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LE TEMPS D'UN RP

Everything is not fine !

Beloved
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Beloved
Mer 19 Aoû - 19:08
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Johan Müller
J'avais 31 ans au moment de ma mort et je vivais dans une petite ville, de Djibouti. Dans la vie, j’étais médecin humanitaire et je m'en sortais bien, je n'y pensais pas en général. Sinon, à cause de mon boulot trop prenant, j’étais célibataire et je vivais pas trop mal.

+ Il a été adopté à l'âge de sept ans alors qu'il tentait de survivre dans un orphelinat en Estonie + Il a grandi en Suisse, à Genève + Il s'est engagé dans l'humanitaire dés qu'il a eu son diplome de médecin anesthésiste, réanimateur. C'était important pour lui de venir en aide aux plus pauvres, comme on lui était venu en aide + Il était trop occupé par son travail pour prendre le temps de construire une vraie relation + Il est mort lors de l'attaque de son dispensaire


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« Je suppose que les premiers jours dans l’au-delà sont étranges pour tout le monde. Peut-être que dans un an, on organisera des barbecues au lieu de soirées mondaines. »

Je ne savais pas trop quoi en penser de mon côté. Peut être que les gens se détendraient avec le temps mais j'avais un doute. Pour la plupart ils étaient déjà comme ça de leur vivant. Le fait de savoir qu'ils avaient réussi, qu'ils avaient eu raison dans leur vie et méritaient d'être dans le bon endroit, ça n'avait fait que gonfler un peu plus leur égo. Alors peut être qu'ils organiseraient des barbecues mais ce serait surtout des barbecues mondains. Mon espoir résidait dans le fait qu'Oliver et moi on pourrait peut être par finir par trouver, caché quelque part ou parmis de futurs arrivants, des personnes nous convenant davantage. Si nous deux nous étions différents d'eux, ce n'était pas improbable que d'autres personnes nous ressemblent. En tout cas je me raccrochais à ce petit espoir.

« Peut-être qu’elle compense pour son âme-soeur. Je n’ais même pas suivi de qui il s’agit. »

- La sienne n'est pas encore arrivé. Elle compense peut être le fait qu'elle a peur de ne pas en avoir.

Pour sa défense, ça devait peut être avoir un petit quelque chose d'effrayant de se dire que peut être personne ne nous convenait, qu'on était condamné à rester seul. On avait tous plus ou moins vécu avec l'idée que quelqu'un, quelque part était fait pour nous, pour qu'on vive une belle histoire d'amour. Avec ces histoires d'âmes soeur ici, c'était plus que jamais le cas. On nous avait clairement dit que quelqu'un nous convenait, était la personne parfaite pour nous et on nous l'avait montré. Mais pas elle encore. Je ne savais pas comment je le prendrais à sa place.

Je finis par le quitter pour aller me coucher. Je souris doucement en le laissant. J'étais apaisé de savoir qu'il avait accepté de passer la journée avec moi, de tenter le ski nautique. Je me disais que faire des choses comme ça ensemble ça pouvait être une bonne idée, pour nous rapprocher un peu plus, pour qu'on apprenne à se connaitre. On avait l'éternité pour faire tout ça mais quand même, je ne voulais pas vivre avec un étranger.

***

Je me réveillais le lendemain en entendant un bruit particulier. Je mis un moment à l'identifier. Je m'étais rapidement habitué au temps idyllique qui régnait en permanence au bon endroit. Et pourtant, même si il me fallut un moment pour l'admettre, c'était bien la pluie que j'entendais. Je me levais, surpris d'entendre un tel bruit ici. Le ciel était noir, j'entendais le choc des gouttes sur le toit. Pas de toute il pleuvait bien.

Puis j'eus le second choc en voyant ce qui se passait réellement. Ce n'était pas de la pluie ou de la grêle comme je l'avais cru mais des jetons de bingo qui tombaient du ciel. Je les regardais, choqué, me demandant ce qui pouvait bien se passer pour que tout se détraque comme ça.

Je quittais précipitament la chambre, ne réalisant même pas que j'étais en boxer, pour rejoindre Oliver. Il regardait le ciel tout aussi halluciné que moi.

« Qu’est ce qu’il se passe ? »

Je secouais doucement la tête, toujours dans le même état d'hébétude.

- Aucune idée...

Mais le ciel... ces jetons de bingo qui tombaient du ciel. Ce n'était pas possible. Ca ne pouvait pas être une coïncidence. On s'est amusé à jouer à ce jeu là hier et ce matin...

- Tu crois que c'est notre faute? On s'est moqué des autres hier et... voilà notre punition?

L'angoisse me serrait le ventre. Et si c'était une punition que le bon endroit nous infliger. Si on avait droit à un certain nombre d'avertissements avant de se faire virer... Ce n'était peut être pas parce qu'on était au bon endroit que c'était gagné.

Je sursautais à nouveau en entendant le voix de Mickael retentir.

- Cher habitant du bon endroit. Comme vous le remarquez tous nous traversons un léger... dysfonctionnement. Je vous demande à tous de venir dés que possible sur la place principal pour une réunion d'urgence.

Il n'avait pas l'air de paniquer. Enfin pas vraiment... moi je l'étais complètement.

- Je vais me changer et on y va ok?

Je partais me changer la boule au ventre. Je ne doutais pas que nous étions les responsables de cette crise. Et si on nous virait pour ça?


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Oliver Kõva
J'avais 32 ans au moment de ma mort et je vivais à Tallinn, en Estonie. Dans la vie, j’étais serveur et je m'en sortais mal, obligé de flirter avec l’illégalité pour vivre. Sinon, à cause de mon sale caractère, j’étais célibataire et je suppose que peu de gens regrette ma disparition.

+ Il s’est enfui de chez lui à 18 ans, fuyant ses parents qui le battaient. + Il enchainait les petits boulots pour vivre, notamment ceux de serveurs. + N’arrivant pas à s’en sortir, il a passé un peu de drogue, mais n’en a jamais consommé. + Il n’a jamais vraiment réussi à se sentir intégré où que ce soit. + Il se moque des gens trop intelligents, trop sérieux, mais en réalité, il se sent en position de détresse face à eux. + Il a tendance à justifier ses mauvais choix par son enfance difficile. + Il a prit mille fois des résolutions pour changer, qu’il n’a jamais tenues. + Il est mort renversé par une voiture.


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Tout comme moi, Johan semble être complètement hébété. Il faut dire que ni lui ni moi n’avions jamais dû voir ça. Pour la simple et bonne raison que les jetons de bingo, ça ne tombait pas du ciel. C’était fabriqué dans une usine dont je ne comprenais pas le procédé, mais ça ne tombait pas comme de la pluie ou de la neige. Ca c’était certain. Et c’est qui me faisait remettre en question mon comportement d’hier. Notre comportement. Pour une fois, je n’étais pas seul sur ce coup. Ce qui me soulageait. Quand bien même c’était mon idée, Johan avait accepté d’y participer de lui même, sans même que j’ai à insister. Un choix discutable qui pouvait avoir ses conséquences. A ce stade, impossible de déterminer si c’était nos actions ou uniquement les miennes qui étaient exposées divinement. Les gribouillis sur son visage confirmaient que j’y étais mêler mais le bingo, on l’avait fait à deux, alors difficile de savoir s’il y avait des conséquences à ses mauvaises actions ou seulement les miennes. Quoiqu’il en soit, j’allais devoir être plus prudent que ce que j’avais imaginé. Il n’était pas juste question de bien me conduire en public, il fallait que je me comporte bien tout le temps. Ce qui allait vite devenir épuisant. Et encore, j’avais de la chance que rien de tout ça permette de remonter à nous. Je ne sais pas comment cet évènement allait être géré, mais si on pouvait oublier que j’existe pour la journée, ça serait parfait. A condition que Johan se fasse discret également.

Je peux lire la panique dans son regard. On dirait un enfant qui vient de réaliser la bêtise qu’il a faite. Malheureusement, on était sur le même bateau lui et moi, mais je ne pouvais pas le laisser céder à la panique, ou à l’idée de soulager sa conscience. S’il parlait, on risquait de s’intéresser à nous,et si on s’intéressait trop à nous, on risquait de remarquer que je n’avais pas ma place ici. Mais pas du tout. Je prends une grande inspiration pour ne pas paniquer à mon tour. Je n’avais aucune envie de rejoindre le mauvais endroit, alors il fallait gérer ça. Et de préférence, avec une meilleure gestion que celle que j’avais sur Terre pour résoudre mes propres problèmes. « Je ne suis pas sur. C’est peut-être un dysfonctionnement, après tout, ça a l’air de toucher tout le quartier. » Il fallait absolument que je le rassure pour qu’il ne dise rien à propos d’hier. Il n’y aurait eut que le bingo, ça aurait pu le faire, mais les gribouillages… Les gribouillages mèneraient uniquement à moi.

La voix de Mickael résonne dans la pièce. En fait, elle semblait même résonner dans tout le quartier, comme si des hauts-parleurs se trouvaient un peu partout autour de nous. Une réunion d’urgence est demandé avec tous les résidents. Ce qui me rassure. S’il savait que c’était nous, il aurait uniquement frappé à notre porte pour nous questionner ou au pire, nous aurait convoqué tout les deux, mais pas tout le quartier. Je suppose que si on la jouait correctement, personne ne devinerait que c’était nous. Je n’avais plus qu’à refaire mon meilleur jeu d’acteur, en espérant que Johan sache aussi faire le sien. « Oui, je fais pareil. On se rejoint vite. » Je commence à m’éloigner, jetant un petit coup d’oeil à Johan avant de disparaître dans l’escalier. « Tant fais pas, ça va aller. Et passe toi un coup d’eau sur le visage. Tu as de… » Je pointe mon visage avec mon index et fait des cercles devant. « … Des gribouillages. » Certains d’ailleurs plus ridicules que d’autres. Je continue ma montée et m’habiller rapidement, sans vraiment me préoccuper d’un quelconque look. Un t-shirt et un jean ça ferait l’affaire.

En quelques minutes seulement, je suis habillé et prêt, attendant Johan devant l’entrée de la maison. Par pitié, faite qu’il ne dise rien. Il finit par descendre, seulement quelques minutes après moi. « Tu veux un parapluie pour te protéger ? » Je ne sais pas si ça serait vraiment utile, puisqu’il n’y avait pas de risque d’être mouillé, mais je ne sais pas quel effet ça faisait de prendre des jetons de bingo en pleine tronche. Etait ce comme la grêle ? Si oui, ça risquait d’être douloureux. J’ouvre la porte et observe l’extérieur. La “pluie” s’était calmée. « Je suppose que ça ne sera pas utile finalement. Allez, viens. » On quitte la maison et tentons de rejoindre rapidement la place centrale, déjà occupée par un bon nombre de résidents du quartier. « Bon, on reste calme et on écoute Mickael. Et je suppose que tout rentrera dans l’ordre. »
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Dim 4 Oct - 12:45
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J'avais 31 ans au moment de ma mort et je vivais dans une petite ville, de Djibouti. Dans la vie, j’étais médecin humanitaire et je m'en sortais bien, je n'y pensais pas en général. Sinon, à cause de mon boulot trop prenant, j’étais célibataire et je vivais pas trop mal.

+ Il a été adopté à l'âge de sept ans alors qu'il tentait de survivre dans un orphelinat en Estonie + Il a grandi en Suisse, à Genève + Il s'est engagé dans l'humanitaire dés qu'il a eu son diplome de médecin anesthésiste, réanimateur. C'était important pour lui de venir en aide aux plus pauvres, comme on lui était venu en aide + Il était trop occupé par son travail pour prendre le temps de construire une vraie relation + Il est mort lors de l'attaque de son dispensaire


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« Je ne suis pas sur. C’est peut-être un dysfonctionnement, après tout, ça a l’air de toucher tout le quartier. »

Je hochais la tête, pas vraiment convaincu. C'était peut être nous qui avions provoqué ce dysfonctionnement. Le système pouvait merder oui, après tout rien n'était infaillible. Mais que le problème soit directement en lien avec ce que nous avions fait hier, c'était quand même troublant. Peut être que nos mauvaises intentions avaient détraqués quelque chose dans cet endroit parfait où nous étions sensés tous être parfait et irréprochable. La peur grandissait en moi alors que je m'interrogeais de plus en plus. Et si... et si on nous virait du paradis parce que nous nous étions foutu des autres? Je préférais ne pas imaginer ça.

« Tant fais pas, ça va aller. Et passe toi un coup d’eau sur le visage. Tu as de … Des gribouillages. »

Je lui fis un petit sourire pour le remercier. Il était gentil à vouloir me rassurer comme ça. Mais j'avais l'impression pour le moment que c'était un peu peine perdue. Je sentais une boule de stress se coincer dans ma gorge.

Je me rendis dans la salle de tête pour regarder les dessins que j'avais sur le visage. Je soupirais avant de les effacer. Est ce que c'était une punition de cet endroit? Ou est ce que quelqu'un d'autre que nous avait merdé au cours de la soirée et que ça accentuait un peu plus le dysfonctionnement. Peut être que c'était ça en fait. On était peut être plusieurs à avoir mal agi au même moment et ça avait fini de faire craquer la machine. Juste une ou deux personnes il aurait pu le supporter mais pas trop en même temps. Et peut être que si on n'était pas les seuls à avoir merdé, on aurait une chance de s'en sortir.

Je le rejoignis dehors, hochant la tête alors qu'il parlait de prendre un parapluie. Je n'avais pas vraiment envie non plus de me prendre des jetons de bingo dans la gueule. Mais par chance le temps qu'on sorte la "pluie" se calma. Je le suivis dehors, allant rejoindre les autres habitants sur la place de notre "village".

« Bon, on reste calme et on écoute Mickael. Et je suppose que tout rentrera dans l’ordre. »

Nouvel hochement de tête, à croire que je n'étais plus capable d'aligner deux mots. Je ne savais pas s'il parlait comme ça pour me rassurer ou pour se rassurer lui même. Si le but c'était de me calmer, c'était mal barré. Je sentais l'angoisse continuer de me tordre les entrailles. Je ne serais certainement pas calmé tant que Mickael ne nous aura pas parlé.

Je m'installais sur l'une des chaises, Oliver à côté de moi. J'écoutais distraitement les autres résidents parler de ce qui s'était passé, s'interrogeant sur la stabilité de l'endroit. Est ce que le bon endroit allait finir par s'autodétruire et nous avec? Je n'étais pas le seul à être angoissé, même si mes angoisses différaient de celles des autres.

Puis finalement Mickael prit parole. Il tenta de nous apaiser tous. Oui il y avait eu un bug au bon endroit mais ils avaient réussi à tout faire rentrer dans l'ordre. Ils cherchaient désormais l'origine de la panne pour éviter que cela ne se reproduise à nouveau. On ne devait pas s'inquiéter, tout était rentré dans l'ordre et il y avait peu de chance pour que ça arrive à nouveau. Ils allaient tout faire pour.

"Et bien entendu, si des personnes sont responsables de toute cette pagaille, nous n'hésiterons pas à les sanctionner afin d'éviter que ce genre d'incident n'ait à nouveau lieu."

Je me sentis pâlir encore plus. C'était nous les responsables, Oliver et moi. Mes pires craintes étaient confirmées. On allait se faire virer d'ici.

Je me levais sans un mot, souriant et répondant comme je pouvais aux remarques des résidents soulagés. J'attrapais Oliver par la main et l'entrainait avec moi dans notre maison. J'attendis d'être à l'intérieur, d'avoir fermé la porte pour parler et craquer.

- On est dans la merde cette fois. Tu l'as entendu? Ils vont punir les responsables de ce qui s'est passé. C'est nous pétain. C'est nous qui avons mis ce bazar. On est dans le pétrin!!! Et j'en ai marre de ce correcteur. J'aimerais pouvoir parler comme je veux.

Et craquer comme j'en avais envie parce que là j'avais vraiment envie de craquer.


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Sam 24 Oct - 21:40
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J'avais 32 ans au moment de ma mort et je vivais à Tallinn, en Estonie. Dans la vie, j’étais serveur et je m'en sortais mal, obligé de flirter avec l’illégalité pour vivre. Sinon, à cause de mon sale caractère, j’étais célibataire et je suppose que peu de gens regrette ma disparition.

+ Il s’est enfui de chez lui à 18 ans, fuyant ses parents qui le battaient. + Il enchainait les petits boulots pour vivre, notamment ceux de serveurs. + N’arrivant pas à s’en sortir, il a passé un peu de drogue, mais n’en a jamais consommé. + Il n’a jamais vraiment réussi à se sentir intégré où que ce soit. + Il se moque des gens trop intelligents, trop sérieux, mais en réalité, il se sent en position de détresse face à eux. + Il a tendance à justifier ses mauvais choix par son enfance difficile. + Il a prit mille fois des résolutions pour changer, qu’il n’a jamais tenues. + Il est mort renversé par une voiture.


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Tout le voisinage est réuni pour écouter l’intervention de Michael sur les derniers évènements. Bien sûr, devant une telle pagaille, les réactions des uns et des autres sont variées. Certains semblent vraiment paniquer, comme si leur dernière heure était arrivée - ce qui était paradoxal, puisque nous étions déjà morts - tandis que d’autres semblent prêts à affronter le problème avec plus de lucidité. Et puis bien sûr, il y avait Johan, dont je n’avais pas entendu la voix depuis de longues minutes désormais. Avait-il perdu l’usage de la parole avec le stresse ? Quelque part ce n’était pas plus mal, il n’avait pas l’air d’être très bon menteur ou de savoir y faire avec la culpabilité. Alors s’il pouvait se taire jusqu’au bout, hocher la tête à la fin du discours de Michael, et ne retrouver l’usage de ses cordes vocales qu’une fois rentré, ça serait juste parfait. Personne ne poserait de questions, au pire, je saurais y répondre, et on éviterait tout problème. Ou châtiment divin. Je ne sais pas trop si ce genre de chose se faisait ici, mais, il fallait s’y préparer. Enfin, moi, je m’y préparais plus ou moins depuis mon arrivée ici, mais pour Johan, c'était différent. Lui n'avait initialement aucune raison de s'en faire. Il était à sa place ici, il l'avait mérité, le repos éternel. Mais il y avait moi. Et je m'en voulais presque de mettre en péril sa douce éternité. Après tout, il n'y était pour rien dans cette erreur, pour rien si le paradis s'était planté d'un bout à l'autre dans cette histoire d'âme-soeur.

Je soupire alors que je prends place avec le reste du voisinage, aux côtés de Johan. Il ne fallait pas que je me laisse attendrir par lui, ou que je commence à culpabiliser d'être là. D'accord, ma vie n'avait pas été exemplaire sur Terre, mais j'en avais chié. De mon premier à mon putain de dernier jour, j'en avais chié, et je méritais, d'une façon ou d'une autre de pouvoir me reposer aussi. Mais apparemment, ce n’était pas comme ça que fonctionnait cet endroit. Du coin de l'œil, je surveille Johan pendant le discours de Michael. Je peux le voir pâlir légèrement lorsqu’il mentionne une sanction pour les potentiels responsables de ce chaos. C’est pas aujourd’hui que j’allais faire preuve d’honnêteté tout compte fait. Il fallait juste espérer que Johan non plus. Le discours terminé, on se mêle un peu au voisinage, simulant le soulagement de se dire que tout ceci est terminé, que nous sommes en sécurité. Tout dépendait pour qui…

Pas le temps de vraiment s’attarder que je suis entraîné par Johan pour rentrer, ce à quoi je ne m’oppose pas. Après tout, il était plus prudent qu’on soit loin des autres pour quelque temps. Ou au moins très sage. De retour à la maison, il ne faut pas longtemps pour que Johan craque. La panique l’emporte et je le regarde, visiblement bien moins inquiet que lui. Mais je suppose qu’il n’avait pas l’habitude de mentir, contrairement à moi, qui en avait fait presque une fierté. « Ok, calme toi ! Tu as entendu Michael, le problème est réglé. On a fait une bêtise une fois, mais maintenant, on sait que ça a des conséquences, et on va rester sage. » Parce que je ne tenais pas du tout à me faire sanctionner ou virer de cet endroit. « Alors respire profondément. » Je m’approche de lui et pose ma main sur sa cage thoracique. « Allez. » J’attends qu’il s'exécute et retrouve un peu son calme. S’il craquait, j’étais foutu ! Alors j’allais prendre un peu soin de lui pour qu’il oublie toute cette histoire. Ou au moins que lui passe la culpabilité sur le sujet. « Ca va mieux ? » En tout cas, il semblait moins pâle que tout à l’heure. « Je te propose qu’on trouve à faire une activité à faire tous les deux, pour te détendre. » Proposition sans sous-entendu. S’il avait été une femme, c’est sur que j’en aurais profité mais là, je n’en avais pas la moindre envie.

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Ven 13 Nov - 10:37
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+ Il a été adopté à l'âge de sept ans alors qu'il tentait de survivre dans un orphelinat en Estonie + Il a grandi en Suisse, à Genève + Il s'est engagé dans l'humanitaire dés qu'il a eu son diplome de médecin anesthésiste, réanimateur. C'était important pour lui de venir en aide aux plus pauvres, comme on lui était venu en aide + Il était trop occupé par son travail pour prendre le temps de construire une vraie relation + Il est mort lors de l'attaque de son dispensaire


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Je le fixais, essayant de respirer calmement comme il me conseillait de le faire. Je suivais sa respiration, tentant de me caler dessus pour apaiser mes nerfs. Il n'avait pas tord. On avait déconné juste une fois et on ne le referait plus. Ils ne découvriraient pas que c'était nous, comment le pourraient ils d'ailleurs? Personne ne nous avait entendu parler de notre bingo. C'était une petite blague qui était resté entre nous. Ils abandonneraient l'enquête au bout d'un moment et ils oublieraient tout ça. Et nous on resterait sages. On savait maintenant qu'ils étaient assez strictes et sévères au niveau des blagues. On était sensé être des modèles de vertu en venant ici et on devait continuer de se comporter comme tel. Donc plus de plaisanteries vis à vis des autres habitants. Je me tiendrais à carreaux. J'avais trop peur de me retrouver en enfer.

« Ca va mieux ? »

Je hochais doucement la tête. Ce n'était pas encore l'éclate totale mais je me sentais un peu moins au bord de la panique. J'arrivais à respirer à nouveau normalement et ça c'était déjà une grande victoire.

« Je te propose qu’on trouve à faire une activité à faire tous les deux, pour te détendre. »

Je le fixais un instant avant d'éclater de rire. Celle là je devais reconnaitre que je ne m'y attendais vraiment pas.

- Je ne dis pas que l'idée ne me tente pas ou que tu n'es pas mon genre...

Parce que c'était même plutôt l'inverse. Il était tout à fait mon genre. Mais c'était normal après tout non? N'était il pas mon âme soeur? C'était donc logique que je me sente attiré par lui, le contraire aurait été un peu surprenant.

- Mais c'est un petit peu trop tôt pour moi.

Je lui souris. J'espérais que c'était juste une blague sa proposition et qu'il ne prendrait pas mal le fait que je refusais pour le moment qu'il y ait... un rapprochement entre nous.

- On peut faire ce dont on avait parlé? Il me semblait qu'on était partant pour aller faire du ski nautique. Ca pourrait être sympa. Ca nous détendrait après la matinée qu'on vient de passer.

J'avais bien besoin de me défouler un peu et d'oublier tout ce qui s'était passé. C'était également le genre de choses un peu folle que je n'avais jamais pris le temps de faire quand j'étais sur terre.


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Mer 18 Nov - 17:44
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J'avais 32 ans au moment de ma mort et je vivais à Tallinn, en Estonie. Dans la vie, j’étais serveur et je m'en sortais mal, obligé de flirter avec l’illégalité pour vivre. Sinon, à cause de mon sale caractère, j’étais célibataire et je suppose que peu de gens regrette ma disparition.

+ Il s’est enfui de chez lui à 18 ans, fuyant ses parents qui le battaient. + Il enchainait les petits boulots pour vivre, notamment ceux de serveurs. + N’arrivant pas à s’en sortir, il a passé un peu de drogue, mais n’en a jamais consommé. + Il n’a jamais vraiment réussi à se sentir intégré où que ce soit. + Il se moque des gens trop intelligents, trop sérieux, mais en réalité, il se sent en position de détresse face à eux. + Il a tendance à justifier ses mauvais choix par son enfance difficile. + Il a prit mille fois des résolutions pour changer, qu’il n’a jamais tenues. + Il est mort renversé par une voiture.


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C'était incroyable de se dire qu'on était au paradis et qu'on ne pouvait même pas s'amuser un peu. D'accord, ce n'était pas très malin de plaisanter aux dépens de d'autres personnes, mais à partir du moment où ce que l'on disait et faisait ne les atteignait pas je ne voyais pas le problème. Ce qu'ils ignoraient ne pouvait pas leur faire de mal, alors à quoi bon en faire un drame ? A part faire paniquer tout le monde. Je n'y voyais peut-être que mon propre intérêt mais je trouvais ça stupide, chiant, et ennuyant. L'éternité s'annonçait déjà bien longue de cette façon. Pouvait-on s'en lasser d'ailleurs ? Comment ça fonctionnait, l'éternité ? Parce que je ne me voyais pas devoir agir comme si j'étais un autre pour toujours. Et je n'étais pas sûr non plus de réussir. Pour l'instant, les gens étaient trop enthousiastes à l'idée de se vanter pour vouloir s'intéresser à moi, mais viendrait sûrement un jour où ils commenceraient à me poser des questions. Johan aussi. Et je ne pourrais pas l'éviter à chaque fois. Au contraire, actuellement, je ferais même mieux de le surveiller, au cas où sa bonne et parfaite conscience souhaiterait se soulager et tout avouer. Lui, on lui pardonnerait sans problème, vu les exploits qu'il avait accompli sur terre, mais moi, si on venait à découvrir qui j'étais, j'aurais sûrement le droit à un aller simple pour le mauvais endroit. Et malgré tous les défauts que je pouvais trouver ici, je me dis que c'était sûrement bien mieux malgré tout, même si ça ne serait jamais complètement mon paradis.

Alors je prends sur moi pour que Johan se calme, l'obligeant à respirer. D'un hochement de tête, il me confirme se sentir mieux, mais son rire soudain me fait douter. Je fronce le regard, m'inquiétant un peu sur sa santé mentale. Et c'est moi qui, brutalement, perds toute capacité à respirer. Son genre ? Non, non, non, non, non ! Non ! Jamais ! Hors de question ! Je me mords l'intérieur des joues. Comment est ce qu'il pouvait penser que lui… Moi… On pouvait… Je… Non, jamais ! On m'avait vraiment collé avec un mec gay ? « Mais c'est un petit peu trop tôt pour moi. » Apparemment oui. Mon cœur s'emballe, je panique à l'idée de partager le même toit que lui. Est ce qu'il allait finir par tenter quelque chose ? Me mater ? Me faire des avances ? Je me sens mal rien que de l'imaginer. Trop tôt, ça voulait dire qu'un jour il finirait par y penser non ? L'horreur… Je n'ai absolument pas envie de vivre avec un mec comme ça, ni même en "colocation". Il fallait que je trouve quelque chose pour m'échapper. Et déjà, cesser tout contact physique avec lui, même anodin. Je ne voulais pas qu'il se fasse d'idées. Jamais ça n'arriverait. Pas même après dix éternités. Je retire donc ma main, me faisant violence pour tout de même afficher un sourire et ne pas paraître trop brusque dans ma réaction. « Je parlais effectivement de notre décision d'aller faire du ski nautique. » De rien d’autre, et encore moins de sexe. Surtout pas avec un homme. Bordel, jamais ! « Mais c’est noté pour… Le reste. » Et ce n’était sûrement pas moi qui lui mettrait la pression à ce sujet, ni qui tenterait d’en reparler. Jamais. Je ne voulais pas de ça, pas de ce genre de relation, ni même y penser, ni même qu’il essaye. Non. Tout ça, il pouvait le rayer de sa tête. En espérant qu’il oublie, en espérant qu’il ne se sente jamais prêt. Les choses risqueraient de vite dégénérer entre nous. « Dix minutes pour préparer quelques affaires et on y va ! » Prendre un peu de distance, quelques minutes minutes pour me remettre de l’arrêt cardiaque que je venais de subir. Est ce qu’on pouvait mourir une seconde fois ici ? Parce que j’avais l’impression que oui…

Je n’attends pas de réponse et file dans ma chambre rassembler quelques affaires, avec l’aide de Janet, pour me procurer le nécessaire pour une activité comme le ski nautique. Je n’en avais jamais fait, mais les sports aquatiques, ça me plaisait, et j’espérais que ça m’aiderait à oublier cette discussion gênante et malsaine. Et lui aussi. Essayer d’être son ami pour éviter qu’il doute de ma personne était peut-être un mauvais plan. Est ce qu’on pouvait recommencer de zéro ? Changer de fausse âme-soeur ? D’après Janet, non. Mais merde ! J’allais quand même pas passer l’éternité avec un mec gay ! Je me masse les tempes, ayant une sensation de migraine… Je ne pensais même pas que ça puisse être possible. Je prends une grande inspiration et tente de rassembler mon esprit. Pour l’instant, il n’était pas prêt, il ne voulait pas particulièrement de moi, ça me laissait éventuellement une chance de le pousser dans les bras de quelqu’un d’autre… Est ce qu’il pouvait être du genre infidèle ? J’espère, ça résoudrait mon problème. Je garde l’idée dans un coin de ma tête alors que je redescends dans le salon avec quelques affaires, prêt à suivre Janet pour nous emmener, de ce que j’ai compris, sur un lac, afin de lancer notre activité.

Beloved
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Ven 20 Nov - 18:47
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J'avais 31 ans au moment de ma mort et je vivais dans une petite ville, de Djibouti. Dans la vie, j’étais médecin humanitaire et je m'en sortais bien, je n'y pensais pas en général. Sinon, à cause de mon boulot trop prenant, j’étais célibataire et je vivais pas trop mal.

+ Il a été adopté à l'âge de sept ans alors qu'il tentait de survivre dans un orphelinat en Estonie + Il a grandi en Suisse, à Genève + Il s'est engagé dans l'humanitaire dés qu'il a eu son diplome de médecin anesthésiste, réanimateur. C'était important pour lui de venir en aide aux plus pauvres, comme on lui était venu en aide + Il était trop occupé par son travail pour prendre le temps de construire une vraie relation + Il est mort lors de l'attaque de son dispensaire


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J'avais été beaucoup trop mal à l'aise quand il m'avait fait ce sous entendu. Mais est ce que ça en avait vraiment été un? J'avais cru y lire un sous entendu mais peut être que je me faisais tout simplement des idées. Cette histoire d'âme soeur me perturbait beaucoup trop en vérité. On me présentait ce type, vraiment adorable, en me disant que c'était lui qui m'était destiné depuis toujours. Comme ça l'univers tout entier me disait qu'il fallait que je tombe amoureux de lui, parce que c'était comme ça. Il n'y avait plus rien de spontané. Je n'osais même plus me dire que j'allais tomber amoureux de lui naturellement ou parce que ça devait arriver de toute façon. Et si je me forçais? Si en fait ils se trompaient tous et qu'on était pas du tout des âmes soeurs? C'était possible ce genre de choses?

Encore une fois, beaucoup trop de bordel dans ma tête alors que cette histoire d'âme soeur était certainement faite pour nous simplifier les choses, une sorte de cadeau du paradis. Ne vous épuisez plus à trouver la personne parfaite pour vous!!! Nous l'avons juste là!!

Alors j'avais décidé de me laisser aller et de profiter de notre sortie en ski nautique. Et ça avait été une expérience vraiment enrichissante. J'avais débranché mon cerveau les jours suivants, réalisant toutes les folles expériences qui m'avaient toujours tenté sans jamais oser le faire ou avoir le temps. On avait donc sauté en parachute, à l'élastique. On avait fait de la plongée sous marine aussi. Nageait avec les dauphins. On avait installé un trampoline, un bowling, un billard dans la maison et on s'était éclaté pendant des heures dessus. J'avais commencé à oublier nos soucis du début de notre séjour ici. Je m'étais amusé avec lui, prenant du bon temps comme je n'avais jamais su en prendre.

Mais cette petite pensée ne cessait de tourner dans mon esprit. Etais je vraiment en train de tomber amoureux de lui? Qu'est ce que c'était que ce petit pincement au coeur que je ressentais parfois quand je le voyais sourire...? J'étais bien décidé à éclaircir cela.

J'avais donc demandé à Janet de m'aider à préparer une surprise. La piscine était éclairée pour la soirée. Je lui avais demandé de rajouter des petits braseros un peu partout pour éclaire l'endroit. Elle avait dressé la table avec de la belle vaisselle, des bougies et des pétales de roses rouges. J'avais peur que ça fasse un peu trop mais... tant pis. Je voulais essayer de faire les choses bien.

J'attendis qu'il arrive pour le regarder en souriant légèrement, terriblement mal à l'aise.

- Bonsoir... euh... je me suis dit qu'on pourrait diner ensemble... apprendre à se connaitre un petit peu...

Voilà... j'étais ridicule et il allait fuir.


Maddy'n
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Sam 21 Nov - 21:56
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J'avais 32 ans au moment de ma mort et je vivais à Tallinn, en Estonie. Dans la vie, j’étais serveur et je m'en sortais mal, obligé de flirter avec l’illégalité pour vivre. Sinon, à cause de mon sale caractère, j’étais célibataire et je suppose que peu de gens regrette ma disparition.

+ Il s’est enfui de chez lui à 18 ans, fuyant ses parents qui le battaient. + Il enchainait les petits boulots pour vivre, notamment ceux de serveurs. + N’arrivant pas à s’en sortir, il a passé un peu de drogue, mais n’en a jamais consommé. + Il n’a jamais vraiment réussi à se sentir intégré où que ce soit. + Il se moque des gens trop intelligents, trop sérieux, mais en réalité, il se sent en position de détresse face à eux. + Il a tendance à justifier ses mauvais choix par son enfance difficile. + Il a prit mille fois des résolutions pour changer, qu’il n’a jamais tenues. + Il est mort renversé par une voiture.


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La journée s'était finalement bien passée. Mieux que ce que j'avais imaginé. On avait mis de côté cette histoire d'avances et de sous-entendus pour se concentrer sur notre activité, qui s'était révélée incroyable. Et les jours suivants également. Cet endroit nous offrait la possibilité de nous occuper comme bon nous semblait, sans contrainte de matériel ou d'argent. Le paradis quoi, vraiment. Et je m'étais même un peu plus détendu avec Johan au fil des jours, arrivant à mettre de côté son homosexualité lorsque que l'on faisait quelques activités ensemble. Pas tous les jours, parce que j'aimais en passer quelqu'un à rien faire, et qu'il m'arrivait d'aller me mêler au voisinage - déjà un peu moins prétentieux que les premiers jours - pour éventuellement lui trouver une autre âme-sœur. J'étais certain que ça pouvait le faire, que je pourrais lui trouver un autre jeune homme charmant qui lui serait ravi de… de faire ce que les gens gays font. Moi je ne prendrais pas part à ça. C'est dommage, hétéro, lui et moi on aurait pu devenir de très bons potes. Plutôt calme et détendu, je n'avais en plus fait aucune bêtise, ce qui permettait de ne pas à nouveau mettre en lumière la présence d'un problème, a.k.a moi, dans le quartier. Et finalement, si l'éternité pouvait se passer ainsi, alors tout irait pour le mieux.

Malheureusement pour moi, comme chaque fois que j'avais un espoir que les choses s'arrangent, l'univers se décidait à m'imposer une nouvelle épreuve ou un nouveau cauchemar. Je n'avais rien vu venir jusqu'à descendre pour le dîner. Intrigué par des lumières peu habituelles autour de la piscine, je me décide à sortir sur la terrasse, où Johan semblait m'attendre. Je regarde tout autour de nous. Lueur tamisée, table joliment dressée et pétales de roses disposées un peu partout, j'avais juste envie de fuir en courant. Ca ressemblait beaucoup trop à un dîner romantique, ce dont je ne voulais pas. Ce que je cherchais à, justement, éviter depuis des jours, et pour toutes les éternités à venir. Mon coeur s'emballe face à cette vision, mais pas pour les bonnes raisons. Je n'ai pas envie de faire semblant, je ne veux pas envoyer des messages qu'il pourrait mal interpréter. Je voulais pouvoir redevenir moi sans avoir peur des conséquences. Impossible si je ne voulais pas finir l'éternité à brûler en enfer. Alors je ne sais pas quoi faire. Un non trop brutal risquerait de lever des doutes, un oui lui enverrait un message erroné. Je suis pris au piège, sans aucune idée pour m'en sortir… « Euh… Je. Est ce que… On pourrait… Moins romantique ? » Il manque des mots dans ma phrase, mais je n'ai pas la force de la répéter entièrement. Toute cette ambiance me mettait mal à l'aise, et pas seulement parce que c'était lui. Même avec une femme, ça faisait beaucoup trop romantique et officiel pour moi. Comme si il comptait me demander en mariage ou ce genre de conneries. Ce genre de connerie pour lesquelles je n'étais pas fait. Ça s'était vu sur Terre. Mes exs ne se souviendront pas de moi pour mon romantisme ou mon implication dans nos relations. J'étais juste un mec de passage, le genre d'erreur que l'on fréquentait avant de se remettre sur le droit chemin, avec un vrai bon gars. Je m'y étais fait, mais cette idée d'éternité aux côtés de quelqu'un, lui ou une autre, ça me donnait mal à la tête. Et tout semblait être pensé pour rendre ça pire. Je faisais face à un mec, et j'allais devoir mentir toute la soirée pour qu'il n'apprenne jamais qui j'étais réellement. J’étais juste dans un putain de cauchemar, avec aucune issue…
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Dim 29 Nov - 17:27
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J'avais 31 ans au moment de ma mort et je vivais dans une petite ville, de Djibouti. Dans la vie, j’étais médecin humanitaire et je m'en sortais bien, je n'y pensais pas en général. Sinon, à cause de mon boulot trop prenant, j’étais célibataire et je vivais pas trop mal.

+ Il a été adopté à l'âge de sept ans alors qu'il tentait de survivre dans un orphelinat en Estonie + Il a grandi en Suisse, à Genève + Il s'est engagé dans l'humanitaire dés qu'il a eu son diplome de médecin anesthésiste, réanimateur. C'était important pour lui de venir en aide aux plus pauvres, comme on lui était venu en aide + Il était trop occupé par son travail pour prendre le temps de construire une vraie relation + Il est mort lors de l'attaque de son dispensaire


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C'était trop, beaucoup trop j'en avais conscience. Je voulais un petit diner sympa, dans une ambiance agréable pour nous deux, qu'on apprenne à se connaitre. Je voulais faire un pas vers lui, créer un instant sympa qui pourrait faciliter les choses entre nous. Alors je me suis dit qu'un petit diner comme ça au bord de la piscine, le cadre enchanteur, le vin succulent... Ca ne pourrait que nous aider à faire plus facilement connaissance. C'était mon âme soeur merde! Il devait bien y avoir une raison pour laquelle on nous avait mis ensemble. On ne pouvait pas passer l'éternité à agir comme deux étrangers vivant sous le même toit. Alors j'avais lancé cette tentative et je m'étais lourdement planté.

« Euh… Je. Est ce que… On pourrait… Moins romantique ? »

Je me renfermais aussitôt en le voyant réagir comme ça. Bien sur. C'était complètement con de ma part que de vouloir faire un truc pareil. Pourquoi tenter de créer une ambiance intime entre nous? Il ne voulait pas qu'il se passe quoi que ce soit entre nous. C'était bien clair. Je voulais faire un effort et je me plantais complètement. Je ne savais pas ce qu'il pouvait bien avoir entre nous qui fasse qu'on était des âmes soeurs. Mais ce dont j'étais quasiment certain qu'il se moquait bien de pouvoir le découvrir. La vérité, c'était que si je pouvais disparaitre complètement de sa vie ça l'arrangerait.

- Tu as raison. C'était une mauvaise idée. Je vais enlever tout ça. Janet!

Elle apparut aussitôt, comme si elle n'attendait que l'instant où on aurait besoin d'elle pour apparaitre.

- Faites disparaitre tout ça.

Elle hocha la tête et aussitôt toutes les lampes, la table et tout le reste disparurent. Je quittais le jardin, passant devant lui sans un mot. La vérité c'était que je n'avais même pas d'affaires à préparer. La penderie était vide et les vêtements apparaissaient au fur et à mesure de nos besoins. Je n'avais qu'à partir tout simplement et quitter cette maison. Il était temps que j'ouvre les yeux et que je me fasse une raison. Mon âme soeur n'avait aucune envie de faire un pas dans ma direction. La situation telle qu'elle était lui convenait, chacun se tenant le plus loin possible de l'autre. Et bien j'allais faire ce dont il avait envie. Je partirais loin.

Je quittais la maison, courant presque. Je me rendis dans le centre ville. Je trouvais rapidement ce que je voulais, un bar où je pourrais me changer les idées. Je voulais tester quelque chose, voir combien de verres il me faudrait pour me bourrer la gueule au paradis. Alors j'attaquais directement par de la vodka. Autant y aller franco.

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Dim 13 Déc - 20:59
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J'avais 32 ans au moment de ma mort et je vivais à Tallinn, en Estonie. Dans la vie, j’étais serveur et je m'en sortais mal, obligé de flirter avec l’illégalité pour vivre. Sinon, à cause de mon sale caractère, j’étais célibataire et je suppose que peu de gens regrette ma disparition.

+ Il s’est enfui de chez lui à 18 ans, fuyant ses parents qui le battaient. + Il enchainait les petits boulots pour vivre, notamment ceux de serveurs. + N’arrivant pas à s’en sortir, il a passé un peu de drogue, mais n’en a jamais consommé. + Il n’a jamais vraiment réussi à se sentir intégré où que ce soit. + Il se moque des gens trop intelligents, trop sérieux, mais en réalité, il se sent en position de détresse face à eux. + Il a tendance à justifier ses mauvais choix par son enfance difficile. + Il a prit mille fois des résolutions pour changer, qu’il n’a jamais tenues. + Il est mort renversé par une voiture.


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Le sourire de Johan disparaît instantanément lorsque je demande un léger changement d'ambiance. Je ne dis pas que rien n'allait, mais juste une table et deux chaises, ça aurait été suffisant. Mais lui semblait avoir vu plus grand, avoir imaginé quelque chose de différent, quelque chose que je ne pouvais pas lui donner. On n'était pas pareil. Lui et moi on avait aucun point commun, aucune similitude, et même si c'était le cas. On ne pouvait pas être des âmes-sœur. Je n'avais pas ma place ici. Je n'étais pas celui qui lui était destiné. J'étais une erreur, que ce soit ici, pour mes parents ou pour n'importe laquelle de mes relations. Il ne pouvait rien attendre de moi. Je ne pourrais rien lui donner. Malheureusement, je ne voyais aucune façon délicate de lui dire. Encore moins maintenant que le fossé semblait s'être creusé entre nous. Parce que je vois bien, à l'expression de son visage que ce n'est pas ce qu'il attendait de cette soirée. Ni de moi.

Il fait appeler Janet et lui demande de tout faire disparaître. Aussi rapidement qu'elle est apparue, tout ce qui ne se trouvait pas ici avant le début de la soirée disparaît instantanément. Il ne reste plus rien de sa tentative d'approche. Et je me sentais mieux ainsi, même si ça ne faisait pas tout oublier. Son travail fait, Janet disparaît nous laissant seuls dans un silence gênant mais qui ne durera pas. Johan traverse la terrasse pour se réfugier dans la maison,  passant près de moi sans que je le retienne. Pour faire quoi ? Pour dire quoi ? Que j'étais désolé ? Mensonge. Que j'avais besoin de temps ? Autre mensonge. Que je n'étais pas son âme-sœur ? Vrai, mais ça revenait à avouer que ma présence ici n'avait rien de normal et que sa véritable âme-sœur était on ne sait où. N'ayant rien d'agréable ou de réconfortant à dire, je préfère le laisser gérer sa tristesse comme il l'entendait. Ça valait mieux.

J'entends la porte d'entrée claquer mais ne m'en inquiète pas. Ce n'était pas la première fois que ça m'arrivait. Et je ne voyais pas pourquoi ça serait la dernière. Je continue donc le cours de ma vie - enfin de ma mort - comme si de rien n'était, passant une petite heure dans la piscine, pour me descendre, avant de me faire à manger. Les heures passent et je ne m'inquiète pas vraiment de l'absence de Johan, même si je culpabilise un peu. Après tout, il n'y était pour rien lui, dans cette erreur. Et c'est ce qui m'emmerdait dans cette situation. Après une petite heure devant la télévision, ma culpabilité gagne le combat contre mon esprit, et je me décide quand même à faire quelque chose. Je n'en ais pas vraiment envie, mais je n'arriverai pas à dormir l'esprit tranquille autrement. Je quitte la maison, déambule dans le voisinage à la recherche du jeune homme, dans un mélange étrange d'inquiétude et de colère à mesure que les minutes passent sans que j'ai pu mettre la main dessus. Je vérifie tous les lieux publics du voisinage un à un avant de le trouver, attablé au comptoir du bar. On avait un bar ici ? Focus Oliver, ce n'était pas le moment. En tout cas, vu le nombre de verres vides devant lui, il semblait avoir sacrément noyer sa peine. Il allait avoir une sacrée gueule de bois au réveil. C'était possible ici ? Ca me tenterait bien d'essayer. Putain, on a dit focus Oliver. Je m'approche et intercepte le nouveau verre qu'on lui tend. « Je pense que c'est assez pour ce soir, allez, on rentre. »
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