Et si votre fabrique de jouets préférée n'était pas celle que vous pensiez ? Et si les éclats de rire des enfants, que vous entendez parfois en arrière-plan, ne signifiaient pas ce que vous croyiez ? Au contraire, ce lieu pourrait bien être le théâtre d'expériences ratées et de destins brisés.
Chez Playtime Co., l'apparence enchanteresse et utopique des lieux dissimule une réalité beaucoup plus sinistre. Cette entreprise repousse les limites du possible, créant ainsi des jouets révolutionnaires d'une qualité inégalée.
Pourtant, à quel prix cette révolution est-elle obtenue ? Et pour combien de temps cette illusion pourra-t-elle... perdurer ?
Contexte provenant du jeu Poppy Playtime TW : Violence et gore
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
J'ai 29 ans et je vis à Buford, Georgie, USA. Dans la vie, je suis neuroscientifique. Je tiens un poste à responsabilités au sein de l’usine de jouets Playtime Co. et je m'en sors plus ou moins bien. Sinon, étant entièrement consacré à mon travail, je suis célibataire et je le vis dans l'indifférence la plus totale. (♪) Chanson thème - Jill
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Semblable à une salle d'interrogatoire, la pièce baignait presque dans la pénombre par l’absence de fenêtres lorsque Jill Hopper y entra pour la première fois. Le néon suspendu au-dessus du bureau du directeur émanait une lueur fade qui creusait davantage les traits du sexagénaire qui trouva place sur la chaise en face d’elle, lui faisant poliment signe de s’asseoir à sa suite. Le Dr. Hopper, l’ignorait, mais elle y passait une entrevue décisive. Non pas pour ses recherches personnelles qu’elle espérait pouvoir mener au sein des laboratoires secrets de l’usine de jouets la plus réputée du pays, mais pour la Playtime Co. Une entreprise qui cherchait à révolutionner le monde, non pas du divertissement, mais d’un tout autre genre.
— Je dois admettre que vos recherches sur le sujet sont assez impressionnantes Dr. Hope… — C’est Hopper, Monsieur. — … Notamment les sections que vous consacrez sur l’anastomose cérébro-somatique qui, selon vous, est réalisable ? L’institut de recherche de Harvard ne vous a jamais permis de mettre à l’essai vos théories ? — Pas dans la pratique, non. Du moins, pas sur des spécimens humains… naturellement. — Toutefois, si je me fie à votre dossier, on vous surnommait le Prodige. Vous auriez étonnamment réussi la transplantation d’un cerveau complet d’un singe dans un organisme purement synthétique… » le directeur lorgne sur son bout de papier, ajustant ses lunettes sur son nez. « Et cela a fonctionné… — Durant 22 heures. — On ne vous a pas laissé poursuivre vos recherches malgré ce miracle de la science ? — Mon travail frôle les principes d’éthique médicinale selon eux, donc non. L’institut a cessé de me financer suite à cette expérience. On m’a demandé de réorienter mes recherches dans les greffes de cellules souches de neurones, qu’ils disaient être plus prometteuses pour l’institut et qu’ils qualifiaient de moins… immoral. Jill se racla la gorge pour se donner de la consistance. Même lorsqu’elle se voulait être éloquente, sa voix était revêche, comme son expression, toujours à la limite du dédain. — Quel dommage. Ce ne sera pas le cas ici. Vous aurez tout ce qu’il vous faut à disposition pour mener à bien vos recherches et une équipe compétente. Vous connaissez notre mandat..? — Absolument. — …Et le secret de confidentialité lié à cet emploi, vous en saisissez l’enjeu? — Bien sûr. — Une dernière chose Dr. Hope. — C’est Hopper Monsieur. » se répéta-t-elle. Il lui afficha un sourire patient. — Croyez-moi, Jill, Hope passera mieux. Surtout auprès des enfants… D’ailleurs, êtes-vous mariée, et avez-vous des mômes ? — Non, rien de tout ça. Cela ne fait pas partie de mes projets. — Excellent. Vous êtes tombée au bon endroit mademoiselle Ji- je veux dire Dr. Hope. Vous êtes jeune, mais je ne doute pas de vos capacités, ce qui pourrait être le cas de quelques-uns de vos futurs collègues ici… Il se peut que votre jeune âge en intimide plus d’un. Avez-vous des questions pour moi ? — Puis-je vous demander ce qui est arrivé à mon prédécesseur ? Je suis consciente que le poste comporte certains risques, mais je pense que la moindre des choses serait de m’éclairer à son sujet ? Le directeur sembla réfléchir un long instant avant de concéder à la blonde. — Ce qui est arrivé au Dr. Melburn est… terrible, mais les activités qui sont menées ici pour la science n’ont aucune corrélation avec son suicide. Il souffrait de névroses et est passé à travers un divorce difficile. C’est tout ce qui m’est permis de vous dire à son sujet Dr… Hopper. Sur ce, allons vous présenter à l’équipe, voulez-vous ?
***
Une télécabine les avait conduits jusqu’aux laboratoires et Jill avait pu découvrir ce qui était interdit aux yeux du public et aux siens jusqu’alors. Jusqu’à ce que sa signature n’ait été apposée sur le papier… Un immense dôme, enfoui des kilomètres sous terre et dans lequel se trouvait la véritable ambition de la compagnie. Elle avait donc appris dans les grandes lignes et avec un grand optimisme de la part de ses employés convaincus de leur bien-fondé que Playcare était somme toute un orphelinat. L’usine de jouet, une couverture… Et ses enfants, des cobayes. L’aiguille de sa boussole morale ne s’était pas affolée pour autant, la jeune femme faisant partie de ceux persuadés que le progrès nécessite bien quelques sacrifices…
Ainsi, ce matin-là, l’équipe d’étude neurochirurgicale s’était réunie dans l’un des laboratoires pour rencontrer leur nouvelle neurochirurgienne en chef, accompagnée du directeur de l’orphelinat. Jill entra à la suite de ce dernier, qui la pria de se présenter à ses nouveaux collègues. Ce qu’elle fit sans plus tarder, s’avançant d’un pas vers eux. Elle avait horreur des banalités grivoises qui s’imposaient aux débuts de toutes conversations, ainsi, elle ne traîna pas à leur raconter sa vie. — Mon nom est Jill. Vous pouvez m’appeler Dr. Hopp… Hope. Je suis spécialisée en neurochirurgie et en recherche scientifique, avec un focus particulier sur les cellules souches neuronales. Il me fait plaisir de vous rencontrer tous, et j’ai hâte que nous nous mettons au travail. Si ses yeux trop clairs semblaient dénués d’émotion, ils exprimaient une intelligence rare, et malgré son apparence un peu juvénile, la jeune femme dégageait une assurance empruntée d’un autre âge. Ainsi, personne ne pensa à n’y redire sur le remplaçant du défunt Dr. Melbrun. Du moins, pour l'instant. — Camille, s’il vous plaît, présentez Playcare au Dr. Hope. Je compte sur vous pour faire bonne impression. Sur ce, à très vite, Jill. J’ai très hâte de voir votre apport à notre grande mission...
Résumé:
Hope débarque à Playcare pour reprendre la place du défunt Dr Melburn
Steinland lui impose le surnom de Hope
Son arrivée ne fait pas l'unanimité (on la prétend trop jeune pour le poste)
Camille lui fait la visite guidée
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
J'ai 32 ans et je vis à Playtime.co.Dans la vie, je suis chercheur en chimie et j’aspire à oublier le but de mon travail. Sinon, grâce à mon caractère doux , je suis en couple avec Aimée Graston. (♪) Chanson thème - Camille
Atalienart
Encore lourdement allongé dans son lit, les yeux rivés sur le plafond blanc, le sommeil n’est plus. L’obscurité est presque totale dans la pièce, seul la luminescence des batteries d’alimentations des systèmes créer un filet de lumière verdâtre qui passe sous la porte. En tournant la tête vers son réveil Camille constate avec désespoir les chiffres « 4 : 02 » s’afficher. Encore deux heures à tenir pensa-t-il alors que cela faisait peut-être déjà une heure ou deux qu’il ne dormait plus. Il se faisait lui-même sourire amèrement en y réfléchissant. Avec du recul jamais il n’aurait cru que les nuits sans sommeil serait l’effet secondaire de cet emploi si bien payé. La maltraitance du personnel ou encore des rapports de force sociaux constant au sein de l’équipe, ça c’était le genre « d’effet secondaire » auquel il s’attendait pour un poste si bien payé. Mais non, il n’y avait que les nuits sans sommeil. Les deux heures finissent par passer et la lumière de la chambre dévoile la simplicité affligeante de cette petite pièce sur le son joyeux du thème de l’enseigne. « What’s the time ? Playtime ! Bonjour chers employés ! Il est l’heure de vous lever pour rendre ce monde bien meilleur ! » clamait une voix féminine à la joie ambitieuse. Chaque matin c’était le même jingle agaçant, chaque matin c’était la même routine qui recommence. Levant son grand corps fatigué au bord du lit une place, Camille s’encourage en posant un regard sur le portrait photo d’une demoiselle blonde aux joues roses et au sourire en dents de cheval. Soupirant il file à la douche pour finalement rejoindre les couloirs communs. A la cantine des employés de Playcare il salut respectueusement ses collègues. Tous ont le sourire dès le matin et Camille s’efforce de ne pas le briser, alors il essai de discuter en restant évasif sur son travail et surtout sympathique.
-Stella ! Tu vas bien ? Dis-moi, tu crois qu’il serait possible que je fasse des petits plus ce soir ? Qu’est-ce qu’il y aurais à faire ? Comme d’habitude cette fille à un sourire nucléaire rassurant et sincère. -Bonjour Camille, eh bien je vais voir cela dans la journée, je te tiendrais au courant. Je dois filer, bonne journée !
Une tape amicale sur l’épaule de Camille et elle file joyeusement à son bureau avec une tasse Playtime.co à la main. Bêtement laissé là le chercheur ne se fait pas plus attendre et commence son ascension pour rejoindre le laboratoire. Comme d’habitude, Camille est le premier arrivé, ou du moins depuis que le docteur Melburn n’est plus là… En enfilant son GrabPack pour allumer les générateurs d’alimentations du complexe de recherche il y repense avec des épines dans la gorge. Tandis que les heures passent, le laboratoire se rempli doucement de blouses blanches et chacun s’affaire à répondre aux exigences de leur fiche de poste. Un certains silence règne. Après tout l’équipe n’est pas si étendue. Mais depuis maintenant un mois la mort du chef d’équipe pesait sur le moral général même si seulement quelques employés connaissait la véritable cause de ce suicide…
***
Les recherches quant à elles n’étaient pas au point mort, après tout il fallait continuer de créer des réactions chimiques qui composait certains produits périssables et essentiel à la poursuite des recherches. Disons plutôt que les recherches étaient ralenties au plus grand plaisir de Camille, alors quand le directeur arriva pour présenter la nouvelle neurochirurgienne en chef, il se décomposa sur sa chaise. Si bien que même le gin dans son café ne lui ramena pas un sourire poli quant le directeur lui annonça sa nouvelle mission. Après tout il était resté sous-chef des opérations malgré tout ce qui était arrivé. Il se montra finalement complaisant devant son directeur mais les cernes qui pendait sous ses yeux en disait long sur sa détermination.
-Bien-sûr. Je me présente, je suis Camille Engelmhann chercheur en chimie. Votre adjoint sur cette mission. Il lui tendit une main rigide de professionnalisme en relevant son mètre quatre-vingt face à elle. Le directeur quant à lui dégusta cette interaction avant de laisser Camille à l’œuvre. -Excellent ! Docteur Hope, si vous avez la moindre remarque ou question vous me trouverez dans mon bureau au bâtiment des conseillés de Playcare. La saluant il s’en alla en laissant un regard discret bien plus drue au chimiste. Camille détourna son regard avant de commencer sa visite. Soupirant il lui fallu quelques minutes pour mettre ses idées en ordre et commencer à parler d’une voix joviale un peu pincée.
- Bon, maintenant que vous vous êtes globalement présentée à l’équipe, je vais vous expliquer comment fonctionne le complexe de Playtime. Co et vous faire visiter Playcare. Nous passerons suffisamment de temps au laboratoire pour que vous ayez le temps de vous familiariser avec l’équipe et l’équipement dont nous disposons. Affirma t-il en se dirigeant vers une nouvelle pièce à accès règlementé ou il passa la carte magnétique accroché à la poche supérieur de sa blouse juste à coté d’un pin’s de chien jaune et orange. Sur la carte se trouvait une photo de lui entre autre de son nom et un code barre. D’ailleurs il n’avait plus rien a voir avec le jeune homme souriant qu’il était sur cette photo.
-Je pense que le directeur vous donnera votre carte d’accès très bientôt, en attendant vous allez devoir me supporter.
Fit-il sur un ton de blague mal maitrisé. En entrant dans la pièce aux allures aussi colorées et joyeuse que les autres plusieurs objets étranges trônait aux murs tandis que des verrières abrittait des mains en plastiques de différentes couleurs.
- C’est une des salles ou vous pourrez vous équiper d’un « GrabPack » L’utilisation de cette objet est essentiel pour vous déplacer comme bon vous semble ici, vous avez dû le comprendre en arrivant. Tenez, c’est le guide de base, vous pourrez en prendre connaissance à la pause déjeuner. Il lui donna le petit fascicule.
En s’équipant lui-même il lui montra comment faire et expliqua sommairement ce a quoi servait chacune des mains en fonction de leur couleur avant de se diriger à nouveau dans les couloirs. Il lui montra comment l’utiliser pour ouvrir une porte puis la laissa faire pour la seconde jusqu’à arriver dans une grande pièce ou une machine à l’allure étonnante trônait au milieu de la pièce. Différent fils rejoignait la machine qui avait trois gros tubes en verre dans l’un desquels flottait un gaz rouge.
-Super, vous vous en sortez bien… Voici le centre de production de gaz rouge, c’est un produit pour un nouveau prototype de jouet des orphelins.
Timide sur les explications il détestait cette pièce et se dirigea naturellement vers la porte qui menait à Playcare.
-Playcare est par ici, venez…
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Jeu 8 Fév - 18:35
Jill Hopper (Dr. Hope)
J'ai 29 ans et je vis à Buford, Georgie, USA. Dans la vie, je suis neuroscientifique. Je tiens un poste à responsabilités au sein de l’usine de jouets Playtime Co. et je m'en sors plus ou moins bien. Sinon, étant entièrement consacré à mon travail, je suis célibataire et je le vis dans l'indifférence la plus totale. (♪) Chanson thème - Jill
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Le dénommé se leva à la mention de son nom. Jill releva la tête en sa direction. Il était grand, environ trente-trois ans, rouquin et un sourire malingre collé aux lèvres. Ils échangèrent une poignée de main courtoise et le Dr. Hope put brièvement entr’apercevoir de cette interaction, la photo d'identité sur son badge. En relevant les yeux sur son visage, elle le détailla un court instant. On aurait dit deux personnes différentes. Aussi, il ne lui échappa pas le changement d’humeur de la part du jeune homme qui semblait faire preuve de contenance en présence du directeur. Néanmoins, elle n’en fît pas un cas.
Celui qui se faisait appeler Camille, était du genre volubile. Très peu pour Jill qui préférait s’éviter les futilités qu’il glissait parfois entre les conversations par souci d’établir entre eux, de bonnes bases pour leur relation. Elle se contentait d'acquiescer à chacune de ses indications. Quant à ses blagues vaseuses, elles ne provoquaient parfois chez elle qu'un léger froncement de sourcils, sans altérer l'impassibilité de son visage.
Ils pénétrèrent ensuite une curieuse pièce aux couleurs criardes où le Dr. Hope reçut de la part de Engelmhann un Grabpack comme en avait mentionné l’usage dans son contrat, ainsi qu’un petit livret d’instructions quant à son utilisation. Voyant le jeune homme s’en équiper, elle l’imita à son tour sans trop de difficulté, mettant en pratique ses fonctions à quelques occasions durant leur progression dans les lieux. Jill s’était retenu de lâcher un soupir. Si l’expérience du Grabpack était un jeu d’enfant, il gâchait fortement l’harmonie de sa tenue. Néanmoins, comme le lui avait mentionné le jeune homme, et comme elle put rapidement le constater d’elle-même, il lui était indispensable pour circuler aisément dans l’usine.
La seconde pièce dans laquelle ils se rendirent abritait une machine à trois gigantesques cylindres en verre dont le contenu de l’une d’elle semblait retenir un gaz bien étrange. N’aimant pas rester dans l’ignorance bien longtemps, et Jill puisant sa force de caractère par ses larges connaissances, se préparait alors à quérir plus d’information auprès du rouquin à son sujet. Seulement, celui-ci semblait justement préférer écourter leur visite en ces lieux. À l’autre extrémité de la pièce, le jeune homme avait déjà un pied dans la porte lorsqu’elle s’avançait tout juste un peu plus de l’étrange machine avec curiosité. Elle finit par le rejoindre, se promettant d’y revenir plus tard et de demander auprès du roux quelques informations sur le travail qui s’y produisait.
Et voici enfin Playcare. Le fameux orphelinat et la lubie du fondateur Elliot. Jill demeurait perplexe. A quel moment mêler des enfants à l'environnement de travail de leur laboratoire leur avait semblé une bonne idée ? Puis, les paroles du fondateur dans la télécabine lui revinrent en mémoire. Cet homme, assurément philanthrope, devait sans doute aspirer à changer le monde de son vivant, tant que cela lui était encore possible, pensa-t-elle. Alors que les recherches sur la longévité humaine constituaient une tout autre entreprise, s'étendant maintenant sur des générations. Il avait probablement voulu concilier ces deux missions de vies et, au fil du temps, avait omis d’en faire la distinction. Peu importe. Tant que les enfants ne s'aventuraient pas dans les laboratoires ni ne venaient jouer dans ses pattes. La dernière chose dont Jill avait envie, c’était de jouer les nounous.
Le Dr. Hope conservait son air impassible, même lorsque quelques enfants curieux posaient les yeux sur cette nouvelle arrivante. La vérité étant que l’insouciante légèreté des mômes et leur existence en général, l’importunait plus que de raisons. De surcroît, l'endroit lui inspirait un sentiment de malaise indéfinissable. Sans savoir comment ni quoi exactement. Et puis, tous ces artifices lui donnaient le tournis aussi. Le ciel et ses lumières artificielles lui rappelaient une certaine chambre d’hôpital qu’elle préférait oublier. Néanmoins, l’endroit regorgeait de vie. Peut-être trop au goût du Dr. Hope qui fuyait le moindre contact humain comme la peste. Non. Décidément, Playcare n’était pas sa tasse de thé et elle se promit d’y mettre le moins possible les pieds. — Est-il nécessaire de passer chacune des stations, Engelmhann ? Du moins, pourrions-nous nous en tenir à l’essentiel ? Je dois encore aménager mon bureau et lire les notes du Dr. Melburn. » prétexta-t-elle d'un ton soutenu et posé.
Résumé:
Jill est pas super loquace et se fou un peu de la visite de l'orphelinat
Visiblement, les mômes c'est ps son truc
Le dernier acte est sanglant
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Dans l’évitement le plus total, Camille arrive -du moins pour l’instant- à éviter les questions sur le gaz rouge qu’il avait d’ailleurs personnellement mis au point… Rien que d’y repenser il replongea les lèvres dans son gobelet de café amélioré pour oublier un peu à la seconde qui suivrait. En traversant le couloir jusqu’à la porte, il sortie un trousseau de clé de sa poche et ouvrit la porte rouge qui donnait sur Playcare. Évidemment il laissa sa nouvelle chef passer puis il referma immédiatement derrière eux la porte rouge. Soupirant comme soulagé d’être ici, il jeta son gobelet de café maintenant vide dans une des poubelles du complexe. Descendant doucement les marches il commençait à expliquer joyeusement leur mission et à quoi correspondait chaque bâtiment.
- Alors, nous voilà donc à Playcare, l’orphelinat de Playtime.co. Comme vous l’a certainement déjà dit le directeur, nous sommes chargés de la santé de tous ces enfants. Par conséquent nous avons des missions a remplir en ce qui les concerne. Comme vous n’avez pas encore votre carte nous ferons certainement nos premières rondes ensemble donc je vous expliquerait les détails prochainement.
En descendant il pointait du doigt les différents bâtiments au fur et a mesure qu’il les expliquait sous les regards familier des enfants qui passait. Comme c’était la récréation ils étaient dehors.
-Alors tout la bas il y a Home Sweet home, la maison des orphelins, c’est la bas que nous faisons parfois des garde et que nous faisons les visites médicales . Juste à coté il y a donc l’école. En face il y a une boutique de jouet, le bureau des conseillé est de l’autre coté de ce par terre d’herbe et enfin la Playhouse est ouverte le week-end pour tous les enfants. C’est une sorte de piscine à balle géante avec des tunnel de jeu… Les enfants___
En racontant cela il avait un sourire tout a fait candide et ses cernes paraissait moins ternes à la lueur de cette lumière imitant le soleil. -Est-il nécessaire de passer chacune des stations, Engelmhann ? Du moins, pourrions-nous nous en tenir à l’essentiel ? Je dois encore aménager mon bureau et lire les notes du Dr. Melburn. La rigueur de sa voix qui lui coupèrent la parole lui fit tourner la tête pour fixer ses yeux sur elle et constater avec quel dédain et ennui elle semblait accueillir les informations qu’il lui donnait. Il baissa presque immédiatement les yeux, soucieux de ce qu’il adviendrait des enfants avec une telle nouvelle chef de la section de recherches. Elle ne semblait être intéressée que par le travail et dénuée d’émotions. Camille se renfrogna un peu car il pris conscience que la reprise serait peut-être plus dure que ce qu’il avait imaginé de prime abord en voyant la jeune femme. En fait il l’aurait pensé un peu plus chaleureuse… D’un soupire il esquissa un sourire amer sur un ton subtilement moqueur.
-Etes-vous chef en neurochirgie ou designer de bureau pour médecin Miss Hope? Nan, parce que, je ne sais pas si vous avez bien lu votre contrat mais maintenant que vous l’avez signé, vous n’êtes pas prête de partir. Croyez-moi.
Sa voix était parfaitement calme et son expression un peu béate s’était transformée en un mélange curieux de sourire rieur et d’amertume condamnée. On voyais qu’il savait pertinemment ce qu’il disait. Néanmoins, ne voulant pas la contrarier dès le premier jour il reprit d’un ton plus professionnel.
-Alors, ne vous en faites pas trop, vous aurez tout le temps d’explorer, de décorer vos locaux, d’expérimenter et de vous mettre au travail Docteur Hope. En attendant je fais simplement mon job et actuellement -malgré que ça ne me passionne pas plus que de raison- mon job c’est de vous indiquer comment l’entreprise fonctionne et contre toute attente ce n’est pas si simple que ça…
Il l’observa souffla un peu du nez l’air de ne pas totalement vouloir lui déplaire alors que la cloche de l’école sonnait.
-Quoi qu’il en soit, je vais essayer d’aller un peu plus à l’essentiel … Venez donc avec moi à l’administration pour qu’il vous passe votre trousseau de clés. Ensuite je vous ferais visiter la zone de jeu, enfin, peut-être … On verra. Hésita-t-il avant de se rendre aux bureaux des conseillés. En entrant il indiqua la direction à sa nouvelle chef et un enfant vint lui parler. Un garçon d’environ 10 ans.
-Salut Angelman ! Je savais pas que t’étais là aujourd’hui !
-C’est juste un petit passage éclair Tony.
Il avait l’air content et Camille lui sourit en acceptant de lui faire un petit check en le voyant lui tendre son poing. L’enfant regarda Jill qui attendait un peu plus loin au guichet que la dame se libère du téléphone pour la servir et leva la tête pour regarder Camille.
-C’est qui la dame ? -Une nouvelle docteur. C’est ma nouvelle patronne. -Elle est gentille ? -Aucune idée alors tâche de rester sage avec elle.
Répliqua-t-il en lui faisant un clin d’œil souriant, se voulant protecteur envers sa collègue et joueur. L’enfant apprécia.
-Aller file avant que ton laissé passé expire et que Miss Delight te punissent.
L’enfant s’en alla en faisant coucou à Camille qui lui rendit sont geste avec un sourire attendrit.
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Ven 9 Fév - 0:35
Jill Hopper (Dr. Hope)
J'ai 29 ans et je vis à Buford, Georgie, USA. Dans la vie, je suis neuroscientifique. Je tiens un poste à responsabilités au sein de l’usine de jouets Playtime Co. et je m'en sors plus ou moins bien. Sinon, étant entièrement consacré à mon travail, je suis célibataire et je le vis dans l'indifférence la plus totale. (♪) Chanson thème - Jill
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Jill n’avait jamais grandi entourée d’enfants. Enfin, excepté pour sa petite sœur, qui n’avait été que passagère éphémère dans sa vie. Petite, elle ne se mêlait déjà pas aux autres enfants de son âge, la tête enfouie dans les livres d’anatomie. Et dès lors, bien trop avancée pour une gamine de 11 ans, elle avait sauté son secondaire pour passer directement sur les bancs de l’université. Elle n’avait donc côtoyé et grandi qu’entourée d’adultes. Ainsi, en voir autant à la fois - des chérubins - la déconcertait un peu. Elle n’était pas habituée à ce trop-plein d’énergie et préférait retourner au laboratoire dès que cela lui serait possible. Une curiosité, notamment, la démangeait. Il lui tardait de découvrir le travail que le Dr. Melburn avait tenu ici. Cette réflexion détournée et formulée à voix haute ne passa cependant pas auprès d'Engelmhann, qui répondit sur un ton un peu plus sec. Elle voyait bien qu’à l’inverse de la sienne, l’humeur du jeune homme s’était un peu plus égayée lorsqu’ils étaient arrivés en ces lieux. Quel était le problème, si elle ne partageait pas son enthousiasme de la chose ? — Humm. » Le regard de Jill se teinta de mépris. « Les deux si ça me chante, et pour vous ce sera Dr. Hope. Ne vous méprenez pas, Engelmhann, je ne suis pas ici pour me faire aimer, mais pour faire avancer la science. Que ce soit clair. Son ton ne s’était pas fait agressif. D’un calme froid et cartésien comme à l’habitude, tout au plus. Jill était une scientifique, et les scientifiques ne font qu’énoncer les faits. C’est donc ce qu’elle faisait. Dans sa vie privée, comme dans sa vie professionnelle. Elle ne cerna toutefois pas l'ambiguité glissée dans ses derniers mots. Du moins, sur le moment.
Lorsqu’il lui annonça quelle était la suite du programme, Jill s’était contenu pour ne pas rouler des yeux. La zone de jeu ? Était-il sérieux ? Et pour quelles fins au juste ? Elle aimerait bien le savoir, le Dr. Hope… Néanmoins, elle se retint sciemment de le lui demander. Braver la détermination de ce type n’aurait certainement pas été une sinécure de toute façon.
Ils atteignirent enfin les bureaux des conseillers. Le seul détour valable à Playcare aux yeux de Jill, étant de prendre enfin possession des lieux. Aux portes, Engelmhann lui indiqua la direction et l’y attendit tandis qu’elle s’en allait récupérer sa passe et son trousseau de clés. Elle en ressortit au bout de quelques minutes, au moment où un gamin tournait des talons, l’air heureux de sa conversation avec le rouquin. — Vous savez y faire… Remarqua-t-elle tout simplement, faisant allusion au môme qui était reparti tout léger, tandis qu’elle entreprenait de descendre les escaliers la première. Ainsi donc, va pour la zone de jeu. D’ici, elle pouvait distinguer la station en question aux allures d’un cirque par ses toitures rayés. Pas besoin, donc, qu’on lui ouvrait le chemin. Et en passant devant le socle centrale où se retrouvait en décoration les mascottes géantes à l’effigie des peluches souriantes, elle s’arrêta net. Il lui semblait avoir sentit un regard oppressant se poser sur elle, et ce mouvement dans les hauteurs attira son attention. Relevant tranquillement la tête, elle observa longuement une à une les mascottes qui se tenaient la main en ronde. — Ce sont des animatroniques ? » se risqua-t-elle à lui demander en pointant du doigt celles-ci perchées sur leur socle. Elle jurait avoir senti du mouvement là-haut… Ses yeux se posèrent attentivement sur l’énorme chat mauve à la gueule béante comme un trou noir. Comment les enfants pouvaient-ils vouloir s'amuser avec de telles horreurs ?
Résumé:
Elle a passé son enfance dans les livres d'anatomie et a sauté son secondaire pour aller directement à l'université et n'a donc jamais grandit avec des gens de son âge, ne côtoyant que des adultes.
Elle est déconcertée par la présence de nombreux enfants à Playcare et préfère retourner au laboratoire.
Jill se concentre sur son travail scientifique, se désintéressant de plaire aux autres, y compris le jeune Engelmhann, avec qui elle a une interaction distante.
Elle est impatiente de découvrir le travail du Dr. Melburn.
Elle remarque les mascottes géantes et suspecte un mouvement, ce qui la rend méfiante et critique envers l'environnement de jeu pour les enfants.
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
J'ai 32 ans et je vis à Playtime.co.Dans la vie, je suis chercheur en chimie et j’aspire à oublier le but de mon travail. Sinon, grâce à mon caractère doux , je suis en couple avec Aimée Graston. (♪) Chanson thème - Camille
Atalienart
Ouais, sur ce coup là il avait certainement merdé. Heureusement qu’il s’était rattrapé dans ses propos suivants. Néanmoins la rigidité froide avec laquelle elle lui avait répondu l’avait conforté dans l’idée que le laboratoire allait bientôt être tâché de sang d’agneau. Soupirant un peu Camille faisait moins le mâlin. Alors qu’il parlait avec le gosse dans le couloir il se surpris a observer d’un œil furtif sa nouvelle chef. Il eu un petit sourire, rigolant pour lui-même du fait qu’elle ne soit « pas là pour se faire des amis ». Si elle savait a quel point ce qu’elle disait pouvait être vrai… Regardant Tony partir sur le chemin de l’école avec son petit papier rose entre les mains il eu un instant pour lui qui lui permis de réfléchir un peu à la situation de Hope. Une question lui vint à l’esprit : Était-elle au courant qu’elle allait devoir… passer le pas supérieur des test sur les animaux ? Ce doute l’enivra et lui afficha un petit air froncé d’inquiétude. Plongé dans ses pensées, sa vigilance sursauta quand elle lui daigna un mot. Un mot, gentil ?
Après ce qu’elle venait de dire il la prenait pour une agressive sans foi ni loi sociale autrement dit : le paradis pour Playtime.co. Il comprenait mieux pourquoi elle avait été engagée. Souriant un peu à ce qu’elle venait de dire il ne se priva pas de la charrier un peu, histoire d’essayer d’inséminer un peu d’humanité dans leur relation de travail. Ils allaient être plus proche qu’elle ne le voudrait certainement alors Camille prêchait sa propre église…
-Attendez, vous venez de me faire un compliment ?
Il la regarda en souriant cherchant son regard pour essayer d’en rire sans trop d’espoir. A force d’être ici Camille était devenue maladroit socialement, elle finirait par le comprendre. En attendant il était essentiel pour lui d’essayer de dessiner la moralité de sa nouvelle patronne. Ce serait-elle qui donnerait les ordres après tout, alors autant tout faire pour que leur relation ne soit pas au mieux pas trop désagréable vu comment les choses semblait s’annoncer.
-Excusez, c’était pour détendre un peu l’atmosphère… Bref, le téléphérique est par là.
Baragouina-t-il en regardant le sol l’air un peu gêné et montrant du bras la direction qu’ils emprunterais. Il attrapa les lunettes de sa poche et les mis sur son nez. C’était de fines lunettes en ferraille dorée. Les mettant sur son nez il sortie également un téléphone portable d’adulte mais peint avec les couleurs criarde de l’entreprise qui le faisait devenir bien plus enfantin. On aurait pu le confondre avec un jouet. En marchant Camille grimaçait en écrivant un message sur le téléphone. Si bien qu’occupé à éviter un imprévu d’ampleur majeur il ne vit pas l’expression de Hope changer et s’interroger sur un autre problème en perspective. Restant silencieux le visage baissé sur le téléphone dans l’attente d’une réponse il ne releva le nez qu’a la question de la docteur. -Hein ?! Euh Il lui fallu quelques minutes pour comprendre de quoi elle parlait. Il releva alors les yeux vers le piédestal centrale de Playcare sur lequel trônait fièrement les mascottes des différents Smiling Critters dont Catnap… Le regardant lui particulièrement il vérifia d’un coup d’œil que celui-ci était bien « fixé » au piédestal. Un air penaud se mélangea à son inquiétude et il regarda à nouveau son interlocutrice tout sourire pour enfin lui répondre.
-Oui… Oui ce sont les mascottes de Playcare : Les Smiling critters, le nouveau dessin animé à succès de Playtime.co. Elle ne sont pas encore en service, sauf le chat, la nuit. Il fait le tour du piédestal centrale. « Ca dissuade les enfants de sortir la nuit pour faire des bêtises » affirme le directeur. C’est un peu extrême mais dans cette entreprise les mascottes sont très … importantes…
Si seulement elle pouvait savoir à quel point… Sans vraiment le vouloir ni même s’en rendre compte Camille regardait le piédestal avec une espèce de tristesse qui semblait aux antipodes de son humeur. Ravalant sa salive c’était bien trop tôt pour lui annoncer que ce serait sa mission et sur autre chose que des animaux. Oh, sa tasse de café au gin lui manquait… Il fixa un long moment Catnap pour s’assurer qu’il ne bougeait pas, si bien que quelques minutes s’écoulèrent à l’issue desquelles, il n’y eu finalement aucun mouvement suspect. Le téléphone bipa et Camille se remit sur les rails de la visite aussitôt avec un sourire incertain qui se voulait rassurant.
-Bonne nouvelle, la station de jeu est tout a fait visitable. Dit comme ça ça peut paraître idiot qu’en tant que scientifique nous nous y rendions, mais étudier le comportement des enfants dans une atmosphère de jeu fait partie de la recherche pour laquelle Playtime.co nous emploie.
L’air déterminé il rejoignit le téléphérique, heureux que sa visite puisse se poursuivre. Plus il était là moins sa cervelle pouvait être utilisée à mauvais escient par Playtime.co. Une fois dans le téléphérique, le discours d’Eliott Ludwig se répétait alors que Camille regardait par les fenêtre les parois l’air un peu mal à l’aise. En fait cela faisait des semaines qu’il n’était pas sortie de Playcare. Un silence s’instaura un peu jusque dans le train, comme il n’y avait pas de distractions audiovisuel.
-Du coup, Playtime.co est votre premier employeur ? Deuxième ?
D’un petit air mal à l’aise il tenta de faire connaissance en lançant la conversation comme il pouvait. Après tout elle ne pouvait pas être cette folle dingue sans cœur que Playtime.co recherchait. Peut-être que sous sa trogne glaciale se cachait un peu d’humanité.
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Lobscure
Ven 9 Fév - 18:57
Jill Hopper (Dr. Hope)
J'ai 29 ans et je vis à Buford, Georgie, USA. Dans la vie, je suis neuroscientifique. Je tiens un poste à responsabilités au sein de l’usine de jouets Playtime Co. et je m'en sors plus ou moins bien. Sinon, étant entièrement consacré à mon travail, je suis célibataire et je le vis dans l'indifférence la plus totale. (♪) Chanson thème - Jill
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Pour une raison qui lui échappait, ses mots eurent l'air de le surprendre. Sentant son regard de chien battu accroché sur elle, elle finit par lui accorder un peu de son attention. Était-ce un compliment de sa part ? Certainement pas. — Un simple constat, Engelmhann, ne vous emballez pas. S'il pouvait s’occuper le plus que possible de tout ce qui avait trait aux traitements des enfants, elle lui en serait reconnaissante. Engelmhann ne tarda pas à s'excuser suite à cela, et Jill n'y trouva rien de pertinent à y répondre.
Ainsi dépassant le jeune homme car souhaitant en finir au plus vite, un drôle de pressentiment la fit s'arrêter devant le piédestal central où reposaient les mascottes géantes de la fabrique. Sa question fit relever le nez d'Engelmhann de son combiné en plastique, semblable à ces jouets pour petit. Il avait un drôle d'air avec ses lunettes qui lui glissaient sur le nez. Assez étrangement, ça lui donnait un air naïf, plutôt que scientifique. Semblant surpris de sa question, il réagit au quart de tour tandis que Jill se tournait tranquillement pour lui faire face. Notamment pour déchiffrer ce voile d'inquiétude subite qui était passé dans ses yeux. Il lui confirma alors d'un sourire confiant qu'il s'agissait bien d'animatroniques comme elle s’en doutait, affirmant que seul le chat était actif de nuit, agissant un peu comme un gardien de nuit. — Pas étonnant. » souffla Jill avec une pointe de dédain dans la voix lorsqu'il lui informa que le gros chat difforme, servait à des fins de dissuasion auprès des enfants. Elle lança un dernier coup d'œil à ce fameux Catnap. Il semblait tout droit sorti d'un cauchemar. Elle surprit l'humeur d'Engelmhann changée de nouveau, tandis que pensif, il observait le regard absent, l'horrible mascotte. Elle le trouva bizarre, et surtout, elle le trouva instable. Était-ce cela l'équipe compétente qu'on lui avait promise ? Elle prit une grande et bruyante inspiration pour le ramener au temps présent sans que cela n’est à lui arracher quelques mots de la bouche. Engelmhann revint enfin à lui, tout sourire à nouveau. Ils reprirent chemin ensemble, tandis que le rouquin lui annonçait d’un oeil pétillant que la station de jeu était "tout à fait visitable". Jill arqua un sourcil.« Parce qu'elle ne l'était pas tout à l'heure ? » demanda-t-elle, l'air sceptique.
Dans le téléphérique, Jill s'accota contre l'une des parois vitrées, son regard imperturbable se posant sur Engelmhann tandis qu'il observait distraitement au-delà de l'habitacle, Playcare se rapetisser derrière eux. Quelque chose clochait avec ce type, mais quoi ? Le discours de Ludwig repartit de plus belle et Jill endura le trajet patiemment.
Le rouquin ne reprit la parole que lorsqu'ils arrivèrent dans le train. De nouveau, le moyen de locomotion comme beaucoup de choses ici, prenait des allures de jouet et cela avait le don de lui écorcher les yeux à Jill. Qu'elle avait hâte que la visite se termine pour regagner la simplicité des laboratoires et d'être dispensée de l'énergumène face à elle. Du moins, pour un temps. — Officiellement, mon premier. Officieusement… mon second. » lui accorda-t-elle pour toute réponse. L'université dans laquelle le Dr. Hope avait été diplômée ne l'aurait jamais laissée partir. Ses recherches s'étant révélées beaucoup trop précieuses pour l'avenir de la science. Mais Jill, avant-gardiste dans ses méthodes et ne partageant pas la vision de ses supérieurs, avait vite vu en Playtime Co. qui l'avait démarchée quelques mois plus tôt, la possibilité de faire véritablement valoir ses talents. Si elle ne croyait pas tant en la réalisation de la mission de Playtime Co. qui semblait entièrement voués aux recherches sur l'immortalité, Jill était convaincue de pouvoir solutionner le problème de greffe de tête d'ici quelques années grâce à leur labos. En soi, oui elle avait peut-être menti à l'entrevue et oui, encore une fois, elle tordait les vertus et les mœurs pour ses propres fins. Après tout, ce n’était pas la première fois. Mais convaincue de son succès et poussée par le souvenir de sa défunte sœur pour qui elle dédiait en vérité tout son travail, il n'y avait rien sur Terre pour la dissuader d'aller envers et contre tous comme elle le faisait déjà si bien.
Ils débarquèrent enfin du train pour entrer dans la fameuse station de jeu dont Engelmhann semblait insister sur l'importance qu'elle aurait dans leur travail. L'énorme pièce lui sembla être une aire de jeu tout à fait ordinaire à première vue. Cela, si on ignorait la présence de l'étrange salle d'observation perchée dans les hauteurs du plafond. À la lumière des néons, elle put disséquer quelque peu l’intérieur de la pièce d’un rapide coup d’oeil. — C'est là que vous surveillez les enfants ? Vous avez peur qu'ils vous mordent ? » lui demanda Jill avec curiosité et une once de sarcasme. Le Dr. Hope ne comprenait toujours pas la raison de ce pêle-mêle, ainsi que cette étrange fusion qu'il semblait y avoir entre l'orphelinat et le laboratoire scientifique par endroits. Pointant du doigt la salle au-dessus d'eux, son regard se porta sur l'aiguille de sa montre qui attira son attention. Celle-ci indiquait midi. L'heure de déjeuner indiquée aux employés. Jill pourrait enfin retourner dans ses quartiers.« Le temps vous manque, Engelmhann. Y a-t-il autre chose que je dois savoir avant de regagner le labo ? Elle se montra patiente, bien que son ton laissât deviner le contraire. Il était temps pour elle, de se mettre au travail...
Résumé:
Jill montre un certain mépris et scepticisme envers Engelmhann, qu'elle trouve instable et bizarre.
Elle est intriguée et critique face aux mascottes animatroniques et à la disposition de l'aire de jeu, qu'elle trouve dérangeante.
Elle est principalement motivée par la recherche scientifique, particulièrement la greffe de tête, qu'elle poursuit en mémoire de sa sœur défunte.
Elle préfère couper court à la visite ne voyant pas l'intérêt d'aller plus loin.
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
J'ai 32 ans et je vis à Playtime.co.Dans la vie, je suis chercheur en chimie et j’aspire à oublier le but de mon travail. Sinon, grâce à mon caractère doux , je suis en couple avec Aimée Graston. (♪) Chanson thème - Camille
Atalienart
Décidemment cette femme déjà aussi aimable qu’une porte de prison était en plus de cela suspicieuse… Soufflant un peu du nez Camille se rassura en se disant dans sa tête que si elle continuait comme ça au moins elle finirait par partir. Enfin, « partir » selon les préceptes de Playtime.co… Ce n’est pas ce qu’il souhaitait, à vrai dire le chimiste n’avait avec elle encore aucun grief réel et quand bien même il en fallait beaucoup pour que le rouquin s’agace et haïsse quelqu’un à lui en souhaiter une fin tragique. A sa question suspicieuse il fit un simple sourire et en profita pour la charrier à nouveau. C’était un moyen comme un autre de noyer le poisson ou bien d’indiquer que sa sur-vigilance n’était aucunement nécessaire. -Awh, vous avez mis votre casquette de policière maintenant ? Nan, plus sérieusement, la station de jeu n’est pas ouverte tous les jours et je n’avais plus l’emploi du temps de ce mois-ci en tête. Vous semblez un peu nerveuse, vous êtes sûre que tout vas bien pour vous ? A mi-chemin entre la raillerie et la réalité Camille se forçait a arborer un air plus serein après sa bref absence devant la mascotte de Catnap. Et puis il était vrai qu’a y faire plus attention elle avait l’air plutôt crispé. Depuis tout a l’heure il était resté sur le fait qu’elle était plutôt froide et distante mais a y regarder de plus près elle avait l’air nerveuse sous toutes ses suspicions. Il espérait qu’elle le lui dise c’était le cas. En tout cas cette Hope mettait un peu mal à l’aise Camille, elle avait l’air imperméable et solitaire. Deux traits de caractère difficile a gérer quant la mission s’avère être un projet de groupe. Assis dans le train sa réponse brève et sans question feedback sur lui, lui indiqua qu’elle ne semblait pas d’humeur à faire connaissance ou à dire quoi que ce soit de plus personnel. Heureusement le train arriva et ils purent rejoindre le complexe en quelques pas. Sa remarque sarcastique l’agaça un peu mais il préféra ravaler son venin et rire à son commentaire. Camille présenta brièvement Hope aux scientifiques qui était là. Ensuite il s’attarda sur l’utilisation de certaine machine et ou trouver les documents nécessaire, plusieurs informations de base mais qui s’avérait essentiel pour éviter les erreurs d’inattention. Camille aimait certaines parties de son travail. Plus précisément celles qu’il s’attardait à expliquer avec passion à Jill sans que celle-ci n’en soit particulièrement intéressée au final. Pourtant les mots du chimiste lui serait rapidement d’une grande aide seulement ça elle s’en rendrait compte surement plus tard. Quant elle commença à montrer sa montre il compris qu’elle était occis par cette visite. Il regarda alors sa propre montre qui n’était pas à l’heure, elle avait exactement 14 minutes de retard.
-Awh, oui effectivement, eh bien la cantine est par là bas, nous… Son regard fut attirer dans la fosse de la game station. Effectivement il vit une main s’agiter pour lui faire coucou. Il y regarda à deux fois avant d’afficher une moue entre surprise heureuse et tristesse catastrophé. Regardant à nouveau Jill il lui sourit et termina sa phrase.
-Je vous y aurez bien accompagné mais j’ai une chose à faire je suis navrée . Si la dame de service ne veut pas ponctionner votre carte de repas dites lui de le mettre sur la mienne pour aujourd’hui. Sinon il y a un micro-ondes dans la salle de pause du labo si jamais vous préférez. Tenez, appelez-moi si vous avez un soucis. A tout à l’heure ! Bon appétit !
L’air tout pressé ou… paniqué plutôt il avait cependant cet air de gentil chiot sincère sur la figure. Fouillant un placard du poste d’observation il fit une manipulation rapide sur un autre téléphone portable pour insérer son numéro en mémoire avant de le confier à la Docteur avec un sourire. Puis il passa derrière elle et s’évanouie dans un couloir ou il pris un escalier de secours pour rejoindre la fosse de la station de jeu. Une fois en bas il rejoignit une jeune et jolie petit blonde aux joues rose et aux petites dents de lapin. En le voyant elle se précipita vers lui et lui fit un bisous. Le sourire attendrit et heureux de la voir il la pris dans ses bras.
-Aimée, mais qu’est-ce que tu fais là ? Je t’avais dis qu’on s’appelait ce soir…
-Olala mon cœur tu sent l’alcool. Le dentifrice à la menthe y’a rien de mieux quand on boit un peu. Il faut vraiment que tu arrête de laisser tes collègue t’entrainer à boire, en plus tu ne tiens pas. Elle lui caressa la joue avec un petit sourire tout joyeux alors qu’elle lui parlait avec sincérité mais aussi une candeur qu’il n’aimait que trop. Et donc oui, Surprise !
Devant elle il avait un sourire baba. Chaque minute, chaque seconde avec elle était de la sérotonine en barre. Le marron sulfureux de ses petits yeux de biche lui réanimait le cœur. Elle lui pris le bras et l’emmena au restaurant des visiteurs.
-Et je te vois venir ! « Aimee t’as pas le droit de débarquer comme ça ! Niahniahniah » Fit-elle en imitant grossièrement la voix de Camille avant de reprendre avec sa voix. -Rassure-toi mon Camille comme tu le vois j’ai ma petit carte « Staff visitor » ! J’ai prévenue ton chef et j’ai même une autorisation spéciale qu’il à signé dans la poche arrière de mon bootcut ! Proclama t-elle joyeusement alors qu’elle trainait son homme par le bras en marchant vers le restaurant. Camille avait les joues toutes rouge.
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Pyramid Rouge
Sam 10 Fév - 0:08
Aimée Graston
J'ai 30 ans et je vis à Atlanta, aux Etats-Unis. Dans la vie, je suis secrétaire et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis fiancée avec Camille Engelmhann et je le vis plutôt très bien. Informations supplémentaires ici.
-Bonjour, j’aimerais voir Monsieur Staintland . J’ai rendez-vous avec lui à 11h. Je suis Madame Graston, bientôt Engelmhann. Intima t-elle avec joie en montrant sa bague de fiançailles. Toute pomponnée, la jeune femme à les joues roses et les yeux soulignés d’attention. Ses cheveux blonds sont soigneusement bouclés et elle porte une de ses tenue préférée, le tout dissimulé sous un manteau épais qui masque les formes de son corps. A l’entrée du complexe de Playtime une queue de quelques personnes se poursuit à la suite d’Aimée. La secrétaire quand à elle sourit sans rien dire en tapant pendant quelque minute sur son ordinateur. Elle fit glisser la souris sous ses doigt avant de se rapprocher de l’écran pour mieux voir. En patientant Aimée avec un petit sourire niais sur la figure et observe la décoration qui l’entoure.
-C’est vraiment très mignon en tout cas la décoration de cette entreprise. Tous ces singes bleus, je suis fan.
Ne pût-elle s’empêcher de dire pour combler le vent qui sifflait de son interaction avec cette secrétaire. Finalement elle finit par concéder à sa venue et lui donna un badge magnétique de visiteur.
-Tenez, utilisez cette carte. Voici un plan de la playtime, Monsieur Staintland vous recevra dans le bureau 214.
Elle lui indiqua la salle sur le plan et la laissa passer derrière pour rejoindre les couloirs concerné par sa visite. Elle souriait globalement de façon un peu excessive à tous les employés qu’elle croisait, absolument amusé de les voir avec ces drôle d’objets : « Grabpack » sur le dos. Devant le bureau ou se tiendrait le rendez-vous se trouvait trois chaise d’attente. Il était a peine 10h52, elle avait de l’avance alors elle resta assise environ deux minutes avant de se lever pour s’amuser à recréer avec sa main le mouvement de la peinture de mommy long leg qui était sur le mur avec un air très concentré. Un employé passa dans le couloir et elle se stoppa net en lui faisant un petit signe et un sourire gêné. Puis finalement le directeur de Camille arriva et l’invita a s’asseoir en face de lui au bureau après qu’il ai fermé la porte. -Ah Madame Graston, ravi de vous voir. Entrez donc. Comment allez-vous ?
En s’isntallant elle répondit avec la même énergie positive qui la caractérisait si bien.
-Eh bien ça va merci et vous ? J’avoue que je me demande pourquoi vous m’avez donné rendez-vous… ça me stress un peu pour tout vous dire.
-Oh mais non voyons n’ayez pas peur, je vais vous rassurer tout de suite. Je vous ai fait venir car en ce moment Monsieur Engelmhann semble un peu déprimé. Cela se comprend évidemment après la perte tragique de son chef d’équipe et le protocole d’accompagnement psychologique auquel il a dû être soumis qui le force -pour le moment- à rester hors de votre foyer. Par conséquent je me suis dit qu’une petite visite familiale lui ferait du bien vous ne pensez pas ?
-Awh je vois, c’est vrai que c’est une bonne idée, oui ! .Bha dis-donc c’est vraiment gentil et attentionné de votre part -en tant que patron- d’avoir pensé à cela pour mon Camille. Owh, de toute façon depuis qu’il est là je n’arrête pas de dire qu’il est vraiment tombé dans une entreprise en or.
-Eh bien, ici à Playtime on s’évertue à faire notre maximum pour que nos employés et nos petits protégés se sentent bien et écouté. Un bon environnement de travail privilégie un travail de meilleur qualité Madame Graston.
Déboutonnant son long manteau, le directeur pu apercevoir à Aimée un petit bidon alors qu’elle acquiesçait vivement d’un hochement de tête à ce qu’il venait de dire.
-Owh, je vois que vous lui réservez une bonne surprise n’est-ce pas ?
Fit-il en faisant d’un regard allusion à son ventre de femme enceinte. Aimée rougit un peu et posa une main sur son petit ventre toute fière.
-Owh eh bien c’est vrai que ça tombe a pic au final ! Ahah J’ai découvert cela très récemment. C’est dommage que je me soit fait liscencier de mon travail juste avant de l’apprendre… Enfin j’espère que ça déguisera la mauvaise nouvelle en bonne nouvelle !
-Je vous le souhaite Madame Graston, je vous le souhaite. Félicitations à vous, j’espère que cette nouvelle redonnera le sourire à votre fiancé. Tenez voici votre laissé passé pour la journée, nous sommes ravis de vous accueillir aujourd’hui. […]