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LE TEMPS D'UN RP

Everything is not fine !

Beloved
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Beloved
Mer 14 Juil - 14:07
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Johan Müller
J'avais 31 ans au moment de ma mort et je vivais dans une petite ville, de Djibouti. Dans la vie, j’étais médecin humanitaire et je m'en sortais bien, je n'y pensais pas en général. Sinon, à cause de mon boulot trop prenant, j’étais célibataire et je vivais pas trop mal.

+ Il a été adopté à l'âge de sept ans alors qu'il tentait de survivre dans un orphelinat en Estonie + Il a grandi en Suisse, à Genève + Il s'est engagé dans l'humanitaire dés qu'il a eu son diplome de médecin anesthésiste, réanimateur. C'était important pour lui de venir en aide aux plus pauvres, comme on lui était venu en aide + Il était trop occupé par son travail pour prendre le temps de construire une vraie relation + Il est mort lors de l'attaque de son dispensaire


Daniel Bederov :copyright:️ bazzart

On avait abrégé le pique nique et on était rentré, s'enfonçant dans le silence pesant qui s'était installé entre nous. Je préférais éviter de parler de toute façon. Chaque tentative de discussion entre nous s'était mal terminée. Je me rendais petit à petit à l'évidence, il me détestait. Tout ce que j'étais, tout ce que je représentais, le dégoutait au plus haut point. Il avait beau me dire qu'il voulait faire des efforts pour changer sa façon de voir les choses, je savais très bien que ça ne marcherait pas. On ne changeait pas qui on était profondément d'un claquement de doigt.

C'était difficile à croire mais peut être que le paradis s'était trompé en m'attribuant mon âme soeur. Les erreurs d'homonyme ça arrivait sur terre alors pourquoi pas au paradis? Il y avait peut être un autre Oliver Kova qui m'attendait. Il n'était peut être pas encore mort tout simplement. il arriverait peut être un jour et ce jour là, ce serait le coup de foudre, le vrai. Je sentirais mon coeur s'emballer en le voyant. Et lui aussi. Je pourrais voir dans ses yeux que je lui plairais. Je verrais ses lèvres s'étirer en un sourire timide face à moi. Nous commencerions par une relation timide avant de voir la complicité s'installer petit à petit, nos gestes se faire d'abord hésitant puis de plus en plus osés, simple effleurement pseudo accidentels au départ puis un jour la passion, l'amour entre ses bras. Merde c'était ce que j'aurais voulu pouvoir vivre, c'était ce qu'on m'avait vendu en parlant de mon âme soeur. Alors je ne voyais que deux hypothèses pour expliquer cette situation. Soit ils s'étaient trompés sur mon âme soeur, soit Oliver était loin d'être cet homme et ne le serait que dans un siècle ou deux. Et je penchais plus pour la première option, parce que même en un siècle je ne voyais pas comment il pourrait changer.

On s'était évité les jours suivants, vivant davantage comme deux étrangers partageant la même maison. Je la fuyais d'ailleurs suivant pour ne pas avoir à le voir. Je prenais des bouquins avec moi et je trouvais un coin tranquille pour m'isoler. Mais ce soir je n'avais pas le choix. On était invité à un anniversaire. Encore une soirée pleine de gens prétentieux qui allaient passer leur temps à se dire à quel point ils étaient merveilleux. Soirée pendant laquelle je devrais faire semblant d'être en couple avec l'autre et vivre sur un petit nuage avec mon âme soeur. Joie...

J'enfilais un costume avant de descendre le rejoindre dans le salon. Je hochais simplement la tête quand il me demanda si j'étais prêt. Je retenais une remarque sur le fait qu'il était splendide dans son costume. Il n'apprécierait pas de toute façon. Je me contentais de partir avec lui vers la maison de l'hôte de la soirée.

J'entrais dans la salle, la saluant d'un sourire faux. Je répondais de la même façon mielleuse qu'elle, lui assurant que NOUS allions parfaitement bien, faux sourire complice en regardant Oliver. Ouais ouais tout allait tellement bien... J'attendis qu'elle parte pour attraper deux verres et lui en tendre. Je descendis mon verre cul sec. J'en avais bien besoin pour surmonter cette soirée.



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Maddy'n
Mer 28 Juil - 19:57
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Oliver Kõva
J'avais 32 ans au moment de ma mort et je vivais à Tallinn, en Estonie. Dans la vie, j’étais serveur et je m'en sortais mal, obligé de flirter avec l’illégalité pour vivre. Sinon, à cause de mon sale caractère, j’étais célibataire et je suppose que peu de gens regrette ma disparition.

+ Il s’est enfui de chez lui à 18 ans, fuyant ses parents qui le battaient. + Il enchainait les petits boulots pour vivre, notamment ceux de serveurs. + N’arrivant pas à s’en sortir, il a passé un peu de drogue, mais n’en a jamais consommé. + Il n’a jamais vraiment réussi à se sentir intégré où que ce soit. + Il se moque des gens trop intelligents, trop sérieux, mais en réalité, il se sent en position de détresse face à eux. + Il a tendance à justifier ses mauvais choix par son enfance difficile. + Il a prit mille fois des résolutions pour changer, qu’il n’a jamais tenues. + Il est mort renversé par une voiture.


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Je regarde Johan descendre, lui aussi en costume. Il était tout aussi élégant que le soir de mon arrivée ici. Peut-être même plus. Était-ce possible ? Tous les deux prêts, on se met en chemin pour rejoindre une immense villa où avait lieu la réception. Je pensais que ça m'énerverait, sur le long terme, de continuer à voir que tout le monde possédait de sublime villa, mais mon ressenti sur le sujet semblait avoir évolué. Finalement, j’étais plutôt heureux dans notre maison. Elle était plus spacieuse et en meilleur état que n’importe quel appartement dans lequel j’avais vécu. On avait tout le confort nécessaire, il y avait une piscine pour me permettre de nager dès que j’en ressentais l’envie ou le besoin. Non, en réalité, je n’avais pas à me plaindre. Ni de ça, ni de rien d’autre, et si je le faisais, c’était tout simplement parce que j’étais un monstre d’égoïsme qui n’évoluait pas assez vite dans un monde où je n’avais pourtant plus rien à envier à personne.

Arrivés à la soirée, nous sommes merveilleusement accueillis, comme toujours. Tout le monde est sur son 31, tout est merveilleusement décoré. Bref, tout est parfait. Trop parfait. Sourire forcé sur les lèvres, je mens comme je l’ai toujours fait, prétendant que ma relation avec mon âme-soeur est aussi parfaite que tout le reste. On discute un petit peu avec nos hôtes avant qu’ils n’aillent accueillir de nouveaux invités. Je m’apprête à attraper un verre lorsque Janet passe avec un plateau, mais Johan me devance, en attrapant deux verres. Un qu’il me tend, l’autre qu’il avale cul sec, ce que je ne tarde pas à faire de mon côté. « J’en ais besoin d’un autre. On se retrouve plus tard. » Je plante Johan pour me diriger vers le bar sans attendre de réponse. De toute façon, ce n’est pas comme si on avait quelque chose à se dire.

La soirée passe, rythmée par les nombreux verres d’alcool que je bois. Le besoin d’oublier tout ça, le temps d’une soirée. Et ça fonctionne. Plus les verres passent, plus j’oublie l’intégralité de mes problèmes. J’ai juste assez de présence d’esprit pour ne rien casser ou insulter qui que de soi pour ne pas m’attirer plus d’ennuis. La soirée prend fin tardivement, après un nombre incalculable de verre. C’est un peu chancelant que je rentre en compagnie de Johan, que je n’avais pas vu quasiment de toute la soirée. Je me rattrape une ou deux fois à lui pour ne pas tomber, l’alcool faisant son effet. « C’était vraiment d’un ennui mortel cette soirée ! Les gens bien ne savent pas s’amuser ou quoi ? Finalement, je suis bien content d’avoir fait ce que je voulais sur Terre. Après tout, ça fait pas grande différence puisqu’on est tous les deux là… » Léger rictus moqueur, je me détache de lui pour rejoindre la maison et me laisser tomber sur le canapé, épuisé.


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Mar 24 Aoû - 13:34
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J'avais 31 ans au moment de ma mort et je vivais dans une petite ville, de Djibouti. Dans la vie, j’étais médecin humanitaire et je m'en sortais bien, je n'y pensais pas en général. Sinon, à cause de mon boulot trop prenant, j’étais célibataire et je vivais pas trop mal.

+ Il a été adopté à l'âge de sept ans alors qu'il tentait de survivre dans un orphelinat en Estonie + Il a grandi en Suisse, à Genève + Il s'est engagé dans l'humanitaire dés qu'il a eu son diplome de médecin anesthésiste, réanimateur. C'était important pour lui de venir en aide aux plus pauvres, comme on lui était venu en aide + Il était trop occupé par son travail pour prendre le temps de construire une vraie relation + Il est mort lors de l'attaque de son dispensaire


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Sans surprise, je passais la soirée seul. Enfin pas vraiment seul, j'étais entouré de tout un tas de personnes discutant et surtout se vantant de leur vie sur terre. Rien de bien intéressant. Ma chère et tendre moitié m'avait fui toute la soirée. Il ne s'était rappelé de mon existence que lorsqu'il avait été question de l'aider à rentrer. J'avais été raisonnable, lui beaucoup moins. Il titubait plus qu'il ne marchait. Heureusement que je restais à côté parce qu'il avait fallu que je le rattrape plus d'une fois. Quel dommage qu'il ne puisse pas avoir la gueule de bois le lendemain, ça lui ferait les pieds tiens.

Je levais les yeux au ciel alors qu'il parlait de son passé sur terre, du fait qu'il avait fait ce qu'il voulait. Ca ne me surprenait même plus. Je voyais bien qu'il me cachait tout un tas de choses. Il n'était pas celui qu'il prétendait être. Il n'avait même pas le profil type du mec qui est sensé finir au bon endroit. Moi non plus si on allait par là. J'avais fait des choses bien dans ma vie, j'avais aidé pas mal de monde, mais je me sentais malgré tout comme... pas à ma place au milieu de tout ces gens et surtout avec mon "âme soeur".

Je le laissais tomber dans un des canapés une fois arrivé. J'allais chercher une bouteille d'eau dans la cuisine avant de la lui rapporter. Peut être que ça l'aiderait à désaouler un peu.

- Justement et si tu te retrouvais ici parce que tu avais fait ce que tu voulais sur terre.

Je soupirais alors qu'il me regardait avec la tête du type qui ne comprenait pas un mot de ce que j'étais entrain de raconter. C'était peut être con aussi de ma part de vouloir lui parler alors qu'il était pas en état de comprendre quoi que ce soit. Je n'étais même pas sur qu'il arriverait à lire "Oui oui va au marché" si il l'avait sous les yeux. Mais je voulais mettre des mots sur mon idée avant qu'elle ne m'échappe.

- Et si on était pas vraiment au bon endroit. Tu ne trouve pas que, jusqu'à présent, cet endroit ressemble plus à un enfer déguisé pour nous. On nous promet le bonheur éternel, l'éternité avec notre âme soeur, et voit l'âme soeur qu'on nous a trouvé. Toi qui est hétéro tu retrouves en couple avec un mec alors que tu as horreur de ça. Et moi on me file un mec qui serait tout à fait mon genre physiquement mais qui est aussi homophobe et dégouté par moi. Ca ressemble plus à une cruelle plaisanterie plutôt qu'au bonheur éternel tu ne crois pas?



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Dim 19 Sep - 21:44
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J'avais 32 ans au moment de ma mort et je vivais à Tallinn, en Estonie. Dans la vie, j’étais serveur et je m'en sortais mal, obligé de flirter avec l’illégalité pour vivre. Sinon, à cause de mon sale caractère, j’étais célibataire et je suppose que peu de gens regrette ma disparition.

+ Il s’est enfui de chez lui à 18 ans, fuyant ses parents qui le battaient. + Il enchainait les petits boulots pour vivre, notamment ceux de serveurs. + N’arrivant pas à s’en sortir, il a passé un peu de drogue, mais n’en a jamais consommé. + Il n’a jamais vraiment réussi à se sentir intégré où que ce soit. + Il se moque des gens trop intelligents, trop sérieux, mais en réalité, il se sent en position de détresse face à eux. + Il a tendance à justifier ses mauvais choix par son enfance difficile. + Il a prit mille fois des résolutions pour changer, qu’il n’a jamais tenues. + Il est mort renversé par une voiture.


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Je m’écroule dans le canapé, tel un déchet. Aucun doute que s’il était possible d’avoir la gueule de bois, j’en aurais tenue une bonne demain. Mais ce n’était pas le cas ici. Au contraire, j’étais juste bien. Éuphorique, insouciant, sans aucun des effets négatifs. Pas de mal de tête, de nausées, de douleur dans l’estomac, même si honnêtement, aucun des effets secondaires de l’alcool ne m’avait jamais empêché de boire. Aussi misérable que je pouvais être certains soirs, je recommençais. Et j’en avais fait des conneries sous l’effet de l’alcool. Et c’est bien pour cela que ma place ne sera jamais au bon endroit. Non, ma place à moi était avec les monstres de cette terre, les meurtriers, les violeurs, mes parents, quand bien même je n’avais jamais fait autant de mal. Je crois. En fait, je ne suis plus certain quand je vois les gens autour de moi. A croire qu’il n’y avait que l’élite qui comptait. Les meilleurs versus le reste du monde. J’avais passé mon enfance battu par mes parents, mais j’allais finir au même endroit qu’eux. Comment cela pouvait-il être juste ? Et Johan qui ne comprend pas. Et moi non plus. « Tu comprends rien décidément. Je ne suis pas supposé être ici. Michael pense que je suis un humanitaire, mais il se planque complètement, il n’a aucune idée de qui je suis. » Je me mets à pouffer de rire sous les effets de l’alcool, ne réalisant pas que je venais de balancer ce que je m’efforçais de garder secret depuis des Jeremy Bearimy. Ou moins. Ou plus. Je n’ai toujours pas compris comment fonctionnait le temps ici.

La bouteille d’eau qu’il me tend entre les mains, je viens en boire une bonne lampée, appréciant de pouvoir me désaltérer ainsi sans m’inquiéter de vomir par la suite. J’allais me laisser tomber pour m’allonger et dormir là, mais il continue de parler de cette histoire comme quoi quelque chose n’allait pas ici. Visiblement il n’avait pas compris. « Parce je suis le problème. Tout le monde a été parfait sur Terre ici, sauf moi. L’enfer ou ici, c’est pareil. » Je ris à nouveau, un peu nerveusement. Quelle tristesse de prendre conscience de ça. « Et toi t’as juste eu pas de chance. Mais regarde, je peux te montrer que ça peut être cool. » Je me relève en me tenant au canapé, mets maladroitement un pied devant l’autre. Je viens jusqu’à lui, attrape son visage, mains sur ses deux joues et l’embrasse. « Tu vois, toi, tu auras le droit au bonheur éternel, parce que je trouverais pas plus cool que toi ici de toute façon. Les autres ils sont vraiment chiants et cons. Mais je reste une ordure de Tallinn, et un jour, quelqu’un va bien s’en rendre compte. »
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Lun 27 Sep - 17:23
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J'avais 31 ans au moment de ma mort et je vivais dans une petite ville, de Djibouti. Dans la vie, j’étais médecin humanitaire et je m'en sortais bien, je n'y pensais pas en général. Sinon, à cause de mon boulot trop prenant, j’étais célibataire et je vivais pas trop mal.

+ Il a été adopté à l'âge de sept ans alors qu'il tentait de survivre dans un orphelinat en Estonie + Il a grandi en Suisse, à Genève + Il s'est engagé dans l'humanitaire dés qu'il a eu son diplome de médecin anesthésiste, réanimateur. C'était important pour lui de venir en aide aux plus pauvres, comme on lui était venu en aide + Il était trop occupé par son travail pour prendre le temps de construire une vraie relation + Il est mort lors de l'attaque de son dispensaire


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Je l'écoutais parler et plus il parlait plus je me disais que c'était une mauvaise idée de discuter avec lui alors qu'il était bourré. Son discours n'avait ni queue ni tête. Enfin, je le croyais sur la partie où il disait qu'il n'était pas à sa place ici, qu'il n'était pas celui qu'il prétendait être. Ca éclaircissait pas mal de chose et ça me confirmait mes soupçons comme quoi il n'était pas à sa place ici. Pour le reste... c'était trop décousu pour que j'arrive à suivre. Tout le monde était parfait ici selon lui, je n'étais pas vraiment d'accord. Les gens étaient beaucoup trop parfaits pour être vrais. J'avais l'impression d'être entouré de faux cul en permanence, de gens riches qui se pensaient supérieurs aux autres. Je me trompais peut être, mais pour moi ce type de personnes n'avaient rien à faire non plus au paradis. Il se trompait sur ça, mais il n'avait pas vraiment tord quand il disait que l'enfer ou ici c'était la même chose. La seule différence, c'était que ce n'était pas pour lui que cet endroit ressemblait à l'enfer, pour moi aussi.

J'avais du mal à le croire encore une fois quand il disait que je n'avais pas eu de chance. J'étais de plus en plus certain de ne pas être à ma place ici non plus, que tout ce qui était fait ici, notre couple même, était fait pour me torturer. Mais il était bourré. Il ne savait pas ce qu'il disait. Et encore ce qu'il faisait...

Je me figeais alors que je le sentais venir plaquer ses lèvres sur les miennes. Ca ne dura qu'un bref instant, juste le temps de gouter à la saveur de ses lèvres, de sentir l'alcool dans son haleine, puis il se retira, oubliant rapidement son coup de folie, ce baiser d'ivrogne qu'il regretterait bien vite le lendemain.

Je soupirais alors qu'il continuait son discours ridicule. Voilà maintenant qu'il me mettait sur un piédestal pendant qu'il se rabaissait au passage. Mais encore une fois, au milieu de ses divagueries d'ivrogne, il avait raison sur un point, les autres étaient trop cons et trop chiants. Ils n'avait décidément rien à faire au paradis eux non plus.

- Tu devrais aller te coucher. Tu es saoul et je ne peux pas discuter avec toi quand tu es comme ça. Alors va te mettre au lit et quand tu auras les idées claires demain, que tu arrêteras de me faire passer pour un saint, on pourra discuter.

Je le laissais là pour me détourner et monter dans ma chambre. Je refermais la porte derrière moi et me laissais tomber dans mon lit en soupirant. Quel abruti... Il m'avait embrassé sur un coup de tête. Je ne pouvais pas lui en vouloir. Il ne se rendait pas compte de la torture qu'il me faisait subir ainsi.

Le lendemain je me levais, m'installant dans la cuisine pour siroter un café. Je relevais la tête en le voyant émerger. Je le coupais rapidement, préférant mettre les choses au clair avant qu'il ne parle.

- A propos d'hier soir... J'espère qu'on pourra en discuter plus sérieusement aujourd'hui. Tu as raison. Il y a des choses pas normales ici. Mais je ne pense pas que tu sois le responsable. Les gens sont... trop parfaits. Ils en deviennent trop chiants, trop cons. Ce ne sont pas le genre de personnes que je m'attendais à trouver au paradis. Je pense que quelqu'un s'amuse à nous torturer. Qu'ils nous ont mis ensemble pour ça, parce qu'on est tellement incompatibles que ça ne peut pas marcher. Parce que ça doit les amuser de te voir te torturer en te disant que tu n'es pas à ta place ici, que tu n'es pas assez bien pour être au paradis.

J'y avais réfléchi toute la nuit et j'étais de plus en plus certain que ni lui ni moi n'étions au paradis en ce moment.

- Et pour le... ce que tu as fait. Je pense qu'il vaut mieux ne pas en parler et plutôt se concentrer sur notre enquête. Tu es d'accord?



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Lun 11 Oct - 20:32
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J'avais 32 ans au moment de ma mort et je vivais à Tallinn, en Estonie. Dans la vie, j’étais serveur et je m'en sortais mal, obligé de flirter avec l’illégalité pour vivre. Sinon, à cause de mon sale caractère, j’étais célibataire et je suppose que peu de gens regrette ma disparition.

+ Il s’est enfui de chez lui à 18 ans, fuyant ses parents qui le battaient. + Il enchainait les petits boulots pour vivre, notamment ceux de serveurs. + N’arrivant pas à s’en sortir, il a passé un peu de drogue, mais n’en a jamais consommé. + Il n’a jamais vraiment réussi à se sentir intégré où que ce soit. + Il se moque des gens trop intelligents, trop sérieux, mais en réalité, il se sent en position de détresse face à eux. + Il a tendance à justifier ses mauvais choix par son enfance difficile. + Il a prit mille fois des résolutions pour changer, qu’il n’a jamais tenues. + Il est mort renversé par une voiture.


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Je ne sais pas ce qui m’a pris hier soir, mais ça n’allait pas. PLUS DU TOUT. A quel moment est ce que moi, j’embrassais un mec, même sous les effets de l’alcool. Non, non, non. Ça ne pouvait pas être moi ça. Je n’étais pas comme ça, je n’étais pas… Je n’ai même pas envie d’y penser, je n’ai même pas envie que le mot soit prononcé, même dans mon esprit. Parce que même si j’étais bourré, même si certaines choses me paraissaient lointaines - mais étrangement claires, merci le bon endroit - je ne pouvais pas être… Je ne pouvais avoir apprécié ! Je crois, j’en sais rien… Putain ! Je fais les cent pas dans ma chambre, complètement déboussolé. Pas de gueule de bois ce matin, mais franchement, je me demande si je n’aurais pas préféré ça à toutes les interrogations qui tournent en boucle dans ma tête ce matin. Est-ce que Johan s’en souviendrait ? Est ce que je pouvais l’éviter pour le reste de l’éternité ? Fuir ? Le tuer pour l’obliger à garder le silence ? Certaines idées pourraient marcher, même ici je suppose. Mais ça m’obligerait à lui faire face, et je n’en ai pas la force. En même temps, j’allais pas passer des siècles ici, si ? Non, impossible, j’allais devenir fou. A moins que ce soit justement l’objectif, de me faire craquer, pour que je me dénonce…

Mille scénarios et explications se dessinent et se chevauchent dans ma tête, j’imagine tout, du plus simple au plus surréaliste. Même pour ces lieux. Épuisé par mes réflexions, je me laisse tomber sur le lit en soupirant. Qu’est ce que je fais maintenant ? Je pourrais très certainement éviter Johan pour un temps avec l’aide de Janet, mais je n’avais pas spécialement envie de me terrer où que ce soit. Je me relève pour descendre dans le salon. Je n’éviterai pas la confrontation éternellement, alors autant la provoquer dès maintenant. Je crois ? Allait-il tenter de me tuer ? Je ne pense pas. M’avait-il balancé à Michael ? Pas impossible.

Je l’aperçois dans la cuisine, un café à la main. Gêné, je mets un peu de temps à ouvrir la bouche, mais pas un mot n’a le temps de sortir qu’il a déjà pris la parole. Je l’écoute attentivement alors qu’il reprend notre conversation d’hier, calmement, ré-exposant ses arguments que je suis, cette fois, en état de comprendre. Je le laisse finir, jusqu’au bout, jusqu’à ce qu’il demande même à oublier mon comportement d’hier, ce qui, finalement, venant de lui me met encore plus mal à l’aise. Néanmoins, je hoche la tête. Je ne sais pas quoi lui dire d’autre de toute façon. « Donc… Tu ne prévois pas de me dénoncer à Michael ? » La réponse peut sembler évidente vu ce qu’il vient de me dire, mais j’avais besoin de l’entendre de sa bouche. « Bon, admettons que tu as raison… Je comprends toujours pas pourquoi tu es là ! Enfin, moi, c’est admis, j’ai fais des trucs moches sur Terre, et je le mérite. Mais toi ? Même si t’as pas été parfait, y a quand même un monde entre nous non ? Alors pourquoi te torturer ? Y a un niveau tu penses ? Dans la torture. Par exemple moi ça va être plus intense, ou plus long, parce que j’ai été plus salaud ? » Parce que c’était quand même moche, d’avoir essayé de mener une vie bienveillante, et de finir au même endroit que moi, qui n’ait même pas essayé. « Il n’y a que nous deux tu penses ? Comment peut-on être sur pour les autres ? Et comment on mène l’enquête ? On aura pas de mal à se voir puisque… On vit ensemble, mais comment on fait pour obtenir des infos ? Attends... Et Janet ? Tu crois qu’elle fait partie de tout ça aussi ? » Parce que ça allait devenir difficile à gérer si on ne pouvait plus faire appel à elle. « J’ai besoin d’un café pour remettre tout ça dans l’ordre. Mais vas-y, je t’écoute. » Je contourne le comptoir de la cuisine pour passer du même côté que lui, fouille un placard pour en sortir une tasse et me sert un café, laissant mon regard s’attarder - sans même que j’en prenne conscience - un peu trop longtemps sur le jeune homme.
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Dim 17 Oct - 12:29
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J'avais 31 ans au moment de ma mort et je vivais dans une petite ville, de Djibouti. Dans la vie, j’étais médecin humanitaire et je m'en sortais bien, je n'y pensais pas en général. Sinon, à cause de mon boulot trop prenant, j’étais célibataire et je vivais pas trop mal.

+ Il a été adopté à l'âge de sept ans alors qu'il tentait de survivre dans un orphelinat en Estonie + Il a grandi en Suisse, à Genève + Il s'est engagé dans l'humanitaire dés qu'il a eu son diplome de médecin anesthésiste, réanimateur. C'était important pour lui de venir en aide aux plus pauvres, comme on lui était venu en aide + Il était trop occupé par son travail pour prendre le temps de construire une vraie relation + Il est mort lors de l'attaque de son dispensaire


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Je souriais doucement et secouais la tête alors qu'il me demandait si j'allais le balancer. L'idée ne m'avait même jamais effleuré l'esprit. Je n'étais pas du genre à aller foutre les autres dans la merde. J'avais prêté serment, j'avais juré de protéger, soigner, aider les autres. Et même si je n'étais plus vivant, que je n'étais plus vraiment un médecin, je n'en avais pas oublié pour autant mes convictions. Puis balancer quoi de toute façon? J'étais certain qu'ils savaient très bien qui nous étions tous les deux et que la présence d'Oliver n'était pas une erreur. Et même si ça en avait été une, je ne l'aurais pas fait. Il ne semblait pas être un si mauvais gars qu'il le prétendait. Il ne méritait pas d'aller en enfer. Je voulais croire que tout le monde pouvait s'améliorer, devenir une meilleure personne.

Je l'écoutais alors que son cerveau semblait partir dans tous les sens. Au moins maintenant qu'il était sobre à nouveau on pouvait discuter de ce qu'on allait faire. Je ne me voyais pas rester dans cette comédie et faire comme si de rien n'était. J'étais persuadé que nous ne méritions ni l'un ni l'autre qu'on s'amuse à nous torturer ainsi.

Je le laissais aller se prendre un café. Je comprenais parfaitement son besoin, j'avais eu le même en me réveillant. C'était quand même un choc que de réaliser tout ça. On se jouait de nous. Nous n'étions pas dans le paradis qu'on nous avait fait croire. Ca et notre mort, ça faisait quand même pas mal de choses à encaisser. Mais je savais aussi que je ne me laisserais pas faire cette fois.

- J'aurais tendance à croire qu'une partie au moins des personnes qui nous entourent ne sont pas vraiment ce qu'ils semblent être. Peut être qu'il y a d'autres personnes torturées comme nous. Il faudrait essayer de le savoir. Je pense aussi que Michael est le cerveau de tout ça. C'est lui qui semble être le chef ici. Et même si ce n'est pas LE grand chef, il doit être celui qui en sait le plus.

J'avais du mal à croire que lui aussi il soit torturé comme nous. Ou si c'était le cas, le mec qui gérait tout ça était vraiment très fort.

- On peut commencer à essayer de le faire parler, faire des sous entendus voir si il se trahit. Et faire la même chose avec les habitants. Ca nous permettrait de faire un tri entre les victimes comme nous et les bourreaux.

Je ne savais pas s'il n'y avait que nous deux ou si nous étions plus. Ca me semblait un peu énorme qu'ils déclenchent tout ça pour torturer seulement deux personnes. Ou alors ils avaient vraiment des ressources énormes et beaucoup de monde à gâcher pour emmerder deux pauvres mecs.

Je me réinstallais dans mon siège, ma tasse de café dans les mains, méditant sur ce qu'il avait dit un peu plus tôt, sur le fait que nous étions peut être torturé à différents niveaux.

- Tu sais... on ne sait pas trop sur quels critères ils se basent pour nous torturer. Je n'ai pas été le mec le plus parfait du monde sur terre. Ok je soignais du monde dans ce dispensaire mais à part ça il n'y avait rien dans ma vie. J'ai fait souffrir beaucoup de mes exs parce que je ne m'investissais jamais dans mes relations. Pareil avec mes amis, ma famille... Il n'y avait que mon boulot qui comptait. J'appelle pas vraiment ça un gars parfait moi...

Je lui fis un petit sourire, essayant de le rassurer. Il n'était pas la pire personne sur terre, pas à mes yeux.


Maddy'n
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Sam 30 Oct - 21:47
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Oliver Kõva
J'avais 32 ans au moment de ma mort et je vivais à Tallinn, en Estonie. Dans la vie, j’étais serveur et je m'en sortais mal, obligé de flirter avec l’illégalité pour vivre. Sinon, à cause de mon sale caractère, j’étais célibataire et je suppose que peu de gens regrette ma disparition.

+ Il s’est enfui de chez lui à 18 ans, fuyant ses parents qui le battaient. + Il enchainait les petits boulots pour vivre, notamment ceux de serveurs. + N’arrivant pas à s’en sortir, il a passé un peu de drogue, mais n’en a jamais consommé. + Il n’a jamais vraiment réussi à se sentir intégré où que ce soit. + Il se moque des gens trop intelligents, trop sérieux, mais en réalité, il se sent en position de détresse face à eux. + Il a tendance à justifier ses mauvais choix par son enfance difficile. + Il a prit mille fois des résolutions pour changer, qu’il n’a jamais tenues. + Il est mort renversé par une voiture.


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Je me fais couler un café, ayant grandement besoin de quelque chose de suffisamment fort et efficace pour rétablir l’ordre dans mon cerveau. Même si Johan semblait avoir éclairci pas mal de choses dans sa tête, pour moi, c’était encore le brouillard, et c’était pas seulement celui de la gueule de bois. Parce qu'en sachant la vie que j’avais mené, finalement, être torturé pour l’éternité, ça avait du sens. Quelque part, ça me rassurait même, puisque ça venait clarifier un certain nombre de choses, ne serait-ce qu’en Johan et moi. Il ne me devait rien, et je ne lui devais rien. C’est ce je tente de me convaincre, mais quand bien même on était finalement pas âme-soeur lui et moi, il restait bien plus avenant que moi, à bien des niveaux. Ce qui me faisait quand même quelque chose… Et ça, ça ne me plaisait pas non plus.

Attentivement, je l’écoute. Il a toute ma concentration, et j’essaye de comprendre les choses en même temps qu’il parle. D’autres habitants seraient en fait des imposteurs ? Michael aussi  ? « Tu le penses vraiment ? Enfin, tu le trouves pas un peu fragile pour quelqu’un qui chercherait à nous torturer ? » Clairement, quitte à désigner un chef dans cette masquerade, j’aurais opté pour quelqu’un d’un peu plus charismatique que Michael. Mais bon, faut croire que j’étais pas spécialement un génie du mal. « Ca semble un peu... Je sais pas en fait. Le problème, c’est qu’à faire des sous-entendus, on risque de se faire griller par nos bourreaux. Tu crois qu’ils nous feront quoi si on découvre la vérité ? » Je bois une gorgée de mon café, vient à côté de Johan, et m'appuie sur le plan de travail. « Même si on réussit à trouver qui nous torture ou non, on est quand même bloqué non ? Parce qu’au pire, on les évitera un peu, mais on ne pourra pas les fuir indéfiniment. Et puis bon, le pire c’était pas vraiment eux, mais toi. » Je me pince immédiatement les lèvres. Mais quel con. « Enfin… Euh je… C’est que… Juste, je pense que finalement, la personne la mieux placée pour me torturer, ça devait être toi… Et c’était sûrement réciproque, alors… Enfin, maintenant certaines choses devraient quand même aller mieux non ? » Je le regarde, gêné. Quel con je pouvais être parfois ! « Tu vois, je te l’ai dit. Je suis un monstre, et toi, t’es clairement un ange à côté de moi. Ok, t’as négligé un peu ta vie sociale mais moi… J’ai dealé, j’ai trompé, arnaqué, violenté. Si j’ai échappé à la taule, c’est juste parce que je courais plus vite que les flics. Non, franchement, ça te fout pas la haine de te retrouver là avec moi, alors que toi t’as quand même essayé de faire de ton mieux, et moi pas ? » Parce que merde quoi ! A quoi ça servait d’avoir essayé pour en arriver là ? « T’étais peut-être pas parfait mais tu mérites quand même mieux que de passer l’éternité coincé avec un mec comme moi. » Mon regard évite habilement le sien. Entre mon baiser d’hier soir, et les plus ou moins compliments de ce matin, je commençais à me sentir un peu mal en sa présence.
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Johan Müller
J'avais 31 ans au moment de ma mort et je vivais dans une petite ville, de Djibouti. Dans la vie, j’étais médecin humanitaire et je m'en sortais bien, je n'y pensais pas en général. Sinon, à cause de mon boulot trop prenant, j’étais célibataire et je vivais pas trop mal.

+ Il a été adopté à l'âge de sept ans alors qu'il tentait de survivre dans un orphelinat en Estonie + Il a grandi en Suisse, à Genève + Il s'est engagé dans l'humanitaire dés qu'il a eu son diplome de médecin anesthésiste, réanimateur. C'était important pour lui de venir en aide aux plus pauvres, comme on lui était venu en aide + Il était trop occupé par son travail pour prendre le temps de construire une vraie relation + Il est mort lors de l'attaque de son dispensaire


Daniel Bederov :copyright:️ bazzart

Ca m'apprendrait à vouloir faire bouger les choses, à ce qu'on puisse se sortir de cette situation à la con pour vivre quelque chose de mieux. Je me prenais un bon vent dans la gueule. Mais bien sur, pourquoi chercher à savoir ce qui se passait? Le pire qu'on pouvait se le faire on l'avait déjà fait. Il venait même de le dire, le pire c'était moi... Les personnes qui s'amusaient à nous torturer avaient déjà trouvé la pire torture selon lui, le foutre avec tout ce qu'il détestait. Il avait beau se rattraper je ne me faisais pas avoir. Ce n'était que des faux compliments à la con. Je n'avais rien d'un ange. Et si vraiment j'étais si parfait que ça à ses yeux, je ne voyais pas en quoi le fait d'être coincé avec moi serait une torture pour lui. Et quoi qu'il pense de moi, non je n'avais pas les boules de le voir coincé ici avec moi. Je pensais que tout le monde avait droit à une seconde, quelque soit ce qu'il avait fait dans le passé et personne ne méritait qu'on joue à ces petits jeux sadiques auxquels ils s'amusaient. Je voulais savoir ce qu'ils faisaient, pourquoi ils le faisaient et je voulais me sortir de cette situation de merde. Et à l'évidence j'étais tout seul pour le faire...

- Tu as raison... c'est déjà une torture assez grande de devoir rester avec moi. Le pire même. Continue de les éviter. Je vais même te simplifier un peu plus la vie ici. Je vais aussi t'éviter. Comme ça, tu ne seras plus torturé par ma présence et tu pourras être heureux. Faisons comme si on ne savait rien et restons ainsi pour l'éternité, tu as raison.

Je terminais mon café avant de reposer durement la tasse dans l'évier. Je l'avais peut être même un peu cassé mais là tout de suite je m'en foutais complètement. J'étais beaucoup trop énervé et blessé aussi par ce qu'il venait de dire.

- Maintenant si tu veux bien, je vais aller passer l'éternité loin de toi.

Je quittais la maison pour aller me calmer un peu. Je marchais sans réfléchir, cherchant à aller le plus loin possible de lui. Je ne voulais plus le voir. Ca faisait beaucoup trop mal de continuer de le fréquenter. J'avais cru qu'on avait fait un pas en avant. Je pensais que démasquer ces enfoirés qui s'amusaient à nos dépends pourrait nous donner un but commun. Je voulais nous sortir de cette situation à la con. Mais en fait son unique problème ici, c'était moi, pas ceux qui nous avaient mis ensemble.

Je m'arrêtais finalement au bord d'un lac, m'asseyant en soupirant. Je devrais peut être demander à Janet s'il était possible pour moi d'avoir une autre maison. Je devrais peut être lui demander s'il était possible de mourir pour de bon. Ca ressemblait quand même pas mal pour moi à l'enfer, être coincé dans un monde seul, sans se sentir à sa place, malheureux pour l'éternité... Oui ça y ressemblait bien.



Maddy'n
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Maddy'n
Mar 23 Nov - 20:50
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Oliver Kõva
J'avais 32 ans au moment de ma mort et je vivais à Tallinn, en Estonie. Dans la vie, j’étais serveur et je m'en sortais mal, obligé de flirter avec l’illégalité pour vivre. Sinon, à cause de mon sale caractère, j’étais célibataire et je suppose que peu de gens regrette ma disparition.

+ Il s’est enfui de chez lui à 18 ans, fuyant ses parents qui le battaient. + Il enchainait les petits boulots pour vivre, notamment ceux de serveurs. + N’arrivant pas à s’en sortir, il a passé un peu de drogue, mais n’en a jamais consommé. + Il n’a jamais vraiment réussi à se sentir intégré où que ce soit. + Il se moque des gens trop intelligents, trop sérieux, mais en réalité, il se sent en position de détresse face à eux. + Il a tendance à justifier ses mauvais choix par son enfance difficile. + Il a prit mille fois des résolutions pour changer, qu’il n’a jamais tenues. + Il est mort renversé par une voiture.


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Tu devrais apprendre à fermer ta gueule Oliver… Parce que c’est bien moi, ça, de parler sans réfléchir, de dire tout ce qui me passe par la tête sans me soucier de savoir comment pourrais le prendre mon interlocuteur. Et le pire, c’est que je m’attendais quand même à ce qu’il le prenne bien. Je ne vois pas l’horreur dans mes mots avant de faire face à la réaction de mes interlocuteurs. Pourquoi ? Parce que je ne réfléchis pas, parce que j’ai toujours été seul et que je ne sais pas comment entretenir la moindre relation saine et amicale. Parce que vivre seul, finalement, ce n'est pas si terrible. Personne ne peut vous faire du mal, personne ne peut vous abandonner. C’était bien plus simple, sur Terre, de mettre de la distance avec tout le monde pour éviter qu’on me fasse à nouveau du mal. Mais je ne pense pas, en faisant ça, au mal que moi je pouvais faire aux autres. Je n’en avais jamais pris conscience avec de voir Johan si froid avec moi. Sa réaction est sûrement celle à laquelle j’aurais dû me préparer si j’avais fait le moindre effort sur Terre pour m’ouvrir. A la place, elle me laisse perplexe, sans voix. Quelque chose se déclenche en moi, quelque chose qui me met mal à l’aise, et qui me fait savoir que j’ai tort, m’empêche d’ouvrir la bouche pour prononcer une nouvelle connerie.

Je le laisse partir, sans rien dire. Les heures passent mais je reste bloqué par sa réaction, par ce sentiment étrange qui ne me quitte plus. Ne le voyant pas revenir, je décide d’aller moi-même le chercher. Pas sûr qu’il me laisserait lui adresser la parole, mais je n’avais plus rien à perdre à tenter de le convaincre de rentrer. Je m’arrête à la boutique de yaourt glacé, tente deux parfums qui pourraient être réconfortants... Parfum doudou et premier rayon de soleil de printemps. Y en a bien un qui devrait lui plaire. Et l’avantage ici, c’est que même en mettant deux heures avant de le trouver, les yaourts n’ont pas fondu. Je m’approche timidement, l’air coupable. Ouais, je crois que c’est ça qui me bouffe, la culpabilité. « Avant de me noyer dans le lac… Juste écoute moi. Une dernière fois. » Après, je l’autoriserais à se débarrasser de moi pour de bon. Si c’était possible… Je lui tends les yaourts pour qu’il en choisisse un, tout en m’asseyant à ses côtés. « Je suis désolé, pour tout ce que j’ai dit. Depuis le départ, j’essaye de te faire passer pour un monstre, pour la pire des tortures, alors que… J’ai sûrement… Non, c’est sûr même, j’ai de la chance d’être tombé avec toi. T’es patient, compréhensif, et malgré toutes les fois où j’ai été horrible avec toi, t’essaye encore de nous sortir de là, tous les deux. En réalité, si je trouve cet endroit pas si terrible, c’est parce que je sais qu’au fond, on pourrait m’infliger bien pire, et que je le mériterais. Mais toi… Toi t’en prends clairement bien plus dans la gueule à cause de moi. Je suis pas très doué pour ça, mais j’aimerais t’aider Johan. Je serais peut-être pas le meilleur partenaire, mais je veux bien t’aider à mener l’enquête, à faire en sorte qu’on sorte de là. Si t’es encore tenté de faire équipe avec un mec comme moi… Je te jure de faire des efforts pour être moins con. C’est pas… C’est pas mon envie de te faire du mal Johan… » Même si je l’avais indéniablement fait, ce n’était pas mon but.
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