Find your soul before you find your soulmate || Patate Douce
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Sam 26 Mar - 19:59
Lucina Makinen
J'ai 31 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis rédactrice en chef d’un magazine de mode et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à cause de mon travail, je suis célibataire et je le vis bien, n’ayant pas le temps pour ces inepties, me contentant du plaisir brut des relations physiques.
+ Elle est Alpha. + Elle a trois petits frères, et un grand. + Elle est née d’un père finlandais et d’une mère bolivienne. + Deux de ses frères sont Oméga.+ Elle parle couramment finlandais, espagnol, anglais et italien.+ Sa marque se trouve en haut de sa cuisse droite. + Les mots qui sont inscrits sur sa peau signifient " Et ce que l'amour peut faire, l'amour ose le tenter ". + Elle est du genre acharnée, notamment dans son travail. + Malgré la pression, elle est toujours célibataire, n’arrivant pas à concilier travail et vie sentimentale. + Sa marque a changé il y a environ 4 ans, la rendant encore plus irritable.
J’étais revenue avec le contrat, déposé sur la table, prête à en comprendre chaque mot, chaque sous-texte, prête à l’apprendre par-cœur s’il le fallait pour qu'Aaron ne puisse plus me reprocher ni mon ignorance, ni mon égoïsme. Parce que oui, il y avait un peu de cela, il est vrai, mais je pensais vraiment le libérer de ses chaînes. Malheureusement, à l’entendre, il semblerait que je les ais juste changer de mains. J’ignore complètement le repas qui m’est servi, mon esprit ayant plus faim que mon estomac. Je voulais comprendre, je voulais savoir. Maintenant que j’étais engagée là-dedans et qu’il n’était plus possible de faire marche arrière, je voulais savoir tous les risques que je prenais, ainsi que tous les risques qu’il prenait. Mon regard ne cesse d’aller et venir entre lui et le contrat, observant aussi bien ses expressions que celles des mots couchés sur le papier. J’ignore le montant total de ses dettes, que je croyais se limiter à celles de Maquerelle, mais visiblement, il avait un passé bien plus lourd que je n’avais pu l’imaginer. « Combien tu as en au total de créanciers Aaron ? Pourquoi ? » Je ne cherche pas à le juger, seulement à comprendre, même si les raisons vont sûrement me dépasser. Si je devais construire quelque chose avec lui, alors je voulais être parée à toutes les éventualités. « Je pensais te libérer Aaron… Me libérer… J’ai cru te perdre quand tu étais à l’hôpital, je pensais… Je pensais que l’avenir serait moins chaotique pour nous deux si tu n’avais plus cette dette au-dessus de ta tête. » Je devais déjà le partager avec une autre, mais je n’arrivais pas à accepter qu’il y en ait plus d’un.e. Pas après avoir eu si peur de le perdre.
L’erreur était visiblement cuisante, mais j’aurais pu m’en remettre. Même si j’avais horreur d’être dans l’erreur, même si j’avais horreur d’être en tort, j’ai véritablement cru qu’on pourrait surmonter ça. Mais certains de ses mots font l’effet d’un électrochoc. Pire encore, d’un poignard en plein coeur. « Ton enfant à venir ? » Je n’étais pas prête à faire face à cette vérité, encore moins maintenant. Non… Il ne pouvait pas faire ça. Il n’avait pas le droit de me confronter à une grossesse, à celle de la femme qu’il souhaitait épouser. « Non… » Mélange furieux de colère et de tristesse qui s’opère en moi. Je ne suis pas capable de faire face à ça. Je ne suis pas capable d’empêcher un enfant de connaître son père, comme je ne suis pas capable de le priver du droit d’avoir un enfant s’il le désire. Aussi égoïste que je puisse être, je ne m’en sentais pas capable. « Comment tu as pu… » Je sais pertinemment comment. Je sais parfaitement comment on passe d’une danse des corps à une conception involontaire. Le regard s’embrume, la gorge se noue. « Je ne veux pas de toi ici Aaron. Je refuse de me retrouver au milieu de ça… » D’une famille qu’on ne serait sûrement jamais, dont j’allais le priver injustement, ainsi que deux autres êtres si je m’en mêlais. « Va-t-en ! Va la retrouver ! Je te libère de ta dette, tu n’auras pas à te soucier de moi comme créancière. Mais je refuse Aaron, je refuse de devoir me battre contre ça. Elle va mettre au monde TON enfant ! » Et c’est quelque chose contre lequel je ne pourrais jamais faire le poids. Les sanglots s’étaient intensifiés au fil de mes mots, et les larmes roulaient abondamment sur ma joue. Je me lève brutalement de ma chaise, et pars m’isoler dans ma chambre, claquant la porte de celle-ci. Émotion dévastatrice que de prendre conscience que je ne comblerais jamais toutes les attentes de mon âme-soeur, et que cette femme, que je le veuille ou non, fera toujours partie de sa vie.
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Patate Douce
Jeu 14 Avr - 22:10
Aaron 'Shadow' Taylor
J'ai 30 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis ta distraction et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à grâce de mon travail, je suis à tous ceux qui paient au prix fort et je survis. Enterrant mes espoirs dans ton verre. Ce que tu dois savoir ? Tu paies. Je m'execute. Tu paies. Je te livre. Je sniffe tes billets. Tu te crois au Paradis et ça s'arrête là. Mes proches me connaissent sous le nom d'Aaron Taylor. Et pensent que je passe mon temps à livrer des colis en tout gens. Ah oui, j'allais oublier ! Dans ce bas monde, j'ai été marqué de cette phrase qui m'est si chère : Qui dit art, dit mensonge Stephen James (tumblr)
Lovely babymamma. Nela.
Mookie. Le Binome.
Maquerelle. La bourse centrale.
J'ai trois créanciers dont un que je ne peux t'évoquer. Cela aurait des conséquences en chaine que je gère au mieux depuis des mois. Et encore, je ne sais même pas ce qui va me tomber sur le crane maintenant que je suis acheté. Sinon, il y a donc Maquerelle, un très grand banquier de ce monde, tirant plus d'une ficelle. Et le troisième. C'est pas nombreux en sommes mais les sommes sont astronomiques. J'ai été flambeur sur tout et n'importe quoi. C'est aussi pour ça que j'ai décidé de monter en grade dans le club. Pour éponger les dégâts. Je vais trouver une solution. Ne t'en mêle plus du tout, vraiment ! Je ne sais pas si cette fois, elle va écouter et retenir la leçon, parce qu'on était lié et qu'elle venait de réduire de moitié mes marges de manœuvre. Mince sourire quand elle avoue avoir agi par émotion. Et une part de moi, ne lui en veux plus. Au moins, je compte pour elle. Enfin, c'est ce que je pensais jusqu'à découvrir que j'allais père.
Pour le moment, je fais plus office de géniteur qu'autre chose. Mais pas de ma faute ! Je pensais qu'elle le savait. Mais quand je vois sa gueule se décomposer, je réalise que les deux femmes de ma Vie ne se sont jamais parlées. Si moi, je conserve le calme, elle semble baliser et pas qu'un peu. Je fronce le regard. Fallait y réfléchir avant, bien fait pour toi. Que je pense mais valait mieux fermer ma gueule. Les choses se corsent quand elle se met à pleurer. Je suis totalement dépassé par la situation. Je ne sais pas ce que j'ai fait de mal. Après tout, c'est à moi qu'on venait d'ôter la liberté. Je reste con sur ma chaise, le repas fumant.
Je décide de manger, parce que je m'étais cassé le cul. De jouer les fées du logis à tout ranger quand j'ai terminé. Les heures passent mais sa tête ne se montre pas. Je ne saisis toujours pas le problème. Elle m'avait pour elle. Alors pourquoi diable, s'emmerder avec des éléments extérieurs à notre relation ? Je suis certain qu'elle pense ainsi. Pourquoi chialer sur ce qu'elle a provoqué ? J'aurais pu aller à ses trousses mais même si je suis devenu son toutou, j'ai encore de l'amour-propre. Elle pourra toujours faire une réclamation, les punitions ne m'ont jamais fait peur.
Je décide d'aller me poser dans les escaliers de l'appartement, porte refermée derrière moi. J'avais plus qu'à attendre, qu'elle se rappelle de mon existence. Je n'avais toujours pas le droit de sortir sans son accord. Et un va-t-en n'en constituait en pas. Je soupire longuement, faisant défiler les photos, Nela, Mookie, d'autres personnes. Et tomber sur une photo de la Chieuse. Quand l'ai-je pris ? La date ne me dit rien. Etrange. Enquête écourtée par un message de la baby mama.
SMS DE NELA:
Tes affaires sont dans un boxe. Amuse-toi bien avec ta meuf. Ni moi ni mon bebe voulions d'une pute dans nos Vies.
Je relis ce message plusieurs fois. Les larmes montent, la respiration se coupe. Le cœur s'emballe. Non, ce n'est pas elle. Je dois la voir. L'entendre me le dire. Ce ne sont pas ses mots. Elle n'est pas comme ça. C'est pas ma Nela. Je fais les cent pas, me retiens de hurler. C'est pas elle. Et je suis coincé ici. Le poing s'arrête à quelques millimètres du mur. Je repose mes fesses sur le carrelage. J'ai plus qu'à crever en souriant.
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Maddy'n
Sam 23 Avr - 21:14
Lucina Makinen
J'ai 31 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis rédactrice en chef d’un magazine de mode et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à cause de mon travail, je suis célibataire et je le vis bien, n’ayant pas le temps pour ces inepties, me contentant du plaisir brut des relations physiques.
+ Elle est Alpha. + Elle a trois petits frères, et un grand. + Elle est née d’un père finlandais et d’une mère bolivienne. + Deux de ses frères sont Oméga.+ Elle parle couramment finlandais, espagnol, anglais et italien.+ Sa marque se trouve en haut de sa cuisse droite. + Les mots qui sont inscrits sur sa peau signifient " Et ce que l'amour peut faire, l'amour ose le tenter ". + Elle est du genre acharnée, notamment dans son travail. + Malgré la pression, elle est toujours célibataire, n’arrivant pas à concilier travail et vie sentimentale. + Sa marque a changé il y a environ 4 ans, la rendant encore plus irritable.
Je ne sais pas combien de temps j’ai pleurer, combien de temps je suis restée enfermée dans ma chambre, seule à faire face à ma tristesse, à faire face à ma colère, à mes peurs, et à toutes ces émotions destructrices qui secouent mon être. Il s’est peut-être écoulé cinq minutes comme cinq heures quand les larmes ont commencé à se tarir, quand le film du passé s’est terminé, quand les suspicions du présent se sont tues. Les yeux encore humides, je viens les essuyer doucement tout en commençant à me redresser. Depuis quand étais-je si émotive pour agir de la sorte ? Pour agir comme une princesse de conte de fée à la moindre contrariété ? Depuis quand je laissais les sentiments l’emporter sur la raison ? Ces questions n’ont pour but que de donner le change, car je savais très bien quand les choses avaient changé. Elles avaient changé une première fois, quand ma route et celle d’Aaron s’étaient croisées pour la première fois. Puis, elles avaient changé à nouveau, quand j’avais pris conscience de ce qui nous liait lui et moi, au-delà de l’attraction. Mais surtout, elles avaient changé quand je l’avais vu, couché sur ce lit d'hôpital, quand j’ai cru le perdre définitivement, quand j’ai cru que ma marque, sa marque, allait laisser place à des tâches noires, illisibles qui ne feraient que se ternir au fil des années. Parce que pour la première fois, j’avais eu peur pour quelqu’un qui n’était pas de mon sang, peur pour quelqu’un que je chérissais plus que je ne voulais l’admettre. Et toute ma démarche avait été motivée par cette peur, par la déraison de mes sentiments. Le coeur dirigeait désormais à la place de l’esprit, et ce n’était certainement pas pour le meilleur vu comment j’agissais déraisonnablement.
Le coeur partiellement apaisé, ou en tout cas trop fatigué pour éprouver autre chose qu’une certaine lassitude mélancolique, je me relève et quitte la chambre, d’un pas quelque peu maladroit. Dans le salon, tout à disparu, Aaron comme les traces de sa présence. Je suppose que c’était mieux ainsi, qu’il serait plus heureux avec sa fiancée, et leur enfant. La vision qui se dessine à cette pensée me fait serrer les poings, me rappelant que j’étais incapable de passer au dessus de cela aussi facilement. Je sors un verre dans la cuisine et reprends la bouteille de vin qu’Aaron avait ouvert pour m’installer dans le canapé avec, mais, avant même de m’y installer, une étrange sensation gagne mon âme. La colère et la tristesse sont toujours là, mais une certaine paix dans l’âme l’est également, une paix qui ne signifie qu’une chose. « Aaron ? » Je regarde autour de moi, mais aucune présence de lui dans la pièce, et aucune réponse. Je fais le tour de l’appartement pour le trouver. Une fois, deux fois. Sans succès. Le contrat toujours sur la table, je fronce le regard. Ne me dites pas que… Je me dirige vers l’entrée, ouvre la porte avant de le retrouver assis sur l’une des marches des escaliers. « Qu’est ce que tu fais Aaron ? » Je soupire, je sais très bien ce qu’il fait, j’avais bien compris désormais. « Est ce que tu veux bien arrêter avec ton comportement de pantin et te comporter comme un être humain ? S’il te plait ! » Parce que ça m’angoissait de le voir agir de là sorte. Pourtant, je viens me poser à ses côtés, pose la tête sur son épaule. On est bien rendu maintenant, lui et moi. « Qu’est ce que tu veux faire Aaron ? Par rapport à … Nela, par rapport à cet enfant. Et ne me dis pas que tu veux ce que je désire, car je t’en colle une. Sincèrement, au fond de ton âme, qu’est ce que tu veux là, maintenant, tout de suite, les concernant ? » Etait-ce auprès d’elle qu’il avait envie de se réfugier ?
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Patate Douce
Lun 30 Mai - 19:22
Aaron 'Shadow' Taylor
J'ai 30 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis ta distraction et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à grâce de mon travail, je suis à tous ceux qui paient au prix fort et je survis. Enterrant mes espoirs dans ton verre. Ce que tu dois savoir ? Tu paies. Je m'execute. Tu paies. Je te livre. Je sniffe tes billets. Tu te crois au Paradis et ça s'arrête là. Mes proches me connaissent sous le nom d'Aaron Taylor. Et pensent que je passe mon temps à livrer des colis en tout gens. Ah oui, j'allais oublier ! Dans ce bas monde, j'ai été marqué de cette phrase qui m'est si chère : Qui dit art, dit mensonge Stephen James (tumblr)
Spoiler:
Lovely babymamma. Nela.
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Maquerelle. La bourse centrale.
Somnoler m'avait aidé à faire passer le temps. Je ne saurais même pas donner l'heure qu'il pouvait être. Mon cellulaire sans batterie et encore en entier, ce n'était pas gagné vu comment je voulais le briser. Mais il était ma seule preuve pour retrouver Nela. Parce que oui, il est purement impossible qu'elle ait pu tenir ces mots de merde. Et si vraiment, elle en était l'auteur alors, je la confronterais. En attendant, elle est en danger et je suis coincé avec mon âme sœur, qui ne veut pas de moi. On est ravi.
Ce silence me permet de rassembler mon plan dans ma tête. Quitte à devoir me confronter à Lucina, mais j'irais chercher Nela, quitte à y laisser ma peau. C'est mon plan. Oui, très élaboré. Puis la porte s'ouvre, lumière transperce le chaos.
Qu'est-ce qu'elle va bien gueuler encore ? Les yeux s'écarquillent, quand sa tête se pose sur mon épaule. Je m'attendais à m'en prendre une plutôt, pour une raison que je ne saurais dire. Elle se fout de ma gueule ? C'est sa façon d'agiter le drapeau blanc ? Perplexe. Mais je ne la repousse pas. Toute façon, je n'ai pas le droit.
Beaucoup de questions en si peu de temps et qui à mon humble avis ne méritent pas de réponses. Parce que je n'en ai pas et que je ne sais même pas si j'ai envie 'en parler tout de suite vu la crise qu'elle m'a fait. T'as mangé ? Oui, je change totalement de sujet.. Le pantin fait son taff et puis je tenais vraiment à ce qu'elle bouffe ce que j'ai fait. Je me suis fait chier pour toi alors j'espère que tu t'as léché le plat. Vu le ton de mes propos, ce sont limites des menaces mais à creuser, on pourra noter une l'attitude d'homme qui commence à être à bout pour ce soir .. pour toute cette Vie.. Pour ce quotidien que je gérais. Bancalement, certes mais il n'était pas en éclats ni dans les mains d'une tierce personne. Et je crois que je ne le digérerais jamais.
Je ne sais pas Lucina, je suis fatigué. Espoir de conclure ces sujets qui, je pense, l'interessent pas tant que ça. Aveu, d'un homme peiné de tout ce qui lui arrive maintenant et se sent cuisamment et lentement sombrer.
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Maddy'n
Sam 11 Juin - 18:20
Lucina Makinen
J'ai 31 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis rédactrice en chef d’un magazine de mode et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à cause de mon travail, je suis célibataire et je le vis bien, n’ayant pas le temps pour ces inepties, me contentant du plaisir brut des relations physiques.
Spoiler:
+ Elle est Alpha. + Elle a trois petits frères, et un grand. + Elle est née d’un père finlandais et d’une mère bolivienne. + Deux de ses frères sont Oméga.+ Elle parle couramment finlandais, espagnol, anglais et italien.+ Sa marque se trouve en haut de sa cuisse droite. + Les mots qui sont inscrits sur sa peau signifient " Et ce que l'amour peut faire, l'amour ose le tenter ". + Elle est du genre acharnée, notamment dans son travail. + Malgré la pression, elle est toujours célibataire, n’arrivant pas à concilier travail et vie sentimentale. + Sa marque a changé il y a environ 4 ans, la rendant encore plus irritable.
Quand je pose ma tête contre son épaule, je n’oublie pas le conflit entre nous. Je n’oublie pas la colère, la haine, la tristesse et la douleur que peut causer sa relation avec sa fiancée, l’avenir qui se dessine entre eux. Je n’oublie pas non plus ce maudit contrat qui - à mon sens - lui fait faire n’importe quoi. Je n’oublie rien des mots qu’il a prononcés ce soir, ou avant, ni de ceux que j’ai prononcés. Je n’oublie rien, mais je suis simplement trop épuisée pour y revenir ce soir. Alors je suppose qu’on ferait comme si de rien n’était, au moins jusqu’à demain. En tout cas c’est ce que j’étais prête à faire. Ca ne réglerait rien, mais ça permettrait au moins de mettre un peu plus d’ordre dans mes idées, et surtout, un peu plus de calme dans mon coeur. « Non, je suis désolée mais je n’ai pas faim pour le moment. » Jamais quand je suis épuisée émotionnellement. « Mais je ferais réchauffer l’assiette demain. » S’il l’avait gardé dans le frigo et l’avait couverte, je suppose qu’il n’y aurait pas de soucis à y goûter une petite journée après. Surtout qu’il avait l’air de s’être donné du mal. Pour moi ou parce que le contrat l’y obligeait, ça, impossible de le déterminer. Mais comme le reste, c’est inutile d’en parler ce soir. Je passe une main sur mon visage. Je pensais faire une bonne action, mais je crois que je venais juste de compliquer toute notre relation et notre quotidien. Comment être certaine désormais qu’il ne ferait pas qu’obéir bêtement aux ordres ?
Je soupire à sa réponse. Ce n’est pas moi qui pourrait l’aider. Et il ne valait mieux pas que j’essaye de m’en mêler, d’aucune façon. Car si je le faisais, j’allais tout lui interdire. De revoir sa fiancée, de suivre cette grossesse, d’élever cet enfant. Injuste et égoïste, j’allais briser la vie de trois personnes. Pour la première fois depuis bien longtemps, je me sentais dépassée par les évènements, j’avais le sentiment de perdre pied dans ma vie. Je décolle ma tête de l’épaule d’Aaron, pose une main sur son bras avec douceur. « Allons nous coucher. On rediscutera de tout cela demain. » Ou plus tard. Ou jamais ? Je ne sais pas, seulement que je ne veux pas remettre cela sur le tapis ce soir. Ma main glisse jusqu’à la sienne pour l'entraîner avec moi et le ramener à l’intérieur. Une fois dans l’appartement, je marque un temps d’arrêt. Je ne sais plus comment agir avec Aaron, et ça ravive ma colère. Je me contiens, lui fait face, le plus calmement possible après une grande inspiration. « Je te laisse le choix Aaron, tu es libre de venir dormir avec moi si tu en as envie, ou dans la chambre d’ami si tu préfères. Fais ce qui te semble le plus reposant et le plus juste pour toi. » Un baiser sur sa joue, et je regagne ma chambre sans attendre de réponse. Je ne voulais ni influencer son choix, ni attendre qu’il prenne une décision qui pourrait m’enfoncer encore un peu plus dans la détresse. J’avais simplement besoin de dormir, et s’il était à mes côtés au réveil, je ne pourrais qu’apprécier, mais s’il n’y était pas, je ne pourrais m’en prendre qu’à moi.
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Patate Douce
Dim 17 Juil - 18:27
Aaron 'Shadow' Taylor
J'ai 30 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis ta distraction et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à grâce de mon travail, je suis à tous ceux qui paient au prix fort et je survis. Enterrant mes espoirs dans ton verre. Ce que tu dois savoir ? Tu paies. Je m'execute. Tu paies. Je te livre. Je sniffe tes billets. Tu te crois au Paradis et ça s'arrête là. Mes proches me connaissent sous le nom d'Aaron Taylor. Et pensent que je passe mon temps à livrer des colis en tout gens. Ah oui, j'allais oublier ! Dans ce bas monde, j'ai été marqué de cette phrase qui m'est si chère : Qui dit art, dit mensonge Stephen James (tumblr)
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Elle n'a toujours pas saisi qu'en signant un contrat, le choix nous est ôté. Que maintenant, je me retrouve à devoir dormir au sol, parce que je peux pas avoir de libre arbitre. J'ai tellement envie de lui hurler dessus. De lui dire à quel point, elle aurait mieux fait de rester à sa place. Qu'un coup de bite bien placé, c'était aussi très sympa dans son monde de privilégiés que d'aller emmerder les gens dans leur quotidien. Elle avait voulu jouer les héros, on lui avait rien demandé et maintenant, elle fout tout en l'air et comprend même pas dans quoi elle vient de s'engager. Je secoue la tête, me pince l'arête du nez. Elle n'a rien pigé, c'est tout ce que je conclue. Je la suis jusqu'à la porte de sa chambre et m'arrête devant la porte. Pas invité à y entrer, donc, je vais devoir rester là comme un con, jusqu'à l'entendre râler.. Oui parce que le culot sera de son côté. Je suis rincé en vérité et je serais allé me coucher. Mais pas question de céder. Elle allait payer sa vantardise et comprendre les conséquences de son implication, quitte à terminer dans un hopital s'il le faut. Mais je suis bien decidé à lui faire payer de pas savoir garder son petit cul à sa place. Donc bras croisés, dos à la porte et la haine en guise de bagages, je reste droit comme un piquet. Elle va gueuler la mégère, c'est le cadet de mes soucis à présent. C'est quand même triste d'en arriver à une telle situation, quand moi j'avais la sensation de voir le bout d'un de mes tunnels. Je soupire à nouveau. Demain est un autre jour.
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Ven 29 Juil - 15:55
Lucina Makinen
J'ai 31 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis rédactrice en chef d’un magazine de mode et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à cause de mon travail, je suis célibataire et je le vis bien, n’ayant pas le temps pour ces inepties, me contentant du plaisir brut des relations physiques.
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+ Elle est Alpha. + Elle a trois petits frères, et un grand. + Elle est née d’un père finlandais et d’une mère bolivienne. + Deux de ses frères sont Oméga.+ Elle parle couramment finlandais, espagnol, anglais et italien.+ Sa marque se trouve en haut de sa cuisse droite. + Les mots qui sont inscrits sur sa peau signifient " Et ce que l'amour peut faire, l'amour ose le tenter ". + Elle est du genre acharnée, notamment dans son travail. + Malgré la pression, elle est toujours célibataire, n’arrivant pas à concilier travail et vie sentimentale. + Sa marque a changé il y a environ 4 ans, la rendant encore plus irritable.
Une semaine s'était écoulée depuis l'installation d'Aaron chez moi. Enfin, si on pouvait véritablement appeler ça comme cela. Ca avait été une catastrophe à tous les niveaux, à tel point que je commençais à penser qu'il avait raison : j'aurais dû rester à ma place. Toute la semaine il n'avait obéi qu'à des ordres clairs, limpides, et ce en dépit même du bon sens. Je pensais qu'après ma tentative d'apaiser les choses dans les escaliers, il se serait repris en main mais je l'avais trouvé, une heure plus tard adossé à la porte de ma chambre en train de somnoler parce que je n'avais pas été suffisamment claires sur l'endroit où il devait aller se coucher. Autrement dit, du grand n'importe quoi. Toute la semaine, nos échanges n'avaient été que cela, des ordres afin qu'il agisse normalement, ou presque. Rien n'avait été fait parce qu'il en avait eu envie, ou besoin, tout n'était qu'ordres, rapports de force et déséquilibre, me donnant l'impression d'être un tyran, plus que je ne l'étais déjà. Ma vie privée était en train de devenir aussi vide de toute spontanéité que mon travail, ce qui me donnait plus que jamais l'impression d'étouffer.
Une semaine pour comprendre les règles et mon erreur, et c’est blessée dans mon âme que je rentre chez moi. Chez nous ? Non, il n'est pas chez lui. Il n'est là que par la force des choses. Parce qu'un contrat l'y oblige. Rien de plus. Les nerfs à vif quand je rentre, apercevant une nouvelle que tout est niquel dans l'appartement et qu'il s'active en cuisine pour préparer le dîner. Je m'approche de lui et éteins les plaques. On risquait d'en avoir pour un petit moment et je ne voulais pas que quelque chose brûle. « Viens t’asseoir Aaron, il faut qu’on ait une discussion toi et moi. » Pas que j’en ai envie, mais à ce stade elle devient nécessaire. Je lui fais signe de me suivre avant de me laisser tomber sur le canapé. J’aimerais éviter cette conversation par tous moyens mais c’était le seul moyen de continuer à avancer. « Tu avais raison Aaron. » Les mots me brûlent les lèvres, comme si c’était le feu contenu dans mes veines que j’étais en train de cracher. « Je n’aurais pas dû me mêler de ce qui ne me regarde pas, je n’aurais pas dû payer ta dette, encore moins dans ton dos. J’ai fait une erreur. » Une erreur difficile à reconnaître, encore plus difficile à admettre face à lui. Mais il avait dit vrai, je ne savais pas dans quoi je m’engageais, et j’en payais moi aussi le prix. « J’aimerais dire que je l’ai fait pour toi, mais ce n’est qu’une demi-vérité. » La vérité, c’était que je l’avais tout aussi égoïstement fait pour moi, parce que j’ai désespérément eu peur de le perdre et que cette peur m’avait rendue tout simplement le plus déraisonnable possible. « Je n’arrivais pas à accepter de pouvoir te perdre, à me dire qu’après ça, tu pourrais encore appartenir à d’autres. Je ne veux pas te partager Aaron. » Et pourtant je n’ai pas le choix. Une autre ferait toujours partie de sa vie. « Je ne peux pas revenir sur ce que j’ai fait, mais j’aimerais que tu me crois quand je te dis que je suis sincèrement désolée. Et j’aimerais que tu vois ma bonne foi. » Sur la table basse devant nous, je dépose un petit dossier en scellé. « Je n’arrivais pas à croire que tout cela puisse n’être qu’un accident alors… J’ai demandé à des gens d’enquêter. J’ai mis fin à cette demande, et j’ai récupéré toutes les informations qu’ils avaient récupérées jusqu’à aujourd’hui. Tout est là, dans ce dossier. Je ne sais pas ce qu’il contient. Je ne veux pas aller à l'encontre de ta vie privée une nouvelle fois. Tu es libre d’en faire ce que tu veux. Il t’appartient. » Qu’il le lise ou le détruise, cela ne regardait que lui désormais. « Maintenant j’aimerais que tu redeviennes toi Aaron. S’il te plait. » Parce que je ne supportais plus de le voir agir comme un pantin.
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Dim 31 Juil - 16:34
Aaron 'Shadow' Taylor
J'ai 30 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis ta distraction et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à grâce de mon travail, je suis à tous ceux qui paient au prix fort et je survis. Enterrant mes espoirs dans ton verre. Ce que tu dois savoir ? Tu paies. Je m'execute. Tu paies. Je te livre. Je sniffe tes billets. Tu te crois au Paradis et ça s'arrête là. Mes proches me connaissent sous le nom d'Aaron Taylor. Et pensent que je passe mon temps à livrer des colis en tout gens. Ah oui, j'allais oublier ! Dans ce bas monde, j'ai été marqué de cette phrase qui m'est si chère : Qui dit art, dit mensonge Stephen James (here)
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Lovely babymamma. Nela.
Mookie. Le Binome.
Maquerelle. La bourse centrale.
« - il est triste d’agir comme un automate pour que tu puisses comprendre ton erreur. Et c’était pas par plaisir que j’agissais ainsi. T’écoutes pas Lu et tu vois où ca mené. Je sais que tu es désolé. Je te rappelle que ma Vie bat pour toi à présent. Je ressens tout. Mais fallait que tu comprennes. Te mêles pas de mes affaires si je t’y invites pas. C’est pas toi qui me protège. C’est moi. Jusqu’à en crever. Maintenant que tu as pigé. Oui je vais être moi. » Maintenant que je venais de remporter une putain de bataille, et ce n'était pas aisé avec une têtue comme elle, je pouvais enfin me relâcher.
Je réduis la distance entre nous, à califourchon sur elle, son visage dans mes paumes et un baiser pour enterrer la hache de guerre. Encercler ses jambes autour de ma taille, passer mes mains sous ses fesses. « - T'as besoin de relâcher la pression également. » Je sais à quel point, elle avait souffert même si j'ai eu énormément de mal à y croire. Je n'allais rebondir sur rien pour le moment. J'avais besoin de nous, de son corps de ses réactions. Juste repartir sur d'autres bases.
C'est dans sa chambre que je l'emmène, la posant au sol. Planté dans son dos, commençant à la déshabiller. Le regard s'attardant sur ses sous vêtements et le miroir en face de nous, prenant un malin plaisir à les retirer lentement. « - Allonge toi, j'en ai pas totalement fini avec toi. Je ne t'oblige à rien. » Contentement tout de même donné quand elle opine du chef.
Je fouille dans un de ses placards, pour ressortir trois foulards. « - Quel est ton safe word ? »
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Maddy'n
Mar 23 Aoû - 20:33
Lucina Makinen
J'ai 31 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis rédactrice en chef d’un magazine de mode et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à cause de mon travail, je suis célibataire et je le vis bien, n’ayant pas le temps pour ces inepties, me contentant du plaisir brut des relations physiques.
Spoiler:
+ Elle est Alpha. + Elle a trois petits frères, et un grand. + Elle est née d’un père finlandais et d’une mère bolivienne. + Deux de ses frères sont Oméga.+ Elle parle couramment finlandais, espagnol, anglais et italien.+ Sa marque se trouve en haut de sa cuisse droite. + Les mots qui sont inscrits sur sa peau signifient " Et ce que l'amour peut faire, l'amour ose le tenter ". + Elle est du genre acharnée, notamment dans son travail. + Malgré la pression, elle est toujours célibataire, n’arrivant pas à concilier travail et vie sentimentale. + Sa marque a changé il y a environ 4 ans, la rendant encore plus irritable.
Bien sûr qu’il est triste de le voir agir comme un automate, bien sur qu’il est triste de devoir me faire autant de mal pour que je comprenne mon erreur, la leçon. Ce n’est pas ce que j’avais voulu lorsque j’avais racheté sa dette, ce n’est pas ce que je voulais de relation pour nous. Je m’étais retrouvée prise au piège, violemment, à tel point que j’avais cru le perdre cette fois-ci. A tel point qu’être loin de lui semblait soudainement moins douloureux que de devoir vivre avec cette poupée sans âme qu’il était devenu. On m’avait retiré mon âme-soeur, et ça m’était insupportable. Alors tout cela devait prendre fin, ce soir, car il n’était pas question d’envisager que cela dure un jour de plus. Et c’est pour cette raison que j’oblige Aaron à m’écouter, quand bien même avouer mes torts me fait du mal, quand bien même mon égo semble piétiné. Mais ce genre de chose n’avait pas de place dans une telle relation n’est-ce pas ? « Ne t’en fais pas, j’ai bien compris la leçon. Je ne me mêlerais plus de rien. » Non, parce que je ne voulais pas devoir faire face une nouvelle fois à un pantin sans âme.
Son corps venant oppresser le mien, ses lèvres contre les miennes, je réponds avec fougue à son baiser, venant onduler doucement contre lui. Oui, j’avais besoin de relâcher la pression. Cette pression. J’avais besoin de l’avoir contre moi, d’être sienne et en même temps, de le savoir mien. Une semaine à le voir déambuler chez moi sans oser le toucher, parce que j’estimais que cela serait lui forcer la main. Mais ce soir, c’est lui qui entreprend de raviver la passion, le désir. Mes jambes autour de ses hanches, ses mains sous mes fesses, il n’a aucune difficulté à me soulever. Déposée dans la chambre, je me laisse faire alors qu’il commence à me déshabiller. Les gestes sont lents, délicats, peut-être même trop venant de lui. Il me délaisse quelques instants, me demande de m'allonger. Je fronce légèrement le regard mais acquiesce, me laissant tomber sur le lit sans le quitter des yeux. Je ne comprends pas quand il me parle de safe word jusqu’à le voir avec des foulards dans la main. La suite des évènements me paraît alors très limpide, et on ne peut plus excitante, il faut bien l’avouer. « Shakespeare. Pour mon safe word. » Impossible que je le prononce par hasard ou que la conversation nous amène à évoquer son nom. « Tu vas vraiment utiliser le sexe comme punition ? Tu sais que je pourrais y prendre goût ? » Bon, pas sûre quand même que je sois prête à subir à nouveau une semaine comme celle-ci pour en arriver là, mais ça ouvrait certaines perspectives en ce qui concerne notre intimité.
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Patate Douce
Jeu 3 Nov - 22:23
Aaron 'Shadow' Taylor
J'ai 30 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis ta distraction et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à grâce de mon travail, je suis à tous ceux qui paient au prix fort et je survis. Enterrant mes espoirs dans ton verre. Ce que tu dois savoir ? Tu paies. Je m'execute. Tu paies. Je te livre. Je sniffe tes billets. Tu te crois au Paradis et ça s'arrête là. Mes proches me connaissent sous le nom d'Aaron Taylor. Et pensent que je passe mon temps à livrer des colis en tout gens. Ah oui, j'allais oublier ! Dans ce bas monde, j'ai été marqué de cette phrase qui m'est si chère : Qui dit art, dit mensonge Stephen James (here)
Spoiler:
Lovely babymamma. Nela.
Mookie. Le Binome.
Maquerelle. La bourse centrale.
Les semaines se sont écoulées depuis notre réconciliation si je peux dire. Il y a un semblant de couple, je crois qui s'installe. Je ne suis pas à l'aise. Ce n'est pas chez moi. Je ne l'ai pas choisi. Par la force des choses seulement, et ça me dérange. Je vis chez Lucina. C'est tout ce qui tourne dans l'esprit. Posé.es à la table, le soleil perçant dans la pièce, la journée commençant doucement, lentement je replace ma tasse sur la table. - Je vais me prendre un appartement. J'étouffe dans tout ce luxe. C'est trop grand, c'est trop puant, c'est trop tout. Je fixe son visage, observant sa réaction. Il n'y avait aucune possibilité de me faire changer d'avis. Je veux reprendre mes repères. Respirer de nouveau. Je finis par me lever et embrasse sa tempe. Rincer la tasse et la laisser sécher. - On se retrouve ce soir.
Ne plus être un prostitué et devoir œuvrer au club a aussi changé pas mal de choses. Je suis paumé, c'est aussi simple que ça. Je me levais, je baisais ou me faisais baiser. Je joue le soumis et tant d'autres conneries pour régler mes dettes. Et ça s'arrête là. Maintenant, je n'ai plus ça .. Et je sais plus quoi faire .. Alors j'ai longuement erré. Je n'ose pas dire à Lucina que je glande de mes journées.
Nela n'en parlons pas .. Je l'ai revu. On a discuté. Elle fait semblant de comprendre. Et je lui ai dit que je serais là pour notre enfant. Sujet que je n'ai pas frontalement abordé avec l'autre moitié de mon âme. Et j'en sais rien, je me dis que c'est entre Nela et moi pour le moment et que rajouter Lucina retirerait tout le côté intime de la grossesse. Enfin bon, ça me fait chier, j'en sais rien.
Deux sujets dont je ne sais comment aborder, dont je n'en vois pas le bout, dont je n'ai pas de solutions. Comprendre que vraiment, me faire extirper de ma merde m'a ôté tellement de capacité de réflexions. J'ai plus rien à mouliner.
Je me sens en panne.
Au final, j'ai volé un livre - que je vais rendre - et je me suis posé dans un café à les enchainer pour ne croiser personne. Ou presque. Parce qu'il y a toujours un connard pour péter le mood des autres. Des balivernes et des mensonges en guise de soupes à l'hypocrisie. Donc interlude, avant de revenir dans ma tour dorée et de me préparer pour un .. Gala. Ca me fait frétiller.
C'est sortant nu de la salle de bain, encore humide, que je viens me coller à madame. - Alors cette journée ? En vrai, c'est un détail, pour laisser mes mains se promener sur son être. La déshabiller et lui sommer d'aller se doucher. Je sors sa robe prévue pour la soirée en attendant, pendant que je m'habille lentement, trouvant une possible motivation en enfilant ma chemise. Madame ressortant. - On va être en retard, presse-toi de te fringuer, parce que je lui risque de lui sauter dessus. Et la voir se promener devant moi, fait remonter ce côté bestial que je ne contrôle jamais. Et ça ne manque pas...
Quarante-cinq minutes de retard. Et je ne m'en excuse même. Mais on reste quand même beau, c'est l'essentiel. - Y'a-t-il des règles que je dois respecter ? Des propos à dire ou ne pas dire ? Des gens à sucer ? Ou me foutre la tete entre quelle cuisse ? Des questions que je pose, le plus sérieusement possible alors qu'intérieurement, j'ai envie d'éclater de rire.
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Find your soul before you find your soulmate || Patate Douce