Yzia a écrit:

Je ne vais pas te faire la morale mais je n'en pense pas moins. Ne t'en fais pas, tout va bien se passer ! J'ai tellement hâte ! Je suis en train de faire des courses alors ne t'inquiète pas, tu as le temps !

Ouiiiiii !!!! Ma nuit était parfaite et j'ai fais de beaux rêves ! Je me suis réveillée de bonne humeur et impatiente !

Je te dirais quand je me mettrais en route pour la plage !

En sortant des courses, je passe devant une boutique de vêtements..... non ce n'est pas raisonnable....... mais j'ai envie d'être la plus belle pour ce soir..... oh et puis zut ! Pour Nath !
Je craque et j'entre dans la boutique pour m'acheter une nouvelle robe, une tenue que pour lui, dans le but de lui plaire à lui ! Je suis tellement contente ! Mon cœur palpite toute la journée d'impatience !

Je finis par rentrer. Première étape, les sandwichs : poulet, crudités, mayonnaise. Ensuite le dessert, j'ai opté pour une tarte aux pommes caramélisées. J'ai mis des boissons au frais, j'ai pris du vin et une bouteille de cocktail à base de fruits et de vodka.

"Ok. Ensuite, Yzi, réfléchis."

La bouffe c'est fait, dessert et boissons c'est fait. Je prépare le panier avec tout ce qu'il nous faut. Je prévois deux plaids un pour le sol et un autre pour si on a froid. Tout mes accessoires pour une soirée romantiques sont dans mon panier, il ne me reste qu'à me préparer.

Je file dans la salle de bain pour me pomponner, je n'en ressors qu'une fois que je suis épilée, parfumée, maquillée, habillée, bref, que je rayonne de mille feux ! Un dernier coup d'œil dans le miroir m'indique que je suis sublime ! C'est parti !

Yzia a écrit:

Je pars de chez moi ! Tiens, voilà l'adresse !

Quand tu seras arrivé, tu verras que sur ta gauche il y a une espèce de grotte, c'est là que je serais, on sera à l'abris du vent ! A tout à l'heure ! ♡

J'attends le bus puis je papote avec le chauffeur, je lui dis que je vais enfin voir Nath et il a eu l'air vraiment heureux pour moi ! Je suis une vraie pipelette ! Encore plus quand je suis heureuse !

Je descends à la plage puis je retire mes chaussures pour marcher dans le sable. Ma tenue est totalement inappropriée mais je m'en fiche totalement !
Une fois arrivée devant la petite grotte qui est juste une pierre creusée par l'érosion, je commence à y installer mon campement. Ainsi, quand Nath arrivera il me trouvera au milieu de bougies et de pétales de fleurs. J'espère que ça va lui plaire, je vous avoue que je ne tiens plus en place !

Je restais nerveux toute la journée. Je parvins à peine à grignoter quelque chose le midi tellement mon estomac était noué, bloqué par le stress. J'attendais son message pour savoir sur quelle plage elle était. Je m'étais dépêché de corriger mes articles pour avoir le temps de me préparer.

Je pris une douche, passage horrible comme à chaque fois que j'abrégeais le plus vite possible. Je me rasais ensuite, faisant attention en passant sur mes cicatrices. Je me coupais souvent en arrivant là. J'arrangeais rapidement mes cheveux, mis un tout petit de parfum avant d'aller m'habiller. Là ce fut plus compliqué. J'enfilais un jean, mes bermudas ne descendaient pas assez bas pour masquer tout ce qu'il y avait à masquer. Je mis ensuite un tee shirt ainsi que ma nouvelle veste à capuche avant de finalement nouer un grand foulard autour de mon cou. Voilà tout était caché. Enfin... juste le temps du trajet.

Je reçus son message peu de temps après avoir fini de me préparer. Je corrigeais mon dernier article avant de lui répondre.

Nath a écrit:

J'ai terminé le boulot. Je vais démarrer moi aussi.

A tout à l'heure.

Je serais le mec bizarre avec sa veste.

J'inspirais profondément avant de me lancer. Je quittais mon appartement pour aller prendre le bus pour rejoindre la plage. Je m'arrêtais d'abord chez un fleuriste pour prendre un bouquet de fleurs. Je choisis un bouquet de roses rouges. Je payais avant de repartir dans le bus. Je devais avoir l'air encore plus bizarre que d'habitude ainsi. Un parfait psychopathe. Ca se voyait d'ailleurs, tout le monde me fuyait dans le bus. Il y avait moi, un immense trou et les autres.

Je m'arrêtais finalement à la plage. Je descendis, restant un instant figé avant de me décider à avancer. Je serrais mes fleurs dans ma main à m'en faire mal, allant vers elle le coeur battant à tout rompre. Je ne tardais pas à trouver la petite grotte dont elle m'avait parlé. Je sentis mon coeur serrer en voyant ce qu'elle avait fait. L'ambiance était magnifique et elle... elle était vraiment superbe.

Je la vis s'appocher de moi et je l'arrêtais rapidement.

- Attends... déjà tiens, c'est pour toi.

Je lui tendis les fleurs, libérant mes mains. J'inspirais profondément avant de rabattre ma capuche en arrière.

Là pour le moment il n'y avait pas grand chose à voir. On voyait à peine la brûlure remontant sur la courbe de ma machoire. Pas grand chose, mais on le voyait quand même. Je baissais le regard, préférant éviter de la regarder. Je n'aurais pas le courage de continuer si je devais affronter son regard.

Je retirais ensuite mes gants, faisant tomber dans le sable celui de la bonne main puis l'autre... Je le laissais au sol, révélant ma main recouverte de brûlures.

Elles tremblèrent un peu, d'ailleurs, mes mains alors que je les levais pour retirer mon foulard. Je laissais mon cou apparaitre, marqué de toute ses brûlures, davantage à gauche. Elles s'atténuaient en allant vers la droite.

Je n'osais toujours pas la regarder alors que j'enlevais la dernière couche, le dernier rempard qui me protégeait du regard des autres. Je retirais ma veste et la laissais tomber dans le sable. Sous mes manches courtes elle put voir mon bras gauche, recouvert entièrement des mêmes cicatrices de brûlure.

Enfin je me décidais à parler. Je restais le regard baissé alors que je parlais d'une voix tremblottante.

- Ca continue sous les vêtements... Mon torse...

Je montrais vaguement les contours de mes brûlures du bout des doigts.

- Mon dos aussi et... ça descend... sur la hanche et... ça descend... sur... sur la cuisse... ça se termine en dessous du genou...

Je remontais mes mains, les serrant contre mon corps, comme si je pouvais me protéger de son regard ainsi. Je relevais les yeux du sol mais les détournais d'elle, regardant vers la mer sans oser la regarder à elle.

- Voilà... c'est moi....

Chaque minute à attendre son arrivée est une torture ! Je joue sur mon téléphone pour faire passer le temps ou je sélectionne des playlist pour plus tard. Le soleil est en train de finir sa journée mais on a encore le temps d'admirer le coucher de soleil.

Je sais qu'il ne va pas tarder à arriver, aussi, à chaque fois que je vois un bus passer, je regard sur la plage s'il est arrivé.... jusqu'à ce que je le vois enfin marcher sur le sable avec sa panoplie intégrale, je souris, attendrie.

Quand il arrive à ma hauteur, je me lève, prête à lui sauter dessus ! Mais il me stoppe net et m'offre des fleurs.

"Elles sont magnifiques, merci !"

Je respire leur parfum avant qu'il ne commence à se découvrir. Je le regarde faire en constatant l'étendue de ses brûlures. Elles sont plus importantes que je ne l'imaginais.... je le détaille pour me faire une idée de la douleur qu'il a dû endurer. Je reste silencieuse, je continue de le regarder. La tristesse, la compassion passent sur mon visage mais sûrement pas le dégoût. Je suis du regard les détails de ses brûlures, le pauvre, il n'a pas été épargné....

"Oh Nath.... je t'aime comme tu es. Et tu n'as jamais été plus beau pour moi que maintenant."

Le courage dont il fait preuve, pour moi, c'est la plus belle preuve d'amour qu'on m'ai faite ! Je me blottis dans ses bras sans demander mon reste. Je l'enlace fort, je pose enfin mon oreille contre son coeur et je souris de bonheur. Il me faudra du temps pour m'habituer à son physique mais j'y arriverai car rien ne pourra m'empêcher d'avoir envie d'être avec lui.

Pour le lui prouver, je plonge mon regard dans le sien puis je frotte le bout de mon nez contre le sien avant de lui caresser la joue brûlée du bout des doigts.

"Je peux enfin te toucher, je n'arrive pas à y croire ! Je suis tellement contente !"

Je le serre fort de nouveau avant de le conduire sur le plaid en lui tenant la main. Maintenant que je peux le toucher, je n'arrive plus à le lâcher.

"Comment tu te sens ? Toujours effrayé ? Rassuré ?"

Je ne le lâche pas du regard, non pas comme un phénomène de foire mais plus comme la personne que j'aime et qui est enfin à mes côtés. J'espère qu'il n'est pas déçu, mieux que ça, qu'il est rassuré.

J'attendis. Certainement parmis les instants les plus longs de ma vie. Je n'osais pas le regarder. Je ne voulais pas voir son regard dégouté, la voir se forcer à ne pas se montrer dégoutée alors qu'elle me regardait. Je ne voulais rien voir. Pas de dégout, pas de pitié non plus. Je ne voulais pas être une pauvre petite chose toute fragile. J'aurais aimé être... comme autrefois.


"Oh Nath.... je t'aime comme tu es. Et tu n'as jamais été plus beau pour moi que maintenant."

Je relevais les yeux juste le temps de venir la voir se blottir dans mes bras. Je la serrais doucement, un léger sourire sur mes lèvres. Je ne pouvais qu'être d'accord avec elle, c'était si bon de pouvoir la sentir contre moi désormais. J'avais tellement voulu pouvoir la prendre dans mes bras. J'avais cru que cet instant n'arriverait jamais. Mais je l'avais là contre moi.

Je souris nerveusement alors qu'elle posait sa main sur ma joue brûlée. C'était difficile ça pour moi. Je ne supportais pas de toucher les parties brûlées de mon corps. Et c'était encore plus bizarre de sentir quelqu'un le faire.

Je voulais l'embrasser. J'en avais terriblement envie en cet instant. Mais elle se décolla de moi avant que je n'en trouve le courage. Je la suivis sans rien dire, m'installant à côté d'elle sur le plaid face à la mer.

"Comment tu te sens ? Toujours effrayé ? Rassuré ?"

J'esquissais un petit sourire gêné alors que je passais ma main dans mes cheveux nerveusement.

- Je dirais plutôt incroyablement mal à l'aise là. Depuis que j'ai quitté l'hopital tu es la première personne à me voir alors... c'est pas vraiment l'éclate pour le moment.

Je dégluttis difficilement avant de me tourner vers elle et de lui sourire un peu plus franchement.

- Mais ça va... et je meurs de faim. Alors si tu pouvais me faire gouter ta cuisine.

Je lui prends la main pour lui donner du courage.

"Regarde, je n'ai pas fuis, alors tu peux te détendre."

Je lui offre mon llus beau sourire avant de commencer à sortir les sandwichs du panier.

"J'ai préparé des sandwichs au poulet ! Salade, crudités et mayonnaise dans du bon pain de mie américain au blé complet ! Si ça c'est pas du sandwich de compète alors je ne sais plus quoi faire !"

Dis-je en souriant alors que je lui tends le sien. Le bruit des vagues est relaxant et les bougies apportent une ambiance cocooning romantique.

"Je suis tellement heureuse que je voudrais que le temps s'arrête !"

Dis-je en caressant le dos de sa main avec mon pouce. Je commence à manger en ne le quittant pas des yeux. Son regard, son sourire, et mes ses brûlures sur la mâchoire, j'aime tout ! Je ne cesse de sourire et je n'arrive pas à croire qu'il ai cru que je m'enfuirai ! J'ai tellement attendu ce moment !

"Ici on sera tranquille, on sera à l'abris du vent et des regards indiscrets."

Dis-je en jouant des sourcils pour l'embêter comme si mon message était plein de sous-entendu.

"Regarde, je n'ai pas fuis, alors tu peux te détendre."

Elle n'avait pas fui c'était vrai, mais ce n'était pas pour autant que j'allais me sentir complètement à l'aise. Il me faudrait du temps. Je n'allais pas oublier du jour au lendemain des mois de souffrance, simplement parce qu'elle n'avait pas fui quand elle m'avait vu.

Je récupérais le sandwich qu'elle me tendit et je commençais à le manger en silence. J'étais beaucoup trop mal pour réussir à me détendre complètement. Ca viendrait peut être avec le temps, mais pour cette première fois je ne pouvais pas faire beaucoup mieux que ça.

"Ici on sera tranquille, on sera à l'abris du vent et des regards indiscrets."

J'esquissais un petit sourire en l'entendant parler comme ça.

- Moi j'en sens un là de regard qui n'arrête pas de me dévisager depuis tout à l'heure.

Et ça ne m'aidait vraiment pas à me sentir mieux, à ce qu'elle me fixe autant. Je savais qu'elle était contente d'enfin pouvoir me voir et tout mais... je restais quand même mal.

- Et ce n'est pas la peine de me regarder comme ça petite perverse.

Je lui souris un peu plus, essayant de me détendre. C'était difficile. Je n'arrêtais pas de me le répéter en boucle pour y arriver.

- Alors... parle moi de ta journée.

Je sens bien qu'il est mal à l'aise et je ne sais pas vraiment quoi faire pour le détendre.... je me dis que rester moi même et être attentionnée est pour l'instant la meilleure chose à faire. Nous mangeons tranquillement face au coucher de soleil.

"T'as vu, je t'avais dis que le coucher de soleil est magnifique ici ! Tu as vu toutes ces couleurs ! Je ne me lasserai jamais de l'admirer !"

Dis-je en lui souriant puis quand il me dit que je ne cesse de le fixer, je rougis en détournant le regard.

"Excuse moi, je me suis laissée aller à mon enthousiasme !"

Je lui offre mon plus beau sourire avant de finir mon sandwich et d'en prendre un autre.

"Tu le partages avec moi ?"

Je rigole quand il m'appelle perverse et je joue la carte de l'innocente sortie de l'oeuf.

"Moi ? Perverse ? Je ne vois pas du tout de quoi tu parles !"

Je lui tire la langue pour rester dans ma plaisanterie avant de lui répondre.

"Et bien ce matin j'ai fais mon ménage puis je suis allée faire des courses. Je me suis achetée cette robe ! Elle te plait ? Je voulais vraiment me faire belle pour toi !"

Je rougis légèrement en souriant délicatement.

"J'ai passé la fin de journée à me préparer et ensuite je suis venue ici. Et toi, ta journée ?"

Je me sers un verre de vin et je lui en propose.

"Tu veux un verre ? J'ai du rouge ou du rosé."

"T'as vu, je t'avais dis que le coucher de soleil est magnifique ici ! Tu as vu toutes ces couleurs ! Je ne me lasserai jamais de l'admirer !"

Je souris légèrement en l'entendant. Là ce n'était pas vraiment le soleil que j'admirais. C'était elle que je regardais. Je profitais qu'elle ne soit pas entrain de me dévisager pour la regarder à mon tour.

- C'est très beau oui.

Je me détournais ensuite rapidement alors qu'elle revenait sur moi. Sa façon de me fixer me mettait mal à l'aise. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir. J'avais du mal à me retenir de la regarder. Alors après des semaines à parler sans me voir, à rester derrière une porte, à seulement fois un fou déguisé, elle voulait profiter du fait de pouvoir me regarder enfin.

Je hochais la tête pour prendre l'autre partie de son sandwich avant de l'écouter me raconter sa journée. Ca m'avait manqué tout ça. Le fait d'être simplement avec quelqu'un, de parler de tout et de rien sans se prendre la tête.

Je souris alors qu'elle me parlait de la robe qu'elle avait acheté pour l'occasion.

- Et tu es splendide avec.

Je lui demandais un verre de rosé avant de sourire légèrement pour lui raconter ma propre journée.

- Rien de bien excitant tu sais. Un peu de ménage puis le boulot.

Je haussais vaguement les épaules avant de prendre une gorgée de vin.

- Je suis surpris. Je pensais que maintenant que tu savais pour... pour mes brûlures, tu chercherais à savoir ce qui s'était passé.

Elle m'avait déjà posé la question et j'avais refusé de lui répondre. Parce que je ne voulais pas qu'elle découvre l'état dans lequel. Mais maintenant qu'elle savait... je n'avais plus aucune raison de ne pas lui dire.

Je souris comme une enfant face à la beauté de la nature.

"Je ne me lasse pas d'admirer un coucher de soleil. C'est le moment de la journée que je préfère. Et quand j'ai la possibilité de l'admirer, je me sens tellement bien.... je ne pense plus à rien et je le sens juste bien et heureuse."

Je rougis légèrement en me trouvant trop gnangnan et je calle machinalement une mèche de cheveux derrière mon oreille.

"Et toi ? Qu'est-ce qui te fait oublier tout les maux du monde ?"

Lui demandais-je alors que nous partageons un sandwich. Je lui sers à boire avant de le remercier pour son compliment.

"Merci ! Je suis contente qu'elle te plaise ! Et tu es très beau aussi, quoi que tu en penses."

Je le pense. Je sais qu'il doit se sentir mal à l'aise sous mon regard. Peut-être pense-t-il que je regarde ses brûlures ou que j'essaye de détecter celles que je n'ai pas encore vues ? Que nenni, je le regarde tout simplement, heureuse de pouvoir enfin le faire. Alors oui j'examine son visage mais uniquement pour pouvoir le graver dans mon esprit, je pouvoir être capable dans dessiner les contours même les yeux fermés ! Mais j'ai tout le temps pour ça, on a tout notre temps maintenant.

"Marcus te fait bosser tout les samedis ?"

Et les dimanches s'il le pouvait ! Quoi que, peut-être qu'il le fait déjà ?! Haha, je vois que Nath est très important pour lui.
Nous buvons tranquillement puis je pose mon verre avant de répondre.

"Comme tu n'avais pas voulu en parler, je me suis dit que tu le ferais quand tu serais prêt. Si tu veux me raconter, je suis toute ouïe, mais si c'est trop dur pour toi, je peux attendre."

Je ne veux pas qu'il ressente de pression ou qu'il se stress pour rien. Je veux juste qu'il se sente bien. Et s'il se sent assez bien pour me raconter ce qui lui est arrivé, alors c'est que j'ai réussi mon coup : je le rend heureux !
Cette pensée me réchauffe le coeur, me dire qu'on a tellement avancé ces dernières semaines, je peux le voir, le sentir, le toucher, olalalala, faut que j'arrête d'y penser sinon je vais vouloir sauter partout pour exprimer ma joie !