Deux hommes que tout oppose vont s'unir .. Ca reste encore le choc pour l'un et une évidence pour l'autre.
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Patate Douce
Jeu 14 Jan - 15:27
Andrew Moretti
J'ai 28 ans ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis maitre des écoles et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis fiancé et je le vis plutôt bien. Mon nom de jeune garçon était Jordan. Mon père est responsable qualité dans une entreprise de concession de voiture. Ma mère est infirmière. Mon petit frère est quaterback dans une des equipes nationales et ma soeur fait des études de médecine. Je fais du mannequinat à mes heures perdues. J'étais fiancée à Mina Kazou, avocate de renom. Je fais du Karaté, et je suis fan de hockey ainsi que de football américain. Je fais aussi du base-ball pour le plaisir.
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Je me réveille avec un mal de crâne. Des draps de soie. Lit kingsize. Ce n’est définitivement pas chez moi. Je me lève engourdi. Qu’est-ce que je fous là ? Immense chambre. Que je ne reconnais pas. Où suis-je ? Pris(e) de panique, je retourne sous les couettes. Depuis quand du molletonné a 2000 dollars peut arrêter un assaillant ? Mais j’ai besoin de remettre de l’ordre dans mes idées. Mais rien ne vient. C’est vide. Qu’ai-je fait ? Puis avant même que je puisse retrouver ma quiétude, une voix chaleureuse m’accueille.
- Bonjour Monsieur Moretti, comment allez-vous ? Nous avons plein de choses à faire aujourd’hui. Mais avant tout, voilà un bon petit déjeuner. Je vais vous préparer un bain et des affaires pour sortir.
Cela aurait pu être plaisant si ce n’était pas mon nom de famille. Si ce n’était pas chez moi. Si c'était surréaliste.
- Votre époux devrait vous rejoindre pour le repas de ce midi.
Et là je recrache ton verre. Ai-je bien entendu ? C'est une blague de très mauvais goût. Et pourquoi, est-elle dans ma chambre ?
- Pardon mais … Qui êtes - vous ? Je fais quoi ici ? Et mon époux ? Qu'est-ce que je fais ? Comment je suis arrivé là ?
Les questions pleuvent. Je ne suis pas du genre à paniquer mais je me rappellerais si je m’étais marié. Enfin, avec Mina, on n’a pas prévu de le faire hier. Et je n’aurais pas autant bu. Non, je me marie, dans six mois avec ma fiancée. Et certainement pas un homme. Était-ce une blague ? Mon enterrement de vie de garçon, sous une autre forme ? Etrange façon mais pourquoi pas.
- Je me présente Minerva Vitali. Je suis votre gouvernante. J’ai pour mission de répondre à toutes vos demandes et de faire en sorte d’enrichir votre bien-être de toutes les façons.
Je la regarde, de la tête en bas. Femme d'un âge certain, grande et fine. Tirée à quatre épingles. Une tenue de bonne mais particulièrement soignée. Le costume est parfait. Je termine mon repas du matin, un rot de satisfaction et des excuses. Je serais bien resté dans les draps, ils étaient si doux.
Malheureusement une paire d’yeux me toisent à intervalle régulier. J’ai failli l’oublier tellement ma tête tourne. Alors mal gré, je quitte le paradis pour aller dans la salle de bain où m’attend véritablement un bain. Je ne me fais pas prier et je me glisse dans l’eau si bouillante, comme j’aime. Mina a-t-elle donné cette information ? J’apprécie le geste.
- Monsieur Moretti, je ne voudrais pas vous presser mais nous avons encore à faire. Et cela fait trente minutes que vous vous détendez.
Je soupire. Quelle rabat-joie. Et ça m'agace d'être appelé ainsi. Toujours de mauvaise foi, je quitte un second Eden pour m’essuyer et m’habiller. Je me regarde dans le miroir vénitien. Magnifique manufacture, à n’en point douter. Où Mina avait trouvé cette maison ? Et ces fringues ? Je regarde une étiquette : Armani. OH PUTAIN DE MERDE. Je ne suis pas toujours grossier. Mais j’ai le fessier dans du luxe.
Je me sens dans un costume quand je quitte la luxueuse salle d’eau. Je ne sais pas quoi faire. Je ne me sens tellement pas à ma place. Tout m’est étrange. La Gouvernante joue son rôle à merveille, ce qui me déstabilise.
Je la suis hors de ma chambre et l’écoute me raconter des tas d’informations. Une villa italienne sur les hauteurs de New York. Je n’aurais pas cru que cela puisse exister alors que je suis né dans cette ville. Et tant que féru d’histoire, cet endroit est une mine d’or.
Mais le pas de la vieille femme ne me permet de me laisser aller à l’observation. Nous traversons deux couloirs richement ornés de portraits mais je suppose que ce sont de fausses personnes, pour donner réalité à la décoration.
On atterrit dans le vestibule, immense, où deux hommes nous attendent, vêtus de blanc et de noir. On aurait cru des majordomes. Dans quelle époque avais-je atterris ?
- Monsieur Moretti, je vous présente votre chauffeur et un des majordomes qui m’aidera dans ma tâche.
Les deux me font une révérence, que je rends aussitôt, sans véritablement savoir comment, je devais me comporter. Je n’ai jamais été assisté. Famille lambda avec une petite sœur et un petit frère, des parents ouvriers.
Je suis fiancé à Mina K., jeune femme talentueuse et avocate de renom alors que je ne suis qu’un simple maitre des écoles. Oui deux mondes qui se rencontrent et qui s’aiment. Mais les apparences sont toujours trompeuses. Tout ça pour dire que cette mascarade ne me surprend pas, vu la richesse de ma fiancée et son désir d’extravagance. Je n’aurais jamais deviné qu’elle m’aurait plongé dans un autre siècle.
- Et Gouvernante, où allons-nous donc ? Jet-ski ? Accès à une partie d’un musée interdit au grand public ? Saut à l’élastique ? Ce sera un enterrement de vie de garçon que je n’oublierais pas.
Elle arque un sourcil, jugeur et surpris. J’ai dit une bêtise ? Les deux hommes se raclent la gorge puis se regardent en coin. Tu sais, ce genre d’échange qui veut tout dire.
- Je crains que vous n’ayez pas compris votre situation. Mais Monsieur Moretti saura mieux vous l’expliquer, je suppose que je n’ai pas toutes les compétences.
Le mystère s’amplifie. Mais personne ne m’en dit davantage. Au lieu de ça, nous quittons la bâtisse pour aller dans une voiture, de luxe, sinon ce n’est pas drôle. Et si je ne me trompe pas, une maserati. C’est le plus beau jour de ma vie. Un circuit.
Pour le moment, je ne peux pas la conduire, mais je compte bien le demander. Et on se dirige vers la ville, jusqu’au quartier des fringues. Heu … Mais non, je ne veux pas perdre mon temps ici moi ! J’aimerais protester mais je me ravise, peut-être un diner avec Mina ce soir..
Alors on entre dans une petite boutique pour rencontrer un tailleur. Qui ne perd pas de temps à prendre mes mesures. Puis discuter avec ... Elle s'appelle comment déjà ? Qu'importe. Elle restera Gouvernante. De toute façon, ce n'est que pour aujourd'hui, je ne la reverrais pas de sitôt.
- Je n’aurais jamais pensé que Monsieur Moretti puisse se montrer aussi … Insouciant. Y’avait-il une raison pour qu’il se presse autant ?
Je ne sais quoi dire à tous ces commentaires. Etions-nous encore en train de jouer ? Je suppose que oui. Une énigme à résoudre ?
- Cela devait être le coup de foudre, que voulez-vous, je suis irrésistiblement.
Je fais le pitre, pour alléger ma panique. Parce qu’une partie de moi, a peur que ce soit plus une pièce de théâtre tandis que l’autre s’accroche éperdument au petit jeu de Mina.
- Contentez-vous de lui faire un ballotin de dix au lieu de faire des suppositions. Ni vous ni moi étions à ce conseil. Et nous savons tous que Monsieur n’agit jamais sans raison. Dépêchez-vous, le retard le met de très mauvaise humeur.
Ils ne s’échangent plus aucun mot. Et je reste interdit par un tel jeu d’acteur - oui, je reste dans le déni ! - j’espère que Mina les payes chères. Maintenant que j’ai fini de jouer à la poupée à habiller, je n’ai toujours pas mon mot à dire quand nous remontons en voiture, et roulons jusqu’au Bernadin, dans le Manhattan.
La gouvernante donne mon nom – enfin non celui de ce fameux Moretti – et je suis guidé au troisième étage du restaurant. Il n’y a qu’une table. Et d’un coup, mes fringues me rassurent, je ne fais pas tache. Je m’assois que d’une fesse, première fois que je viens ici.
Les minutes s’écoulent. Je vais affronter quoi maintenant ? Et la réponse ne se fait pas prier.
- Bonjour Andrew. Je crois que tu as perdu ceci dans notre lit.
Alliance glissée sur la soie de la table. Je me mets à trembler. Et lentement mon regard se lève sur la personne qui vient d’arriver. Et je reste sans voix. Les souvenirs affluent d’un coup dans mon esprit. Je le reconnais. Des brides de cette nuit. Sa voix. Ses paroles. L’alcool. Qu’avons-nous fait ?
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Maddy'n
Sam 16 Jan - 21:49
Ezio Moretti
J'ai 30 ans et je vis à New-York, USA. Dans la vie, je suis propriétaire d’une galerie d’art, mais aussi trafiquant d’oeuvre d’art et de certaines autres choses peu légales et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à mon sourire charmeur et mon sens des affaires, je suis marié et je le vis bien, cela me retirant une épine du pied.
+ Il est le fils d’une musicienne de renom et d’un homme possédant plusieurs galeries d’art en ville. Sa famille est certainement l’une des plus riches de la ville. + Né en Sicile, il y possède une maison secondaire. + Il parle couramment italien. + Il a une petite soeur. + Il gère tout un réseau de trafic d'œuvres d’art, et quelques petites choses. + Il lui arrive de peindre à ses heures perdues (qui ne sont pas si nombreuses). + Il ne sait absolument pas cuisiner, tout ce qu’il mange lui a toujours été préparé. + Il aime être entouré, recevoir de l’attention. + Il est allergique au lait et au nickel. + Il fait beaucoup de sport, notamment en extérieur pour pouvoir respirer et se sentir un peu plus libre.
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Je m'étire doucement alors que je quitte le lit. Un regard pour l'homme allongé dedans et un sourire se dessine sur mes lèvres. Ce fût une drôle de soirée, mais au moins, ça allait m’enlever une sacré épine du pied. A moitié nu, je me dirige vers la salle de bain d’un pas léger et discret. Une bonne douche pour me réveiller et me décrasser un peu de la veille et je ressors, propre et détendu, m’habillant assez élégamment avant de quitter la chambre. Je descends dans la cuisine où je croise ma gouvernante. « Bonjour Minerva ! Comment allez-vous ? » Je lui fais un grand sourire alors que j’attrape un plateau qu’elle n’a pas encore terminé pour m’installer de l’autre côté du comptoir et en dévorer le contenu. « Bonjour Monsieur. Vous semblez de bien bonne humeur ce matin. » Bien sûr que je l’étais. Après tout, je n’avais aucune raison de ne pas l’être désormais. « Vous êtes seul ? » Je hoche la tête. « Andrew dort encore. La nuit a été courte, laissons le se reposer pour le moment. Mais j’ai réservé une table ce midi au Bernadin, faites simplement en sorte qu’il m’y rejoigne pour midi. Je vais devoir aller régler quelques affaires ce matin. » J’avale rapidement mon petit-déjeuner, et après une révérence à ma gouvernante, quitte la villa dans laquelle nous vivons.
Matinée d’affaire qui m’attends, je demande à mon chauffeur de faire un arrêt chez mon avocat avant de me conduire à la galerie. Sur place, j'enchaîne les rendez-vous toute la matinée, avec quelques coups de fil importants que ma secrétaire me transfère. Pour l’instant, tous sont professionnels, mon mariage de la veille passant encore inaperçu, mais d’ici quelques jours, de nombreux journalistes commenceraient à vouloir m’interviewer sur ce soudain évènement. Sans parler de ma famille, de certains proches, investisseurs et tous ceux qui de près ou de loin s'intéressent à ma vie. Ça allait faire jaser, mais je le savais parfaitement lorsque j’avais décidé de sauter le pas. Et dire que je l’avais fait avec un homme en plus. Oh oui, les unes des magazines allaient être exceptionnelles.
C’est une longue matinée à laquelle je fais face, sans oublier Andrew que je n’avais même pas pu saluer avant de partir, mais avec Minerva, il était entre de bonnes mains, je n’avais pas à m’inquiéter. Et puis, notre accord lui permettait de conserver une certaine liberté de mouvements, alors ce n'était pas non plus comme s’il était emprisonné à la villa. Je me prépare un peu avant midi à quitter la galerie pour le rejoindre pour le déjeuner. Restaurant luxueux comme je lui avais promis hier, il me suffit de donner mon nom pour que je sois accueilli comme un prince. Mais dans le hall, je croise Minerva, encore présente après avoir accompagné Andrew je suppose, mais qui semble avoir un petit souci avec un membre du personnel. « Je suis désolée Monsieur… Mais j’ai trouvé cela en faisant le lit. J'espérais pouvoir la rendre à son propriétaire avant que vous n’arriviez. » Elle dépose dans ma main une alliance, identique à celle que je porte sur mon annulaire gauche. « Ne vous en faites pas, je vais lui redonner. Merci. » Et lui faire comprendre qu’il n’était plus question qu’il s’en sépare, même par accident. Je referme mes doigts dessus et suis le major d’homme dans l’ascenseur qui nous conduit au troisième étage. C’est une immense salle qui se découvre à la sortie de celui-ci, avec pourtant qu’une seule table à son centre, à laquelle un jeune homme est déjà installé. Mon époux. Cette pensée me surprenait encore.
Je m’avance vers lui, contourne lentement la table pour ne pas le surprendre. « Bonjour Andrew. Je crois que tu as perdu ceci dans notre lit. » Je fais doucement glisser l’anneau sur la soie qui recouvre notre table, jusqu’à ce qu’elle puisse être à sa portée. « Je te prierais de bien vouloir y faire plus attention à l’avenir et de ne plus l’égarer. Même accidentellement. » C’est d’une voix calme mais directive que je m’exprime, ne laissant paraître aucune faille, aucun sentiment, pas même cette légère pointe d'amertume à le voir égarer un objet si précieux dès le premier jour. « Je suis désolé d’être parti avant ton réveil ce matin, mais certaines affaires urgentes requiéraient mon attention. Mais je suis convaincue que Minerva s’est bien occupée de toi. La villa te plait-elle ? »
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Patate Douce
Mer 27 Jan - 18:51
Andrew Moretti
J'ai 28 ans ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis maitre des écoles et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis fiancé et je le vis plutôt bien. Mon nom de jeune garçon était Jordan. Mon père est responsable qualité dans une entreprise de concession de voiture. Ma mère est infirmière. Mon petit frère est quaterback dans une des equipes nationales et ma soeur fait des études de médecine. Je fais du mannequinat à mes heures perdues. J'étais fiancée à Mina Kazou, avocate de renom. Je fais du Karaté, et je suis fan de hockey ainsi que de football américain. Je fais aussi du base-ball pour le plaisir. Je fais des migraines quand je panique.
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Je déglutis difficilement, gorge serrée. Je regarde à plusieurs reprises l’homme qui se tient face à moi. Les commandes cérébrales ne répondent plus. Mon cœur va exploser ma cage là. Panique qui me déferle, je détourne le regard vers la baie vitrée. Trouver un point de fuite et m’y accrocher. Les souvenirs affluent. La boisson. La boite. Lui. Des rires. Des gestes. Et c’est le trou noir. Pour l’instant. Quiétude partiellement retrouvée. Et je crois que je me choque tout seul, en remettant la bague machinalement. Il va falloir que je l’inspecte davantage pour espérer avoir davantage d’information.
- Le choix le plus judicieux est de retourner chez le bijoutier pour la réajuster. Ca évitera les accidents, qui surviennent quand on ne le veut. Le propre même d’un accident.
Je viens vraiment de dire ça ? Je .. Inconsciemment, me faire accuser d’'être négligeant ne me plaisait pas trop. On est toujours dans la comédie ? Ma fiancée a-t-elle poussé jusqu’à tant de réalisme ? J’aimerais vraiment y croire. Mais mon déni se fissure à mesure que s’écoulent les minutes. En plus, je ne me rappelais pas l’avoir enlevé, ni même qu’il me l’avait mise. Je me surprends à me demander s’il n’y avait que la bague d’ailleurs.
J’ai merdé.
C’est ce que me hurle ma conscience, qui vient de se réveiller. Mal de crane qui me prend également et je masse ma tempe machinalement. Ça me prend régulièrement quand je sens que je ne maitrise pas la situation.
Pour autant, ce n’est clairement pas ici, que je vais faire un scandale. Pas dans ce paradis, que je foulerais probablement qu’une fois dans ma vie. Même ma future femme n’avait réussi à avoir une place avant deux ans. Et dire qu’on était sur liste d’attente. M’enfin quand je vois la vue, je ne peux que comprendre.
Un serveur parfaitement vêtu, pas un poil qui dépasse me coupe dans mon élan pour creuser dans mon problème qui se trouve être .. A tomber, je ne pouvais pas le nier. Et visiblement, je n’étais pas le seul à être aveuglé par tant de charisme. Le serveur ne parle qu’à .. mon … Je sais plus son prénom. J’ai presque envie de demander si je suis mort pour qu’il m’ignore de la sorte.
Je pue la moyenne classe à ce point ? Je croise les bras, boudeur et franchement vexé. Pour sûr, que je mettrais une étoile sur tripadvisor. Mais il daigne quand même nous donner la carte. Sauf que je ne comprends rien. C’est probablement mieux que je me taise et que je laisse monsieur-j'accuse-facilement prendre les devants.
Voilà, je suis de mauvaise humeur. Alors que je suis censé vivre un enterrement des plus beaux. Qui semble partir en fumée, dans les méandres d’un souvenir qui fuit ma raison. Le serveur prend la commande et j’ose enfin faire face à l’homme pour lui répondre.
- T’éviteras d’être impoli comme ça et de m’abandonner même accidentellement.
Si on venait de commencer notre lune de miel, je pense que l’avion va très vite atterrir et retour à la case départ. Et comme je suis rancunier, je ne risque pas d’oublier qu’il porte un jugement sur ma personne. Non mais !
- Et oui, ta maison est magnifique ainsi que Minerva. Tu sembles chanceux d’être aussi bien entouré.
Des banalités alors qu’on a un problème. Mais je ne me vois pas lui dire que je me souviens partiellement de quelques scènes. Puis, son téléphone sonne.
- Ah bah super. Dis-je ironiquement. Le mode silencieux non ? M'enfin les affaires, toujours plus important.
Est-ce que j’allais être chiant comme ça ? Je hèle un serveur, pour avoir un cachet parce que ma tête va exploser. Ce n’est pas moi tout ça. L’homme au sourire brillant à faire chavirer un aveugle, cette tenue qui me serre les couilles. Non vraiment, y’a rien qui va.
- Mina vous a payé combien pour ce sketch ?
Ma bouche va plus vite que mon esprit. Je ne voulais pas dire ça. Ou si, parce qu’il allait forcément répondre plus intelligemment que moi. Première dispute de .. Mariage ? Je veux sortir de là. Je décide de me lever pour aller observer le paysage. Reflet d’un autre moi et je secoue la tête. Mains dans les poches, le seul avantage d’être dans du luxe, avoir un cul d’enfer. Je veux garder ce bas.
Cette blague ne me fait plus rire.
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Maddy'n
Sam 13 Fév - 22:08
Ezio Moretti
J'ai 30 ans et je vis à New-York, USA. Dans la vie, je suis propriétaire d’une galerie d’art, mais aussi trafiquant d’oeuvre d’art et de certaines autres choses peu légales et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à mon sourire charmeur et mon sens des affaires, je suis marié et je le vis bien, cela me retirant une épine du pied.
+ Il est le fils d’une musicienne de renom et d’un homme possédant plusieurs galeries d’art en ville. Sa famille est certainement l’une des plus riches de la ville. + Né en Sicile, il y possède une maison secondaire. + Il parle couramment italien. + Il a une petite soeur. + Il gère tout un réseau de trafic d'œuvres d’art, et quelques petites choses. + Il lui arrive de peindre à ses heures perdues (qui ne sont pas si nombreuses). + Il ne sait absolument pas cuisiner, tout ce qu’il mange lui a toujours été préparé. + Il aime être entouré, recevoir de l’attention. + Il est allergique au lait et au nickel. + Il fait beaucoup de sport, notamment en extérieur pour pouvoir respirer et se sentir un peu plus libre.
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Son alliance retrouve rapidement sa place, à son annulaire gauche. Je ne fais alors aucune remarque supplémentaire, même si j’espérais qu’il ait conscience des conséquences que ce genre d’accident pouvait causer. Pour moi, ce n’était pas si grave, mais la presse à scandale se ferait un plaisir d’afficher à la la une de leurs torchons de lui sans alliance. Cette bague, c’était une garantie pour lui comme pour moi, et il était hors de question de s’afficher sans. Il me semblait qu’on avait été d’accord sur ce point hier, mais acceptons que cela ne puisse être qu’un accident. Au moins pour aujourd’hui. « On pourra aller chez un bijoutier cet après-midi corriger ça alors. » Une fois, mais pas deux, si après ça il continuait à vouloir se montrer négligent sur ce genre de chose, alors je devrais sanctionner son comportement. Et ça m’embêterait d’en arriver déjà là, même pas vingt quatre heures après notre mariage. Ça serait un bien triste commencement pour nous. Et encore plus pour lui. Corriger ce petit défaut de taille semblait donc devenir une urgence pour notre couple. Pourtant hier, j’avais eu la sensation qu’elle lui allait parfaitement bien. Mais il était possible que l’alcool ait altéré certains souvenirs. Dommage pour une si belle soirée.
Le silence s’installe entre nous mais je ne trouve ça en rien gênant. Avoir un époux qui sait tenir sa langue, quand parler et quand se taire pouvait se révéler être un atout pour moi. Et pour lui aussi. Cela pourrait nous éviter quelques malaises publics qui seraient tout aussi malvenus qu’une photo de lui sans son alliance. Il faudra d’ailleurs qu’on prenne le temps de se fixer sur la version définitive de notre rencontre, de nos premiers mois de relation avant que je le demande en mariage. Dire que nous nous sommes rencontrés et mariés la même nuit ne serait pas une version acceptable. Serveur tiré à quatre épingle qui nous rejoint et semble avoir un doute sur la distribution des menus. Comme c’est charmant. D’un sourire je lui fais comprendre nos positions, mais je suppose qu’à la façon dont se comportait Andrew et à mon attitude, le doute n’était pas vraiment permis. J’allais d’ailleurs devoir rappeler mon tuteur pour lui faire apprendre certaines manières et comportements mondains acceptables, autre que ses bras croisés, et son visage boudeur. C’était quoi ça ? Un enfant de quatre ans ?
Commande passée, et serveur éloigné, je m’apprête à lui faire une remarque quand il me devance. Plait-il ? Je bas légèrement des cils, surpris par son attitude et ses propos. Est ce qu’il voulait vraiment qu’on commence à s’engueuler ? Dès maintenant ? Avait-il déjà oublié qu’il avait rompu notre contrat ? « Je suis allé déposer notre certificat et notre contrat à notre avocat et au notaire. C’est ce qu’on avait d’ailleurs convenu. » C’était la priorité de la matinée. Pour la suite, effectivement, le fait qu’il ait continué à dormir à mon réveil m’avait permis d’organiser plus facilement ma matinée, me permettant d’aller travailler, et lui, de se familiariser avec son nouvel environnement. D’autres reproches semblent se cacher dans ses mots, ce que la sonnerie de mon téléphone n’aide pas à retenir. Je refuse l’appel à la vue du numéro. Ca pourrait attendre, pas comme la crise que semblait vouloir mener mon jeune époux. Et puis un prénom sort. “Mina”... Je tente de réfléchir à pourquoi ce prénom me semble familier. Pourquoi ? Il l’avait déjà mentionné hier, mais pour quelle raison ? Je tente de repasser le fil de la soirée. Ah oui… Mina. Sa fiancée. Enfin… Ex fiancée.
Il quitte la table et je le suis du regard pour le voir s’arrêter devant la baie vitrée. Pourquoi pensait-il que sa Mina m’avait payé pour quoi que ce soit ? Il me faut un moment pour prendre conscience de l’évidence. « Non posso crederci ! Tu ne te souviens pas de la soirée d’hier ! » C’est la seule explication à sa réaction. Je me lève et le rejoins à la baie vitrée, l’obligeant à me faire face. « Dois-je te rappeler ce qu’il s’est passé hier ? Tout ce qu’il s’est passé ? » Je laisse mes mains glisser sur son corps, lui faire une petite frayeur pour me venger de ses oublis.
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Dim 14 Fév - 22:58
Andrew Moretti
J'ai 28 ans ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis maitre des écoles et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis fiancé et je le vis plutôt bien. Mon nom de jeune garçon était Jordan. Mon père est responsable qualité dans une entreprise de concession de voiture. Ma mère est infirmière. Mon petit frère est quaterback dans une des equipes nationales et ma soeur fait des études de médecine. Je fais du mannequinat à mes heures perdues. J'étais fiancée à Mina Kazou, avocate de renom. Je fais du Karaté, et je suis fan de hockey ainsi que de football américain. Je fais aussi du base-ball pour le plaisir. Je fais des migraines quand je panique.
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Ses mains posées sur mon torse. Son alliance. Des fragments éclatent dans mon esprit. Des baisers, des mots, des rires. Mais pas le souvenir d’un oui. Pourtant, de ce qu’il dit, nous sommes mariés. Ai-je autant bu que cela au point de me montrer déraisonnable et infidèle par-dessus le marché ? Putain Drew qu’as-tu fait ? Moi, embrasser un homme ? C’était .. Impensable.
Je n’ai rien contre la communauté homosexuelle mais je n’avais jamais envisagé - et ce n’est toujours pas le cas – d'avoir une quelque relation avec le même sexe. Mais dans mes souvenirs et son attitude envers moi, j’avais visiblement, était plus que curieux.
Enfin .. Je sais plus .. C’était un rôle ? C’était la réalité ? J’observe mon alliance à la quête d’un indice. Puis je me masse les tempes. Cœur qui s’affole. J’avais merdé où ? Pourquoi Mina n’a pas pris de nouvelles ? Je regarde mon époux. Beaucoup trop beau pour être à moins, qui était plus que quelconque.
Beaucoup trop proche et je me recule pour laisser tomber ses mains dans le vide. Je fixe l’horizon. Cerveau bloqué. Je n’arrivais plus à réfléchir. Heureusement, le serveur nous interrompt pour nous apporter nos plats. Mécaniquement et contournant mon … Truc, je reprends place. L’air de rien, je tente d’agir normalement. Comme si, c’était notre habitude de manger ici, une fois la semaine.
- Reviens à ta place qu’on en finisse et que je rentre chez moi, dans mon appartement, dans mon quartier avec mes voisins et ma fiancée.
Je débite des conneries mais j’avais besoin de me raccrocher à quelque chose de vrai, de retourner dans ma zone de confort. Il était un mirage, un songe, ou que sais-je mais il n’était pas ma Vie. Mais je n’arrive pas à apprécier mon plat. Je rumine cette incapacité à me souvenir. A croire qu’il devait me toucher pour que ça se déclenche. Ce qui est hors de question. Il avait beau être charmant, c’était non lui et moi. Mais je sais qu’on s’est embrassé. Je le ressens encore. Je bois une grosse rasade puis je me redresse, je réduis la distance entre nous et je l’embrasse. Ce n’est pas moi.
Mes deux mains sur ses joues, j’en profite franchement, je l’admets, pour garder ça en mémoire, au moins puis je me rassoie. Mais rien. Pas d’autres fragrants de notre soirée. Fais chier putain. Je termine mon verre et le regarde.
- Il s’est passé quoi ? Je veux tout savoir.
Il pourra me mentir ou non, je ne le saurais probablement pas mais qu’importe, qu’il m’offre sa vérité, j’ai besoin d’une base à ce stade.
HRP:
De base, il ne devait pas avoir de bisous mais je ne pouvais pas passer à côté et pas te souhaiter une douce St Val'. Je sais que tu pensais que je n'allais pas répondre mais c'était obligé. C'est un peu court, mes excuses.
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Maddy'n
Dim 28 Fév - 20:04
Ezio Moretti
J'ai 30 ans et je vis à New-York, USA. Dans la vie, je suis propriétaire d’une galerie d’art, mais aussi trafiquant d’oeuvre d’art et de certaines autres choses peu légales et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à mon sourire charmeur et mon sens des affaires, je suis marié et je le vis bien, cela me retirant une épine du pied.
+ Il est le fils d’une musicienne de renom et d’un homme possédant plusieurs galeries d’art en ville. Sa famille est certainement l’une des plus riches de la ville. + Né en Sicile, il y possède une maison secondaire. + Il parle couramment italien. + Il a une petite soeur. + Il gère tout un réseau de trafic d'œuvres d’art, et quelques petites choses. + Il lui arrive de peindre à ses heures perdues (qui ne sont pas si nombreuses). + Il ne sait absolument pas cuisiner, tout ce qu’il mange lui a toujours été préparé. + Il aime être entouré, recevoir de l’attention. + Il est allergique au lait et au nickel. + Il fait beaucoup de sport, notamment en extérieur pour pouvoir respirer et se sentir un peu plus libre.
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Long silence en guise de réponse, je suppose alors que j’avais mis dans le mille. « Che idiota. » J’aurais dû être plus vigilant hier à ce qu’il avait bu. Aucun doute que l’alcool était la cause de son trou de mémoire, mais on ne pouvait pas dire que cela arrangeait mes affaires. On allait devoir reprendre depuis le début, tout rediscuter. Le mariage, le contrat, les termes de nos accords. Tout. Et si hier il ne s'était pas montré trop exigeant sur tout ça, maintenant qu'il avait retrouvé sa lucidité, il risquait de se faire plus difficile à convaincre. Il pouvait renoncer à tout instant, changer d'avis, même si les démarches seraient compliquées à mettre en oeuvre, il pouvait trouver un échappatoire. Surtout avec un bon avocat. Finalement, ce déjeuner ne serait peut-être pas juste pour la forme, pour donner le change aux paparazzis ou à tous ceux qui s'intéressaient d'un peu trop près à ma vie privée.
Mains qui tombent dans le vide lorsqu'il se recule. Il était moins farouche alcoolisé. Peut-être que je devais le garder dans un état d'ébriété permanent. Ca faciliterait les négociations avec. Même si ça restait un peu dangereux. Après tout, il avait accepté de m'épouser sur un coup de tête avec quelques verres qu'on pourrait qualifier de trop. Qui sait de quoi d'autre il était capable dans cet état ? Et je n'aurais pas la patience de gérer ses conneries à chaque fois. Déjà la bague et le trou de mémoire suffisait à me rendre un peu plus amer, alors je n'imaginais pas comment j'allais appréhender sa prochaine erreur. J'espère qu'il n'avait pas menti quand il avait dit qu'il apprenait vite. La patience n'était pas ma qualité première.
A sa demande, je reviens prendre place à table après le passage du serveur. Visage fermé, je m'installe face à lui. « Chez toi, c'est la villa maintenant. » Mon ton ne laisse à nouveau aucune discussion possible sur ce point. Il allait devoir s'y faire. Soit il n'assumait plus son choix et demandait le divorce en payant le prix, soit il jouait le jeu et gardait ses avantages. À condition de le jouer parfaitement. Et ça passait par faire comme si tout ceci était voulu. Chez moi, chez lui, chez nous. Aucun autre endroit ne devait bénéficier de cette appellation. Je commence à manger, mais je suis vite interrompu par ses lèvres qui viennent à la rencontre des miennes. Qu’est ce qu’il foutait ? Je fronce le regard lorsqu’il s’assoit, sans plus d’explications sur son comportement. Les règles étaient vraiment à revoir.
Je pose mes couverts quand il me questionne. Reprenons depuis le début donc. « Je m’appelle Ezio Moretti. » Je lui sors ma carte d’identité pour prouver mes dires. « Je suis propriétaire d’une galerie d’art et héritier de dizaines d’autres en ville. Et ton époux. » Je laisse la nouvelle faire son chemin dans sa tête. « Hier, nous nous sommes officiellement mariés au palais de justice. Tu m’as légalement dit oui devant l’hôtel, et tu as, en plus, signé un contrat de mariage visant à nous protéger tous les deux dans cette relation. Un contrat que je vais surement devoir te faire relire puisque tu sembles en avoir déjà oublié le contenu… » Et il devait vite en apprendre les articles. « Pour ce qui est des grandes lignes, tu vivras désormais avec moi à la villa. Tu as le droit de continuer à voir ta Mina, mais seulement à l’intérieur de la villa, à son bureau ou si je suis présent. En échange, je lui assurerais une stabilité financière plus que correcte, et si vous veniez à avoir des enfants, j’assurerais aussi leur avenir. Mais bien sûr, tu ne pourras pas les reconnaître comme tels, puisque votre liaison devra rester secrète. »
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Patate Douce
Dim 28 Fév - 20:31
Andrew Moretti
J'ai 28 ans ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis maitre des écoles et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis fiancé et je le vis plutôt bien. Mon nom de jeune garçon était Jordan. Mon père est responsable qualité dans une entreprise de concession de voiture. Ma mère est infirmière. Mon petit frère est quaterback dans une des equipes nationales et ma soeur fait des études de médecine. Je fais du mannequinat à mes heures perdues. J'étais fiancée à Mina Kazou, avocate de renom. Je fais du Karaté, et je suis fan de hockey ainsi que de football américain. Je fais aussi du base-ball pour le plaisir. Je fais des migraines quand je panique.
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Chacun de ses mots s’imprime dans mon esprit. Les analysant. Parler de Mina, d’avenir brisé, c’en est trop. Je ne peux plus manger. La boule grossit dans ma gorge. J'avais accepté de me marier avec lui ? J'avais vraiment accepté un tel marché ? J'ai fait ça moi ?
- Tu t’es servi de moi ? T’as abusé de quelqu’un là. Je n’étais pas dans mon état et tu en as profité. T’es … Malade. Ne m’approche pas. Tu entends ? Je veux plus t’entendre. Pas te voir. Contente toi juste d’envoyer ce putain de contrat. Et c’est tout. Fais-toi soigner, lobotomiser, ce que tu veux. Mais …
Je me lève, écœuré... Parce que .. Je serre mes poings. La panique me gagne. J’occulte la migraine qui se pointe. Je ne voulais pas être lié à cet inconnu. C’était de la folie. De la démence. M’avait-il drogué ? Quand il parlait de mariage, j’ai cru à un faux Elvis Presley et c’est tout. Pas .. Un mariage. Un vrai. Je retire la veste pour la jeter à ses pieds. Je refuse de jouer à cette mascarade. J’ote mon nœud pap’ et en fait autant. Si je n’avais pas un minimum d’amour-propre, je me serais déshabillé entièrement.
- Ne m’approche, je suis très sérieux. Je n’en sais rien de ce que tu planifies. Mais c’est non. Ni moi. Ni ma femme. Aucun. Tu iras te trouver une autre pute. Je ne sais pas dans quoi tu m’as embarqué. Mais c’est non. Tu comprends les mots ? C’est hors de question. Répugnant.
Regard dégout à son encontre et je lui fais dos, préférant quitter cet endroit. Je ne sais pas qui, il est. Ce qu’il fait, outre être héritier. Mais, s’il m’avait escroqué, il n'était pas un enfant de chœur. Et je refuse d’être assimilé à lui. Je défonce presque le bouton d’appel de l’ascenseur. Fuir ce lieu de l’horreur, c’est tout ce que je voulais. Appeler ma fiancée. Je tâte mes poches. Putain, je n’ai pas de téléphone. J’appellerais un taxi et je rentrerais.
Je les vois bien les portes s’ouvrir. Mais je ne bouge plus. Je ferme les yeux, posant une main sur le mur. Ma vue se brouille. Je me tourne pour m’appuyer sur le mur. Je tousse de plus en plus. Ca m’étouffe. Je me griffe le torse pour ouvrir ma chemise. Qu’est-ce qui m’arrive ? Première fois. Je glisse au sol, sans le réaliser. Main tendue vers je ne sais quoi … Et c’est trou noir.
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Maddy'n
Sam 13 Mar - 21:06
Ezio Moretti
J'ai 30 ans et je vis à New-York, USA. Dans la vie, je suis propriétaire d’une galerie d’art, mais aussi trafiquant d’oeuvre d’art et de certaines autres choses peu légales et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à mon sourire charmeur et mon sens des affaires, je suis marié et je le vis bien, cela me retirant une épine du pied.
+ Il est le fils d’une musicienne de renom et d’un homme possédant plusieurs galeries d’art en ville. Sa famille est certainement l’une des plus riches de la ville. + Né en Sicile, il y possède une maison secondaire. + Il parle couramment italien. + Il a une petite soeur. + Il gère tout un réseau de trafic d'œuvres d’art, et quelques petites choses. + Il lui arrive de peindre à ses heures perdues (qui ne sont pas si nombreuses). + Il ne sait absolument pas cuisiner, tout ce qu’il mange lui a toujours été préparé. + Il aime être entouré, recevoir de l’attention. + Il est allergique au lait et au nickel. + Il fait beaucoup de sport, notamment en extérieur pour pouvoir respirer et se sentir un peu plus libre.
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Flot de reproches qui découle de ses lèvres, comme s’il venait d’apprendre une sinistre nouvelle dont j’étais responsable. D’un point de vue extérieur ça pouvait être le cas, mais ça ne justifiait pas tout ses propos. Il avait certes un peu bu quand nous avions scellé cet accord, mais je n’avais rien forcé. Il avait l’esprit clair, il était celui qui n’avait pas voulu attendre et le test d’ébriété qu’il avait fait pour prendre le volant n’avait même pas été positif. S’il avait trop bu après ça au point de tout oublier, il ne pouvait s’en prendre qu’à lui. Malheureusement, désormais c’était aussi mon problème, et je devais le ramener à la raison. Ou en tout cas, le calmer. « Calme toi et écoute moi Andrew, ce n’est pas si terrible que ça en a l’air. » Même si ça le priverait d’un certain nombre de choses, le contrat le protégeait également lui et sa Mina d’un bon nombre de problèmes qu’ils auraient pu rencontrer, notamment sur un plan économique. Ou professionnel. Même s’il ne semblait pas en avoir conscience.
Je me lève en même temps que lui pour essayer de le retenir et le calmer alors qu’il semble complètement paniqué. Heureusement pour nous, personne n’était là pour voir cette scène, mais je ne pouvais définitivement pas le laisser sortir dans cet état. Il recule à mesure que je m’approche, me jetant ses affaires aux pieds. Mais ça ne m’empêche pas de continuer à avancer. Je finis par le rejoindre devant l’ascenseur. Je m’y engouffre avec lui, le retenant par le bras pour l’en sortir. « Ecoute moi Andrew ! » Je n’ai pas le temps d’en dire plus qu’il s'effondre dans mes bras. Je soupire et presse un autre bouton de l’ascenseur alors que les portes se referment. Finalement, la cohabitation avec lui risquait d’être plus compliquée que je l’avais imaginé.
A l’aide d’un membre du personnel, je le fais transporter dans une chambre et le couche dans le lit pour qu’il se repose. Tous mes rendez-vous de la journée annulés, je m’installe dans un fauteuil avec le premier livre qui me tombe sous la main et patiente jusqu’à son réveil. Ce n’était pas du tout ainsi que les choses auraient dû se passer. « Je te conseille de rester calme et de m’écouter Andrew. Ceci n’a rien d’un jeu pour moi, alors est-ce que tu veux bien te comporter en adulte cinq minutes ? »
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Patate Douce
Jeu 25 Mar - 0:56
Andrew Moretti
J'ai 28 ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis maitre des écoles et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à l'alcool, je suis marié à l'Enfer et je le vis comme un animal en cage. Mon nom de jeune garçon était Jordan. Mon père est responsable qualité dans une entreprise de concession de voiture. Ma mère est infirmière. Mon petit frère est quaterback dans une des equipes nationales Ma soeur fait des études de médecine. Je fais du mannequinat à mes heures perdues. J'étais fiancée à Mina Kazou, avocate de renom. Je fais du Karaté, et je suis fan de hockey ainsi que de football américain. Je fais aussi du base-ball pour le plaisir. Je fais des migraines quand je panique.
Qui est Eline ?
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Rêve en couleurs. Rêve ensoleillé. C’est si doux. Me voir courir tous les deux. Le bonheur dans les veines. Je me sentais invincible. Rires qui me réchauffent. Plage et eau crystal. Magnifique mariage. Lune de miel enrichissante. Et puis, je me reçois un caillou, puis deux. Et c’est l’avalanche. Tu m’as abandonné. Pourquoi ? Sursaut quand je me réveille.
- Eline !
Je me frotte les yeux et les cligne plusieurs fois. Chambre luxueuse. Et définitivement pas la mienne. Et merde, je ne lui avais pas échappé. Visage qui se referme aussitôt. Outre sa voix plaisante, les mots qui sortent de sa bouche, sont bien plus déplaisants.
Je n’avais pas le choix. Si je voulais tout comprendre. Je me devais de l’écouter. Ça ne me fait pas plaisir. J’avais l’empoisonnante sensation d’être entré dans un cauchemar. D’avoir perdu ma Vie. Et le pire, est que je ne m’en souvenais pas. Et c’est ça qui me bute.
J’ai été négligeant. Et maintenant, je suis dans la merde. Ma fiancée aussi. Alors la tête lourde, la bouche pâteuse, je me redresse. J’avais perdu une bataille mais certainement pas la guerre.
- Je t’écoute cher époux. Mais ne me mens pas. Je veux tout savoir. Même l’indisable. Je veux savoir à qui j’ai à faire. Quelles sont mes responsabilités en portant ton nom ? Que veux-tu ? Qu’attends-tu de moi ? Quelle Vie vais-je mener à présent ? Que va devenir Mina ? Ce faux mariage va durer combien de temps ?
Je ne sais pas pourquoi, je lui pose toutes ces questions. Parce qu'au final, est-ce qu’il y répondra franchement ? Il m’avait déjà presque tout pris alors vraiment est-ce que ses mots avaient de l’importance. Et dans le flot de mes propos, une seule persiste.