La situation Nous sommes à Londres en 2022 et la situation va mal, très mal pour les sorcières. Oh vous ne le saviez pas? Ces créatures, enfants de la nature existent réellement. Elles ont des pouvoirs, lisent dans les cartes et les entrailles de poissons, parlent au vent et dansent avec les esprits. La Sainte Inquisition n'a pu les éradiquer de la surface de la terre il y a des siècles et elles ont donc pu prospérer jusqu'à il y a environ cinq ou six ans. Et puis il y a eu cet homme qui est arrivé au pouvoir, un certain Gary Clayton. Un extrémiste catholique dont la famille appartenait à un ancien ordre appartenant à l'Eglise spécialisé dans l'éradication du fléau que représentait les sorcières. Bercé par ces idéaux archaïques, Clayton s'était toujours promis de réussir là où ses ancêtres avaient échoué à cause de l'avènement des Lumières et de la philosophie. Une nouvelle ère de terreur, une nouvelle Inquisition vit le jour. On se remit à pourchasser les sorcières pour les faire disparaître. Rien de plus facile à notre époque, alors que tout le monde, sorcières comprises, s'affiche sur internet et les réseaux sociaux. Partout en Angleterre, des femmes disparaissaient petit à petit, la différence c'est qu'elles n'étaient plus brûlées sur des bûchers mais tuées dans le plus grand secret. En 2022 les sorcières ont presque toutes disparu dans le pays. Seule une petite poignée de ces femmes ont pu survivre, se cachant, vivant dans l'ombre, obligées de vivre sans se servir de leurs pouvoirs les plus anciennes sorcière savent très bien que leur race est vouée à disparaître aussi, elles décidèrent de tenter le tout pour le tout pour éviter de s'éteindre à tout jamais. Prenant tous les risques, les dernières sorcières se réunirent à Stonehenge pour profiter de la puissance du solstice d'été afin d'accomplir un rituel permettant à l'une d'entre elle de remonter le temps et d'empêcher la montée au pouvoir de Gary Clayton. Malheureusement le rituel échoua et la jeune sorcière qui s'était portée volontaire fut projetée bien trop loin dans le temps beaucoup beaucoup trop loin! Lorsque la jeune femme rouvrit les yeux, elle se retrouva en 885 en pleine invasion de l'Angleterre par les vikings. Angleterre qui, s'évertuait à bouter les envahisseurs nordiques en dehors du royaume. Deirdre se retrouve alors à devoir fuir pour sauver sa vie, se cacher des saxons ayant peur d'elle à cause de son accoutrement et de ses capacités, fuir les vikings massacrant tout sur leur passage sans se poser de question, jusqu'au jour où elle tomba sur Magnus Jorgensen, jeune chef de clan viking, débarqué en Angleterre il y a de ça presque deux ans maintenant. Il cherche par tous les moyens à repousser définitivement les saxons loin des terres qu'ils ont conquises.
J'ai 24 ans et je vis à Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis étudiante en médecine et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt sereinement. L'amour viendra en temps et lieux. Je suis également une sorcière comme le sont les femmes de ma famille depuis ds générations. Aujourd'hui, mes soeurs sorcières sont en voie de disparition à cause de l'Inquisition ayant prit à nouveau le pouvoir. Alors j'ai été envoyé par delà l'espace et le temps pour essayer de sauver mon espèce. Mais malheureusement, j'ai été envoyé bien trop loin...
"Deirdre, notre avenir, notre survie dépend de toi ma fille. Que la Déesse te garde. Rappelle-toi, tu devras tuer Gary Clayton avant qu'il n'accède au pouvoir. Ôter la vie n'est pas une chose facile, cela va à l'encontre de nos principes, nous qui respectons profondément la vie. Mais cet homme est le mal incarné. Comme tu le sais, des milliers de sorcières ont été lâchement assassinées à cause de cet inquisiteur."
Hochant la tête silencieusement, la fameuse Deirdre savait pertinemment que tout reposait sur ses épaules. C'est tout à fait vainement que la rouquine, là, debout au centre de l'immense cercle de pierres de Stonehenge, essayait de faire taire la terreur qui lui tordait les boyaux. La jeune femme était la seule à pouvoir être envoyée dans le temps, car la quantité de pouvoir qu'il fallait déployer était colossale et seules les sorcières les plus expérimentées et les plus puissantes pouvaient canaliser autant de force. Et...il ne restait qu'une poignée de doyennes encore vivantes. Il avait donc été décidé que ce serait Deirdre qui serait "envoyée au casse-pipe". Mais c'est un sacrifice que l'étudiante en médecine voulait faire. Car la situation ne pouvait plus continuer ainsi. Il n'était plus tolérable qu'en 2022 l'assassinat de sorcières se poursuive comme au temps où l'Eglise pratiquait l'obscurantisme.
"Je réussirai ma mission maman. Ne t'inquiète pas. Mères doyennes, je ne vous décevrais pas non plus. Clayton paiera pour toutes nos soeurs sorcières injustement tuées. Je suis prête ! Renvoyez-moi dans le passé !"
Elle était courageuse. Deirdre l'avait toujours été. Ce n'était d'ailleurs pas pour rien qu'elle avait décidé de devenir médecin plus tard. Malheureusement, pour l'instant, sa carrière d'urgentiste devrait être mise en pause pour une cause plus noble encore ! Les doyennes toutes de blanc vêtues, commencèrent alors à invoquer les esprits des points cardinaux. Le feu pour le Sud, l'eau pour l'Ouest, l'encens pour l'Est et la terre pour le Nord. Chaque doyenne encercla alors la jolie rouquine qui ferma les yeux afin de se concentrer. Elle pouvait sentir des picotements le long de ses doigts et parcourir sa peau. L'énergie s'élevait encore et encore alors que les sorcières réalisaient leur puissant rituel. Des bourrasques de vent violents enveloppèrent la rouquine, menaçant de la soulever du sol. Il y eut des éclairs et puis le silence...l'obscurité.
Lorsque Deirdre rouvrit les yeux, il faisait jour, mais le ciel était grisâtre et une odeur de fer vint lui prendre les narines. Complètement désorientée, la rouquine sentit la nausée la saisir. Elle dut se concentrer grandement pour ne pas vomir par terre. Visiblement, les voyages dans le temps n'étaient pas de tout repos pour l'organisme. Deirdre se sentait épuisée, vidée de toute énergie. Reprenant petit à petit ses esprits, elle entendit alors un vacarme de tous les diables ! Ça hurlait non loin d'elle, comme si une foule déchaînée manifestait ! Par tous les dieux, avait-elle atterri en pleine manifestation ? Se redressant en position assise, la Londonienne perdit l'équilibre et roula sur le côté pour atterrir dans une répugnante mare de sang encore tiède. La forte odeur de fer venait de là ! C'était sur un cadavre frais qu'elle c'était réveillée ! Son sang se figea dans ses veines. Et pendant un instant, son cerveau et sa conscience refusèrent de croire qu'il s'agissait là d'un véritable cadavre, mais plutôt d'un mannequin ou bien d'un figurant !
Oui, c'était bien cela ! Elle était sur les lieux d'un tournage d'une série historique à en juger par l'accoutrement de ce champ de cadavres ! Parce qu'il n'y avait pas qu'un seul corps, mais des dizaines et des dizaines de corps vêtus d'armures et de cuirasse ! Deirdre grimaça en sentant le "faux sang" maculer ses vêtements et ses mains. Cependant, la texture du liquide semblait tout de même assez ressemblante avec du vrai sang. Et...et si ces gens par terre, n'étaient pas des figurants mais de vraies personnes? Blême...la jeune femme devint complètement blême et toucha la peau encore tiède et le pouls d'un des jeunes hommes pourfendu de l'épaule au thorax. La panique gagna alors la sorcière qui se recula précipitamment pour ensuite rencontrer un autre cadavre ! Nom de Dieu, mais où est-ce qu'elle avait foutu les pieds?
Il fallait qu'elle se tire d'ici au plus vite, manquant de se prendre les pieds dans un étalage de tripailles tombées sur le sol. Un hurlement s'échappa de sa gorge lorsqu'elle esquiva de justesse un destrier lancé à pleine vitesse dans sa direction. S'agrippant à son sac besace, la jeune femme vêtue d'un jean d'un t-shirt des Rolling Stones, d'une veste similicuir et d'une paire de Converses roula sur le côté encore une fois. Le cavalier l'ignora, se jetant sur d'autres hommes ressemblant à des vikings qui brandissaient des haches! Deirdre réalisa qu'elle était en plein milieu d'un champ de bataille ! La belle rouquine décida de courir jusqu'à ce qui ressemblait à un char renversé sur le côté. Une flèche siffla non loin de sa tête et elle plongea tête baissée pour se cacher derrière ce char. Deirdre repéra au loin la forêt, elle souhaitait atteindre cette étendue d'arbres où elle se penserait à l'abri. Le bruit du fer qui s'entrechoquait, des hurlements de douleur la pétrifia un instant. Et ce fut suffisant pour qu'un homme vêtu d'une armure la débusque en l'attrapant par un bras, lui déboîtant presque l'épaule.
Brandissant son épée ensanglantée avec clairement l'intention de l'abattre sur elle, Deirdre paniqua un peu plus encore. Il hurla des mots dans un anglais qu'on ne parlait plus à son époque. Cependant, ce soldat ne savait pas à qui il avait à faire. La rouquine n'était pas une pauvre femme sans défense bien que la peur lui vrillait l'esprit et les entrailles. Posant ses mains sur l'avant-bras du soldat, elle récita quelques paroles que seule elle pu comprendre et du feu sembla s'échapper de ses fines mains pleines de sang frais. Le soldat beugla quelque chose, paniquant tandis que son bras prenait feu. Il relâcha la jeune femme qui en profita pour galoper comme un cabri afin d'espérer atteindre la lisière de la forêt.
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Patate Douce
Mar 3 Mai - 20:14
Magnus Jorgensen
J'ai 30 ans et je vis au Royaume de Toten, ce qu'on appelle actuellement Norvège. Dans la vie, je suis seigneur de guerre et chef de clan et je m'en sors sanguinairement et royalement bien. Sinon, grâce à mes dieux, je suis marié et je le vis plutôt sexuellement et fécondement bien. Jeune chef de clan viking, débarqué en Angleterre il y a de ça presque deux ans maintenant. Cherchant par tous les moyens à repousser définitivement les pouilleux de saxons loin de nos terres conquises.
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Repousser cette horde famélique de saxons, protéger mes terres. Deux années que ça dure. Sont solides ces gougnafiers. Mais on ne cèdera rien ! Les frères ne se retiennent pas. Le fer se croise, le carmin tapisse l'herbe, se mêlant à la boue. Les cris appellent à la rage. Le deuil n'est pas pour maintenant. On devait se battre. Notre liberté. La gloire. Des heures. La fatigue se fait sentir, mais pas dans notre camp. Non, nous sommes bénis par les Dieux. Mes coups se déchainent, je hurle ma haine de ces ennemis encore trop nombreux à mon gout. J'évite des parades de justesse atterrissant sur les soldats à côté de moi. Puis la corne retentit. Les soldats britanniques se retirent. Je tente d'en poursuivre deux mais on me retient rapidement. Lasses sont les gens alors nous aussi devons célébrer cette énième journée et dormir.
C'est donc bras dessus dessous couvert de sang et autres fluides que nous rentrons chantonnant au camp. Boisson donnée que j’avale d’une goulée. C’est nu que je m’approche de la rivière jouxtant le campement. Je me frotte pour retrouver ma peau, me rincer de cette journée. Je fixe le ciel, assombri. Un soupir s’échappe de lippes et je me laisse bercer par les bruits ambiants. Minutes s’écoulent jusqu’à entendre un froissement non loin. Puis un autre. Lentement, je me redresse nageant jusqu’à la berge. J’attrape mon épée plantée dans la terre, enfile une nouvelle chemise posée ici, à la hâte et un bas.
J’observe les alentours jusqu’à trouver ce que je veux. Traversant les hautes herbes, me dirigeant vers les roches, c’était plus loin que je ne pensais. je glisse sur une, l’oreille se tend, vivace souffle que j'entends. Qui est là ? J’attends encore quelques minutes avant de voir une silhouette se relever. Sur mes deux pieds c’est ma pointe d’épée prête à s’enfoncer dans son épaule qui la touche. « Je te tranche la gorge maintenant ou tu as une bonne excuse pour roder ici ? Présente toi femme et ne me fais pas attendre. » Sans baisser ma lame, je lui fais face. Une femme. Rousse.
J'ai 24 ans et je vis à Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis étudiante en médecine et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt sereinement. L'amour viendra en temps et lieux. Je suis également une sorcière comme le sont les femmes de ma famille depuis ds générations. Aujourd'hui, mes soeurs sorcières sont en voie de disparition à cause de l'Inquisition ayant prit à nouveau le pouvoir. Alors j'ai été envoyé par delà l'espace et le temps pour essayer de sauver mon espèce. Mais malheureusement, j'ai été envoyé bien trop loin...
C'est fou comme la peur pouvait donner des ailes. Jusque-là, Deirdre n'avait jamais eu à vérifier la véracité de ce dicton, mais aujourd'hui, c'était chose faite. Après avoir fait appel aux maigres pouvoirs que sa faible énergie lui permettait de mobiliser afin d'échapper à son agresseur, la rouquine avait couru comme jamais auparavant pour atteindre l'orée de la forêt. Couverte par les arbres et la végétation, la jeune femme pensait qu'elle serait un peu plus à l'abri.
Lorsqu'enfin la jeune sorcière se vit couvrir par la nature foisonnante, elle courut encore un moment jusqu'à être certaine que personne d'autre ne la suivait. Ses poumons étaient en feu et ses jambes ne la tenaient presque plus. Tombant à genoux, les mains dans l'humus, Deirdre essayait de calmer les battements affolés de son coeur. Cependant, elle ne resta pas longtemps dans cette position, se faufilant par la suite à genoux jusqu'à une sorte de gros rocher formant un renfoncement naturel, offrant une cachette naturelle. Là, elle prit enfin le temps de reprendre son souffle et ses esprits. Faisant le point sur la situation, Deirdre devait se rendre à l'évidence, le rituel n'avait pas fonctionné. Enfin si, il avait fonctionné dans le sens où la jeune femme avait bien été projetée à une autre époque que la sienne...mais trop loin, bien trop loin à en juger par la façon dont les gens étaient vêtus et parlaient. La situation également ! C'était littéralement sur un champ de bataille que la jeune femme avait atterri.
Qu'est-ce qui n'avait pas été dans le déroulement du rituel pour qu'elle se retrouve aussi loin dans le temps ? Les doyennes étaient pourtant des sorcières aguerries, rompues à la magie et aux sorts. Pendant des mois, elles avaient travaillé de concert afin de pouvoir mettre au point ce puissant et complexe sortilège. Un profond sentiment de détresse s'empara d'elle. Appuyant le dos de sa tête contre la roche froide, Deirdre laissa s'échapper un soupir de détresse tandis que ses yeux se remplirent de larmes. Échoué...elle avait échoué. Elle n'allait pas pouvoir neutraliser Gary Clayton, il allait pouvoir continuer à traquer les sorcières à travers le pays et ses soeurs allaient toutes finir par succomber. Finis. Tout était fichu. La jeune femme chassa rapidement les larmes qui coulèrent de ses yeux. Pleurer ne changerait rien à la situation. D'ailleurs, un autre problème s'imposa à elle : Qu'allait-elle devenir ? Elle ne connaissait aucun moyen pour revenir à son époque. Est-ce qu'elle allait crever ici ? Dans cette époque qui semblait pire encore que la sienne ?
C'est alors qu'elle prit conscience de l'état dans lequel elle se trouvait : Couverte de boue, de sang et d'autres fluides dont elle préférait ne pas imaginer la provenance. Il fallait qu'elle trouve un point d'eau pour se nettoyer un minimum. Alors elle se redressa et commença prudemment à avancer. Au bout d'un certain temps, la jeune femme trouva une rivière et s'en approcha pour s'accroupir et commencer à se rincer les mains puis le visage. L'eau était fraîche, cela lui fit un bien fou. Elle se risqua même à y boire, prenant le risque de se choper une saloperie si d'aventure, il y avait une bête crevée en amont. Qu'importe, Deirdre avait trop soif et elle avait un restant de plaquette d'antibiotiques dans son sac besace si jamais la demoiselle était prise de maux de ventre. Cette petite toilette lui fit le plus grand bien et lui redonna suffisamment de courage pour éclaircir son esprit afin d'essayer de se tirer de ce mauvais pas : trouver un cercle de pierres. Avant de se remettre en marche, elle farfouilla dans ses affaires pour un sortir une petite bombe au poivre qu'elle fourra dans une des poche de son jeans. Trop faible pour utiliser ses pouvoirs pour l'instant, Deirdre pourrait au moins espérer se défendre avec ça. Le problème, c'était qu'elle n'avait pas vu la présence d'un homme non loin d'elle.
Pauvre petite citadine qui débarquait dans un monde encore plus impitoyable que le sien. Ici, elle n'était qu'un faon qui venait de naître. Aussi, lorsqu'elle se redressa pour repartir, elle fut complètement surprise lorsqu'elle tomba nez à nez avec une épée pointée directement sur son épaule et prête à s'enfoncer dans sa chaire au moindre mouvement brusque. Son sang et tout son être se figèrent, ses yeux verts fixant ceux de l'homme lui faisant face. Bordel de merde. Qu'est-ce qu'elle devait faire ? Il était trop prêt pour qu'elle prenne le risque de prendre ses jambes à son cou sans se faire embrocher comme un putain de cochon de lait. En plus, il avait un accent à couper au couteau rendant la compréhension de ses mots, difficile pour elle ! Deirdre mit un moment avant de transcrire le saxon en anglais moderne. La rouquine, avant de se lancer dans ses études de médecine, avait étudié la littérature anglo-saxonne, ce qui incluait d'apprendre également le saxon. De manière rudimentaire, mais tout de même.
"Je...euh...je m'appelle Deirdre et je...je ne rôde pas, je voulais juste boire. Boire et me nettoyer. Je ne faisais rien de mal et vous êtes qui vous ?"
Pour preuve, elle lui montra son pantalon en jeans couvert de boue et de sang. C'était le choc des cultures et même plus encore, le choc des époques. L'un comme l'autre de ces deux-là, pouvait voir de par leurs vêtements, que quelque chose clochait.
"S'il vous plaît, baissez votre épée, je ne suis pas armé et je n'ai pas l'intention de....vous faire des...comment dit-on...merde...j'aurai dû être plus attentive en cours...des problèmes. Je veux juste partir !"
Deirdre espérait, sans doute naïvement, qu'il la laisserait partir. Lentement, presque imperceptiblement, la sorcière rapprocha sa main de la poche où elle avait rangé son spray au poivre.
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Patate Douce
Jeu 16 Juin - 20:15
Magnus Jorgensen
J'ai 30 ans et je vis au Royaume de Toten, ce qu'on appelle actuellement Norvège. Dans la vie, je suis seigneur de guerre et chef de clan et je m'en sors sanguinairement et royalement bien. Sinon, grâce à mes dieux, je suis marié et je le vis plutôt sexuellement et fécondement bien.
Spoiler:
Jeune chef de clan viking, débarqué en Angleterre il y a de ça presque deux ans maintenant. Cherchant par tous les moyens à repousser définitivement les pouilleux de saxons loin de nos terres conquises.
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C'est véritablement surprenant de croiser le sexe faible dans les environs. Et ça me questionne encore plus. Pour qui travaille-t-elle ? Me prend-t-elle pour un pigeon ?
Le visage est fermé. Le corps est tendu, prêt à bondir sur cette femme. Ou qui sait l'apparence véritable. Je n'écoute pas vraiment ce qu'elle peut bien baragouiner. Elle va me tromper sinon.
Dans tous les cas, maintenant que je l'ai attrapé, elle est mienne. Et tant que je ne saurais pas la véracité de sa présence ici, elle me suivra quitte à la trainer par la cheville. Je n'en démordrais pas.
Elle utilise une langue qui semble proche de la mienne, mais clairement, mes oreilles souffrent. Il me faut un temps de réflexion avant de bien capter. J'ai guerroyé et cette femelle m'oblige encore à donner de moi.
Je regarde le tissu qu'elle fait gigoter. Les sourcils se froncent. Sorcière. Ma langue claque, sans appel. Elle n'est pas vêtue comme nous autres. Et je ne connais pas cette mode. Qu'elle est donc cette lubie. Curieux, c'est de la pointe que je touche son bas. Etrange. J'aimerais toucher du bout des doigts mais si elle m'attaque, je devrais la tuer. Et j'avais une mission à mener.
Sans pour autant baisser mon arme, je fais quelques pas en arrière. Avance. Tout droit. Ordonner pour retourner au camp. Je ne sais pas encore ce que je vais en faire mais pour sûr, attacher dans ma tente, elle le sera. Epargne ta bouche ensorceleuse de s'agiter, je n'ai cure de tes palabres sorcière. C'était certain, elle l'était. De telles frusques ne pouvaient que signifier des actes malveillants. Mais pourra-t-elle nous être utile ? De l'index, je lui demande de faire volte-face et de se mettre en marche. Dépêche ou je t'égorge. Je ne le ferais pas, parce que j'avais hâte de montrer ma trouvaille aux hommes et bien leur montrer que c'était ma propriété.
J'ai 24 ans et je vis à Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis étudiante en médecine et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt sereinement. L'amour viendra en temps et lieux. Je suis également une sorcière comme le sont les femmes de ma famille depuis ds générations. Aujourd'hui, mes soeurs sorcières sont en voie de disparition à cause de l'Inquisition ayant prit à nouveau le pouvoir. Alors j'ai été envoyé par delà l'espace et le temps pour essayer de sauver mon espèce. Mais malheureusement, j'ai été envoyé bien trop loin...
Deirdre écarquilla les yeux lorsqu'elle entendit le mot "sorcière" s'échapper de la bouche de ce sauvageon à moitié débraillée. Comment? Comment pouvait-il connaître sa nature? Comment avait-il pu savoir ce qu'elle était réellement alors qu'ils venaient tous deux, de tomber l'un sur l'autre? Un moment de complet flottement s'empara de la rouquine. C'était complètement déstabilisant pour elle que d'avoir été démasqué si rapidement...alors qu'elle avait passé sa vie à cacher aux des simples mortels, sa nature véritable.
Et puis passé cet effet de surprise, Deirdre baissa un instant les yeux, s'agaçant de sa propre stupidité. Ses vêtements. L'irlandaise ne portait clairement pas les vêtements d'époque. Et c'était visiblement cela qui lui l'avait desservi. Mais, ayant débarqué en plein champ de bataille, elle n'avait eu guère le temps d'assommer une donzelle -ou une guerrière- pour lui piquer ses fringues et se fondre dans le décor. Non, elle avait à peine eu le temps d'échapper à un saxon et se gagner l'orée de la forêt pour se cacher. Un rictus dédaigneux étira les traits sales et fatigués de la dite sorcière...un "rien" sortant de l'ordinaire pouvait vous qualifier d'enchanteresse à cette époque...le temps des Lumières et autres philosophes n'arriverait malheureusement pas avant des siècles et des siècles.
La rouquine eut un mouvement de recul lorsque le sauvage la toucha de la pointe de son épée. Cette espèce d'abruti allait la blesser avec sa lame qui avait certainement tranché de nombreux êtres humains. Il fallait qu'elle se tire...et vite. Il ne fallait pas avoir fait Polytechnique pour se douter que ce type pourrait la pourfendre sans sourciller si l'envie le lui prenait.
"Est-ce que je peux savoir où vous m'emmenez? Ou au moins savoir où on est? Par tous les Dieux qui êtes-vous?"
Elle obtempéra bien gentiment pour éviter une escalade de violence pouvant lui être potentiellement fatale. Si elle était une sorcière émérite et puissante, ses talents en matière de self défense eux, avoisinaient le zéro absolu. Deirdre savait griffer, donner des coups de pieds, des gifles et des coups-de-poing -encore que...- mais esquiver une épée pointée directement sur son dos non. Rien ne pouvait lui garantir qu'elle pourrait se saisir de son spray au poivre dans sa poche, se tourner suffisamment rapidement pour viser ses yeux, appuyer dans la même seconde et esquiver en même temps un coup d'estoc qui la blesserait gravement. N'étant clairement pas en positon de force...pour l'instant alors, elle préféra ne pas jouer les idiotes.
"C'est bon! Inutile de me menacer! Il faut être sacrément idiot pour menacer une sorcière, ou inconscient..."
Sifflait-elle entre ses dents en avançant dans la direction que lui indiquait le guerrier. Et tandis que tous deux avançaient, la jeune femme commença à murmurer une prière afin d'attirer la protection de la déesse que vénérait sa famille depuis des générations. C'est alors qu'un corbeau majestueux, dont le pelage de jais luisait presque. Il croassait en haut d'une branche et virevoltait pour en atteindre une autre. Puis ce fut au tour d'un autre corbeau d'entonner son chant funeste, puis un dernier. Trois. Ils étaient au nombre de trois, perchés sur des branches d'arbres, épiant, suivant avec attention les faits et gestes des deux jeunes gens qui avançaient vers une destination que seul lui connaissait.
"Si vous me faites du mal...vous le regretterez..."
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Patate Douce
Dim 31 Juil - 15:16
Magnus Jorgensen
J'ai 30 ans et je vis au Royaume de Toten, ce qu'on appelle actuellement Norvège. Dans la vie, je suis seigneur de guerre et chef de clan et je m'en sors sanguinairement et royalement bien. Sinon, grâce à mes dieux, je suis marié et je le vis plutôt sexuellement et fécondement bien.
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TW:
Si ce post te parait incohérent n'hésite pas à me le dire, je peux modifier. Pareil si la situation te parait trop inconfortable pour ton personnage, qui peut totalement réussir à s'enfuir (et je modiferais la fin de ma réponse). N'hésite vraiment pas, je sais bien que la situation n'est pas à son avantage et je ne veux pas te mettre à mal.
Je regarde l'humaine prononcer des mots qui me dépassent. Tout ce que je voulais, c'était la ramener dans ma tente, l'attacher jusqu'à savoir comment la soumettre à ma volonté. Quitte à mon servir dans cette bataille. Alors quand elle parle, ça m'épuise. - J'ai pas peur de mourir alors conserve ta langue sinon, je te la coupe. Et je vais te faire tellement de mal que je n'aurais même pas le temps de regretter. Peut-être qu'elle me tuera d'un regard, mais il est hors de question que je me rabaisse devant une femme. Plutôt crever.
Une fois devant tous les soldats, je leur raconte comment j'ai trouvé la donzelle, expliquant bien que c'était mon jouet et que le premier qui y touchait, je l'éventre. Je demande une écueil pour la nourrir. Je sais pas encore ce que je vais en faire mais j'étais plutôt satisfait de ma trouvaille. Je continue de la trainer jusqu'à ma couche et l'attache contre un meuble espérant que ce soit suffisant.
Je m'accroupis face à elle, remontant mes bas, poussant mon épée sur le côté. - Je vais te bander les yeux. Je te demande évidemment pas ton avis. Tu feras ce que je te dis. Parce que tu auras beau me dire que tu es une sorcière, je n'ai pas peur. Des monstres de ton genre, on peut en manger sans sourciller. Non, c'est faux, on les respecte dans ma contrée. Mais elle, je ne sais pas qui elle sert alors valait mieux être prudent. - Tu as la parole quand je te la donne, tu mangeras et boiras quand je le voudrais. Et si tu m'agace, je t'assomme. Je ne sais pas pour qui tu œuvres, mais je le saurais prochainement. Je me redresse pour lui donner sa gamelle - Débrouille toi pour la manger, si tu as tant de pouvoirs magique. Je me recule lentement, hors de question de lui tourner le dos. Je l'observe longuement, cherchant à quoi correspondes ces tissus mais rien ne me vient. Je finis par sortir, plutôt confiant. Si elle fuit, je la retrouverais et la tuerais purement et simplement.
Je viens me poser sur un rondin pour manger à mon tour et discuter en long et large de la femelle. Tout l'offenserait alors je tairais les railleries pour ne pas lui faire peur plus que de raison.. On passe vite aux chants de nos villages, à l'espoir de pouvoir les retrouver rapidement. Pour ma part, j'ai bien envie d'asseoir notre supériorité mais on doit contrer ce satané roi lâche. La fatigue prenant aux tripes, je souhaite la bonne nuit à mes frères allant jouer de leur corps avec les quelques servantes disponibles. Je rentre dans ma tente, me retirant mon haut, regardant dans un coin. Eau sur le corps pour faire un brin de toilette et je m'allonge sur ma paillasse. - Tu viens d'où ?
J'ai 24 ans et je vis à Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis étudiante en médecine et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt sereinement. L'amour viendra en temps et lieux. Je suis également une sorcière comme le sont les femmes de ma famille depuis ds générations. Aujourd'hui, mes soeurs sorcières sont en voie de disparition à cause de l'Inquisition ayant prit à nouveau le pouvoir. Alors j'ai été envoyé par delà l'espace et le temps pour essayer de sauver mon espèce. Mais malheureusement, j'ai été envoyé bien trop loin...
Tw:
Coucou! Non t'inquiète pas, ce que tu as écris me conviens parfaitement! Je ne vois aucune incohérence parce que mon personnage est épuisé et se retrouve émotionnellement malmené par ce qui lui arrive alors il est tout a fait possible que pour l'instant elle se laisse bien gentiment conduire au campement de Magnus. :D
Le problème avec les guerriers, tous comme les soldats en général, c'était que les menaces de mort n'avaient que peu de poids face à eux. Rompus à l'art de la guerre et à ses risques, agiter cette menace sous leur nez était "doucement risible" pour eux. Deirdre rongeait donc son frein que d'avoir si peu d'emprise mentale sur lui. Et...son petit doigt lui disait que cela ne serait pas demain la veille qu'il se laisserait impressionner par une femme. A cette époque, est-ce que la voix d'une femme avait même ne serait-ce qu'un peu de valeur?
Serrant donc les dents et se murant dans le silence, la jeune femme préféra économiser sa salive tant qu'elle ne serait pas en mesure de pouvoir se défendre en utilisant sa magie. Et pour cela, Deirdre devait absolument recouvrer des forces...et rapidement. Elle le suivit donc sans faire d'esclandres, mais surveillait du coin les corbeaux qui sautaient de branche en branche, semblant suivre les deux jeunes gens jusqu'au campement où se reposaient les guerriers. Heureusement, le guerrier n'avait vraisemblablement rien remarqué. Tant mieux.
Lorsqu'elle passa entre les rangées de guerriers blessés ou festoyant gaiement sur leur victoire du jour. Ils étaient tous plus répugnants les uns que les autres. Nom de Dieu l'hygiène n'était pas vraiment au rendez-vous et cela la répugna...tout comme sa propre hygiène la répugna. Elle était couverte de sang et d'autres liquides douteux après être tombée sur des amas de tripes. Travaillant à l'hôpital, Deirdre savait combien le sang pouvait être vecteur de maladie et pria le ciel pour ne pas se choper une saloperie. Peste, choléras, hépatites, bactéries bref un frisson d'angoisse lui glaça le sang. Jamais elle n'avait autant désiré se plonger dans de l'eau de Javel. Les rires gras des guerriers la firent revenir au temps présent. Car actuellement, ce n'était pas la Maladie qu'elle devait craindre, mais l'homme dans son dos qui la menaçait de la pointe de son épée. Il fallait qu'elle foute le camp d'ici, qu'elle trouve un nouveau cercle de pierres et qu'elle essai de revenir à son époque.
Les corbeaux volèrent eux aussi à travers le camp, se posant sur la tente dans laquelle Deirdre était actuellement en train de se faire saucissonner et bander les yeux. Peste! Etait-ce bien nécessaire d'en arriver là ? L'attacher comme un chien et la mettre dans le noir...typique des méthodes qu'employaient les Inquisiteurs de son époque pour essayer de déstabiliser les prisonnières.
"Tsss espèce d'enfoiré! Vous prenez beaucoup de précautions pour m'empêcher de nuire pour quelqu'un qui n'a soit-disant pas peur...d'un MONSTRE!"
Elle insista sur le mot "monstre" avec rage. Combien de fois avait-elle entendu ce genre de qualificatif lorsque les gens parlaient des sorcières? Cela lui brisait le coeur à chaque fois. A chaque fois, c'était une blessure pour sa fierté! Elle et ses soeurs n'étaient pas des monstres, elles étaient les filles des Dieux et des Déesses, celles qui avaient pendant longtemps guidé, aimé, soigné et protégé les mortels.
"Ecoutez, je comprends rien à ce que vous racontez! Je veux juste rentrer chez moi et retrouver ma famille! Ils ont besoin de moi! Je n'oeuvre pour personne je sais même pas où je suis bordel!"
Elle s'égosillait mais cela ne sembla pas perturber le moins du monde le guerrier en face d'elle. En entendant un son mate sur le sol et une odeur de nourriture lui monter aux narines, Deirdre en déduisit qu'il venait de lui déposer de la nourriture devant elle. Nourriture qu'il lui était impossible de manger puisqu'elle avait les mains attachées à un large poteau. C'est copieusement que la rouquine incendiaire allait l'insulter mais elle ne sentait plus sa présence dans la tente...il avait quitté les lieux. Sa voix raisonna à l'extérieur de l'habitat de fortune! C'était le moment ou jamais d'essayer de trouver une échappatoire. A tâtons, la belle essaya de trouver un objet, n'importe quoi qui puisse lui permettre de trancher ses liens...mais rien. Il n'y avait rien. Réfléchissant à toute allure, Deirdre savait qu'il ne servait à rien de tirer sur ses liens en revanche...
Elle se rappela alors d'une manière de pouvoir se dégager au moins une main...en se déboitant un pouce. Une fois l'articulation démise, elle pourrait faire plus facilement glisser sa main en travers ds liens de corde. Deirdre serra les dents et étouffa un cri de douleur que d'un mouvement brusque, elle déboita son pouce droit. Les larmes lui montèrent aux yeux et la sorcière essaya de respirer profondément pour calmer la douleur. Puis, à l'aide de son autre main, elle tira sur les lacets épais. C'était serré et elle se déchira la peau des poignets mais elle y arriva! Cette entreprise dura longtemps...assez longtemps pour que le guerrier revienne dans ses pénates pour aller se coucher.
Deirdre s'immobilisa alors, faisant comme si elle n'avait pas bougé durant tout ce temps. Elle entendit un bruit d'eau goutant dans une vasque et un bruit sec...sans doute de paille ou de foin elle ne savait pas, car la sorcière avait gardé son bandeau sur les yeux. Replaçant son doigt dans son articulation, la jeune femme mis un moment avant de répondre au viking, prétextant ne pas avoir comprit ses mots.
"Je...viens d'un endroit très loin. Si loin qu'il échappe à tout ce que vous pouvez connaître. Et si je n'y retourne pas...si je n'y retourne pas tout espoir sera perdu! Vous comprenez? Le sens du devoir doit avoir pour vous une certaine valeur j'imagine!"
Le moment était arrivé. Sans doute couché, le guerrier devait être dans une certaine phase de relâchement. C'est a cet instant que la belle rouquine se mit à psalmodier en gaélique.
"banrigh a' chogaidh, ban-righ a' chogaidh" (Reine de la bataille, reine de la guerre) "Boireannach nas cruthaiche a bhios gad ionnlaid ann am fuil" (Femme métamorphe qui te baigne dans le sang) "A tha toirt seachad beatha agus bàs" (qui offre la vie et la mort) "Gabh ri m' thabhartas fola" (Accepte mon offrande de sang) "Geall gun glac thu na thèid a shealg" (Promet d'attraper ce qui est chassé)
En dehors de la tente, ce n'était plus trois corbeaux mais quatre, puis cinq et six puis bien plus encore. A tel point que les guerriers à l'extérieur commencèrent à se poser des questions. Certains gueulèrent des "par Odin vous avez vu tous ces corbeaux?" Certains pensaient que c'était Odin en personne qui venait les soutenir sauf...pas du tout. Deirdre se mordit fort la lèvre inférieur au point de se faire saigner celle-ci. Puis elle cracha sa gerbe de sang sur le sol poussiéreux...son offrande de sang. Et là, comme un signale, la nuée de corbeaux vint se jeter sur les guerriers qui commencèrent à paniquer et à se jeter sur leurs armes pour se défendre. Les volatiles piquaient et griffaient les guerrier, les poursuivant jusque dans leurs tentes. C'était la panique générale et c'est à ce moment que Deirdre se releva en enlevant son bandeau.
"Vous ne m'avez pas laissé le choix!"
Se justifia Deirdre avant de s'élancer en dehors de la tente et profiter de la pagaille pour esquiver les guerriers pourchassés par les oiseaux. C'était une véritable sorcière, un cadeau du ciel qui venait de filer entre les doigts du guerrier. Mais Deirdre avait d'autres projets. Les siens étaient plus important. Esquivant les coups d'épées et de haches à l'encontre des oiseaux, la jeune femme ne pu cependant tout éviter et sentit une vive douleur au niveau de son bras. Elle avait accidentellement reçu un coup d'épée de la part d'un des guerriers occupé à repousser les volatiles. Posant sa main sur sa blessure qui saignait abondamment, Deirdre n'avait pas l'intention de s'arrêter. Elle ne se rendit pas compte qu'elle laissait un peu partout sa trace et notamment sur la végétation dans laquelle elle plongea pour espérer semer ces fou-furieux.
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Date d'inscription : 25/10/2019
Région : Basse-Normandie
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Univers fétiche : Réaliste, Fantastique.
Préférence de jeu : Homme
Patate Douce
Mer 31 Aoû - 21:17
Magnus Jorgensen
J'ai 30 ans et je vis au Royaume de Toten, ce qu'on appelle actuellement Norvège. Dans la vie, je suis seigneur de guerre et chef de clan et je m'en sors sanguinairement et royalement bien. Sinon, grâce à mes dieux, je suis marié et je le vis plutôt sexuellement et fécondement bien.
Spoiler:
Jeune chef de clan viking, débarqué en Angleterre il y a de ça presque deux ans maintenant. Cherchant par tous les moyens à repousser définitivement les pouilleux de saxons loin de nos terres conquises.
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855, ile de Sheypey
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Là encore, Si ce post te parait incohérent n'hésite pas à me le dire, je peux modifier. Pareil si la situation te parait trop inconfortable pour ton personnage, N'hésite vraiment pas.
La tête se releve quand elle ose bafouiller des mots sur le sens du devoir. Si, j'avais bien saisi le sens. Que pouvait-elle bien y connaitre ? Vraiment, elle a perdu la tête.. Je devrais la tuer. Ou la vendre mais faut que je la fasse taire. Mais pour le moment, c'est moi qui ai posé la question, dont je me contrefous de la réponse, faut bien l'avouer. Je préfère ronfler et être en forme pour la bataille de demain. Je verrais bien ce que j'en fais de la charge qu'elle représente.
Les rêves n'existent, il n'y a que des moments assoiffés de vengeances et de brumeuses victoires. Pour autant, je n'ai aucun mal à me rendormir. Et quand le Chaos s'abat sur notre camp, il est déjà trop tard. Ma tente est vide. - LA GARCE ! voilà qu'une femelle venait foutre la pagaille chez nous. C'est avec rage que je quitte mon lieu de fortune, rhabillé et armé. La ferme intention de mettre fin à sa respiration. Sorcière ou non, elle avait semé merdier, elle devait périr. Mais nous devions d'abord combattre ces satanés piafs. Enfin, mes frères d'armes, parce que je voulais à tout prix la femme. Et commettre les pires atrocités autre que le pêché de la chair, une limite que d'autres de mes congénères n'ont pas. La haine bouillonne, j'esquive, je déplume, je verse le sang de ces volatiles pour me frayer un chemin hors d'atteinte.
Je fais une pause une fois libre, reprenant mon souffle. Tout le monde va se questionner sur la signification de cette attaque mais moi, je sais que ça vient d'elle. Comment, je ne sais pas encore. La retrouver est ma priorité. Je regarde la lisière de la forêt. Une épingle. Pourtant, le destin ne semble pas tant s'assombrir quand je repère des traces de sang .. Bon après avoir possiblement tourné en rond pendant un bon moment. Je dois me presser, la nuit va entièrement nous draper. Je me presse à travers la végétation, suivre le même chemin que cette misérable. Vraiment, je ne vais pas la louper. Le temps s'écoule mais je repousse l'obligation d'allumer ma torche. Elle peut être n'importe où. J'ai envie de tout brûler pour la faire sortir. Mais les dieux ne me le pardonneraient pas.
Je m'arrête le temps de boire à la source et je me redresse, fixant une biche devant moi. L'envie de la pourchasser se fait sentir mais je n'ai pas le temps. Pour autant, je ne bouge pas, attendant qu'elle parte d'elle-même avant de traverser la rivière et repérer les fougères brisées. Elle prend moins ses précautions, causant sa perte. Pauvre petite.
Lumière déclinant trop rapidement à mon gout, je finis par enfin trouver ma véritable proie. Sourire carnassier. Je contourne, quitte à ramper pour la surprendre. Les minutes me paraissent si longues mais je n'ai pas le choix. Dague fusant dans sa direction quand je suis sur mes deux pieds, effleurant sa joue et se plantant dans l'arbre. Courir. Et lui sauter dessus, tant pis pour sa blessure. - Donne-moi une raison de ne pas t'égorger. Epée sous sa gorge, prêt à la vider sans sourciller.
On aurait pu en finir ici même, et ma Vie allait se poursuivre plus tranquillement, mais il a fallu d'une voix pour comprendre que nous n'étions pas seuls mais en territoire ennemi. - Fais chier .. Tu vas nous faire tuer. On ne pouvait rester là. Encore moins, sentant le sol trembler. Trouver un endroit où se cacher. Regarder autour de moi, trouver une crevasse et la trainer brutalement, main sur sa bouche. - Un geste et c'est terminé. Les hommes que tu vas voir, vont pas t'épargner, crois-moi. Je chuchote, assez apeuré je l'avoue. Une armée qui se dirige vers le camp. Ce ne sont pas les couleurs que je connais... Ils vont se faire laminer. - Si on nous trouve, tu cours et tu ne t'arrêtes pas.
J'ai 24 ans et je vis à Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis étudiante en médecine et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt sereinement. L'amour viendra en temps et lieux. Je suis également une sorcière comme le sont les femmes de ma famille depuis ds générations. Aujourd'hui, mes soeurs sorcières sont en voie de disparition à cause de l'Inquisition ayant prit à nouveau le pouvoir. Alors j'ai été envoyé par delà l'espace et le temps pour essayer de sauver mon espèce. Mais malheureusement, j'ai été envoyé bien trop loin...
Tw:
tu vas bien? T'en fais pas, ta réponse était parfaite :D Pareil pour moi, si tu trouves qu'une réponse est incohérente n'hésite pas à me le dire et je la rectifierais :)
Deirdre se dirigeait à travers cette gigantesque forêt qu'elle ne connaissait absolument pas. C'était une fille de la ville, quand bien même elle était sorcière. L'Homme s'évertuait à raser méthodiquement toute parcelle de verdure afin de pouvoir la remplacer par de la pierre. Il y avait bien longtemps que les humains ne savaient plus chasser, se camoufler, couvrir leurs traces. Et puis la rouquine était dans un état d'agitation bien trop extrême pour faire attention à quoi que ce soit. Son champ de vision réduit simplement à un "tube" elle filait droit devant.
Mais pour quoi faire? Pour aller où? Déjà, pour échapper dans un premier temps à cet espèce de fou furieux et ces hommes. Puis ensuite pour essayer de trouver un cercle de pierres levées. Généralement, on érigeaient ces "temples naturels" lorsque les énergies convergentes se rejoignaient en un point précis. Les sorcières utilisaient ces derniers pour augmenter les chances de pouvoir réaliser avec succès les rituels les plus important. Le rituel qui avait mené ici Deirdre, avait été effectué dans un de ces fameux cercle de pierres...en toute logique, la méthode serait la même pour pouvoir repartir. C'est ce qu'elle espérait tout du moins. Les énergies du solstice d'été ne devaient pas être encore complètement dispersées.
La rouquine perturbatrice suivit donc un chemin complètement au hasard, main posée sur sa plaie au bras pour espérer retrouver l'endroit par où elle était arrivée. Guère sportive, il lui fallut reprendre un peu son souffle l'espace d'un instant pour faire taire le point de côté qui la martyrisait. Malheureusement, ce temps de pause fut suffisant pour permettre à son chasseur de combler l'écart de distance qu'il y avait entre eux. Elle sentit quelque chose frôler sa joue, coupant légèrement sa peau. Puis tout s'enchaîna. Deirdre n'eut pas le temps de se retourner pour voir ce qui l'avait frôlé qu'elle se trouva plaquée au sol, glapissant de peur lorsque sa gorge se retrouva bien trop près à son goût, du fil de la lame du guerrier.
Trop lourd, bien trop lourd, pour le repousser, la sorcière ne pouvait rien faire de plus, elle ne voulait pas se faire évider comme une truite! Mais quel bordel sans nom...jamais encore elle ne s'était retrouvée en si grand danger. Et puis comme si toute cette merde n'était pas encore suffisante, les choses se compliquèrent un peu plus encore. Dans sa fuite, il semblerait que Deirdre se soit enfoncée un peu trop loin dans les terres saxonnes. Car voilà que tout un détachement d'hommes à cheval cavalaient un peu partout. Contrairement au viking, la sorcière n'avait aucune idée de la direction qu'ils prenaient et dans la pénombre, n'avait pas vu les blasons qui ornaient leur bannière. Magnus la tira avec force pour qu'ils se trouvent une cache de fortune pour espérer échapper à ce bataillon. Elle remarqua cependant que la situation était suffisamment critique pour que le guerrier s'inquiète de leur situation. Dégageant sa bouche de sous sa main, la rouquine chuchota alors, encore plus apeurée que pouvait l'être le guerrier.
"Oh sans déconner Sherlock." Murmura la sorcière sarcastiquement lorsque Magnus la prévint que ces saxons ne feraient qu'une bouchée d'elle s'ils leur tombaient dessus. Puis elle murmura quelque chose en gaélique afin d'annuler le sort qui devait sévir encore au campement du jeune chef. Elle avait besoin de récupérer des forces si jamais ces cavaliers les trouvaient. Elle laissa donc les vikings du campement en paix à présent...les corbeaux repartirent comme ils étaient venus. "D'accord d'accord, pas besoin de me le dire deux fois mais...toi tu vas faire quoi? T'as aucune chance de t'en sortir non plus s' ils t'attrapent."
Dans le meilleur des cas, le viking pourra neutraliser quelques un des soldats mais guère plus. Enfin...sans doute était-il cruel de penser ça mais...ce n'était pas vraiment son problème. Cet homme était déjà mort et tas d'os là d'où Deirdre venait. Elle n'allait pas s'en émouvoir et devait penser aux vivants. A ceux qui l'attendaient à son époque et dont la survie ne tenait qu'à la réussite de sa mission. Focus...focus.
"Sécurisez la zone! Et ouvrez l'oeil, ces chiens de païens peuvent être n'importe où!" Beuglait en saxon l'un des cavaliers. Un détachement d'une dizaine d'hommes munis de torches mirent pied à terre pour voir s'assurer que des éclaireurs nordiques n'étaient pas planqués dans la végétation. Deirdre, elle, était au bout de sa vie et commençait à respirer de plus en plus vite tant la peur grimpait en elle. Magnus pouvait la sentir respirer contre lui et trembler comme une feuille.
"Là! Des empreintes sur le sol!" Hurla l'un des soldats. Deirdre du se faire violence pour ne pas couiner de peur. Elle ferma les yeux un instant avant de les rouvrir et de regarder Magnus avec un air de petit faon qui allait dans quelques secondes rencontrer le pare choc d'une voiture. Ce n'était plus qu'une question de secondes. D'autres soldats avaient rejoint la sentinelle qui avait repéré les marques. Les deux jeunes païens pouvaient entendre le frottement si caractéristique des épées sortant de leur fourreau. "Ils sont là!" Ça y était, Magnus et Deirdre avaient été débusqués. Comme le lui avait demandé le guerrier, la sorcière bondit tel un lièvre pour fuir. Quelques hommes l'ayant vu s'échapper dans la forêt se dirigèrent dans sa direction pour la rattraper tandis que d'autres restèrent pour s'occuper du cas de Magnus. Toute épée dehors, ils s’avançaient, menaçant prêt à se jeter sur le viking pour le combattre ou peut-être le neutraliser pour espérer lui soutirer des informations avant de le tuer.