Lorsqu'elle ouvre les yeux ce matin là, Renesmée n'a pas encore complétement réalisé ce qu'elle vient de faire la veille. Les souvenirs lui reviennent en bribes, les sensations également. Elle se rappelle avoir enfin ouvert son coeur à son protecteur, celui qui la connaît depuis toute petite. Elle sait aussi qu'elle est allée plus loin que cela. Profitant de la brèche qui s'est ouverte, elle a franchi la ligne médiane entre la tendresse et le désir, l'affection et le charnel. Elle a découvert sa sexualité et lui a offerte sa première fois. La réaction du jeune homme ne s'est pas faite attendre et elle n'a pas eu besoin de le supplier pour qu'il s'exécute. Quelle prouesse, quelle audace. Elle ne sait pas si tous les autres hommes sont ainsi mais elle sent qu'elle a pris énormément de plaisir. Elle n'a pas de comparatif mais elle s'est sentie si pleine à l'intérieur que la satisfaction ne quitte guère ses lèvres non plus à son réveil. Elle revoit cette étreinte passionnée où il l'a prise, où il l'a dominé. Elle sait qu'il est un loup et que c'est sa nature mais elle en est autant subjuguée que troublée. Elle se doute que le contact humain n'est pas le même, que leur condition rend la chose encore plus indéfinissable, tout bonnement incroyable. Elle le sait et pourtant elle n'a qu'une envie : recommencer.

Elle aperçoit rapidement que son amant n'est pas à ses côtés. Il a néanmoins pris le soin de lui laisser un coeur sur son oreiller. Elle sourit bêtement comme une femme amoureuse et parce qu'elle comprend à ce moment là que ce n'est pas qu'une amourette de passage. C'est son premier amour, celui qui lui montre la voie et quoiqu'en penseront ses parents, elle ne veut pas le lâcher. Un sursaut soudain lorsqu'elle vient à imaginer l'annoncer à ses parents : certes ils acceptent qu'il soit son protecteur mais qu'adviendra t-il lorsqu'elle leur annoncera qu'elle a perdu sa virginité avec lui? Elle a déjà observé les tensions de son père avec Jacob, est-ce qu'il pourra se contenir ? Elle finit par chasser ses pensées négatives, préférant profiter de cet instant présent heureux plutôt que d'imaginer les retombées désastreuses.

Elle descend à la cuisine et décide de préparer des pancakes et des crêpes. Elle se doute que Jacob a dû partir courir, il sera d'autant plus heureux d'avoir quelque chose à manger à son retour. Elle entend la porte s'ouvrir et un large sourire s'affiche sur son visage, elle qui a mis un long tee shirt qui laisse deviner ses gambettes. "Jacob, tu es rentré!" . Elle se précipite sur lui pour lui faire un câlin. Elle sent sa chaleur, elle voudrait être en osmose avec son corps encore. Elle se détache, consciente qu'elle doit réfréner son optimisme et lui laisser de l'espace. Elle lui demande. "Tu as bien dormi? C'était... bien hier non?" . Elle préfère demander même si il avait l'air aussi bien qu'elle. Elle espère surtout qu'il ne regrette pas son geste, cela lui briserait le coeur.

Jacob a eu besoin de courir. Longtemps. Jusqu’à en avoir mal aux os. Il a couru et il a cogné dans les airs. Il a fait de la natation et il est revenu plusieurs fois sur ses pas sans réussir à rentrer à l’intérieur du phare. Il a appelé aussi, pour prévenir Alice, qui est déjà au courant, qu’il ne ramènerait Nessie que dans trois jours. Il a appelé aussi, pour prévenir qu’il prenait trois jours de plus. Il ne l’a pas fait pour qu’ils puissent en parler, non. Il l’a fait pour que l’odeur de leur ébat ne se sente plus sur la peau de la jeune femme et espérait que tout ça ne soit qu’un mauvais souvenir. Mauvais ? De qui se moque-t-il ? Il n’y a pas une seule seconde dans leur ébat qui a été mauvaise. Chaque seconde a été un délice, un bonheur, une incroyable sensation d’être enfin à sa place. D’être où il faut comme il le faut. Il continue de courir jusqu’à s’en faire mal, encore. Il ne veut pas la voir. Il veut la voir. Il ne doit plus l’embrasser, jamais. Il veut l’embrasser. Il en a besoin. Il a vitalement besoin de cet amour et cette délicatesse ! Mais il ne le doit pas. Il ne doit être… un amant, un monstre, un pervers. Il vient de lui faire l’amour. Merde. Il continue de nager jusqu’à mourir de fatigue. Elle doit être si heureuse, elle, de cette échange d’amour. Ce partage d’amour. Il l’a violé. C’est la pensée qui le percute si fort alors qu’il se noie au fond de l’océan. Il vide son estomac et tombe dans les profondeurs. Il veut se laisser submerger. Se laisser mourir. Mais son cœur bat toujours pour elle. Pour cette femme si belle et si confiante. Qui n’hésite pas à lui donner son corps et son cœur. Il n’en a pas digne, mais elle lui dépose à ses pieds tout de même sans attendre quoi que ce soit réellement. Alors, elle mérite qu’il rentre la voir, qu’il parle avec elle, et qu’il s’excuse. Même s’il aime de tout son cœur.

Quand il rentre, il sent l’odeur du petit déjeuner. Il s’approche et voit la jeune femme en train d’être heureuse. Simplement comme une boule de joie qui resplendit dans la pièce. Elle semble si douce, si… Il lui a fait du mal. Il la prend contre lui, il entoure ses bras autour d’elle. Il la tient. Il plonge sa tête dans le cou et il hume son odeur et la sienne qui se mélangent. Sa peau sent encore la sienne et ça lui fait du bien. Il se sent heureux. Il se sent particulièrement joyeux. Et coupable. Il la tient, caresse ses hanches et touche sa peau pour s’apaiser. Il touche son visage et repousse une mèche derrière les oreilles de la jeune femme.

- J’ai très mal dormi, avoue-t-il puisqu’il sait qu’elle le sentirait s’il venait à lui mentir, et… c’était bien. Trop bien. Mais…

Il prend la jeune femme par la main et la pousse vers le canapé, le lieu même où ils avaient regardé Harry Potter. Il a l’impression que cela fait une éternité. Il caresse du pouce la jeune femme, il approche sa main et embrasse ses doigts avec délicatesse.

- Je… Je suis un pervers. Je suis tellement désolé. Je… Tu voulais me parler de ton amour et je t’ai… je t’ai sauté dessus, comme un animal… je suis tellement désolé.

Il cache son visage de sa main et soupire. Il est tellement désolé de lui avoir fait ça.

Irrémédiablement, le loup garou a insufflé à la jeune femme une confiance indéniable et un amour sans faille. Oui ils ne sont pas comme deux simples êtres humains où la seule préoccupation serait de partager les sentiments. Dans leur cas, la situation était différente : lui était un loup garou, lui était imprégné, lui était plus âgé... Tant de choses que sa mère lui répéterait lorsqu'elle apprendrait la vérité. Pourtant, la jeune femme refuserait net de renoncer à lui. Cette pensée lui avait traversé l'esprit ce matin dans le cas où il lui demanderait de l'oublier. Elle y avait songé mais cette simple possibilité lui glaçait le sang et la paralysait littéralement. Il était devenu son tout si bien qu'elle ne pourrait jamais aimer un autre comme lui... N'était-ce point là le signe d'un véritable amour? Lorsqu'il la prend dans ses bras à ce moment, la brune se remémore de la raison pour laquelle elle apprécie tant être là. Il l'encercle de ses bras et sa température corporelle mêlée à ses gestes tendres la font sentir comme la femme la plus désirable et heureuse du monde. Elle sait qu'il a cet effet sur elle et que cela, personne ne pourra lui enlever.

Elle se redresse immédiatement lorsqu'il lui avoue qu'il a mal dormi. Sans se dégager de son emprise, elle écoute, impatiente, la suite. Un sourire se dessine sur ses lèvres lorsqu'il lui assure que c'était bien mais le fameux "mais" intervient... et anéantit ses espérances. Elle soupire : pourquoi ne pouvait t-elle pas profiter pleinement de son bonheur?


Il l'emmène jusqu'au canapé où elle se rappelle de la veille : une soirée sous les meilleurs auspices où elle avait enfin pris son courage à deux mains pour lui avouer ses sentiments : avait t-elle vraiment bien fait? Elle était perdue, elle ne savait plus à l'heure actuelle quoi faire.
Jacob qui est toujours aussi tendre envers elle, elle qui croit vaciller. Cela devrait être interdit d'être si doux, si attentionné. Comment pourrait t-elle après cela l'oublier? Ses doigts qu'il embrasse avec délicatesse alors qu'il semble avoir besoin de lâcher ce qu'il a sur le coeur.


La culpabilité l'envahit et il se traite lui-même de pervers, d'animal. Renesmée ouvre la bouche mais voilà qu'il se cache la tête dans ses mains en soupirant. Il est abattu, littéralement. Elle ne sait que peu de choses sur les hommes mais elle se demande si tous les hommes peuvent éprouver des regrets comme Jacob à cet instant. Oui sa nature de loup a pris le dessus, oui cela pouvait être chaotique mais bon sang que c'était bon. Bon sang qu'elle s'est sentie vivante. Bon sang qu'elle ne pouvait plus toucher terre.

Elle le force à la regarder, prenant ses mains à son tour pour les poser sur ses joues.
"Jacob, ne dis pas ça... C'est moi qui t'ai déstabilisé en te disant ce que je ressentais... Je n'étais pas sûre que tu veuilles de moi, comme ça... J'étais bien contente que tu me sautes dessus!" . En vérité c'était plutôt elle qui lui avait grimpé dessus mais bon...

Elle reprend, convaincue qu'elle doit le soulager et le libérer de sa mauvaise conscience.
" Tu sais, je veux qu'on continue dans cette voie, je veux être avec toi Jacob. Dis moi, dis moi que cela est possible, s'il te plaît..."

Elle est prête à tout surmonter pour leur relation, prête à tout surpasser. Elle aimerait juste qu'il soit toujours à ses côtés et conscient que leur relation prend un tournant. De son index, elle caresse maintenant sa joue, prolongeant le contact visuel avec celui qu'elle aime tant.

Il sent qu’elle n’est pas d’accord avec ses paroles. Il le sent et il ne peut rien y faire. Lui est parfaitement d’accord avec ses pensées, logique, non ? Parce qu’il sait ce qu’il a fait de mal, ou pas, dans cette histoire. Il a manipulé le cœur d’une femme pour avoir le droit de lui faire l’amour. Elle est jeune, malgré tout. Il est bien plus vieux qu’elle, quoi qu’on en dise. Et on peut bien se cacher derrière la magie et l’aspect supernaturel de leur relation, il reste qu’il a un goût amer dans la bouche. Il a envie de vomir. Il se déteste. Il secoue la tête quand l’amour de sa vie reprend.

- Que…, il s’étrangle et ressent des difficultés à déglutir, tu pensais que je ne voulais pas de toi ? Tu es la femme la plus exceptionnelle, belle, et incroyable du monde Nessie !

Il n’aime pas qu’elle se sous estime. Il déteste ça même. Il déteste que la jeune femme ne pense pas un instant qu’elle puisse avoir mieux… mieux que lui. Elle peut avoir tellement mieux que cela en devient ridicule. Elle peut avoir une vie de semi-humaine. Elle peut se promener au soleil et vivre une histoire d’avoir déchirante, pathétique, romantique, incroyable, avec d’autres personnes que lui. Mais non. Elle l’aime. Ce qu’il ne comprend pas. Ce qu’elle ne devrait pas. Et pourtant, quand il plonge son regard dans le sien, il sait qu’il l’aime plus que tout, qu’il ferait n’importe quoi pour elle, même se faire tuer, torturer, même pleurer. Il finit par tendre la peau de son visage en pleine réflexion. Peut-il réellement… peut-il faire ça ? Il ne sait pas. Il tremble un peu. Il attrape sa main et l’approche de lui, doucement, il enferme son visage entre ses doigts. Il fait pencher le visage de la jeune femme et attrape ses lèvres contre les siennes. Il l’embrasse tendrement, avec le plus de délicatesse possible. Il l’embrasse et d’un coup, il se recule et la laisse seul sur le canapé, mettant une grande distance entre eux (//Non sans rappeler une certaine scène, n’est-ce pas ?)

- Je suis un loup, Nessie. J’ai envie de t’attacher à moi et de te faire l’amour toute la journée ! Tu ne peux pas imaginer les pensées qui me prennent la tête et m’enfouissent dans la démence. Tu sais que tu es une enfant, tu… C’est malsain. Ce n’est pas normal. Est-ce que tu te rends compte que j’ai plus de trente ans ? Et je t’aime comme un fou, je t’aime comme un fou mais tu es à peine majeure !

Il sait qu’il n’est pas le seul loup à vivre ça. Il n’a jamais été le seul à vivre ça… mais à la différence la jeune femme est vite devenu physiquement adulte, ce qui a rendu tout ça parfaitement malsain. Plus que tout le reste. Il pince les lèvres et il ne sait pas.

- Je n’ai pas envie que… je n’ai aucune envie de te perdre… et tu sais que tu es la femme la plus… tu… tu es la femme que j’aime le plus au monde !

Il y avait dans le comportement de Jacob un profond rejet de lui-même doublé d'une colère à peine dissimulée. La jeune femme ressentait une tristesse infinie de savoir que l'homme de ses rêves luttait intérieurement entre son désir et sa conscience. Oui elle était jeune, oui ils n'étaient que d'affreux pantins amoureux que le destin avait cruellement posé sur la même route. A cette destinée s'ajoutait la lutte ancestrale entre les vampires et loups garous et surtout à la nature de Renesmée qui était tout sauf anodine. Il y avait tant de choses qui étaient à prendre en compte et pourtant l'amour qu'elle avait au fond d'elle persuadait encore un peu plus la brune d'y croire. Elle y croyait même profondément, assez pour détourner le loup de ses prises de recul et du visage machiavélique qu'il se donnait. Elle savait qu'il pouvait s'en vouloir de lui avoir pris sa virginité mais elle n'aurait pas vu un autre que lui, c'était aussi simple que cela. Soudain, il semble s'étrangler lorsqu'il lui évoque qu'elle est la femme la plus exceptionnelle du monde. Elle rougit à ses paroles, consciente qu'aucun autre être pourrait l'aimer comme lui le fait depuis tant d'années. L'attente devait être longue que de savoir qu'elle ressentait la même chose que lui et maintenant quoi? Maintenant il ne voulait point y répondre?


Elle sait qu'elle aurait pu avoir une vie plus humaine, un quotidien plus normé. Elle avait la possibilité de cacher sa nature ou du moins la dissimuler au maximum pour vivre comme la commun des mortels. Elle ne signerait pourtant jamais pour un tel schéma car elle savait pertinemment qu'elle avait acquis cette sérénité. Elle pouvait profiter des prémisses de l'aube au coucher du soleil en sachant qu'elle était avec celui qui l'aimait tellement et de l'amour de sa famille qui était inconditionnel. Ses propres sentiments étaient tout aussi décuplés et ses facultés étaient assez plaisantes pour qu'elle s'en accommode sans rechigner. Elle sait qu'elle pourrait avoir une autre vie mais elle ne veut pas, elle veut savourer ce bonheur chaque jour, chaque seconde. Elle ne veut jamais perdre ce qu'elle a construit et ce qui fait d'elle une jeune femme aujourd'hui. Elle le sait d'autant plus lorsqu'il attrape sa main et disparaît entre ses doigts. Son visage cherchant la chaleur de sa paume pour s'y glisser et s'y loger comme un endroit apaisant, sécurisant. Elle le regarde profondément avant que ce même regard vienne scruter les lèvres et qui la fait basculer lentement vers celles-ci. Un baiser tendre, délicat et elle ferme les yeux pour prolonger cet instant. Temps suspendu alors que dans la seconde suivante, un grand vide s'installe. Elle réouvre immédiatement les yeux, le voilà qu'il s'est levé, s'éloignant instantanément d'elle après leur baiser. Elle le scrute, incrédule.

Elle l'écoute lui confesser tout ce qu'il voudrait lui faire, comme il voudrait qu'elle lui appartienne, encore. Elle ouvre la bouche, aimerait lui dire qu'elle serait sienne tant qu'il lui promette de ne jamais l'abandonner mais elle enfouit ses doigts dans ses cheveux, cherchant la bonne parole à dire. Certes leur différence d'âge ferait pâlir les commères les plus aguerries, certes ils ne pourraient pas s'afficher aussi librement mais elle ne peut plus retourner en arrière, ils ne peuvent plus faire comme avant. Cette phrase tourne en boucle dans sa tête : fort heureusement elle ne regrette rien de ce qui s'est passé, elle sait juste qu'ils ne seront qu'amants désormais. Elle ne pourra plus cacher ce qu'elle ressent, elle ne pourra plus prétendre qu'il n'est pas l'objet de ses fantasmes, de ses ébats imagés.

- Et moi je t'aime Jacob! Je suis une femme et je sais que j'ai toujours ressenti quelque chose pour toi! Je... je sais que tu étais mon protecteur, que je ne devrais pas alors j'ai essayé de ne pas y penser mais... Mais mon coeur n'appartiendra qu'à toi je le sais! Je ne veux pas que tu te détournes de moi, je ne pourrai pas te perdre...

Elle sait ce que l'imprégnation signifie pour le loup, elle sait qu'il ne peut pas y échapper. Elle ne veut que lui et plus que tout, elle sent à ce moment précis un désir qui monte si subitement qu'elle ne pourra pas le retenir.

- Moi Jacob, j'ai envie de toi. J'ai qu'une envie c'est de recommencer et de revivre cette nuit là.
Tu es mon homme et je le sens, je veux ça.

Elle n'a jamais été aussi sûre d'elle et dans cette confiance inébranlable naît quelque chose dont elle ne soupçonnait pas : elle a un désir encore plus fort de par sa nature, de par sa condition. Elle est la plus heureuse et elle ne pourra qu'en ressortir plus forte, plus vivante encore.

Il ressent la douce déclaration de la jeune femme. Il la ressent comme une lave qui dévale les pentes de ses veines. Il ressent la chaleur qui prend son cœur, remonte dans ses muscles et continue de réchauffer son âme. L’amour de la jeune femme change tout, mais il ne sait pas comment il pourrait faire. Il n’arrive pas à appréhender toute cette histoire. Il se demande vraiment tout ça. Il écoute la déclaration alors qu’il la regarde un peu éloigné. Il essaie de prendre de la distance, mais il n’y arrive pas.

- Tu m’aimes, s’étrangle-t-il malgré lui alors qu’il déglutit.

Même sa salive a pris feu dans sa gorge. Il ne sait pas du tout quoi faire avec cette sensation douce amer qui se répand et s’échappe de lui. Il ne sait pas. Il doit être dingue. Il n’a pas envie de vivre ce genre d’émotion en lui. Quand elle continue de dire qu’elle l’aime, il se sent encore, à nouveau, différent. Il l’attrape rapidement et la rapproche de lui. Il l’embrasse à nouveau. Et tout explose. Il est comme un baril de poudre, et elle se trouve être une allumette. Leur relation est explosive, meurtrière, plein de déflagration. Il l’embrasse et joue avec sa langue pour approfondir le baiser. Il l’attrape et la tient contre lui. Il revient dans le lit si rapidement qu’il ne se rend même pas réellement compte de l’avoir fait. Il l’embrasse. Il la déshabille. Il lui fait l’amour. Encore et toujours. Il la vénère comme la princesse qu’elle est. Il la vénère jusqu’à ce que l’après-midi soit bien commencé. Nu, il se repousse à côté d’elle. Il tient son corps contre lui. Elle est nue contre lui. Leurs jambes sont entrelacés. Il la regarde.

- Tu sais qu’on ne pourras pas rester ensemble bien longtemps ? Ton père me tuera dès que l’on rentrera… Dans trois jours.

Il sourit en la regardant pour lui dire cette nouvelle information qu’elle ne connaissait pas encore.

HRP - je te laisse faire l'ellipse pour le lendemain avec sa surprise et le début des soucis désolé si c'est court