Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

Everything is not fine !

Maddy'n
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Univers fétiche : Fantasy / Réel
Préférence de jeu : Les deux
Power Rangers
Maddy'n
Ven 3 Juil - 18:14
Le contexte du RP
Mise en situation
L’un a menée une vie exemplaire, altruiste, honnête, modeste, l’autre, une vie bien plus chaotique, plus violente, égoïste. Pourtant, après leur mort, tous les deux se sont retrouvés dans ce petit paradis que les gens appelle "Le bon endroit", où chaque personne découvre enfin sa moitié. Mais rapidement, comprends Oliver que tout ceci est une énorme erreur et qu’il n’a rien à faire ici. Il va donc prendre exemple sur son âme-soeur pour se fondre dans la masse d’âme bienveillante de ce quartier. Malheureusement, les mauvaises habitudes ont la vie dure, et les catastrophes qu’il cause, nombreuses.  
Maddy'n
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Power Rangers
Maddy'n
Ven 3 Juil - 18:18
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Oliver Kõva
J'avais 32 ans au moment de ma mort et je vivais à Tallinn, en Estonie. Dans la vie, j’étais serveur et je m'en sortais mal, obligé de flirter avec l’illégalité pour vivre. Sinon, à cause de mon sale caractère, j’étais célibataire et je suppose que peu de gens regrette ma disparition.

+ Il s’est enfui de chez lui à 18 ans, fuyant ses parents qui le battaient. + Il enchainait les petits boulots pour vivre, notamment ceux de serveurs. + N’arrivant pas à s’en sortir, il a passé un peu de drogue, mais n’en a jamais consommé. + Il n’a jamais vraiment réussi à se sentir intégré où que ce soit. + Il se moque des gens trop intelligents, trop sérieux, mais en réalité, il se sent en position de détresse face à eux. + Il a tendance à justifier ses mauvais choix par son enfance difficile. + Il a prit mille fois des résolutions pour changer, qu’il n’a jamais tenues. + Il est mort renversé par une voiture.


Theo James :copyright:️ Sweet Disaster
J’ouvre doucement les paupières, retrouvant la vue. "Bienvenue ! Tout va bien." C’est ce qui est écrit sur le mur en face de moi, dans un vert plutôt vif. Je tourne lentement la tête, découvre une pièce sobre, sérieuse. Comme celles pour faire patienter dans les grandes entreprises. Enfin, c’est comme ça que je les imagine. Il a un canapé de cuir sur lequel je suis assis, une table basse en verre devant moi, des plantes vertes denses, et des lampes sur pied dans deux des coins de la pièce. Je ne sais pas où je suis, ni pourquoi, mais je reste étrangement calme pour le moment. La pièce est emplie d’une odeur d’eau iodée, comme si j’étais à la mer. Je crois que c’est ça qui m’apaise. La porte sur ma gauche s’ouvre, laissant apparaître dans l’encadrement de celle ci un homme d’un certain âge, grisonnant, dans un costume assez coloré. « Oliver, entre donc. » Je ne sais pas ce qui me pousse à le faire mais je lève et le suis de l’autre côté de cette porte.

Je découvre un bureau, dans une ambiance toute aussi sobre et sérieuse que la salle dans laquelle je me trouvais quelques secondes auparavant. Je prends place dans un des gros fauteuil se trouvant face au bureau. tandis que l’homme fait de même de l’autre côté du meuble, s’installant dans un fauteuil un peu moins luxuriant, mais surement bien plus fonctionnel pour quelqu’un qui doit passer sa journée dedans. « Je me présente, je suis Mickael, architecte, et toi, Oliver, tu es mort. » Je reste bouche bée et commence à m’agiter, paniqué. Je regarde autour de moi, je ne comprenais pas vraiment ce que je faisais là. « Je ne comprends pas. » C'est tout ce que j'arrive à articuler. L’architecte, comme il avait prétendu l’être me sourit. « Ta vie sur Terre a prit fin, et désormais, ton âme continuera d’exister ici, au bon endroit. » Des dizaines de questions courent dans mon esprit, qui pour l’instant n’arrivent pas à se formuler de vive voix. Le choc restait conséquent, et la suite des évènements m’effrayait.

L’entretien avec Mickael dure un moment. Le temps pour moi d’accès l’idée que je puisse être mort, de comprendre où j’étais et pourquoi. Au bon endroit comme il l’appelait, un équivalent du paradis si je comprends bien. Une erreur. Ensemble, nous repassons quelques grands moments de ma vie, et rapidement, je comprends qu’il ne s’agit pas de moi. Le nom est le bon, le lieu et l’année de naissance aussi, mais tout le reste est faux. Je n’ais jamais quitté mon pays, je n’ais jamais fait de mission humanitaire au Moyen-Orient, je n’ais jamais sauvé la vie d’une enfant lors d’un incendie. Pourtant, j’acquiesce chacun des faits comme si j’en étais à l’origine, avec un sourire modeste et gêné. Je ne sais pas quoi dire. Qu’allait-il m’arriver si je disais la vérité ? J’allais être envoyé en enfer ! A moins que ce ne soit un test ? Non ! Il n’avait aucun intérêt à mettre à l’épreuve un mec comme moi. Je continue donc de faire comme si tout était normal.

La discussion se poursuit jusqu’à ce que enfin, Mickael me propose de visiter le quartier. Parfait. Il y avait peut-être un échappatoire pour moi dehors. Je découvre une petite ville, bucolique, comme si j’étais à la campagne. Je l’interroge sur la présence de commerce, sur le fonctionnement des lieux, et c’est toujours avec bienveillance et jovialité que l’homme me répond. Est ce qu’il lui arrivait d’avoir d’autres humeurs ?  Durant la visite du quartier, nous croisons d’autres habitants qui nous saluent à chaque occasion. L’élite de la nation donc. Que des gens qui avaient accompli des grandes choses et qui me nargueraient à la première occasion d’avoir été si extraordinaire. Allez tous vous faire foutre ! Pourtant, je continue de sourire naïvement alors que Mickael m’accompagne aux abords de ce que l’on pourrait appeler le centre ville. J’y découvre une maison à l’allure sobre, derrière laquelle court un ruisseau. Mon nouveau chez moi. Là encore, l’architecte m’explique comment tout ceci a été pensé et pourquoi. Ce n’était pas la maison de mes rêves, mais c’était surement mieux que tout les endroits où j’avais vécu jusque là.

Je visite tranquillement les lieux avec Mickael alors qu’il m’annonce une dernière surprise dans une joie incontrôlable. Ca avait l’air énorme, ce qui ne me rassurait pas. « Chaque personne dans ce quartier est amenée avec son âme-soeur, et toi tu ne vas pas tarder à rencontrer la tienne. » QUOI ?
Beloved
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Beloved
Sam 4 Juil - 18:47
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Johan Müller
J'avais 31 ans au moment de ma mort et je vivais dans une petite ville, de Djibouti. Dans la vie, j’étais médecin humanitaire et je m'en sortais bien, je n'y pensais pas en général. Sinon, à cause de mon boulot trop prenant, j’étais célibataire et je vivais pas trop mal.

+ Il a été adopté à l'âge de sept ans alors qu'il tentait de survivre dans un orphelinat en Estonie + Il a grandi en Suisse, à Genève + Il s'est engagé dans l'humanitaire dés qu'il a eu son diplome de médecin anesthésiste, réanimateur. C'était important pour lui de venir en aide aux plus pauvres, comme on lui était venu en aide + Il était trop occupé par son travail pour prendre le temps de construire une vraie relation + Il est mort lors de l'attaque de son dispensaire


Daniel Bederox :copyright:️ bazzart

C'était le grand jour. Ca y est il allait arriver. Mickael m'avait prévenu à peine quelques heures plus tôt qu'il allait arriver aujourd'hui, mon âme soeur. J'étais nerveux, extrêmement nerveux même. Ce n'était pas rien quand même quand on vous disait que vous alliez rencontrer la personne faite pour vous, votre âme soeur. C'était ridicule mais j'avais peur de ne pas lui plaire. Mickael avait ri quand je lui avais fait part de ma crainte.

"Mais voyons. Comment pourrait il ne pas vous aimer? C'est votre âme soeur!!"

Oui bon effectivement dit comme ça, ça avait l'air assez ridicule en effet. Mais je stressais quand même je n'y étais pour rien.

Il fallait dire que depuis deux jours que j'étais là, il avait fallu que j'encaisse plusieurs choses. Bon déjà j'étais mort. Ca faisait un choc quand même. Je ne pensais pas mourir aussi jeune. Cela faisait à peine deux ans que j'étais engagé dans cette mission. Il y avait encore tellement de choses à faire tellement de personnes à soigner. Et j'étais mort. Comme ça. Mon petit dispensaire touché par une bombe ennemie. Ca faisait quand même bien chier.

Moi qui n'avait jamais été croyant. J'avais toujours été persuadé qu'il n'y aurait rien après la mort, rien d'autre qu'un grand. J'avais eu le choc de ma vie, ou plutôt de ma mort en découvrant qu'il y avait... tout ça. Deux jours m'avaient suffi pour me rendre compte que j'étais vraiment au paradis. Tout y était... parfait. Les gens étaient agréables. On n'entendait jamais une dispute ou un cri plus haut que l'autre, pas besoin, nous nous sentions tous bien ici. La nourriture était excellente. Ma maison était.. comme je l'avait toujours rêvé. Il ne restait plus qu'une chose maintenant à découvrir, mon âme soeur.

J'avais changé au moins une dizaine de fois de tenue, malheureusement pour mon stress ma penderie était quasiment illimitée, même les tenues les plus folles se trouvaient dedans. J'étais entrain de me fixer dans ma chemise bleue. J'avais voulu faire classe mais trop. Séduisant mais sans en faire des tonnes non plus. Ca me semblait bien... ou peut être que j'aurais du jouer le mec plus décontracté. Ca se voyait trop que j'étais stressé. Je ferais mieux de passer un tee shirt. Ouais... cool... relax et...

« ... et toi tu ne vas pas tarder à rencontrer la tienne. »

Merde merde merde ils étaient là. C'était Mickael, devant chez moi, entrain de parler à quelqu'un de rencontrer son âme soeur, donc moi. C'était moi l'âme soeur dont il était entrain de parler. Et donc le mec qui était avec lui...

Ok... pas de stress. Je la jouais cool et tranquille. Il n'y avait aucun soucis. Tout se passerait bien. C'était mon âme soeur après tout.

Je sortis, essayant d'afficher un air sur de moi alors que je saluais Mickael en souriant. J'avais évité de le fixer alors que je marchais mais là c'était fini, je n'avais plus le choix. Il fallait que je l'affronte...

Ok il était canon. Je voulais bien y croire finalement à leur principe d'âme soeur. Je lui souris largement, complètement sous le charme alors que je lui tendais la main pour serrer la sienne.

- Salut, je suis Johan. Suis moi, je vais te faire visiter la maison.

Je remerciais Mickael alors qu'il nous saluait une dernière fois avant de partir. Je le guidais dans la maison, lui montrant les différentes pièces qui la composait, immense pièce à vivre, bibliothèque, salle de cinéma, salle de jeux...

- Et ici c'est notre chambre.. enfin ma... enfin je veux dire c'est comme tu veux. Tu peux la prendre et j'irais dans une autre chambre. Il y en a plusieurs dans la maison alors tu as l'embarras du choix pour t'installer confortablement.

Je lui souriais un peu mal à l'aise, ne sachant pas trop quoi dire.

- Tu veux qu'on aille boire un verre au bord de la piscine? Histoire de faire un peu plus connaissance?

Voilà, ça pourrait être bien pour briser la glace ça. Puis c'était une attitude plutôt normale et pas du tout une attitude de mec stressé.



Maddy'n
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Maddy'n
Lun 6 Juil - 20:50
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Oliver Kõva
J'avais 32 ans au moment de ma mort et je vivais à Tallinn, en Estonie. Dans la vie, j’étais serveur et je m'en sortais mal, obligé de flirter avec l’illégalité pour vivre. Sinon, à cause de mon sale caractère, j’étais célibataire et je suppose que peu de gens regrette ma disparition.

+ Il s’est enfui de chez lui à 18 ans, fuyant ses parents qui le battaient. + Il enchainait les petits boulots pour vivre, notamment ceux de serveurs. + N’arrivant pas à s’en sortir, il a passé un peu de drogue, mais n’en a jamais consommé. + Il n’a jamais vraiment réussi à se sentir intégré où que ce soit. + Il se moque des gens trop intelligents, trop sérieux, mais en réalité, il se sent en position de détresse face à eux. + Il a tendance à justifier ses mauvais choix par son enfance difficile. + Il a prit mille fois des résolutions pour changer, qu’il n’a jamais tenues. + Il est mort renversé par une voiture.


Theo James :copyright:️ Sweet Disaster
Je souris de plus belle à Mickael alors qu'au fond de moi, j'ai envie de fuir en courant. Je ne sais pas vraiment quel est cet endroit mais si sur Terre il y a une chose que j'avais bien appris, c'est que l'amour éternel n'existait pas. Alors face à cette histoire d'âme-soeur, forcément, je suis septique. J'en viens même à me demander si je n'ais pas en réalité fini dans un asile ou quelque chose approchant. A moins que je sois dans le coma. Peut-être que dans l'un de ces cas, tout ceci aurait bien plus de sens. Pourtant, la peur m'empêche de faire vraiment n'importe quoi, de griller si rapidement ma couverture. Non, j'allais prendre le temps d'observer un peu les choses, et ensuite, je réfléchirais à un plan d'action pour… Pour quoi ? Je ne savais pas vraiment en fait. Si j'étais dans le coma ou un asile, ce n'est pas comme si je pouvais choisir d'en sortir moi-même. Et si j'étais vraiment mort, ne valait-il pas mieux que je reste ici, au bon endroit ? Bon d'accord ça avait l'air un peu trop calme et niais, mais ça serait surement plus sympa que le mauvais endroit. A quoi ça pouvait bien ressembler un mauvais endroit ? Est ce que c'était un peu comme l'enfer ?  Est ce qu'on m'y torturait ?

Je n'ais pas le temps d'aller plus loin dans mes réflexions que la porte de la maison s'ouvre. La s'ouvre, laissant un jeune homme s'avancer vers nous. Un homme. C'est une putain de mauvaise blague, jamais je ne pourrais être avec un homme. C'est endroit faisait définitivement fausse route à tous les niveaux. Je ne sais pas qui ils attendaient ici, mais ce n'était pas moi. Un rapide regarde vers Mickael alors qu'il discute avec le nouvel arrivant de la discussion et je comprends que pour eux, tout semble normal. Mais je suis pas gay putain ! Mais s'il y a vraiment un enfer et un paradis, est qu'il ne valait pas mieux faire semblant pour rester ici ? Même si vivre avec un homme ressemblait à un début d'enfer pour moi, je suppose que ce qu'on m'infligerait au mauvais endroit serait bien plus cruel. C'est donc dans le plus grand des calme - en apparence - que je lui sers la main. « Enchanté Johan, moi c’est Oliver. » Nous saluons Mickael qui nous laisse faire connaissance en toute intimité. Y aura rien d’intime entre lui et moi. Je le suis à l’intérieur de la maison, dans laquelle il me fait une visite complète des lieux. Et je dois avouer que si d’extérieur je n’étais pas particulièrement emballé, de l’intérieur, ça avait déjà beaucoup plus de charme. Une immense pièce à vivre, une bibliothèque, une salle de jeux, de cinéma, ouais, ça pouvait le faire.

Puis vient l’espace nuit. Là, je me retiens de grincer des dents. Pas de “notre” quand il s’agit de la chambre à coucher mon gars. Mais je respire, prends sur moi pour sourire. « Ne t’en fais pas, si tu t’es déjà installé ici, je prendrais une autre chambre. » Il semble lui aussi gêné par cette conversation. Plus que moi même. Est ce qu’il était vraiment gay, ou pour lui aussi c’était une erreur ? Je n’ose pas prendre le risque de demander, ayant peur que cela soulève trop de questions sur moi. Et je voulais rester, j’allais devoir faire profil bas. Il me propose donc de faire connaissance au bord de la piscine. Bonne idée qui aurait pu être charmante s’il avait eut les bons attributs, mais je suppose que je devais faire un effort. Après tout, on risquait de passer beaucoup de temps ensemble. « C’est une bonne idée. Tu sais où je peux trouver un short de bain par contre ? Comment ça marche quand on a besoin de quelque chose ici ? » Je n’avais pas le souvenir d’avoir vu des commerces des vêtements ou autre. Quelques restaurants, car pour certains, la cuisine était le bonheur, mais rien de plus.

Beloved
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Beloved
Mar 7 Juil - 15:00
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Johan Müller
J'avais 31 ans au moment de ma mort et je vivais dans une petite ville, de Djibouti. Dans la vie, j’étais médecin humanitaire et je m'en sortais bien, je n'y pensais pas en général. Sinon, à cause de mon boulot trop prenant, j’étais célibataire et je vivais pas trop mal.

+ Il a été adopté à l'âge de sept ans alors qu'il tentait de survivre dans un orphelinat en Estonie + Il a grandi en Suisse, à Genève + Il s'est engagé dans l'humanitaire dés qu'il a eu son diplome de médecin anesthésiste, réanimateur. C'était important pour lui de venir en aide aux plus pauvres, comme on lui était venu en aide + Il était trop occupé par son travail pour prendre le temps de construire une vraie relation + Il est mort lors de l'attaque de son dispensaire


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« Ne t’en fais pas, si tu t’es déjà installé ici, je prendrais une autre chambre. »

Je hochais doucement la tête. Je ne voulais pas non plus lui interdire de prendre cette chambre si il en avait envie. J'étais arrivé le premier mais je ne voulais pas m'imposer non plus. Et c'était mieux si... si on ne partageait pas tout de suite la même chambre. On était peut être sensé être des âmes soeurs mais on ne se connaissait pas quand même. Je ne savais pas pour lui, mais j'avais besoin de temps avant d'apprendre à connaitre quelqu'un et à me laisser aller. Je n'avais jamais été vraiment du genre à aprécier les coups d'un soir. Donc là, même si Mickael m'assurait qu'il était mon âme soeur, je préférais prendre mon temps. Au moins on était sur la même longueur d'onde, c'était déjà beaucoup.

« C’est une bonne idée. Tu sais où je peux trouver un short de bain par contre ? Comment ça marche quand on a besoin de quelque chose ici ? »

- Tu as un dressing dans ta chambre. Vraiment bien rempli tu trouveras tous les vêtements dont tu as besoin. Et pour tout le reste il y a Janet.

Quand on parlait du loup... la dite Janet apparu à ce moment là, avec son éternel sourire plaqué sur son visage.

"Bonjour je suis Janet. Comme vous l'a dit Johan, vous pouvez me demander ce que vous voulez et je vous le donnerais."

Je lui souris et la remerciais avant de la congédier. Elle disparut aussi vite qu'elle était apparut.

- Donc... voilà... tu as besoin de quelque chose, il te suffit de l'appeler et elle apparait aussitôt et le donne. Un des avantages du bon endroit.

Je lui fis signe de me suivre pour lui montrer les autres chambres et lui laisser choisir la sienne. Je finis par le laisser pour aller me mettre moi aussi en maillot de bain et l'attendre au bord de la piscine. J'avais opté pour un boxer noir, sobre et élégant. Je ne voulais pas en faire trop avec lui, vraiment.

Je m'étais installé sur un transat, mes lunettes de soleil sur le nez. J'avais préféré l'attendre pour commencer à boire. Je lui souris alors qu'il me rejoignait. J'appelais Janet et récupérais mon cocktail avant de la faire disparaitre. Il y avait quand même du bon à être au bon endroit comme ça.

Je le laissais s'installer, sirotant mon cocktail pendant ce temps avant de me retourner vers lui.

- Alors dis moi.... d'où est ce que tu viens? Tu faisais quoi sur Terre?

Puisqu'on allait désormais passer l'éternité ensemble, autant qu'on fasse connaissance. Je ne savais pas si... si par hasard le courant ne passait pas entre nous, s'il était possible qu'on nous change d'âme soeur? Parce qu'il pourrait très bien me détester et foutre le camp. Ou est ce qu'on serait obligé de vivre ensemble même si on ne pouvait pas se supporter?


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Maddy'n
Mar 7 Juil - 23:27
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Oliver Kõva
J'avais 32 ans au moment de ma mort et je vivais à Tallinn, en Estonie. Dans la vie, j’étais serveur et je m'en sortais mal, obligé de flirter avec l’illégalité pour vivre. Sinon, à cause de mon sale caractère, j’étais célibataire et je suppose que peu de gens regrette ma disparition.

+ Il s’est enfui de chez lui à 18 ans, fuyant ses parents qui le battaient. + Il enchainait les petits boulots pour vivre, notamment ceux de serveurs. + N’arrivant pas à s’en sortir, il a passé un peu de drogue, mais n’en a jamais consommé. + Il n’a jamais vraiment réussi à se sentir intégré où que ce soit. + Il se moque des gens trop intelligents, trop sérieux, mais en réalité, il se sent en position de détresse face à eux. + Il a tendance à justifier ses mauvais choix par son enfance difficile. + Il a prit mille fois des résolutions pour changer, qu’il n’a jamais tenues. + Il est mort renversé par une voiture.


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Donc si je comprenais bien, l’armoire de ma chambre était magique. Etait-ce pareil pour le frigo ? La salle de bain ? Tout le reste ? Il suffisait vraiment de souhaiter quelque chose pour l’avoir ? Plus j’en voyais, plus l’idée que je puisse vraiment être au paradis se renforçait. Mais même si je commençais doucement à y croire ça ne justifiait pas ma présence ici. Comment le paradis pouvait-il se tromper, surtout à ce point ? Enfin, c’était le paradis quoi. Tout était supposé être parfait ! On pouvait difficilement imaginer une erreur de ma taille ici. Il continue de m’expliquer le fonctionnement des lieux, jusqu’à ce qu’une jeune femme apparaisse soudainement. « Oh purin ! Purin. Purin… » Sous la surprise, je jure, ou du moins, j’essaye. Je fronce le regard alors que ma langue semble comme fourcher. Je n’arrive pas à jurer… Ils n'avaient quand même pas mis un filtre pour censurer les injures ? Non mais c’était quoi ce bordel ?! Je sens que cet endroit allait me rendre fou en fait. Entre mentir, vivre avec un homme, être censuré et je ne sais pas ce qu’il allait continuer à me tomber dessus, je sens que ceci allait être plus proche de l’enfer que du paradis pour moi. J’essaye quand même de cacher mon désarroi face à cette situation et me reconcentre sur les propos de la femme qui venait d’arriver. Elle était quoi elle du coup ? Un ange ? Un robot ? Juste une fille ?

Johan la congédie et immédiatement, la disparait comme elle était apparue. Par magie. Ca me donne mal à la tête toute cette histoire, mais l’information était rentrée. Maintenant me restait à déterminer jusqu’à quel point elle pouvait être utile. Je suis le jeune homme qui m’indique les chambres de libres. Il y en avait clairement plus que nécessaire, et toutes relativement identique, alors sans réfléchir je rentre dans la première qui vient, m’arrangeant tout de même pour qu’elle ne soit pas trop proche de celle de mon colocataire imposé. Je fouille dans l’armoire et découvre comme il me l’avait annoncé un grand choix de vêtements, tous parfaitement à ma taille. Si seulement j’avais eu ça sur Terre…

Je fouille les placard à la recherche d’un short de bain pour rejoindre Johan au bord de la piscine. Je m’étais laissé charmé par l’idée de piquer une tête dans l’eau, mais j’aurais dû prétendre être fatigué pour ne pas à me forcer à faire ami-ami - voir plus ? - avec moi. Tenue changée, lunettes de soleil sur le nez, je redescends et passe par le salon pour rejoindre l’arrière de la maison. Je découvre alors, la terrasse, le jardin et la piscine. Bon, cette maison commençait enfin à me plaire, c’est vrai. Jamais je n’avais vécu dans un endroit si luxueux, et jamais je n’aurais pensé pouvoir y avoir accès. Quoique, je n’avais pas complètement tort. De mon vivant, jamais je n’avais réussi.

Je m’installe sur un transat, à distance raisonnable de Johan. J’allais devoir la jouer fine avec lui, histoire qu’il ne se fasse pas trop d’espoirs mais en même temps qu’il ne se pose pas trop de questions. Et c’était pas comme si la finesse c’était bon truc en plus. Aussitôt son nom prononcé, Janet réapparait pour nous apporter des cocktails. C’était vraiment le feu cette fille. Mais j’ai à peine le temps de tremper les lèvres dans mon verre que Johan commence à s’intéresser à moi. Je m’y étais préparé, à cette question, je l’avais répété dans ma chambre. Tout irait bien. « Je suis né à Tallinn, en Estonie. J’y suis resté pendant des années. J’y ais été serveur un temps, et quand ça a été possible, je suis parti aux Moyen-Orient avec une association, pour aider les rescapés de guerre. » J’essaye de donner quelques détails pour faire convaincant, mais pas trop pour éviter qu’il puisse trouver quelque chose de bizarre dans mes propos. Pas facile de manier des souvenirs qui n’étaient pas les miens, mais mon entretien avec Mickael et les souvenirs qu’il m’avait montré servirait au moins à faire semblant. « Et toi ? Tu viens d’Estonie aussi ? Enfin, je suis surpris qu’on arrive à se comprendre si facilement. Ou c’est encore quelque chose de magique lié à cet endroit ? »

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Mer 8 Juil - 11:09
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Johan Müller
J'avais 31 ans au moment de ma mort et je vivais dans une petite ville, de Djibouti. Dans la vie, j’étais médecin humanitaire et je m'en sortais bien, je n'y pensais pas en général. Sinon, à cause de mon boulot trop prenant, j’étais célibataire et je vivais pas trop mal.

+ Il a été adopté à l'âge de sept ans alors qu'il tentait de survivre dans un orphelinat en Estonie + Il a grandi en Suisse, à Genève + Il s'est engagé dans l'humanitaire dés qu'il a eu son diplome de médecin anesthésiste, réanimateur. C'était important pour lui de venir en aide aux plus pauvres, comme on lui était venu en aide + Il était trop occupé par son travail pour prendre le temps de construire une vraie relation + Il est mort lors de l'attaque de son dispensaire


Daniel Bederov :copyright:️ bazzart

Je n'avais jamais été aussi... oisif de ma vie. J'avais toujours eu des montagnes de choses à faire. Il y avait eu les études de médecine, tellement longues et prenantes et exigeantes. Quand je n'étais pas entrain de travailler à l'hôpital, j'étudiais sans cesse pour réussir. Je le devais à mes parents. Ils avaient tellement fait pour moi, je n'avais pas le droit de gacher la chance qu'ils m'avaient donné. J'aurais très bien pu passer toute ma vie dans cet orphelinat, me retrouver à dix huit ans à la rue obligé de voler ou de tomber dans des trafics bien pires pour m'en sortir. J'avais eu de la chance, je n'avais pas le droit de cracher dessus. Puis mon diplome en poche j'étais parti travailler dans l'humanitaire. Il n'y avait pas beaucoup de moment de repos là bas. Beaucoup de blessés, de gens malades, d'enfants dénutris, mourants... et tellement peu de moyens et de personnel pour s'occuper de tout le monde.

Alors c'était beaucoup trop nouveau pour moi tout ça, me retrouver au bord d'une piscine, un cocktail à la main, à simplement profiter du soleil comme ça. J'appréciais pour le moment mais je ne savais pas si à long terme cette vie n'avait pas me lasser.

« Je suis né à Tallinn, en Estonie. J’y suis resté pendant des années. J’y ais été serveur un temps, et quand ça a été possible, je suis parti aux Moyen-Orient avec une association, pour aider les rescapés de guerre. »

Je le regardais surpris alors qu'il me parlait de mon pays natal. C'était quand même une sacrée coïncidence de voir qu'on venait tout les deux du même pays. Je souris en l'entendant parler d'association au Moyen Orient. On avait déjà un point commun tous les deux, on avait voulu aller aider les populations les plus défavorisées à l'étranger. Ca m'encourageait quand même un peu pour la suite.

« Et toi ? Tu viens d’Estonie aussi ? Enfin, je suis surpris qu’on arrive à se comprendre si facilement. Ou c’est encore quelque chose de magique lié à cet endroit ? »

Je repris une gorgée de mon cocktail, Janet était vraiment très douée pour les faire. Il fallait que je me modère si je ne voulais pas finir bourré.

- Alors si on se comprend c'est à cause du bon endroit. Chacun parle dans sa langue mais on se comprend tous. Vu qu'on vient du monde entier c'est plus simple comme ça.

Sinon on n'aurait pas vraiment pu se parler. Vu le nombre de nationalités différentes qu'on était, il n'y aurait pas eu beaucoup de discussion. Même si je parlais pas mal de langues ça serait resté compliqué.

- Mais sinon je suis d'Estonie aussi, sacré coïncidence quand même.

Je le regardais en souriant avant de continuer.

- J'y ai grandi dans un orphelinat avant d'être adopté à l'âge de sept ans. Puis j'ai grandi en Suisse avant de partir moi aussi faire de l'humanitaire mais à Djibouti dans un dispensaire. C'est là bas que je suis mort d'ailleurs.

Je secouais la tête, cherchant à chasser ce souvenir. Ca faisait quand même bizarre de se dire qu'on était mort.

- Et tu... tu as laissé quelqu'un là bas...?

Sous entendu, est ce qu'il était en couple quand il était mort? Ca serait un peu bizarre et difficile pour lui que de penser à se mettre avec son âme soeur s'il était encore amoureux du gars qu'il venait de quitter sur terre. Heureusement je n'avais pas ce problème. J'avais été beaucoup trop occupé pour trouver le temps de construire une vraie relation.


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Maddy'n
Mer 8 Juil - 20:43
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Oliver Kõva
J'avais 32 ans au moment de ma mort et je vivais à Tallinn, en Estonie. Dans la vie, j’étais serveur et je m'en sortais mal, obligé de flirter avec l’illégalité pour vivre. Sinon, à cause de mon sale caractère, j’étais célibataire et je suppose que peu de gens regrette ma disparition.

+ Il s’est enfui de chez lui à 18 ans, fuyant ses parents qui le battaient. + Il enchainait les petits boulots pour vivre, notamment ceux de serveurs. + N’arrivant pas à s’en sortir, il a passé un peu de drogue, mais n’en a jamais consommé. + Il n’a jamais vraiment réussi à se sentir intégré où que ce soit. + Il se moque des gens trop intelligents, trop sérieux, mais en réalité, il se sent en position de détresse face à eux. + Il a tendance à justifier ses mauvais choix par son enfance difficile. + Il a prit mille fois des résolutions pour changer, qu’il n’a jamais tenues. + Il est mort renversé par une voiture.


Theo James :copyright:️ Sweet Disaster
Le soleil brûle agréablement ma peau sans que cela me ne paraisse être de trop. Je ne sais pas comment marchait cet endroit, mais ça semblait juste… Parfait ? Les rayons du soleil étaient suffisamment chauds pour que ce soit agréable, mais pas trop pour que j’ai la sensation de prendre un coup de soleil. Je n’étais pas sûr que ce soit possible même. Et puis étant déjà mort, je suppose que je n’avais plus à me préoccuper des dégats que ça pourrait causer, ni même des maladies. Ca faisait bizarre d’y penser, de plus avoir à chercher comment survivre continuellement. Juste profiter de l’éternité. Restait encore ce problème d’identité à régler, mais je savais que j’allais pouvoir me plaire ici, à ne rien faire, juste à profiter, ce que je n'avais pas eut l'occasion de faire jusque là. La vie ne m'avait pas épargné, j'en avais été amer pendant longtemps, justifiant mes mauvaises décisions par cette mauvaise foi que tout le monde me connaissait, alors peut-être que je ne méritais pas le paradis mais de là à aller en enfer… Je n'avais tué personne, ni commis de délit trop grave. Si on oubliait la drogue que je passais. Mais de là à me retrouver en enfer avec des meurtriers, des violeurs, ce genre de personnes, c'était peut-être un peu trop radical. Ici, même si pour moi tout n'était pas parfait, ça me plaisait bien.

Ne restait plus qu'à faire semblant que tout était normal, pour l'éternité. Ce qui n'était pas forcément mon fort. C'était aussi pour ça que j'avais tant galéré sur Terre. Faire semblant n'était pas ma meilleure qualité, bien au contraire. Je me montrais tel que j'étais sans filtre, insolent, chiant, râleur, ce qui n'avait pas plu à bon nombre de mes connaissances. Mais j'avais l'espoir qu'ici, bien des choses seraient différentes. A conditions bien sur, qu’on ne cherche pas trop à en savoir sur moi. C’est pour cela que j’avais rapidement tenté de détourner la conversation sur lui, pour parler le moins possible de moi. Moins j’en aurais à dire, moins j’avais de chance de me faire prendre.

A ma grande surprise, lui aussi était estonien. Tu parles d’un hasard, j’en viendrais presque à penser que tout ceci est un complot. Ca n’aurait pas changer grand chose qu’il ne le soit pas, puisque de ce qu’il m’explique, on aurait pu se comprendre quand même, mais ça rajoutait à mon espèce de paranoïa qui me donnait plus envie de le fuir que de faire ami-ami avec lui. Mais je l’écoute quand même me parler de lui, de sa vie. Je comprends rapidement qu’il avait mené une vie bien meilleure que la mienne et malgré quelques tragédies dans sa jeunesse. Pourtant, lui ne s’était pas caché derrière son malheur, s’en servant d’excuse pour justifier ses erreurs, ses mauvais choix. Il était bien meilleur que moi, et ça m’énervait. Parce que lui pourrait me juger, me dire que ce n’est pas parce qu’on a eut une enfance difficile qu’on ne pouvait pas s’en sortir, faire le bien autour de soi. Des choses qu’il ne serait pas le premier à me dire, et qui pourtant ne m’empêchaient pas de me cacher derrière les mêmes excuses depuis des années. Mais pas question de me battre avec lui, ni même de m’engueuler. Faire semblant de comprendre, d’être meilleur. « C’est une sacrée coïncidence. » Je laisse un sourire se dessiner sur mes lèvres, faire comme si ça me faisait plaisir. « Dispensaire ? Tu étais médecin ? » Définitivement un meilleur être humain que moi. S’il savait qui j’étais réellement… S’il n’était pas déjà mort, ça aurait pu le tuer.

La discussion poursuit sur ceux qu’on aurait pu laisser sur terre. Personne dans mon cas. Pas de famille, pas de copine, personne pour vraiment s’inquiéter que j’ai pu disparaître. « Non, je n’avais personne. Avec la vie que je menais, ce n’était pas facile d’entretenir une relation. » Ce qui était vrai, malgré mes mensonges précédents. Dans ma situation, m’engager dans quoique ce soit d’un peu sérieux présentait trop de difficultés, trop de colère aussi. Je tourne la tête vers la piscine, regardant les légers remous de l’eau. « Ca te dérange si je vais piquer une tête ? »
Beloved
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Beloved
Mer 15 Juil - 15:44
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Johan Müller
J'avais 31 ans au moment de ma mort et je vivais dans une petite ville, de Djibouti. Dans la vie, j’étais médecin humanitaire et je m'en sortais bien, je n'y pensais pas en général. Sinon, à cause de mon boulot trop prenant, j’étais célibataire et je vivais pas trop mal.

+ Il a été adopté à l'âge de sept ans alors qu'il tentait de survivre dans un orphelinat en Estonie + Il a grandi en Suisse, à Genève + Il s'est engagé dans l'humanitaire dés qu'il a eu son diplome de médecin anesthésiste, réanimateur. C'était important pour lui de venir en aide aux plus pauvres, comme on lui était venu en aide + Il était trop occupé par son travail pour prendre le temps de construire une vraie relation + Il est mort lors de l'attaque de son dispensaire


Daniel Bederov :copyright:️ bazzart

« C’est une sacrée coïncidence. »

Je souris moi aussi, en réponse au sien. Ca nous faisait un point commun. Même si je n'avais que peu de souvenirs de mes premières années de vie là bas, c'était quand même quelque chose qui nous unissait. Je me rappellais vaguement de l'orphelinat où j'étais. J'avais quelques flashs qui me venaient parfois. Je me souvenais d'un endroit froid et lugubre, de rangées d'enfants s'entassant dans un dortoir, des pleurs parfois la nuit, cette sensation de faim qui me tiraillait sans cesse. Puis je l'avais vu... le premier souvenir vraiment clair que j'avais, ma mère me souriant avant de me serrer doucement dans ses bras. Elle avait les larmes aux yeux, me chuchotant des mots doux à l'oreille et je l'entendais pour la première fois, son je t'aime...

« Dispensaire ? Tu étais médecin ? »

Je sortis de mes pensées pour hocher doucement la tête.

- Anesthésiste réanimateur oui.

J'aurais pu travailler dans un grand hôpital à Genève. Le genre de centre où j'aurais des horaires faciles, où je serais payé des sommes folles pour m'occuper de l'élite. Mais j'avais préféré me dévouer à ceux qui en avaient vraiment besoin, rendre un peu de toute cette chance que j'avais eu en me faisant adopter. Parce que j'aurais pu finir comme eux, un enfant pauvre, grandissant dans un milieu pauvre, sans aucune perspective d'avenir. J'avais eu cette chance et je voulais en faire quelque chose de bien.

« Non, je n’avais personne. Avec la vie que je menais, ce n’était pas facile d’entretenir une relation. »

Je ris légèrement, un autre point commun que nous avions lui et moi. Mes parents me l'avaient toujours reproché, mes amis aussi. Je passais trop de temps à bosser. Je ne pensais qu'aux autres, jamais à moi. Et à ce rythme là j'allais finir un jour seul et triste. Bon sur le dernier point ils se trompaient. J'étais mort avant et on m'avait présenté à mon âme soeur. Je n'aurais jamais cru ça possible et sans eux je ne l'aurais certainement jamais trouvé sur terre.

- Je vois qu'on se ressemble encore une fois toi et moi.

Je souris, me détendant un peu plus. Je ne savais pas si je lui plaisais mais en tout cas je me sentais de plus en plus à l'aise en sa présence. On avait des points communs, on se comprenait tous les deux. Alors après tout, le résultat ne pouvait pas être catastrophique.

Je hochais la tête quand il me demanda si il pouvait aller piquer une tête. Je le laissais faire, restant sur mon transat à profiter du soleil. J'étais parti me chercher un livre, un de ceux que je m'étais toujours promis de lire et que je n'avais jamais trouvé le temps de faire. Maintenant je l'avais... j'avais toute l'éternité pour lire.

Je le regardais distraitement par moment, avant de finir complètement absorbé par mon livre. Je ne relevais les yeux que quand Janet arriva au bout d'un moment pour me tendre une invitation, ne cessant jamais de sourire. Elle arrivait à être tout le temps comme ça?

Je lis rapidement le papier avant de faire signe au jeune homme dans la piscine.

- Ils organisent une fête ce soir, pour nous fêter à tous la bienvenue. Ca te dit de m'accompagner?



Maddy'n
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Maddy'n
Sam 18 Juil - 13:44
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Oliver Kõva
J'avais 32 ans au moment de ma mort et je vivais à Tallinn, en Estonie. Dans la vie, j’étais serveur et je m'en sortais mal, obligé de flirter avec l’illégalité pour vivre. Sinon, à cause de mon sale caractère, j’étais célibataire et je suppose que peu de gens regrette ma disparition.

+ Il s’est enfui de chez lui à 18 ans, fuyant ses parents qui le battaient. + Il enchainait les petits boulots pour vivre, notamment ceux de serveurs. + N’arrivant pas à s’en sortir, il a passé un peu de drogue, mais n’en a jamais consommé. + Il n’a jamais vraiment réussi à se sentir intégré où que ce soit. + Il se moque des gens trop intelligents, trop sérieux, mais en réalité, il se sent en position de détresse face à eux. + Il a tendance à justifier ses mauvais choix par son enfance difficile. + Il a prit mille fois des résolutions pour changer, qu’il n’a jamais tenues. + Il est mort renversé par une voiture.


Theo James :copyright:️ Sweet Disaster
Toute cette conversation me met mal à l’aise. De son sourire niais à la nature de ses propos rien ne m’aide à me détendre, à baisser ma garde, à me dire que les choses pourraient bien se passer pour moi. J’ai peur de ne pas réussir à tenir ma langue, de faire un faux pas, et d’être directement envoyé en enfer. L’enfer… Certains instants, j’avais l’impression d’y être déjà tant certaines choses étaient inconfortables pour moi. Mais je suppose que le véritable enfer était bien plus cruel et violent, alors je devais tenir bon, continuer de faire semblant. A la longue, les gens cesseraient de se poser des questions sur moi, Johan aussi, et peut-être que je n’aurais plus rien à craindre. Ou moins, ce qui serait déjà une victoire. En attendant, je devrais supporter de faire face à des médecins, comme lui, qui pourraient se vanter d’avoir sauvé des milliers de vies, tandis que moi, j’avais participé à faire de celle des autres un cauchemar, en participant à l’extension d’un réseau illégale qui avait prospéré dans les quartiers les plus sensibles de la ville, dans le quartier où je vivais, avec ceux qui comme moi, avait échoué à bien des niveaux. Et c’était sans parler de toutes les autres erreurs que j’avais faites, de tous les délits que j’avais commis.

Le rire de Johan me dérange. Non pas par sa résonnance dans mes tympans mais parce que le jeune homme me parait bien trop détendu, bien trop à l’aise, continuant à soulever les similitudes entre nous. Des similitudes qui m’effraient. Je ne veux pas qu’il se fasse de fausses idées, je ne veux pas qu’il pense que tout ceci va nous rapprocher l’un de l’autre, je ne veux pas qu’il pense que je suis réellement son âme-soeur. Jamais je n’aurais de relation avec un homme, jamais il y aurait plus entre nous que quelques mots échangés pour discuter de banalités. Que je sois vivant ou mort n’y changerait rien, je n'étais pas ce genre de mec, je ne le serais jamais, et il ne valait mieux pas pour lui qu'il tente une quelconque approche. Ca aurait tellement arrangé mes affaires qu'il puisse encore être amoureux de quelqu'un d'autre sur terre, ou n'importe où dans l'univers en réalité, simplement pour le retenir de vouloir se rapprocher de moi, pour qu'il culpabilise de tenter quoique ce soit, sans que j'ai à le repousser avec véhémence, ce qui pourrait bien arriver s'il continuait à vouloir nous trouver des similitudes qui justifieraient qu'on soit âme-soeur.

Finalement, j'arrive à mettre fin à cette discussion pour le moment. Mes lunettes déposées sur le transat je souris légèrement au médecin avant de me lever et m'éloigner de lui, ce qui me soulage un peu. Doucement, je commence à mouiller mon corps avant de plonger dans la piscine. Sans grande surprise, la température de l'eau était parfaite, collant parfaitement avec le reste de cet endroit. Quelques minutes à faire la planche et me laisser bercer par l'eau, puis je reprends le contrôle de mon corps, me mettant à nager, effectuant de nombreuses longueurs à un rythme plutôt raisonnable, laissant le vide se faire dans mon esprit.J'avais toujours aimé l'eau, la mer notamment. Les plages et le port de Tallinn étaient les rares endroits de cette ville où je me sentais bien. Des endroits depuis lesquels j'avais toujours eu l'espoir de pouvoir prendre un nouveau départ.  Traverser la baltique et recommencer ma vie ailleurs. Mieux. Un projet mort dans l'oeuf, peut-être bien avant ma propre mort. Alors certes, ce n'était pas la baie de Tallinn, mais dans l'eau, je me sentais bien, presque normal, comme tout le monde. Et puis ça maintenait mes distances avec Johan qui semblait parfaitement savoir s'occuper sans moi. Durant quelques brefs instants, je ne pouvais pas m'empêcher de jeter un coup d'oeil vers lui, un livre à la main. Je constatais alors qu'il n'avait pas bouger que j'allais devoir m'habituer à sa présence, qu'elle soit plus ou moins proche.

Je ne sais pas combien de temps je suis resté à nager, la notion du temps semblant s'être perdue, mais ce fût un signe de Johan - et mes muscles un peu endoloris - qui me stoppa dans ma nage. A la force de mes bras, je m'extirpe de l'eau et m’assoie sur le rebord de la piscine tendant la main pour saisir l’invitation qui se trouvait dans la sienne. Une fête de bienvenue pour tout le quartier. « C’est super, ça va nous permettre d’apprendre à connaître les autres également. » C’était tout sauf super, mais je ne pouvais pas le laisser paraître, alors je n’avais plus qu’à jouer doucement la comédie une nouvelle fois. « Tu crois qu’on doit s’habiller élégamment pour l’occasion ? Je ne sais pas à quoi on doit s’attendre pour une fête de bienvenue au bon endroit. » Non pas que ça me préoccupait vraiment, mais plus j’arriverais à me fondre dans la masse, moins j’allais soulever de questions.
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