant - A ses 9 ans, sa vie vire au cauchemar : la Teinte de son père se dégrade, faisant de lui un Criminel latent - Masaoka décide de devenir un Exécuteur, tandis que Nobuchika fait tout son possible pour que nul ne pense que le facteur criminel est héréditaire - Gino suit les traces professionnelles de son père, devenant Inspecteur à son tour - Durant ses études, il fait la rencontre de Shinya Kogami, qui devint également Inspecteur - Gino & Kogami forment un duo de brillants Inspecteurs, même si le 1er veille à maintenir une distance avec leurs Exécuteurs, contrairement au 2nd -Un nouveau drame survient : au cours d'une affaire, le frère de coeur et meilleur ami de Gino (Kogami) devient lui aussi un Criminel latent - Gino ne cesse dès lors, de se concentrer uniquement sur son travail, bien que travailler avec son père et Kogami, comme Exécuteurs... [Plus de détails ici] Excellent leader - Manque d'empathie - Froid & distant, surtout envers les Exécuteurs - Ne dit que rarement ce qu'il pense et ressent - Très concentré sur son travail - Suit les règles à la lettre - Bon observateur doté d'un bon sens de déduction (même si moins que Kogami) - Cherche toujours la reconnaissance de son père, même s'il ne l'avouera jamais - Déterminé et courageux "As a leader, you need to learn from the mistakes of others, not your own." [CLIQUEZ]
Ginoza Nobuchika :copyright: ??
Sans mot dire, Gino ne perd pas du regard sa jeune collègue. Malgré son air franchement distant, il est attentif à ses faits et gestes, comme à ses paroles. Non pas qu’il la trouve à son goût : l’Inspecteur ne mélange jamais le travail et le plaisir. Il ne s’occupe de toute façon guère de « plaisir », ne vivant que pour son travail. Non, s’il l’épie de la sorte, c’est uniquement pour commencer à la connaître. Jauger si elle paraît résister au stress ou non. Sibyl l’a peut-être choisi pour intégrer cette Division, mais mieux vaut être prudent…, songe l’homme à lunettes, un peu amer, mais s’appuyant – malheureusement ! – sur ses expériences passées ! Kogami paraissait être un roc, et pourtant, même lui s’est laissé avaler par les Ténèbres, alors cette frêle jeune femme… Gino soupire, et fronce des sourcils en entendant l’échange entre l’Exécuteur Kagari, et l’Inspectrice Miura. Ca sera moins formel ?, tique-t-il, forcément, en entendant l’étrange femme aux cheveux blancs, inviter les chiens de chasse à l’appeler par son prénom. Il va vraiment falloir mettre les points sur les « I » avec cette gosse ! Il a beau savoir qu’ils n’ont pas tant d’écart que cela, il ne lui a suffit que de cette suggestion de sa nouvelle collègue, pour la cataloguer comme « gamine ». Elle débute dans le métier, et ne sait pas encore qu’il est primordial de maintenir une énorme distance entre elle et ces dormants… Il y remédiera !
« C’est en effet ce qui était prévu ! », valide-t-il d’un ton froid, quand la nouvelle venue propose de se séparer en 2 groupes. Au moins sait-elle réfléchir. A moins que ça ne soit que les restes de son enseignement, de la théorie pure, qui se heurtera violement à la pratique sur le terrain… Ayant fait venir le chariot contenant les Dominateurs peu après l’arrivée des Exécuteurs, Gino tend la main pour l’ouvrir. « Je prends avec moi Kunizuka et Kagari, on se chargera de la partie Nord et Ouest du bâtiment ! ». Ils ignorent si le suspect est toujours dans le bâtiment, qui est d’ailleurs en fort piteux état. Il leur faudra explorer les ruelles jouxtant la bâtisse, avant de pénétrer à l’intérieur. « Mais… Je voulais aller avec la jolie nouvelle, moi ! », Kagari fait son Kagari, en jouant son enfant charmeur, tandis que Gino fait son Gino, en l’ignorant soigneusement. « Soyez prudents. Ce quartier est réputé pour regorger de junkies et autres vermines du même acabit… », indique-t-il assez froidement à l’équipe. Les Exécuteurs sont déjà au courant de cela, ça n’est pas la 1ère fois qu’ils ont à intervenir dans ce secteur. Sous ses airs bougon et indifférent, Gino prévient ainsi la jeune Miura d’être sur ses gardes. Vu son air propre sur elle et sérieux, il doute qu’elle soit déjà venue se perdre ici. Et c’est préférable pour elle, sinon, sa Teinte en aurait certainement pris un coup, et elle n’aurait pas pu intégrer les rangs de la SP, Sibyl ne l’aurait jamais permis !
D’un signe de la main, il ordonne aux chiens de garde de ne pas bouger, pour faire le signe inverse à sa collègue. Il avance vers les Dominateurs, et attend que la jeune femme aux cheveux blancs approche. « Gardez en tête que vous n’êtes pas là pour faire une pyjama party avec les Exécuteurs… », fait-il remarquer avec une grande sévérité dans la voix, tout en prenant une arme. Il ne fait guère attention à ce que raconte alors la voix du Dominateur – que lui seul peut entendre – car il connait tout cela par cœur ! « N’oubliez jamais que ce sont des Dormants. Rien de moins que des chiens de garde. Dont vous avez la responsabilité. S’ils font une erreur, la faute vous en incombera. Tenez les sévèrement en laisse. ». Son regard, encore bleuté de l’activation de l’arme, se pose sur sa consoeur. Encore une fois, il n’a aucune émotion dans le regard, hormis une grande sévérité. « Rien de plus, rien de moins, Inspectrice Miura ! », conclut-il, insistant lourdement sur sa façon de désigner la jeune femme. Il n’utilise pas le moindre suffixe de politesse à son encontre. Il met ainsi une certaine distance entre eux, se contentant de la désigner par sa fonction. Comme il estime que les Exécuteurs doivent s’adresser à elle.
Il n’attend pas la moindre réponse de la jeune femme. Comme il l’a déjà dit, il n’a pas de temps à perdre à la former, d’une quelconque façon que ce soit ! De plus, le temps presse, ça, elle le sait fort bien, comme l’atteste sa remarque sur le risque encouru par l’otage quant à sa Teinte ! Il fait signe aux Exécuteurs de venir chercher leurs armes, attendant que ses 2 « coéquipiers » soient prêts pour que la mission commence… Peu lui importe si elle ne s'est jamais servi de Dominateur, il n'a pas de temps à perdre à lui expliquer éventuellement ce que c'est, bien qu'elle ait au moins déjà entendu parler de ça, lors de sa formation !
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ambrosia
Jeu 2 Sep - 22:02
Miura Azusa
J'ai 22 ans et je vis au Japon, depuis ma naissance. Dans la vie, je suis un Inspectrice de la Sécurité Publique, au sein de la Division 1. Et je m'en sors bien, du moins c'est ce que j'espère au vu de ma future assignation à cette nouvelle équipe. Sinon, grâce à ma chance je suis célibataire, et je le vis plutôt bien, de toute manière l'amour n'est il pas seulement pour les enfants? Fille d'un grand politicien, Azusa n'a jamais manqué de rien. Grande maison, richesse, personnes à leurs ordres, elle est une sorte de princesse moderne qui a néanmoins grandi dans le respect et la compassion. Son père a toujours mis un point d'honneur à mettre en avant l'égalité de chaque personne qu'ils pouvaient rencontrer sans jamais cesser d'offrir à sa fille, de précieux conseils quant à son caractère déjà bien trempé durant son enfance. Mère décédée à un tout jeune âge, elle n'a pas d'importants souvenirs d'elle à part qu'elle s'avérait être douce et aimante. C'est donc son père qui reprend son éducation en tant que père célibataire, choyant sa seule fille de cadeaux et d'amour irremplaçable. Grâce à la position du paternel, la nouvelle enquêtrice a pu profiter de nombreux enseignements. Langues, littératures, art, quelque chose qu'elle aura toujours apprécié au point de vouloir devenir une élève modèle. Comble de se dire que son père ne lui aura jamais demandé d'être parfaite mais pour elle, il s'agissait d'une nécessité. Le drame survient alors qu'elle n'est qu'adolescente, à l'anniversaire de ses seize ans. Impossible d'expliquer, de mettre des mots dessus. Quelque chose est arrivé. Son père a été retrouvé sauvagement assassiné au sein de leur résidence. Semblerait que cela soit un cambriolage qui ait mal tourné d'après les autorités. Meurtrie, blessée et au coeur brisé, la princesse voit en cette tragédie l'opportunité d'accentuer ses efforts. Travaillant d'arrache pieds, elle devient major de promo, et c'est tout naturellement qu'elle se dirige vers la police criminelle pour devenir inspectrice. Ceci dans un but bien précis, découvrir la vérité sur le meurtre de son père.
Altruiste - Joyeuse - Déterminée et persévérante, elle ne lâche pas l'affaire avant d'avoir trouvé une réponse. - Secrète sur ses sentiments, sur ses émotions, elle parvient néanmoins à établir un lien de confiance avec les victimes ou les gens en général - Rebelle, elle ne supporte pas vraiment les règles et suit son instinct lorsque celui fait son apparition - Tête brûlée, prête à sauter dans le danger sans se poser de questions - Observatrice avec une facilité à comprendre la situation - Humble, elle n'apprécie pas les vantards ou étaler ses compétences - Impulsive, elle réagit souvent au quart de tour, surtout quand elle pense que la situation n'est pas juste.
Miura Azusa ; copyright: story (myself) l vava (pinterest)
Il va falloir l'admettre, la jeune inspectrice ressent le lourd regard de son aîné sur elle, à l'instant même où elle a prononce les mots qu'il ne faut pas dire ici. Dans cette situation, pour être plus précise. En serait presque flattée de savoir qu'il l'observe de la sorte car soyons honnête, Ginoza est charmant. Il a cet air élégant mais avec un fond plus sombre qu'il ne voudrait le faire croire. Car tout le monde a un coeur ténébreux, quelques étincelles et voilà qu'on sombre sans réellement le vouloir. Peut être cache t-il bien plus que ce qu'il n'y parait. Hâte de découvrir les différentes personnalités de l'équipe, elle doit avouer que le petit roux lui parait tout à fait adorable. Un enfant coincé dans un corps d'adulte, sûrement. Elle a déjà entendu les histoires de Sybil, surtout sur les criminels dormants. Certains professeurs ou certaines matières sont venues à élaborer le sujet. Il existe des criminels qui se voient être jetés dans les facilités de soins à un très jeune âge. Comment cela peut il être possible? N'est ce pas cruel que de voler un enfant ou plutôt toute son enfance en le condamnant à être quelqu'un, à quelque chose dont il n'aura pas pu se défaire? Contre laquelle il n'a rien pu faire? Azusa s'est souvent posée cette question. Encore aujourd'hui, d'ailleurs. Pas qu'elle viendrait à mettre en doute le système, mais lui aussi peut se tromper dans certains cas, non? Se perdant dans ses pensées un instant, c'est la voix de Ginoza qui la ramène sur terre. Sa voix glaciale qui aurait presque pu faire naitre des frissons dans le creux de son dos. Elle peut bien comprendre qu'il faut un minimum de professionnalisme et de concentration mais l'aîné a l'air..D'en vouloir au monde entier. A elle aussi, dans ce cas. Et bien, il va falloir y remédier à ça aussi ! Posant son regard clair sur lui, la jeune fille attend patiemment avant d'émettre un discret rire devant l'attitude de Kagari. Kunizuka est donc à sa droite. Très bien, les deux premiers prénoms sont enregistrés. "Je suis certaine que nous aurons de nombreuses affaires à régler ensemble." rassure t-elle en haussant les épaules. Ginoza reste celui qui gère l'intégralité de l'affaire pour le moment. S'intéressant aux alentours en relevant son doux visage vers les bâtiments qui regorgeraient de junkies en tout genre, Azusa se demande bien ce qu'ils vont trouver aux étages supérieurs. Elle connait ce genre de personnes, n'en n'a jamais réellement rencontré. Plutôt croisé mais il ne faut pas être un génie pour comprendre qu'ils sont assez dangereux sous l'effet de leurs pilules ou de leurs seringues. Enfin, quand Ginoza daigne lui adresser une nouvelle fois la parole, ou plutôt en lui faisait un signe de s'approcher, la plus jeune se met bien vite à ses côtés tout en l'observant soigneusement. Ses pupilles émettent une sorte de lumière bleutée. Intéressant, elle n'a que plus envie de se lancer aux trousses criminels. Du moins, ceux qui se montrent hostiles, pas leurs Exécuteurs. "Un pyjama party serait pleine de pop-corn et de sucreries Ginoza-san. Il est évident que c'est loin d'être un partie de plaisir." réplique t-elle en penchant la tête. Elle sait très bien qu'il n'est pas le moment de s'amuser mais un peu d'ironie ne fait jamais de mal, n'est ce pas? Sa froideur lui fait plisser un oeil. Elle qui a toujours été élevée dans une ambiance chaleureuse, malgré tous les hauts gradés que son père a pu rencontrer, se confronte désormais à un supérieur bien..Réticent à l'idée de travailler avec des exécuteurs et surtout, de devenir de proches collègues. Soupirant à son tour, elle ne répond rien et le laisse s'éloigner tout en lui jetant dernier regard. "Il ne m'apprécie pas." souffle t-elle à sa propre intention avant d'entendre une voix plus grave l'aborder. "Il est comme ça avec tout le monde. Lui arracher un sourire est déjà un miracle en soi." "Dîtes..Qu'est ce que je dois faire?" le plus vieux, dont la voix émanait, n'hésite pas à répondre d'une façon bien sereine. "Vous pouvez très bien nous ordonner de rester en stand-by." "On n'est pas payés à rien faire vieux." remarque le grand dadet juste à ses côtés. "Aha, c'est vrai. Vous savez manier un Dominateur, n'est ce pas?" bien sûr qu'elle le peut ! Elle en a mémorisé toutes les fonctionnalités. "Bien sûr, c'est la première chose qu'on nous enseigne." lui adressant un sourire tout en glissant ses mains sur l'arme, ses prunelles s'étincellent automatiquement et la voix du système entre en contact avec ses tympans. C'est à eux de jouer, maintenant.
Suite à cela, après s'être armée, c'est au tour du plus grand de faire part de sa présence. "Donc, nous on chasse la proie et toi tu t'assures qu'on le fait." c'était un peu le but, évidemment. Kogami s'éloigne, laissant le temps à Masaoka de faire les présentations. D'accord, maintenant elle connait tous les membres de l'équipe. Sans se poser de réelles questions, c'est avec Masaoka que la jeune fille prend la route. Il a l'air d'être agréable et beaucoup plus..Bon, disons moins froid que Ginoza. Si seulement elle savait.. Les ruelles que les deux policiers scrutent sont sales, pleines de morceaux de verres brisés ou bien de bouteilles. Effectivement, les SDF ne sont pas seulement là pour faire jolie. Inspirant longuement, chacun se concentre sur sa tâche. Quelques échanges de mots, le Dominateur coincé entre leurs doigts, c'est sans le vouloir que la plus jeune s'efface du paysage en s'éloignant malencontreusement de Masaoka qui suit un autre parcours. Ayant repéré des traces de sang menant à un escalier, c'est ce chemin qu'elle vient à suivre. Chemin jonché d'emballages de seringues neuves au vu de leur paquet. Il doit donc être drogué. Donnant un petit coup de pied pour retourner le plastique, ses sourcils se froncent. "Faites attention, le criminel doit être drogué. Et plutôt pas mal, de ce que je vo-Aaah!" apparemment, Ginoza avait raison. Les junkies trainent bien par ici. Et l'un d'entre eux vient justement de prouver sa présence en se jetant sur l'inspectrice en la faisant passer par une paroi en verre, donnant sur des escaliers juste en dessous. Magnifique pour une première soirée. Se heurtant violemment au sol, il lui faut quelques secondes pour reprendre conscience. Tout juste au moment où le junkie se jette une nouvelle fois vers elle en tentant de l'atteindre avec sa seringue pleine. Encore mieux, tiens. "Mais c'est pas vrai ! Bouge de là !" le Dominateur est à quelques mètres de là, mais ne pouvant y accéder car trop occupée à se défendre, l'enquêtrice est ravie d'avoir appris les méthodes du corps à corps. De bons réflexes lui valent un gain de temps et c'est en roulant sur le côté qu'elle parvient à envoyer sa jambe dans le visage du junkie. Déstabilisé, ce dernier perd son aiguille. Tombe à terre et l'inspectrice a le temps de récupérer son arme. Se redressant rapidement, elle se jette au sol et pointe le Dominateur vers lui. La sentence est irrévocable, paralysie générale. Il succombe, s'étale au sol et le silence vient les accueillir. Reprenant lentement son souffle, Azusa se redresse. Vérifie qu'elle n'a rien de cassé malgré une lèvre enflée et une égratignure au front. "Inspectrice, tout va bien?!" la voix de Masaoka résonne, elle hoche la tête bien que personne ne peut la voir. "Pas d'inquiétude." ses iris se posent sur le sol sous ses pieds, et remarquant quelques traces de sang, son visage se redresse immédiatement. "Je crois que j'ai une piste concernant notre suspect. Il doit à l'étage de l'un de ces bâtiments." ajoute t-elle en fixant le plan à travers sa montre holographique avant de se remettre à marcher pour suivre les traces imposées. "Peut être pour une pyjama party.." murmure t-elle en reprenant les paroles de Ginoza tout à l'heure qui l'auront, avouons le, quelques peu amusée.
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Chocohuète
Ven 3 Sep - 0:13
Ginoza Nobuchika
J'ai 28 ans et je vis au Japon, depuis ma naissance. Dans la vie, je suis un Inspecteur de la Sécurité Publique, au sein de la Division 1. Et je m'en sors bien, prouvant à tous que le facteur criminel n'est pas héréditaire, même si mes talents pro ne sont pas reconnus par mon père... Sinon, je suis célibataire, et je le vis plutôt bien : je n'ai de toute façon pas le temps pour une relation, ni même l'envie ! Fils de l'Inspecteur Tomomi Masaoka, que Nobuchika admirait, étant enfant - A ses 9 ans, sa vie vire au cauchemar : la Teinte de son père se dégrade, faisant de lui un Criminel latent - Masaoka décide de devenir un Exécuteur, tandis que Nobuchika fait tout son possible pour que nul ne pense que le facteur criminel est héréditaire - Gino suit les traces professionnelles de son père, devenant Inspecteur à son tour - Durant ses études, il fait la rencontre de Shinya Kogami, qui devint également Inspecteur - Gino & Kogami forment un duo de brillants Inspecteurs, même si le 1er veille à maintenir une distance avec leurs Exécuteurs, contrairement au 2nd -Un nouveau drame survient : au cours d'une affaire, le frère de coeur et meilleur ami de Gino (Kogami) devient lui aussi un Criminel latent - Gino ne cesse dès lors, de se concentrer uniquement sur son travail, bien que travailler avec son père et Kogami, comme Exécuteurs... [Plus de détails ici] Excellent leader - Manque d'empathie - Froid & distant, surtout envers les Exécuteurs - Ne dit que rarement ce qu'il pense et ressent - Très concentré sur son travail - Suit les règles à la lettre - Bon observateur doté d'un bon sens de déduction (même si moins que Kogami) - Cherche toujours la reconnaissance de son père, même s'il ne l'avouera jamais - Déterminé et courageux "As a leader, you need to learn from the mistakes of others, not your own." [CLIQUEZ]
Ginoza Nobuchika :copyright: ??
Le trait d’humour auquel se risque Miura, ne fait pas mouche avec Ginoza. Rien d’étonnant à cela, l’homme n’est que très peu sensible à l’humour. Surtout pas dans le cadre du travail. Il sait se détendre, bien entendu. Mais la vie l’a sans doute beaucoup trop endurci pour qu’il se laisse aller à plaisanter avec ses collègues (et plus encore avec les Exécuteurs !). Plus le temps passe, et moins Gino s’autorise de périodes de « relâchement » et de réelle détente. Les dernières fois où il s’est permis cela, remonte à bien 2 ans. Avant que Kôgami ne se laisse dévorer par une affaire, et ne voit son potentiel criminel imploser ! Shinya avait bien été le seul, depuis longtemps, en mesure de faire esquisser un sourire sincèrement amusé, à Nobuchika. Evidemment, le duo d’Inspecteurs ne passait pas son temps à rire, à la SP, mais se le permettaient, en dehors des murs du Bureau. Plus maintenant. Plus depuis ces 2 maudites années. Le jour où Kôgami s’est plongé dans les abîmes du mal – sans le vouloir ni sans s’en douter réellement ! – a emprisonné Gino dans la solitude de laquelle il l’avait pourtant sorti, au début de leur amitié. Alors Masaoka n’a pas entièrement raison, ni entièrement tort, quand il parle de celui qui s’avère être en réalité son fils, avec la nouvelle Inspectrice. Gino sait sourire. Ou plutôt, il savait le faire ! Même si cela fait de longues années que le père n’a pas vu le fils avoir un réel sourire, pas depuis que le vieux policier a fini Exécuteur ! Tout cela pour dire que l’homme à lunettes n’a pas la moindre réaction face à la jeune femme, et enchaîne son discours avec grand sérieux, avant d’aller rejoindre les 2 Exécuteurs avec qui il fera équipe pour cette arrestation macabre.
Le trio part, ne tardant pas à se séparer. Bien qu’il ne le montre pas, Gino a confiance en ces Exécuteurs. Ils sont bons pour la traque. Ils peuvent se montrer trop impulsifs, mais majoritairement, ils restent dans les clous et obéissent aux directives ! Ce qui est bien plus que d’autres Exécuteurs, ça Gino le sait. Il échange tout de même quelques mots, avec les Inspecteurs des autres Divisions, même s’il n’est ami avec aucun d’entre eux. Non, son seul ami, c’est malheureux à dire, n’a toujours été que Kôgami. Mais il a trop tiré sur la corde, n’écoutant jamais le médecin qui suit le personnel de la SP, quand celui-ci lui a conseillé de lever le pied et de suivre des soins. Quel crétin… Je ne comprends pas comment on peut faire une telle connerie ! En voici, une douce ironie, quand on sait ce qui attend Gino, dans un avenir plus ou moins proche… Mais pour l’heure, cet homme froid est bien loin de s’attendre à une telle chose, et est concentré sur la traque en cours. Il serait sans doute préférable que Gino aille de son côté, laissant Kagari et Kunizuka en faire de même. Toutefois, la prudence veut que l’Inspecteur reste au moins avec un des Exécuteurs, même s’il est capable de pister également un criminel, bien qu’un peu moins doué que ces chiens de garde à la solde de la SP. Gino est plus « humain » qu’« animal »… Il sait cependant qu’un Exécuteur aura toujours plus de facilité à un Inspecteur à remonter la piste d’un de criminel. Et là, le temps presse réellement !
Sans surprise, la route de Gino croise celles de multiples drogués, ou individus tout aussi louches et peu fréquentables. La présence de la SP ne plait pas à tout le monde, quelques murmures s’élèvent autour d’eux, et certains fuient même le duo… Rien d’étonnant…., crache mentalement Gino, ne s’intéressant guère à eux. L’Inspecteur rentre dans un bâtiment, qu’il explore avec Kunizuka, cherchant le moindre indice montrant la présence de leur homme. Ils ont même la désagréable « chance » de surprendre un couple qui célèbre de manière très sensuelle, leur récente consommation d’une nouvelle drogue, dans le couloir. C’est à ce moment-là que Miura fait savoir qu’elle aurait une piste quant à la localisation de l’individu qu’ils traquent. « Ici Limier 1 : notre jolie Inspectrice a vu juste… J’ai la cible en visuelle…. Il s’amuse fort bien avec son otage, qui va voir son Psycho-Pass en prendre un sacré coup si on n’intervient pas vite… », fait savoir Kagari, par l’intermédiaire du micro de sa montre, à toute l’équipe, transmettant au passage, sa position. « Autorisation d’intervenir ? », demande le rouquin, connaissant bien son métier. Ca ne plaît guère à Gino, de laisser un Exécuteur agir « seul », mais il sait que Kagari fera correctement son travail, tâchant de préserver – autant que possible – la femme qui est actuellement torturée par le suspect ! L’homme à lunettes allait intervenir, pour donner son feu vert, mais…. « La SP est là, tirez-vous ! », entend-t-il, dans la ruelle jouxtant le bâtiment dans lequel il est, et celui où se trouve Kagari, l’homme à arrêter, et son otage ! « Merde ! », grogne Kagari, indiquant ainsi à toute l’équipe que le message préventif a été entendu par le criminel. « Il prend les escaliers de secours extérieurs ! », murmure le roux. Evidemment, il la joue quitte ou double, ne sachant pas où nous sommes réellement… Et aussi, parce qu’il était bien plus prêt de cette sortie, que de la porte de la chambre du motel miteux dans lequel il s’est réfugié ! Il compte aussi bénéficier du mouvement de foule de la rue…, peste mentalement le brun, qui voit quelques junkies courir dans tous les sens. Fuyant Dieu seul sait quoi. Quand d’autres sont juste allongés, ou trop stone, pour bouger, ou juste réagir. La SP est peu appréciée, ici... Evidemment... Ce quartier est un trou à rats, un repère à vermines, un nid à criminels !
« Je l’ai repéré ! », déclare ensuite Kôgami. Ce qui ne surprend pas Gino. L’ancien Inspecteur a toujours été très sportif et réactif, même si Gino peut en dire autant à son propre sujet… Là, en l’occurrence, il s’agissait plus de « chance » que de talent, Kô était plus prêt du suspect que Gino et Kunizuka. De plus, les deux sont ralentis par des junkies, qui, dans leur fuite, se croient apparemment dans un film, au point de renverser tout et n’importe quoi derrière eux, ce qui fait autant d’obstacles que le binôme doit éviter. Heureusement que Gino a de bons réflexes, et est sportif, sinon, il perdrait beaucoup trop de temps. Tout en ayant malheureusement conscience qu’il risque d’arriver trop tard… Même si Shinya n’a pas encore mis la main sur le criminel, qui vient de pénétrer dans une ruelle obscure, l’Exécuteur sur ses talons. Heureusement que la plupart des individus présents ici sont tous sous emprise de stupéfiants de tout type... Et non-armés...., du moins, Gino l'espère, tout en restant sur ses gardes. On ne sait jamais ce qui rôde dans l'obscurité, il l'a appris à ses dépens...
It didn't take too long to realize something has changed in the back of my mind : Your eyes. There ain't nowhere left to hide behind, time no longer flew like it was, when the flash froze everything before. Without you. I don't know if I could take this road, chase you to the end of the world, just to say your name once more... If I had only got it right before.... Every minute that I dialed back in time, every single existence rewinds something secretive hidden inside : your mind. All the heartaches & the smiles never faded, I know you'll be by my side when we make it. Come back from the dive back in time. Dive, dive, dive, dive, dive, dive... Dive back in time...
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ambrosia
Ven 3 Sep - 12:19
Miura Azusa
J'ai 22 ans et je vis au Japon, depuis ma naissance. Dans la vie, je suis un Inspectrice de la Sécurité Publique, au sein de la Division 1. Et je m'en sors bien, du moins c'est ce que j'espère au vu de ma future assignation à cette nouvelle équipe. Sinon, grâce à ma chance je suis célibataire, et je le vis plutôt bien, de toute manière l'amour n'est il pas seulement pour les enfants? Fille d'un grand politicien, Azusa n'a jamais manqué de rien. Grande maison, richesse, personnes à leurs ordres, elle est une sorte de princesse moderne qui a néanmoins grandi dans le respect et la compassion. Son père a toujours mis un point d'honneur à mettre en avant l'égalité de chaque personne qu'ils pouvaient rencontrer sans jamais cesser d'offrir à sa fille, de précieux conseils quant à son caractère déjà bien trempé durant son enfance. Mère décédée à un tout jeune âge, elle n'a pas d'importants souvenirs d'elle à part qu'elle s'avérait être douce et aimante. C'est donc son père qui reprend son éducation en tant que père célibataire, choyant sa seule fille de cadeaux et d'amour irremplaçable. Grâce à la position du paternel, la nouvelle enquêtrice a pu profiter de nombreux enseignements. Langues, littératures, art, quelque chose qu'elle aura toujours apprécié au point de vouloir devenir une élève modèle. Comble de se dire que son père ne lui aura jamais demandé d'être parfaite mais pour elle, il s'agissait d'une nécessité. Le drame survient alors qu'elle n'est qu'adolescente, à l'anniversaire de ses seize ans. Impossible d'expliquer, de mettre des mots dessus. Quelque chose est arrivé. Son père a été retrouvé sauvagement assassiné au sein de leur résidence. Semblerait que cela soit un cambriolage qui ait mal tourné d'après les autorités. Meurtrie, blessée et au coeur brisé, la princesse voit en cette tragédie l'opportunité d'accentuer ses efforts. Travaillant d'arrache pieds, elle devient major de promo, et c'est tout naturellement qu'elle se dirige vers la police criminelle pour devenir inspectrice. Ceci dans un but bien précis, découvrir la vérité sur le meurtre de son père.
Altruiste - Joyeuse - Déterminée et persévérante, elle ne lâche pas l'affaire avant d'avoir trouvé une réponse. - Secrète sur ses sentiments, sur ses émotions, elle parvient néanmoins à établir un lien de confiance avec les victimes ou les gens en général - Rebelle, elle ne supporte pas vraiment les règles et suit son instinct lorsque celui fait son apparition - Tête brûlée, prête à sauter dans le danger sans se poser de questions - Observatrice avec une facilité à comprendre la situation - Humble, elle n'apprécie pas les vantards ou étaler ses compétences - Impulsive, elle réagit souvent au quart de tour, surtout quand elle pense que la situation n'est pas juste.
Miura Azusa ; copyright: story (myself) l vava (pinterest)
Autant dire que la situation commence à s'envenimer. Non seulement, leur criminel est en train de s'échapper mais en plus, le mouvement de foule ne va pas tarder à effacer toutes traces de ce dernier. Il faut se dépêcher d'avantage mais comment faire quand on ne sait même pas par où ce type est passé? Fronçant les sourcils aux paroles de Kagari et comprenant que le dormant est en train de prendre la fuite, c'est Masaoka qui vient rejoindre l'inspectrice quelques secondes plus tard. Fixant son visage quelques peu égratigné, l'aîné soupire. A croire que la plus jeune va tout aussi bien leur en faire voir de toutes les couleurs si elle continue à se jeter dans la gueule du loup de cette façon. Enfin ça, ils ne le seront que plus tard. Ou dans pas longtemps. Bon, rien ne sert de paniquer ou de se précipiter. Il va falloir trouver un raccourci pour rejoindre Kôgami afin de lui prêter main forte. "C'est un vrai labyrinthe ici." râle l'inspectrice en soupirant. "Pas étonnant que tous les SDF et junkies se donnent rendez vous ici." ajoute Masaoka. Mais pas le temps de discuter, ils se doivent d'avancer. Pressant le pas, c'est en suivant la localisation de leur collègue exécuteur que l'aîné et la cadette du groupe parviennent à se rapprocher. Seulement voilà, cul-de-sac soudain. "Bon sang mais depuis quand ce mur est ici?" "Les cartes ne sont probablement pas mises à jour." autre problème, en se retournant pour rebrousser chemin, un groupe de junkies prêts à se venger du système entier et donc des inspecteurs dans leur intégralité semble s'approcher d'eux avec de quoi se lancer dans un combat. Et bien qu'Azusa ait l'habitude d'être optimiste, il faut avouer qu'ils sont en minorité actuellement. Masaoka n'hésite pas à se mettre devant elle pour la protéger non sans commenter. "Restez derrière moi, Inspectrice." mais ça, ce n'est même pas envisageable pour la plus jeune. Elle n'accepte pas l'idée de laisser quelqu'un se sacrifier pour elle. "Ne soyez pas stupide Masaoka, on forme une équipe." l'aîné reste sérieux et pendant ce temps, la princesse lance un rapide coup d'oeil autour d'elle. Il leur faut une diversion..Non, mieux. "On va devoir sauter. Si on saute par dessus de la barricade, on atteindra le toit de ce bâtiment et-" plissant les yeux, la jeune fille peut apercevoir de loin la silhouette de Kôgami et leur criminel s'enfuir en courant. "Kôgami est là bas ! On va le rejoindre." et Masaoka a à peine le temps de répliquer que c'est de la folie de se jeter dans le vide de cette façon mais il doit bien admettre que c'est leur seule solution pour s'en tirer. De plus, la chute ne semble pas si grande. L'inspectrice adresse un hochement de tête à l'exécuteur et bientôt les deux se doivent de sauter. Atterrissant sur le toit du bâtiment qu'ils avaient prévu, Masaoka s'apprête à descendre entièrement de la sorte de conteneur sur lequel ils sont encore. Seulement voilà, le temps s'écoule trop vite et Azusa voit bien qu'à ce rythme, ils ne retrouveront pas le criminel dans ce labyrinthe. "Restez au sol Masaoka, je vais passer par le haut." "Comment ça par le ha- Inspectrice ! Ah c'est pas vrai." La cadette s'est remise à courir, faisant attention de ne pas trébucher ou de rater son coup. C'est de la pure folie, soyons honnête. Non seulement on peut la voir courir, on peut lui tirer dessus mais en plus, elle risque de se rompre la nuque. Mais étrangement, elle a l'air assez à l'aise. "Kôgami, continuez de courir. Il vient tout juste de passer à droite !" de là où se trouve l'exécuteur en question, ses sourcils se froncent et son regard se redresse en remarquant une silhouette un peu plus en hauteur. Rictus amusé sur son visage, il suit néanmoins ses ordres et tourne brutalement à droite tandis que la jeune fille va tout droit pour ainsi, le coincer. Du moins, ils l'espèrent tous. C'est de la folie, Azusa. Tout ça, ça n'en vaut pas la peine. Une simple arrestation ne te demande pas autant de stupidité de ta part. Et pourtant. La Sécurité Publique sert bien à ça, n'est ce pas? Cette victime n'a rien demandé. Bientôt, la voix de Kôgami résonne, Masaoka sur les traces du plus jeune. "Arrête toi !" hurle Kôgami en pointant son arme vers le criminel, accompagné désormais de l'aîné qui ne peut s'empêcher de se demander où est passée leur nouvelle inspectrice. Mais pas le temps de se questionner bien longtemps car le dormant ne se laisse pas faire comme ils l'auraient souhaité. "Laissez moi ! Posez vos armes !" les deux exécuteurs se lancent un coup d'oeil puis abdiquent en posant les Dominateurs sur le sol. Levant les mains en guise d'abandon et alors que le criminel attrape une des armes glissée vers lui, une vois féminine se fait soudainement entendre. "Attention, là dessous!"
Et le fameux là dessous, se trouve être l'inspectrice. Ayant fait le tour de la ruelle, c'est avec une chance improbable que la jeune fille a trouvé un câble pendant comme une liane et assez long pour atteindre leur cible. Autant dire que la question ne s'est pas posée en voyant ses coéquipiers dans l'embarras. Accrochée fermement au câble, Azusa se jette à pieds joints contre le corps du criminel qui, sous le choc relâche sa victime. Envoyé valsé plus loin, la cadette se laisse tomber au sol tandis que Masaoka et Kôgami reprennent contrôle de leurs armes. Pointées vers le dormant, c'est Shinya qui prend le relais. "Sincères condoléances." simple mais efficace, le tir est précis. Le criminel n'a même pas le temps d'hurler que son corps explose déjà en de nombreux morceaux. Et la scène est dégoûtante, soyons honnête. La victime, quant à elle, hurle. Terrifiée par tant d'histoires auxquelles elles ne voulaient pas être mêlées. Quelle sale journée. "Ici Limier-3. Mission terminée, cible exterminée." soupirant longuement, Azusa reprend son souffle sous le regard de Masaoka. La jeune fille n'hésite pas à rejoindre la femme violentée à quelques mètres pour s'assurer que tout va bien. "Tout va bien maintenant. On ne vous veut aucun mal." seulement, l'inspectrice n'est pas au bout de ses peines. La femme reste paralysée par la peur, s'effraie encore plus et c'est en se tournant que la jeune fille remarque Masaoka pointer son arme vers elle. "Mais qu'est ce que vous faites, enfin?" "Inspectrice, vérifiez par vous même." et c'est peu dire, le facteur criminel de la victime s'est aggravé. Supérieur à 160, la paralysie va s'enclencher. "Bon sang vous n'allez pas tirer sur une innocente !" "Sybil l'a décidé." "Même ! Elle n'est qu'un dommage collatéral, Masaoka!" sur le point de tirer, Azusa redresse le bras du plus âgé. La victime recule, glisse et dévale les escaliers jusqu'en bas. "M'enfin qu'est ce qu'il vous prend?!" "Elle n'y est pour rien, on ne peut pas tirer sur des personnes qui n'ont rien fait !" et pendant ce temps, pendant leur altercation, Kôgami en profite pour suivre la victime. Celle ci, termine au beau milieu de litres d'essence, prête à tout faire exploser. Mais l'exécuteur ne semble pas hésiter et voilà que la paralysie n'est plus le seul remède mis en avant. Quelques secondes plus tard, c'est la nouvelle inspectrice qui se précipite vers Shinya. Non, elle ne laissera pas faire ça. Pas alors qu'elle n'a rien fait. "Kôgami, ne faites pas ça." une once de menace dans la voix, la jeune fille le fixe intensément. Sans un mot, ce dernier pose son regard vers elle, lui souffle quelque chose et la voix de Sybil se fait entendre. "Mode neutralisation létale. Prenez garde en éliminant la cible." Et mine de rien, elle a l'impression de revivre ce qu'elle a déjà vécu. Des tirs à pleuvoir, des vies innocentes consumées. Elle n'est pas devenue inspectrice pour suivre les ordres d'une machine. Sinon, pourquoi seraient ils là? "Arrêtez !" hurle t-elle. L'arme est pointée vers lui, le tir est parfait. Touche l'exécuteur d'un seul coup et plus rien. Kôgami tombe au sol, puis le silence revient à part un seul cri de la part de la victime. A son tour, tombant au sol. A genoux, la cadette sent son coeur trembler. "Je vous en prie..Je veux vous aider, posez ce briquet. Ou cette arme vous tuera." forçant un sourire à travers ses mèches blanches, la femme fini par se sentir en sécurité et, laissant tomber ce briquet au sol, l'inspectrice suppose qu'elle peut enfin souffler. Enfin..Plus ou moins.
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Chocohuète
Ven 3 Sep - 15:32
Ginoza Nobuchika
J'ai 28 ans et je vis au Japon, depuis ma naissance. Dans la vie, je suis un Inspecteur de la Sécurité Publique, au sein de la Division 1. Et je m'en sors bien, prouvant à tous que le facteur criminel n'est pas héréditaire, même si mes talents pro ne sont pas reconnus par mon père... Sinon, je suis célibataire, et je le vis plutôt bien : je n'ai de toute façon pas le temps pour une relation, ni même l'envie ! Fils de l'Inspecteur Tomomi Masaoka, que Nobuchika admirait, étant enfant - A ses 9 ans, sa vie vire au cauchemar : la Teinte de son père se dégrade, faisant de lui un Criminel latent - Masaoka décide de devenir un Exécuteur, tandis que Nobuchika fait tout son possible pour que nul ne pense que le facteur criminel est héréditaire - Gino suit les traces professionnelles de son père, devenant Inspecteur à son tour - Durant ses études, il fait la rencontre de Shinya Kogami, qui devint également Inspecteur - Gino & Kogami forment un duo de brillants Inspecteurs, même si le 1er veille à maintenir une distance avec leurs Exécuteurs, contrairement au 2nd -Un nouveau drame survient : au cours d'une affaire, le frère de coeur et meilleur ami de Gino (Kogami) devient lui aussi un Criminel latent - Gino ne cesse dès lors, de se concentrer uniquement sur son travail, bien que travailler avec son père et Kogami, comme Exécuteurs... [Plus de détails ici] Excellent leader - Manque d'empathie - Froid & distant, surtout envers les Exécuteurs - Ne dit que rarement ce qu'il pense et ressent - Très concentré sur son travail - Suit les règles à la lettre - Bon observateur doté d'un bon sens de déduction (même si moins que Kogami) - Cherche toujours la reconnaissance de son père, même s'il ne l'avouera jamais - Déterminé et courageux "As a leader, you need to learn from the mistakes of others, not your own." [CLIQUEZ]
Ginoza Nobuchika :copyright: ??
C’est pas vrai !, peste mentalement Gino. Avec Kunizuka, il retrouve Kagari, en mauvaise posture. Allez savoir comment, le rouquin est désormais désarmé, sous la menace d’un couteau tenu par un môme d’une dizaine d’années, et sous les yeux railleurs d’une femme d’une trentaine d’années. Par chance, les deux individus sont encore un peu trop loin du duo de la SP, et ne les ont pas encore repérés, contrairement à l’Exécutrice et à l’Inspecteur. Un bref échange de regards entre l’ancienne musicienne et Nobuchika leur permet de se mettre d’accord sans un mot. De toute façon, ils se connaissent, depuis le temps, pour savoir qui se chargera de la femme, et qui prendra en charge le marmot. Kunizuka a beau présenter des dehors forts, elle reste toujours sensible dès qu’il est question d’enfant, et évite – sauf situation d’urgence ! – de pointer sur eux son arme. Gino n’a pas ce souci d’état d’âme. Pour lui, un criminel reste un criminel, qu’il soit mineur, majeur, ou retraité depuis de longues années ! Les deux agents de la SP tirent avec une poignée de secondes d’écart, d’abord Gino, puis Kunizuka. Tout ça parce que la femme est plus proche d’eux, et qu’ils préfèrent d’abord se débarrasser de la menace armée, que d’elle. Ce tir de Gino est risqué, mais il sait parfaitement viser. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il ne met pas en jeu la vie du rouquin, sur ce coup-là. A sa façon, il tient aux Exécuteurs. Il les sait efficace. Et tant que possible, il protégera leurs arrières. De là à savoir si c’est plus pour une question pratique, que pour une question affective même inavouée, par contre…. On parle de Gino, après tout, alors… Tout est possible….
Au final, les tirs atteignent leur cible respective en même temps. Verdict : paralysie non létale pour l’adulte, et tir fatal pour le gamin. « Vous auriez pu prévenir ! », se plaint le rouquin, pour la forme, s’attirant un regard compatissant et amusé de l’Exécutrice, et un regard simplement indifférent de la part de l’Inspecteur. Pauvre Kagari, qui se retrouve plein de sang sur lui. Il peste à propos de son besoin impérieux d’aller prendre une douche. Heureusement qu’il a de bons réflexes et s’est dégagé du gamin dès que celui-ci a commencé à gonfler, sans quoi, il aurait explosé lui aussi. Gino comptait sur les réflexes de l’Exécuteur pour s’en tirer, s’il s’était agi d’un otage civil, il aurait agi en 2 étapes : d’abord démembrer le suspect afin de laisser à l’otage le temps de s’échapper, puis exécuter le criminel ! « Récupère ton arme, et prends ce femme pour l’amener se faire soigner, on a du boulot ! », indique Gino, reprenant la traque avec l’ancienne musicienne, cependant mentalement soulagé de voir que la cible n’a pas bougé entre son tir et l’impact, sans quoi, le roux aurait été fort mal barré.... Le trio cavale tant bien que mal à travers le dédale des ruelles, confronté occasionnellement à des gêneurs, dont ils ne tardent pas à se débarrasser en un rien de temps. « Bien reçu ! », déclare l’homme à lunettes, peu de temps après, suite au message de Kôgami indiquant que la mission est terminée. Avec l’Exécutrice, il prend la direction de l’emplacement où se trouve l’autre équipe. Kagari est sur leurs talons, portant la suspecte dans ses bras. Hors de question de laisser cette femme seule, elle mérite de recevoir des soins… De lourds soins, tant pour essayer de faire réduire son facteur criminel, que pour stopper sa dépendance aux merdes qu’elle consomme très clairement à tout va ! Le fil des pensées de Gino s’interrompt, quand il retrouve le reste de la Division 1. C’est quoi ce bordel ?, se demande-t-il, voyant Kô au sol, non loin de ce qui doit être l’otage qu’avait pris le suspect qu’ils traquaient tous ! « Mise à jour du diagnostic de la cible. Mode paralysie non létale. Visez avec calme et maîtrisez la cible. », entend Gino dans sa voix, via son Dominateur, pointé sur l’otage. Rapidement et efficacement, il tire, paralysant ainsi la femme traumatisée. Il darde ensuite son regard noisette sur sa nouvelle collègue. « Inspectrice Miura, j’attends votre rapport – très précis ! - sur cette désastreuse soirée ! », grogne Gino. Il a assez vu de victimes de paralysie non-létale, pour savoir que même Kô aura besoin d’une bonne journée de repos pour s’en remettre. Ca n’arrange pas nos affaires, on tourne déjà en effectifs trop réduits !!, s’énerve-t-il mentalement. Et peut-être qu’une partie de lui est désolé aussi de la douleur qu’endurera Kôgami, quand il reviendra à lui… On n’efface pas en un claquement de doigts, des années de sincère amitié !
« Masaoka, occupez-vous de l’otage. », ordonne Gino en s’approchant de Kôgami, qu’il prend sur ses épaules. Oh, ça lui demande un certain effort, mais Gino s’en sort. Il ne s’astreint pas à de longues heures de sport pour le plaisir d’entretenir son corps musclé, non, ça, il s’en cogne, il le fait pour être en forme et botter le cul aux criminels en tout genre. On pourrait faire venir quelqu’un ici pour le chercher, mais ça prendrait trop de temps…. Quelques minutes plus tard, la fine équipe, toujours sous la pluie, est de retour sous la tente sous laquelle ils se sont réunis, au début de la mission. L’otage et l’autre femme sont prises en charge par une ambulance que Gino a fait appeler, via Masaoka. Kôgami est installé dans un convoi hospitalier de la SP, afin d’être soigné dans le bâtiment de la Brigade Anti-Criminelle. Les autres Exécuteurs retournent dans leur convoi, afin de retourner aussi dans la bâtisse. « Vous feriez mieux d’aller au bureau également, Inspectrice Miura. Vous avez un gros rapport à me présenter à la 1ère heure demain matin ! », persifle Gino, entre ses dents, regardant la jeune femme aux cheveux blancs par-dessus ses lunettes. La Division 1 a encore quelques heures de gardes à réaliser, même si une partie finira un peu plus tôt… Autant que la nouvelle venue mette cela à profit, afin de taper son rapport. Gino, de son côté, s’attarde un peu sur place, pour indiquer les emplacements qu’il faudra nettoyer, à cause de la présence des « restes » sanglants, des 2 criminels exécutés dans la soirée.
C’est donc de longues minutes plus tard qu’il retourne enfin au bureau. Kagari joue à la console – Comme d’habitude ! – Kunizuka lit une revue – Pour ne pas changer ! – et Masaoka brille par son absence – Sans doute aux chevets de Kô… Ca aussi, ça ne change pas… Il y a un peu d’amertume – et de jalousie ! – dans les pensées de Nobuchika. Pourtant, il est en quelque sorte soulagé de savoir que son ancien ami n’est pas seul, même si Shinya n’est pas un homme à avoir besoin qu’on lui tienne la main… « N’avez-vous donc rien à faire ? », s’étonne Gino, de fort mauvaise humeur, en voyant que les Exécuteurs se tournent les pouces. Son ton grognon est – légèrement seulement ! – contrebalancé par les cafés qu’il pose sur une table. La soirée est encore longue, on a tous besoin d’énergie pour tenir le coup ! Il se pose à son bureau, une tasse de café avec lui, commençant à pianoter sur son clavier, afin de rédiger son rapport. Evidemment, il écrit sur son ressenti quant à l’attitude de la nouvelle Inspectrice. D’ailleurs, le regard de l’homme s’écarte de son écran d’ordinateur, pour se poser sur elle, également assise à son propre bureau. Elle va nous rendre chèvre…., songe-t-il, s’appuyant sur la volonté qu’elle affiche visiblement, de « sympathiser » avec les Exécuteurs, et son refus à tirer sur un individu innocent pour le paralyser, le rendre ainsi inoffensif tant pour lui que pour les autres, afin de l’amener se faire soigner dans les meilleures conditions. Je déteste les nouvelles recrues…, il est amer, Gino, mais aussi un peu réaliste. Il sait parfaitement que les nouveaux sont bien souvent, assez idéalistes quant à ce qu’ils peuvent faire ou non, sur le terrain. Ce qu’on imagine de la vie d’Inspecteurs en tant qu’étudiant, est souvent bien loin de la réalité… C’est apparemment pile le cas avec la dernière venue de l’équipe : elle est un peu trop idéaliste… Elle cessera vite de l’être, ça arrive toujours, à force de côtoyer de près, la face sombre de l’Humanité… A force de regarder l’abîme, l’abîme regarde en vous…
It didn't take too long to realize something has changed in the back of my mind : Your eyes. There ain't nowhere left to hide behind, time no longer flew like it was, when the flash froze everything before. Without you. I don't know if I could take this road, chase you to the end of the world, just to say your name once more... If I had only got it right before.... Every minute that I dialed back in time, every single existence rewinds something secretive hidden inside : your mind. All the heartaches & the smiles never faded, I know you'll be by my side when we make it. Come back from the dive back in time. Dive, dive, dive, dive, dive, dive... Dive back in time...
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ambrosia
Ven 3 Sep - 19:12
Miura Azusa
J'ai 22 ans et je vis au Japon, depuis ma naissance. Dans la vie, je suis un Inspectrice de la Sécurité Publique, au sein de la Division 1. Et je m'en sors bien, du moins c'est ce que j'espère au vu de ma future assignation à cette nouvelle équipe. Sinon, grâce à ma chance je suis célibataire, et je le vis plutôt bien, de toute manière l'amour n'est il pas seulement pour les enfants? Fille d'un grand politicien, Azusa n'a jamais manqué de rien. Grande maison, richesse, personnes à leurs ordres, elle est une sorte de princesse moderne qui a néanmoins grandi dans le respect et la compassion. Son père a toujours mis un point d'honneur à mettre en avant l'égalité de chaque personne qu'ils pouvaient rencontrer sans jamais cesser d'offrir à sa fille, de précieux conseils quant à son caractère déjà bien trempé durant son enfance. Mère décédée à un tout jeune âge, elle n'a pas d'importants souvenirs d'elle à part qu'elle s'avérait être douce et aimante. C'est donc son père qui reprend son éducation en tant que père célibataire, choyant sa seule fille de cadeaux et d'amour irremplaçable. Grâce à la position du paternel, la nouvelle enquêtrice a pu profiter de nombreux enseignements. Langues, littératures, art, quelque chose qu'elle aura toujours apprécié au point de vouloir devenir une élève modèle. Comble de se dire que son père ne lui aura jamais demandé d'être parfaite mais pour elle, il s'agissait d'une nécessité. Le drame survient alors qu'elle n'est qu'adolescente, à l'anniversaire de ses seize ans. Impossible d'expliquer, de mettre des mots dessus. Quelque chose est arrivé. Son père a été retrouvé sauvagement assassiné au sein de leur résidence. Semblerait que cela soit un cambriolage qui ait mal tourné d'après les autorités. Meurtrie, blessée et au coeur brisé, la princesse voit en cette tragédie l'opportunité d'accentuer ses efforts. Travaillant d'arrache pieds, elle devient major de promo, et c'est tout naturellement qu'elle se dirige vers la police criminelle pour devenir inspectrice. Ceci dans un but bien précis, découvrir la vérité sur le meurtre de son père.
Altruiste - Joyeuse - Déterminée et persévérante, elle ne lâche pas l'affaire avant d'avoir trouvé une réponse. - Secrète sur ses sentiments, sur ses émotions, elle parvient néanmoins à établir un lien de confiance avec les victimes ou les gens en général - Rebelle, elle ne supporte pas vraiment les règles et suit son instinct lorsque celui fait son apparition - Tête brûlée, prête à sauter dans le danger sans se poser de questions - Observatrice avec une facilité à comprendre la situation - Humble, elle n'apprécie pas les vantards ou étaler ses compétences - Impulsive, elle réagit souvent au quart de tour, surtout quand elle pense que la situation n'est pas juste.
Miura Azusa ; copyright: story (myself) l vava (pinterest)
Bon sang mais quelle soirée. Quelle mauvaise soirée. La pluie, pour commencer. Comme si le temps était annonciateur d'un mauvais présage, les drones qui ne fonctionnent pas à l'endroit voulu, des SDF et des junkies de partout. Et en prime, un criminel qui laisse derrière lui un victime qui n'a rien demandé. Oui, comme première journée on peut imaginer mieux. L'inspectrice a imaginé mieux. Seulement, on n'obtient que rarement les choses qu'on désire et c'est avec un air dépité qu'elle aura suivi le reste de l'équipe pour rentrer. Ginoza semble l'avoir dans le collimateur suite à ses actions, à ses décisions. Au final, vouloir sauver la victime ne lui a servi à rien. Surtout si la paralysie est parvenue à la toucher. Super. Plus incompétente, tu meurs. Pense t-elle en retenant un soupire. Entendre le chef lui demander de faire un rapport sur la situation ne lui plait guère. Elle rentre légèrement la tête vers ses épaules, comme si se cacher aurait la moindre incidence sur le problème qu'elle vient de causer. Pauvre Kôgami, il ne souhaitait que faire son travail. Ce qu'on lui a demandé. Elle aussi, devrait s'y tenir. Mais elle n'y peut rien, elle n'y parvient pas. C'est plus fort qu'elle. Désastreuse est donc le mot adéquat, ce à quoi elle ne répond rien. Pas cette fois. Masaoka aura eu le don de se frotter l'arrière de la tête en se demandant ce que Sybil leur avait envoyé. Une inspectrice aussi..Sauvage, on n'en trouve que rarement. Se réunissant entre coéquipiers, envoyant les deux victimes au centre de soin qui les attend, Azusa jette un bref regard à Ginoza lorsque ce dernier lui ordonne de retourner au bureau. Oui, oui. Elle entend bien. Mais ce n'était pas entièrement de sa faute ! Cette femme n'avait rien demandé, n'est ce pas? Elle avait été sur le point de coopérer. Hochant simplement la tête, le coeur lourd de cette supposée erreur, c'est néanmoins fièrement qu'elle retournera au bureau pour remplir de la paperasse. Mais elle ne sait pas vraiment ce qu'elle est censée écrire, ce qu'elle est censée expliquer. Elle a fait ce qu'elle..Pensait être juste? Le retour au QG est calme, il faut l'admettre. Elle ne se fait pas prier une fois installée à son bureau et fixe l'écran de son ordinateur. C'est du n'importe quoi..Je n'ai pas à justifier ce que je pensais être correct ! Et elle a l'impression d'être retournée en maternelle, la princesse. Forcée de s'excuser, de justifier les actions ou les bêtises - aux yeux des adultes, entendons nous bien -, qu'elle aurait pu avoir l'audace de commettre. Mais là, n'avait elle pas raison? Elle n'en n'est plus réellement certaine lorsque la voix de Ginoza se montre toujours aussi froide. Ce type ne l'aimera décidément pas. Pas à ce rythme. "On aurait peut être plus à faire si la jolie nouvelle n'avait pas tiré sur Kô." lance Kagari d'un air joueur avant que Kunizuka ne vienne à lui assener son magasine sur la tête. "Ouch ! Ça fait mal !" "Tais toi." il n'a pas tort. Mais l'entendre de la bouche d'une personne réelle et non dans sa tête est tout de suite différent. Bon..Si elle ne parvient pas à écrire, autant aller prendre l'air. Boire, manger quelque chose. Cependant, elle a tout autre chose en tête. Sans un mot mais l'air concentrée, Azusa se relève de son bureau et sort de la pièce tout prenant soin de passer par le bureau de Shion. Leur analyste aussi belle qu'intelligente. La discussion est légère bien que la priorité de l'inspectrice est de savoir comment va Kôgami. Apparemment, il n'est pas dans le meilleur des états mais il survivra. En attendant, il vaut mieux le laisser se reposer et revenir plus tard. Alors, elle attendra. Elle attendra pour s'excuser de son comportement qui aurait pu tous les mettre en danger.
Si les heures passent lentement, la plus jeune vaque à ses occupations. Tente de trouver quoi dire. Comment expliquer ce qu'il s'est passé dans sa tête quand elle a croisé Masaoka et Kôgami pointer cette stupide arme vers le front de cette jeune femme. M'enfin, quelle idée ! Elle se doute que cela ne passera pas aussi facilement devant Ginoza. Et c'est notamment pour cela qu'elle se doit d'aller en parler à Shinya. Juste..Pour avoir son avis. Entendre de sa propre expérience. C'est d'une complication sans nom de savoir quoi dire quand on n'a pas les mots. Glissant ses doigts dans ses mèches blanches, adossée à la rambarde de la grande terrasse où le silence règne à son tour, Azusa se demande si elle a bien fait de se lancer dans cette carrière. Interrogations sur interrogations, elle a pensé s'isoler un moment avec une gorgée de caféine dans sa main afin de garder sa concentration au maximum. Elle repense aux dires de son père. Elle repense au fait qu'on lui a toujours enseigné de croire en ce que son coeur lui dictait. Pas forcément les émotions, mais ce qu'elle estimait juste. C'est plus facile à dire qu'à faire, bien sûr mais elle ne peut s'en empêcher. Alors pourquoi prétendre le contraire? Si elle est ici, c'est parce qu'elle a travaillé dur. Qu'elle détient les compétences nécessaires pour stopper les criminels, que Sybil l'a décidé. Elle ne va donc pas s'excuser pour être ce qu'elle est. Ce qu'elle pense vrai. Et puis..Il y a son père, aussi. Son père qui est mort pour des raisons loin d'être évidentes. Il lui faut découvrir la vérité et ce n'est pas en s'apitoyant sur son sort que la donne va changer. Prenant une brusque inspiration, la nouvelle inspectrice retourne à son bureau avec l'intention ferme et exacte de terminer ce rapport. Installée devant son écran, l'histoire est retranscrite au fur et à mesure. Tant pis si Ginoza n'est pas d'accord, tant pis s'il ne voit en elle qu'une enfant. Encore trop jeune pour perfectionner ce rôle d'inspecteur. Au bout d'un certain temps, Azusa termine son rapport. S'autorise à relire une dernière fois la chose avant de se redresser pour se poster devant le bureau de son chef après lui avoir transféré le rapport. "Ginoza-san, j'ai terminé mon rapport. Je viens de vous le transférer et j'attends votre retour." et si la cadette laisse l'aîné vadrouiller à travers ses mots, elle n'hésite pas à ajouter pour appuyer sa décision. "J'estime que ma décision était la bonne. En effet, l'augmentation du facteur criminel de la victime n'était que passagère. La thérapie montre des signes d'amélioration, de même que son Psycho-Pass. Il fallait simplement la protéger d'elle même et des traumatismes qu'elle a pu subir. Désormais, elle va pouvoir se réintégrer à la société sans crainte d'être une dormante." son ton est assuré, elle n'a pas de doute quant à sa décision qui était nécessaire au sauvetage de la jeune femme. Elle pourra non seulement retourner au sein de son quotidien mais en plus, elle ne gardera aucune séquelle. Du moins, elle l'espère. Menton légèrement relevé, elle se montre irréprochable. Elle reste respectueuse, évidemment mais elle n'en démord pas. Ginoza doit entendre son avis, doit entendre qu'elle a fait son devoir. "Cependant, je m'excuse d'avoir pu mettre la vie de mes collègues en danger, y compris la votre avec mon instinct." qu'elle rajoute car malgré tout, on n'est jamais certain de rien. Ici, la situation ne fut pas catastrophique. Pas des masses, dirons nous. Elle aurait pu dégénérer, certes mais la Division 1 fut assez compétente pour régler le problème au plus vite. Ses iris posées sur le visage de son chef, un léger hochement de tête se fait voir de la part de l'inspectrice. Elle ne cherche pas la confrontation, plutôt un travail d'équipe. Car désormais, ils vont devoir s'entendre qu'ils le veuillent ou non.
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Chocohuète
Ven 3 Sep - 21:06
Ginoza Nobuchika
J'ai 28 ans et je vis au Japon, depuis ma naissance. Dans la vie, je suis un Inspecteur de la Sécurité Publique, au sein de la Division 1. Et je m'en sors bien, prouvant à tous que le facteur criminel n'est pas héréditaire, même si mes talents pro ne sont pas reconnus par mon père... Sinon, je suis célibataire, et je le vis plutôt bien : je n'ai de toute façon pas le temps pour une relation, ni même l'envie ! Fils de l'Inspecteur Tomomi Masaoka, que Nobuchika admirait, étant enfant - A ses 9 ans, sa vie vire au cauchemar : la Teinte de son père se dégrade, faisant de lui un Criminel latent - Masaoka décide de devenir un Exécuteur, tandis que Nobuchika fait tout son possible pour que nul ne pense que le facteur criminel est héréditaire - Gino suit les traces professionnelles de son père, devenant Inspecteur à son tour - Durant ses études, il fait la rencontre de Shinya Kogami, qui devint également Inspecteur - Gino & Kogami forment un duo de brillants Inspecteurs, même si le 1er veille à maintenir une distance avec leurs Exécuteurs, contrairement au 2nd -Un nouveau drame survient : au cours d'une affaire, le frère de coeur et meilleur ami de Gino (Kogami) devient lui aussi un Criminel latent - Gino ne cesse dès lors, de se concentrer uniquement sur son travail, bien que travailler avec son père et Kogami, comme Exécuteurs... [Plus de détails ici] Excellent leader - Manque d'empathie - Froid & distant, surtout envers les Exécuteurs - Ne dit que rarement ce qu'il pense et ressent - Très concentré sur son travail - Suit les règles à la lettre - Bon observateur doté d'un bon sens de déduction (même si moins que Kogami) - Cherche toujours la reconnaissance de son père, même s'il ne l'avouera jamais - Déterminé et courageux "As a leader, you need to learn from the mistakes of others, not your own." [CLIQUEZ]
Ginoza Nobuchika :copyright: ??
Les heures s’écoulent à toute vitesse au bureau de la SP. Azura n’est pas la seule à devoir rédiger un rapport, Nobuchika est dans le même cas. Cependant, le sien porte sur cet enfant qu’il a exécuté, et sur cette femme, qu’il a demandé à interner pour des soins. Ca fait parti des imprévus du métier ! En réalité, l’homme à lunettes s’estime presque chanceux qu’il n’y ait pas eu pire que ça. Au sein de l’équipe, personne n’est blessé, personne n’est mort. Contrairement à ce pauvre môme… Gino soupire. Il sait qu’il a fait ce qu’il fallait, que cet enfant représentait une réelle menace pour la société. Mais ça ne lui ôte aucunement la culpabilité qu’il éprouve. Ce mioche avait encore tant d’années devant lui. Aux yeux de l’Inspecteur, il ne faut aucun doute que si l’enfant n’avait pas menacé Kagari, son facteur criminel n’aurait pas explosé de la sorte, ne poussant donc pas Sybil à le condamner à mort. Il aurait pu espérer se soigner. Ou devenir Exécuteur, comme Kagari… Secouant sa tête, et ainsi, sa tignasse déjà bien longue, l’homme s’efforce de retrouver sa concentration. Il a fait ce qu’il fallait. Point à la ligne. Un criminel de moins arpente les rues du Japon !, se dit-il, apportant la touche finale à son rapport. Ne restait plus qu’à avoir celui de l’étrange Inspectrice aux cheveux blancs, et ils pourraient envoyer le tout à la Directrice.
Il s’écoule quelques courtes minutes, avant que Miura ne se présente devant le bureau de Gino, déclarant avoir terminé son rapport, et le lui avoir transmis. Voyons voir ça !, souffle-t-il mentalement, ouvrant le dossier en question, le lisant du coin de l’œil, tout en écoutant ce que la jeune femme ajoute. « Que cette expérience ne vous enferme pas dans la certitude que toutes les situations se régleront ainsi. Si cette femme s’était de nouveau sentie menacée, elle aurait eu tout le loisir de s’en prendre à Kôgami…. ». Et cela, pour la simple et bonne raison que Shinya avait atterri non loin de l’ex-otage… « Vous aviez relâchés votre vigilance, ainsi que votre Dominateur… », souligne soigneusement Gino, d’une voix froide. Il n’exprime pas le moindre jugement, il énumère simplement un fait, un événement tel qu’il l’a vu. La nouvelle membre de l’équipe était à genoux, tâchant de se remettre de ses émotions, sans arme en main… Il lâche son écran des yeux, pour poser son regard glacial sur la jeune femme. « Même Masaoka n’aurait pas été assez rapide, trop relâché lui aussi, parce qu’il a suivi votre exemple… ». Ca aussi, Gino l’a vu. Son père, tenant son Dominateur le long de sa jambe, son attention plutôt concentrée sur l’étrange Enquêtrice, que sur la criminelle qui n’avait toujours pas été mise hors d’état de nuire, et à quelques cm seulement d’un Exécuteur paralysé et évanoui ! Posant ses coudes sur son bureau, l’homme joint ses mains, posant sur celles-ci son menton, avant de poursuivre : « Votre instinct n’est pas remis en cause – il se peaufinera sur le terrain – je pointe juste en avant qu’il est imprudent de se relâcher, tant que les suspects reconnus dangereux par Sibyl, ne sont pas entravés dans leurs mouvements…. ». Un sourcil haussé, Gino toise encore quelques secondes sa nouvelle partenaire du regard. Son ton ne s’est jamais départi de son côté hautain, ni de sa froideur habituelle. « Cette fois, ça n’a coûté qu’un Exécuteur de K.O pour bien 24h. La prochaine fois, la chance ne vous sourira peut-être pas autant ! », conclu-t-il, avant de se lever. Il n’est pas étonnant de voir Gino presque « bavard », il tient lui aussi à expliquer ce qui l’a gêné, dans la réaction de sa cadette. Et ce, afin qu’elle apprenne de la soirée, et ne renouvelle jamais une telle folie… « Notre service est terminé. Bonne nuit à tous ! ». Même si la nuit approche plus de la matinée qu’autre chose… C’est donc sur ces paroles que Gino quitte le bureau, pour aller voir la Directrice. Lui n’est pas encore en mesure d’aller chez lui…. Et, bien entendu, il ira voir Shion, prétextant avoir besoin de ses services pour une affaire, alors qu’il voudra simplement avoir des nouvelles de l’état de santé de Shinya. Même distant, Nobuchika reste soucieux de l’état de son ancien frère d’armes, bien qu’il faudra le torturer pour le lui faire admettre !!
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Une semaine après la 1ère affaire :
La Division 1 n’a pas chômée, travaillant tantôt en petit groupe alterné, tantôt en équipe complète. Kôgami a réintégré les rangs le surlendemain de cette 1ère mission. Il a pris le parti de Miura, quand Gino l’a interrogé à ce propos. Selon Kôgami, la jeune femme aurait fait ce qu’elle estimait juste, et agit en fonction. En espérant qu’elle apprenne à rester sur ses gardes !, s’est dit l’homme à lunettes, en entendant son ancien meilleur ami lui sortir cette réponse.
De bon matin, une semaine plus tard, la Divion 1 est de nouveau sollicité – au complet cette fois – pour une affaire qui parait bien louche à l’instinct de Gino. « Victime : Daisuke Shioyama, 27 ans, travaillait à l’usine Hachiôji. Son corps a été découvert à 4h… », explique-t-il à la jeune Inspectrice, alors qu’il conduit une voiture de la SP, en direction de l’usine précédemment nommée. Au vu des technologies existantes à cette époque, il peut paraître étonnant que Gino préfère conduire. Mais ça n’est pas si étonnant que ça, quand on rappelle qu’il déteste rester les bras croisés, même pour un trajet de voiture. Un œil sur la route, l’autre sur l’écran tactile translucide en bas de l’habitacle, il tend la main gauche, afin de faire apparaître des pièces du dossier, qu’il estime nécessaire que sa collègue voit. « Le rapport dit qu’il a été déchiqueté lors d’un test de drone… ». Au ton de sa voix, on sent un certain scepticisme, qu’il ne tarde pas à expliquer d’un : « En un an, c’est tout de même le 3ème décès signalé dans ces locaux… Ce qui est fortement anormal… ». Il soupire, balayant l’écran tactile de la main, pour faire apparaître une autre pièce du dossier. « Il aurait perdu la vie dans l’unité de contrôle des drones, qui est la seule avec des ouvriers… Ils sont une cinquantaine, à y travailler 24h/24… ». Le document qu’il vient de faire apparaître parle un peu plus de l’usine, expliquant pourquoi il est impératif que les ouvriers travaillent tant : beaucoup de drones à contrôler… « Des ouvriers habitués à contrôler des drones n’auraient pas le moindre mal à installer un logiciel malveillant sur l’un d’entre eux, afin de maquiller un crime en simple accident… ». Et là, comme l’indique la pièc jointe qu’il a ouvert un peu plus tôt, Miura peut prendre conscience du cœur du problème : bien qu’il n’y ait qu’une cinquantaine d’ouvriers, ils sont déconnectés du net et des ondes électromagnétiques, afin d’éviter tout risque de piratage… Mais ça veut aussi dire qu'il n'y a rien pour réduire le stress des employés... Même si l'usine est sensée effectuer des tests de Teintes de ses employés fréquemment, ça laisse toujours un beau champ d'action à des envies meurtrières, avec un peu d'organisation... Quelqu'un qui a déjà suivi des thérapies de soin et parvient à réduire sa Teinte sans médicaments, rien qu'avec de la méditation ? « J’espère que vous avez bu un café bien fort, Inspectrice Miura, car cette affaire ne sera pas simple… », conclu Gino, en se garant devant l’usine, tandis qu’approche le convoi des Exécuteurs.
It didn't take too long to realize something has changed in the back of my mind : Your eyes. There ain't nowhere left to hide behind, time no longer flew like it was, when the flash froze everything before. Without you. I don't know if I could take this road, chase you to the end of the world, just to say your name once more... If I had only got it right before.... Every minute that I dialed back in time, every single existence rewinds something secretive hidden inside : your mind. All the heartaches & the smiles never faded, I know you'll be by my side when we make it. Come back from the dive back in time. Dive, dive, dive, dive, dive, dive... Dive back in time...
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They say that fools learn from their experiences, while the wise learn from history. I hope you're not a fool. (Psycho-Pass)