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LE TEMPS D'UN RP

Everything is not fine !

Beloved
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Beloved
Dim 31 Juil - 16:20
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Johan Müller
J'avais 31 ans au moment de ma mort et je vivais dans une petite ville, de Djibouti. Dans la vie, j’étais médecin humanitaire et je m'en sortais bien, je n'y pensais pas en général. Sinon, à cause de mon boulot trop prenant, j’étais célibataire et je vivais pas trop mal.

+ Il a été adopté à l'âge de sept ans alors qu'il tentait de survivre dans un orphelinat en Estonie + Il a grandi en Suisse, à Genève + Il s'est engagé dans l'humanitaire dés qu'il a eu son diplome de médecin anesthésiste, réanimateur. C'était important pour lui de venir en aide aux plus pauvres, comme on lui était venu en aide + Il était trop occupé par son travail pour prendre le temps de construire une vraie relation + Il est mort lors de l'attaque de son dispensaire


Daniel Bederov :copyright:️ bazzart

J'étais chaud, chaud bouillant même, complètement grisé par l'alcool. Je ne rêvais que d'une chose, c'était qu'il prenne là de suite dans cette piscine. Je voulais le sentir me prendre, s'enfoncer d'abord lentement en moi avant de se laisser aller, de me prendre de plus en plus fort, laissant le plaisir brut prendre le dessus. J'étais dans cet état là... quand je me pris la douche froide.

En un instant il me rappela celui qu'il était, le putain d'homophobe. Même là il n'arrivait pas à passer au dessus pour juste prendre son pied. Son rire... son putain de rire alors qu'il me faisait la remarque que ma bite le chatouillait, c'était trop. Ca montrait bien ce qu'il en était. C'était trop bizarre pour lui. Il n'était pas un gay refoulé, juste un putain d'homophobe bourré qui faisait le con et qui trouvait beaucoup trop étrange ce qu'il faisait.

Je le regardais froidement alors qu'il parlait. Non on n'irait pas plus loin. Je sentais bien qu'il n'était pas prêt, qu'il ne voulait pas. Il n'osait même pas me toucher sous la ceinture alors venir me prendre? Non c'était impensable. A chacun de ses mots je souffrais un peu plus. J'avais vraiment été trop con, non trop bourré surtout. J'avais oublié le sens des choses. J'avais oublié que j'étais avec un connard et que rien ne se passerait jamais, ivre ou non.

- Mais bien sur, c'est bien connu que nous les gays on est forcément tous dans ce délire là, cravache et combinaison de cuir. Mais t'inquiètes pas je ne vais rien te demander de tout ça.

Parce que moi même je ne l'avais jamais fait. J'étais gay oui, mais j'avais toujours été des plus normal niveau sexe. J'étais même certain qu'il avait du faire des trucs plus fous que moi au lit.

Je le repoussais des deux mains, me dégageant de son étreinte.

- Laisse tomber. Oublions ces défis à la con. De toute façon il est tard. J'ai assez abusé ce soir. Je vais aller me coucher.

Je passais devant lui, allant rejoindre le bord opposé à lui pour quitter l'eau.

Maddy'n
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Sam 20 Aoû - 15:18
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Oliver Kõva
J'avais 32 ans au moment de ma mort et je vivais à Tallinn, en Estonie. Dans la vie, j’étais serveur et je m'en sortais mal, obligé de flirter avec l’illégalité pour vivre. Sinon, à cause de mon sale caractère, j’étais célibataire et je suppose que peu de gens regrette ma disparition.

+ Il s’est enfui de chez lui à 18 ans, fuyant ses parents qui le battaient. + Il enchainait les petits boulots pour vivre, notamment ceux de serveurs. + N’arrivant pas à s’en sortir, il a passé un peu de drogue, mais n’en a jamais consommé. + Il n’a jamais vraiment réussi à se sentir intégré où que ce soit. + Il se moque des gens trop intelligents, trop sérieux, mais en réalité, il se sent en position de détresse face à eux. + Il a tendance à justifier ses mauvais choix par son enfance difficile. + Il a prit mille fois des résolutions pour changer, qu’il n’a jamais tenues. + Il est mort renversé par une voiture.


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Mon cerveau est complètement off depuis plusieurs heures déjà. Je me contente de dire ce qu’il me passe par la tête, faisant d’étranges liaisons entre les évènements actuels et ceux qui ont vu le jour dans mon ancienne vie. Mais ça ne m’empêche pas de m’amuser, ni d’apprécier l’instant. En réalité, tout me paraissait plus cool ce soir. Surement grâce aux effets de l’alcool, sur moi, comme sur Johan. Pourtant, l’ambiance semble radicalement changer entre nous. Je ne sais pas pourquoi ni comment. Faut dire que je ne suis plus vraiment en état de réfléchir à cet instant. Ni en état de comprendre autre chose qu’une logique très élémentaire. Mon regard se fronce lorsqu’il semble me faire des reproches. Pourquoi ? J’ai un peu de mal à comprendre. « C’est pas un truc de gays, les hétéro sont les pires là dedans. » Je sais pas trop comment ça marchait pour les gays, mais combien de mecs hétéros rêvaient de se faire dominer par leurs meufs ? Et combien de meufs voulaient essayer de mettre leurs mecs au pas. Une meuf avait tenté il y a longtemps avec moi, et l’idée était loin de m’avoir séduite. « C’est juste que va falloir que tu m’expliques deux ou trois trucs sur le sexe entre hommes. » C’est ce que j’entendais par leçon, et l’a raison pour laquelle je précisais était parce que la dernière fois que j’avais utilisé ce terme dans une conversation coquine, la meuf avait cru pouvoir me menotter à la tête de lit et me fouetter. Non mais quel délire.

Pourtant, Johan me repousse, et je reste con devant son geste. Je ne comprends pas là, mais vraiment pas. Tard ? Abusé ? Mais c’était pas le but de la soirée ? Je pige je rien, si ce n’est qu’il s’éloigne et me plante là. Il me faut quelques secondes pour me décider à nager jusqu’à lui et attraper son bras pour le retenir. « Héééé ! Attends Johan, là faut que tu m'expliques. Si possible simplement. Parce que c’est un peu le bordel là haut, je suis loin d'être au top. » Je désigne ma tête. J’ai envie de comprendre, mais pas sûr que mon cerveau lui en soit capable. « On passe pourtant une bonne soirée non ? Je sais pas j’ai manqué un truc ? » Est ce que je n’étais finalement pas son type ? « Parle moi Johan. » Je ne sais pas trop pourquoi j’insiste, sûrement parce qu’on commençait enfin à s’entendre et que ça me faisait chier de perdre ça, qu’on recommence à s’éviter à longueur de journée. Dire que je pensais qu’on arrivait enfin à être pote lui et moi.

Beloved
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Beloved
Mar 23 Aoû - 15:38
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J'avais 31 ans au moment de ma mort et je vivais dans une petite ville, de Djibouti. Dans la vie, j’étais médecin humanitaire et je m'en sortais bien, je n'y pensais pas en général. Sinon, à cause de mon boulot trop prenant, j’étais célibataire et je vivais pas trop mal.

+ Il a été adopté à l'âge de sept ans alors qu'il tentait de survivre dans un orphelinat en Estonie + Il a grandi en Suisse, à Genève + Il s'est engagé dans l'humanitaire dés qu'il a eu son diplome de médecin anesthésiste, réanimateur. C'était important pour lui de venir en aide aux plus pauvres, comme on lui était venu en aide + Il était trop occupé par son travail pour prendre le temps de construire une vraie relation + Il est mort lors de l'attaque de son dispensaire


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Quel abruti j'avais pu être de croire que les choses étaient entrain de devenir différentes entre nous. Il n'y avait rien, rien du tout qui avait changé. Il était toujours le même connard homophobe. Il se réveillerait le lendemain et il se maudirait d'avoir coucher avec un mec. On était déjà allé bien trop loin, il était temps que ça s'arrête. Il se détesterait déjà de m'avoir embrassé, d'avoir senti ma queue chatouiller la sienne. Il se mettrait à m'éviter, à me regarder d'un air plus dégouté que jamais. Je ne voulais pas empirer la situation.

Il n'avait fait tout ça que parce qu'il était bourré, que parce qu'on s'était lancé dans des défis à la con. C'était pour ça que je ne m'étais jamais lancé là dedans quand j'étais vivant. Ca finissait toujours mal ces conneries. Alors bien entendu moi je ne regretterais pas. Il était sexy. Il m'attirait. Je ne pouvais pas le cacher. J'adorerais le sentir en moi, pouvoir gouter aux plaisirs du sexe à nouveau. Je n'étais pas un moine, j'étais humain. J'avais besoin de sexe, de contact humain. Mais lui, ce ne serait pas la même chose, je le savais. J'allais précisément être une connerie dans le genre qu'on regrettait le lendemain. Et il était beaucoup trop bourré pour s'en rendre compte.

- Justement tu n'es pas au top. Tu n'es pas toi même. Dés demain matin tu redeviendras le connard d'homophobe que tu es, celui qui trouve que ma bite chatouille la sienne et qui trouve ça vraiment trop bizarre. Tu te rendras compte demain matin que t'as baisé un mec, que t'as peut être même aimé ça, et ça te dégouteras. Tu te détesteras, tu me détesteras pour avoir fait ça. Alors j'arrête tout maintenant avant qu'il ne soit trop tard. Notre relation est assez pourrie comme ça sans qu'on vienne l'empirer.

Je dégageais mon bras d'un geste brusque, le forçant à me lâcher avant que je ne sorte complètement de l'eau. J'attrapais une serviette qui trainait par là et je m'enroulais dedans, brusquement gêné par ma nudité. Quand je pensais que quelques minutes avant je courais à poil en riant... C'était fou comme une simple remarque pouvait jeter un vrai froid sur une ambiance et vous faire redevenir sobre en un instant.

- Et pour info, c'est pas compliqué de baiser un mec. Un peu de lubrifiant et ça glisse tout seul. Je ne t'aurais quand même pas demandé de la prendre dans le cul rassures toi. Je ne suis pas un connard. Juste une sale pédale.

Et lui un connard d'homophobe...

Demain j'aurais une discussion avec l'autre connard de Michael qui s'amusait à nous torturer. Il était temps que tout ça s'arrête.

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Maddy'n
Sam 10 Sep - 12:03
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J'avais 32 ans au moment de ma mort et je vivais à Tallinn, en Estonie. Dans la vie, j’étais serveur et je m'en sortais mal, obligé de flirter avec l’illégalité pour vivre. Sinon, à cause de mon sale caractère, j’étais célibataire et je suppose que peu de gens regrette ma disparition.

+ Il s’est enfui de chez lui à 18 ans, fuyant ses parents qui le battaient. + Il enchainait les petits boulots pour vivre, notamment ceux de serveurs. + N’arrivant pas à s’en sortir, il a passé un peu de drogue, mais n’en a jamais consommé. + Il n’a jamais vraiment réussi à se sentir intégré où que ce soit. + Il se moque des gens trop intelligents, trop sérieux, mais en réalité, il se sent en position de détresse face à eux. + Il a tendance à justifier ses mauvais choix par son enfance difficile. + Il a prit mille fois des résolutions pour changer, qu’il n’a jamais tenues. + Il est mort renversé par une voiture.


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J’écoute Johan, sûrement avec un air ahuri figé sur le visage. Je suis pas sûr de comprendre ne serait-ce que la moitié de ce qu’il me raconté. Certes, je suis bourré, et ce bien comme il faut, pourtant, il se comporte comme si tout allait mal, alors qu’il me semblait qu’on s’amusait bien. J’étais même en train d’expérimenter des choses avec un mec, alors il devrait être plutôt content. Je crois. J’ai des doutes maintenant. J’étais pas son type ? Le faire sur le bord de la piscine ne l’excitait pas ? Les réponses sont trop complexes pour que je puisse réellement les assimiler. « Je comprends rien à ce que tu veux. » Pour le coup, il m’avait déstabilisé, confus. Un peu comme quand les meufs avec qui je sortais sur Terre se plaignaient de mon manque d’investissement dans notre relation, d’absences répétées. J’étais visiblement bien trop mauvais pour comprendre les autres êtres humains. Même dans un endroit aussi simple que le paradis. Mon regard se fronce encore plus quand il se dégage de mon emprise. Il sort de l’eau, s’enroule avec une serviette, soudainement gêné par sa nudité. Pourquoi ? J’ai envie de lui hurler dessus car je n’arrive pas à comprendre, et que ça me frustre. J’ai à nouveau l’impression d’être traité comme un salaud alors que pour une fois, je n’ai rien fait de mal. Je crois. Putain je sais plus ! Rageur, je me rapproche du bord de la piscine et lui envoie le plus d’eau possible dessus pour le faire chier. « Tu sais quoi, je comprends rien à ce que tu dis, ni à ce que tu veux. T’es qu’un petit con pourri gâté qui a toujours eu ce qu’il voulait et qui aime pas qu’on lui résiste, voilà tout. T’es frustré, et c’est bien fait pour ta gueule ! Ça t'apprendra à prendre les gens de haut. » Je n’ai pas conscience de la violence de mes propos, ni de leur injustice. Je suis en colère, sans trop savoir pourquoi, et comme à chaque fois que je le suis, je me contente de balancer les pires horreurs à mon interlocuteur. C’était ça, le pire aspect de moi.

La conversation visiblement close, je retourne nager, tandis qu’après quelques longueurs, Johan semble avoir disparu du paysage. Les minutes passent, presque les heures, et je continue de nager, comme s’il n’y avait que ça pour m’aider, me sauver. Peut-être. Après tout, c’était la seule chose que je savais faire qui ne blessait personne. L’exercice me permet de décuver tout en douceur, ma lucidité faisant son grand retour après presque deux heures passées dans l’eau. Je me décide alors de sortir de la piscine, attrapant une serviette pour me sécher avant de rentrer dans la maison. La serviette nouée autour de la taille, je monte regagner ma chambre, mais me stoppe devant celle de Johan. J’ai mal agi avec lui, et j’en suis conscient, même si je ne comprends pas tout ce qu’il me reproche. Enfin, si, je comprends, mais dans mon état précédent, je n’avais pas pû m’en défendre. Doucement, j’ouvre la porte, regarde s’il est là, éveillé. Il est allongé et semble bouger un peu, mais difficile de dire s’il est juste agité dans son sommeil ou s’il est encore réveillé. On verrait bien. Je rentre dans sa chambre, monte sur son lit et viens me mettre à califourchon sur lui en le secouant doucement pour être sûr qu’il soit bien éveillé. Entre mon corps nu et le sien - que je suppose presque nu également, une couette et ma serviette qui menace de se faire la malle s’il s’agite trop. « Faut qu’on cause de ce qu’il s’est passé tout à l’heure. Et tu vas devoir m’écouter parce que j’ai pas prévu de bouger. Je voulais pas t’insulter tout à l’heure. Ni te blesser. J’étais bourré, mais j’avais encore conscience de ce que je faisais, et de ce que tu me proposais de faire. Mais j’étais pas sûr de savoir comment m’y prendre. Enfin, mets toi à ma place, si demain une meuf te demande de la prendre, t’aurais pas des moments d’hésitation, tu saurais tout faire parfaitement ? » Bon, peut-être qu’il aurait été moins con que moi malgré tout, mais rien n’était certain. « Je sais que je t’ai souvent donné des raisons de penser que je te détestais, ou que je détestais ce que tu es, vis-à-vis de ta sexualité, mais c’est pas si simple. Je t’aime bien Johan… Et…. » Je viens l’embrasser avec fougue, comme je l’avais fait dans la piscine. « Et même sobre, et ben ça reste agréable… » Alors peut-être que finalement, j’étais pas celui que je pensais réellement être.


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Ven 16 Sep - 15:30
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J'avais 31 ans au moment de ma mort et je vivais dans une petite ville, de Djibouti. Dans la vie, j’étais médecin humanitaire et je m'en sortais bien, je n'y pensais pas en général. Sinon, à cause de mon boulot trop prenant, j’étais célibataire et je vivais pas trop mal.

+ Il a été adopté à l'âge de sept ans alors qu'il tentait de survivre dans un orphelinat en Estonie + Il a grandi en Suisse, à Genève + Il s'est engagé dans l'humanitaire dés qu'il a eu son diplome de médecin anesthésiste, réanimateur. C'était important pour lui de venir en aide aux plus pauvres, comme on lui était venu en aide + Il était trop occupé par son travail pour prendre le temps de construire une vraie relation + Il est mort lors de l'attaque de son dispensaire


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J'avais eu raison d'arrêter là, de mettre un frein à ce qui se passait. Quand je voyais comment il réagissait... C'était lui le putain d'homophobe qui n'assumait pas ce qui se passait, même bourré. Je refusais de coucher avec lui juste pour lui, pour le protéger. Et encore il venait m'insulter. Dans quel monde il trouvait que je me comportais comme un gosse de riche trop gâté? C'était lui qui me faisait un caprice parce que je n'étais pas resté pour baiser à lui.

Je rentrais dans la maison et allais directement me coucher. Il fallait que je dorme et que j'oublie tout ça. Dés demain je demanderais à ce qu'on me donne une autre maison pour ne plus être obligé à le faire, plus jamais! Je pouvais bien passer l'éternité dans ce monde de merde, mais pas avec lui, pas avec un connard pareil.

J'étais entrain de dormir, ou plutôt de mal dormir pris dans un cauchemar désagréable, quand je sentis un poids me tomber dessus. Je me réveillais en sursaut pour le voir à califourchon sur moi. Il était à poil... il venait de me sauter dessus complètement nu alors que moi je ne portais qu'un boxer sous mon drap. Mais ce type était vraiment un putain de malade. Quel bande d'enfoirés pour m'avoir foutu un connard pareil comme soit disant âme soeur.

Je l'écoutais parler avant de le repousser pour qu'il descende de dessus moi. Je m'éloignais de lui, serrant le drap contre moi, comme pour mettre une barrière entre lui et moi.

- Sache pour ton information que j'ai déjà couché avec des filles. Je sais comment m'y prendre. Je n'aime pas ça, c'est tout.

Alors ses comparaisons à deux balles il pouvait se les garder. Je le foudroyais toujours du regard tout en parlant.

- Tu as clairement été insultant oui. Je t'ai repoussé pour t'éviter de faire une connerie que tu allais regretter. J'étais bourré, je ne savais pas ce que je faisais, je me laissais emporter par mon envie. Mais tes remarques à la con d'hétéro coincé, ça m'a dégrissé.

Je lui expliquais rapidement les dites remarques, voyant son air perplexe.

- Quand tu me reprochais d'être perturbé parce que ma queue te chatouillait, que c'était trop bizarre. Parce que si juste ça c'est bizarre pour toi, si juste la frôler c'est trop difficile. Comment tu veux aller plus loin? Aller jusqu'à me toucher? Apprécier que je te touche aussi. Réussir à me préparer, à me toucher aussi loin, à me prendre. Tu pensais peut être en avoir envie, mais quand tu as fait cette remarque j'ai bien compris que tu n'étais pas prêt. Je ne voulais pas aggraver encore plus les choses entre nous. Je ne voulais pas que tu te réveilles ce matin dégouté de toi même parce que tu avais baisé un mec. Je sais ce que c'est. J'y arrive peut être avec les femmes, mais le lendemain je m'écoeure d'avoir fait ça. Je voulais t'épargner ça.

Je soupirais doucement. C'était plus raisonnable de ne rien faire.

- Oublions tout ça... on a rien fait. C'est mieux...


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J'avais 32 ans au moment de ma mort et je vivais à Tallinn, en Estonie. Dans la vie, j’étais serveur et je m'en sortais mal, obligé de flirter avec l’illégalité pour vivre. Sinon, à cause de mon sale caractère, j’étais célibataire et je suppose que peu de gens regrette ma disparition.

+ Il s’est enfui de chez lui à 18 ans, fuyant ses parents qui le battaient. + Il enchainait les petits boulots pour vivre, notamment ceux de serveurs. + N’arrivant pas à s’en sortir, il a passé un peu de drogue, mais n’en a jamais consommé. + Il n’a jamais vraiment réussi à se sentir intégré où que ce soit. + Il se moque des gens trop intelligents, trop sérieux, mais en réalité, il se sent en position de détresse face à eux. + Il a tendance à justifier ses mauvais choix par son enfance difficile. + Il a prit mille fois des résolutions pour changer, qu’il n’a jamais tenues. + Il est mort renversé par une voiture.


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Je sais que j’ai mal agi. Je sais que je me suis mal comporté et que mes insultes étaient gratuites. Je ne sais pas pourquoi il est là, avec moi, à cet endroit, parce qu’il ne méritait assurément pas de finir dans le même endroit qu’un connard comme moi. Alors ouais, peut-être qu’il n’était pas parfait, peut-être qu’il avait des défauts, mais franchement, n’était-il pas un ange à côté de moi ? Je le vois à son expression interloquée, encore une fois que lui et moi n’avons pas les mêmes limites. Pour lui, ça semble être de trop, de me voir à califourchon sur lui, seulement couvert par une serviette alors qu’il y a quelques heures, on était en train de se chauffer nu dans la piscine. Et c’est certainement le problème. Je n’ai aucune réelle conscience des limites, parce qu’à partir du moment où elles sont nécessaires, je fais les choses naturellement. Comme maintenant. Pourtant, je bouge quand il me repousse, retient la serviette pour éviter de me retrouver à poil, même si on était plus à ça près. Je le regarde prendre de la distance, caché derrière son drap, comme une vierge effarouchée, ce qui me fait sourire. Un sourire qui disparaît pourtant rapidement lorsqu’il prend la parole. Il  avait couché avec des filles ? Grand bien lui fasse, mais il chipotait pour ne pas admettre que je puisse avoir raison. Une façon de faire qui me fait légèrement serré les dents. Non, je ne devais pas être insultant de nouveau. Il fallait que j’arrête ça, de répandre plus d’agressivité pour me défendre. « Ok, tu as déjà couché avec des filles, mais pas moi avec des hommes. J’ai passé ma vie à éviter les contacts avec les hommes, parce qu’à chaque fois, c’était pour me casser la gueule, et ce depuis que j’ai … » Je me stoppe. Aussi loin que je me souvenais, la violence faisait partie de mon foyer. Je hoche légèrement les épaules sans finir ma phrase. Après tout, peu importe. Je continue de l'écouter néanmoins, essaye de comprendre ses reproches, son attitude, bien plus logique et raisonnable que la mienne. Il a raison sur de nombreux points, et c'était plus facile à voir maintenant que l'alcool ne me rendait plus aveugle. « J’ai pas pensé à voir plus loin que le moment, je suis pas vraiment quelqu’un capable de penser à l’avenir, aux conséquences. Et tu as sûrement raison Johan, je n’étais définitivement pas prêt. Mais je ne veux pas oublier. Parce que… » Je me gratte nerveusement la nuque. Bordel que c’est pas simple d’admettre cela. « C’était pas… Enfin c’était assez sympa et… Je t’aime bien quand même. Pas vraiment comme une âme-soeur, mais t’es cool quand tu te lâches, quand t’arrêtes de vouloir faire plaisir à tout le monde et… Et moi j’en ai assez d’être un connard. De devoir me protéger de tout le monde. Je ne suis toujours pas bien sur de quel est cet endroit, mais… Ca pourrait être possiblement l’endroit où j’ai le moins souffert dans ma vie, enfin, même si je suis mort, et j’ai pas envie d’en faire un enfer. Pour toi ou moi. Donc je sais pas trop plus trop quoi faire, ni comment avec toi… Si tu veux que je prenne mes distances, c’est ok, je comprendrais, mais j’ai pas non plus envie que tu deviennes un inconnu. »
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Ven 14 Oct - 15:43
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J'avais 31 ans au moment de ma mort et je vivais dans une petite ville, de Djibouti. Dans la vie, j’étais médecin humanitaire et je m'en sortais bien, je n'y pensais pas en général. Sinon, à cause de mon boulot trop prenant, j’étais célibataire et je vivais pas trop mal.

+ Il a été adopté à l'âge de sept ans alors qu'il tentait de survivre dans un orphelinat en Estonie + Il a grandi en Suisse, à Genève + Il s'est engagé dans l'humanitaire dés qu'il a eu son diplome de médecin anesthésiste, réanimateur. C'était important pour lui de venir en aide aux plus pauvres, comme on lui était venu en aide + Il était trop occupé par son travail pour prendre le temps de construire une vraie relation + Il est mort lors de l'attaque de son dispensaire


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Oui j'avais déjà couché avec des filles, aussi choquant que ça puisse lui paraitre. Il ne savait pas s'y prendre avec les mecs, il n'avait jamais pensé à en toucher un, mais il ne pouvait pas comparer sa situation à la mienne avec les femmes. Même si ça le faisait chier j'avais raison. Et j'avais parfaitement conscience que ce serait compliqué pour lui de coucher avec un mec, c'était pour ça que j'avais refusé. Je n'étais pas certain qu'il savait ce qu'il voulait hier soir. J'avais préféré mettre fin au massacre.

Mais il finissait au moins par admettre la réalité. Il n'était pas prêt et je doutais qu'il le soit un jour. Il était beaucoup trop hétéro et fier de l'être pour passer un jour le cap. Ca n'avait été qu'un moment d'égarement parce qu'il était bourré. Il valait qu'on reste loin de l'autre et qu'on fasse notre vie tranquillement chacun de notre côté.

Je soupirais alors qu'il continuait de parler. Je ne comprenais rien à ce qu'il voulait, à là où il voulait en venir. Je me frottais doucement la tête, essayant de mettre un peu d'ordre dans mes idées. Et putain que c'était dur alors qu'il était encore à poil sur mon lit!

- Oliver... je ne comprends rien à ce que tu racontes. Je ne sais pas où tu veux venir, ce que tu attends de moi. Et pourquoi tu es à poil dans mon lit?!!

Non mais sérieusement!! Quand est ce qu'on se foutait à poil dans le lit d'un mec? A moins de vouloir coucher avec le mec je ne m'étais jamais glissé dans le lit d'un autre gars comme ça. Et je doutais que lui aussi l'ait fait très souvent. Lui qui avait toujours été si fier d'être hétéro et normal, qu'est ce qu'il aurait été foutre à poil dans le lit d'un mec.

Je soupirais à nouveau avant de le regarder tristement.

- Ecoute... je sais pas ce que tu veux et ce que tu attends de moi. A un moment tu me parles comme si j'étais un pestiféré, une espèce de monstre dégoutant. Puis on finit bourré et tu te mets à me chauffer. Je fais marche arrière pour ne pas profiter d'un mec bourré qui ne sait pas ce que tu veux. Et puis finalement tu débarques dans mon lit, à poil, et je ne comprends pas trop si tu regrettes qu'on ait pas couché ensemble, si tu es content de ne pas l'avoir fait mais que tu es blessé que je t'ai repoussé. Ou alors est ce que tu as envie qu'on soit plus ou moins amis et que tu ne veux pas que je te repousse totalement parce que tu as été un con quand tu étais ivre?

Je grimaçais, perdu au milieu de toutes ces théories parmi lesquelles je n'arrivais pas à faire le tri.

- Qu'est ce que tu veux au juste Oliver?



Maddy'n
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Maddy'n
Sam 29 Oct - 19:55
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Oliver Kõva
J'avais 32 ans au moment de ma mort et je vivais à Tallinn, en Estonie. Dans la vie, j’étais serveur et je m'en sortais mal, obligé de flirter avec l’illégalité pour vivre. Sinon, à cause de mon sale caractère, j’étais célibataire et je suppose que peu de gens regrette ma disparition.

+ Il s’est enfui de chez lui à 18 ans, fuyant ses parents qui le battaient. + Il enchainait les petits boulots pour vivre, notamment ceux de serveurs. + N’arrivant pas à s’en sortir, il a passé un peu de drogue, mais n’en a jamais consommé. + Il n’a jamais vraiment réussi à se sentir intégré où que ce soit. + Il se moque des gens trop intelligents, trop sérieux, mais en réalité, il se sent en position de détresse face à eux. + Il a tendance à justifier ses mauvais choix par son enfance difficile. + Il a prit mille fois des résolutions pour changer, qu’il n’a jamais tenues. + Il est mort renversé par une voiture.


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Je ne peux pas lui en vouloir de ne pas comprendre, de ne pas me comprendre. Je n’avais jamais été aussi dur à suivre, aussi irrationnel, et instable dans mon esprit. Visiblement, être mort poussait à des réflexions profondes, qui n’étaient pas aussi simples à gérer que sur Terre. Ou alors c’est parce que l’éternité commençait à me monter à la tête. Je ne sais pas. Presque gêné par la prise de conscience de ma quasi nudité, j’attrape un drap que je remonte sur moi. Je sais pas, y avait une serviette, normalement ça évitait à Johan de mater mon engin et je pensais que ça lui éviterait justement de s’offusquer que je sois à poil, mais c’était pas vraiment le cas. « J’étais en train de me sécher quand j’ai eu… Je sais pas trop comment appeler ça. J’avais juste besoin de te parler, de mettre les choses au clair avec toi. » J’avais fait ce que je faisais tout le temps, j’avais agi sans réfléchir. « Mais je suis pas à poil ! J’ai une serviette ! » Pas sûr que ce soit le meilleur argument pour justifier que je n’étais pas à poil, quand la serviette pouvait se faire la malle à tout moment, quand elle ne couvrait finalement qu’une petite partie de mon anatomie. En tout cas, Johan lui a l’air confus et dépassé par mon comportement. Je l’écoute parler, fronce légèrement le regard. Je crois que tout ce qu’il dit est vrai, en tout cas, d’une certaine façon, une partie l’est. Je le laisse finir, triture le drap entre mes doigts quand il me demande clairement ce que je veux. Je ne suis pas bien sûr de ma réponse. « Je crois que tout ce que tu dis est un peu vrai. Je suis soulagé qu’on ait pas couché ensemble ce soir mais… Je n’ai pas aimé que tu me repousses. J’ai pas envie que tu me repousses complètement, j’ai pas envie de redevenir le connard que tu veux fuir, comme j’ai plus envie de t’éviter sous tous les prétextes. » J’ai l’impression d’être redevenu un ado puceau, disant pour la première fois à quelqu’un qu’il lui plaît. « Je pense pas être prêt, mais je pense que… » Je marmonne quelque chose d’incompréhensible, les lèvres presque scellées. Je sais même pas comment je peux formuler ça, ni comment il allait le prendre. « Je pense que quelque part, c’est toi que je veux. Un peu. » Je parle d’une petite voix, ayant du mal à assumer ce que je venais de dire. Ce n’était plus l'alcool qui parlait. J’avais décuvé, et ça ne changeait rien, j’avais aimé ses baisers, ses caresses dans la piscine.
Beloved
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Lun 12 Déc - 10:58
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Johan Müller
J'avais 31 ans au moment de ma mort et je vivais dans une petite ville, de Djibouti. Dans la vie, j’étais médecin humanitaire et je m'en sortais bien, je n'y pensais pas en général. Sinon, à cause de mon boulot trop prenant, j’étais célibataire et je vivais pas trop mal.

+ Il a été adopté à l'âge de sept ans alors qu'il tentait de survivre dans un orphelinat en Estonie + Il a grandi en Suisse, à Genève + Il s'est engagé dans l'humanitaire dés qu'il a eu son diplome de médecin anesthésiste, réanimateur. C'était important pour lui de venir en aide aux plus pauvres, comme on lui était venu en aide + Il était trop occupé par son travail pour prendre le temps de construire une vraie relation + Il est mort lors de l'attaque de son dispensaire


Daniel Bederov :copyright:️ bazzart

Ouais ouais il avait une serviette... qui ne couvrait pas grand chose au final, qui n'arrêtait pas de bouger et qui laissait clairement deviné ce qu'il se cachait en dessous. Les souvenirs de la veille étaient encore un peu trop frais dans mon esprit. Je n'étais qu'un homme. Je ne pouvais pas me contenir éternellement quand il venait se jeter sur moi et encore plus quand il le faisait à moitié à poil. Il me plaisait, physiquement du moins. Son comportement avait quand même le mérite de me déstabiliser plus d'une fois et de casser mes envies. Mais quand il venait sur moi comme ça s'excuser... c'était difficile de résister.

Je soupirais alors qu'il parlait. Je le perturbais, c'était tout ce que je comprenais de son discours. Il n'était pas prêt à être gay, à franchir ce pas là. Mais une part de lui était attiré par moi, comme j'étais attiré par lui.

Je me redressais complètement dans le lit, m'asseyant le plus loin possible de lui pour ne pas le perturber davantage et pour ne pas me mettre plus mal à l'aise que je ne l'étais pour l'instant.

- Ecoute... tu n'as pas à faire quoi que ce soit si tu n'es pas prêt. Je ne te demande rien. Et si ça peut t'aider, je peux te promettre de ne plus te fuir et de ne pas te repousser si... si jamais...

Mais je doutais que ça arrive un jour. Il devait certainement être encore perturbé, un peu secoué par ce qu'il s'était passé la veille. Il oublierait bien vite cet incident. Il se rendrait compte que c'était une connerie, que seuls ses hormones avaient réagi et qu'il ne ressentait rien de ce que l'alcool lui avait ressentir.

- Oublions tout ça d'accord? On peut rester amis.

Je lui souris doucement pour le rassurer. Je n'allais plus le fuir ni le repousser. Je comprenais qu'il n'était pas gay, pas prêt à le devenir et je ne le lui demanderais pas.

- Maintenant si tu voulais bien quitter mon lit et aller t'habiller ça m'arrangerait!! On pourrait se retrouver pour prendre un petit déjeuner. Mais en vêtement, pas avec juste une serviette autour de la taille.

Parce que mon self contrôle avait quand même des limites qu'il était entrain de dépasser joyeusement.

Maddy'n
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Maddy'n
Sam 14 Jan - 16:50
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Oliver Kõva
J'avais 32 ans au moment de ma mort et je vivais à Tallinn, en Estonie. Dans la vie, j’étais serveur et je m'en sortais mal, obligé de flirter avec l’illégalité pour vivre. Sinon, à cause de mon sale caractère, j’étais célibataire et je suppose que peu de gens regrette ma disparition.

+ Il s’est enfui de chez lui à 18 ans, fuyant ses parents qui le battaient. + Il enchainait les petits boulots pour vivre, notamment ceux de serveurs. + N’arrivant pas à s’en sortir, il a passé un peu de drogue, mais n’en a jamais consommé. + Il n’a jamais vraiment réussi à se sentir intégré où que ce soit. + Il se moque des gens trop intelligents, trop sérieux, mais en réalité, il se sent en position de détresse face à eux. + Il a tendance à justifier ses mauvais choix par son enfance difficile. + Il a prit mille fois des résolutions pour changer, qu’il n’a jamais tenues. + Il est mort renversé par une voiture.


Theo James :copyright:️ Sweet Disaster
J’ai décidé de ne pas bouger jusqu’à ce qu’on ait réglé nos comptes avec Johan. Et pour une fois, c’est pas négatif, ni violent. C’était juste pour se permettre à chacun de continuer à vivre sereinement ensemble. Bon, il avait raison sur le fait que j’aurais pu m’habiller avant de venir me jeter - d’une certaine façon - sur lui à moitié à poil, l’engin presque à l’air. Mais avec la nuit qu’on venait de passer, ça ne m'avait pas paru si problématique. Y a encore quelques heures, il semblait kiffé ce qu’il voyait, et en soit, le spectacle n'était pas si différent maintenant. Si ce n’est qu’il était sobre désormais, et moi aussi. Malgré tout, je consens à lui faire plaisir et à essayer de l’aider à se sentir moins mal à l’aise en remontant un peu sur moi la couverture. Néanmoins, je ne bouge pas de celui-ci, continuant de parler pour expliquer mon comportement de lunatique. Il me plait, d’une certaine façon, mais je ne sais pas si j’étais prêt à aller plus loin. Enfin si, je sais, je n’étais pas prêt, mais je ne voulais plus qu’il me voit comme le connard homophobe qu’il pensait que j’étais.

Ses distances prises malgré ce que je venais d’avouer, je l’écoute désormais, hochant légèrement la tête. Il me promet de faire un effort, mais j’ai l’impression qu’il ne me prend pas complètement au sérieux malgré tout. Peut-être que pour lui, tout cela ne restait qu’une blague, qu’un malheureux écart causé par l’alcool. Mais je ne peux pas l’obliger à changer d’avis sur tout cela s’il n’en avait pas envie. J’allais juste devoir attendre que le temps passe et qu’il se rende compte de lui-même que je pouvais être moins con qu’il n’y paraissait. Je souffle donc légèrement du nez, un peu dépité mais acquiesce. « Ca marche, on repart de zéro alors. » Même si je savais, au fond de moi, que je ne pourrais pas oublier cette soirée. Je ne pourrais pas oublier que j’avais aimé ses baisers, ses caresses, et que tout ce qu’il me manquait désormais, c’était la force d’aller plus loin.

Le ton change soudainement lorsqu’il m’intime de dégager pour aller m’habiller. Un sourire se dessine sur mes lèvres alors que je joue légèrement des sourcils, mon regard planté dans le sien. « Pourquoi ? Tu n’aimes pas ce que tu vois ? » Je le provoque légèrement avec mon air espiègle sachant pertinemment l’effet qu’avait provoqué cette vue pendant la nuit. Et je me rends compte que c’est la première fois que je suis aussi détendu avec lui, et que je le taquine, comme j’aurais taquiner n’importe quelle meuf sur Terre. Malgré tout, je sens qu’on va frôler l’incident diplomatique si je ne l’écoute pas, alors que me lève, serrant les bords de la serviette entre mes doigts pour être certain de ne pas la perdre. Une précaution qui ne dure pas vraiment, car une fois hors du lit, je saisis la serviette pour lui balancer à la figure d’un geste vif, dévoilant toute mon intimité avant de filer. « Traîne pas, je te retrouve en bas dans quinze minutes. » Juste histoire de lui laisser se remettre de ses émotions.
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