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Ven 3 Déc - 18:57
Johan Müller
J'avais 31 ans au moment de ma mort et je vivais dans une petite ville, de Djibouti. Dans la vie, j’étais médecin humanitaire et je m'en sortais bien, je n'y pensais pas en général. Sinon, à cause de mon boulot trop prenant, j’étais célibataire et je vivais pas trop mal. + Il a été adopté à l'âge de sept ans alors qu'il tentait de survivre dans un orphelinat en Estonie + Il a grandi en Suisse, à Genève + Il s'est engagé dans l'humanitaire dés qu'il a eu son diplome de médecin anesthésiste, réanimateur. C'était important pour lui de venir en aide aux plus pauvres, comme on lui était venu en aide + Il était trop occupé par son travail pour prendre le temps de construire une vraie relation + Il est mort lors de l'attaque de son dispensaire
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Je le foudroyais du regard alors qu'il venait me rejoindre. C'était vrai que l'idée de le balancer dans le lac était plutôt tentante. Il ne pouvait pas simplement décider de passer l'éternité loin de moi et me foutre la paix? Ca serait beaucoup plus simple ainsi, pour lui comme pour moi. Puisque j'étais celui qui lui pourrissait son après vie, il serait beaucoup mieux sans moi. Et moi... vu tout ce que je prenais dans la gueule de sa part depuis le début de l'histoire, ça serait effectivement beaucoup mieux pour moi si tout s'arrêtait là entre nous.
Mais je le laissais parler, l'écoutant avec attention. J'étais décidément beaucoup trop gentil et beaucoup trop con surtout pour laisser une chance à ce connard d'homophobe. Je soupirais à la fin de son petit discours.
- On peut dire oui que j'ai bien été torturé ici quand ils ont décidé de me mettre avec toi...
Je me demandais ce qu'ils étaient capables de faire de pire pour me torturer dans ce foutu enfer. J'étais certain qu'ils devaient avoir quelques scénarios encore en réserve.
Je jouais machinalement du bout du pied avec un caillou qui se trouvait par là. Qu'est ce que j'allais faire? C'était difficile à savoir. On avait littéralement l'éternité devant nous et je n'avais aucune idée de ce que je pourrais en faire. Peut être que les choses étaient comme ça dans le vrai paradis. Peut être qu'ils étaient dans un monde paradisiaque avec leur âme soeur. L'éternité devait ressembler à une promenade de santé, une succession de jours tous plus délicieux les uns que les autres. Mais cette option était exclue pour nous. Pour une raison que j'ignorais nous avions été promis à l'enfer tous les deux, sans aucune chance de rédemption. Et je me demandais, si nous faisions éclater le petit enfer qu'ils avaient préparé pour nous, dans quelle situation allions nous finir? Pouvaient ils trouver pire encore à nous faire subir? Ne valait il pas mieux un enfer connu et supportable que de prendre le risque d'en connaitre un encore pire?
- Je sais pas trop quoi faire Oliver. C'est vrai que la vie avec toi ça n'a pas été la joie jusqu'à présent. Mais je sais pas ce qu'il pourrait nous attendre si on tentait de renverser tout ça. Est ce qu'ils nous feraient pire? Le paradis de toute façon c'est exclu pour nous deux. On a pas été des saints sur terre alors... je suppose qu'on va devoir continuer à souffrir pour l'éternité.
Je lui fis un petit sourire triste. Ouais joie super!! Mais bon, c'était toujours mieux que de se faire picorer le foie tous les jours par un oiseau.
- Si on essaie de rester poli l'un envers l'autre, de ne pas trop se faire chier mutuellement, l'éternité pourrait être supportable comme ça....
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Maddy'n
Dim 2 Jan - 20:47
Oliver Kõva
J'avais 32 ans au moment de ma mort et je vivais à Tallinn, en Estonie. Dans la vie, j’étais serveur et je m'en sortais mal, obligé de flirter avec l’illégalité pour vivre. Sinon, à cause de mon sale caractère, j’étais célibataire et je suppose que peu de gens regrette ma disparition. + Il s’est enfui de chez lui à 18 ans, fuyant ses parents qui le battaient. + Il enchainait les petits boulots pour vivre, notamment ceux de serveurs. + N’arrivant pas à s’en sortir, il a passé un peu de drogue, mais n’en a jamais consommé. + Il n’a jamais vraiment réussi à se sentir intégré où que ce soit. + Il se moque des gens trop intelligents, trop sérieux, mais en réalité, il se sent en position de détresse face à eux. + Il a tendance à justifier ses mauvais choix par son enfance difficile. + Il a prit mille fois des résolutions pour changer, qu’il n’a jamais tenues. + Il est mort renversé par une voiture.
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Je m’attendais à peu près à tout de sa part. Qu’il me gueule dessus, me jette le yaourt glacé à la tronche ou me jette véritablement dans le lac. Je m’y étais préparé, mais au lieu de ça il me laisse parler, aller jusqu’au bout de mes pensées. Et c’est perturbant, car jamais je ne parlais si longtemps. Encore moins pour m’excuser. Et impossible de savoir ce que ça provoque chez lui. Est ce que ça lui donnait encore plus envie de me noyer dans le lac ? Est ce que ça l’aidait à penser que j’étais prêt à faire un effort, à changer ? Je ne dis rien quand il avoue avoir pas mal souffert à cause de moi depuis notre arrivée ici. Il faut dire que j’avais vraiment été con, et que j’étais capable du pire. Et de bien plus encore. J’étais de ces gens qui ignoraient la bienveillance, qui pouvaient jusqu’à ignorer le respect, la loi. J’étais de ceux qui fuyaient, qui n’assumaient jamais leurs erreurs, les rejetant continuellement, sur les autres, sur le système, le gouvernement. Pas une seule fois je n’avais reconnu mes torts, et pourtant, aujourd'hui, j’admettais que depuis le début j’étais responsable de son malheur, mais également du mien. J’avais rendu notre relation invivable, pour lui comme pour moi, alors que j’aurais simplement pu être plus sympa avec lui, et lui expliquer que je n’étais pas prêt pour une romance, même si on était des âmes-soeurs. Au lieu de cela, j’avais préféré le fuir, lui faire croire qu’il était de trop dans ce quotidien peut-être pas si terrible que cela jusqu’à maintenant. Quand on y pense, aucun des autres résidents ne nous avaient agressés, ni véritablement manqué de respect. Ils étaient chiants, mais pas agressifs à notre égard. Alors qui sait, ça pouvait peut-être fonctionner, l’éternité ici, si lui et moi on arrivait à s’entendre. « Je suppose qu’il doit y avoir un véritable bon endroit quelque part mais… Je ne sais pas s'il y a un moyen de réussir à l’atteindre. Cet endroit, ça pourrait être une épreuve, ou comme… Je ne sais pas, le purgatoire. Genre on expie nos péchés pendant des siècles, et ensuite on peut accéder au paradis ? Je n’ai aucune idée de ce qui peut nous attendre, et je n'ai jamais été très pieu, alors… Ce n’est pas non plus moi qui vais pouvoir expliquer la vie après la mort… »
Léger sourire sur les lèvres, je viens hocher lentement la tête. « Je pense qu’on peut s’en sortir comme ça. Je ne sais pas combien de temps eux avaient prévu de nous garder, mais on doit pouvoir réussir à s’en sortir. Je veux dire, si on, et surtout je, fais des efforts, et si on essaye de collaborer, on peut peut-être réussir à obtenir des infos qui peuvent nous aider à sortir d’ici sans trop mal vivre en attendant. Après tout, même si ce n’est pas le paradis, ça semble quand même moins chaotique que la terre non ? Janet peut nous aider, il n’y a pas de guerre, pas de loi, pas de travail, pas de préjugés. Enfin, si, y a les miens, mais je t’assure que je peux travailler dessus ! Vraiment, pour une fois dans ma vie… Enfin, mort, mais tu m’as compris, j’ai envie d’essayer de faire des efforts pour quelqu’un d’autre… » Je sens le rouge prendre légèrement possession de mes joues. Pourquoi je faisais des déclarations comme ça moi ?
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Dim 23 Jan - 17:07
Johan Müller
J'avais 31 ans au moment de ma mort et je vivais dans une petite ville, de Djibouti. Dans la vie, j’étais médecin humanitaire et je m'en sortais bien, je n'y pensais pas en général. Sinon, à cause de mon boulot trop prenant, j’étais célibataire et je vivais pas trop mal. + Il a été adopté à l'âge de sept ans alors qu'il tentait de survivre dans un orphelinat en Estonie + Il a grandi en Suisse, à Genève + Il s'est engagé dans l'humanitaire dés qu'il a eu son diplome de médecin anesthésiste, réanimateur. C'était important pour lui de venir en aide aux plus pauvres, comme on lui était venu en aide + Il était trop occupé par son travail pour prendre le temps de construire une vraie relation + Il est mort lors de l'attaque de son dispensaire
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Je l'écoutais parler, le regard fixé sur le sol. Toute la motivation que j'aurais pu ressentir avait fondu comme neige au soleil. Je n'avais plus envie de me battre. Pour quoi de toute façon? Ils appartenaient de toute évidence à un système, une entité plus vaste et plus puissante que tout ce que je pourrais imaginer. C'était eux qui dirigeait tout ça, qui s'occupaient de toutes les âmes après leur mort. Je ne pourrais jamais m'opposer à ça. Je n'étais qu'un simple humain, un pauvre toubib qui n'avait même pas été capable de réussir sa vie sur terre. Alors qu'est ce que je pouvais faire? Rien du tout. Je finirais sûrement dans une situation pire que celle là. Ce n'était pas si horrible que ça ici. On avait toutes nos journées pour nous. On pouvait faire ce qu'on voulait, mangeait tout ce qu'on voulait. J'étais loin d'avoir une vie aussi confortable sur terre. Alors à quoi bon tenter de lutter?
- Le vrai bon endroit doit exister oui... il doit être plein de gens plus que bien. Je n'étais pas très porté religion non plus mais je pense qu'elles se trompaient toutes sur ce qui nous attendait après.
De toute façon comment ils auraient pu savoir ce qui nous attendait après la mort? Personne n'était revenu d'entre les morts pour aller raconter à tout le monde ce qui s'y passait. Et même si ça avait été le cas, j'étais certain que tout le monde aurait pris le pauvre type pour un taré. Personne ne pourrait imaginer que l'autre côté ressemblait à notre monde actuel avec une Janet se pliant à tous nos ordres.
Je haussais vaguement les épaules en l'entendant continuer de parler.
- C'est admirable tu sais, que tu veuilles changer, essayer de devenir une meilleure personne pour quitter cette situation à la con. Personnellement, je pense que je vais juste laisser tomber. Ouais ça me semble être une bonne idée.
Je hochais brièvement la tête d'un air convaincu, comme si je venais de prendre la meilleure décision de ma vie et de ma mort réunie. Et dans le fond ça ne me semblait même pas être une idée si conne que ça.
- Tu sais quoi? J'ai passé toute ma vie à me battre, à me sacrifier pour les autres. J'ai bossé pendant des soirées entière pour réussir médecine, oubliant d'aller juste profiter et faire la fête. Je me suis engagé dans l'humanitaire. J'ai passé des journées et des nuits entières à me battre pour soigner des pauvres gens, des innocents qui n'avaient rien demandés et qui se retrouvaient en charpie. Et qu'est ce que ça m'a valu tout ça? Je suis mort seul comme une merde, perdu dans un camp de réfugié au fin fond de l'Afrique et j'ai atterri ici, à tes côtés. Alors c'est bon, j'ai ma dose. Je laisse tomber. Si ça doit être ça ma vie maintenant et ben ok. J'en profiterais pour penser un peu à moi pour une fois.
Je me détournais, quittant notre petit coin de verdure. J'avais envie d'aller faire une connerie pour changer.
- Je vais aller me bourrer la gueule en ville et peut être même tenter un peu de drogue. Danser jusqu'au petit matin et me taper un parfait inconnu... Tu veux venir avec moi ou tu as décidé de devenir un garçon sage dés à présent?
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Dim 6 Fév - 19:52
Oliver Kõva
J'avais 32 ans au moment de ma mort et je vivais à Tallinn, en Estonie. Dans la vie, j’étais serveur et je m'en sortais mal, obligé de flirter avec l’illégalité pour vivre. Sinon, à cause de mon sale caractère, j’étais célibataire et je suppose que peu de gens regrette ma disparition. + Il s’est enfui de chez lui à 18 ans, fuyant ses parents qui le battaient. + Il enchainait les petits boulots pour vivre, notamment ceux de serveurs. + N’arrivant pas à s’en sortir, il a passé un peu de drogue, mais n’en a jamais consommé. + Il n’a jamais vraiment réussi à se sentir intégré où que ce soit. + Il se moque des gens trop intelligents, trop sérieux, mais en réalité, il se sent en position de détresse face à eux. + Il a tendance à justifier ses mauvais choix par son enfance difficile. + Il a prit mille fois des résolutions pour changer, qu’il n’a jamais tenues. + Il est mort renversé par une voiture.
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Étrangement, on nage dans le flou le plus total. Je pensais qu’une fois mort, toutes ces réflexions sur l’au-delà prendrait définitivement fin, mais elles devenaient plus oppressantes que jamais. Avant, j’étais juste certain qu’il n’y avait rien après la mort, mais maintenant, je savais qu’il y avait quelque chose et que ce quelque chose n’était pas clair. Un bon et un mauvais endroit, soit, pourquoi pas. Mais pourquoi nous faire croire que nous étions au bon quand on nous envoyait au mauvais, et pourquoi nous envoyer dans un faux bon ? Ou un faux mauvais ? Rien n’avait si peu de sens que les questionnements que je me posais depuis que j’étais ici. « Qui aurait pu tomber juste ? Regarde ça, on est dans une petite ville charmante, avec des gens qui le sont plus ou moins. On a tout ce qu’on désire et pourtant… On est condamné pour l’éternité ? Quelle personne saine d’esprit aurait pu envisager tout cela ? » Personne, j’en suis sûr, puisque même certains esprits les plus cruels n’auraient jamais pensé à ça. Etre jeté dans un brasier éternel, ça c’était normal. Faire face à ses pires angoisses, les plus douloureuses, enfouies au fond de soi, ça c’était étrange. Ca, ça faisait du mal. Et c’était pour cela qu’on se déchirait depuis le départ, Johan et moi non ? Mais maintenant que l’on a identifié le problème, je me dis qu’on a peut-être une chance de s’en sortir. Non pas en évitant réellement la damnation éternelle, mais juste en rendant les choses plus faciles l’un pour l’autre. En tout cas, j’ai envie d’essayer, même si lui semble dans un autre état d’esprit.
Une différence qui peut sûrement s’expliquer par nos parcours sur Terre. Le sien étant celui qu’on pourrait attendre d’une bonne personne, ce que l’au-delà ne récompenserait pourtant pas, et le mien qui était juste chaotique. Et pourtant, ce soir, il avait besoin de ce chaos. « T’as fait ce qui te semblait juste quand tu le pouvais. Y a pourtant rien de mal à cela. » Mais ça n’avait pas suffit. « Mais tu regrettes de ne pas avoir plus pensé à toi c’est ça ? » Quelque part, je peux comprendre, parce que je regrettais de ne pas avoir un peu plus pensé aux autres. Je l’écoute m’exposer ses plans pour la soirée, et c’est un large sourire qui prend place sur mes lèvres. « Je suppose qu’avec les années de débauches que j’ai vécu, je ne suis pas à une journée prêt avant de devenir un garçon sage. » Une nuit de plus ou de moins à faire des conneries, ça ne changerait plus grand-chose à ma liste d’exactions. « Janet ! Deux bouteilles de tequila ! » Elle apparaît avec les deux bouteilles avant de disparaître presque aussitôt. « Voilà ce que je te propose. On va jouer au ‘je n’ai jamais/j’ai déjà’, à travers la ville. Chacun sa bouteille, et le premier à la finir, devra faire quelque chose de fou, qu’il n’a jamais fait. On va te faire rattraper quelques années de bêtises, crois moi ! Et puis comme ça, tu aurais une liste de toutes celles à rattraper désormais. Allez, je commence. J’ai déjà fini en garde à vue. » Et pas qu’une fois.
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Jeu 24 Fév - 14:43
Johan Müller
J'avais 31 ans au moment de ma mort et je vivais dans une petite ville, de Djibouti. Dans la vie, j’étais médecin humanitaire et je m'en sortais bien, je n'y pensais pas en général. Sinon, à cause de mon boulot trop prenant, j’étais célibataire et je vivais pas trop mal. + Il a été adopté à l'âge de sept ans alors qu'il tentait de survivre dans un orphelinat en Estonie + Il a grandi en Suisse, à Genève + Il s'est engagé dans l'humanitaire dés qu'il a eu son diplome de médecin anesthésiste, réanimateur. C'était important pour lui de venir en aide aux plus pauvres, comme on lui était venu en aide + Il était trop occupé par son travail pour prendre le temps de construire une vraie relation + Il est mort lors de l'attaque de son dispensaire
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J'avais décidé de ne plus me prendre la tête et surtout de ne plus être le garçon parfait et bien sous tout rapport que j'avais pu être. J'étais déjà en enfer de toute façon. Je ne pouvais pas vraiment tomber plus bas. Alors j'allais m'en foutre de tout pour une fois. Je comptais bien faire tout un tas de conneries et tant pis pour ce qui pourrait m'arriver.
Je ne pensais pas qu'il me suivrait. Il semblait avoir pris de nouvelles résolutions. Il était décidé à devenir un gars bien, tout l'inverse de moi. J'avais déjà donné. J'avais déjà tenté d'être le gars bien et je voyais bien où ça m'avait conduit, au même endroit que lui. Je ne savais pas ce qu'il fallait faire pour se retrouver au paradis, ou du moins au bon endroit. Mais j'avais décidé de m'en foutre. Tant pis si je ne pouvais jamais y aller. J'allais au moins tenter de me rattraper un peu de tout ce que j'avais raté sur terre. Il avait décidé de ne pas être sage au moins pour un soir de plus. Ca m'arrangeait. J'aurais au moins un compagnon de beuverie pour ce soir.
Je récupérais la bouteille de tequila qu'il me tendait, le regardant alors qu'il me sortait sa première révélation. Vu ce qu'il m'avait dit de lui ça ne me surprenait même pas qu'il ait fait un séjour en prison. Mais par contre c'était pour les explications que j'étais un peu perdu.
- Attends attends... réexplique moi tout ça. Non parce que de ce que j'ai vu de ce jeu, on commence en disant "je n'ai jamais..." et les personnes qui l'ont fait doivent boire. Alors dis moi, je n'ai jamais été en garde à vue alors je fais quoi je dois boire ou pas?
Que je sache exactement quelles étaient les règles. Là je n'avais pas vraiment tout compris à sa version du jeu. Je n'y avais jamais joué. Les seuls infos que j'avais là dessus je les tirais des films que j'avais pu voir dans le passé et où les personnages y avaient joué.
- Que je sache exactement comment je dois m'y prendre pour te saouler.
Je voulais gagner ça c'était certain. Je redoutais un peu les idées qu'il pourrait avoir et ce qu'il pourrait me faire faire.
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Dim 27 Fév - 16:37
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J'avais 32 ans au moment de ma mort et je vivais à Tallinn, en Estonie. Dans la vie, j’étais serveur et je m'en sortais mal, obligé de flirter avec l’illégalité pour vivre. Sinon, à cause de mon sale caractère, j’étais célibataire et je suppose que peu de gens regrette ma disparition. + Il s’est enfui de chez lui à 18 ans, fuyant ses parents qui le battaient. + Il enchainait les petits boulots pour vivre, notamment ceux de serveurs. + N’arrivant pas à s’en sortir, il a passé un peu de drogue, mais n’en a jamais consommé. + Il n’a jamais vraiment réussi à se sentir intégré où que ce soit. + Il se moque des gens trop intelligents, trop sérieux, mais en réalité, il se sent en position de détresse face à eux. + Il a tendance à justifier ses mauvais choix par son enfance difficile. + Il a prit mille fois des résolutions pour changer, qu’il n’a jamais tenues. + Il est mort renversé par une voiture.
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J’aurais pu décider d’être sage dès maintenant. J’aurais pu essayer de convaincre Johan de ne pas se lancer dans les bêtises, même mort, mais visiblement, j’étais trop faible mentalement pour faire preuve de la moindre volonté de me comporter correctement. Enfin, je suppose que je le ferais, demain, quand j’aurais vraiment accepté l’idée après avoir certainement fait suffisamment de conneries pour les siècles à venir. En tout cas, c’est un petit peu comme cela que je le vois, un peu comme cela que j’imagine la suite de notre aventure dans l’au-delà. Moi ayant fait suffisamment de connerie pour vouloir le raisonner lui, Mr Parfait et l’empêcher de connaître le même sort que moi, même si pour l’instant, je suis parti pour l’aider.
Une bouteille de tequila chacun, de quoi nous permettre de tenir un moment, et si ça ne suffisait pas, Janet en avait à volonté, alors ce serait open bar. Je dévisse le bouchon de ma bouteille et le jette sans faire trop attention. Inutile de le garder puisque le but serait de faire boire à l’autre le contenu de sa bouteille à travers un jeu que j’explique rapidement à Johan. Peut-être trop rapidement. « C’est ça la plupart du temps. Mais il existe une variante où l’on peut commencer avec ‘J’ai déjà’. Et dans ce cas, si on ne l’a pas fait, on boit. Comme là. Bois ! » J’affiche un large sourire. « Et une bonne gorgée hein, pas une gorgée de t... fillette. » J’allais dire tapette, mais pas sur que ce soit le meilleur moyen de commencer la soirée. « Allez, à ton tour. Et réfléchis bien. Dis toi que c’est peut-être ta seule chance de me saouler un jour. » Je lui fais un clin d’oeil. Je ne sais même pas pourquoi je jouais avec le feu comme ça. Sûrement pas qu’il essayait d’être plus cool qu’il ne l’avait jamais été, et que ça me donnait enfin l’impression qu’on puisse être pote lui et moi.
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Dim 6 Mar - 17:15
Johan Müller
J'avais 31 ans au moment de ma mort et je vivais dans une petite ville, de Djibouti. Dans la vie, j’étais médecin humanitaire et je m'en sortais bien, je n'y pensais pas en général. Sinon, à cause de mon boulot trop prenant, j’étais célibataire et je vivais pas trop mal. + Il a été adopté à l'âge de sept ans alors qu'il tentait de survivre dans un orphelinat en Estonie + Il a grandi en Suisse, à Genève + Il s'est engagé dans l'humanitaire dés qu'il a eu son diplome de médecin anesthésiste, réanimateur. C'était important pour lui de venir en aide aux plus pauvres, comme on lui était venu en aide + Il était trop occupé par son travail pour prendre le temps de construire une vraie relation + Il est mort lors de l'attaque de son dispensaire
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Je levais les yeux au ciel en l'entendant parler. Je pris une large gorgée comme il me l'avait demandé. J'avais bien entendu qu'il avait failli déraper. Il fallait croire que les habitudes avaient la vie dure. Il ne se rendait sûrement pas compte du nombre de fois où j'avais entendu les gens sortir ce genre de remarques, surtout venant de ceux qui ne savaient pas que j'étais gay, les autres tentaient de se retenir. C'était une habitude, un tic de langage que beaucoup de personnes avaient et pas seulement les homophobes. Quand on avait une attitude qui n'était pas celle d'un homme viril dans la plus belle caricature du terme, on était forcément une tapette. Cliché tellement ridicule quand on connaissait un minimum d'homosexuels. Je connaissais bon nombre de tapette comme ils le disaient si bien, qui auraient pu foutre la honte à pas mal de mecs hétéros dans pas mal de domaines dit de mec.
Mais l'heure n'était pas à avoir un débat sur la représentation de l'homosexualité dans notre société. J'en avais beaucoup trop ras le cul de tout ça. Je ne voulais plus me prendre la tête pour quoi que ce soit. Je m'étais assez battu toute ma vie pour sauver les pauvres, les opprimés et bla bla bla, maintenant j'avais décidé de m'en battre les couilles. Il voulait être un connard d'homophobe? Tant mieux pour lui. Moi j'allais me contenter de picoler pour ce soir et d'agir comme la parfaite petite tapette que j'étais en allant me faire enculer par le premier beau mec que je trouverais. Tant pis si c'était un démon du moment qu'il baisait bien.
- Alors attends laisse moi réfléchir... j'ai envie de te faire boire.
Je lui souris malicieusement, cherchant parmi mes expériences ce qu'il pourrait n'avoir jamais fait. Inutile de jouer dans la débauche, l'alcool ou les trucs du genre. J'étais certain qu'il avait fait plus de choses que moi. Mais il y avait un terrain où j'étais sûr de le battre. Et après tout, tous les coups étaient permis non?
- Ok... j'ai déjà suivi des études de médecine.
Celle là était facile je devais le reconnaitre mais il avait joué la facilité pour que je boive alors moi aussi.
- Vas y picole. Et une bonne gorgée toi aussi, fais pas ta fillette non plus.
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Mer 9 Mar - 23:11
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J'avais 32 ans au moment de ma mort et je vivais à Tallinn, en Estonie. Dans la vie, j’étais serveur et je m'en sortais mal, obligé de flirter avec l’illégalité pour vivre. Sinon, à cause de mon sale caractère, j’étais célibataire et je suppose que peu de gens regrette ma disparition. + Il s’est enfui de chez lui à 18 ans, fuyant ses parents qui le battaient. + Il enchainait les petits boulots pour vivre, notamment ceux de serveurs. + N’arrivant pas à s’en sortir, il a passé un peu de drogue, mais n’en a jamais consommé. + Il n’a jamais vraiment réussi à se sentir intégré où que ce soit. + Il se moque des gens trop intelligents, trop sérieux, mais en réalité, il se sent en position de détresse face à eux. + Il a tendance à justifier ses mauvais choix par son enfance difficile. + Il a prit mille fois des résolutions pour changer, qu’il n’a jamais tenues. + Il est mort renversé par une voiture.
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Je le regarde lever les yeux au ciel, me prépare à me faire insulter à mon tour comprenant qu’il savait ce que je voulais initialement dire. Ce n’était pas contre lui, ni même contre les homosexuels. Pour une fois. C’était vraiment lié à un tic de langage que j’avais entretenu pendant des années, sans vraiment me questionner sur le fait que ce soit bien ou mal. Mais aujourd’hui, face à Johan, je comprends que cela puisse être insultant. Combien de mecs s’étaient fait insulté gratuitement de cette façon, au fil des discussions, que l’on sache ou non leur orientation sexuelle ? Je ne sais pas et je ne le saurais sûrement jamais, mais j’en prenais conscience aujourd’hui. Mais ce débat n’étant visiblement pas pour aujourd’hui, je regarde Johan, un sourire victorieux sur les lèvres. Il mène la réflexion à son tour, et je reste serein. Vu le nombre de conneries que j’avais pu faire pendant ma jeunesse, et tout au long de ma vie, il n’y avait que peu de chances qu’il me batte à ce jeu là. Sauf s’il le prenait à l’envers.
C’est donc sourcil arqué que j’écoute sa première affirmation, suivie de son incitation à boire à mon tour. J'avoue que je ne l’avais pas vu venir celle-ci. Pourtant, je ne porte toujours pas la bouteille à mes lèvres, le regardant avec un petit sourire provocateur. « Qui te dit que je n’ai pas suivi d’études malgré tout ? » Après tout, j'aurais pu avoir été à la fac, même sans jamais finir mon parcours. Mais ce n’est pas mon cas, alors un instant après l’avoir fait douter de sa confiance, je finis par porter la bouteille à mes lèvres et boire une bonne gorgée qui me pique un peu la gorge. « T’as de la chance, je suis bon joueur. » Même si j’étais très mauvais perdant. « J’ai déjà fait un plan à plusieurs. » Je n’ai aucune hésitation dans mes mots, ni la moindre honte. J’avais fait bien des conneries sur Terre, et maintenant que j’étais mort, à quoi bon m’en cacher ?
Les gorgées se succèdent, pour lui comme pour moi, la quasi-intégralité de nos affirmations faisant mouche. Le niveau des bouteilles a fortement baissé, et l’euphorie commence doucement à me gagner. On traverse la ville, ayant décidé de marcher pour nous faire du bien mais chaque pas est moins assuré que le précédent, tandis que nous arrivons près de la rue principale. « Ok, maintenant qu’on a bien bu… Cap ou pas cap de traverser la rue en courant nu ? C’est ça, ou tu bois le reste de ta bouteille cul-sec. » Après tout, il voulait se lâcher, c’était le moment !
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Mer 16 Mar - 19:11
Johan Müller
J'avais 31 ans au moment de ma mort et je vivais dans une petite ville, de Djibouti. Dans la vie, j’étais médecin humanitaire et je m'en sortais bien, je n'y pensais pas en général. Sinon, à cause de mon boulot trop prenant, j’étais célibataire et je vivais pas trop mal. + Il a été adopté à l'âge de sept ans alors qu'il tentait de survivre dans un orphelinat en Estonie + Il a grandi en Suisse, à Genève + Il s'est engagé dans l'humanitaire dés qu'il a eu son diplome de médecin anesthésiste, réanimateur. C'était important pour lui de venir en aide aux plus pauvres, comme on lui était venu en aide + Il était trop occupé par son travail pour prendre le temps de construire une vraie relation + Il est mort lors de l'attaque de son dispensaire
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Les questions s'étaient enchainées et forcément on s'était parfaitement bien débrouillé tous les deux pour piéger l'autre. Je n'apprenais pas grand chose de sa vie, pas de grande révélation choquante mais au moins je parvins à le faire boire assez. Nous étions tous les deux bien ivres. Notre démarche se faisait de moins en moins assuré. J'avais chancelé plus d'une fois en tentant de mettre un pied devant l'autre mais l'avantage c'était que les murs étaient là pour me soutenir à chacun de mes pas. Gentils murs, braves petits murs que voilà. C'était un peu mieux que de tomber sur un arbre. Haaan l'horreur si j'étais tombé sur un cactus!!
Je m'attendais à ce qu'il me pose une nouvelle question. Je n'étais plus très loin de vider ma bouteille. Est ce que ça serait la fin du jeu? Naaaaaaaaaaaan Janet pouvait nous filer encore pleins de bouteilles. Je n'arrêterais de jouer que quand je serais inconscient. Ce n'était pas comme si je pouvais mourir d'un coma éthylique de toute façon. J'étais tranquille de ce côté là. Je pouvais faire autant de connerie que je voulais ça n'aurait aucune putain de conséquences. Alors je profitais pour une fois et je faisais le con.
J'en étais où déjà? Ah oui... pas de question mais il voulait que je me foute à poil pour courir dans la rue. Challenge accepté!!
Je me mis à glousser tout en enlevant mon haut.
- C'est une excuse pour me mater à poil mon choupinou?
Je lui souris alors que je terminais de me déshabiller. Je lui balançais toutes mes fringues pour qu'il me les garde avant de m'élancer dans la rue, courant comme je pouvais en tentant de ne pas me casser la gueule. Je terminais ma course en riant, m'arrêtant sur la place toujours aussi nu. Je souris et riais comme un débile, ou un mec saoul. J'ignorais les regards choqués des gens qui me croisaient. Si ils étaient là pour nous torturer ils jouaient vraiment bien la comédie ceux là. J'attendais qu'il me rejoigne pour reprendre notre conversation.
- Heureusement qu'il n'y avait pas de cactus.
Je repris une gorgée de ma bouteille, ne la terminant pas pour autant. J'avais relevé mon défi après tout. Je restais à poil, le toisant du regard. Je me sentais parfaitement bien et si ça emmerdait Môsieur l'homophobe ce n'était que tant mieux.
- A toi maintenant. Je veux que tu m'embrasses. Pas un petit bisou vite fait hein. Un vrai baiser, long et langoureux. Si tu ne le fais pas... tu vides ta bouteille ET tu viens courir à poil avec moi.
C'était même plutôt agréable d'être à poil là maintenant. Il y avait une petite brise fraîche qui venait me lécher le cul. Je me sentais bien, plus vivant que je ne l'avais jamais été de mon vivant.
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Date d'inscription : 10/10/2019
Région : IDF
Crédits : Pop-Gun
Univers fétiche : Fantasy / Réel
Préférence de jeu : Les deux
Maddy'n
Sam 2 Avr - 21:19
Oliver Kõva
J'avais 32 ans au moment de ma mort et je vivais à Tallinn, en Estonie. Dans la vie, j’étais serveur et je m'en sortais mal, obligé de flirter avec l’illégalité pour vivre. Sinon, à cause de mon sale caractère, j’étais célibataire et je suppose que peu de gens regrette ma disparition. + Il s’est enfui de chez lui à 18 ans, fuyant ses parents qui le battaient. + Il enchainait les petits boulots pour vivre, notamment ceux de serveurs. + N’arrivant pas à s’en sortir, il a passé un peu de drogue, mais n’en a jamais consommé. + Il n’a jamais vraiment réussi à se sentir intégré où que ce soit. + Il se moque des gens trop intelligents, trop sérieux, mais en réalité, il se sent en position de détresse face à eux. + Il a tendance à justifier ses mauvais choix par son enfance difficile. + Il a prit mille fois des résolutions pour changer, qu’il n’a jamais tenues. + Il est mort renversé par une voiture.
Theo James :copyright:️ Sweet Disaster
L'alcool fait clairement son effet. Je commence à me sentir cuit, obligé de répéter mes affirmations tant je bégaie par moment. Et elles deviennent aussi plus difficiles à trouver, à tel point que sur la fin, je ne cherche même plus vraiment à le piéger, je n'ai plus assez de jugeote pour ça, et je me contente de balancer juste certaines de mes plus grosses conneries, en espérant qu’elles fassent mouches. Ce qui fonctionne malgré tout, car Johan se retrouve dans un état similaire au mien, sa bouteille aussi vide que la mienne. Mais maintenant qu'on avait bien parlé, bien bu, il était temps d'agir. Après tout, c'est ce qu'il voulait non ? Faire quelque chose de bête, qu'il n'avait jamais osé faire de son vivant, étant un garçon bien trop sage pour. Il pensait être passé à côté de sa vie, de sa jeunesse, on allait désormais corriger ça. Je me stoppe, appuyé contre le mobilier urbain. C'est globalement tout ce qui nous empêche de nous effondrer dans notre état. Je regarde la rue et la place qui se trouve face à nous, imaginant instantanément ce qui pourrait être fou, là, maintenant. L'alcool ayant brisé toutes les barrières, je le défie, me doutant que c'était quelque chose qu'il n'avait jamais fait, et qu'il n'accepterait pas si facilement. Sauf dans cet état. Il accepte sans hésiter, commence même à se déshabiller tout en riant alors qu'il me balance ses fringues. « Let's go boy ! Wooooooooouh ! » Je hurle en le voyant s'élancer en zigzaguant, le cul à l'air avant de me plier de rire en voyant les visages interloqués des gens autour de nous. « Bande de fragiles ! » Je les juge clairement plus que je ne peux me le permettre, mais je ne m'en soucie plus avec tout l'alcool qui coule dans… mon sang ? Est ce que j'avais encore du sang en étant mort ? Je regarde mes mains, comme si la réponse allait m'apparaître soudainement, mais rien.
Je reprends - partiellement - mes esprits et rejoins Johan, toujours en riant de le voir se dandiner légèrement à poil comme ça. « Quel cactus ? » Que je demande sans comprendre, tout en regardant autour de moi. Mais pas de cactus. Que des gens outrés de notre attitude apparemment. Mon attention est captée par le jeune homme lorsque celui-ci me défie à son tour. Je hoche la tête. J’allais l’embrasser. J’aurais pu finir ma bouteille et courir à poil avec lui, mais ça, je l’avais déjà fait sur Terre, et comme lui, j’allais me plier aux règles qui consistaient à faire des choses qu’on n’avait jamais faites sur Terre. Mais dans ce cas, j’aurais peut-être dû prendre un thermos de thé pour jouer plutôt qu’une bouteille de tequila non ? Tant pis, c’était trop tard maintenant. Mes mains sur les joues de Johan, je viens l’embrasser avec fougue, comme j’aurais embrassé n’importe quelle meuf que j’aurais désiré. C’est long, langoureux, et plutôt agréable. Je lui mordille légèrement la lèvre avec de rompre le contact, restant face à lui. « Merde, je crois que tu viens de me faire bander ! Ca veut dire que je suis gay ? » Que je demande en riant, peu conscient de ce que cela signifie.