Find your soul before you find your soulmate || Patate Douce
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Patate Douce
Jeu 30 Sep - 13:49
Nela
J'ai 26 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis infirmière libérale et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à grâce à lui, je suis fiancée et je le vis merveilleusement bien. Ou presque.
Je l'ai vu. Et j'ai su. Je savais qu'il se passait quelque chose dans la tête de l'homme que j'aime. Je l'ai vu changer. Je l'ai senti qu'il s'éloignait. Mais jamais de trop, jamais bien longtemps. Comme s'il luttait contre une force. Il ne me parle pas. Pensant me protéger. Mais je n'en pense pas moins. Des années où parfois il ne m'écoutait. Parfois il avait des absences. Des colères qui ne lui ressemblaient pas. Une maladie qu'il minimisait. Je n'ai jamais cherché bien loin. Au fond, j'avais un doute. C'était Aaron.
Il avait ses humeurs, ses angoisses, ses traumas. Je l'ai aimé, en tant qu'homme cassé. Et j'avais cessé de vouloir le réparer. Vivant à un prostitué. Non, je l'avais pleinement accepté. Je l'aimais de tout mon cœur. On a eu moult disputes mais jamais, je ne me suis inquiétée. Il était loyal, amoureux comme il savait me le dire.. Alors si d'extérieur, on paraissait mal assemblé, bancal, toujours en conflit. On avait nos propres moments. Ces temps où il savait me noyer d'un amour, brut, mais si sincère que je me savais heureuse. C'était lui. Et personne d'autres. Je n'aurais songé qu'il allait me demander en mariage. C'était même surprenant, un peu sortie de nulle part à mes yeux. Et est-ce que cela avait un lien ?
Quand j'ai reçu le message. J'en ai lâché mon assiette. Je me suis rapidement habillée et je suis venue. J'ai l'habitude de rester calme, de conserver mon sang froid. Et puis, je l'ai croisé. Une première fois. Une amie, selon mon regard. Autre chose d'après mon instinct. Et il ne me trompe jamais. Une double Vie ? Que sais-je. Une cliente accroc ? Probable. Et pourtant, le cœur se déchirait de voir qu'une autre femme pouvait éprouver des sentiments, peut-être plus forts, que les miens. Au point de déboussoler l'homme de ma Vie. Il était dans le déni mais il paraissait véritablement perdu. Était-elle la cause ? Je n'ai jamais rien dit. Pas même un sous-entendu. Non, j'avais trop peur de le perdre. Qu'un mot trop haut, trop accusateur, le fasse disparaitre. Je ne sais pas ce qu'il se passe dans sa tête et je ne le saurais jamais. Mais elle était une constante, je pouvais mettre ma main à couper.
Tant de fois, trop de fois, je la voyais. J'aurais aimé la jeter. La briser comme sa présence me détruisait. Mais là, encore. Je ne suis pas lui. Je ne peux pas prendre une décision. Lui faisait-elle du bien à l'âme ? Qu'est-ce qu'elle lui apportait ? Des questions qui écorchent mon âme. Je reste digne. Accepte les mains qu'on me tend. Etre entourée constamment. C'est le maitre mot.
Quand j'ai osé accepté la vérité, elle était encore là. J'ai attendu contre le mur. Tentant de ne pas écouter. J'aurais voulu mener l'enquête mais j'avais autre chose en tête. A terme, c'était elle ou moi. Pourquoi cette dualité ? C'est avec moi qui allait se marier non ? Ou elle avec moi ? L'idée me donne la gerbe. Improbable. J'avais quelque chose de plus. C'était quitte ou double. Mais j'y crois. C'est ce que je répète à caresser mon ventre depuis quelque jours. J'ai encore du mal à y croire. Mais oui, on sera trois. Qu'importe qui elle est, j'offre un autre avenir. Je sais qu'il va flipper mais j'aurais les mots pour le rassurer. Bien loin de me dire, qu'elle possède ce statut qui va tout changer.
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Patate Douce
Jeu 30 Sep - 14:51
Aaron 'Shadow' Taylor
J'ai 30 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis ta distraction et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à grâce de mon travail, je suis à tous ceux qui paient au prix fort et je survis. Enterrant mes espoirs dans ton verre. Ce que tu dois savoir ? Tu paies. Je m'execute. Tu paies. Je te livre. Je sniffe tes billets. Tu te crois au Paradis et ça s'arrête là. Mes proches me connaissent sous le nom d'Aaron Taylor. Et pensent que je passe mon temps à livrer des colis en tout gens. Ah oui, j'allais oublier ! Dans ce bas monde, j'ai été marqué de cette phrase qui m'est si chère : Qui dit art, dit mensonge Stephen James (tumblr)
Douceur du quotidien. Nela.
Mookie. Le Binome.
Maquerelle. La bourse centrale.
Si tu pars, je ne le serais pas. J'ai cédé. L'entendre pleurer. L'écouter me parler. Mais ne pas réagir. Je voulais l'éloigner. L'une et l'autre. Je m'étais tue parce que je ne savais pas quoi dire. Mais force est de constater qu'une tenait un secret à me dire. Et l'autre tenait à moi plus que je ne l'aurais cru. Deux femmes. Deux attentes. Alors j'avais fait .. le mort. Si on peut dire.
Le fameux Roy m'avait cramé. Les constantes ne mentent pas. Alors nous avions pris le temps de discuter. Il voulait protéger sa sœur. Je voulais préserver Nela. Alors je suis resté silencieux. C'est moche, mais bon. 48h à faire croire que j'étais plus ou moins instable, c'est rien quand on pense avoir rendu son dernier souffle. Des mots, des phrases tournaient dans l'esprit mais c'était si flou.
Mais y'a deux jours, je les avais parfaitement entendu. Je ne sais pas comment je vais gérer. Je ne sais pas comment je vais expliquer que moi, j'avais besoin des deux pour équilibrer ma Vie. C'était aussi pour ça que j'avais choisir de parler. C'était la conclusion de ma réflexion. Je n'en pouvais plus de lutter. Tout comme, je ne voulais pas renoncer à mon histoire la plus solide de mon existence.
J'aurais pu disparaitre définitivement. Ca m'a traversé l'esprit dès que j'avais repris le contrôle de mon corps. Mais non, je devais assumer. J'étais peut-être aussi curieux des réactions. Je pensais faire face à Nela en premier mais c'est bel et bien Lucina. Et ses larmes. Choqué. Je tire son poignet. T'as pas le droit de m'abandonner.
Jamais je ne dirais que j'ai entendu bien des mots sincères venant des deux bouches. Je pense qu'elles me mettront une droite. Mais là, j'avais le plaisir d'avoir une, à mes côtés. Je tente de me redresser, tout en grimaçant. Enfin assis, au mieux, en tout cas. Je lui fais face. Je ne sais pas à quoi je ressemble. Je ne connais pas les opérations faites. Je sais juste que j'ai le droit à de la morphine. Et je peux donc être conscient et apte à parler. Reste pas là, je meurs de faim.
Je l'observe de la tête aux pieds. Tu as maigris. Tu as été travaillé ? Comment te sens tu ? Que fais tu ici ? Je la noie de questions mais en vrai, j'avais juste besoin d'une chose, parce que le coeur hurle. Ce foutu lien avait besoin d'être nourri. Alors je l'attrape et serre ses joues contre mes doigts. Plus jamais tu pleures pour moi. Sinon, je vais te mettre une fessée de l'enfer. Tu veux conquérir le monde alors tu chiales pas comme une enfant là. Je relâche ses joues et l'embrasse. Fougueux. Salvateur.
Je suis en Vie. Elles vont me detester.
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Maddy'n
Lun 11 Oct - 20:41
Lucina Makinen
J'ai 31 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis rédactrice en chef d’un magazine de mode et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à cause de mon travail, je suis célibataire et je le vis bien, n’ayant pas le temps pour ces inepties, me contentant du plaisir brut des relations physiques.
+ Elle est Alpha. + Elle a trois petits frères, et un grand. + Elle est née d’un père finlandais et d’une mère bolivienne. + Deux de ses frères sont Oméga.+ Elle parle couramment finlandais, espagnol, anglais et italien.+ Sa marque se trouve en haut de sa cuisse droite. + Les mots qui sont inscrits sur sa peau signifient " Et ce que l'amour peut faire, l'amour ose le tenter ". + Elle est du genre acharnée, notamment dans son travail. + Malgré la pression, elle est toujours célibataire, n’arrivant pas à concilier travail et vie sentimentale. + Sa marque a changé il y a environ 4 ans, la rendant encore plus irritable.
L’âme en peine, je me suis faite à l’idée que ça serait sûrement la dernière image que je garderais de lui. Sommeil paisible, j’espérais au moins que ses rêves étaient plus doux que la réalité. Lèvres sur sa peau pour ce que j’imaginais être la dernière fois, je reste figée lorsque je fais face au bleu de ses yeux. Silence brisé par sa voix, par ses mots, je me demande si je ne suis pas en plein rêve. Mais rêve ou non, je n’avais pas à être ici. Ses derniers mots résonnent encore, il ne voulait pas me voir. Il ne voulait plus me voir. Je recule, mais ses doigts se resserrent autour de mon poignet et m’attire vers lui. J’aurais pu me débattre, j’aurais pu le faire lâcher prise, et fuir, mais si ce n’est mon orgueil, aucune autre part de moi n’en avait véritablement l’envie. Il était celui qui adoucissait mon âme, que je le veuille ou non. La chute sera si douloureuse. Je ne peux m’empêcher de me le répéter, car même s’il me retenait ce soir, ça ne durerait pas. Il y en avait une autre qui partageait sa vie, une autre qu’il aimait. Un jour il faudrait faire face à la vérité, et rien n'assure que je serais celle qui resterait après ça.
Pourtant, je reste, me rapproche. Mes yeux humides qui évitent instinctivement les siens, je l’aide à se redresser alors qu’Aaron redevient… Lui. « J’ai l’air d’être une infirmière, ou un service de livraison ? » Je roule légèrement des yeux, exaspérée, mais au fond de moi, rassurée de voir qu’il n’a pas l’air d’avoir changé. Téléphone en main, je commande rapidement à manger dans l’un des rares établissements culinaires encore ouvert à cette heure tardive.
Son regard se pose sur moi, me détaille, et les questions se mettent soudainement à pleuvoir. Ça devrait être à moi de l’interroger ainsi, mais je me contente de répondre à ses questions jugeant ma présence ici toujours illégitime. « Oui, j’ai été bossé. Peut-être un peu trop. J’ai un peu négligé mon sommeil et mon alimentation, mais c’était nécessaire. Ton cul coûte cher… » Dette payée auprès de la maquerelle, profitant du fait qu’il ne pourrait pas s’y opposer, il était désormais libre. Il allait gueuler, mais son hospitalisation avait précipité certaines choses. Je marque une pause avant de répondre à la suite de ses questions mais il me coupe, ses doigts attrapant mes joues pour me menacer faussement, visiblement déçu de mon comportement. C’est la meilleure celle-là ! Je m’inquiète et monsieur trouve encore le moyen de se plaindre. Pourtant, j’oublie rapidement cet outrage lorsque ses lèvres se posent sur les miennes. Désir ardent qui brûle mon être, espoir qui renaît, enfer et paradis qui ouvrent simultanément leurs portes. Je ne sais toujours pas où je vais avec lui.
Souffle court, je me détache doucement de lui pour respirer, léger sourire aux lèvres. « Qui te dit que je n’aime pas ça, les fessées, surtout quand c’est toi qui peut me les mettre ? » Naturel qui revient à la charge, un bon début. « Comment te sens-tu Aaron ? Tu te rappelles de ce qu’il s’est passé ? » Flou le plus total autour de cette histoire. Était-ce accidentel, ou bien y avait-il d’autres choses plus sombres dont j’ignorais l’existence ? J’attrape le fauteuil se trouvant dans la chambre et l’approche au maximum pour pouvoir m’asseoir près de lui. « Depuis quand tu mens sur ton état ? Pourquoi ? Combien t'as payé mon frère pour cette mascarade ? » Parce qu'avec lui aussi j'allais devoir régler quelques comptes.
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Patate Douce
Mer 10 Nov - 19:07
Aaron 'Shadow' Taylor
J'ai 30 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis ta distraction et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à grâce de mon travail, je suis à tous ceux qui paient au prix fort et je survis. Enterrant mes espoirs dans ton verre. Ce que tu dois savoir ? Tu paies. Je m'execute. Tu paies. Je te livre. Je sniffe tes billets. Tu te crois au Paradis et ça s'arrête là. Mes proches me connaissent sous le nom d'Aaron Taylor. Et pensent que je passe mon temps à livrer des colis en tout gens. Ah oui, j'allais oublier ! Dans ce bas monde, j'ai été marqué de cette phrase qui m'est si chère : Qui dit art, dit mensonge Stephen James (tumblr)
Douceur du quotidien. Nela.
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Maquerelle. La bourse centrale.
Les questions pleuvent. J’aurais préféré rester sur la fessée. Je hausse les épaules. Je ne sais pas. Mais j’ai payé personne. C’est moche de sous entendre que ton frère est corrompu. Je lui répéterai. Mais cela dit, c’est encore plus mal de m’accuser d’une telle fourberie. Quand bien c’était vrai. Jamais avoué. Je me rappelle de notre embrouille. Et d’une lumière. C’est tout. Il s’est passé quoi ensuite ? J’avais bien une idée. Mais je ne voulais pas me corrompre. Et puis, elle semblait avoir été doté d'emotions durant mon coma, je suis curieux de voir jusqu'où elle est apte d'en exprimer.
Tu veux dire quoi par mon cul coute cher ? Là encore, j'aurais pu émettre une hypothèse. J'ai un vague souvenir de l'avoir entendu me parler de mon premier job et de la colère qui avait grimpé. Je l'espère, sincèrement pour nous deux, que j'ai très mal entendu.
Mes yeux trainent sur sa silhouette. Pour une personne qui s'estime s'être négligée, elle demeure encore bien bonne la guenon. Mais bon, je m'abstiendrais de tout commentaire. J'avoue qu'avec tes cernes, on dirait que tu vas faire un concours d'halloween. Y'a un moment faut se reprendre là, c'est clairement pas possible de se montrer ainsi. Est-ce que j'abuse ? Est-ce que je m'en amuse ? Elle va me baffer, les capteurs vont hurler.
Je finis par la fixer, le pouce dessinant des ronds circulaires sur sa main. Je fais une moue boudeuse. T'es mon infirmière, ma livreuse et bien d'autres choses que tes oreilles ne sont clairement pas prêtes à entendre tout de suite. Alors s'il te plait, je meurs de faim. Souvenir d'un papier .. Je fronce le regard. Et qui sait .. On aura de nouveau un mot doux. Si je pouvais, je lui aurais mis son téléphone dans les mains. Je me fais plus sérieux. Y'a-t-il une enquête d'ouverte ? Parce que si c'était le cas, j'allais devoir trouver une excuse pour la faire classer sans suite. Je ne voulais pas avoir les flics sur mes hanches. De toute façon, ça aurait été de la fumée quoi qu'il arrive.
Comment va Moockie ? Je l'imagine déjà s'être évanoui deux trois fois avant de réaliser la situation. Ca me surprend même qu'il ne soit pas encore sorti de sous mon lit. J'allais me faire gronder pour sûr. Sans parler des autres mecs du groupe. D'autres personnes sont venues ici ? Sous entendant Nela. Ne pas la voir m'étonne également. Y'a rien de logique dans cette hospitalisation. Jamais, je n'aurais parié sur Lucina. Etait-ce notre lien qui a fait que ?
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Maddy'n
Sam 20 Nov - 23:59
Lucina Makinen
J'ai 31 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis rédactrice en chef d’un magazine de mode et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à cause de mon travail, je suis célibataire et je le vis bien, n’ayant pas le temps pour ces inepties, me contentant du plaisir brut des relations physiques.
+ Elle est Alpha. + Elle a trois petits frères, et un grand. + Elle est née d’un père finlandais et d’une mère bolivienne. + Deux de ses frères sont Oméga.+ Elle parle couramment finlandais, espagnol, anglais et italien.+ Sa marque se trouve en haut de sa cuisse droite. + Les mots qui sont inscrits sur sa peau signifient " Et ce que l'amour peut faire, l'amour ose le tenter ". + Elle est du genre acharnée, notamment dans son travail. + Malgré la pression, elle est toujours célibataire, n’arrivant pas à concilier travail et vie sentimentale. + Sa marque a changé il y a environ 4 ans, la rendant encore plus irritable.
Dans d’autres circonstances, je n’aurais eu aucun doute sur le professionnalisme, sur l’intégrité de mon aîné. Il était passionné par son métier, et avait toujours été très droit. Seulement, il savait ce que j’avais traversé ces quatre dernières années, il savait que je n’avais pas toujours bien supporté le manque de cet inconnu qu’était mon âme-soeur, et surtout, il savait désormais de quoi j’étais capable maintenant que le lien entre le jeune homme et moi avait été établi. Alors qu’il ait passé un deal avec lui, ayant pour but de me protéger, ou de me tenir à distance, que sais-je, ça ne me surprenait pas vraiment. Au contraire, ça ressemblait bien à mon aîné. Donc même si Aaron s’obstinait à le nier, je n’avais aucun doute que Roy était complice. « Je ne sais pas. Quand j’ai été prévenue, tu étais déjà au bloc opératoire. » Une chance pour lui que les médecins n’aient pas tardé à l’opérer. « Mais apparemment, tu t’es fait tirer dessus. » Ce que j’aurais voulu savoir de sa part, c’était les circonstances, et par qui. Malheureusement, il ne semblait pas s’en souvenir, ou s’il s’en souvenait, il n’était pas décidé à en parler. Une vérité qui éclaterait tout de même un jour, une enquête ayant été ouverte, et d’autres qui le seraient si la police venait à échouer dans sa résolution.
Mais ça ne semble pas être sa priorité pour le moment, ses interrogations se portant rapidement sur d’autres sujets. « Tu sais très bien ce que ça veut dire. Shadow. » J’insiste sur ce sobriquet qui pourrait désormais disparaître, sa dette étant réglée. Désormais, il n’était plus qu’Aaron Taylor, et serait libre de sa vie et son corps. Avec ou sans moi. Même sans moi. Mon esprit me martèle de ces pensées d’un avenir sans lui, d’un avenir dans lequel je n’ai toujours pas ma place à ses côtés, encore moins depuis qu’il est libre. Mais c’était bien la moindre des choses que je pouvais faire, lui offrir une partie de sa liberté, quand je l’enchainais à moi, contre son gré. Une dette pour laquelle j’avais remué ciel et terre afin de la régler dans les plus bref délais. Des jours pendant lesquels je m’étais un peu oubliée, simplement parce que c’était nécessaire, simplement parce que ça permettait à mon cœur de se taire. Mais la fatigue était bien présente dans mes traits, notamment au niveau de mes yeux, que les larmes n’avaient pas épargné non plus. « Tu dis ça parce que t’as pas vu ta tête ! Tu gagnerais haut la main. » Pas très beau de charrier ainsi un malade, mais bon, il avait cherché. Et puis il pourrait l'encaisser.
Téléphone en main, je cherche rapidement quelque chose pouvant lui livrer à manger. L’heure étant tardive, ça serait pas très sain, mais bon, je suppose que dans son état, il ne refuserai pas un bon burger. « Ca arrive ne t’en fait pas. Et je ne pense pas qu’on aura le moindre mot doux cette fois. » Même si sa jalousie était plaisante à voir, je ne comptais pas non plus en abuser. « Je crois que oui. Mais je ne suis pas sûre. A part les médecins, ils n’ont eu personne à interroger pour le moment. Pas de témoins, juste les personnes qui t’ont trouvés, mais qui ne savent rien. Mais si tu ne te rappelles pas non plus ce qu’il s’est passé… Ca risque d’être rapidement classé sans suite. » Les ronds qu’il dessine sur le dos de ma main me rassurent, apaise un peu le tumulte dans mon âme à l’évocation de questions qui vont me fâcher un peu plus. « Il a mal accusé le coup, mais Illan et les autres ont réussi à le gérer. Ils sont tous venus te voir. Ils ont passé des après-midi complets dans ta chambre. Ta… Fiancée est aussi venue… » Tous les jours, sans exception... « Mais comme tout le monde n’a pas notre potentiel à soudoyer les médecins, je suis la seule à pouvoir être là en dehors des heures de visites. » Ce qui avait permis d’éviter maintes fois de croiser celle avec qui il partageait sa vie.
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Patate Douce
Mer 1 Déc - 14:52
Aaron 'Shadow' Taylor
J'ai 30 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis ta distraction et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à grâce de mon travail, je suis à tous ceux qui paient au prix fort et je survis. Enterrant mes espoirs dans ton verre. Ce que tu dois savoir ? Tu paies. Je m'execute. Tu paies. Je te livre. Je sniffe tes billets. Tu te crois au Paradis et ça s'arrête là. Mes proches me connaissent sous le nom d'Aaron Taylor. Et pensent que je passe mon temps à livrer des colis en tout gens. Ah oui, j'allais oublier ! Dans ce bas monde, j'ai été marqué de cette phrase qui m'est si chère : Qui dit art, dit mensonge Stephen James
Douceur du quotidien. Nela.
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Maquerelle. La bourse centrale.
En vrai, je lui demande mais je savais parfaitement qui était venu. Suffisait de voir les fleurs, la bouffe et les cartes de rétablissement, pour savoir qui était passé ou non. Etrangement Maquerelle n'avait pas posé un seul de ses orteils. Juste pour vérifier que j'étais encore apte à baiser ou non. Rien que pour ça, je me devais d'aller le voir. Le visage reste cependant stoïque. Je refuse de parler de Nela avec Lucina - trop de a - et inversement. Je sais que je ne pourrais pas toujours cloisonner mais je me devais d'essayer. Je ne sais pas comment, ça allait se passer. Mais de toutes les options à ma disposition, je ne pouvais plus écarter Lucina de mon quotidien. Ca m'emmerde, ça me rappelle à quel point, je suis faible. Mais bon, je pouvais plus lui causer du soucis également. Y'a tellement de sujets à aborder mais coincé dans mon lit, je préfère en relancer aucun. surtout si l'affaire allait être classée sans suite. Ca me va très bien. On va tout régler plus tard. C'est surtout l'heure de manger un bon burger.
Je suis resté trois jours de plus après mon véritable réveil. Je devais me reposer avant tout. J'ai fait le choix d'aller vivre dans mon appartement. Nela l'a mal pris sur le moment. Mais ça devenait nécessaire. Poser mon cerveau. Mener mon enquête. Qui a voulu ma mort ? Est-ce que j'étais de nouveau en danger ? Les filles l'étaient ? Restant seul, je pouvais réfléchir. Pas de délire, seconde chance, je vais changer. Non, j'étais encore plus lucide.
J'avais decidé de mener des petites visites de courtoisie. Je venais d'apprendre que je venais de perdre mon job de coursier. Bon pas de soucis, de toute façon, il me gavait. Cette nouvelle, je pouvais aisément l'avaler. Puis ensuite, je suis allé au club. J'avais été acheté. Maquerelle n'a rien voulu me dire. L'entièreté de ma dette avait été payée. J'appartenais à quelqu'un. Nouvelle dans la gorge. Mais je reste dans le déni. Il me propose quand même de devenir serveur, sachant que mon cul ne pouvait plus être utilisé. Je lui demande de me laisser réfléchir. Les mots se sont alignés dans l'esprit. Cette garce avait osé. On va jouer alors.
La dernière nouvelle m'a laissé sur le cul. J'allais être papa. J'ai bien failli lui demander d'avorter mais je sais que cette grossesse est une bénédiction à ses yeux. Hors avec mon achat, tout était compromis. J'aurais pu lui présenter les choses autrement mais non, j'ai bien tout exagéré. Elle a pleuré, gueulé, giflé. Mais les règles sont les règles. Il n'y avait plus de mariage. Et cette grossesse, je pourrais la suivre, au bon gré de mon acheteur. Je suis resté froid et distant. Qu'elle comprenne que ce n'était pas une blague. J'ai fait semblant de pas connaitre l'identité de mon maitre, bien que dans son regard, elle savait autant que moi.
Je m'étais lavé. J'avais fait le ménage. Je m'étais rasé. Je suis allé chez le coiffeur. Je m'étais fait beau. Et quand la porte s'est faite entendre, j'étais en train de cuisiner. J'aurais pu taper une esclandre mais non, fallait être plus malin. Bonjour Chérie, comment va ? Sourire parfait. Spatule à la main, je m'approche d'elle. Tiens goute moi ça, tu devrais adorer. J'ai cru comprendre que c'était ton plat favori. Je retourne mélanger ma sauce, pendant que les légumes et les féculents cuisent. Je retourne la viande également. Pas trop dure ta journée ? tu as besoin d'un bain ? Mes yeux se posent sur sa silhouette. Tu es rayonnante. Je crois que je vais pas tenir bien longtemps. Mais j'ai besoin de ton accord pour agir. Enfin, je peux anticiper certaines tâches mais d'ordre sexuel, il me faut ton consentement. Ce sont les règles. Bienvenue dans mon monde Lucina. Je lui tends un verre de vin. T'as une copie du contrat ?
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Dim 2 Jan - 19:59
Lucina Makinen
J'ai 31 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis rédactrice en chef d’un magazine de mode et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à cause de mon travail, je suis célibataire et je le vis bien, n’ayant pas le temps pour ces inepties, me contentant du plaisir brut des relations physiques.
+ Elle est Alpha. + Elle a trois petits frères, et un grand. + Elle est née d’un père finlandais et d’une mère bolivienne. + Deux de ses frères sont Oméga.+ Elle parle couramment finlandais, espagnol, anglais et italien.+ Sa marque se trouve en haut de sa cuisse droite. + Les mots qui sont inscrits sur sa peau signifient " Et ce que l'amour peut faire, l'amour ose le tenter ". + Elle est du genre acharnée, notamment dans son travail. + Malgré la pression, elle est toujours célibataire, n’arrivant pas à concilier travail et vie sentimentale. + Sa marque a changé il y a environ 4 ans, la rendant encore plus irritable.
Il a fallu trois jours à Aaron pour pouvoir sortir de l’hôpital. A sa sortie, j’ai essayé de le convaincre de venir vivre avec moi quelque temps, mais j’avais essuyé un échec cuisant. Je ne sais pas s’il partait revivre avec sa fiancée, ou s’il voulait juste rester seul quelques jours, mais je n’avais pas su défendre ma demande. Après tout, elle restait majoritairement égoïste, et il était difficile de trouver des arguments pour justifier cela. Quelques nouvelles prises par message, de rapides entrevues après le travail pour prendre ma dose de lui, mais je le trouvais bizarrement calme et discret. Suspect… Je n’essaye cependant pas de creuser pour le moment. Avec lui, je ne m’inquiétais pas trop sur le fait que ça finirait par exploser. Comme l’annonce de ma relation avec lui. Car j’ai eu beau hurler à mon aîné que j’étais dans une impasse avec mon âme-soeur, que jamais les choses ne seraient officielles, il ne cessait de me pousser dans cette direction, ce qui m’irritait. Mais découvrir que j’avais un cœur à priori fonctionnel, ça semblait être suffisant pour lui pour se permettre d’insister, encore et encore.
Une journée de travail bien remplie, je rentre chez moi, exténuée, mais surtout, surprise de la présence d’Aaron dont le comportement est véritablement suspect. Je ne comprends pas tout de suite où il veut en venir avec sa cuisine, ses compliments qui sonnent faux, jusqu’à ce qu’il commence à me parler de règles. Il savait… Je soupire et accroche mes affaires aux porte manteau alors que je m’installe sur un tabouret de l’autre côté du plan de travail, regardant Aaron faire. « Il n’aurait rien dû te dire… » Mon identité aurait dû rester secrète jusqu’à ce que je le réclame. Ce que je n’aurais jamais fait. Car je ne souhaitais pas sa possession. Enfin, pas comme cela. Je prends le verre de vin qu’il me tend et ne me gêne pas pour boire. J’en ai besoin. « Oui, ranger dans ma chambre. Avec tous mes papiers importants. Tu veux le voir ? » Je ne sais pas ce qu’il pourrait bien en faire. Après tout, je ne lui demandais rien, je voulais simplement mettre fin à sa prostitution. « Ça ne change rien pour moi Aaron. Je voulais simplement te libérer de ta maquerelle, que tu n’ais plus à te prostituer. Mais ne te comporte pas comme cela avec moi. Je ne vais pas te donner d’ordre, ni t’obliger à quoique ce soit. Et si tu veux continuer de baiser à tout va, fait le même, mais fait le au moins en homme libre. » Et pas parce qu’il y était contraint pour une dette qu’il n’arriverait pas à payer avant des années.
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Patate Douce
Mer 19 Jan - 21:35
Aaron 'Shadow' Taylor
J'ai 30 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis ta distraction et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à grâce de mon travail, je suis à tous ceux qui paient au prix fort et je survis. Enterrant mes espoirs dans ton verre. Ce que tu dois savoir ? Tu paies. Je m'execute. Tu paies. Je te livre. Je sniffe tes billets. Tu te crois au Paradis et ça s'arrête là. Mes proches me connaissent sous le nom d'Aaron Taylor. Et pensent que je passe mon temps à livrer des colis en tout gens. Ah oui, j'allais oublier ! Dans ce bas monde, j'ai été marqué de cette phrase qui m'est si chère : Qui dit art, dit mensonge Stephen James (tumblr)
Lovely babymamma. Nela.
Mookie. Le Binome.
Maquerelle. La bourse centrale.
Je sais que ma Vie a cessé de m'appartenir quand j'ai sombré, quand une dette m'a mise une corde au cou, quand je me suis soumis à cette prostitution ; je le sais mais je gérais. J'avais un équilibre. Une femme. Un couple. Une Vie pour supporter la partie sombre. Maintenant, il n'y a plus rien, si ce n'est Elle qui ne saisit rien du problème. Tu oses dire que je suis un homme libre alors que tu viens de m’acheter. Tu n’as fait que briser un homme qui gerait sa prison. Qui avait des objectifs. Un avenir. Tu viens de tout ruiner. C’est toi ma maquerelle maintenant. Ta pute personnelle. Ce n’est pas un geste héroïque que tu as commis Lucina. Du pur égoïste de riche. C’est un acte de propriété que tu as. C’est en rien une liberté. Il y a des règles… Tu les as lu ? Tu penses que me dire oui va tu es libre fonctionne ? Tu te penses la seule a faire ca ? Tu sais contre qui tu as marchandé véritablement ? A ton avis, pourquoi le concerné ne s’est pas opposé ? T’as bien merdé là. Alors que je t’ai demandé d’être en dehors de tout ca. Tu sais pas dans quoi tu te fourres. Non seulement tu m’as pas respecté mais en plus tu me condamnes… Bref, je dois finir de cuisiner. Va donc faire ce que tu veux, je t’appelle quand j’ai fini. Je me détourne de sa personne, pour continuer de cuisiner. Je n'avais pas haussé le ton. C'était interdit de toute façon. Peut-être que oui, j'étais libre dans sa tête mais moi je n'y avais qu'une nouvelle chaine à mon pied. J'étais bien triste pour elle qui ne savait pas dans quel enfer, elle venait d'atterrir. On venait de la duper cuisamment. J'étais tous les points chauds dans la cuisine et entreprends de mettre la table. Je devrais me mettre en position, pour attendre l'ordre mais je le garderais pour plus tard. Réaliser ce quel produit, elle avait acheté. Du luxe, comme il se devait. Si tu as besoin de repasser les mentions du contrat ensemble, c'est possible. C'est ce qu'on fait d'ordinaire.. Je me retiens de soupirer. Jamais, je n'aurais songé finir de la sorte. Je sais que bon nombre aurait espérer m'avoir rien qu'à eux. Mais j'ai toujours esquiver les filets. Et c'est ce qui semble être mon âme sœur qui me fout à terre. Endors toi et l'ennemi te poignardera les yeux ouverts. C'est on ne peut plus vrai, à présent.
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Univers fétiche : Fantasy / Réel
Préférence de jeu : Les deux
Maddy'n
Jeu 3 Fév - 19:31
Lucina Makinen
J'ai 31 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis rédactrice en chef d’un magazine de mode et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à cause de mon travail, je suis célibataire et je le vis bien, n’ayant pas le temps pour ces inepties, me contentant du plaisir brut des relations physiques.
+ Elle est Alpha. + Elle a trois petits frères, et un grand. + Elle est née d’un père finlandais et d’une mère bolivienne. + Deux de ses frères sont Oméga.+ Elle parle couramment finlandais, espagnol, anglais et italien.+ Sa marque se trouve en haut de sa cuisse droite. + Les mots qui sont inscrits sur sa peau signifient " Et ce que l'amour peut faire, l'amour ose le tenter ". + Elle est du genre acharnée, notamment dans son travail. + Malgré la pression, elle est toujours célibataire, n’arrivant pas à concilier travail et vie sentimentale. + Sa marque a changé il y a environ 4 ans, la rendant encore plus irritable.
Je me retiens de rouler des yeux. J'ai l'impression qu'il dramatise un peu trop mais peut-être que c'était légitime pour lui après tout. Il n'avait rien demandé, semblait s'être fait à cette vie, et moi, je venais de tout bouleverser. A tort ou à raison, je ne sais pas trop à l'entendre enchaîner les mots si rapidement. Mais mon flegme atteint ses limites lorsqu'il me parle d'héroïsme. Je n'étais pas aveugle, je savais très bien que mon action restait malgré tout intéressée. J'avais pensé à lui, mais aussi à moi, il faut être honnête. Le partager avec une femme, c'était déjà beaucoup me demander, mais le partager en plus avec des clients, c'était trop attendre de moi. Je voulais une place dans sa vie, que je n'étais pas certaine d'obtenir si je ne faisais pas peser la balance un peu plus de mon côté. J'espérais que ce serait la bonne façon de le faire, mais pas à son goût visiblement. Et j’aurais pu lui expliquer mon geste, mes craintes, posément, malheureusement, il semblerait que j’ai décidé moi aussi de dramatiser. « Ce n’est pas un titre de propriété Aaron. Personne ne possède un autre être humain. J’ai simplement réglé ta dette. Mais si ça te pose vraiment problème, tu n’auras qu’à me la rembourser. Je ne vois pas ce que ça change pour toi. » Vraiment pas… « Tu peux garder tes boulots, les deux si ça te plait, et tu peux même rester avec ta… » Je prends une inspiration avant de continuer rapidement pour que ça ne soit pas trop étrange. J’ai failli dire pute… « … Fiancée. Continue d’avoir une vie avec elle, épouse là. Je n’ai pas prévu de t’en empêcher. » Même si j’aimerais. Même s’il est vrai que je rêvais d’être la seule.
Verre laissé entre lui et moi, je quitte la cuisine pour la salle de bain, prendre une douche en espérant que ça détendrait pour le dîner. J’étais bien trop tendue depuis quelques jours, entre le boulot, l’agression d’Aaron, le manque de lui certains jours que même les instants de présence n’arrivait pas à combler. Sans parler de la frustration physique qui commençait à s’installer. La vigueur d’Aaron me manquait, et en plus de cela, personne n’arrivait plus à l’égaler de ce côté-ci. Certes, ce n’était peut-être pas le moment de s’inquiéter de ça, mais c’était une goutte de plus dans le vase, qui le pousserait un jour ou l’autre à déborder. De longues minutes à me prélasser, laissant l’eau caresser ma peau, la brûler presque par moment, comme dans un besoin de ressentir quelque chose. Lavée et séchée, c’est nue que je traverse l’appartement entre la salle de bain et ma chambre, me fichant bien qu’Aaron puisse me voir dans cette tenue plus que provocante. Mais je ne pousse pas le vice trop loin, et c’est habillée - en short et débardeur - que je ressors quelques secondes plus tard, venant déposer sur la table le fameux contrat. « Je t’écoute. Puisque visiblement j’ai fait une connerie, je veux savoir tout ce que j’ai manqué derrière chaque mot de ce satané contrat. »
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Univers fétiche : Réaliste, Fantastique.
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Patate Douce
Mar 15 Mar - 22:00
Aaron 'Shadow' Taylor
J'ai 30 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis ta distraction et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à grâce de mon travail, je suis à tous ceux qui paient au prix fort et je survis. Enterrant mes espoirs dans ton verre. Ce que tu dois savoir ? Tu paies. Je m'execute. Tu paies. Je te livre. Je sniffe tes billets. Tu te crois au Paradis et ça s'arrête là. Mes proches me connaissent sous le nom d'Aaron Taylor. Et pensent que je passe mon temps à livrer des colis en tout gens. Ah oui, j'allais oublier ! Dans ce bas monde, j'ai été marqué de cette phrase qui m'est si chère : Qui dit art, dit mensonge Stephen James (tumblr)
Lovely babymamma. Nela.
Mookie. Le Binome.
Maquerelle. La bourse centrale.
Je la laisse repartir, tout pendant que je mets le diner à table. Ame qui déambule dans la maison. Vile tentatrice. Le corps réagit, c’est bestial. Mais non, c’est hors de question. Jusqu’à repousser ses limites. J'ai travaillé les miennes, cela fait partie de notre formation. Mais quand est-il de sa résistance ?
Elle revient et je me pose, prêt à manger, l’invitant à faire de même. Toujours être gentleman et prévenant. Bien que le plat soit le contrat et il était grandement temps de le déguster. C’est bien le problème Lucina, si tu ne vois pas ce que tu as provoqué, c’est purement pour un plaisir égoïste. Ce n’est pas une dette que tu as réglé. Pas au sens propre du terme. Ce montant est ma valeur dans la boite. C’est le boulet aux pieds. Il y a ceux qui aiment la faire augmenter, d’autres la réduire voire la faire disparaître. Quand on travaille pour la Maquerelle, on signe un papier. Il nous achète purement et simplement. Qu’importe la raison. Moi, je me suis endetté pour une excuse banale. Et au fil des ans, je réduisais le montant tout en l’augmentant avec mes frasques. Je me suis forgé dans cette ambivalence. Mais ca m’allait parce que je gère, parce que j’avais juste à me soumettre à un gros client par an et ca ôtait pas mal de la bourse. J’ai trois comptes en banque. Un pour la vie quotidienne, un pour mes rêves et un autre pour mes dettes. Les faire disparaître c’est synonyme de liberté pour nous. Tu viens de faire transvaser d’une personne à une autre ni plus ni moins. Tu me protège d’un de mes créanciers mais pas des autres. Et c’est encore plus problématique d’évaluer ton ignorance. Tu viens aussi de te mettre dans la merde alors que je t’avais dit de ne pas t’en mêler. Mais encore une fois, tu te comportes comme une alpha supérieure qui veut posséder. En quoi es-tu différente ? Parce que je l'ai cru, parce que je me suis laissé aller et au final, elle est comme ses pairs. Elle veut, elle prend, elle jette. Qu'importe les conséquences, elle est maitresse du jeu. Le niveau vient de cuisamment augmenter par ses fous désirs.
Je poursuis quand même, tout en picorant dans mon assiette. Ca ne fonctionne pas comme ca Lucina. Ma Vie avec Nela est terminée le temps de payer ma liberté. C’est ici que je dois être, ce sont les règles du contrat. Tu dois subvenir à mes besoins et je dois satisfaire tes désirs. C’est écrit .. Contrat sorti je lui souligne toutes les phrases à double sens. Les Acquéreurs ne signent jamais sans la présence des Charmes. Les seuls aptes à négocier les termes d'un contrat. Je ne peux même pas t'en vouloir .. Mais tu n'as sauvé personne ni moi, ni Nela et mon enfant à venir ni toi ni nous. Je la regarde, tentant de déceler une prise de conscience avant de manger, l'air de rien. C'était fait et je n'avais plus de solutions en stock. J'étais véritablement triste pour la grossesse, pour ces moments qu'il n'y aura pas.. Je chasse rapidement cette pensée.. C'était mort. Tu as des questions ?
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Find your soul before you find your soulmate || Patate Douce